Conte documenté Inventé et présenté Par les élèves de 6°7 Aux Parents Le mardi 22 mai 2001 À l’occasion des Capiolades!

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Transcript Conte documenté Inventé et présenté Par les élèves de 6°7 Aux Parents Le mardi 22 mai 2001 À l’occasion des Capiolades!

Conte documenté
Inventé et présenté
Par les élèves de 6°7
Aux Parents
Le mardi 22 mai 2001
À l’occasion des
Capiolades!
Le conteur: Il était une fois…Non, il est maintenant, en l’an 2001, un jeune
Pontissalien qui fréquente la classe de 6°7 au Collège Philippe Grenier.
C’est un génie ! Il sait à la fois
• vivre intensément dans le présent en réussissant parfaitement tout ce
qu ’il fait,
•Se projeter dans le futur même très lointain tant son imagination est
fertile,
•Mais aussi s’égarer dans les multiples péripéties du passé, de l’histoire,
de la préhistoire et bien avant encore !...
En effet, ce jeune Hugo est un passionné de dinosaures et se
prend souvent à rêver d’en rencontrer un.
Aussi, un soir qu’il se promène dans la campagne, il voit une étoile
filante…alors il ferme les yeux, se concentre très fort sur son désir fou
et clame:
« Dinosaures,
Vous n’êtes pas morts !
Faites un effort
Et revenez encore
Sur cette terre
Dévoiler vos mystères
Et vous laisser admirer
Par ceux qui vous ont succédé
Depuis 65 millions d’années »
Le conteur: les jours passent….Hugo songe de temps à autre, avec une
grand mélancolie, à son vœu…
Pendant ce temps-là, non loin de
Pontarlier, à quelques mètres d’une
rive du lac de Saint-Point, une chose
extraordinaire se produisit….
…Une sorte de gros caillou ovoïde
tomba du ciel, se fracassa en mille
morceaux et libéra …..
Un dinosaure !
Quelques coups de pattes, de l’eau qui éclabousse et voici ,notre dinosaure nez à
nez avec un cygne tuberculé.
A peine plus loin , c’est la rencontre avec un couple de grèbes huppés
Émerveillé par l’élégance de ces
animaux, notre dinosaure plutôt
lourdaud, songe à regagner la rive et
c’est alors qu’il croise une bande de
canards colverts.
Le dinosaure: décidément cet endroit
est très peuplé… ce sont de drôles
d’animaux que je ne connaissais
pas….
Le conteur: notre dinosaure s’approche du rivage. C’est alors qu’il aperçoit une
forme grise, ovale, prolongée d’un long bec et piquée en terre par une seule
patte. C’est le héron cendré.
Le dinosaure: Hep lui dit-il,je suis envoyé par une étoile filante pour rencontrer
Hugo, 8 rue de la gare à Pontarlier. Peux-tu m’indiquer le chemin ?
Le héron: oui, bien sûr, je rentre à ma héronnière du Bois de Doubs. Tu n’auras
qu’à me suivre….
Le conteur: Arrivé à
la nuit tombée,
notre dinosaure
pousse la barrière
du jardin et
cherche sur la
façade de la
maison la fenêtre
d’Hugo.
Les volets sont déjà clos et il décide d’attendre le lendemain matin….
Le conteur: Le lendemain
matin, en ouvrant ses
volets, Hugo voit le
dinosaure dans le
jardin…
Hugo: Un dinosaure,
mon rêve s’est réalisé!
Super…
Le conteur: Hugo descend l’escalier et arrive dans le jardin.
Hugo: Es-tu bien vivant, dinosaure ?
Le dinosaure: Oui, Oui…Tu peux me tâter et constater que je suis bien en chair
et en os…. je suis bien vivant…
En arrivant sur terre et pour venir jusque vers toi, j’ai découvert de drôles
d’animaux ! Ils volent ! Je n’en avais jamais vu de pareils…
Hugo: ce sont des oiseaux, vos descendants à vous les dinosaures…Ils vous
ont succédé alors que vous disparaissiez…As-tu remarqué qu’ils avaient
conservé sur leurs pattes les écailles qui protègent votre corps ?
Le dinosaure: Eh oui, ils sont bien différents de nous ! Et leurs plumes sont si
belles, si diversement colorées ! De plus elles ont l’air tellement douces que
j’ai eu envie de les caresser.
Hugo: Maintenant, je vais te faire découvrir d’autres animaux: les
mammifères. Peut-être les connais-tu car quelques uns de leurs ancêtres
ont vécu en même temps que vous les dinosaures. Et tu verras ce qu’ils ont
eux sur le dos ! Ce ne sont plus des plumes mais des poils et c’est encore
plus doux, plus soyeux.
Le conteur: Nos deux comparses partent en Suisse, dans le site grandiose du
Creux du Van.
Hugo: Nous y voilà; postons-nous là et attendons….
un lynx
Regarde !...
, chuchota
Hugo. Vois sa robe de poils
comme elle est belle et ses
pinceaux qui ornent ses oreilles !
C’est une magnifique et
majestueuse bête ! Si tu étais
venu il y a 50 ans, tu n’en aurais
pas vu car les lynx avaient
disparu de notre belle région.
Le conteur: Admiratifs, immobiles, Hugo et son dinosaure suivaient du regard le
lynx régnant en maître sur son territoire.
Hugo: Viens, maintenant nous avons rendez-vous ainsi que toute ma classe
avec Laurent, à la Maison de la Réserve de Labergement-Sainte-Marie. Avec
lui, nous aurons plus de chance de rencontrer d’autres animaux…
Le conteur: C’est ainsi que notre joyeuse troupe se retrouve autour de Laurent
sans que personne ne s’inquiète de la présence du dinosaure à côté d’Hugo.
Il ne paraissait être présent que pour Hugo, là tout près de lui….
Laurent explique à son auditoire
attentif l’origine de la Réserve
naturelle de Remoray. Il est bien
obligé d’avouer que l’homme,
Homo Sapiens Sapiens,
normalement l’être le plus
intelligent de la planète, n’a pas
toujours été avisé pour gérer son
espace. C’est ainsi qu’en 1967,
dans l’espoir de gagner des
terrains agricoles, le ruisseau des
Vurpillières a été transformé en un fossé rectiligne. Creusé dans la marne, ce
fossé n’a pas cessé de s’enfoncer, entraînant avec lui le niveau de la nappe
phréatique. Après une période de pluie, l’eau est rapidement drainée et tout
s’assèche. Les animaux qui étaient dépendants de l’eau pour se reproduire ou
se nourrir ont disparu.
Plus de grenouilles rousses et de tritons alpestres… plus de truites faisant
mouche à la surface de l’eau…plus de cingle plongeur en raison de la disparition
des traînes-bûches…plus de jolies libellules aux reflets métalliques puisqu’il n’y
a plus d’eau pour y pondre ses œufs.
Côté végétaux, c’est tout aussi désolant…Finies les couleurs
changeantes de marais ai fil des saisons. On ne voit plus le jaune d’or
du trolle d’Europe s’allier au rose de la primevère farineuse et au
blanc des narcisses des poètes.
Cette opération fut donc un double échec:
• sur le plan agricole, les terres conquises ne convenaient ni à la fauche
ni aux pâturages.
•Sur le plan écologique, l’homme avait fait disparaître de cet endroit de
nombreuses espèces, aussi bien animales que végétales. Peu à peu cette
zone de marais allait être remplacée par une forêt d’épicéas, comme s’il
n’y en avait déjà pas assez dans le Haut-Doubs….
Après avoir visité les différentes expositions de la Maison de la Réserve,
englouti un bon « casse-dalle », notre équipe se retrouve en pleine
nature au beau milieu d’un pré colonisé par les campagnols…
Un élève: M’sieur, c’est quoi là-bas plus loin dans le pré ? Je crois que j’ai
vu une hermine.
Le conteur: Laurent ajuste ses jumelles et tente de repérer l’animal. Peu après il
confirme. C’est bien une hermine. Une belle hermine qui fait la chandelle,
vire à droite, vire à gauche et ne se laisse pas facilement suivre du regard…
Plusieurs élèves ensemble dans un tohu-bohu de voix: j’lai vue! Où est-elle ? Sous
le frêne..Juste là..ça y est je la vois, Pas moi ! Mais où? Elle est partie. Non,
elle est là. Tiens , j-la vois à nouveau…….
Le conteur: Tout le monde poursuit alors son chemin en direction de la forêt. Il y
a forêt et forêt explique Laurent. Ici par exemple, c’est une plantation.
Les arbres sont rangés en
rangs d’oignon et ont tous
sensiblement la même
hauteur. Il s’agit d’une futaie
régulière. Seuls les arbres de
la lisière ont des branches sur
le côté avec des aiguilles
vertes. La concurrence pour
accéder à la lumière assure
une croissance rapide des
épicéas donc une bonne
production économique….
…mais une véritable catastrophe sur le plan écologique, au niveau de la
diversité des espèces ! Ils ont beau chercher nos 6°7, ils ne trouvent rien
au sol…Peu de végétaux, peu de nourriture, peu d’abris…donc un
extrême pauvreté aussi chez les animaux.
On est donc bien loin d’une belle forêt constituée de différentes espèces:
sapin, épicéa, hêtre auxquels s’ajoutent des arbustes. Espacés ces grands
arbres, souvent très gros, laissent passer la lumière jusqu’au sol ce qui
permet aux plantes herbacées et aux mousses de pousser. Avec au sol
des myrtilles et des framboisiers, c’est la forêt idéale pour le plus bel
oiseau de chez nous; le grand tétras.
Hugo On dirait un pic ! Approchons-nous mais
surtout ne faisons pas de bruit….Trop tard, il
s’envole. Regardons de plus près son travail. Tu
vois, le pic tape avec son bec puissant d’un côté
puis avec sa longue langue, il attrape les
malheureux qui pensaient échapper au danger.
Le dinosaure: C’est fort intelligent cela ! De mon
temps c’était la course et l’intimidation par des cris
sourds qui nous permettaient de survivre.
Hugo: Ah, au fait, il y a trous et trous ! Regarde ceux-ci ne sont pas les
mêmes, ils ont été forés de l’intérieur par les scolytes devenus adultes
et qui sortent à l’air libre pour se reproduire et coloniser de nouveaux
épicéas…D’ailleurs je pourrais te montrer à la maison ce que donnent
des œufs d’insectes. J’ai un élevage de vers de farine. Tout le monde
trouve cela répugnant….sauf moi qui les observe plusieurs fois par jour
pour ne pas manquer leurs métamorphoses…
Le conteur: A la lisière de la plantation,
Laurent nous fait remarquer une coulée
de blaireaux. C’est un chemin
qu’empruntent ces animaux, à la
tombée de la nuit pour se mettre en
quête de nourriture. Ils ne sont pas
difficiles et maraudent tout ce qu’ils
trouvent: campagnols, grenouilles,
insectes, vers de terre, racines,
champignons et fruits.
Leur domaine n’est pas loin. On va certainement trouver d’autres indices dit
Laurent. Effectivement quelques mètres plus loin, nous trouvons des
pots..oui…des pots de chambre en quelque sorte ! C’est là que les blaireaux
déposent leurs excréments.
Un peu plus loin c’est une empreinte de patte que nous livre la terre humide.
Laurent emmène maintenant le groupe sur
le territoire des blaireaux après avoir
recommandé le silence le plus complet
pour ne pas déranger les animaux dans
leur sommeil de la journée. Chacun se
déplace, sans mot dire, de gueule en
gueule ( c’est ainsi que l’on appelle les
entrées des terriers).
Le dinosaure: j’aimerai bien voir ces
animaux murmure-t-il tout doucement à
l’oreille d’Hugo.
Hugo: Moi aussi, viens, on va se cacher et
laisser partir les autres.
Le conteur: Restés seuls, Hugo et son compagnon se postent à l’orée du
bois et attendent jusqu’au crépuscule…..
Tout à coup, ils se mettent à rire: un renard vient de surgir emportant
dans sa gueule un sac Hyper U contenant quelques provisions….
Plus malin que celui de la fable, il avait dans son sac une brique de
lait et des paquets se gâteaux, mais hélas tout cela était vide !
Notre Goupil avait espéré se ravitailler, non pas en complimentant
le corbeau mais en faisant les poubelles….
Le conteur: Tout à coup, Hugo ne se sent pas très bien. Il croit voir son dinosaure
s’élever dans les cieux et il se retrouve dans sa chambre tout abasourdi….
Peu après… La maman qui entre: Qu’as-tu fait cet après-midi, mon petit Hugo ?
Hugo: Heu…Heu….j’ai lu un livre passionnant sur les dinosaures
Le conteur: Hugo avait fait une rencontre merveilleuse….Etait-ce un rêve, une réalité ?
Hugo feignait de ne pas le savoir croyant encore au possible ! ! !
fin …
Le lynx
Un lynx rouge tacheté d’orange
Avec à la place des pinceaux, des anges,
Ca n’existe pas, ça n’existe pas !
Plein de gentillesse et d’amitié
Ca n’existe pas !
Un lynx qui soit végétarien
Et qui ressemble à un martien,
Ca n’existe pas, ça n’existe pas !
Eh ! Pourquoi Pas?
Jessica
A la façon de Robert Desnos
Un lynx ayant comme ami un braconnier
Toi, Monsieur le Lynx,
Tu te montres très rusé
Quand tu chasses le gibier
Certains chasseurs voient d’un mauvais œil…
Le fait que tu raffoles de chevreuils !
Mais heureusement depuis quelques années,
Les hommes cherchent à te protéger.
Ils abattent moins d’arbres sur ton territoire,
Et ne te chassent plus pour ton pelage tacheté de noir.
Celui qui vient aujourd’hui à te tuer,
Risque désormais d’être arrêté.
Tu peux donc revenir à présent,
Dans nos forêts où tu vivais auparavant….
Sonia
Le lynx
L’ Hermine
Hermine,
Toi qui a si bonne mine
Quand tu fais la chandelle,
Je te trouve si belle
Que j’irai toucher les nuages
Pour attraper ton pelage.
………..
Clélia
Les mésanges
MéliMélo
Chantent des chants étranges
Le rouge-gorge mange.
Le pic vert
Est en colère,
Le sanglier
Est en train de se goinfrer.
Le grèbe huppé ne pense qu’à manger;
Les grenouilles
Sont bredouilles
Sont à croquer !
Et là-bas, les rongeurs
Sont de mauvaise humeur…
Vincent
Alors que les invertébrés
Le Canard Colvert
Petit Canard sauvage
Que tu as un joli plumage !
Ton cou est tout vert
Et tes plumes sont très claires.
Tu te promènes sur la rivière
Et tu plonges pour chercher des vers.
Quand tu entends un chien méchant
Tu construis un beau nid
Pour protéger tes petits.
Katia
Tu te sauves en nageant.