D`Abeilhan à Puissalicon - Site de Jacky du bearn/Jacky Questel

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Transcript D`Abeilhan à Puissalicon - Site de Jacky du bearn/Jacky Questel

Abeilhan, Pouzolles, Magalas, Puissalicon (34) – Moins de 20 km en une après
midi riche de découvertes.
Par cette merveilleuse journée de fin février, nous quittons Alignan-du-vent pour une
virée dans les petits villages alentour. De la route d’Abeilhan, nous prenons un dernier
cliché d’Alignan-du-Vent paresseusement étiré sous le soleil.
J’espère que nous conserverons toujours ces
merveilleuses petites routes de campagne !
Abeilhan, village médiéval, situé entre Béziers et Pézenas, est typique
des villages méditerranéens avec son vieux centre en circulades où ne
subsistent que quelques vestiges de cette époque où il était nécessaire
de s’entourer de murailles pour se préserver des brigands ou autres
bandits de grands chemins : c’est ainsi qu’on peut encore voir à deux
endroits précis un départ de voûte donnant sa forme à une porte
d’entrée du village dans les remparts
Une circulade est un village du Languedoc qui est bâti en cercle autour
d'une église ou d'un château fort. Ces villages, qui n'ont rien à voir avec
les bastides, datent du Moyen Âge. Une autre appellation, plus ancienne, employée par les géographes, est "village rond"
Voilà déjà Abeilhan.
Je suis souvent étonnée par la taille des ceps. Bernadette a bien voulu faire
l’élément de comparaison, mais ces pieds sont souvent encore plus petits !
Je plains les vendangeurs…
Cette croix se dresse fièrement au bord
de la route.
Je ne sais pas si c’est un hommage au
Christ, ou un hommage à l’Occitanie,
puisqu’elle a la forme de la croix
occitane figurant sur drapeaux et documents officiels !
Dominant Abeilhan, vous apercevez
l’église de Notre-Dame de Pitié. Je
viens de voir sur Internet que cette
église renfermait un géocache.
Ah ! Vous ne connaissez pas le
géocaching ? C’est un loisir qui consiste
à utiliser la technique du GPS pour
rechercher ou dissimuler un contenant
(appelé cache ou géocache) dans
divers endroits à travers le monde.
Plus d'un million et demi de géocaches
sont répertoriées dans 222 pays sur les
différents sites web communautaires
dédiés à ce loisir.
Voilà bien installé dans le village, Notre-Dame de Pitié.
Regardez la diapositive suivante et d’après vous, quel est cet imposant
monument ? Oui je sais que futés comme vous l’êtes, vous allez me répondre
qu’il s’agit d’un monument aux morts.
Oui ! et non…
Ce site est celui de l’ancien château du village, érigé en bois puis en pier-res,
vers les XI° et XII° siècles, sur la colline du Castellas.
Alimenté par un point d’eau, le site, aux flancs abrupts, assurait une défense
naturelle renforcée par les fossés tout autour des remparts. Le château était
flanqué de trois donjons et muni d’une barbacane avec un pont levis.
En 1924, par souscription publique, fut érigé sur ses ruines le château d’eau
qui approvisionne le village.
Le village étant enserré dans sa circulade, le monument aux morts fut érigé
sur le château d’eau.
Nous avons salué de loin l’église de Coulobres, et pris la route de… Coulobres.
Une belle route aux platanes majestueux, et toujours des vignes à perte de vue.
Pouzolles se situe à 14 kms de Pézenas, 18 kms de Béziers et 30 kms des plages méditerranéennes ; il est traversé par la rivière Thongue.
Pouzolles est dominé par son château et son église, construits à l’emplacement des remparts dont l’un des vestiges, la porte St-Martin, défendue autrefois par une herse est toujours visible.
Alfred Crouzat dit dans son « histoire de la ville de Roujan et le prieuré de
Cassan » vers les années 1850 : Le château qui parait dater du XVe siècle, a
été entièrement restauré dans le goût moderne. Les croisées gothiques ont
fait place à des croisées à l’Italienne et un crépissage a revêtu la pierre de
taille. Ce château récent a été construit, ainsi que l’église, sur les remparts
qui faisaient 10 m de haut et dit-on 3 m d’épaisseur. Après la porte d’entrée
une large terrasse permet à la vue de s’étendre au loin.
De loin ou de près, il a vraiment fière allure !
Dans toutes ces communes, où
les cours d’eau sont souvent à
sec l’été, les châteaux d’eau ont
une importance primordiale, et
sont en général très beaux. Celui-ci ne déroge pas à la règle.
Sur la route de Magalas, nous laissons ce château sur notre gauche,
peut-être la demeure de quelque important viticulteur.
Plus loin, nous apercevons les ruines d’un moulin.
Et voilà déjà Magalas, au milieu des vignes ! Si vous avez
regardé la carte, vous voyez que ces villages sont très
proches les uns des autres…
Voici un extrait de ce que nous en dit Wikipedia !
Magalas est un village moyenâgeux dont le cœur est construit en circulades, où le visiteur aime se promener dans ses vieilles rues, découvrir les
restes des remparts, ses porches et son église du XIe siècle. Il découvre
également ses cours d'eau (le Badeaussou, le Maïroun et le Libron) et
s'égare ensuite dans la campagne et les vignes voisines, à travers de petits
chemins. La richesse, la diversité et l’ancienneté de son site sont de réels
atouts touristiques.
Un espace « Vins et campanes », image de la communauté, invite à découvrir la culture de la vigne, l’élevage du vin et l’art campanaire.
Mais ce que ne dit pas Wikipedia, c’est la beauté… et l’étroitesse des ruelles, dont certaines affichent un panneau laconique : moins de 2 m. Quand
vous y ajoutez une pente tellement raide que vous fermez les yeux (enfin,
pas Yvonne, qui conduisait…) La circulation dans ces adorables villages est
bien difficile en auto ! Et comme personnellement je ne puis y aller à pied,
c’est encore Yvonne qui « s’y colle », comme disent les enfants !
Église paroissiale Saint-Laurent du
XIe siècle (inscrite aux Monuments
Historiques le 16/11/1984).
L'église du village a servi de lieu
de tournage pour la mémorable
scène de la messe du film Le Petit
Baigneur de Robert Dhéry, avec
Louis de Funès en 1968.
Le fruit de la location de l'église a
permis de faire rénover le monument qui tombait en ruine
Et voici le porche, qui a retrouvé ainsi tout son lustre…
Quel plaisir d’emprunter ces ruelles ! Outre leur beauté, il y a un petit frisson
de peur, en toute sécurité, car j’ai pleine confiance en ma conductrice ! La
peur en toute sécurité, c’est juste un petit frisson dans le dos…
Autour des remparts, la circulation était plus aisée.
J’espère que votre œil de lynx saura déchiffrer les inscriptions : la Police Municipal nous souhaite la bienvenue ! C’est-y pas gentil, cela ?
A la sortie de Magalas, ce rond-point dont l’arc
de triomphe évoque le passé du bourg. Et regardez les buissons fleuris ! Rappelez-vous que nous
sommes fin février…
Nous arrivons enfin à Pussalicon, terme de notre périple. Je ne vous
cache pas que ce nom m’a vraiment plu, et que, lorsque je l’ai entendu,
j’ai vite décidé qu’il fallait aller y faire un tour !
Village aux sept collines, entre mer et montagne, à l'écart des grands
axes routiers, au cœur d'un vignoble de caractère, Puissalicon, blotti
autour de son château féodal et de son église du XIIe siècle, à su
conserver son calme, et son charme particulier qui en font un lieu où il
fait bon vivre.
Le château féodal fut construit au XIe siècle. Le dessus de l’église
paroissiale est de style gothique. Deux grosses tours s’élèvent et
surmontent un donjon en ruines. Pour y accéder, un grand escalier à
vis, construit dans une tour hexagonale qui conduit au donjon.
Le château possédait deux portes d’entrée de style roman, aujourd’hui
il n’en reste qu’une. La façade Nord-est ne doit pas remonter plus haut
que le XVIe siècle. Du côté Sud-ouest s’élève la chapelle du château de
pur style gothique. Non loin, on voit les traces d’un carcan et les débris
d’un escalier permettant au seigneur de descendre dans l’église
paroissiale.
Je n’ai pu élucider à qui était
dédiée cette statue.
Dans toute la région, des ouvrages
en fer forgé –balcons, portails,
protection de fenêtres –
Ils sont souvent d’un travail et
d’une délicatesse inouïe, et font
mon admiration.
Admirez la largeur des rues, sur
les photos suivantes…
Non, non ! Nous n’avons pas emprunté cet escalier avec la voiture ! Rassurez-vous !
Au hasard d’une rue, cette belle statue aux lignes pures…
A la boulangerie, cette enseigne et ce basrelief sur le mur… L’art est partout, dans
ces villages !
Nous voilà de retour. Le soleil se couche. Nous sommes emplies de
belles images, de beaux souvenirs… Et je me dis que le département de
l’Hérault est une bien belle région…
Photos : Yvonne
Commentaires : Jacky
Musique : Enya, titre inconnu
Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
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