Saint Côme d’Olt, bourg médiéval, a conservé son ancienne infrastructure avec ses fossés (actuel tour de ville) son enceinte fortifiée percée.

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Transcript Saint Côme d’Olt, bourg médiéval, a conservé son ancienne infrastructure avec ses fossés (actuel tour de ville) son enceinte fortifiée percée.

Saint Côme d’Olt, bourg médiéval, a conservé son ancienne infrastructure avec ses
fossés (actuel tour de ville) son enceinte fortifiée percée de trois portes et ses venelles.
Ainsi, pour le voyageur venant des hauts plateaux de l'Aubrac ou des Causses, la vue sur
la vieille cité demeure littéralement inchangée depuis plusieurs siècles. Le cœur du
village abrite autour de son château de nombreuses anciennes demeures des XVe et XVIe
siècles en bon état de conservation ou restaurées.
Saint-Côme d'Olt, bourg moyenâgeux, classé Plus beau village de France, nous ramène plusieurs siècles en arrière : tour de ville quasi-circulaire, trois
portes fortifiées, venelles et demeures anciennes. L'église du XVIe siècle possède un curieux clocher flammé (clocher tors), ses portes Renaissance classées
monuments historiques sont ornées chacune de 15 médaillons sculptés et de 365 clous en fer forgé. A l'intérieur se trouvent des pièces de mobilier
remarquables avec notamment un christ en bois de noyer du XVIe siècle. La visite du village fait aussi découvrir la chapelle des Pénitents, autrefois SaintPierre de la Bouysse, de style roman, première église de Saint-Côme, de magnifiques toits en carène et le vieux faubourg commerçant aux antiques
échoppes, qui descendent vers le pont sur le Lot.
Place de la fontaine, rénovée en 2013.
Fontaine et lavoir.
Place Porte Theron dite Place de la Fontaine.
Porte Théron.
Cette porte qui donnait accès à la ville d'Espalion avait disparu. Elle a été reconstruite à l'identique.
L’église, gothique avec partie romane, placée sous le patronage
Saint Côme et Saint Damien (médecins) fut bâtie de 1522 à 1532
pour agrandir une chapelle romane. Elle fut construite par le
meilleur architecte rouergat, Antoine SALVANH, maître maçon,
qui venait de construire le clocher de la cathédrale de Rodez,
l’une des 4 merveilles du midi ; il est aussi le sculpteur du portail
de l’église.
Les portes en chêne sculpté, massives et cloutées chacune de 365 clous en fer forgé martelé datent de 1532. Elles sont classées Monument Historique.
L’ornementation de chacune des baies consiste en 15 médaillons disposés en 5 rangées comprenant des animaux fantastiques et des têtes de personnages.
Le clocher de l’église de Saint Côme d’Olt attire les regards par sa forme torsadée (assez rare en France, on les compte sur les doigts de la main). La flèche à
charpente à huit pans s’élève à 42 mètres. Ce clocher qui abrite 7 cloches fut utilisé comme tour de guet durant les périodes troublées des siècles passés.
Le Christ en noyer d’une hauteur de 1 m 60 environ (16e siècle).
La piéta (18e siècle).
Le lutrin à l’aigle.
Maison Pons de Caylus, ancienne dépendance du château, tout
de guet et colombier du seigneur. Quand cette maison fut
vendue à la famille Pons de Caylus, la tour fut découronnée car
elle ne devait plus être plus haute que le château.
La Porte Malimande. En très bon état de conservation c’est l’une
des trois portes de la ville et certainement la plus complexe. Elle
forme un espace voûté d’où deux arches donnent sur deux rues
intérieures.
Place de la mairie.
Le manoir des sires de Calmont fut construit au XIIIe siècle. La façade Renaissance, n’a plus d’ouvertures d’origine mais le côté nord, opposé à la place,
garde son aspect de rempart. Devenu résidence des Seigneurs De Castelnau De Bretenoux, en Quercy, puis des De Curières.
Château de Castelnau (actuelle mairie).
Le château fut transformé en pensionnat religieux en 1891. En 1970, les héritiers de la Famille De Curières De Castelnau ont cédé pour une somme
symbolique leur manoir ancestral à la commune pour l’installation de la nouvelle Mairie.
La Porte Neuve construite à la fin du XIVe siècle est une des trois portes de la ville. Elle jouxte la maison du Greffe et donne sur les plus vieilles rues du
village.
La maison du Greffe avec sa tour est une très belle bâtisse
complètement rénovée.
La cour de justice de saint Côme s’y réunissait à date fixe
avant la révolution , sous l’autorité du Seigneur qui
désignait le juge et son lieutenant. Un greffier les
assistaient. Plus tard vint s’y adjoindre un procureur du
Roi. Le Seigneur ayant « droit de haute et basse justice » ce
tribunal pouvait prononcer des peines de mort.
De nos jours, elle sert de gîte aux pèlerins se rendant à
Saint Jacques de Compostelle.
Maison de Rodelle.
Famille de consuls et de notaire, le P. Rodelle fut un savant latiniste (18e siècle). L’une des plus belles façades, due probablement au grand architecte,
maçon et sculpteur Salvanh. Porte d’entrée ornée d’un arc en accolade, avec une curieuse tête de cariatide au dessus.
Chemin de croix.
Chapelle de la Bouysse, dite des Pénitents.
Cette chapelle a été la première église du village, construite au cours du onzième siècle.
Au XVIIIe siècle, elle devint le siège de la Confrérie des Pénitents Blancs, qui avait vocation de célébrer le mystère de la Passion. Elle s'installa dans cette
chapelle de la Bouysse. C'est un bel édifice, pour sa toiture en forme de carène de vaisseau renversée (à la Philibert), son porche, ses modillons.
La chapelle est un peu à l'écart du centre historique du bourg, sur une ancienne draille et voie romaine empruntée par les pèlerins de Saint-Jacques.
Après avoir servi de siège à la Confrérie des Pénitents jusqu'en 1930, elle fut désaffectée et servit de cinéma et salle des fêtes. A l'intérieur, le sol est pavé
des dalles funéraires des notables qui y sont enterrés. Actuellement, elle abrite une exposition permanente sur les clochers tors - avec un modèle réduite de
celui de l'église paroissiale - de France et d'Europe ainsi que la médecine médiévale.
L’Ouradou.
Ce petit édifice au toit octogonal, abrite une croix en fer forgé et scellée sur un beau piédestal de calcaire carré. Le clocheton à pans octogonaux recouvert
de tuiles de schiste repose sur une charpente très étudiée aux bases carrées.
Aux quatre angles se trouvent quatre colonnes en calcaire creusées vers l’intérieur d’une niche avec chapiteau.
Cet oratoire fut édifié en mémoire de la peste de 1586 amenée par un soldat du Duc de Joyeuse et qui décima environ les trois quarts de la population.
L'édifice servit aussi de lieu de prière pour les pèlerins sur la route de Saint-Jacques : "ouradou" signifie oratoire en occitan.
Toits en carène de bateau dont la charpente est dite « à la Philibert » du nom de son concepteur Philibert DELHORMES, architecte du Roi Henri II.
Maison Dufau.
Cette maison du 16e siècle, autrefois avec un encorbellement sur
la rue du Terral, est surmontée d’un pigeonnier coiffé d’un dôme
pointu à quatre pentes. Elle appartenait aux Dufau, famille de
notaire. La rue du Terral était la rue commerçante. Une échoppe
reste encore visible à droite de la maison.