Guerre de 1914 1918 - Enseignement

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Guerre de 1914 1918


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La grande boucherie


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Le monde en 1914


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ATTENTAT


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Attentat à SARAJEVO !
Au mois de juin 1914,le 28 exactement,
l’Archiduc François- Ferdinand, héritier du
trône d’Autriche est assassiné lors d’une
visite officielle à SARAJEVO en Bosnie.
Les auteurs sont membres d’un groupe
serbe « La Main noire » et ont été aidés
par les douaniers serbes pour pénétrer
armés en Bosnie.


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Le prétexte parfait
François Joseph , empereur d’Autriche
Hongrie se saisit de cet événement pour
tenter d’éliminer la Serbie.
L’Allemagne de Guillaume II soutient cette idée.
La France , alliée des Russes décide qu’elle
interviendra si l’Allemagne intervient
elle- aussi dans le conflit qui menace dans les
Balkans


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ULTIMATUM AUTRICHIEN
Le 23 juillet 1914, l’Autriche lance un
ultimatum à Belgrade.
Les conditions sont les suivantes:
-Poursuite et condamnation des auteurs de
l’attentat;interdiction des journaux hostiles;
dissolution des groupes favorables à la «
Grande Serbie »;acceptation de l’enquête
de policiers autrichiens en territoire serbe.


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25 juillet 1914
A 18 heures,le premier ministre serbe Nicolas
Pascic apporte lui-même la réponse à
l’ambassadeur d’Autriche.
Son gouvernement accepte toutes les
conditions sauf la présence de policiers sur son
territoire.
L’Autriche considère cette réponse comme un
refus.
Les deux armées mobilisent.


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Le 30 juillet
• La Russie déclare qu’elle interviendra
contre l’Autriche si celle-ci franchit la
frontière serbe et elle mobilise ses
troupes.
• L’Allemagne déclare qu’elle réagira à toute
intervention russe.
• Le 1° août, l’Allemagne et la France
mobilisent.


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L’engrenage féroce
Le 1° août l’Allemagne déclare la guerre à la
Russie,remet un ultimatum à la Belgique
pour traverser son territoire.
Le 3 , elle déclare la guerre à la France.
Les Anglais sont emportés dans la guerre
suite à l’invasion de la Belgique.


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Les causes profondes
Sept pays se trouvent engagés dans la guerre
-Développement des sentiments nationalistes
-la question de l’Alsace-Lorraine
-la rivalité navale anglo - allemande
-les confrontations coloniales
-la course aux armements terrestres
-les aspirations des minorités de l’Autriche-Hongrie
-la poudrière balkanique
-l’influence des milieux bellicistes (industriels de
l’armement entre autres)
SONT LES CAUSES PROFONDES DU CONFLIT


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Août Septembre 1914
Le maréchal Joffre prend la tête des armées
françaises .
L’état major avait imaginé que les
Allemands attaqueraient par l’Est et le
centre et qu’ils limiteraient leur avancée en
Belgique au nord de la Meuse.
Le plan XVII prévoyait une attaque à l’Est pour
fixer le gros des troupes allemandes puis une
contre-attaque à travers les Ardennes là où
l’ennemi semblait le moins puissant.


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Plan SCHLIEFFEN
Il prévoyait de déferler par la Belgique de
déborder par la gauche les troupes
françaises et d’ effectuer un mouvement
vers l’est de la France afin d’encercler le
maximum de troupes et de remporter la
victoire le plus rapidement possible.
L’armée française avait de nombreuses faiblesses:
insuffisance de l’artillerie,pas de réserves;uniformes
voyants et une tactique basée sur l’attaque à outrance
sans tenir compte de l’effet des armes modernes
(mitrailleuses, artillerie...)


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Bataille de Charleroi
Le 22 août à Charleroi, les armées allemandes
enfoncent le front des Anglais et des Français.
Le 23 , les Allemands franchissent la Meuse et
menacent les troupes françaises d’être prises en
tenaille.
-Les Français et les Anglais doivent faire retraite.
-L’offensive lancée en Ardennes se trouve
confrontée à des troupes allemandes en
surnombre. C’est un échec.


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Les forts de Liège
• Contrairement à ce qu'escomptaient les
militaires allemands, la résistance de
l'armée belge est forte : dans un premier
temps l'armée d'invasion doit même
reculer. Or la condition de réussite du Plan
Schlieffen, c'était la rapidité. Il faudra
quinze jours à une armée de 100.000
hommes pour réduire les forts de Liège.


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LE MIRACLE DE LA MARNE


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Pénétration allemande
Les Allemands traversent la Belgique et pénètrent
en France puis entament leur manœuvre vers le
Sud-est .
Ils s’enfoncent profondément et mettent ainsi en
péril leur flanc droit.
Les Anglais (à gauche) les Français à droite des
troupes allemandes reprennent l’offensive sur la
Marne et viennent à leur tour menacer de
couper les armées allemandes de leurs arrières.
Les armées allemandes reculent.


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Des atrocités
allemandes


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La course à la mer
• Les armées s'affrontent ensuite sur la
Somme et dans le Nord lors des combats
de la Course à la mer et de la mêlée des
Flandres: les Allemands sont contenus au
nord d'une ligne passant par Reims,
Soissons, Arras, et aboutissant à la mer
du Nord, sur la côte belge. Le front est
stabilisé en décembre 1914; il forme un
trait continu qui s'étire sur 750 km. La
guerre des tranchées s'installe


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Guerre de position, d’usure
• L'entourage de Joffre rêve de percer les lignes adverses sur un
assez vaste secteur pour pouvoir obtenir le recul de l'ensemble
du front et revenir à la guerre de mouvement. Plusieurs
attaques infructueuses sont lancées en 1915, en Champagne,
en Argonne, en Artois: le chiffre des pertes est si élevé (400 000
morts) que le crédit du commandant en chef est atteint. Le
nouveau chef du grand état-major allemand, le général von
Falkenhayn (qui a remplacé Moltke le 14 septembre 1914),
reprend cette logique à son compte pour accélérer l'usure des
effectifs français. De février à octobre 1916, il fait porter l'effort
allemand sur les défenses de Verdun, point avancé et isolé du
front français. Des combats terribles s'y déroulent, l'état-major
français ayant décidé de conserver la place coûte que coûte.
Joffre choisit de lancer malgré tout le projet d'offensive sur la
Somme qu'il préparait depuis plusieurs mois. Malgré quelques
succès, en juillet 1916, l'engagement sur la Somme se
transforme en boucherie, s'essouffle dès le 14 juillet et tourne
court en novembre. Le sauvetage de Verdun est, à ce moment,
assuré au prix de pertes encore supérieures, et la situation
apparaît plus que jamais bloquée.


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Guerre de position et artillerie
• La stratégie de la guerre de position
diffère totalement de celle de la guerre de
mouvement. L'artillerie joue désormais un
rôle fondamental, notamment en
préparation à tout assaut d'une tranchée
ennemie. Ces assauts se font souvent
baïonnette au canon et sont d'une
sauvagerie extrême


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Un massacre
• Verdun,
Le 18 mars 1916,
Ma chérie,
Je t'écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre. S'il te
plaît, ne pleure pas, sois forte. Le dernier assaut m'a coûté mon pied
gauche et ma blessure s'est infectée. Les médecins disent qu'il ne
me reste que quelques jours à vivre. Quand cette lettre te
parviendra, je serai peut-être déjà mort. Je vais te raconter comment
j'ai été blessé.
Il y a trois jours, nos généraux nous ont ordonné d'attaquer. Ce fut
une boucherie absolument inutile. Au début, nous étions vingt mille.
Après avoir passé les barbelés, nous n'étions plus que quinze mille
environ. C'est à ce moment-là que je fus touché. Un obus tomba
pas très loin de moi et un morceau m'arracha le pied gauche. Je
perdis connaissance et je ne me réveillai qu'un jour plus tard, dans
une tente d'infirmerie.


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Un massacre
• Plus tard, j'appris que parmi les vingt mille soldats qui
étaient partis à l'assaut, seuls cinq mille avaient pu
survivre grâce à un repli demandé par le Général Pétain.
Dans ta dernière lettre, tu m'as dit que tu étais enceinte
depuis ma permission d'il y a deux mois. Quand notre
enfant naîtra, tu lui diras que son père est mort en héros
pour la France. Et surtout, fais en sorte à ce qu'il n'aille
jamais dans l'armée pour qu'il ne meure pas bêtement
comme moi.
Je t'aime, j'espère qu'on se reverra dans un autre
monde, je te remercie pour tous les merveilleux
moments que tu m'as fait passer, je t'aimerai toujours.
Adieu
Soldat Charles Guinant


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Lettre de poilus
• "Le 13 septembre 1916,
• Mon cher Gérard,
• Je viens de recevoir ton aimable babille et suis heureux que tu est
pû avoir une petite permission pour voir ton deuzième enfant. Quant
a moi je suis toujours en prévention et compte passé Samedi en
conseil. Je ne sais ce qu’ils font me faire, mais s’ils veulent me faire
plaisir, ils n’ont qu’a me fusiller car j’en est assez de cette injustice.
Je suis la victime d’un de mes chers lieutenant, mais si
malheureusement après ma condamnation je suis victime d’une
autre insolent comme celui-ci je ne sais trop a qui je irais car je suis
a bout. En plus de cela ma mère est au lit, et je craints une issue
fatale pour elle. C’est elle qui me retient quand elle n’existera plus,
moi seule déciderait du reste, car la patience est à bout. J’aurais
bien fait venir le député de chez nous qui est bon avocat et qui ne
s’en serait que fait un plaisir, mais j’est peur que ma mère vienne à
l’apprendre. Enfin si je suis condamné injustement je n’esiterai pas
a le faire venir car ma vie civile pourrait être atteinte par l’injustice
militaire.


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Lettre de poilus
• Enfin j’espère que tu as passer trois jours heureux et
que toute ta famille est en bonne santé. Si tu me r’écrit
pas avant samedi voila mon adresse : Prévoté de 12ème
division Section Postale C° 33e. Quand a la vie militaire
tu as une idée si je veux rester au régiment je ne peux te
dire ce que j’en pense sur cette carte du régiment mais
mon vieux avoir enduré ce que j’est enduré pendant trois
mois a cause d’une manille tu doit savoir ce que j’en
pense. N’as tu plus eu des nouvelles de Chabal et de
Rouzey, sont-ils bien été tué ? Je te serre une cordiale
poignée de mains et t’envoi mes meilleurs souvenirs
pour ta famille.
• Ton Poteau, Gabriel C."


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Emploi d’armes nouvelles
On utilisera des armes
nouvelles comme les
chars, l’aviation et surtout
les terribles gaz de combat
(Ypérite= gaz moutarde
employé pour la première
fois du côté d’Ypres)


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L’artillerie lourde


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L’aviation


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Les mitrailleuses


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L’emploi des gaz de combat


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LE LUSITANIA
• Le torpillage du paquebot LUSITANIA (118
victimes américaines) provoqua «
l’interdiction « de la guerre sous-marine...
• Le 2 avril 1917 , les Etats-Unis entreront
en guerre contre le Reich.


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1917 année de tous les dangers
• Dans les tranchées, les fantassins sont minés
par les maladies, le froid et les poux; ils
survivent dans l'attente angoissée d'une attaque
ennemie, ou d'un ordre de leurs propres officiers
de monter à l'assaut. Le général Nivelle fait
décider une nouvelle attaque massive sur le
Chemin des Dames contre des défenses que les
Allemands viennent de reculer et de consolider;
l'échec de l'opération est tel qu'il doit se retirer,
le 15 mai 1917. Mais le mal est fait: des
mutineries ont éclaté parmi les troupes placées
en première ligne.


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Le front russe
• La décomposition de l'armée s'aggrave en
1917. Des bandes de déserteurs errent à
l'arrière des lignes, pillant et terrorisant les
paysans. Peu après la révolution
d'Octobre, une proposition unilatérale
d'armistice est faite par les bolcheviks le
26 novembre 1917. Ceux-ci signent alors
le traité de Brest-Litovsk (3 mars 1918) –
paix séparée avec l’Allemagne.


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TRAITE DE VERSAILLES
















Article 10 : (Pacte de la Société des Nations). Les Membres de la Société s'engagent à respecter et à maintenir
contre toute agression extérieure l'intégrité territoriale et l'indépendance politique présente de tous les Membres
de la Société.
Article 42 : Il est interdit à l'Allemagne de maintenir ou de construire des fortifications soit sur la rive gauche du
Rhin, soit sur la rive droite, à l'ouest d'une ligne tracée à 50 kilomètres à l'est de ce fleuve.
Article 43 : Sont également interdits, dans la zone définie à l'article 2, l'entretien ou le rassemblement de forces
armées (...).
Article 51 : Les territoires cédés à l'Allemagne, en vertu des Préliminaires de Paix signés à Versailles le 26
février 1871 et du Traité de Francfort du 10 mai 1871, sont réintégrés dans la souveraineté française à dater de
l'armistice du 11 novembre 1918.
Articles 80, 81, 87 : L'Allemagne reconnaît l'indépendance et les frontières de l'Autriche, de la Tchécoslovaquie
et de la Pologne.
Article 119 : L'Allemagne renonce à ses droits sur ses possessions d'outre-mer.
Article 160 : L'armée allemande ne pourra dépasser 100 000 hommes.
Article 171 : La fabrication de tanks est interdite.
Article 173 : Tout service militaire est aboli.
Article 198 : Les forces militaires ne pourront comprendre aucune aviation.
Article 231 : Les Gouvernements alliés et associés déclarent et l'Allemagne reconnaît que l'Allemagne et ses
alliés sont responsables, pour les avoir causés, de toutes les pertes et de tous les dommages subis par les
Gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence de la guerre qui leur a été imposée par
l'agression de l'Allemagne et de ses alliés.
Article 232 : Les gouvernements alliés exigent (...) et l'Allemagne en prend l'engagement, que soient réparés
tous les dommages causés à la population civile des alliés et à ses biens.
Article 428 : À titre de garantie (...) les territoires allemands situés à l'ouest du Rhin seront occupés par les troupes des
puissances alliées pendant une période de quinze années.
In Histoire-Géographie 3e, Paris, Magnard, coll. planétaires, 1999, p. 31
et LAMBIN (s. d.), Histoire-Géographie, initiation économique, Paris, Hachette, 1995, p. 30


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