L'EGLISE SAINT VINCENT De LA TESTE DE BUCH GIRONDE FRANCE Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y fonda Boïos.

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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 4

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 7

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 10

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 11

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 12

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 13

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 14

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 16

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 17

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 18

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 21

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 22

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 24

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 27

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 30

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 31

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 33

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 34

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 35

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


Slide 38

L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch


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L'EGLISE SAINT VINCENT
De LA TESTE DE BUCH
GIRONDE
FRANCE

Une peuplade appelée Boïate est installée à l'embouchure de l'Eyre et y
fonda Boïos. Avec l'occupation romaine, Boïos est devenue le centre de la
"civitas" des Boïates, puis avec le déclin dû aux grandes invasions, le "pagus"
(pays) des Boïates, ce qui a donné progressivement par déformation (du
bas-latin au gascon) le Pays de Buch dont les habitants ont pris le nom de
Bougès, qu'ils conserverons jusqu'au 18ème siècle.
Plus à l'ouest, proche du rivage, à l'embouchure du petit ruisseau (craste de
Menan) un habitat s'est structuré, il deviendra La Teste de Buch.
Une campagne de fouilles menée entre 2005 et 2008, a permis de mettre
à jour ce qui semble être la première nécropole présente sur le site de
l'église Saint Vincent. Son origine remonte au Haut Moyen Age (7 et 8ème
siècles) période durant laquelle le Saint patron de la paroisse, Saint Vincent
de Saragosse allait connaître sa phase de diffusion.
Même si on peut en déduire qu'il y avait un petit lieu de culte, aucun
élément attestant la présence d'un édifice religieux à cette époque et sur ce
lieu n'a encore été retrouvé.

Il y avait un autre lieu de culte plus éloigné du bourg. La chapelle de
Notre Dame des Monts, mentionnée en 1368 sur un testament du
Seigneur local le Captal Jean de Grailly, faisait partie du prieuré situé au
lieu dit « la lette du Grand Baron », créée par des moines cisterciens
détachés de l'abbaye mère de Bonlieu de Carbon-Blanc.
En 1783, le prieuré et la chapelle menacés à nouveau d'ensevelissement
par les dunes mobiles, tombés en ruines furent vendus comme « bien
national » et démantelés en 1791.
Il ne restait plus que l'église paroissiale distante d'une centaine de mètres
des ruines du donjon de type « motte féodale » du Captal de Buch.
Cette église a subit de nombreuses modifications, le premier tiers est de
facture « romane » de la seconde moitié du 16ème siècle et les 2 tiers
suivants seraient un agrandissement de type « gothique » en l'an 1641.

Avec les différentes évolutions de 1642 à 1912

L'église Saint Vincent de La Teste de Buch
bien avant 1912, à l'ouest devant le porche et

son auvent, il y a le cimetière, et sur le côté
droit donc au sud, il n'y a pas l’extension de
la chapelle des fonds baptismaux et il y a
également l'auvent de la porte sud, on peu
remarquer que le clocher au dessus de l’œil
de bœuf n'est pas encore percé pour laisser
passer la cloche pour réparation.

L'église paroissiale Saint Vincent
de La Teste de Buch.

Le premier clocher 1680, carré et
trapu à la base, eut la partie
haute en bois recouverte d'ardoises
détruite par la foudre en 1822.

L'actuelle flèche en pierre est surmontée
d'une croix qui fait office de paratonnerre.
Jusqu'en 1912 il y avait un auvent
devant cette porte d'entrée.

Sur cette face nord nous voyons les différentes parties, à droite la partie avec 4 travées ogivales
gothiques et le clocher carré, au milieu le chœur et 2 travées romanes avec une porte de

A l'est la sacristie a été rajoutée en plusieurs étapes 17/19ème s, avec la petite cour et le crucifix

De ce côté-ci une petite salle annexe avec la grande fenêtre et les toilettes

Au dessus de l'entrée on peut remarquer
les pierres ferrugineuses de couleur
marron, appelées localement « garluche »
et l’œil de bœuf qui donnait de la lumière
au clocher.

Donnant à l'ouest la grande porte
d'entrée principale ne fut percée sous le
clocher que vers 1699 et l'auvent qui
protégeait l'entrée a été supprimé lors
des travaux de 1912.

Puis il y a une deuxième double porte
avec sur chaque côtés des petits battants
et sur la clé de voûte la date de 1699.

A l'intérieur en entrant
à droite le bénitier est
du 17ème siècle

Sur cette image nous voyons la pendule
dont le mécanisme fut récupéré sur l'ancien
clocher et qui sonna pour la première fois
le 1er novembre 1680.

En bas nous remarquons la trace verticale,
avec les quelques pierres blanches, qui
montre l'extension qui a permis d'englober
le clocher au corps de l'église et de créer la
chapelle des fonds baptismaux, de l'autre
côté du clocher en symétrie sera bâti la
chapelle du Sacré Cœur.

Côté sud, une petite porte existait déjà
mais fut agrandie en 1642 et protégée
par un auvent qui fut enlevé lors des
travaux de 1912, la porte fut murée en
1975.

La fausse porte bois actuelle habille le
mur, elle fut fabriquée en 1994, par un
ébéniste ouvrier municipal Monsieur
Raymond Nouaux.

Sur ce pilier qui
soutient la tribune de
l'orgue est gravé
1641 date qui
correspond à
l'agrandissement

En entrant sur le premier pilier à droite est gravé 1736, date de certains travaux

1ère plaque apposée sur le dernier
pilier à droite avant le chœur faisant
un petit rappel historique et
signalant la restauration de 1912.

Cette plaque plus récente située sur le
dernier pilier à gauche avant le chœur a
été posée suite à la restauration de 1985.

Partie gothique, avec la tribune et l'orgue, une date 1699 indique le percement de la porte du fond

L'orgue construit en 1887 par le facteur bordelais Commaille a été restauré en 1986.
La tribune a été agrandie dans les années 60, pour la chorale paroissiale dirigée par
Monsieur Echinard et accompagnée aux claviers par Mademoiselle Mireille Nicet.

Partie d'inspiration romane, avec les arcs de forme arrondie et piliers très larges

Le chœur avec le retable datant du 17ème siècle, don du duc d’Épernon, Captal de Buch

Le panneau central est une peinture
datée de 1815, représentant le diacre
espagnol Saint Vincent, mort martyr
en 304, patron de la paroisse et des
vignerons (autrefois il y avait
beaucoup de vignes dans la région).
Les panneaux latéraux représentent à
droite Saint Pierre avec un coq et à
gauche Saint Paul avec l'épée de son
martyre.

Au fond en bas sous un crucifix, nous
retrouvons enchâssé une partie de
l'ancien autel détruit après Vatican II.

La partie de l'ancien maître autel avec le Christ et les 4 évangélistes

Au milieu de l'allée centrale, au niveau de la fin de la partie « romane » et du début
« gothique » nous remarquons cette croix dite de Malte que nous retrouvons
également sur les agenouilloirs en bois des deux stalles du chœur.

La chapelle de la Vierge Marie, avec la statue de Notre Dame des Monts, à gauche une peinture
de la nativité du 17ème siècle, et une partie des stalles qui formait le banc d’œuvre avant 1960

La statue de Notre Dame des Monts, en bois
massif du 15ème s, représente la Vierge Marie
et l'enfant Jésus.

D'abord honorée dans la chapelle du prieuré
de Notre Dame des Monts à La Teste de Buch
dépendant de l'abbaye de Bonlieu à CarbonBlanc, ordre des cisterciens (mention dans un
document datant de 1300), elle attirait les
pèlerinages de Gujan-Mestras et de plus loin
comme Salles, ils empruntaient le chemin de
la procession qui existe toujours à La Teste
de Buch.
Mais à la révolution la statue a disparu et
pendant 2 siècles passa de mains en mains
avant de retrouver sa place dans l'église
paroissiale en 1958.
Le tabernacle en marbre n'est autre que celui
du maître autel avant Vatican II.

La chapelle latérale droite dédiée à Saint Jean Baptiste, avec les autres stalles
de l'ancien banc d’œuvre qui faisait encore face à la chaire dans les années 50

La chaire en pierre de Poitiers, fut inaugurée le 4 mars 1874, à droite la statue de Marie du 18ème

La chapelle du Sacré Cœur, consacrée aux morts des deux grandes guerres 1914-1918,1939-1945

La cuve baptismale du 17ème siècle

La chapelle des fonds baptismaux, avec une statue
de Saint Vincent jeune et un tonneau, clin d’œil au
patron des vignerons, mais renfermant des
documents et photos provenant de l'exposition de
2006 « Un siècle d'histoire autour de notre clocher » à
n'ouvrir qu'en 2106.

Peintures extérieures, faux vitraux, chapelle du Sacré Chœur et chapelle Fonds Baptismaux

Sur l'écusson surmonté d'une couronne
nous trouvons les différents symboles
avec le ciel et l'étoile pour guider le
marin dont le bateau est sur les flots,
également nous trouvons le sable et le
pin accompagné du phare puisque le
Cap Ferret faisait parti de la commune
de La Teste de Buch jusqu'au milieu
des années 70.

Au dessus de la clé de voûte de l'arc
séparant la partie romane de la partie
gothique, ayant 3 têtes de chérubins,
une peinture représente l'écusson de
La Teste de Buch, avec la devise latine
« Alma Mater ».

L'église est le seul endroit où on peut encore voir les véritables armoiries de La Teste de Buch

Vitraux modernes
des années 60, à
gauche la pêche
miraculeuse est ici
située dans le port
de La Teste de

Buch avec les
cabanes et les
pinasses typiques

ainsi que la tenue
des marins locaux.

Ex-voto, le Jean et Max

2 des stations du chemin
de croix moderne ayant
remplacé l'ancien dans les
années 60

Dans la sacristie ce meuble central est de 1865 avec au milieu une belle vierge en bois doré

Ce crucifix

et cet ange furent un certain temps dans le chœur

Authentique bannière de procession, des « bérets blancs » dirigés par Melle Passicousset Rachel

Voici les 6 statues de la Vierge Marie que nous pouvons voir dans l'église Saint Vincent

Images et réalisation
Passicousset

Jacques

novembre 2014
Musique : Ave Maria
Textes tiré des documents de la Paroisse
St Vincent et de la Société Historique et
Archéologique d'Arcachon et du Pays
de Buch