Atelier de formation pratique du Groupe Consultatif d‘Experts sur les inventaires de gaz à effet de serre SECTEUR DE L'AGRICULTURE 3A.1

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Transcript Atelier de formation pratique du Groupe Consultatif d‘Experts sur les inventaires de gaz à effet de serre SECTEUR DE L'AGRICULTURE 3A.1

Atelier de formation pratique du
Groupe Consultatif d‘Experts sur les
inventaires de gaz à effet de serre
SECTEUR DE L'AGRICULTURE
3A.1
SECTEUR DE L'AGRICULTURE
GLOSSAIRE
DA
(Partie) VAI
SGDA
PP
FE
BDFE
EB
GES
IE
GIEC
FCM
(Partie) NVAI
NE
NO
AQ/CQ
SV
Données sur les activités
(Partie) visée à l'annexe I
Système de gestion des déchets animaux
Propre aux pays
Facteur d'émission
Base de données sur les facteurs d'émission
Énergie brute
Gaz à effet de serre
Inclus ailleurs
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du
climat
Facteur de conversion du méthane
(Partie) non visée à l'annexe I
Non estimé
Ne se produit pas
Assurance de la qualité et contrôle de la qualité
Solides volatils
3A.2
CONTENU

PARTIE 1. APERÇU DES LIGNES
DIRECTRICES

PARTIE 2. SIMULATION DE
L'ÉTABLISSEMENT DES INVENTAIRES
3A.3
PARTIE 1
CONTENU DE L'APERÇU
DES LIGNES DIRECTRICES
 Principes et définitions
 Lignes directrices du GIEC pour les inventaires
nationaux de gaz à effet de serre – version révisée 1996
 Recommandations du GIEC en matière de bonnes
pratiques et de gestion des incertitudes pour les
inventaires nationaux (2000)
 Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
 Logiciel du GIEC
3A.4
Principes et
définitions
Atelier de formation sur les inventaires
Secteur de l'agriculture
3A.5
PRINCIPES


Les inventaires nationaux de GES doivent être
précis et fiables
À cette fin, les inventaires nationaux de GES
doivent répondre aux besoins de :





De transparence
D'exactitude
D'exhaustivité
De cohérence
De comparabilité
3A.6
PRINCIPES


Transparence : se dit d’hypothèses et de méthodologies
expliquées clairement pour faciliter la reconstitution et
l'évaluation par les utilisateurs des données présentées
Cohérence : se dit d’un inventaire présentant une cohérence
interne de tous ses éléments par rapport aux inventaires des
années précédentes (mêmes méthodes appliquées pour
l'année de référence et pour toutes les années suivantes;
séries de données cohérentes pour estimer les quantités
émises par les sources et absorbées par les puits)
3A.7
PRINCIPES


Comparabilité : se dit d’estimations des quantités émises et des
quantités absorbées présentées par les Parties VAI qui sont
comparables d'une Partie à une autre (méthodes et cadres de
présentation arrêtés par la Conférence des Parties [CdP];
répartition des catégories de sources/puits conforme à celle des
lignes directrices révisées [1996] du GIEC)
Exhaustivité : se dit d’un inventaire qui couvre toutes les sources
et puits ainsi que tous les gaz mentionnés dans les lignes
directrices du GIEC, en plus des autres catégories pertinentes de
sources/puits propres à une Partie VAI; signifie aussi couverture
géographique complète des sources et des puits d'une Partie VAI
3A.8
PRINCIPES

Exactitude : mesure relative de la rigueur de l'estimation
des quantités émises ou absorbées. Les estimations ne
devraient comporter aucune surévaluation ou sousévaluation systématique, pour autant que l'on puisse en
juger, et les incertitudes devraient être aussi réduites que
possible. Des méthodes appropriées en conformité avec
les recommandations du GIEC en matière de bonnes
pratiques devraient être utilisées
3A.9
CATÉGORIES DE SOURCE

Catégories de source seulement :




Liées à la production animale
 Fermentation entérique (4A) : émissions de CH4 provenant des
ruminants et des non-ruminants
 Gestion du fumier (4B1) : émissions de CH4 provenant du fumier géré
dans des conditions anaérobie
 Gestion du fumier (4B2) : émissions de N2O provenant du fumier traité
dans différents systèmes de traitement
Liées aux systèmes de culture : Riziculture (4C) : émissions de CH4
provenant de la surface des sols gardés en conditions anaérobie pour
cultiver le riz
Liées aux terres agricoles : Sols cultivés (4D) : émissions de N2O
provenant des sols cultivés dues aux apports anthropiques de N; les
émissions directes (primaires) et indirectes (secondaires) sont considérées
Liées à l'utilisation du feu
 Brûlage dirigé des savanes (4E) : émissions de gaz autres que le CO2
dues au brûlage de la biomasse des savanes
 Brûlage des résidus de cultures (4F) : émissions de gaz autres que le
CO2 dues au brûlage de la biomasse morte
3A.10
TABLEAU-RÉSUMÉ : MÉTHODES







Fermentation entérique
Gestion du fumier – CH4
Gestion du fumier – N2O
Riziculture
Sols cultivés
Brûlage des savanes
Brûlage des résidus de cultures
N1 N2
N1 N2
N1
N1
N1a N1b
N1
N1
3A.11
TABLEAU-RÉSUMÉ : GAZ
SECTEUR/catégorie de source
CO2
CH4
N2O
FERMENTATION ENTÉRIQUE
X
GESTION DU FUMIER
X
X
X1
X
X
SOLS CULTIVÉS
BRÛLAGE DES RÉSIDUS
AGRICOLES
X2
X
BRÛLAGE DIRIGÉ DES
SAVANES
X2
X
RIZICULTURE
X
CO
NOX
COVNM
SO2
X
X
X
X3
X
X
X
X3
X
1
Pas de méthode disponible
2 Rapporté, mais non considéré
3 Non considéré bien que présent
3A.12
DOCUMENTS DE BASE

Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de
gaz à effet de serre – version révisée 1996
<http://www.ipcc-nggip.iges.or.jp/public/gl/french.htm>
Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques
et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux
(2000)
<http://www.ipccnggip.iges.or.jp/public/gp/french/gpgaum_fr.htm>

Base de données sur les facteurs d'émission (BDFE)
(application Web <www.ipcc-nggip.iges.or.jp/EFDB/main.php>)

Logiciel des inventaires de GES pour le Manuel simplifié
<www.ipcc-nggip.iges.or.jp/public/gl/software.htm>
3A.13
Lignes directrices du GIEC
pour les inventaires
nationaux de gaz à effet de
serre – version révisée 1996
Atelier de formation sur les inventaires
Secteur de l'agriculture
3A.14
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Les Parties NVAI doivent utiliser la version révisée en 1996 des
lignes directrices du GIEC pour estimer et présenter leurs inventaires
de GES
 www.ipcc-nggip.iges.or.jp/public/gl/invs1.htm (lien vers le volume 2
traduit en français)

Structure




Ressources complémentaires



Volume 1 : GHG Inventory Reporting Instructions (en anglais seulement)
Volume 2 : Manuel simplifié pour l'inventaire des gaz à effet de serre
Volume 3 : GHG Inventory Reference Manual (en anglais seulement)
Logiciel du GIEC
BDFE
Les lignes directrices révisées (1996) du GIEC ont été
complétées par les recommandations du GIEC en matière de
bonnes pratiques (2000)
3A.15
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Remarques générales sur les lignes directrices
(agriculture)



Portée : émissions d'origine anthropique provenant de sources
agricoles de territoires nationaux
Qualité des données et échéancier : données de qualité
relativement pauvre comparativement à d'autres secteurs; par
conséquent, on préfère les valeurs annuelles des moyennes sur
3 ans
Méthode par défaut : Les lignes directrices du GIEC présentent
des méthodologies, hypothèses et données par défaut, mais les
hypothèses et les données nationales (propres aux pays) sont
toujours privilégiées
 Incertitudes rapportées en tant qu'estimations ponctuelles
plutôt qu'en tant que fourchettes de valeurs
3A.16
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Principes de base des lignes directrices (1)

Normes sur la documentation : En plus des tableaux de présentation,
il faut également fournir toutes les feuilles de calcul utilisées (avec
hypothèses, données sur les activités et facteurs d'émission) ainsi
que toutes les méthodes, définitions, etc., propres aux pays

Important à des fins de transparence et d'exhaustivité
3A.17
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Principes de base des lignes directrices (2)

Vérification et évaluation du degré d’incertitude : les
directives de présentation recommandent de contrôler
les inventaires d'après un ensemble de vérifications
simples (à être réalisées par les Parties) et d'évaluer
les incertitudes

Important pour assurer l'exhaustivité et l'exactitude
3A.18
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Méthodologie et présentation (1)


Méthodes : fondées sur plusieurs niveaux
 Le niveau 1 est la méthode par défaut
 Pour certaines catégories de puits/de sources, les lignes directrices du
GIEC fournissent des méthodes fondées sur des niveaux supérieurs
 Les méthodologies nationales, quand elles sont conformes aux lignes
directrices du GIEC, sont recommandées par rapport à la méthode par
défaut
Données sur les activités (DA) et facteurs d'émission (FE) : la plupart des
méthodes sont fondées sur la multiplication des DA par un ou plusieurs FE
 Les méthodes de niveau 1 comprennent les FE et les DA par défaut
 Les Parties NAI sont encouragées à utiliser les FE associés aux unités
agroécologiques, aux pays et aux régions
3A.19
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Méthodologie et présentation (2)




Feuilles de calcul : fournies dans le volume 2. Au moyen du logiciel
du GIEC, les données des feuilles de calcul sont automatiquement
converties en tableaux sectoriels et récapitulatifs.
Système de notation : Les Parties NAI sont encouragées à utiliser
un système de notation (NO, NE, NA, IE, C).
Tableau récapitulatif (8A) : à utiliser pour résumer l'évaluation de
l'exhaustivité (p. ex., estimation partielle, estimation complète, non
estimé) et de la qualité (bonne, moyenne, faible)
Exhaustivité des données : dans tous les tableaux, des notes de
bas de page doivent être ajoutées pour indiquer l'exhaustivité des
estimations
3A.20
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Méthodologie et présentation (3)


Degré d'incertitude : Les causes possibles et la manière de les
gérer sont expliquées dans l'annexe 1 du volume I
Documentation : Les rapports doivent comprendre :
 L'information permettant de reconstituer l'inventaire
 Toutes les feuilles de calcul utilisées pour préparer l'inventaire
 L'explication et la documentation de toutes les
méthodes/données utilisées autres que celles proposées par
défaut par le GIEC
 Un résumé écrit des procédures de vérification utilisées et une
évaluation de la qualité et de l'exhaustivité des estimations
3A.21
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Catégories de puits/source – secteur de
l'agriculture (1)

Fermentation entérique (4A) : émissions de CH4 par
les ruminants et de certains non-ruminants



Information organisée par espèce animale
Méthode de niveau 1 fondée sur la multiplication du
nombre d'animaux de chaque catégorie par un FE
Méthode de niveau 2 (bovins seulement) = caractérisation
de second niveau du bétail, qui estime les quantités
d'aliments ingérés annuellement (paramètre utilisé pour
estimer des FE spécifiques)
3A.22
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Catégories de puits/source – secteur de l'agriculture (2)

Gestion du fumier (4B) : émissions de CH4 (4Ba) et de N2O
(4Bb) provenant de la décomposition du fumier stocké
 Information organisée par groupes d'animaux et systèmes
de gestion du fumier (SGF)
 La méthode de niveau 1 requiert des données sur les
populations de bétail par région climatique et système de
gestion des déchets animaux (SGDA) et utilise les FE par
défaut
 La méthode de niveau 2 estime les FE à partir des
caractéristiques du fumier (SV, Bo, FCM) (pour les émissions
de CH4 provenant des bovins, des porcins et des ovins)
3A.23
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Catégories de puits/sources – secteur de l'agriculture (3)
 Riziculture (4C) : Émissions de CH4 provenant de la décomposition
anaérobie des matières organiques dans les rizières inondées
Toutes les émissions de N2O entrent dans la catégorie 4D
 Une seule méthode fournie
 DA : superficie récoltée par écosystème rizicole et par type de
régime de gestion de l'eau, utilisation d'engrais organiques
 FE de base estimé pour les champs en inondation permanente
et sans usage d'engrais organiques
 Échelle du FE de base pour tenir compte des pratiques de
culture, des récoltes multiples, du type d'écosystème, du régime
de gestion de l'eau, de l'ajout d'engrais organiques, du type de
sol
3A.24
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Catégories de puits/source – secteur de l'agriculture (4)

Sols cultivés (4D) : englobe les émissions de N2O seulement (pas de
méthodes fournies pour les émissions et absorptions de CH4 ou pour les
absorptions de N2O). Méthode de niveau 1 pour les émissions directes et
indirectes
 Émissions directes de N2O : requiert des DA (utilisation d'engrais et
de fumier, quantité de N fixée par les cultures, quantité de résidus de
cultures retournés au sol, cultures fixatrices de N, superficie d'histosols
cultivés) et 2 FE (un pour les apports de N dans le sol et un pour la
culture des sols organiques)
 Émissions indirectes de N2O : 3 sources : a) volatilisation et dépôt de
N dans les engrais/fumier; b) lixiviation et ruissellement des
engrais/fumier épandus; c) rejet des eaux usées domestiques dans les
cours d'eau et les estuaires
3A.25
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Catégories de puits/source – secteur de
l'agriculture (4)

Brûlage dirigé des savanes (4E) : Englobe les émissions
de N2O, de CH4, de CO et de NOx provenant du brûlage
des savanes

Des méthodes de niveau 1, fondées sur l'estimation des
DA et des FE pour chacun des gaz, sont fournies
3A.26
LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES
(1996) DU GIEC

Catégories de puits/source – secteur de l'agriculture (4)

Brûlage sur place des résidus de cultures (4F) : englobe les émissions
de N2O et de CH4 provenant du brûlage sur place des résidus de
cultures



Une méthode de niveau 1 semblable à celle pour le brûlage
dirigé des savanes est fournie
Les autres utilisations de résidus de cultures (brûlage horssite, épandage sur les sols ou fourrage) sont exclues
Sous-modules :





Céréales (blé, orge, avoine, seigle, riz, maïs)
Légumineuses (pois, lentilles, haricots, féveroles)
Tubercules et racines (pommes de terre, betteraves)
Canne à sucre
Autres (arbres fruitiers, arbres forestiers)
3A.27
Recommandations du
GIEC en matière de bonnes
pratiques et de gestion des
incertitudes pour les
inventaires nationaux
(2000)
Atelier de formation sur les inventaires
Secteur de l'agriculture
3A.28
RBP ET MESURE DU DEGRÉ
D’INCERTITUDE
Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques
et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux
(ci-après RBP2000 ou RBP)
 Chapitre 1, Introduction
 Chapitre 2, Énergie
 Chapitre 3, Procédés industriels
 Chapitre 4, Agriculture
 Chapitre 5, Déchets
 Chapitre 6, Quantification des incertitudes en pratique
 Chapitre 7, Choix de méthode et recalcules
 Chapitre 8, Assurance de la qualité et contrôle de la qualité
Plus les appendices et d'autres renseignements généraux
3A.29
RBP ET MESURE DU DEGRÉ
D’INCERTITUDE

Les RBP2000 complètent les lignes directrices
révisées (1996) du GIEC

Les RBP2000 abordent des questions
multisectorielles pour assurer le respect des
exigences en matière de qualité

Les exigences en matière de qualité doivent être
satisfaites par les Parties AI. Elles sont
recommandées pour les Parties NAI
3A.30
RBP ET MESURE DU DEGRÉ
D’INCERTITUDE

Les améliorations apportées par les RBP2000 sont
principalement liées :


À l'exhaustivité : on considère tous les puits/sources,
gaz, endroits géographiques
À l'exactitude :





on met l'accent sur la méthodologie (méthode, FE, DA) par
l'intermédiaire de diagrammes décisionnels propres à chaque
source
on mesure le degré d’incertitude à l'échelle des sources
les procédures d'AQ/CQ peuvent être générales ou s'appliquer
au niveau sectoriel
À la cohérence : élaboration de séries temporelles
À la transparence : présentation et documentation
3A.31
RBP ET MESURE DU DEGRÉ
D’INCERTITUDE



Document – associé principalement aux recommandations sur la
méthodologie visant l'élaboration exacte des inventaires du secteur de
l'agriculture
Texte et présentation – axés sur l'application des diagrammes
décisionnels au niveau de la source
Pour s'assurer que toutes les questions multisectorielles (liées à
l'exhaustivité, à la transparence, aux incertitudes, à l'AQ/CQ, aux séries
temporelles) sont abordées, l'équipe chargée des inventaires doit
appliquer la liste de contrôle suivante au niveau de la source :




La source est-elle bien couverte (sous-sources, gaz, années, espace)?
Les estimations des émissions/absorptions sont elles-transparentes?
Les incertitudes sont-elles mesurées/estimées?
Les procédures d'AQ/CQ sont-elles définies?
3A.32
RBP ET MESURE DU
DEGRÉ D’INCERTITUDE

Principales questions méthodologiques (liées aux
diagrammes décisionnels) :



Niveau (méthode, calcul)
FE
DA


Statistiques régulièrement recueillies (DA1)
Paramètres (coefficients de partage) mesurables mais
généralement non recueillis (DA2)
Estimations = FE * DA1 * DA2
3A.33
RBP ET MESURE DU
DEGRÉ D’INCERTITUDE

Les bonnes pratiques consistent à :



utiliser des niveaux propres aux pays (PP) ainsi
que des FE PP pour mieux refléter les conditions
nationales
avoir un FE pour chaque unité environnementale
des Parties
utiliser systématiquement et régulièrement les
DA publiées (DA1) et les paramètres mesurés
lors d'expériences (DA2)
3A.34
RBP ET MESURE DU
DEGRÉ D’INCERTITUDE





FACTEURS D'ÉMISSION
Leur élaboration est difficile et très coûteuse
Très peu de Parties NAI investissent dans l'élaboration
de certains facteurs
La majorité des Parties NAI utilisent les FE par défaut
La préférence doit être mise sur les FE établis
régionalement
3A.35
RBP ET MESURE DU DEGRÉ
D’INCERTITUDE





DONNÉES SUR LES ACTIVITÉS
Principal obstacle pour de nombreuses Parties NAI : absence de DA
appropriées (à jour, détaillées, vérifiées, publiées)
Temps clé pour les Parties NVAI pour améliorer les systèmes de
collecte de données importantes pour la planification nationale
Option pour les données pouvant être recueillies (DA1) : base de
données d'organisations internationales (FAO, IIRR)
Option pour les données ne pouvant pas être recueillies (DA2) :
valeurs par défaut du GIEC, valeurs d'autres pays de la région,
opinion d'experts nationaux
3A.36
ÉTAPES ANTÉRIEURES
DÉFINITION DES SOURCES CLÉS (1)

Première étape dans la production d'un inventaire
national de GES : définition des sources clés
(teneurs, tendances) à l'échelle nationale


Pour les sources clés, les bonnes pratiques
consistent à estimer les émissions/absorptions en
appliquant des méthodes PP, ou des méthodes de
niveau 2 et des FE PP
Cela permet de mieux mettre l'accent sur les
ressources financières et humaines investies dans
l'inventaire
3A.37
ÉTAPES ANTÉRIEURES
DÉFINITION DES SOURCES CLÉS (2)

Les Parties NAI sont encouragées à remplir cette
condition seulement si elles ont les DA nécessaires pour
utiliser l'approche méthodologique détaillée ou si elles
peuvent les obtenir sans compromettre les ressources
financières du processus entier d'inventaire

Si tel n'est pas le cas, le niveau de détail doit être réduit
jusqu'à ce qu'un équilibre soit atteint avec les DA
disponibles
3A.38
ÉTAPES ANTÉRIEURES
DÉFINITION DES SOURCES CLÉS (3)

D'après les présentations de 2001 et 2000 des Parties AI, les
sources clés du secteur de l'agriculture étaient :
 Fermentation entérique (CH4)





Sols cultivés
(émissions directe N2O)
Sols cultivés
(émissions indirectes N2O)
Gestion du fumier (CH4)
Gestion du fumier (N2O)
Riziculture, résidus de cultures
et brûlage des savanes
100 %
94 %
60 %
40 %
38 %
10 – 0 %
3A.39
ÉTAPES ANTÉRIEURES
DÉFINITION DES SOURCES CLÉS (4)




Sans données antérieures, l'équipe chargée des inventaires des Parties NAI
doit présumer :
 que les émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique et les
émissions directes de N2O provenant des sols cultivés sont probablement
des sources clés;
 que les émissions indirectes de N2O provenant des sols cultivés seront
probablement une source clé (les Parties déploieront les plus grands
efforts pour cette catégorie)
Toutefois, certaines catégories de source peuvent être pertinentes pour
certains groupes des Parties NAI :
 brûlage des savanes dans les pays tropicaux ayant une saison sèche
 brûlage des résidus de cultures dans les pays au climat méditerranéen
 riziculture dans les pays d'Asie
L'équipe chargée des inventaires doit connaître les caractéristiques du secteur
de l'agriculture pour mieux cibler les ressources financières, qui sont toujours
limitées
L'opinion d'experts nationaux est souhaitable et appréciée
3A.40
ÉTAPES ANTÉRIEURES
Bilans massiques pour éléments partagés (1)

Certaines catégories de source sont reliées :


Fermentation entérique, gestion du fumier et sols cultivés (pour le
bétail et les utilisations finales du fumier)
Sols cultivés et brûlages des résidus de cultures (utilisations
finales des résidus de cultures)

Certaines DA sont partagées (caractérisation unique du
bétail comme meilleur moyen d'assurer la cohérence)

Certaines DA doivent être adéquatement ventilées pour
éviter la double comptabilisation des émissions (fumier et
résidus de cultures produits)
3A.41
ÉTAPES ANTÉRIEURES
Bilans massiques pour éléments partagés (2)

Par conséquent :


Bilan massique des résidus de cultures
(fractionnement en fonction des différentes
utilisations finales)
Bilan massique du fumier (pâturage direct et
confinement, fumier confiné réparti par le SGDA)
3A.42
ÉTAPES ANTÉRIEURES
Estimation de l'importance des sous-sources (1)

Par conséquent :

Évaluation rapide (niveau 1) de l'importance :




des espèces animales – CH4 – fermentation entérique
des espèces animales – CH4 – gestion du fumier
des apports d'origine anthropique de N pour les sols
cultivés
Caractérisation unique du bétail en appliquant le niveau de
détail (de premier niveau, de second niveau) suggéré par
l'importance des espèces pour les catégories de source
3A.43
BILAN MASSIQUE DES RÉSIDUS DE
CULTURES
Résidus de
culture
Laissés dans le champ
(sur place)
Mangés par les
animaux élevés
sur pâturages
Épandus sur
les sols
Brûlés sur
site
Décomposés dans
le champ
Comptabilisés dans
4D. Sols cultivés
Comptabilisés dans
4F. Brûlage des
résidus de cultures
Enlevés du champ (hors site)
Utilisés comme
Utilisés comme
combustible source
Matière première
d'énergie
Supplément
pour les matériaux
(biocarburant)
Utilisés comme
alimentaire
de construction
bois de
pour les
chauffage
animaux
pour lesAutres
utilisations
résidences
Comptabilisés dans
1. Énergie
3A.44
BILAN MASSIQUE DU FUMIER
Population
animale
Milieux clos
Champs libres
Dérivé vers
Utilisé comme
le SGDA
supplément
Fumier pour
alimentaire
Fumier utilisé
autres utilisations
pour animaux
comme source
(matériaux de
d'énergie Fumier épanduconstruction)
sur les sols
Provenant
des animaux
élevés sur
pâturages
Comptabilisé dans
4B. Gestion du
fumier
Comptabilisés dans
1. Énergie
Comptabilisés dans
4.D. Sols
cultivés
3A.45
CARACTÉRISATION UNIQUE
DU BÉTAIL

Données sur le bétail requises pour plusieurs catégories de
source :



émissions de CH4 imputables à la fermentation entérique
émissions de CH4/N2O imputables à la gestion du fumier
émissions de N2O provenant des sols cultivés

Les Parties dont l'activité du bétail est importante doivent
produire une caractérisation unique (de second niveau/de
premier niveau) des espèces animales

Les bonnes pratiques consistent aussi à :


inclure toutes les espèces animales qui vivent chez les Parties;
évaluer la contribution de chaque espèce animale à l'émission totale
de chaque catégorie de source (fermentation entérique et/ou gestion
du fumier)
3A.46
DIAGRAMME
DÉCISIONNEL :
caractérisation
du bétail
Bovins, buffles,
porcins, (ovins),
espèces
sans niveau/FE
Caprins,
chevaux,
mules/ânes,
volailles, (ovins)
Recommandé pour les espèces
faisant l'objet d'une
caractérisation de second
niveau quand il s'agit
de la source clé
Exigé pour les espèces
dont les individus contribuent beaucoup,
quand il s'agit de la source clé
3A.47
CARACTÉRISATION UNIQUE
DU BÉTAIL

Pour les espèces animales qui sont une source importante
d'émissions (25 % ou plus), les bonnes pratiques consistent à
appliquer :

une caractérisation de second niveau (détaillée) – méthode PP/
niveau 2 – FE ventilés à l'échelle nationale
à condition qu'il n'y ait pas de limites de DA

Pour les espèces qui ne sont pas des sources importantes :


caractérisation de premier niveau (non détaillée) – niveau 1 – FE
par défaut
Recommandation : pour les bovins et les porcins, toujours
utiliser la caractérisation de second niveau; les buffles et les
ovins peuvent être inclus ici selon les circonstances nationales
3A.48
CARACTÉRISATION UNIQUE
DU BÉTAIL

Caractérisation de premier niveau




Liste des espèces et des catégories de bétail
Données annuelles sur les populations, par
espèce et par catégorie
Production laitière annuelle moyenne des
vaches laitières
Pourcentage d'animaux par région climatique
des Parties
3A.49
CARACTÉRISATION UNIQUE
DU BÉTAIL

Caractérisation de second niveau : en outre,




répartition des populations spécifiques en groupes
homogènes d'animaux (variations PP dans la structure des
âges et la performance des animaux)
population de bétail par espèce, catégorie et sous-catégorie
estimations de la quantité d'aliments ingérés d'un animal
typique de chaque sous-catégorie (utilisées dans la méthode
de niveau 2 appliquée aux émissions imputables à la
fermentation entérique chez les bovins, les buffles et les
ovins)
les estimations doivent être utilisées pour harmoniser les
taux d'excrétion de fumier et de N pour les émissions de CH4
et de N2O provenant de la gestion du fumier et pour les
émissions directes/indirectes de N2O provenant des sols
cultivés
3A.50
CARACTÉRISATION UNIQUE
DU BÉTAIL

Caractérisation de second niveau




Performances animales, utilisées pour estimer l'absorption
d'énergie brute (EB) : quantité d'énergie (MJ/jour) nécessaire à un
animal pour des activités telles que la croissance, la lactation et la
gravidité
Les bonnes pratiques consistent à estimer l'absorption d'EB
basée sur les donnée sur les performances animales
En l'absence de DA, une étude doit être réalisée pour déterminer
les tendances de la production régionale et les distributions
animales régionales
Si les ressources sont insuffisantes, les hypothèses peuvent être
basées sur des opinions d'experts
3A.51
CARACTÉRISATION UNIQUE
DU BÉTAIL

Caractérisation des animaux pour lesquels on ne
dispose pas de méthodes d'estimation des
émissions


Certains pays peuvent avoir des animaux domestiqués
(lamas, alpacas, wapitis, émeus, autruches, cerfs, autres)
pour lesquels le GIEC ne présente pas de méthodes
Conformément aux bonnes pratiques du GIEC, il est
recommandé de fonder les estimations des émissions sur
des FE PP dans les cas où il est probable que des sources
d'émissions importantes existent
3A.52
FERMENTATION ENTÉRIQUE

Émissions de CH4

Le diagramme décisionnel servant à estimer les
émissions de CH4 imputables à la fermentation
entérique (figure 4.2 dans les RBP du GIEC)
définit les étapes que doit suivre chaque Partie
pour produire des estimations exactes des
émissions
3A.53
Événement impossible
DIAGRAMME
DÉCISIONNEL :
émissions de CH4
imputables à la
fermentation
entérique
Exactitude des
estimations :
Encadré 2
>
Encadré 1
Bovins,espèces dont
chaque individu
contribue beaucoup à
une source clé
Pour les espèces
importantes dans les
cas où les DA
sont insuffisantes
Espèces ne
contribuant pas
beaucoup à une
source clé
Buffles, ovins,
caprins, chevaux,
mules/ânes,
volailles
3A.54
FERMENTATION ENTÉRIQUE


S'il n'y a pas production d'animaux domestiques, indiquer « ne se produit
pas » (NO)
S'il y a fermentation entérique mais qu'elle n'est pas la source clé,
l'approche recommandée pour toutes les espèces est :
caractérisation de premier niveau – niveau 1 – FE par défaut



toutefois, il est recommandé d'utiliser la caractérisation de second niveau et
une méthode de niveau 2 pour les bovins dans les cas où les Parties
disposent des données nécessaires
S'il y a fermentation entérique et qu'elle est la source clé, l'approche
recommandée pour les espèces animales importantes (bovins et autres)
est :
caractérisation de second niveau – niveau 2 – FE PP
s'il y a fermentation entérique et qu'elle est la source clé, on peut utiliser
l'approche de base pour les espèces animales non importantes :
caractérisation de premier niveau – niveau 1 – FE par défaut
3A.55
FERMENTATION ENTÉRIQUE

Deux méthodes pour estimer les émissions imputables à la
fermentation entérique :

Niveau 1, approche simplifiée, repose sur des FE par défaut tirés d'études
antérieures

Niveau 2, approche complexe, nécessite des données détaillées PP portant sur les
besoins en nutriments, la quantité d'aliments ingérées et les taux de conversion du
CH4 de types précis de nourriture en vue de l'élaboration de FE PP pour les
catégories de bétail définies par les pays

FE PP, dérivés de la caractérisation de second niveau. Les RBP du GIEC
fournissent de l'information pour élaborer des FE applicables aux bovins et
aux ovins (pour les buffles, l'approche décrite pour les bovins peut être
appliquée)
3A.56
GESTION DU FUMIER

Émissions de CH4



La caractérisation unique du bétail fournit des
données pour appuyer les estimations
Les FE par défaut ou PP (fondés sur les
caractéristiques du fumier [Bo, SV, FCM] et les SGF)
dépendent de l'importance de l'espèce
Le diagramme décisionnel définit les étapes que
doivent suivre les Parties pour obtenir des
estimations exactes (figure 4.3 des RBP du GIEC)
3A.57
Événement impossible
DIAGRAMME
DÉCISIONNEL :
émissions de
CH4 imputables à
la gestion du
fumier
Exactitude
des
estimations :
Si source clé et
contribution
individuelle élevée
Caprins, chevaux,
mules/ânes,
volaille, ovins
Bovins, buffles,
porcins, (ovins),
espèces sans
niveau/FE
Encadré 3
>
Encadré 4
>
Encadré 2
>
Encadré 1
3A.58
GESTION DU FUMIER

À partir du diagramme décisionnel :

S'il n'y a pas production d'animaux domestiques, indiquer NO

S'il y a gestion du fumier mais qu'elle n'est pas la source clé, les estimations
des émissions de toutes les espèces peuvent être calculées selon
l'approche suivante :
caractérisation de premier niveau – niveau 1 – FE par défaut

S'il y a gestion du fumier et qu'elle est la source clé :

pour les espèces importantes (normalement les bovins, ovins et
porcins) :
caractérisation de second niveau – niveau 2 – FE PP

pour les espèces non importantes (normalement les caprins, chameaux,
chevaux, ânes, mules et volailles) :
caractérisation de premier niveau – niveau 1 – FE par défaut
3A.59
GESTION DU FUMIER


La méthode de niveau 1 requiert des données sur la population de bétail
par espèce animale, catégorie et région climatique (froide, tempérée,
chaude)
La méthode de niveau 2 requiert de l'information détaillée sur les
caractéristiques des animaux et la manière dont le fumier est géré; les
DA sont :




taux d'excrétion de solides volatils (SV); les valeurs sur les SV PP sont
fondées sur la quantité moyenne ingérée par jour, l'énergie digestible de
l'alimentation, la teneur en cendre du fumier
capacité maximale productrice de CH4 du fumier (Bo)
facteur de conversion du CH4 (FCM)
Le niveau dépend de la disponibilité des données et des circonstances
naturelles. Les Parties doivent dans la mesure du possible adopter le
niveau 2.
3A.60
QUELQUES ASTUCES

Pour le CH4 – fermentation entérique :



Caractérisation de second niveau et niveau 2 pour les
bovins (non laitiers et/ou laitiers)
Caractérisation unique et niveau 1 pour les autres
espèces animales
Pour le CH4 – gestion du fumier :


Caractérisation de second niveau pour les porcins et
les bovins (non laitiers et/ou laitiers);
exceptionnellement les ovins et les volailles
Caractérisation unique et niveau 1 pour les autres
espèces animales
3A.61
GESTION DU FUMIER

Principales caractéristiques du diagramme décisionnel :


S'il n'y a pas production d'animaux domestiques, indiquer NO
S'il y a gestion du fumier mais qu'elle n'est pas la source clé, les
estimations des émissions de toutes les espèces peuvent être définies
selon :
caractérisation de premier niveau – FE par défaut

S'il y a gestion du fumier et qu'elle est la source clé :

pour les espèces importantes (normalement les
bovins, ovins et porcins) :
caractérisation de second niveau – FE PP

pour les espèces non importantes (normalement
les caprins, chevaux, chameaux, mules, ânes et
volailles) :
caractérisation de premier niveau – FE par défaut
3A.62
QUELQUES ASTUCES :
Tableau - Résumé
ESPÈCES
ANIMALES
NIVEAU DE
CARACTÉRISATION
FERMENTATION
ENTÉRIQUE
GESTION DU
FUMIER
méthane
méthane
VACHES
LAITIÈRES
UNIQUE (SECOND
NIVEAU)
N1 (N2)
N1 (N2)
BOVINS NON
LAITIERS
SECOND NIVEAU
N2
N2
OVINS
PREMIER NIVEAU
(SECOND NIVEAU)
N1
N1 (N2)
CAPRINS
PREMIER NIVEAU
N1
N1
CHEVAUX
PREMIER NIVEAU
N1
N1
MULES ET ÂNES
PREMIER NIVEAU
N1
N1
PORCINS
SECOND NIVEAU
N1
N2
VOLAILLES
PREMIER NIVEAU
N1
N1 (N2)
AUTRES
PREMIER NIVEAU
N1
N1
3A.63
GESTION DU FUMIER

Émissions de N2O

Pour les estimations des émissions, les données sur le
bétail doivent provenir d'une caractérisation unique du
bétail. On détermine ainsi :



le taux d'excrétion annuel moyen d'azote par tête (Nex)
pour chaque espèce/catégorie d'animal (T);
la fraction de l'excrétion annuelle totale pour chaque
espèce/catégorie d'animal qui est gérée dans chaque SGF
(MS);
les FE de N2O pour chaque SGF
3A.64
Événement impossible
DIAGRAMME
DÉCISIONNEL :
émissions de
N2O imputables à
la gestion du
fumier
Si source clé
Exactitude
des
estimations :
Encadré 3
>
Encadré 4
>
Encadré 2
>
Encadré 1
3A.65
GESTION DU FUMIER

Les DA – requises en plus des données nécessaires pour la
caractérisation du bétail – sont :





le taux d'excrétion annuel moyen de N par tête/catégorie/espèce;
la fraction de l'excrétion annuelle totale pour chaque
espèce/catégorie de bétail qui est gérée dans un SGF
En l'absence de données sur la distribution des SGF, les
Parties doivent réaliser une étude
Si une telle étude est impossible, les valeurs peuvent être
dérivées à partir des opinions d'experts
Les Parties sont aussi encouragées à ventiler les DA pour
chaque zone climatique importante
3A.66
BRÛLAGE DIRIGÉ DES
SAVANES

Brûlage dirigé des savanes

Le GIEC décrit une méthode pour estimer les
émissions de gaz autres que le CO2 imputables au
brûlage des savanes. Les DA et les FE par défaut
peuvent être consultés dans les lignes directrices
révisées (1996) du GIEC

Parmi les Parties AI, le brûlage est la source clé pour
l'Australie seulement; toutefois, il est probablement la
source clé de nombreuses Parties NAI
3A.67
Événement impossible
Si
source clé
DIAGRAMME
DÉCISIONNEL :
émissions de
GES imputables
au brûlage dirigé
des savanes
Si pas
source clé
Exactitude des
estimations :
Encadré 4
>
Encadré 3
>
Encadré 2
>
Encadré 1
3A.68
BRÛLAGE DIRIGÉ DES
SAVANES

Principales caractéristiques du diagramme
décisionnel (figure 4.5 des RBP du GIEC) :



S'il n'y a pas de savanes, indiquer NO
S'il y a brûlage dirigé des savanes mais qu'il n'est
pas la source clé, les émissions peuvent être
estimées avec les FE par défaut
s'il y a brûlage dirigé des savanes et qu'il est la
source clé, les émissions doivent être estimées avec
les DA et les FE PP aux pays, si ces données sont
disponibles et/ou peuvent être recueillies
3A.69
BRÛLAGE DIRIGÉ DES
SAVANES

La méthode du GIEC nécessite :









une valeur pour la fraction vivante de biomasse aérienne
une valeur pour la fraction morte de biomasse aérienne
une valeur pour la fraction oxydée après le brûlage
une valeur pour la fraction de carbone dans la biomasse vivante et morte
une valeur pour le rapport azote/carbone dans la biomasse
une valeur pour le rendement de combustion (rapport molaire entre les
concentrations de CO2 émis et la somme des concentrations de CO et de CO2
émis par les feux de savanes)
DA impossibles à recueillir (paramètres) : mesures sur le terrain, opinion
d'experts, valeurs par défaut
Les RBP du GIEC renvoient aux lignes directrices du GIEC pour cette
catégorie de source
D'autres renseignements sont fournis à l'annexe 4A.1 des RBP du GIEC
(l'annexe décrit certains détails d'une révision future possible de la
méthodologie)
3A.70
BRÛLAGE SUR PLACE DES
RÉSIDUS DE CULTURES






Une méthode pour estimer les émissions de gaz autres que le
CO2 imputables au brûlage des résidus de cultures
Quand cela est possible, on privilégie les DA et les FE PP
DA et FE par défaut disponibles dans les lignes directrices du
GIEC et la base de données de la FAO
La principale incertitude entourant l'estimation des émissions
de CH4 et de N2O imputables au brûlage des résidus de
cultures est la fraction de résidus brûlés sur place
On évite le double comptage des émissions dues au brûlage
des résidus hors site à des fins énergétiques et autres
Les RBP du GIEC renvoient aux lignes directrices du GIEC
pour cette catégorie de source; d'autres renseignements fournis
à l'annexe 4A.2 des RBP (révision future de la méthodologie)
3A.71
Événement impossible
DIAGRAMME
DÉCISIONNEL :
émissions de
GES imputables
au brûlage des
résidus de
cultures
Si source clé
Si pas
source clé
Si pas de DA
PP
Exactitude des
estimations :
Si pas de FE
PP
Si pas de FE
PP
Encadré 4
>
Encadré 3
>
Encadré 2
>
Encadré 1
3A.72
BRÛLAGE SUR PLACE DES
RÉSIDUS DE CULTURES

Principales caractéristiques du diagramme décisionnel :


Si le brûlage des résidus de cultures n'est pas permis, indiquer
NO
S'il est permis mais n'est pas la source clé, les estimations
peuvent reposer sur l'encadré 1 (valeurs par défaut)


utilisation des FE PP (encadré 2) souhaitable
S'il est permis et qu'il est la source clé, les estimations peuvent
reposer sur l'encadré 4 (FE PP + DA PP)

utilisation de l'encadré 3 (FE PP + DA par défaut)
acceptée
3A.73
SOLS CULTIVÉS

Apports de N (provenant des émissions directes de
N2O) :







épandage d'engrais industriels (FEI)
épandage de fumier (FFUMIER)
utilisation de cultures fixatrices d'azote (FFA)
incorporation de résidus de cultures dans les sols (FRC)
minéralisation de N résultant de la culture de sols
organiques (FSO)
autres sources telles que les boues d'évacuation
L'équipe chargée des inventaires doit éviter le double
comptage des émissions provenant des engrais
industriels, du fumier et d'autres sources
3A.74
Événement
impossible
DIAGRAMME
DÉCISIONNEL :
émissions directes
de N2O provenant
des sols cultivés
Exactitude des
estimations :
FAMSS NFCCR
Encadré 5 Encadré 3
> >
Encadré 4 Encadré 2
> >
Encadré 1
Si pas
source clé
Si
source clé
3A.75
SOLS CULTIVÉS

Principales caractéristiques du diagramme décisionnel (figure 4.7 dans les RBP
du GIEC) :




S'il n'y a pas épandage de N sur les sols, indiquer NO
S'il y a épandage de N mais qu'il n'est pas la source clé, on peut estimer les
émissions à l'aide du niveau 1a et des données par défaut (DA, FE) pour chaque
apport de N (encadré 1)
S'il y a épandage de N et qu'il est la source clé, il faut fournir des DA PP pour les
apports importants de N
Pour FEI, FFUMIER et autres : il faut estimer les émissions à l'aide des niveaux 1a
et 1b et des données PP (DA, FE) (encadré 5)


il est acceptable d'utiliser les paramètres et/ou les FE par défaut
(encadré 4)
Pour FRC, FFA, FSO: on peut estimer les émissions à l'aide des niveaux 1a et 1b et
des FE PP (encadré 3)

il est acceptable d'utiliser les FE par défaut (encadré 2)
3A.76
SOLS CULTIVÉS







Seulement un niveau pour cette source
Deux variations : 1a et 1b, en fonction de l'expansion des
termes des équations
L'utilisation des niveaux 1a ou 1b n'est pas liée à l'importance
de la source mais à la disponibilité des DA
Il faut privilégier les équations du niveau 1b, qui élargissent les
termes qu'elles contiennent
Pour les Parties n'ayant pas les données requises, les équations
plus simples du niveau 1a sont acceptables
L'estimation des émissions qui combine les équations des
niveaux 1a et 1b pour différents apports de N est également
acceptable
Pour certains apports de N, il n'existe pas d'équations de
niveau 1b
3A.77
SOLS CULTIVÉS


Grand volume de DA. Très peu probable qu'une Partie remplisse toutes les
exigences
DA (possibles à recueillir, mesures sur le terrain) :








teneur en azote des substrats (fumier, résidus de cultures, boues d'évacuation)
engrais industriels : quantité d'azote épandue sur les sols
fumier :

quantité totale produite, divisée entre les enceintes fermées et l'élevage sur pâturages

destination : 1) fumier traité dans un système de gestion du fumier (émissions provenant de la
gestion du fumier); 2) fumier provenant des animaux élevés sur pâturages (émissions provenant
de la production animale); 3) fumier utilisé comme combustible; 4) fumier utilisé comme fourrage;
5) fumier épandu sur les sols
cultures fixatrices d'azote :

superficie des cultures fixatrices d'azote (légumineuses) et des cultures fourragères fixatrices
d'azote

rapports résidus/cultures
résidus de cultures :

superficie de cultures produisant des résidus

rapports résidus/cultures et pourcentage de résidus épandus sur les sols
histosols :

superficie d'histosols cultivés
boues d'évacuation :

quantité de boues d'évacuation épandues sur les sols

teneur en azote dans les boues d'évacuation
coefficients de partition : FRACGAZ-ENGRAIS FRACGAZ-FUMIER FRACPR, FRACBOUES, FRACCOMBUSTIBLEFUMIER, FRACFOURRAGE-FUMIER, FRACCNST-AM, FRACFBCA, FRACMS, FRACCNFA, FRACBRÛLE,
FRACCOMBUSTIBLE-RC
3A.78
SOLS CULTIVÉS

Émissions indirectes de N2O





dépôt atmosphérique sur les sols de NOX et de NH4+ associés à N
provenant de différents apports (méthode pour les engrais
industriels et le fumier)
lixiviation et écoulement de N résultant de l'épandage sur les sols
(méthode pour les engrais industriels et le fumier)
élimination du N présent dans les eaux usées (méthode pour le rejet
de N présent dans les eaux usées dans les cours d'eau et les
estuaires)
formation de N2O dans l'atmosphère à partir des émissions de NH3
provenant des activités humaines (pas de méthode disponible)
élimination des effluents industriels des centres de traitement
alimentaire et autres (pas de méthode disponible)
3A.79
DIAGRAMME
DÉCISIONNEL :
émissions
indirectes de
N2O provenant
des sols cultivés
Exactitude des
estimations :
Encadré 4
>
Encadré 3
>
Encadré 2
>
Encadré 1
Si
source
clé
Événement
impossible
Si pas
source
clé
3A.80
SOLS CULTIVÉS

Principales caractéristiques du diagramme décisionnel (figure
4.8 des RBP du GIEC) :



S'il n'y a pas épandage de N, indiquer NO
S'il y a épandage mais qu'il n'est pas la source clé, on peut
estimer les émissions à l'aide des DA et des FE par défaut
(encadré 1)
 il est recommandé d'appliquer les DA et les FE PP
(encadré 2)
S'il y a épandage et qu'il est la source clé, il faut estimer les
émissions à l'aide des DA, des FE et des paramètres PP
(encadré 4)
 il est accepté d'utiliser les FE par défaut (encadré 3)
3A.81
SOLS CULTIVÉS

DA (possibles à recueillir, prise de mesures sur le terrain) :





teneur en azote dans le fumier et les eaux usées
engrais industriels : quantité d'azote épandu comme engrais
fumier :
 quantité totale de fumier animal produit
 quantité de fumier utilisé à d'autres fins : 1) fumier traité dans les
SGDA, comptabilisé dans la catégorie « gestion du fumier »;
2) fumier des animaux élevés sur pâturages, comptabilisé dans la
catégorie « production animale »; 3) fumier utilisé comme
combustible; 4) fumier utilisé comme fourrage
boues d'évacuation : quantité épandue sur les sols
coefficients : FRACGAZ-ENGRAIS, FRACGAZ-FUMIER et FRACLIXIVIATION
3A.82
SOLS CULTIVÉS

Émissions de N2O provenant de la production
animale (pâturages, parcours et enclos)

Trois sources potentielles d'émissions de N2O
provenant de la production animale :



les animaux mêmes (non comptabilisé, réputé être
négligeable)
déchets animaux pendant le stockage et le traitement
(comptabilisé dans « gestion du fumier »)
fèces et urine provenant d'animaux qui paissent sur de
grands parcours libres (comptabilisé ici)
3A.83
SOLS CULTIVÉS

Les DA peuvent être issues des sols cultivés et de la gestion du
fumier :



données nécessaires pour estimer les émissions de N2O de chaque
SGDA utilisé par les Parties
fraction des populations animales gérées comme animaux sur
pâturages produisant des émissions directes, par espèce animale
taux d'excrétion d'azote par espèce animale

La méthodologie pour estimer les émissions de N2O provenant de
la production animale est abordée dans les RBP du GIEC, dans la
section sur la gestion du fumier

Il est également important que les DA proviennent d'une
caractérisation unique du bétail
3A.84
RIZICULTURE




Le GIEC fournit une méthode pour estimer les émissions de CH4
imputables à la riziculture
La méthode utilise les superficies annuelles récoltées et des FE basés
sur des régions et intégrés par saison. Sous sa forme la plus simple,
elle peut être mise en œuvre avec les DA nationales (p. ex., superficie
récoltée totale nationale) et un seul FE
On peut modifier la méthode pour tenir compte de la variabilité des
conditions rizicoles en subdivisant la superficie récoltée totale
nationale en sous-catégories (superficies récoltées selon différents
régimes de gestion de l'eau, etc.) dans la mesure où des FE
spécifiques sont disponibles
Le diagramme décisionnel définit les étapes que doivent suivre les
Parties pour produire les estimations les plus exactes (figure 4.9 des
RBP du GIEC)
3A.85
Événement impossible
Si source clé
Diagramme
décisionnel :
émissions de CH4
imputables à la
riziculture
Si pas source clé
Exactitude
des
estimations :
Encadré 3
>
Encadré 2
>
Encadré 1
3A.86
RIZICULTURE

Principales caractéristiques du diagramme décisionnel :


Si la riziculture n'est pas pratiquée, indiquer « ne se produit pas »
Si la riziculture est pratiquée mais qu'elle n'est pas la source clé, on peut
estimer les émissions à l'aide des FE par défaut (encadré 1)


il est recommandé d'utiliser des facteurs d'échelle pour
les autres facteurs, dont l’ajout d’engrais organiques
Si la riziculture est pratiquée et qu'elle est la source clé, on peut estimer
les émissions en se fondant sur les données de chaque région de culture,
les FE PP et les facteurs d'échelle pour la gestion de l'eau, l’ajout
d’engrais organiques et le type de sol (encadré 3)

il est accepté de ne pas utiliser les facteurs d'échelle
(encadré 2)
3A.87
RIZICULTURE


Les DA sur la production de riz et la superficie récoltée
doivent se trouver dans les statistiques nationales de la
plupart des Parties
Autres options :




Site Web de la FAO :
http://faostat.fao.org/default.aspx?alias=faostatclassic
Statistiques mondiales sur la riziculture de l'IIIR (p. ex., IRRI,
1995)
Comme les statistiques sur la superficie cultivée peuvent être
biaisées, les Parties sont encouragées à vérifier leurs
statistiques sur la superficie récoltée à l'aide de données de
télédétection
Les Parties sont encouragées à effectuer une étude sur les
pratiques culturales en vue d'obtenir des données sur le type
et la quantité d'engrais organiques à épandre
3A.88
Logiciel du GIEC
Atelier de formation sur les inventaires
Secteur de l'agriculture
3A.89
Logiciel du GIEC



Conçu pour aider à préparer les inventaires de GES
Fondé sur les lignes directrices révisées (1996) du GIEC
Accessible à l'adresse suivante :
 http://www.ipccnggip.iges.or.jp/public/gl/software.htm (avec lien vers le Logiciel
d'utilisation traduit en français du Manuel de référence pour les inventaires de gaz à effet de
serre)


Contient les mêmes feuilles de calcul que le Manuel simplifié
pour l'inventaire des gaz à effet de serre du GIEC (en
Microsoft Excel)
Principal avantage : automatisation des calculs et
préparation des tableaux de présentation
3A.90
Logiciel du GIEC

Structure : Le programme se divise en plusieurs classeurs, qui
correspondent au fichier « Overview » et aux fichiers des
6 modules sectoriels

Aperçu du Manuel simplifié



Contient 18 feuilles qui correspondent aux données de base sur les
inventaires, aux rapports sectoriels, au rapport sommaire et aux
tableaux récapitulatifs
Les feuilles sont soit remplies manuellement (si le pays n'utilise pas
la méthodologie du GIEC), soit mises à jour automatiquement avec
l'information saisie dans les feuilles de calcul sectorielles
Les tableaux récapitulatifs (tableau 8A) doivent être remplis
manuellement
3A.91
IPCC software
Classeur
« Overview »
Feuille contenant
les données de
base sur
l'inventaire
Feuilles avec
tableaux
Feuilles avec tableaux des rapports sectoriels
récapitulatifs
Logiciel du GIEC

Classeur « Agriculture »



Pour ouvrir le classeur : cliquer sur « Sector », dans
la barre du menu, puis cliquer sur « Agriculture »
Contient 22 feuilles qui correspondent aux
différentes feuilles de calcul incluses dans le
volume 2 des lignes directrices du GIEC
Quand on remplit les feuilles de calcul des secteurs,
les données sont saisies automatiquement dans les
tableaux sectoriels et récapitulatifs du module
« Overview ».
3A.93
IPCC software
Classeur
Agriculture
1re feuille
Base de données
sur les facteurs
d'émission (BDFE)
Atelier de formation sur les inventaires
Secteur de l'agriculture
3A.95
Base de données sur les
facteurs d'émission (BDFE)

Généralités :




La qualité des inventaires nationaux de GES dépend de FE et de DA
fiables
Bien que les FE reflétant les conditions nationales soient
recommandés, leur élaboration est coûteuse et longue en plus de
nécessiter un grand degré d'expertise
Le processus dépasse la capacité de la plupart des Parties NAI
Les lignes directrices révisées (1996) du GIEC et les RBP fournissent
des FE par défaut pour presque toutes les sources et tous les puits :
certains sont propres aux régions ou aux pays. Toutefois, toutes les
régions et tous les pays ne sont pas couverts
3A.96
Base de données sur les
facteurs d'émission (BDFE)

Généralités
 Le partage des données de recherche permet aux pays d'utiliser et
d'élaborer des FE qui s'appliquent mieux à des conditions
spécifiques que les valeurs par défaut du GIEC, et ce, sans que les
pays aient à assumer les coûts de recherche connexes
 Nombre de pays ont indiqué qu'une base de données publique
facilement accessible sur les FE des GES qui contient de
l'information scientifique améliorerait la qualité des inventaires d'une
manière rentable et faciliterait l'examen ou la mise à jour ultérieurs
des lignes directrices du GIEC
 Le projet a été lancé en 2000, et un prototype a été mis au point en
janvier 2002
 Le prototype doit faire l'objet d'essais pilotes et d'améliorations par
plusieurs experts des inventaires de différents pays
3A.97
Base de données sur les
facteurs d'émission (BDFE)

Objectifs



Faire de la BDFE une bibliothèque reconnue de FE et
d'autres paramètres liés aux GES
Inclure dans la BDFE de la documentation de base ou
des références techniques sur les FE et d'autres
paramètres
Faire de la BDFE une plateforme de communication
permettant de distribuer de nouvelles données issues
des recherches et des mesures et de les commenter
3A.98
Base de données sur les
facteurs d'émission (BDFE)




Les chercheurs et les membres de la communauté
scientifique peuvent intégrer leurs résultats,
notamment leurs FE et d'autres paramètres
Pour ce faire, ils doivent communiquer avec le Bureau
du Groupe de travail de l'Unité de soutien technique
(UST), à l'adresse : [email protected]
Les nouvelles données seront évaluées à des fins
d'approbation par le Comité éditorial de la BDFE
À terme, la responsabilité de l'utilisation appropriée
des données restera toujours celle des utilisateurs
3A.99
Base de données sur les
facteurs d'émission (BDFE)

Critères concernant l'inclusion des nouvelles données



solidité : la valeur est peu susceptible de changer, selon le
degré d'incertitude accepté, s'il y a eu répétition du
programme original de mesure ou de l'activité de
modélisation
applicabilité : un FE est applicable uniquement si la source et
sa combinaison de technologies, les conditions fonctionnelles
et environnementales, et les technologies de réduction et de
contrôle sont claires et permettent à l'utilisateur de voir de
quelle manière il peut être appliqué
documentation : de l’information permettant d'accéder à la
référence technique originale est fournie en vue de
l’évaluation des notions de solidité et d’applicabilité décrites
ci-dessus
3A.100
Base de données sur les
facteurs
d'émission
(BDFE)
Comité éditorial de la BDFE

Sergio González
(Chili)
3A.101
Base de données sur les
facteurs d'émission (BDFE)

Données dans la BDFE


À l'heure actuelle, la BDFE contient seulement les données par
défaut du GIEC et les données de CORINAIR94
Pour le secteur de l'agriculture, les données proviennent
principalement du GIEC :
 Total de 1 387 entrées
 1 303 entrées provenant du GIEC
 84 entrées provenant de CORINAIR94
 87,2 % consacrées au CH4 et au N2O
 De nouvelles données seront fournies par la communauté
scientifique et les experts des inventaires; elles seront
évaluées en vue de leur approbation par le Comité éditorial de
la BDFE
3A.102
Base de données sur les
facteurs d'émission (BDFE)

Données dans la BDFE
Énergie
Procédés industriels
Utilisation de solvants et autres produits
Agriculture
CATF
Déchets
TOTAL
GIEC
CORINAIR
3088
2249
232
220
0
61
1303
84
716
0
331
22
5670
2636
TOTAL
5337
452
61
1387
716
353
8306
3A.103
Base de données sur les
facteurs d'émission (BDFE)

Accès

Application Web (en anglais seulement)
http://www.ipcc-nggip.iges.or.jp/EFDB/main.php
 Permettant à tous les utilisateurs d'effectuer des recherches en
ligne
 Permettant aux fournisseurs de données de soumettre de
nouveaux FE et autres paramètres
 Pierre angulaire du système; les nouvelles données seront
d'abord disponibles dans cette application

CD-ROM

Permettant à tous les utilisateurs (notamment ceux qui ont du
mal à se connecter à Internet) d'effectuer des recherches hors
ligne
3A.104
BDFE locale –
application sur CD-ROM
Après installation du logiciel, cette icône apparaîtra sur
le bureau de l’écran d’ordinateur.
3A.105
CD-ROM – BDFE locale

L'application sur CD-ROM contenant la BDFE
locale fonctionne avec le fichier MDB de
Microsoft Access, qui comprend une copie de la
base de données en ligne

Le fichier MDB le plus récent est accessible :


par Internet : dans la section « Downloads »
(téléchargements) de l'application Web
sous forme de CD-ROM : le CD-ROM sera
distribué annuellement ou semestriellement,
probablement lors des séances du SBSTTA et de
la CdP
3A.106
Application Web de la BDFE
3A.107
Application Web de la BDFE
Fonction de recherche : Find FE
3A.108
3A.109
3A.110
3A.111
3A.112
3A.113
3A.114
3A.115
3A.116