ASPECTS PEDIATRIQUES DE L’ASPHYXIE PERNATALE Vus par un obstétricien Dr Serge Favrin GYNERISQ Octobre 2008 Largement inspiré de Définition et Conséquences de l’Asphyxie intrapartum Dr Véronique ZUPAN-SIMUNEK –
Download ReportTranscript ASPECTS PEDIATRIQUES DE L’ASPHYXIE PERNATALE Vus par un obstétricien Dr Serge Favrin GYNERISQ Octobre 2008 Largement inspiré de Définition et Conséquences de l’Asphyxie intrapartum Dr Véronique ZUPAN-SIMUNEK –
ASPECTS PEDIATRIQUES DE L’ASPHYXIE PERNATALE Vus par un obstétricien Dr Serge Favrin GYNERISQ Octobre 2008 Largement inspiré de Définition et Conséquences de l’Asphyxie intrapartum Dr Véronique ZUPAN-SIMUNEK – CNGOF - Décembre 2007 Aphyxie Fœtale et IMOC Pr Claude RACINET – CNGOF – Décembre 2007 Le Risque Asphyxique du Nouveau Né Dr Sylvie LENOIR-PIAT – GYNERISQ - Nice Mai 2008 GYNERISQ Octobre 2008 1 – Quelques définitions 2 – de Little à la Task Force 3 – En Pratique : 2 situations L’accouchement ‘’non rassurant’’ Le tableau neurologique tardif 4 - Conclusions GYNERISQ Octobre 2008 DEFINITIONS HYPOXEMIE = baisse quantité O² dans sang HYPOXIE = baisse quantité d’O2 dans les tissus ASPHYXIE = hypoxie + acidose métabolique GYNERISQ Octobre 2008 SOUFFRANCE FŒTALE AIGUE ASPHYXIE PERNATALE acidose (+++) avec pH Ao < 7 avec BD > 12 mmoles/l et/ou Apgar < 7 à 5mn GYNERISQ Octobre 2008 Encéphalopathie Néonatale (EN) Tableau neurologique survenant dans la 1ere semaine, secondaire à un œdème avec hypertension cérébrale et associant de façon variable 1 – des signes de dépression du SNC (cortex) 2 - des signes d’atteinte voies motrices corticales, sous corticales et spinales 3 – des signes d’atteinte du tronc cérébral GYNERISQ Octobre 2008 Encéphalopathie Néonatale = 3 degrés atteinte de la conscience atteinte du tonus atteinte du tronc cérébral GYNERISQ Octobre 2008 1 ou MINEUR 2 ou MODERE 3 ou MAJEUR Infirmité Motrice d’Origine Cérébrale ou IMOC (CEREBRAL PALSY des anglo-saxons et PARALYSIE CERBRALE des Canadiens) Syndrome associant trouble du mouvement et trouble de la posture dû à une lésion cérébrale survenue sur un cerveau en voie de Développement non progressive fixée et définitive (vers l’âge de 2 ans) GYNERISQ Octobre 2008 1 – Quelques définitions 2 – de Little à la Task Force 3 – En Pratique : 2 situations L’accouchement ‘’non rassurant’’ Le tableau neurologique tardif 4 - Conclusions GYNERISQ Octobre 2008 "The process of birth was responsible for the pathology of cerebral palsy..." William John LITTLE - 1862 GYNERISQ Octobre 2008 Hypoxie perpartum hypoxie-ischémie cérébrale encéphalopathie néonatale IMOC On a même espéré faire diminuer de 50% le taux d’IMOC grâce à la surveillance moderne (RCF) du travail. IMOC une des 1eres causes de plaintes contre les obstétriciens (‘’Prévenir le risque juridique en obstétrique’’ B Seguy – Edit Masson, 2006) Presque toujours rattachée à un accouchement mal géré avec l’argument univoque d’une césarienne non faite ou bien trop tardive GYNERISQ Octobre 2008 Taux d’IMOC reste stable (1 à 2 pour mille naissances) malgré la surveillance moderne du travail (RCF) et l’augmentation du nombre de césariennes (x 5 ou 6 en 30 ans). Clark SL, Hankins GDV. Temporal and demographic trends in cerebral palsy, fact and fiction. Am J Obstet Gynecol 2003; 188:628. GYNERISQ Octobre 2008 1999 : Task Force on Neonatal Encephalopathy and Cerebral Palsy Pr Alastair MacLennan (obstetrician), Australia - Dr N Badawi (neonatologist), Australia – Dr L Bennet (fetal physiologist), New Zealand - Pr M Bennett (obstetrician), Australia – Dr E Blair (epidemiologist), Australia - Pr J Bonnar (obstetrician), Ireland - Pr M Brinsmead (obstetrician), Australia - Dr H Chambers (pathologist), Australia - Pr P Colditz (neonatologist), Australia - Dr R Creasy (obstetrician), USA - Pr B Darlow (paediatrician), New Zealand - Dr J Doig (obstetrician), New Zealand - Ms K Eckert (research midwife), Australia – Pr D Edwards (neonatologist), UK - Dr M Furness (radiologist), Australia - Dr A J Gunn (paediatrician), New Zealand - Dr Eric H (clinical geneticist), Australia - Dr T Hayward (radiologist), Australia - Dr S Jacobs (obstetrician), Australia - Dr A Johnson (epidemiologist), UK - Dr J Keogh (obstetrician), Australia - Pr M Keirse (obstetrician), Australia - Dr J King (obstetrician), Australia - Pr R Lea (obstetrician), Canada - Dr J Low (obstetrician), Canada – Dr I McKenzie (obstetrician), UK - Dr A McPhee (neonatologist), Australia - Pr Y Murata (obstetrician), Japan - Pr J Newnham (obstetrician), Australia - Dr J O’Loughlin (obstetrician), Australia - Dr R Ouvrier (paediatric neurologist), Australia - Pr B Parer (obstetrician), USA – Pr J Perlman (neonatologist), USA _ Dr S Rees (neuroscientist), Australia - Dr R Reid (obstetrician), New Zealand -Pr R Resnik (obstetrician), USA - Pr G Rice (perinatal scientist), Australia - Pr K Ritchie (obstetrician), Canada - Dr R Romero (obstetrician), USA - Pr J Robinson (obstetrician), Australia - Mr JSpencer (obstetrician), UK - Pr FStanley (epidemiologist), Australia - Dr LStern (rehabilitation physician), Australia - Dr P Stone (obstetrician), New Zealand - Dr J Svigos (obstetrician), Australia - Pr M Symonds (obstetrician), UK – Dr J Westgate (obstetrician), New Zealand - Dr A Witlin (obstetrician), USA - Pr V Yu (neonatologist), Australia GYNERISQ Octobre 2008 Dernier rapport publié le 31 Janvier 2003 sous l’égide de l’ American College of Obstetricians and Gynecologists (ACOG) et de l’American Academy of Pediatrics (AAP) GYNERISQ Octobre 2008 Critères précis permettant de relier tableau neurologique et asphyxie intra partum répartis en 2 groupes 1er groupe : 4 CRITERES ESSENTIELS (doivent être tous présents pour affirmer le lien de causalité ) 1.Acidose métabolique sur les prélèvements faits sur l’artère ombilicale à la naissance avec : pH < 7 et BD > 12 mmoles/l 2.Encéphalopathie Néonatale Précoce modérée ou sévère 3.IMOC de type quadriplégie spastique ou dyskinétique 4. Exclusion d’une autre cause (génétique, malformative, traumatique, infectieuse, thrombophilie) GYNERISQ Octobre 2008 2eme groupe : 5 Critères non spécifiques mais qui ensemble sont en faveur d’une origine pernatale 1.Survenue immédiatement avant ou pendant le travail d’un ‘’événement hyoxique sentinelle’’ 2.détérioration brutale et persistante du tracé de RCF avec bradycardie ou absence de variabilité associée à des ralentissements tardifs ou variables répétés 3.Score d’Apgar ≤ 3 à 5 mn et au-delà 4.Atteinte multiviscérale apparaissant dans les 72 heures 5.lésion cérébrale aiguë non focalisée (œdème) sur l’imagerie GYNERISQ Octobre 2008 APPLICATION DE CES NOTIONS AUX ACCOUCHEMENTS A TERME Etat fœtal ‘’non rassurant’’ pendant travail ≈ 10% Asphyxie intra partum (AIP) = 5 pour mille naissances Encéphalopathie Néonatale = 2 pour mille naissances 30% attribuable en totalité ou en partie à AIP 4% attribuable à APN exclusive IMOC = 1 à 2 pour mille naissances 75% sont en rapport avec événements survenus avant l’accouchement 1O à 15% après 10 à 15% AIP soit 1 à 3 pour 10 000 naissances GYNERISQ Octobre 2008 1 – Quelques définitions 2 – de Little à la Task Force 3 – En Pratique : 2 situations L’accouchement ‘’non rassurant’’ Le tableau neurologique tardif 4 - Conclusions GYNERISQ Octobre 2008 1ere Situation ‘’en URGENCE’’ Accident Aigu Accouchement ‘’non rassurant’’ antenatal post natal DANS TOUS LES CAS Gérer la situation médicale Gérer la relation familiale ‘’La transparence évite la suspicion et la réalité évite le fantasme’’ (Dr S Lenoir-Piat) GYNERISQ Octobre 2008 Gestion Médicale Prélèvements au CO (Gazométrie) + Lactates ? (+ placenta ++) Corriger l’acidose Documenter le Dossier GYNERISQ Octobre 2008 L’acidose Prouve l’asphyxie tissulaire respiratoire (post natale) (pH bas - PCO2 élevée - BD nul) Acidose maladie pulmonaire ou mal intubé métabolique (per natale) (pH bas – PCO2 Normale - BD élevé) acidose tissulaire par asphyxie (présence excessive de lactates) GYNERISQ Octobre 2008 CORRIGER De l’Oxygène, pas de Bicarbonates SUIVRE L’EVOLUTION Contrôle après qqs heures - Pas trop tôt car Vasoconstriction périphérique peut ‘’fausser’’ le pH Relargage tissulaire de la revascularisation peut ‘’fausser’’ les lactates La correction de l’acidose est un élément attestant une prise en charge obstétrico-pédiatrique correcte L’acidose peut persister en cas de lactates très élevés au départ d’une ‘’acidose pédiatrique’’ surajoutée (ex : infections) GYNERISQ Octobre 2008 Notre expérience 117 lactates > 7 à HO (soit 7,2% des 1620 lactates prélevés) 114 lactates <7 à H3 3 lactates >7 à H3 (0,2% des 1620 lact initiaux) GYNERISQ Octobre 2008 Valeur pronostique de l’ac. lactique et du BD d ’après da Silva, Acta Paediatrica 2000 ; 89 :320 Risque d’encéphalopathie modérée/sévère 80% AL BD 20% 1 GYNERISQ Octobre 2008 14 16 20 Valeur pronostique des marqueurs classique d’asphyxie ? Il existe une corrélation statistique avec le devenir neurologique Mais sont peu contributifs pour le pronostic individuel Le pronostic neurologique est basé sur des éléments neurologiques ! L’encéphalopathie néonatale +++ GYNERISQ Octobre 2008 Examen clinique précoce, répété si besoin et écrit dans le dossier Tronc cérébral intact si pas de bradycardie variations du rythme cardiaque en fonction de l'activité pas d'apnée Voies motrices corticales, sous corticales et spinales intactes si à la manœuvre du tiré assis, l'action des muscles fléchisseurs et extenseurs est identique il existe une flexion supérieure à l'extension au tonus passif de l'axe le tonus passif des membres correspond au terme les doigts sont mobiles et indépendants, le pouce est en abduction Pas de dépression du SNC (cortex) si la fixation et poursuite oculaires sont de bonne qualité la succion non nutritive est efficace l'interaction sociale est présente GYNERISQ Octobre 2008 Un examen neurologique normal à H2 exclut la possibilité de séquelles en rapport avec l’asphyxie Un examen neurologique anormal va nécessiter un suivi. Il ne signifie pas que les anomalies constatées soient en rapport avec une asphyxie intrapartum puisque plus de 70% des EN sont secondaires à des événements survenus avant le travail (cf critères de la CP Task Force). GYNERISQ Octobre 2008 Evoquer autres causes Signes en faveur d’une pathologie ante natale 1 - Asymétrie neurologique Droite/gauche Membre sup - Traumatisme (plexus brachial, HED) - AVC ante natal (pathologie plaquettaire) 2 - Microcranie, chevauchement suture, pouce en adduction, palais ogival pathologie ante natale génétique, malformation, infectieuse (CMV) GYNERISQ Octobre 2008 GYNERISQ Octobre 2008 Ec Néonat MINEURE Degré mineur (cortical) Hyper excitabilité Anomalies variées du tonus Bon pronostic si récupération < J3 GYNERISQ Octobre 2008 Ec Néonat MODEREE Degré modéré (cortical + sous cortical) Poursuite oculaire médiocre Léthargie Hypo activité Hypotonie passive des membres Activité insuffisante fléchisseurs du cou Réflexes primaires absents ou médiocres Convulsions Pronostic corrélé à la durée des anomalies GYNERISQ Octobre 2008 Ec Néonat SEVERE Degré sévère (cortical + sous cortical + TC) État de mal convulsif Trouble sévère de la conscience Nécessité de VA Absence d’autonomie alimentaire Séquelles sévères ou décès GYNERISQ Octobre 2008 Devenir des EN modérées à sévères devenir à 3 ans : Dixon, Badawi et al., • encéphalopathie sévère – – – • Pediatrics 2002 1/3 décès néonatal 1/3 évolution anormale dont la moitié avec CP 1/3 évolution normale encéphalopathie modérée – – 25% évolution anormale dont 10 % de CP 75% évolution normale à long terme (>15 ans) (Lindstrom, Pediatr Neurol 2006) – – troubles cognitifs fréquents (tr. exécutifs, attention, mémoire, langage) : jusqu ’à 70 % des ados sans CP 20 % déficit auditif Régions cérébrales vulnérables à l’asphyxie Noyaux gris centraux et capsule interne • • • Diagnostic IRM + + + Atteinte PLIC : VPP proche de 100% Lésions bilatérales des NGC : 100 % de séquelles graves (CP type dystonie dyskinésie) GYNERISQ Régions cortico-souscorticales • • • • Diagnostic EEG + IRM (complémentarité) Séquelles variables (valeur de l ’EEG + +) Si séquelles : plutôt cognitives Risque ultérieur d ’épilepsie Octobre 2008 Age optimal pour l ’IRM : 2ème semaine de vie IRM normale • • • • • NGC Naux PLIC Nles Régions CSC Nles R. périventriculaires Nles pas d ’atrophie VPN proche de 100% * pour les séquelles graves * expertise radiopédiatrique nécessaire +++ GYNERISQ Octobre 2008 Lésions diffuses asphyxie Lésions ischémiques ante natales GYNERISQ Octobre 2008 1 – Quelques définitions 2 – de Little à la Task Force 3 – En Pratique : 2 situations L’accouchement ‘’non rassurant’’ Le tableau neurologique tardif 4 - Conclusions GYNERISQ Octobre 2008 EXEMPLE PERSONNEL : 2004 : demande d’expertise pédiatrique dans le cadre d’une maladie d’Ouvrier – Extraits du dossier de l’avocat ‘’le 02/10/94, à la date du terme travail déclenché artificiellement …’’ ‘’le monitoring qui enregistre le rythme cardiaque de l’enfant in utero, a révélé une souffrance foetale … ‘’ ‘’césarienne pratiquée pour mauvaise présentation de l’enfant (procidence d’un membre supérieur) … ‘’ ‘’Le jeune R. a présenté, dès la naissance, des signes anormaux (dos blanc, yeux révulsés, ne supportant pas la lumière), et par la suite un retard psycho-moteur.’’ ‘’Quelques jours après l’accouchement, un pédiatre de la clinique a averti les époux M.. qu’il y avait un problème et qu’il faudrait faire surveiller R. sans plus de précision …. ‘’ ‘’ Dire si cette pathologie est en relation directe et exclusive avec le déroulement de l’accouchement …’’ ‘’Rechercher si le praticien a mis en œuvre tous les moyens dont il disposait en l’état actuel de la science et si tel n’a pas été le cas caractériser l’imprudence, la négligence ou la maladresse qui a pu être commise …..’’ SE TERMINERA BIEN MAIS ….. GYNERISQ Octobre 2008 Expérience du Pr C. RACINET Sur 13 dossiers d'expertises concluant à une “SFA responsable avec certitude d'une IMOC”, après application des critères ACOG-AAP: - 1 seule asphyxie aigue perpartum a été confirmée - les 12 autres relevaient de causes variées (AC antiphospholipides, malformation cérébrale, maladies métaboliques, thrombophilie, cytopathie mitochondriale,causes anténatales non identifiées...) GYNERISQ Octobre 2008 Seul tableau neurologique possible séquelle d’une asphyxie pernatale Quadriplégique (chez l’enfant à terme) Diplégie possible (chez le préma - en fait quadriP MI>>MS) SONT A EXCLURE les troubles asymétriques ( hémiplégie ) ataxie, dyskinésie ou encore retard psychomoteur sans atteinte associée des voies motrices corticales et sous-corticales …… GYNERISQ Octobre 2008 En cas de lésion anténatale y a-t-il une asphyxie aigue perpartum surajoutée ? 1) L’absence de décélérations élimine toute hypoxémie supplémentaire (Schiffrin 2004) 2) L’absence d’œdème cérébral néonatal et de lésions surajoutées des NGC et du thalamus élimine des lésions récentes hypoxo-ischémiques cérébrales (Zimmermann, 2006) GYNERISQ Octobre 2008 1 – Quelques définitions 2 – de Little à la Task Force 3 – En Pratique : 2 situations L’accouchement ‘’non rassurant’’ Le tableau neurologique tardif 4 - Conclusions GYNERISQ Octobre 2008 Avoir DANS LE DOSSIER Un pH AO ≥ 7 et un DB < 12 Un Apgar à 5 mn ≥ 7 Permet d’AFFIRMER qu’il n’y a pas eu d’Asphyxie Per Natale GYNERISQ Octobre 2008 Avoir DANS LE DOSSIER Un examen clinique neuro-pédiatrique détaillé normal dans les 48 premières H Permet d’AFFIRMER qu’il n’y aura pas de pathologie neurologique en rapport avec une asphyxie pernatale GYNERISQ Octobre 2008 L’Asphyxie Pernatale est toujours un Evénement Porteur de Risques Décès (5%) Défaillances organiques (60 %) Encéphalopathie néonatale (40 %) Séquelles neurologiques (15-25 %) et ….. C’est l’Encéphalopathie Néonatale qui fait le pronostic neurologique GYNERISQ Octobre 2008 Naissance après un « état fœtal non rassurant » Évaluation clinique + + + précoce et répétée (0-48h) traçabilité de l’observation +++ Encéphalopathie modérée à sévère Pronostic réservé +++ GYNERISQ pas d’encéphalopathie ou encéphalopathie mineure Pronostic excellent pas de séquelles attribuables à une asphyxie intrapartum Octobre 2008 Si encéphalopathie argumenter l’origine de l’encéphalopathie anamnèse : dialogue obstétricien –pédiatre relevé des marqueurs biologiques d’asphyxie; autres atteintes organiques, placenta ? relevé d’éléments en faveur de facteurs anténatals (ex RCIU, dysmorphie) imagerie de qualité histoire pas claire, discordances rechercher une autre cause (ex.maladie métabolique) évaluation pronostique : EEG + IRM GYNERISQ Octobre 2008 Bonne nouvelle : Little s’est trompé, les obstétriciens ne sont en cause que dans 10 à 15% des IMOC soit 1 à 3 cas pour 10 000 naissances Les conclusions de la CP Task Force doivent être connus des professionnels, des tribunaux et du public Mauvaise nouvelle : Les obstétriciens ne peuvent pas grand-chose pour prévenir l’IMOC et la communauté scientifique doit explorer d’autres voies de recherche GYNERISQ Octobre 2008