Diapositive 1 - Petit Saumanais

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Transcript Diapositive 1 - Petit Saumanais

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AVEC
MARIJO


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A mi-chemin entre Grenoble et Valence, le Royans est en quelque
sorte la grande porte ouest du Vercors. Mais c’est aussi une
merveilleuse région aux paysages et à l’architecture qui ne laissent
pas insensibles. Le Royans isérois occupe une plaine qui s’étend
sur la rive gauche de l’Isère et qui s’enfonce en pointe dans le
Vercors. Il réunit toutes les nuances de paysages menant de la
plaine aux montagnes.
Pont-en-Royans et ses maisons, qui apparaissent en équilibre audessus de la Bourne, est peut-être la cité la plus connue de cette
région. Pourtant, en s’éloignant en dehors des grandes voies
touristiques, on peut faire des visites surprenantes. C’est ainsi
que j’ai eu la chance de découvrir le village médiéval de
Saint-André-en-Royans.


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Situation de la région par rapport à la
France et de Saint-André-en-Royans
en son sein.


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Perché au milieu de collines
verdoyantes, le village apparaît
entouré d’immenses noyeraies.
On est alors stupéfaits de
découvrir tant de vieilles pierres
et d’histoire.
Une association y a été créée,
Les Amis du Vieux StAndré. Elle est animée par des
personnes passionnées. C’est
grâce à elles que nous avons pu
saisir davantage l’âme du village
à travers son histoire…


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Grâce à ce dessin pris sur le site de l’Association, imaginons un peu le
village du passé et allons voir, en commençant par le château. En fait, cela
n’a pas beaucoup changé…


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Si l’histoire des lieux est susceptible de remonter à 3000 av. J.-C. par
la présence de grottes refuges de chasseurs sur les bords d’un lac, les
traces tangibles remontent, elles, au IIIe siècle de notre ère quand les
Romains y établirent une villa (ferme), construisirent des routes et
installèrent un village. Dès 1050, on connaît l’existence d’un château de
bois appartenant aux Comtes d’Albon, Dauphins du Dauphiné. En
1227, le village porte déjà le nom de Saint-André. En 1251, avec d’autres
villages, Saint-André est échangé contre Beauvoir. Il passe sous la
férule de Raymond Bérenger, Seigneur de Pont-en-Royans. A partir de
1550, alors que Saint-André catholique appartient au Sieur de Sault,
François d’Agoult, il s’oppose à Pont-en-Royans, protestant… En
1573, le village, construit sur la hauteur, au pied de la Roche, est brûlé.
Les habitants s’installent alors autour du château qu’ils ont défendu.
En 1561, le château est acheté par Artus Prunier, Conseiller du
Roi et Trésorier du Dauphiné. La famille Prunier de
Saint-André le conservera jusqu’en 1830.


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Egalement sur le site de l’Association, ce plan du village, datant de 1736,
sur lequel on peut retrouver les maisons encore existantes! L’original est
conservé au Château du Touvet, dans l’Isère.


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Le château a été agrandi en 1680.

Monsieur Bernard Peigné, docteur en
architecture et passionné d’art, propriétaire
de la partie est, de 1970 à 2009, en a fait
une belle demeure seigneuriale, mais,
malheureusement, il n’y a plus de visites
organisées…


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Le blason des Prunier
de Saint-André se
définit ainsi :« De

gueules, à la tour
donjonnée et crénelée
d’argent, maçonnée de
sable ». La devise en
est : « Turris mea
Deus ».


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Il est à noter que, contrairement à la
coutume, ce cadran solaire, réalisé par
Monsieur Peigné, a été conçu pour
représenter l’heure exacte du village et non
l’heure basée sur le GMT.


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Déjà existants au XVIIe siècle, sur la place du Château, des
porches en plein cintre.


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Sur l’église, on trouve un cadran
à l’heure officielle!
Le beau clocher-mur, à deux
niveaux, est surmonté d’un
fronton triangulaire.


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Ce qui frappe dans ce village, c’est son
entretien parfait et la grande présence de
fleurs cultivées avec amour et savoirfaire. Les roses-trémières sont en
parfaite santé, sans les maladies que l’on
retrouve si souvent!


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Bel agencement de vieilles
pierres et de fleurs : une
ancienne fontaine.


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Un petit chemin
pour partir à la
découverte…


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Partout dans le village,
de jolies maisons de
pierre!

A gauche, un ancien séchoir à noix.


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F. Caperan

Par-dessus les toits!


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Après 1580, une Maison forte,
nommée Beaujour, est construite
pour Sébastien de Lionne, anobli
par Henri III. Il devint
Contrôleur des Greniers à sel en
1584. Son petit-fils, Hugues de
Lionne deviendra le Ministre des
Affaires étrangères de
Louis XIV.


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Détails de la
Maison
Beaujour, dont
une belle porte à
fronton
triangulaire,
datant du
XVIe siècle .


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Encore la Maison Beaujour.


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Vue de la Maison Beaujour mais, en fait, tout le tour
du village est ainsi… Il apparaît comme dans un écrin!


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L’église du village, brûlée lors
des Guerres de Religion, est
reconstruite en 1680, non loin
du château, grâce à un don de
Louis XIV. Elle est
inscrite à l’Inventaire des
Monuments Historiques Dix
ans après, le mur d’enceinte du
château fut supprimé en partie
pour permettre au village de
s’agrandir.


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Plus récente, mais de belle
facture, cette maison du village.


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A travers les collines, ce petit chemin nous
mène au cimetière.


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Le cimetière du village.


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En arrière de l’église, ce
jardin de curé a été
aménagé à la place de
l’ancien cimetière avec
des plantes du pays.
Là, sont enterrés deux
curés de la paroisse,
sous deux voûtes, près
de la chapelle de l’église
dédiée à laVierge.

Il entoure la pierre d’autel provenant de
l’église du XIIe siècle, détruite durant
les Guerres de Religion. Cet autel avait
été échangé, en 1810, avec celui qui est
encore en place, en bois polychrome,
provenant du Couvent des Carmes de
Beauvoir. Il est revenu en 2008.


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Nef,
chœur et
autel
polychrome.


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Daté de 1708, ce plafond est en bois peint à caissons. La partie audessus du chœur possède des motifs peints en trompe-l’œil. Les
bandeaux colorés inclinés représentent l’église et les attributs liturgiques.


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Ci-dessous, une statue de
SaintSulpice en bois
polychrome du XVIIIe
siècle rappelle les pèlerinages à
ce saint, depuis le XIIIe
siècle. Il était le protecteur de
la source au pied de la Roche
où se trouvait le village primitif.

Dans l’église, on trouve de
riches décors en gypserie. En
relief, ce Christ en croix semble
sortir de son faux-cadre
également en relief. Ci-contre,
deux des trois reliquaires
exposés dans le chœur de
l’église.


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La chapelle de la Vierge, en
bois peint rappelant le marbre, et,
à sa base, un joli plancher en
marqueterie malheureusement
assez détérioré.


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Remarquée en repassant par la
place du Château, cette boîte à
lettres originale!


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A l’entrée du village, le vieux lavoir.


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Bien sûr, Saint-André possède aussi son
monument aux morts bien pavoisé en ce 14 juillet!


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Ainsi s’achève la visite du village de Saint-André-enRoyans. Avant de le quitter, je dois un merci chaleureux
à la Présidente de l’Association des Amis du Vieux
St-André, bien secondée par son mari qui s’est déplacé
pour nous faire visiter. Je vous invite à aller découvrir
le site de cette Association très agréable à consulter:
http://www.amis-saint-andre.com/
Vous y trouverez des compléments des plus intéressants.


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Musique : Qui fait souffler le vent ? Troubadour Odyssey
Antonio Ruiz Pipo par Ensemble Bardou
Informations prises sur le site des Amis du Vieux St-André
Photos, conception et réalisation :
M.J. Farizy-Chaussé

Août 2011
[email protected]
D’autres diaporamas sur :
http://famille.morhain.net/lapagedemarijo/


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