CARACTERES PARTICULIERS A L'ENSEMBLE DES SYSTEMES SENSITIVO-SENSORIELS A- Caractères particuliers liés à l'existence des récepteurs B- Caractères particuliers liés à la genèse des potentiels d'action C- Caractères.

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CARACTERES PARTICULIERS A
L'ENSEMBLE DES SYSTEMES
SENSITIVO-SENSORIELS
A- Caractères particuliers liés à l'existence
des récepteurs
B- Caractères particuliers liés à la genèse
des potentiels d'action
C- Caractères particuliers liés à la cible
d'analyse de l'information.
A- Caractères particuliers liés à l'existence de
récepteurs.
Les récepteurs qui reçoivent l'information
présentent des aspects morphologiques différents :
- soit encapsulés
- soit non encapsulés
- soit libres c'est à dire l'origine
même de la fibre qui tient lieu de récepteur. D'ou
l'existence de différents types d'adaptation des
récepteurs.
L'adaptation peut être : nulle, lente ou rapide.
B- Caractères particuliers liés à la genèse des
potentiels d'action.
Les potentiels d'action des systèmes d'information naissent
selon des modalités qui leur sont propres.
Les récepteurs quelle que soit leur morphologie,
jouent le rôle de transducteur c'est à dire de
transformateur d'énergie physique ou chimique en signaux
‚électriques.
L'intimité des mécanismes de cette conversion est
encore mal connue.
La différence de potentiel ainsi déterminée sera l'origine
du potentiel générateur qui résulte donc d'une
DEPOLARISATION de la membrane par modification de
sa perméabilité.
C- Caractères particuliers liés à la cible
d'analyse de l'information.
L'arrivée des informations au niveau des structures corticales
donne lieu en règle générale à un phénomène particulier : le
potentiel évoqué
Le potentiel évoqué est enregistré sous forme d'une déflexion
diphasique comportant deux phases
* une phase surface positive
* une phase surface négative de longue durée
Ce potentiel dépend de la vitesse de propagation des
influx, de la longueur du chemin parcouru et du nombre des
synapses franchies.
Il permet l'analyse topographique des zones de projection corticale
des différentes sensations. La détection de ce potentiel est rentrée dans
le domaine des investigations neurologiques.
III- CARACTERES PARTICULIERS A
CHACUN DES SYSTEMES SENSITIVOSENSORIELS
La
sensation
Les organes sensoriels détectent des stimuli (lumière,
son, saveurs, odeurs, et la chaleur)
et les convertissent en signaux destinés au cerveau.
Les organes sensoriels contiennent des cellules
spécialisées: les récepteurs, reçoivent et traitent
l’information provenant du milieu.
Ils convertissent l’information en influx nerveux:
c’est la transduction.
Il y a réduction de l’information inutile.
Il y a codage de l’information.
L’Information Somesthésique
Les informations qui parcourent le réseau du système
somésthésique permettent à l'être vivant de prendre
connaissance du milieu extérieur, d'en apprécier les
formes, d'en déceler les agressions, de connaître les
propres limites et la situation de son corps dans l'univers
ambiant.
Les signaux aidant l'exploration spatiale, sont
d’origine:
tactile
kinesthésique
thermique
algique
Ces méssages nerveux ont pour support
physique 2 grands systèmes de conduction :
- le FAISCEAU LEMNISCAL
(tact et sensibilité profonde)
- le FAISCEAU EXTRALEMNISCAL
(douleur et température)
Ces faisceaux s'opposent non seulement par la
qualité de la sensation qu'ils conduisent mais
également
par
certaines
caractéristiques
électrophysiologiques.
* OPPOSITION FONCTIONNELLE
Le système lemniscal est constitué des systèmes
d'informations de type analytique permettant au sujet de
prendre conscience de l'image de son propre corps
Le système extralemniscal permet de compléter ses
données visuelles dans l'acquisition des caractéristiques
fondamentales des formes extérieures , les sensibilités
douloureuses et thermiques
* OPPOSITION ANATOMIQUE
- LE SYSTEME EXTRALEMNISCAL
- caractère diffus
- dispersé‚
- LE SYSTEME LEMNISCAL
- simple
- les fibres des sensibilités tactiles et kinesthésiques sont
groupées à tous les étages de l'axe nerveux, depuis leur
entrée dans la moelle jusqu'à leur projection sur le cortex
cérébral.
* OPPOSITION
ELECTROPHYSIOLOGIQUE
La voie lemniscal est caractérisée par
la grande précision du méssage
nerveux
alors que l'extralemniscal ne l'est pas.
B- ANALYSE DE L'INFORMATION
SOMESTHESIQUE
LE SYSTEME LEMNISCAL
Les récepteurs tactiles
>Les récepteurs de Messner (tact)
> Les récepteurs de Pacini (pression et vibration)
> Les disques de Meckel
Les récepteurs articulaires
Premier groupe de récepteurs: les corpuscules de Ruffini
Sont des indicateurs de direction, de sens et de vitesse de mouvement
Deuxième groupe de récepteurs: les récepteurs de Golgi
Sont des indicateurs de position
Troisième groupe de récepteurs: récepteurs de Vater Pacini
accélération ou décélération du mouvement
LE SYSTEME EXTRALEMNISCAL
Pourcentage assez élevé de fibres
amyéliniques ou myélinisées fines
Le trajet d’une fraction importante de
fibres ascendantes est émaillé de
multiples relais synaptiques
Récepteurs de Krause (récp. Froid)
Récepteurs de Ruffini (récp. Chaud)
LES NOTIONS ABORDEES
Les sens
Les organes des
sens
Les stimuli sensoriels
La fonction
LA VUE
L’œil,
La lumière
La vision
LE
TOUCHER
La peau
Le contact : pression- températuredouleur
La sensibilité
tactile
L’ODORAT,
Le nez
Les substances à l’état gazeux
L’olfaction
LE GOÛT
Les papilles de la
langue
Les substances dissoutes
La gustation
L’OUIE
L’oreille
Les ondes sonores
L’audition
L’information auditive
Le son
Le son est une variation de la pression de l’air engendrée par les vibrations des
objets, comme les cordes vocales ou les cordes d’une guitare.Cette
variation déclenche un mouvement de molécules d’air appelé ondes
sonores.
La fréquence est le nombre d’ondes sonores par seconde . Elle détermine la
hauteur du son. Plus une corde vocale vibre rapidement, plus la voix est
haute. L’oreille réagit aux sons de 15 à 20,000 hertz (surtout aux
fréquences variant de 500 à 3000 hertz, tel que le langage).
L’amplitude correspond la hauteur de l’onde. Elle détermine l’intensité des
sons, laquelle se mesure en décibels.
Intensité en décibels
de quelques sons familiers.
Les bruits constants de plus
de 90 décibels peuvent
causer des dommages
permanents aux structures
nerveuses de l’oreille.
Anatomie de l’audition
1- les ondes sonores sont captées par le pavillon (l’oreille).
2-Le pavillon oriente les ondes vers le conduit auditif, qui aboutit au tympan,
membrane très mince qui vibre quand elle est frappée par les ondes.
3- Cela entraîne la vibration des osselets (le marteau, l’enclume et l’étrier),
l’étrier exerce une pression sur la fenêtre ovale, membrane semblable au
tympan qui se met elle aussi à vibrer.
4-Ces vibrations provoquent des vagues dans le liquide que renferme la
cochlée: structure en forme d’escargot qui contient les récepteurs auditifs.
5-En traversant le liquide de la cochlée, les ondes déplacent la membrane
basilaire, ce qui met en mouvement les cellules ciliées. Il y a transformation
des ondes en influx nerveux, conduit au cerveau par le nerf auditif.
Le sens de l’équilibre
Les récepteurs de l’équilibre sont situés
dans l’oreille interne, plus précisément
dans l’appareil vestibulaire.
Cet appareil se compose des canaux
semi-circulaires et de deux vésicules, le
saccule et l’utricule.
Lorsque nous bougeons la tête, le liquide
contenu dans les canaux semi-circulaires
s’agite et fait ployer les cils récepteurs,
nous déterminons ainsi le sens de
l’inclinaison.
Cette information est convertie en influx nerveux et acheminée au cerveau
La vision
La lumière est une forme d’énergie électromagnétique
composée de photons qui se propagent sous forme d’ondes
plus ou moins longues.
L’œil est conçu pour capter la lumière et la focaliser sur les
récepteurs de la rétine.
Les rayons lumineux entrent dans l’œil en passant par une membrane transparente: la
cornée.
Elle est entourée de la sclérotique: enveloppe blanche et opaque qui protège le globe
oculaire.
Sous la cornée, il y a une ouverture qui laisse passer la lumière: la pupille. Elle peut se
contracter ou se dilater pour laisser passer la bonne quantité de lumière.
Ces contractions s’opèrent sous l’action d’une membrane musculaire nommée l’iris, la
partie colorée de l’œil.
Après être entrée par la pupille, la
lumière passe par le cristallin,
structure transparente qui se
bombe ou s’aplatit pour focaliser
la lumière sur le fond de l’œil,
comme une lentille.
La lumière traverse le globe
oculaire et frappe la rétine. Cette
membrane contient les récepteurs
de la lumière (les cônes et les
bâtonnets).
Au centre de la rétine se trouve la fossette centrale (fovéa), minuscule dépression où
sont concentrés les cônes (récepteurs des couleurs et de la vison diurne).
La tache aveugle est dépourvue de récepteurs visuels
Les récepteurs convertissent la lumière en influx nerveux que le nerf optique transmet
au cerveau
La rétine est une membrane complexe
qui contient plusieurs types de cellules.
Les plus importantes sont les cônes et
les bâtonnets.
Les bâtonnets sont des récepteurs très
sensibles, beaucoup plus nombreux que
les cônes, responsables de la vision
nocturne. Ils fournissent des images
floues et incolores
Les cônes, responsables de la vision
diurne, sont sensibles à la couleur et
aux détails des objets
Les deux grosses
cellules jaunes sont
des cônes.
Les longues cellules
rougeâtres sont des
bâtonnets.
Adaptation à l’obscurité: augmentation de la sensibilité
des bâtonnets au cours du passage de la clarté à
l’obscurité. Les bâtonnets prennent la relève des cônes.
(La sensibilité maximale est atteinte après une demiheure.)
Adaptation à la lumière: diminution de la sensibilité des
bâtonnets au cours du passage de l’obscurité à la clarté.
Les cônes se mettent au travail. Ce phénomène dure
environ sept minutes.
L’odorat et le goût
L’olfaction, la fonction du sens de
l’odorat, repose sur la stimulation de
récepteurs situés à l’intérieur du nez.
Ces récepteurs sont enchâssés dans
une membrane recouverte de mucus
nommée épithélium olfactif. Cette
structure communique avec la bouche
par le pharynx, c’est pourquoi
l’olfaction est reliée à la gustation.
Les molécules de l’air inspiré entrent en contact avec les récepteurs de la muqueuse
nasale et déclenchent un influx nerveux.
L’influx parcourt l’axone et parvient directement au bulbe olfactif situé en dessous des
lobes frontaux. L’information est traitée par le bulbe olfactif et envoyée vers d’autres
parties du cerveau.
Surface de la langue humaine grossie 47 fois.
Les cercles mauves sont les papilles gustatives, structures qui contiennent les bourgeons
du goût.
En l’absence de sensation olfactives, les saveurs se décomposent en quatre saveurs
fondamentales: le sucré, l’acide, le salé et l’amer.
Les récepteurs gustatifs sensibles à chaque saveur fondamentale sont situés en une
région précise de la langue.
Le système olfactif humain
Mode de fonctionnement
-
-
-
-
Inspiration des molécules odorantes. Les molécules se
déposent sur l’épithélium olfactif de manière uniforme.
Fixation des molécules sur les récepteurs olfactifs qui
réagissent chimiquement avec les molécules.
Production d’un stimulus électrique qui va jusqu’au SNC
où le cerveau associe la collection de signal olfactif avec
une odeur.
Nettoyage des récepteurs.
Le système olfactif humain
olfac.univ-lyon1.fr/documentation/olfaction/index-home.htm
Merci de votre
attention…