L’infection VIH en 2014 JM Chennebault 18 février 2014 Infection VIH DDC DDI SIDA VIH1* VIH2* AZT Sérologie ELISA et Western blot *Barré –Sinoussi, Chermann, Montagnier (Institut Pasteur)

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Transcript L’infection VIH en 2014 JM Chennebault 18 février 2014 Infection VIH DDC DDI SIDA VIH1* VIH2* AZT Sérologie ELISA et Western blot *Barré –Sinoussi, Chermann, Montagnier (Institut Pasteur)

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L’infection VIH en 2014
JM Chennebault

18 février 2014


Slide 2

Infection VIH
DDC
DDI
SIDA

VIH1*

1981

1983

VIH2*

1985

AZT

1987

1989

Sérologie
ELISA et Western blot
*Barré –Sinoussi, Chermann, Montagnier (Institut Pasteur)


Slide 3

Infection VIH
Mesure de la charge virale
DDC
DDI

1989

D4T
3TC

1991

1993

1995

Ritonavir
Indinavir
Saquinavir

1996

ABBOTT
247

CONCORDE
ACTG 019
DELTA
ACTG 175

Trithérapies


Slide 4

1.5 million
840 000

790 000

1.3 million
470 000
200 000

4 millions

22.9 millions

1.5 million
54 000

34 millions de personnes [31.6 – 35.2 millions]
vivant avec le VIH en 2010

Source : rapport ONUSIDA 2010.


Slide 5

Evolution de l’incidence de l’infection VIH entre 2001 et 2009


Slide 6

Nouvelles infections VIH en 2010
30 000

58 000

160 000

59 000
12 000

88 000

270 000

1.9 million
100 000
17 000

2.7 millions personnes
UNAIDS. Données épidémiologiques 2010


Slide 7

Cas de sida par année de diagnostic et
de décès par année de décès (France, 1978 – 2009)
Associations
d’antirétroviraux

7500

6000
Nouvelles associations
d’antirétroviraux
avec inhibiteur
de protéase

Nombre de cas

4500

3000

AZT en
monothérapie

Accessibilité
du dépistage
Découverte
du VIH

1500

0
1978

1980

1982

1984

1986

1988

1990

1992

1994

1996

1998

Annéede diagnostic
cas de sida par année
Données au 30/09/2010 corrigées pour les délais et la sous-déclaration

2000

2002

2004

2006

2008

décès par année de décès
7


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Slide 9

Augmentation des découvertes de séropositivité VIH depuis 2003
chez les hommes contaminés par rapports homosexuels
5 000

Rapports hétérosexuels
(3 600 en 2010)

Nombre de cas

4 000

3 000

Rapports homosexuels entre
hommes
(2 500 en 2010)

2 000

1 000

0
2003

Usage de drogues injectables
2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

Année de diagnostic
Source : InVS, déclaration obligatoire du VIH réalisée, depuis 2003, par 15 600 cliniciens et 2 500 biologistes (ville et hôpital)

9


Slide 10


Slide 11

Primo-infection VIH
 Symptomatique
 Signes

dans 50 à 75% des cas

habituels

Fièvre, myalgies, arthralgie
 Dysphagie douloureuse
 Ulcérations buccales et /ou génitales
 Eruption morbilliforme
 Adénopathies diffuses
 Diarrhée


 Plus

rarement

Méningite, encéphalite.
 Myélopathie, neuropathie périphérique.



Slide 12

Ulcérations

Primo-infection VIH


Slide 13

Primo-infection VIH


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Slide 15

Observation 1






M. Hassan, 27 ans, originaire du Tchad, en France depuis 5 mois, est adressé
par Médecins du Monde aux urgences devant une altération de l’état général
avec un amaigrissement de 16 kg en 2 mois et une toux persistante peu
productive avec sueurs nocturnes.
Pas d’antécédents marquants.
Examen :








Température : 39°5C, pouls 105/mn, TA :122/70, FR : 21/mn
Sat O2 : 97%
Diminution du murmure vésiculaire champ pulmonaire gauche, quelques râles
bronchiques, pas de matité ni foyer franc.
Auscultation cardiaque normale
Abdomen souple
Aires ganglionnaires libres


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Slide 18



BAAR à l’examen direct :10 000 par champ










Identification : Complex tuberculosis

IDR négative, Quantiféron négatif
Sérologie VIH positive en ELISA sur deux
prélèvements différents confirmé par Western blott
AgHBs positif, anticorps antiHBc positif, anticorps
antiHBs négatif
Sérologie hépatite C négative


Slide 19

Observation 2


Michel T., 43 ans, ancien toxicomane intraveineux, est adressé aux
urgences par son médecin pour une toux sèche persistante depuis 14
jours avec apparition récente d’un syndrome fébrile et d’une dyspnée
d’effort (ne peut plus monter un étage sans s’arrêter). Le traitement
antibiotique à base de macrolide prescrit par son médecin depuis 5 jours
n’a eu aucun effet sur les symptômes.


ATCD




Examen










Maladies de l’enfance, vaccinations à jour
Poids 58kg (perte de 12kg en un mois), taille 1.78m
T : 39°C, Pouls : 110/mn, FR : 25/mn, TA : 123/78, SatO2 : 90%
Mycose linguale
Pas de foyer pulmonaire évident
Auscultation cardiaque normale en dehors de la tachycardie
Adénopathies infracentimétriques dans la plupart des aires ganglionnaires
Reste de l’examen sans particularité

Examens complémentaires



Cliché thoracique
Gaz du sang : Hypoxie à 58 mmhg avec hypocapnie


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Slide 21


Slide 22



Pneumocystose pulmonaire à Pneumocystis jiroveci
Dyspnée et toux d’apparition progressive avec fièvre,
 Syndrome interstitiel à la radiographie
 Contexte évocateur (ancienne toxicomanie IV, AEG,
candidose buccale floride)



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Slide 24

Observation 3



B. Rodrigo, 26 ans, en rupture de suivi VIH depuis 3 ans,
est adressé aux urgences pour agressivité extrême et
agitation importante.
L’interrogatoire et l’examen clinique sont impossibles.



CAT




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Slide 26


Slide 27

Observation 3 (suite)


Slide 28


Slide 29


Slide 30

Pathologies inaugurales de sida les plus fréquentes
France, 2000 - 2009
600

500

375

250

Nb de nouveaux cas

Nb de nouveaux cas

450

Pneumocystose
Tuberculose

300

Pneumocystose
Toxoplasmose
cérébrale
Tuberculose
Candidose
oesophagienne
Toxoplasmose cérébrale
Kaposi
Candidose oesophagienne

150

Kaposi
125
0
1998

1999

2000

2001

0
2000

2001

2002

2003

2002

2003

2004

Année de diagnostic du sida

2004

2005

2006

Année de diagnostic du sida

2005

2006

2007

2007

2008

2008

2009

InVS, données au 30/09/2010 corrigées pour les délais et pour la sous-déclaration


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Slide 32


Slide 33

Traitements antirétroviraux
Inhibiteurs de fusion

Inhibiteurs de protéase

Inhibiteurs de l'intégrase

1

2
3
4

ARN
Reverse transcriptase
Inhibiteur non nucléosidique
de la reverse transcriptase

Protéase
ADN
Inhibiteur nucléosidique
de la reverse transcriptase

Inhibiteur nucléotidique
de la reverse transcriptase


Slide 34

Molécules disponibles en 2014
Inhibiteur Nucléosidique
de la Reverse Transcriptase

Inhibiteur de la Protéase










EpivirR (3TC) : 181 E (90E)
EmtrivaR (FTC ) : 180 E
RétrovirR (AZT) : 238 E
VidexR (ddI) : 212 E
VireadR (TDF) : 384 E
ZiagenR (ABC) : 285 E

Inhibiteur Non Nucléosidique
de la Reverse Transcriptase









Inhibiteur de Fusion






ViramuneR (NVP) : 279 E (140 E)
SustivaR (EFV) : 315 E
IntélenceR ((ETR) : 505 E
EdurantR (Rlp) : 269 E

FuzéonR (enfuvirtide) : 1680 E

Inhibiteur d’intégrase




InviraseR (saquinavir) : 399 E
NorvirR (ritonavir) : 30 E
CrixivanR (Indinavir) : 330 E
KaletraR (lopinavir) : 476 E
TelzirR (Fosamprénavir) : 377 E
ReyatazR (Azatanavir) : 455 E
PrezistaR (darunavir) : 755 E



IsentressR (raltégravir) : 700 E
TivicayR (dolutegravir) : 540 E

Inhibiteur du CCR5


CelsentriR (maraviroc) : 730E


Slide 35

Molécules disponibles en 2014
TrizivirR (AZT+3TC+ABC) : 627 E
KivexaR (3 TC+ABC) : 412 E
TruvadaR (FTC+TDF) : 536 E
AtriplaR (FTC+TDF+EFV) : 798 E
EvipleraR (FTC+TDF+RPV) : 756 E

StribildR (FTC+TDF+ETV) : ?


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Slide 37

Traitement antirétroviral en 2013







Patient symptomatique (Stade B ou C)
Patient asymptomatique
 avec lymphocytes CD4 < 500/mm3

}

Traitement

Patient asymptomatique
 avec lymphocytes CD4 > 500/mm3
 Et charge virale >100 000 copies/mm3
 ou âge > 50ans
 ou coinfection VHC ou VHB
 ou baisse de plus de 100 CD4/an
 ou facteur de risque cardiovasculaire
 ou pour diminuer le risque de transmission

}

Traitement
recommandé

}

Pas de
traitement

Patient asymptomatique
 avec lymphocytes CD4 >500/mm3 sans facteur de
risque


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Traitement antirétroviral en 2014

Dernières recommandations (septembre 2013) :
Traitement dès la découverte de la
séropositivité VIH


Slide 39

Traitement antirétroviral en 2014
Principes du traitement
Trithérapie (encore) systématique
Traitement à vie
Les essais d’interruption et reprise (SMART) ont été
interrompus prématurément (décès et évènements graves
significativement plus importants dans le groupe arrêt)


Slide 40

Traitement antirétroviral en 2014
Objectifs du traitement
Charge virale indétectable < 50 copies/mL dans les 6 mois
Remontée des défenses immunitaires avec lymphocytes
CD4 >500/mm3


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Traitement antirétroviral en 2014
Objectifs du traitement
Diminuer la mortalité et la morbidité
Meilleure tolérance clinique et biologique
Améliorer la qualité de vie
=> acquis avec les traitements actuels
Diminuer le risque de transmission du VIH
=> probable si traitement efficace


Slide 42

Traitement antirétroviral en 2014
 Association de deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase
inverse
 Ténofovir + Emtricitabine (Truvada®)
 Abacavir + 3TC (Kivexa®)
 Et d’une antiprotéase : atazanavir, darunavir, (boostée avec ritonavir)
 Ou d’un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse :
éfavirenz (Sustiva®), rilpivirine (Edurant® ), névirapine (Viramune®)
 Traitement précédé par consultation d’observance ou mieux par un
programme d’éducation thérapeutique du patient


Slide 43

Un 1er cas de “guérison fonctionnelle” du VIH chez un
enfant infecté après traitement ARV très précoce
Enfant de 28 mois né à 35 semaines de gestation par voie naturelle :
Test rapide de dépistage du VIH réalisé au cours du travail positif chez la mère
Pas d’administration d’ARV au cours du travail (délivrance très rapide)
Transféré dans les 30 heures en service spécialisé
105
19,812 copies/ml (4,3 log)
ADN du VIH et mesure de la CV
CV détectable
CV indétectable
(infection confirmée à J2,
4
10
2,617 copies/ml (3,4 log)
J7, J12 et J20)
516 copies/ml (2,7 log)
3
Mise sous ARV
10
265 copies/ml (2,4 log)
(AZT/3TC/NVP)
< 48 copies/ml (< 1,68 log)
2
e
10
débutée à la 31 heure
jusqu’à 7 jours
101
puis AZT/3TC/LPV/r
de 7 jours à 18 mois
AZT/3TC/NVP
31e heure-7 jours

AZT/3TC/LPV/r
7 jours-18 mois

CROI 2013 – D'après Persaud D. et al., abstract 48LB, actualisé


Slide 44

Un 1er cas de “guérison fonctionnelle” du VIH chez un
enfant infecté après traitement ARV très précoce


Évolution après
arrêt des ARV

105

104

103

Arrêt des ARV
Plasma VIH ARN indétectable
ELISA VIH négatif
PCR ADN-VIH négatif

102

101

Traitement #1 : AZT/3TC/NVP (31e heure-7 jours de vie)
Traitement #2 : AZT/3TC/LPV/r (7 jours-18 mois de vie)

CROI 2013 – D'après Persaud D. et al., abstract 48LB, actualisé


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Effets secondaires des traitements




Lipodystrophies
Mitochondriopathies
Altérations métaboliques


Slide 46

Troubles métaboliques


Troubles lipidiques


Fréquence variable, dépendante des traitements (plus élevée avec les
inhibiteurs de protéase)





Troubles glucidiques





Hypertriglycéridémies
Hypercholesterolémie portant sur le LDL-cholesterol

Intolérance au glucose
Diabète vrai

Médicaments en cause



Inhibiteurs de protéase : indinavir (Crixivan*), ritonavir (Norvir*), … mais
pas l’atanazavir (Reyataz*).
Inhibiteurs de la transcriptase inverse : surtout d4T (Zérit*), ddI (Videx*),
peu l’AZT (Rétrovir*), encore moins l’abacavir (Ziagen*) et le ténofovir
(Viread*)


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Risque Cardiovasculaire à long terme
Risque d’infarctus du myocarde selon l’exposition aux IP ou INNTI (Cohorte D:A:D)

Risque relatif ajusté

8.0

IP
INNTI

4.0

2.0

1.0

0.5
0

<1

1-2

2-3

3-4

4-5

5-6

>6

Exposition (Années)
Friis-Møller, et al. N Engl J Med. 2007;326:1723-1735


Slide 48

L’espérance de vie des patients VIH
après séroconversion continue de s’améliorer


CASCADE (23 cohortes européennes)



15 768 patients à date de contamination VIH connue entre 1980 et 2006
Age médian lors de la contamination = 29 ans (IQR = 24-36)

RR (IC 95%) de décès après
séroconversion VIH

Année de séroconversion

Versus
période pré-HAART

1996

0,79 (0,70-0,90)

1998-1999

0,21 (0,18-0,24)

2000-2001

0,16 (0,13-0,18)

2002-2003

0,14 (0,11-0,16)

2004

0,09 (0,05-0,14)

2005-2006

0,14 (0,08-0,24)
Porter K, IAS 2007, Abs. TUPEB093


Slide 49

16

L’espérance de vie des patients VIH
après séroconversion continue de s’améliorer
Estimation de la probabilité de survie après séroconversion VIH
Selon l’âge au moment de la séroconversion
(exclusion des patients diagnostiqués après 1/1/2004)

15-24
ans

25-34
ans

35-44
ans

> 45
ans

Survie à 10
ans

94,4 % 97,7 %

96 %

87,9 %

Survie à 15
ans

91,4 % 91,4 % 89,7 % 73,2 %

Chez les patients âgés de moins de 45 ans, l’espérance de vie 10 ans après la séroconversion
est moins bonne chez les toxicomanes (92 %) que chez les homosexuels masculins (97 %) et
les hétérosexuels (96 %) [p < 0,001]
Porter K, IAS 2007, Abs. TUPEB093


Slide 50


Slide 51


Slide 52

Observation




François F, 53 ans consulte dans les heures suivant un
rapport sexuel avec son ami séropositif avec rupture de
préservatif
Quels conseils ???


Slide 53

Traitement post exposition


A débuter le plus tôt possible après l’exposition
Idéalement avant 4 heures,
 Après 48 heures, pas d’intérêt d’un traitement




Trithérapie
Truvada® + Kaletra® pour une durée de 28 jours
 Contrôle sérologie VIH à M2 et M4



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Accident exposant au sang (AES)
Risque et nature de l’exposition

Patient source
VIH+

Patient source
Statut inconnu

Important
Piqûre profonde, aiguille creuse, dispositif
intra-vasculaire (artériel ou veineux)

Prophylaxie
recommandée

Prophylaxie recommandée
si groupe à prévalence élevée

Intermédiaire
Coupure avec bistouri
Piqûre avec aiguille IM ou SC
Piqûre avec aiguille pleine
Exposition cutanéo-muqueuse avec temps
de contact supérieur à 15 minutes

Prophylaxie
Prophylaxie recommandée
recommandée si groupe à prévalence élevée
(interrompue si
PCR VIH du
patient source
indétectable)

Minime
Piqûres avec seringue abandonnée
Morsures, griffures, crachats

Prophylaxie non
recommandée

Prophylaxie non
recommandée

Groupe à prévalence élevée : partenaires multiples, originaire de région à prévalence du VIH >1%


Slide 55

Exposition sexuelle
Risque et nature de l’exposition

Patient source
VIH+

Patient source
Statut inconnu

Rapport anal réceptif

Prophylaxie
recommandée

Prophylaxie recommandée si
groupe à prévalence élevée

Rapport anal insertif
Rapport vaginal insertif
Rapport vaginal réceptif
Fellation

Prophylaxie
recommandée
(interrompue si
PCR VIH du
patient source
indétectable)

Prophylaxie recommandée si
groupe à prévalence élevée
ou présence de facteur
augmentant le risque de
transmission (viol,ulcération
génitale, IST associée)

Rapport Morlat


Slide 56

Exposition sexuelle : CAT


Partenaire sexuel connu VIH +


=> Traitement proposé si délai après l’exposition inférieur à 48 heures






Kit de 3 jours disponible aux urgences
Traitement poursuivi après consultation du référent
Traitement délivré par la pharmacie hospitalière pour 28 jours sur ordonnance
en précisant AES

Partenaire sexuel au statut VIH inconnu




En fonction des facteurs de risque =>traitement,
à reconsidérer en fonction des résultats des sérologies du partenaire
sexuel.


Slide 57

Suivi après Exposition Sexuelle
avec traitement préventif
J0 : Sérologie VIH, VHB, TPHA, VDRL
J15 : NFS, ALAT, créatinine (si prescription ténofovir)

M2 : Sérologie VIH, sérologie syphilis
M4 : Sérologie VIH


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Suivi après Exposition Sexuelle
sans traitement préventif
J0 : Sérologie VIH, VHB, TPHA, VDRL
J42 : Sérologie VIH, TPHA, VDRL selon risque et
recherche Chlamydia


Slide 59

Autres sujets de discussion


Rapports sexuels non protégés si traitement efficace
(charge virale indétectable depuis plusieurs mois) et
absence de MST ??



Traitement pré exposition???



TROD : test rapide d’orientation diagnostique ??