La Maladie Alcoolique Le mot "alcoolisme" fut créé en 1849 par Magnus HUSS, un médecin suédois, après qu'il ait constaté et étudié.
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La Maladie Alcoolique Le mot "alcoolisme" fut créé en 1849 par Magnus HUSS, un médecin suédois, après qu'il ait constaté et étudié la fréquence d'affections hépatiques, cardiaques et neurologiques touchant la population hospitalière de Stockholm. Magnus HUSS forgea alors le terme synthétique d'alcoolisme qui se substitua à celui alors en vigueur d'ivrognerie. La définition universellement reconnue pendant une centaine d'années fut la suivante : ensemble des conséquences pathologiques d'une consommation excessive de boissons alcooliques (vin, bière, spiritueux). La notion de maladie alcoolique est plus récente et remonte à la deuxième moitié du 20° siècle. Elle se fonde sur la définition du mot maladie : « Toute agression exogène ou processus endogène perturbant le fonctionnement de notre organisme et qui entraine sans traitement la destruction du corps ou l’aliénation de l’esprit ». C’est exactement ce que va entraîner, au fil du temps, l’ingestion chronique d’alcool. Pour quitter le diaporama, appuyez sur la touche « Echap. » ou fermez la fenêtre. Docteur Claude Fontanarava Praticien Hospitalier Maladie Primaire, Progressive & Chronique Facteurs Médicaux, Psychologiques & Sociaux INDIVIDU Il s’agit d’une maladie: Primaire : Tous les individus ne sont pas égaux devant l’alcool et certains ont une prédisposition à développer une dépendance au produit. PRODUIT Chronique : Non traitée la maladie alcoolique ne fait que s’aggraver et aboutit à la mort de l’individu. ENVIRONNEMENT " L'alcoologie est un concept d'approche globale des problèmes d'alcool permettant d'intégrer les trois facteurs de l'écosystème du discours alcoolique : l'individu, l'alcool, le Progressive : milieu, et de les apprécier à leur valeur authentique sans privilégier aucun des aspects Son évolution suit différents psychologique, physiologique ou sociologique du fait de sa propre formation antérieure." stades qui peuvent s’étaler Dr. Fouquet.1950 sur de très nombreuses années. La dépendance à l’alcool, comme toutes les autres dépendances, repose sur trois grands facteurs intriqués: LA DEPENDANCE Psychologique : Recherche d’un effet psychotrope de l’alcool puis augmentation des doses pour obtenir le même effet et enfin perte de contrôle de la consommation. Psychologique Trois grandes problématiques Physique Sociale : Pression sociale sur le consommateur, notion de normalité dans un environnement favorable à la consommation, notion de festivité et rejet social du non consommateur. Sociale Physique : imprégnation de l’organisme par la molécule et mise en place de phénomènes d’adaptation nécessitant la poursuite de la consommation pour éviter l’état de manque. Environ 4%dedecontrôle la population française ne dispose capitaltant génétique lui permettant Cette perte de la consommation est trèspas mald’un acceptée, personnellement que On estime de métaboliser à environ correctement 10% de la population l’alcool (déficit les individus en acétaldéhyde-déshydrogénase). qui, au contraire, disposent d’une socialement et elle génère le « déni » vis à vis de l’entourage et « l’apsychognosie », c’est à Ces sujets onthypersensibilité un effet aversifdu (vomissements, système récompense malaises) àdés lason le molécule premier verre et font partie dire l’incapacité du sujet àde évaluer lui d’alcool même proprealcool. état. Première consommation Ces personnes, dans un descontexte abstinents favorisant, de première deviendront intention. dépendantes de l’alcool. Schéma classique d’une dépendance à l’alcool ( Un jeune âge est péjoratif ) Effet aversif Intolérance Évitement ultérieur C H R O N I C I T E Effets de renforcement Positifs ou Négatifs Dépendance psychique Consommation régulière Tolérance Processus associatifs Sensibilisation du système de récompense Dépendance physique Facteurs génétiques * Neurobiologiques * Affectifs * Émotionnels * Environnement * Troubles cognitifs * Troubles de l’humeur ou de la personnalité APSYCHOGNOSIE OU « DENI » Le système hédonique ou centre de récompense, « Nucleus accumbens », est responsable des sensations de plaisir, par l’intermédiaire des neuromédiateurs dont l’action va être stimulée par l’alcool. Le système limbique fait partie de notre cerveau « reptilien ». Il est le siège des émotions, des instincts élémentaires que sont la soif, l’alimentation, la reproduction et la survie. L’alcool va s’installer dans ce système au même titre que les autres pulsions. DEPENDANCE PSYCHOLOGIQUE Les neuromédiateurs ALCOOL ETHANOL DOPAMINE PLAISIR SEROTONINE ENDORPHINES HUMEUR BIEN-ÊTRE Première consommation Stimulation de la Dopamine: Sensation de plaisir Stimulation de la Sérotonine: Amélioration de l’humeur Augmentation des Endorphines: Sensation de bien-être, analgésie et sommeil Incitation à la poursuite de la consommation. ACCOUTUMANCE & TOLERANCE Nécessité d’augmenter les doses pour obtenir les mêmes effets. Mise en place par l’organisme de mécanismes de contre régulation. Blocage des différentes stimulations entraînant, en l’absence d’alcool, une baisse des taux de Dopamine, Sérotonine et Endorphines Besoin impératif de poursuivre la consommation. DEPENDANCE PHYSIQUE Apparition tardive Liée à la modification des éléments régulateurs du système nerveux central. Excitateur : NDMA Fig.1 Cliquez sur Fig.1 Freinateur : GABA Modification de la perméabilité des membranes cellulaires. Fig.2 Chronicisation de la maladie DEPENDANCE PHYSIQUE Apparition tardive Liée à la modification des éléments régulateurs du système nerveux central. Excitateur : NDMA Fig.1 Cliquez sur Freinateur : GABA Fig.2 Modification de la perméabilité des membranes cellulaires. Fig.2 Chronicisation de la maladie Lors de l’abstinence, peu à peu, les signes cliniques d’hyperexcitabilité diminuent et disparaissent, mais le système nerveux garde pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, une réactivité excessive à certains stimuli (stress). La mémorisation des symptômes physiques et psychiques du sevrage peut entraîner une réalcoolisation pour les éviter . L’apparition de ces différents stimuli provoquerait donc un besoin de boire par : Renforcement négatif. Le Renforcement positif est la réalcoolisation par nostalgie des effets du produit. DEPENDANCE SOCIALE La plus difficile à maîtriser: Rites sociaux. Usage festif. Marginalisation du non consommateur. Incitation à la consommation. Déni social de la maladie alcoolique. Principale cause de réalcoolisation CONCLUSION “ Les facteurs générateurs de la maladie alcoolique tiennent aux effets psycho pharmacologiques de l’éthanol, à la personnalité du consommateur, aux valeurs sociales ou aux significations sociologiques de la consommation ainsi qu’aux influences exercées par l’environnement ”. Merci de votre attention. Vous pouvez fermer la page web pour revenir à l’accueil.