De St-Malo (35) à Morlaix (29) - Site de Jacky du bearn/Jacky Questel

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Fin août.
Nous sommes merveilleusement bien installées dans cet hôtel de
Saint-Malo, en bordure de plage.
Mais nous devons continuer notre route vers notre destination
finale : Morlaix, et les calvaires bretons du Finistère, but de notre
voyage…
Quelques dernières photos prises de la chambre de notre hôtel ce
matin-là, avant d'entamer notre dernière étape. Il faut dire que
nous avons pris le chemin des écoliers, plus exactement le chemin
des vacances !
Dans le jour qui se lève, Yvonne photographie la plage désertée
par les baigneurs, à cette heure matinale, et investie par
mouettes et goélands.
Pourtant, une baigneuse solitaire, là-bas, affronte les vagues…


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Je me régale de les voir s'affairer, de voir leur reflet danser sur l'eau au gré du mouvement des vagues… C'est amusant : même si elles sont immobiles, leur reflet danse…


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Presque face à nous, le Fort National dresse sa fière et inquiétante silhouette. Je le
devine dans le matin…


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Notre ami le goéland est revenu se percher sur notre fenêtre, comme pour un dernier
adieu. Eh la ! L'appareil photo, on n'y touche pas ! C'est sacré !


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Si à vue d’œil il semble difficile de distinguer un phare d’un feu, d’un point de vue
administratif, les choses sont claires.
Le phare est un bâtiment présentant au moins deux des caractéristiques parmi les
quatre suivantes :
- l'établissement culmine à plus de vingt mètres au-dessus du sol
- il sert de balise pour l'atterrissage et le jalonnement
- l'intensité du feu est supérieure à 100.000 candelas
- l'établissement accueille des habitations ou des bureaux des Phares et Balises.
Partant de ce principe, la Balue, bien que situé sur les terres et doté d'un feu
fixe, est bel et bien un phare. Cette localisation lui vaudra d'être électrifié
relativement tôt, en 1926. Une électrification coûteuse dans un premier temps
mais bien plus économique que l'appareil à incandescence par le pétrole installé
en 1907.
C'est en sortant de la Rance, sur l'alignement du Grand-Jardin et des Bas-Sablons,
que le phare de la Balue projette son éclat vert depuis le 15 avril 1868.


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Le phare de La Balue nous salue lorsque nous quittons Saint-Malo. Il faut reconnaître qu'il
est assez surprenant de voir un phare se dresser au bord de la route, dans la ville !


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J'ai décidément beaucoup à
vous donner à lire, en ce
début de diaporama ! Mais
ensuite, cela ira mieux, rassurez-vous…
Mais je ne puis passer devant
l'usine de marée-motrice de la
Rance sans vous en parler, au
moins succinctement !
Cette photo aérienne, qui se
trouve sur le panneau
explicatif près de l'usine, vous
montre l'étendue des travaux.


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Voici ce que dit ce panneau :
Après 25 ans d'études dans des domaines aussi divers que les bétons, le Génie
Civil, les travaux en mer, l’hydraulique, la corrosion, la protection cathodique
ou les marées, les travaux de construction de l'usine ont débuté en 1961 pour
s'achever en 1966. Les ouvrages ont été construits à sec, à l'intérieur de 3
enceintes de batardeaux.
A l'origine, deux ingénieurs : Robert Gibrat, ingénieur hydraulicien et concepteur du projet, et Albert Caquot, ingénieur en Génie Civil et inventeur des
caissons hydrauliques immergés, dits 'caquots", qui, une fois remplis de sable,
ont permis de fermer l'estuaire.
Le premier groupe (turbine) a été raccordé au réseau le 19 août 1966. Il a fallu
un an pour collecter l'ensemble des 24 turbines au réseau.
La construction de l'usine marémotrice a permis la réalisation d'innovations
technologiques majeures :
- l'invention des "caquots"
- La protection cathodique contre la corrosion des pièces métalliques
immergées dans l'eau de mer par injection de courant,
- Les groupes bulbes, turbines de type Kaplan dans les pales sont orientables
en fonction du débit de l'eau et de son sens d'écoulement.


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Je me suis tout de même demandé quel pouvait être l'impact écologique d'une telle
modification. Quoique très peu douée en recherches, j'ai fini par trouver…
Ce site fait un bilan environnemental, bien plus important que ce que je vous livre sur la
diapo suivante. A voir par les curieux…(cliquer sur le lien.)


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Impact du barrage du point de vue des pécheurs.
La construction du barrage a énormément perturbé les habitants riverains et
notamment les pêcheurs. Il n'existe plus au sein de l'estuaire de marées naturelles. La
Rance est balayée de flux et de reflux artificiels, créés suivant les besoins de l'usine : il
arrive que la mer monte en trois heures seulement. Le barrage exerce un diktat sur la
nature.
Les habitudes anciennes des pêcheurs qui travaillaient avec l'heure de la mer ont été
perturbées. En effet leur planification de leurs travaux ne peut se faire que 48 heures à
l'avance grâce aux diffusions, par la presse locale, du niveau dans le bassin et des
horaires correspondants. Ainsi, il est difficile aux marins de s'adapter aux contraintes de
circulation imposées par l'ouverture et la fermeture de l'écluse et les possibilités offertes
par le niveau d'eau dans le bassin. Le barrage a rompu le lien entre estuaire et bord de
mer : autrefois, les marins venaient confectionner leur équipage dans l'estuaire.
Aujourd'hui les deux activités sont intégralement distinctes. Le barrage est peu aimé dans
la région. Les marins qualifient leur estuaire de "grand lac salé".
De même dans le domaine de la pisciculture des contraintes rendent cette activité
difficile à exercer. Les panneaux des pisciculteurs risquant d'entraver la libre circulation
de l'eau, ils sont de ce fait mal perçus par EDF.
Cependant le bassin de la Rance offre des conditions particulières : eaux abritées, eaux
relativement profondes, souvent renouvelées donc bien oxygénées. La technique des
cages flottantes est donc bien adaptée à la production des salmonidés


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Ces images paisibles sont toutes prises depuis le barrage.


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Mais il est pourtant bien là : comme un espoir, ou comme une menace ?


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Nous poursuivons notre route, et
arrivons à Ploubalay, ou nous avons
rendez-vous avec une amie cordiste.
Plaisir de l'accueil chaleureux, joie
de faire de nouvelles connaissances.
Découverte d'un village original.
Regardez par exemple cet arbre
fleuri. C'est quoi, les jardiniers ???
Et bien, c'est une armature supportant des pots de fleurs ! Rudement
pratique, pour changer les fleurs
fanées.
Une touriste de retour de Chine
m'expliquait que là-bas les parterres
étaient tous constitués, non de
plants en pleine terre, mais de pots
de fleurs bien serrés : on changeait
au fur et à mesure des besoins.


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Cherchez bien : on aperçoit un peu un pot !


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De belles maisons, aux cheminées étonnantes…


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Des Bretons qui ne perdent pas une occasion pour afficher l'amour de leur région…


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Le château d'eau de Ploubalay est le
plus haut de la région (ou de la France ?
Je ne me souviens plus…) Mais qu'estce que ces petits points, là-haut ? Les
paris sont ouverts…


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Vous voyez peut-être mieux là-dessus ? Ce sont des
ouvriers, bonnes gens ! Car ce château d'eau avait subi
quelques dégâts , et il était en réparation. Il faut vous dire
que, là-haut, il y a une crêperie ! Evidemment, l'insolite et
le panorama sont assurés ! Mais cet accident peut tout
remettre en question… Pourra-t-on encore aller déguster
une crêpe là-haut ?

"Après l’effondrement d’une partie de la rambarde de plusieurs tonnes de béton du
château d’eau de Ploubalay, la patronne de la crêperie panoramique est sous le choc
"On a eu la peur de notre vie. On a entendu un grand craquement et on a vu une
ouverture de 10 m sur la terrasse. Pendant un instant, on s’est demandé si tout le reste
allait suivre. Puis il y a eu un fracas terrible. C’était le béton qui s’écrasait au sol. C’est un
miracle s’il n’y a pas eu de mort."
Les élus mettent en cause les paraboles de Bouygues et SFR. "L’urgence, explique un
responsable de Bouygues, c’est de prendre des mesures pour assurer une sécurité à 100
% du site."
Viendra ensuite la bataille des experts pour déterminer les responsabilités afin de régler
la facture des travaux et dédommager la crêperie contrainte de fermer. "De toute façon,
comme mes salariés, je suis en état de choc, traumatisée. On n’a pas très envie pour
l’instant de remonter" , poursuit la crêpière.
Internet vous donnera certainement la suite !


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Et nous repartons. Même l'invitation muette mais pressante de ce banc ne nous
arrête pas.


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N'est-ce pas une merveille, cette route qui longe la mer ? Nous
sommes à Saint-Jacut-de la mer, à marée basse…


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Mais ce n'est pas seulement une belle plage, c'est aussi un bourg, cette Abbaye qui vous
accueille pour vacances ou séminaires, le tout en bord de mer : qui dit mieux ?


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Ne vous fiez pas à ces traces de travaux :
c'est juste pour protéger votre halte !


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Je ne connais personne d'aussi mal coiffé que ce pauvre arbre que le vent malmène… À
par moi, sans doute…


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J'ai beaucoup de mal à m'habituer à ces bateaux échoués à marée basse.
Mais c'est le sort de toutes les plages, et cela fait le bonheur des amateurs
de coquillages divers…


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Un dernier regard, avant de quitter Jacut-de-la-Mer.


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Sur la route, devant une brocante, regardez !!! J'ai enfin trouvé mon futur fauteuil !!!


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Le phare du Cap Fréhel est un phare maritime des Côtes-d'Armor (France). Le phare
actuel, construit de 1946 à 1950 sur la pointe du Cap Fréhel, à près de 70 m au-dessus
des flots, succède à 2 constructions plus anciennes implantées sur les mêmes lieux. Il
éclaire et sécurise fortement le passage de la baie de Saint-Brieuc vers la rade de SaintMalo très difficile d'accès car battue par les vents. Le phare fait l’objet d’un classement
au titre des monuments historiques depuis le 22 novembre 2010.
En mai 1694, Vauban inspecte les côtes nord de Bretagne et propose l'édification d'une
tour pour avertir des attaques de la flotte anglaise. À cette époque, le commissaire
général des fortifications de Louis XIV a déjà fait construire plusieurs phares (le phare
du Stiff à Ouessant, le phare des Baleines sur l'Île de Ré, le phare de Chassiron à
Oléron).
L'ingénieur Garengeau reprend les plans du phare du Stiff pour construire ce premier
phare allumé en 1702 (mais uniquement les mois d'hiver).
En 1717, la marine ordonne l'allumage du feu toute l'année. Les dépenses liées à cet
allumage sont financées par une taxe, payée par les navires entrant dans les ports
compris entre le Cap Fréhel et Regnéville.
En 1774, un réverbère de 60 réflecteurs sphériques remplace le brasier. Placé dans une
lanterne, ce système devient tournant en 1821. la portée du feu passe de 15 à 21
milles.


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La beauté de cette nature sauvage, nous offrant ses mille couleurs,
ses mille senteurs, cela donne presque le vertige…
Je vous laisse admirer, et je vous reviens sur le deuxième diaporama
qui termine cette route vers Morlaix.
Belles photos garanties !!!
À tout à l'heure…


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Photos : Yvonne
Renseignements : pris sur place ou Wikipedia
Texte : Jacky
Musique : Bretagne des sonneurs – Pot-Pourri de gavottes

Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix
[email protected]
http://jackydubearn.over-blog.com/
http://www.jackydubearn.fr/