INSTRUCTION EN VOL Quitter Aller au sommaire Processus mentaux de l'action et de l'apprentissage Enseignement du pilotage Quitter PROCESSUS MENTAUX DE L'ACTION ET DE L'APPRENTISSAGE Retour au sommaire La boucle perception-action À.

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INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 2

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 3

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 4

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 5

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 6

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 7

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 8

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 9

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 10

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 11

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 12

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 13

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 14

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 15

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 16

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 17

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 18

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 19

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 20

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 21

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 22

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 23

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 24

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 25

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 26

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 27

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


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INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 29

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 30

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 31

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 32

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 33

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 34

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

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Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 35

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 36

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 37

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 38

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 39

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 40

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 41

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 42

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 43

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 44

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 45

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 46

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 47

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 48

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 49

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 50

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 51

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 52

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 53

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 54

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 55

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 56

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 57

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 58

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 59

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 60

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 61

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 62

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 63

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 64

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 65

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 66

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 67

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 68

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 69

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 70

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 71

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 72

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 73

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 74

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 75

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 76

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 77

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 78

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 79

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 80

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 81

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 82

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 83

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

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Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 84

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 85

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 86

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


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INSTRUCTION EN VOL

Quitter

Aller au sommaire

Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR


Slide 88

INSTRUCTION EN VOL

Quitter

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Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage

Enseignement du pilotage

Quitter

PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire

La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)

La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.

?

OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir

La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…

C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine

À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.

OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…

Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

…qui est une succession d'observations puis
d'actions…

L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :

LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :

La vue

L'ouie

La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.

L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.

Le goût

Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :

À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique

Seconde composante de la boucle

LES ACTIONS
Elles comprennent :

Les manipulations
Du geste chirurgical

à la délicate

cognée du bûcheron

Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !

La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal

La locomotion

Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).

Toutes les formes d'actions :
• Manipulations

• Paroles

• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes

Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre

Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur

ACTIONS
écran
Unité
centrale

imprimante

MÉMOIRES
CALCULS
souris

clavier

PERCEPTION

3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)

La mémoire à
court terme
(RAM)

La capacité de
raisonnement
(processeur)

La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…

(connaissances déclaratives)

…et du savoir faire
(connaissances procédurales)

Rz=1/2ρSV2Cz

Sa durée
est
illimitée

Sa contenance est
ILLIMITÉE

Il est toujours possible

d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire

Son accès est
très difficile
en temps réel

Connaissances récentes
ou couramment utilisées

Trou de mémoire

Connaissances lointaines
ou peu utilisées

La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…

…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.

pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes

Sa durée est
très limitée

(quelques secondes)

Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)

Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.

La capacité de
raisonnement

Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…

Les raisonnements formels

Utilisant la logique formelle
des mathématiques

Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)

Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???

Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !

raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels

Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses

Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)

Consommation des ressources

Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif

Mode
productif

FORMEL

CONCRET

ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement

Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine

Perception
multisensorielle

Mémoire permanente

Mémoire
de travail

CAPACITE DE RAISONNEMENT

Mémoire
permanente

Perception
multi-sensorielle

Mémoire court
terme

raisonnement
10A

10A

10A

?
A

10A

Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,

Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)

L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.

L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.

Pour cela
il faut :

Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.

(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée

Projet d'action

Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées

Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps

Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.

On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.

L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail

La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :

Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance

Pour rester performant
Accès mémoire
difficile

Préparation

Raisonnements
coûteux

Procédures

Mécaniser ses
actions

Entraînement

Garder des réserves pour l'imprévu.

Le rôle du
formateur

Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)

il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis

Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing

généralités
b/ définition
C/

a/

Elle est nécessaire
pour l'action…

mais inutile pour
l'enseignement.

Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions

Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)

Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.

Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.

Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.

ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire

OBSERVATION
ANALYSE

ACTION
CORRECTION

BOUCLE OBSERVATION-ACTION

Détection

Correction

BOUCLE DE PILOTAGE

Point de
départ

(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)

Détection

Recherche et analyse
d'information

(état(bilan)
des lieux)

Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur

(attitude, trajectoire, vitesse etc.)

BOUCLE
Manœuvre des
commandes

Correction
(action)

Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG

NAV

APP

ALT

test

AP

Queen Autopilot

085.00
ALT. SELECT

Le pilote automatique !!!

Boîtier de
Détecteur

commande
(consigne)

Calculateur
(procédure)

BOUCLE

Servo-moteur
(action)

ACTIONS COMMANDES

Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert

• Pilote automatique

TEMPS

Débutant
Expert
Pilote
automatique

Le débutant

Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.

Le pilote
automatique

L'expert

Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).

Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle

Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;

Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.

CIRCUIT
VISUEL

ANALYSER
Perception de la
situation ;

DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.

Enseigner la
correction

Comment agir ?
Sur quelle
commande ?

Dans quel
sens ?

Avec quel
dosage ?

Comment arrêter la correction ?

Faire boucler
la "boucle"

Séquence d'exercices progressifs

Bouclage
Détection-Correction

Jusqu'à l'autonomie
complète

STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING

LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.

La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique

Les rappels
techniques

Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches

L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression

Pourquoi fait-on
cette leçon ?

Place de la leçon
dans la progression

Quels sont les
résultats escomptés ?

L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)

L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)

Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons

Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines

Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)

"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol

L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser

Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle

L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)

Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser

L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur

L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif

L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.

L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…

la détection

la cause ?

(souvent)

La correction

Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.

Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.

Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…

… puis signaler une anomalie…

… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.

SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES

Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.

Il est donc indispensable !!!

Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)

… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.

Détection de l'assiette :
définition pratique

Horizon moyen

A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon

Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes

Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"

Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer

Variation à cabrer

LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR