INSTRUCTION EN VOL Quitter Aller au sommaire Processus mentaux de l'action et de l'apprentissage Enseignement du pilotage Quitter PROCESSUS MENTAUX DE L'ACTION ET DE L'APPRENTISSAGE Retour au sommaire La boucle perception-action À.
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INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 2
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 3
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 4
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 5
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 6
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 7
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 8
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 9
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 10
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 11
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 12
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 13
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 14
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 15
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 16
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 17
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 18
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 19
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 20
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 21
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 22
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 23
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 24
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 25
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 26
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 27
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 28
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 29
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 30
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 31
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 32
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 33
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
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OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 34
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
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Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 35
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 36
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 37
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 38
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 39
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 40
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 41
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 42
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 43
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 44
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 45
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 46
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 47
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 48
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 49
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 50
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 51
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 52
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 53
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 54
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 55
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 56
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 57
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
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OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 58
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 59
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 60
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 61
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 62
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 63
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 64
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 65
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 66
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 67
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 68
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 69
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 70
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 71
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 72
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 73
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 74
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 75
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 76
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 77
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 78
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 79
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 80
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 81
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 82
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 83
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
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Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
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OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 84
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 85
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 86
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 87
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 88
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 2
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 3
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 4
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 5
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 6
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 7
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 8
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 9
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 10
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 11
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 12
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 13
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 14
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 15
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 16
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 17
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 18
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 19
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 20
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 21
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 22
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 23
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 24
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 25
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 26
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 27
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 28
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 29
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 30
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
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OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 31
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
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Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 32
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 33
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 34
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 35
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 36
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 37
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 38
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 39
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 40
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 41
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 42
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 43
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 44
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 45
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 46
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 47
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 48
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 49
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 50
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
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OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 51
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 52
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 53
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 54
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
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OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 55
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 56
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 57
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 58
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 59
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 60
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 61
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 62
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 63
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 64
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 65
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 66
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 67
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 68
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 69
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 70
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 71
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 72
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 73
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 74
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 75
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 76
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 77
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 78
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 79
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 80
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
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Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
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La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
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OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 81
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 82
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 83
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 84
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 85
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 86
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 87
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR
Slide 88
INSTRUCTION EN VOL
Quitter
Aller au sommaire
Processus mentaux de l'action
et de l'apprentissage
Enseignement du pilotage
Quitter
PROCESSUS MENTAUX
DE L'ACTION ET DE
L'APPRENTISSAGE
Retour au sommaire
La boucle perception-action
À l'origine d'une action, on trouve :
L' intention d'obtenir un résultat ;
ou
Le respect d'une règle ;
ou
Une demande exprimée par une
autre personne
(consigne de l'instructeur par ex.)
La première démarche consiste à
faire l'état des lieux.
?
OBSERVATION - ANALYSE
D'où est déduite
la nécessité ou
non d'agir
La seconde consiste à agir de
manière à rendre la situation
conforme à celle recherchée…
C’EST L’ACTION
Qui peut être une
manœuvre franche ou une
correction fine
À l'issue de l'action, une
vérification est toujours
nécessaire.
OBSERVATION - ANALYSE
Une nouvelle correction est
peut-être alors utile…
Et ainsi de suite…
Le processus s'établit en "boucle"…
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
…qui est une succession d'observations puis
d'actions…
L'observation est le produit de la mise en
œuvre conjointe de nos sens.
C'est :
LA PERCEPTION
MULTISENSORIELLE
Elle rassemble :
La vue
L'ouie
La perception
kinesthésique
•Toucher
•Perception
d'efforts
•Accélérations etc.
L'odorat
Odeurs…
•de brûlé ;
•d'essence etc.
Le goût
Les sens sont souvent
associés pour assurer
des fonctions complexes
Par exemple
l'équilibre fait
appel :
À la vue
À l'oreille interne
À la perception kinesthésique
Seconde composante de la boucle
LES ACTIONS
Elles comprennent :
Les manipulations
Du geste chirurgical
à la délicate
cognée du bûcheron
Les manipulations ne
se limitent pas à
l'action des mains !
La parole
Il est temps
d'agir !
La parole est un moyen de
communication sans égal
La locomotion
Elle permet de se placer
au mieux pour agir
(Elle est peu utilisée dans
les postes de conduite).
Toutes les formes d'actions :
• Manipulations
• Paroles
• locomotion
Peuvent fonctionner séparément
ou en synergie dans le cadre de tâches
complexes
Entre perception et action
le cerveau est le
chef d'orchestre
Il peut être
comparé à
l'unité centrale
d'un ordinateur
ACTIONS
écran
Unité
centrale
imprimante
MÉMOIRES
CALCULS
souris
clavier
PERCEPTION
3 fonctions essentielles
La mémoire à
long terme
(logiciel)
La mémoire à
court terme
(RAM)
La capacité de
raisonnement
(processeur)
La mémoire à
long terme
C'est le stock
du savoir…
(connaissances déclaratives)
…et du savoir faire
(connaissances procédurales)
Rz=1/2ρSV2Cz
Sa durée
est
illimitée
Sa contenance est
ILLIMITÉE
Il est toujours possible
d'assimiler une connaissance
nouvelle ou un nouveau savoir-faire
Son accès est
très difficile
en temps réel
Connaissances récentes
ou couramment utilisées
Trou de mémoire
Connaissances lointaines
ou peu utilisées
La mémoire à
court terme
Elle contient
l'information
courante utile pour
l'action immédiate…
…et qui ne nécessite
pas d'être apprise
définitivement.
pain
farine
huile
Œufs
Cirage noir
Camembert
allumettes
Sa durée est
très limitée
(quelques secondes)
Sa taille est
très limitée
(5 à 7 items)
Elle est très fragile…
… et particulièrement sensible aux
interruptions.
La capacité de
raisonnement
Raisonner c'est
pouvoir résoudre
des problèmes
Le cerveau permet
plusieurs modes de
raisonnement…
Les raisonnements formels
Utilisant la logique formelle
des mathématiques
Les raisonnements concrets
Appliqués aux
données visibles
(plans, maquettes)
Les raisonnements par
analogie…
A est à B ce
que C est à D
La navette,
elle a quoi en
plus ???
Les raisonnements naturels
ou de bon sens
La ligne Maginot,
elle était un peu
moins épaisse !
raccourcis basés sur l'expérience et sur
la connaissance des résultats habituels
Les raisonnements machinaux
Ce sont les raisonnements
quasiment automatiques
des experts.
Ils sont basés sur
des associations
répétitives du type
demandes/réponses
Les raisonnements permettent de
résoudre les problèmes selon deux
grands modes :
Le mode reproductif qui identifie directement
la solution à la difficulté sans réflexion
particulière (activités quotidiennes).
Le mode productif se fonde sur la décomposition
et l'analyse approfondies du problème.
(situations inhabituelles ou mal connues)
Consommation des ressources
Les raisonnements sont coûteux en
énergie (ressources)
Mode
reproductif
Mode
productif
FORMEL
CONCRET
ANALOGIQUE
NATUREL
MACHINAL
Puissance du raisonnement
Les ressources sont le goulot
d'étranglement de la
performance humaine
Perception
multisensorielle
Mémoire permanente
Mémoire
de travail
CAPACITE DE RAISONNEMENT
Mémoire
permanente
Perception
multi-sensorielle
Mémoire court
terme
raisonnement
10A
10A
10A
?
A
10A
Les ressources
sont limitées
Si une fonction est
utilisée à fond,
Max 10A
Il faut délester les autres !
(sinon on risque de péter les plombs !)
L'allocation des ressources à
l'objet d'intérêt du moment
s'appelle l'"ATTENTION".
L'attention est un effort
conscient qui porte aussi bien :
• Sur un raisonnement ;
• Sur la perception ;
• sur un accès à la mémoire ;
• sur la réalisation d'un geste.
L'efficacité d'un opérateur passe par
une stricte gestion de ses ressources.
Il faut travailler "à
l'économie"…
tout en gardant un bon
niveau de performance.
Pour cela
il faut :
Planifier - anticiper
La planification et l'anticipation permettent d'éviter les épisodes de
saturation ou de blocage.
(accès aux mémoires ou raisonnements trop consommateurs)
Elles permettent d'extraire de sa mémoire à long terme les
connaissances jugées utiles à l'action à venir et de les ordonner
Une des solutions est de construire un cadre anticipatif qui aide à
contourner nos limitations perceptives et intellectuelles.
Cette préparation est appelée
Projet d'action
Compétence et expertise
L'expertise humaine repose
sur l'acquisition de
procédures automatisées
Les premiers gestes
sont réfléchis,
pensés, lents.
Il est impossible de faire une autre
activité en même temps
Avec l'assimilation et l'entraînement les
actions s'automatisent sans coût apparent.
Les ressources
libérées peuvent
être investies dans
d'autres activités.
On note une baisse
de l'attention
dévolue à la partie
bien maîtrisée.
L'expertise permet pour une action
donnée de réduire la charge de travail
La charge de travail ne
doit pas être trop faible
Les écueils sont :
Le désaccouplement
des réalités
L'hypovigilance
Pour rester performant
Accès mémoire
difficile
Préparation
Raisonnements
coûteux
Procédures
Mécaniser ses
actions
Entraînement
Garder des réserves pour l'imprévu.
Le rôle du
formateur
Le formateur "charge" la
mémoire à long terme
Il apporte les
connaissances et
les savoir-faire
Il doit aider à
les organiser
(en tenant compte des
acquis antérieurs)
il doit veiller :
À faire des leçons courtes
mais rapprochées
À respecter un temps
d'assimilation
À intégrer le rôle du
sommeil (sauvegarde)
À lier les nouveautés
aux acquis
Connaître les limites de la
mémoire à court terme
Briefing
généralités
b/ définition
C/
a/
Elle est nécessaire
pour l'action…
mais inutile pour
l'enseignement.
Elle impose des exposés préalables (briefings)
où sont construits les projets d'actions
Éviter les gros flux
de paroles
(pas d'enregistrement)
Le débriefing est
obligatoire...
…afin de formaliser les
commentaires faits pendant
l'action.
Le formateur doit gérer les
ressources de son élève
Ne demander qu'une seule
chose à la fois.
Ne commencer à diviser l'attention que
lorsque des savoir-faire commencent à
être restitués machinalement.
En cas de surcharge, enseigner le
retour aux tâches prioritaires.
ENSEIGNEMENT
DU
PILOTAGE
Retour au sommaire
OBSERVATION
ANALYSE
ACTION
CORRECTION
BOUCLE OBSERVATION-ACTION
Détection
Correction
BOUCLE DE PILOTAGE
Point de
départ
(trajectoire recherchée, vitesse
souhaitée etc.)
Détection
Recherche et analyse
d'information
(état(bilan)
des lieux)
Volonté du pilote ou
consigne de l'instructeur
(attitude, trajectoire, vitesse etc.)
BOUCLE
Manœuvre des
commandes
Correction
(action)
Un pilote bien formé,
et sans état d'âme
HDG
NAV
APP
ALT
test
AP
Queen Autopilot
085.00
ALT. SELECT
Le pilote automatique !!!
Boîtier de
Détecteur
commande
(consigne)
Calculateur
(procédure)
BOUCLE
Servo-moteur
(action)
ACTIONS COMMANDES
Comparaison entre :
• Pilote débutant et pilote expert
• Pilote automatique
TEMPS
Débutant
Expert
Pilote
automatique
Le débutant
Il ne détecte tardivement que des
écarts importants. Ses corrections
sont fortes et mal amorties.
Il corrige
promptement de
faibles écarts. Les
contrôles sont plus
fréquents et les
actions sont moins
amples.
Le pilote
automatique
L'expert
Il effectue un contrôle continu et
corrige en permanence. Les manœuvres
sont fines (immobilité apparente).
Trois séquences d'apprentissage
Enseigner la
Détection
Enseigner la
correction
Faire boucler
la boucle
Enseigner la
détection
Recueillir
L'information
Référence visuelle ;
Instrumentale ;
Perception d'efforts
etc.
CIRCUIT
VISUEL
ANALYSER
Perception de la
situation ;
DECIDER
Décisions relatives aux
actions à entreprendre.
Enseigner la
correction
Comment agir ?
Sur quelle
commande ?
Dans quel
sens ?
Avec quel
dosage ?
Comment arrêter la correction ?
Faire boucler
la "boucle"
Séquence d'exercices progressifs
Bouclage
Détection-Correction
Jusqu'à l'autonomie
complète
STRUCTURE D'UNE LEÇON
BRIEFING
VOL D'INSTRUCTION
DEBRIEFING
LE BRIEFING
C'est pour l'élève et l'instructeur :
L'adhésion à un objectif commun.
La construction d'un projet d'actions.
Le briefing comprend :
L'exposé de
l'objectif
pédagogique
Les rappels
techniques
Le "plan de vol"
et la répartition
des tâches
L'objectif pédagogique
Situation de l'élève
dans la progression
Pourquoi fait-on
cette leçon ?
Place de la leçon
dans la progression
Quels sont les
résultats escomptés ?
L'élève sait ce qui est attendu de lui.
(auto-évaluation)
L'instructeur reste centré sur l'objectif.
(risque de dérive)
Les rappels techniques
L'élève est-il prêt à comprendre la leçon ?
L'instructeur réactive le savoir de l'élève.
(mémoire à long terme)
Par rapport aux
précédentes leçons
Par rapport à ses
connaissances dans
d'autres domaines
Il expose les procédures nouvelles
(leçon du jour et projets d'actions)
"Plan de vol" et
répartition des tâches
Qui fera quoi ?
L'instructeur organise le vol
L'élève connaît les taches qui lui
incomberont, et sait à quel moment
il devra se mobiliser
Le vol d'instruction
Étude de la détection
Étude de la correction
Apprentissage de la boucle
L'étude de la détection
Évaluation de la situation
ou du résultat d'une action
L'instructeur commente la recherche
d'informations et l'analyse qu'il en fait.
(en général, il pilote à ce moment)
Il met en place le circuit visuel.
L'élève observe, prend des repères
et apprend à analyser
L'étude de la correction
Mise en place d'une séquence
d'actions de pilotage
L'instructeur démontre ou guide le
pilotage en commentant.
Il établit le lien entre détection et action.
L'élève observe ou suit aux commandes
ou pilote guidé par l'instructeur
L'apprentissage de la boucle
Séquence graduée d'exercices jusqu'à
réalisation autonome de l'objectif
L'élève pilote seul !
L'instructeur observe…
… puis commente.
L'objectif est atteint si la
détection et la correction sont
comprises et bien exécutées.
En cas d'échec …
le rôle de l'instructeur
est de déterminer…
la détection
la cause ?
(souvent)
La correction
Mauvaise visualisation
Paramètre mal choisi
etc.
Actions inverses
mauvaises commandes
actions mal dosées etc.
Les commentaires de l'instructeurs
doivent être gradués de manière à ce qu'à
chaque instant l'élève puissent retrouver
de lui-même ses erreurs.
D'abord, être patient…
… puis signaler une anomalie…
… puis préciser l'anomalie…
… en ultime recours,
préciser l'action à entreprendre.
SAUF POUR RAISON
DE SECURITÉ
L'INSTRUCTEUR NE
DOIT JAMAIS
REPRENDRE LES
COMMANDES
Le Débriefing
Il prépare la fixation dans la mémoire à
long terme des savoir- faire étudiés
pendant le vol.
Il est donc indispensable !!!
Il sert à dresser le bilan de la leçon…
L'objectif a-t-il été atteint ?
D'où l'intérêt d'avoir adhérer
en commun à l'objectif
(auto-évaluation de l'élève)
… et à définir les prochaines
tâches d'apprentissage.
Détection de l'assiette :
définition pratique
Horizon moyen
A
Repère capot
Assiette = distance verticale entre repère capot et ligne d'horizon
Détection de l'assiette :
Les différentes assiettes
Assiette cabrée
Assiette "normale"
dite de référence
Assiette "piquée"
Détection de l'assiette :
Les variations d'assiette
Variation à piquer
Variation à cabrer
LA PROGRESSION
DU PILOTE DE
PLANEUR