Hyperglycinémie sans cétose

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Transcript Hyperglycinémie sans cétose

2 mai 2012
Journée mondiale de sensibilisation *
à L’HYPERGLYCINEMIE SANS CETOSE
- Maladie métabolique rare -
* En union avec
L’HYPERGLYCINEMIE SANS CETOSE
L’Hyperglycinémie sans cétose est une maladie TRES RARE qui touche LES ENFANTS.
La société ne connait pas cette maladie
De nombreux médecins n’en ont jamais entendu parler
Les pharmaciens ne connaissent pas les doses inhabituelles des traitements
C’est une maladie orpheline : il n’existe pas de traitement pour en guérir
Les mécanismes de la maladie sont encore mal connus
Les familles sont très isolées (souvent un seul cas par pays)
Un seul médecin au monde se consacre à la recherche sur cette maladie
Nous, parents,
nous nous battons pour que :
cette maladie ne reste pas une fatalité sans espoir et
que nos enfants ne soient pas abandonnés par la médecine.
La recherche médicale ne doit pas s’arrêter !
Nos enfants ne doivent pas être oubliés !
UNE MASCOTTE
Je suis la mascotte
des enfants atteints par
l’HYPERGLYCINEMIE SANS CETOSE…
Suivez moi…
Je vais vous expliquer…
Pourquoi le bourdon est-il la mascotte des malades ?
Le vol du bourdon est un mystère.
D’un point de vue aérodynamique le bourdon est incapable de voler.
Mais il l’ignore … et il vole !
Le pronostic annoncé pour ces enfants est très défavorable.
Mais certains enfants survivent !
Une maladie rare
Une maladie métabolique
Une maladie génétique
Une maladie héréditaire
UNE MALADIE RARE
L’ HYPERGLYCINEMIE SANS CETOSE est une maladie rare.
On l’appelle aussi encéphalopathie glycinique.
En anglais : Non Ketotic Hyperglycinemia
d’où l’abréviation NKH …
bien plus facile à retenir !
Une maladie est rare si elle touche moins d’une personne sur 2000.
Il existe environ 7000 maladies rares différentes.
En France 3 millions de personnes souffrent d’une maladie rare.
L’Hyperglycinémie sans cétose …
seulement 500 malades vivraient avec au monde…
alors qu’un peu plus de 2000 enfants naissent avec la maladie chaque année.
UNE MALADIE METABOLIQUE
Une maladie métabolique est provoquée par un dysfonctionnement des réactions biochimiques de
l’organisme, le plus souvent à cause d’une enzyme non fonctionnelle.
L’Hyperglycinémie sans cétose affecte précisément le métabolisme de la glycine,
un acide aminé naturellement présent dans l’organisme
qui a un rôle de neurotransmetteur.
La quantité de glycine est régulée chez le sujet sain,
grâce à une succession de réactions chimiques,
qui la dégradent en vue de son élimination.
Les malades ont une défaillance dans cette régulation :
la glycine n’est pas ou très peu dégradée.
Elle s’accumule alors dans tous les tissus de l’organisme.
Son excès intoxique le système nerveux central
et en perturbe gravement le fonctionnement.
UNE MALADIE GENETIQUE
Toutes les causes de la maladie ne sont pas encore identifiées,
mais elles sont toutes d’origine génétique.
Dans la majorité des cas (95%) c’est une erreur du code génétique
sur l’un des 3 gènes (GLDC : 75% - AMT : 25% - GCSH)
codant la fabrication de protéines qui composent
l’enzyme de clivage de la glycine.
L’enzyme de clivage de la glycine est une molécule indispensable
aux réactions chimiques qui dégradent la glycine.
L’enzyme mal conçue n’est pas ou peu fonctionnelle.
Dans 5% des cas les mutations se situent sur d’autres gènes.
Ce sont alors des cofacteurs de l’enzyme de clivage de la glycine qui sont défectueux.
Ces cofacteurs sont des molécules indispensables au fonctionnement de l’enzyme.
Ces cas sont une nouvelle variante de la maladie.
UNE MALADIE HEREDITAIRE
Cette maladie est innée,
elle est programmée dans le code génétique.
Elle est transmise selon un mode récessif autosomique.
C’est-à-dire que les 2 parents sont porteurs de la maladie.
Ce sont des porteurs sains.
Les ronds = les gènes,
Les porteurs = les parents
Les petits sujets = possibilités d’enfants conçus.
En rouge : le gène défectueux ou le malade
En violet : les porteurs sains
En bleu : le gène normal et l’enfant sain non porteur.
Les familles qui ont un enfant atteint de NKH
sont comme ce schéma…
A chaque naissance ces couples ont :
-
1 risque sur 4 d’avoir un enfant malade,
1 risque sur 2 d’avoir un enfant sain mais porteur
1 risque sur 4 d’avoir un enfant sain non porteur
Selon l’âge auquel se déclenche la maladie, on distingue :
- une forme néonatale
- une forme infantile
- une forme retardée
FORME NEONATALE
Dans 80% des cas
La maladie débute dans les heures qui suivent la
naissance par une hypotonie généralisée, des
convulsions graves et une léthargie progressive
qui aboutit à un coma.
C’est ce qu’on appelle
la forme néonatale.
Cet état conduit rapidement à des apnées et au décès des
nouveaux nés dans de nombreux cas.
FORME INFANTILE
La maladie peut aussi débuter
dans la petite enfance (20% des cas).
On parle alors de forme infantile.
Les nourrissons sont asymptomatiques ou présentent une hypotonie légère et des convulsions.
Ce n’est qu’un peu plus tard au cours de leur 1ère année que le retard de
développement psychomoteur, le retard mental, l’apparition de crises convulsives et l’apparition de
déficits neurologiques conduiront à la recherche de la pathologie.
FORME RETARDEE
Tout à fait exceptionnellement il existe une forme retardée
(7 cas décrits au monde)
avec une apparition plus tardive.
Selon la gravité de l’évolution on distingue :
- une forme sévère
- une forme modérée
- une forme légère
Les types d’évolutions sont indépendants de l’âge auquel
apparait la maladie.
FORME SEVERE
Il s’agit de la forme typique de la maladie,
la forme la plus grave.
Le pronostic vital annoncé est
inférieur à 1 an mais de rares
enfants survivent plus longtemps.
Le malade le plus âgé a 20 ans.
Elle représente 80% des cas de NKH.
L’activité enzymatique est nulle (non détectable).
80% des formes néonatales et
50% des formes infantiles évoluent
vers cette forme sévère.
Cela se traduit par :
On observe chez ces enfants :
- une hypotonie sévère (peu de tonus musculaire)
- des interactions limitées avec l’environnement
- peu de progrès de développement, la station
assise, au plus, sera acquise
- QD (quotient de développement)*<20
- une tenue de tête peu acquise et peu stable, de
même pour la station assise qui nécessite un
équipement adapté, motricité très limitée, spasticité
- pas de sourire, pas de langage oral, certains pleurent
ou crient mais d’autres n’émettent aucun son, pas ou
peu de mimiques expression, yeux révulsés, pas de
suivi du regard
* QD normal compris entre 90 et 110
- nutrition par sonde
- crises convulsives graves et nombreuses non
maitrisées par les traitements anti-épileptiques.
- crises convulsives fréquentes (pouvant aller jusqu'à
plus de 50 par jour)
- dépendance totale.
FORME MODEREE
Seulement 15% des malades présentent une forme
modérée liée à une activité enzymatique résiduelle.
20% des formes néonatales et 50% des formes
infantiles évoluent vers la forme modérée.
- les progrès dans le développement sont très variables
- QD * (quotient de développement) compris entre 20 et 65 – * QD normal compris entre 90 et 110
- langage orale absent ou limité mais certains enfants arrivent à communiquer par langage des signes
- scolarité possible en établissement adapté
- acquisition de la marche, mouvements choréiques, faible spasticité
- nutrition orale malgré quelques difficultés (troubles de la déglutition, troubles du comportement alimentaire)
- crises convulsives maitrisées par traitements antiépileptiques
- hyperactivité très fréquente
FORME LEGERE
Très exceptionnelle (~1% des cas)
On la retrouve le plus souvent chez des enfants ayant développé
la maladie après l’âge d’un an.
Peu d’informations sont disponibles sur cette forme étant donné
le faible nombre de cas.
Les enfants réalisent de nombreux progrès et ont un développement psychomoteur et
intellectuel proche de la normale.
Autres formes particulières :
- nouvelle variante de la maladie
- forme transitoire
- formes atypiques
NOUVELLE VARIANTE DE LA MALADIE
Une nouvelle variante de la maladie (~ 4% des cas) n’est pas causée par un défaut de
l’enzyme de clivage de la glycine mais par une défaillance d’un cofacteur (acide lipoïque)
nécessaire au fonctionnement de cet enzyme.
Etudiée très récemment, aucune information n’est encore disponible, une publication
médicale est en cours de rédaction à ce sujet.
FORME TRANSITOIRE
Rarissime (~15 cas décrits au monde) elle a un début similaire à la forme
néonatale sévère (coma et convulsions) mais elle se normalisera avant l’âge de 4
mois sans laisser de séquelles neurologiques dans la plupart des cas.
FORMES ATYPIQUES
Ce sont tous les cas ne correspondant pas aux classifications précédentes avec
parfois d’autres symptômes. Ces cas sont uniques et très peu nombreux.
Diagnostic
Traitement
DIAGNOSTIC
L’Hyperglycinémie sans cétose devrait être suspectée chez :
-
les nourrissons présentant une hypotonie, un coma inexpliqué et des convulsions,
-
les jeunes enfants souffrant de convulsions, présentant une hypotonie et un retard
de développement psychomoteur.
Certains résultats d’examens sont alors évocateurs :
-
un dosage surélevé de la glycine dans le sang, le liquide céphalo rachidien et les urines
-
un ratio entre la glycinorachie (tx de glycine dans le LCR obtenu par ponction lombaire) et la
glycinémie (tx de glycine dans le sang) supérieur à la normale (après prélèvements simultanés).
-
un tracé très particulier à l’EEG (électroencéphalogramme) appelé « burst suppression »
souvent retrouvé dans la forme néonatale sévère.
Le diagnostic sera confirmé par les tests de génétique moléculaire avec la recherche d’une
mutation sur un des 3 gènes identifiés comme cause de la maladie.
Dans certains cas, notamment si aucune cause génétique connue est
trouvée, une biopsie hépatique sera nécessaire pour
confirmer le diagnostic.
TRAITEMENT
Aucun traitement ne permet de guérir
l’Hyperglycinémie sans cétose.
Les traitements proposés
n’ont un effet que très limités.
Le BENZOATE de SODIUM
est le traitement de base indispensable.
Il permet d’abaisser la quantité de glycine
circulant dans le sang mais n’a pas d’influence
sur le taux de glycine présent dans le LCR (liquide
céphalo rachidien).
Le dosage est adapté à chaque enfant et peut
aller de 250 à 750 mg/kg/jour.
Il se présente sous forme de poudre à diluer ou
sous forme liquide.
La répartition sur 24 heures (jour et nuit) peut
aller de 2 à 3 prises quotidienne jusqu'à 8 prises.
Le goût de ce médicament est extrêmement
mauvais. Les mamans dont les enfants le
prennent par voir orale (et non par sonde) doivent
ruser pour le leur faire avaler.
Le DEXTROMETHORPHANE
est un antagoniste de certains récepteurs
cérébraux (NMDA).
Il agit en bloquant l’effet de la glycine.
C’est un principe actif retrouvé dans certains
sirops contre la toux.
Il vient compléter le traitement par benzoate de
sodium. Il améliore la tonicité et permet une
meilleur maitrise des crises convulsives.
L’adaptation des doses (de 5 à 15 mg/kg/jour) se
fait au cas par cas.
L’indication pour cette maladie et la posologie ne
sont connues que des spécialistes.
Les pharmaciens doivent donc être informés de ce
traitement utilisé à d’autres fins que celles
prévues par la notice.
TRAITEMENT
Les PROTECTEURS GASTRIQUES
pourront être prescrits en cas d’ulcérations
Les ANTI-EPILEPTIQUES
gastro duodénales provoquées
La maîtrise des crises convulsives est très
par le benzoate de sodium.
difficile, surtout dans la forme sévère.
Ils sont systématiquement associés
Plusieurs anti-épileptiques sont associés pour
dès que la posologie de benzoate de sodium
tenter de limiter au mieux le nombre de crises.
est supérieure à 500 mg/kg/jour.
La CARNITINE
Le taux de carnitine (un autre acide aminé)
est parfois abaissé chez les enfants traités
par benzoate de sodium.
Il sera alors compensé par un apport de
carnitine en ampoule buvable.
L’ALIMENTATION
En fonction du mode d’alimentation (orale ou par
sonde), et des difficultés alimentaires, des
compléments seront adaptés :
- vitamines
- compléments alimentaires
- nutrition spécifique pour sonde.
Dans certains cas il sera mis en place un régime
alimentaire spécifique.
PRISE EN CHARGE du HANDICAP
La prise en charge de l’enfant sera adaptée en
fonction de son handicap moteur et mental.
Elle dépendra aussi de son âge, du contexte social et
familial et du pays où vit l’enfant.
D’une manière générale voici ce dont les enfants bénéficient :
-
Kiné neuromotrice
Kiné respiratoire (les infections respiratoires sont très fréquentes
dans la forme sévère du fait du faible reflexe de toux)
Psychomotricité
Eveil sensorimoteur
Orthophonie
D’autres prises en charge très spécifiques sont réalisées dans les
établissements scolaires adaptés.
Des parents font eux même l’école à leur enfant à la maison par choix
mais souvent par manque de place dans les structures adaptées.
La recherche médicale
LA RECHERCHE
Le Dr Van Hove,
chef de service de l’unité de génétique clinique et de maladies métaboliques
du département de pédiatrie de l’Hôpital pour enfants de Denver - Université du Colorado – Etats Unis
est actuellement le seul médecin qui travaille activement sur l’Hyperglycinémie sans cétose.
C’est en 1991 en tant que jeune médecin qu’il rencontre son 1er cas de NKH.
Cette maladie, découverte en 1961, a un pronostic si défavorable qu’elle ne mobilise pas les médecins.
Il participe en 1997 au 1er rassemblement de malades aux Etats Unis
et en 1998 décide d’en faire la priorité de ses recherches.
Actuellement, la cause génétique a été identifiée chez 200 familles.
Le Dr Van Hove a terminé en mars 2012 une année de travail entièrement consacrée à la NKH
où il avait pour objectif de :
•
rassembler les données recueillies depuis 12 ans de recherche
•
•
identifier une nouvelle variante de la maladie
étudier la possibilité d’un traitement nouveau pour certains malades ayant un défaut génétique spécifique
•
tenter d’établir des correspondances entre le défaut génétique et la gravité de la maladie.
(publication en cours de rédaction)
Récapitulatif
Soutenir les malades
Soutenir la recherche
Témoignages
Pour résumer, l’HYPERGLYCINEMIE SANS CETOSE
C’est …
Une maladie génétique rare.
Une maladie héréditaire.
Une maladie grave.
Une maladie métabolique affectant la régulation de la glycine, un acide aminé,
aux conséquences neurologiques.
Une maladie incurable.
Une évolution vers une forme sévère gravissime ou une forme modérée.
Quelques formes atypiques exceptionnelles.
Un seul médecin qui travaille activement sur cette maladie.
C’est aussi…
Des vies chamboulées, de la souffrance, du chagrin, des angoisses, des difficultés, de la solitude …
Mais c’est aussi…
Beaucoup d’amour, des bonheurs simples mais intenses, des mères acharnées, des familles aimantes,
des amis, de la volonté, beaucoup d’énergie, et toute la richesse que nous apporte la différence …
Et c’est surtout …
Ashton
Bella
Daniel
Jaime
Sofia
Matthiew, Rachel , Leah
Brodyn
Zachary
Atiya
Samuel
Logan
Ethan
Sophie
Taih
Jayden
Brayden
Ellie Kate et Lucy
Emina
Raphaël
Elizabeth
Jack
Joshua et Eric
Alix
Melanie
Cheyanne
Dominic
Cathryn Rose
Georgia
Thomas
Karine
Trell Bradley
India
Layla
Hugh
Ava
Alysson et Aimee
Jackson
Elijah et Sebastian
Tyler
Saige Elizabeth
Marcus
Nanna
Fabian
Alice Charlotte
Zafar
Joseph et Sophia
Gonçalo
Yoziel Alejandro
Emily
Branson
Mikey et Allan
Destiny
Jale et Taylor
BRACELETS DE SOUTIEN
Pour notre fille Alix, nous avons
lancé le défi de vendre en France
autant de bracelets que de malades
dans le monde !
Bracelet vendu 2€ pièce
Les bénéfices seront reversés à l’University of Colorado Fundation
pour les recherches du Dr Van Hove.
Contactez Christine Courtin, maman d’Alix
[email protected]
SOUTENIR LA RECHERCHE
L’association HOPE FOR NKH
propose un paiement par Pay Pal :
http://www.hopefornkh.org/
L’association NKH Crusaders
(virements interbancaires)
http://nkhcrusaders.com/MakeADonation.aspx
Si vous souhaitez faire un don
pour financer les recherches
du Dr Van Hove…
TEMOIGNAGE de Michèle
« Bonjour, je m’appelle Raphaël et mes parents, Michèle et Fabri m’ont vu la première fois le 17.02.2009.
Ils étaient tout de suite amoureux de moi.
Heureusement ma maman et une infirmière ont senti que quelque chose n’était pas en ordre chez moi.
Je faisais quelques petites crises d’épilepsie les premiers jour, que les médecins on pu contrôler avec du
phénobarbital.
Tous les tests qu’ils ont fait étaient normaux, sauf que j’avais un tout petit peu trop de glycine dans mon
liquide céphalorachidien. Mais rien d’alarmant.
Quand j’ai eu 6 semaines tout a basculé. J’ai fait beaucoup de mauvaises crises d’épilepsie qui étaient
incontrôlables.
Les médecins m’ont donné beaucoup de médicaments mais rien à faire. Même avec le benzoate de
sodium je faisais encore beaucoup de crises. Puis j’ai oublié comment pleurer, comment manger,
comment bouger, etc.
C’était dur. Mais moi je suis un costaud. J’ai survécu et remplis de joie la vie de toute ma famille de mes
copains et copines.
J’ai fait couler beaucoup de larmes parce que j’étais beaucoup malade les 2 premières années de ma vie.
Mais mes parents ne m’ont jamais laissé tout seul et ma maman s’occupe bien de moi. Elle a même laissé
son travail pour me garder à la maison.
Ma maladie n’a pas encore été prouvée dans les gènes mais ils ont fait une biopsie du foie à Paris et ont
constaté que je n’arrivais pas à éliminer la glycine. Ça n’a pas changé grand chose puisqu’ils me traitaient
déjà avec du benzoate de sodium.
J’ai trois merveilleuses infirmières qui me gardent 3 fois par semaine les après-midi pour que maman
puisse se reposer et aller m’acheter plein de beaux cadeaux. »
Raphaël a 3 ans, il souffre de la nouvelle variante de la maladie - Luxembourg
TEMOIGNAGE de Christine
Alix est née à terme après une grossesse sans soucis.
Très rapidement j’ai été étonnée par cette petite fille impassible, ne pleurant jamais,
ne réclamant pas le sein, dont le petit corps se laissait aller mollement dans mes bras.
L’étonnement a vite fait place à l’inquiétude, lorsqu’Alix n’arrive plus à boire
et devient difficile à réveiller.
Alix est entrée en néonat à 2 jours, une sonde gastrique de gavage est posée : Alix ne sait plus téter,
plus déglutir et ne se réveille plus.
C’est ensuite une succession d’examens, de prélèvements, d’incertitudes et d’angoisses.
Les médecins sont très pessimistes et nous annoncent qu’il faut se préparer au pire dans les prochaines jours.
Ils nous demandent de prendre une décision sur une éventuelle réanimation et jusqu'où…
Un matin, j’entre dans sa chambre, Alix a 6 jours, le scope s’affole, elle fait apnée sur apnée. L’équipe est très inquiète.
Nous avions émis le souhait de faire baptiser Alix, on nous fait comprendre qu’il faut le faire le jour même.
Le soir même Alix ouvre les yeux pour la 1ère fois, et fait quelques mouvements.
Le diagnostic de NKH sera posé pour son 15ème jour.
Le 21ème jour nous apprenons qu’elle n’a pas la forme sévère de la maladie et il faudra attendre encore 4
mois avant d’avoir la confirmation qu’elle souffre de la forme modérée.
Alix poursuit son chemin, jalonné de kiné, d’orthophonie, d’éveil sensorimoteur, de prises de sang, de
consultations médicales, de prises de médicaments.
Elle tient assise, se met debout, marche à 4 pattes, sourit, joue… Elle présente un retard d’environ 9 mois
et certaines difficultés et nous ne pouvons estimer quel sera son degré de handicap à terme.
Mais Alix s’épanouie et son bonheur ne fait aucun doute !
Alix a 18 mois, elle souffre d’une forme modérée - France
TEMOIGNAGE d’Helen
Ça me fait plaisir d’introduire notre fils Jack Gordon Donohoe.
Nous sommes Ecossais mais pour l’instant nous habitons au nord ouest
de l’Angleterre.
Il es née le 16 mars 2010, donc il a deux ans déjà.
Jack a une forme de NKH sévère. Dès sa naissance il a eu des problèmes :
il était hypotonique, jamais ouvrir ses yeux. A 3 jours il a besoin la
respiration artificielle.
Après 8 jours on a eu le diagnostic de NKH.
Maintenant il prends deux médicaments pour les crises et il prends
sodium benzoate et Dextromethorphan pour réguler la glycine.
Normalement il a entre deux et quatre crises convulsives chaque
jours.
Chaque semaine il visite le kiné pour les exercices pour supporter
sa tête et rouler. Il n’aime pas ça du tout!
Il adore la bain et la piscine. Il aime bien la musique et taper ses
jouets a son arche de jeu.
Il est la centre de notre monde, il est parfait!
Jack a 2 ans et souffre de la forme sévère - Ecosse
TEMOIGNAGE de Michelle
Mon fils Jake aura 16 ans en mai et ma fille Taylor a 11 ans.
Mes 2 enfants sont atteints de NKH.
La chanson qui représente notre famille est une chanson de
Jodee Messina « Bring on the rain », c’est une chanson
fabuleuse.
Nous puisons notre énergie en nos enfants qui se battent
pour marcher, communiquer et exister.
Je les regarde en m’émerveillant et me demande ce que sera
leur prochain progrès.
Nous prenons chacun de leurs petits progrès comme un
succès.
Tout vient en semble : les sourires, les rires et les larmes.
Jake et Taylor – 16 et 11 ans – Etats Unis
Une association française est en cours de création.
Nous souhaitons créer un réseau de familles de malades francophones,
apporter soutien et informations aux familles nouvellement touchées par la maladie,
mener des actions de sensibilisation auprès des médecins,
organiser des récoltes de fonds pour la recherche,
afin de créer une dynamique autour
de l’HYPERGLYCINEMIE SANS CETOSE.
Christine et Frédéric Courtin
Remerciements à
Judy Clifford, Sarah Harris, Kristin Archibald, Michèle Bodevin,
Dr Barth, Dr Van Hove
CONTACTS
En France, pour toute information, contactez Christine Courtin
[email protected]
NKH International Family Network
Association américaine proposant, via un site internet et une page Facebook, un espace
international de rencontre, d’échanges et de soutien pour les familles de malades.
http://www.nkh-network.org/
NKH CRUSADERS et HOPE FOR NKH
Associations américaines à but non lucratif dont la raison est de récolter des fonds
pour financer les recherches du Dr Van Hove (Université du Colorado – Denver)
http://nkhcrusaders.com/default.aspx
http://www.hopefornkh.org/
SOURCES
GeneReviews – Drs Hamosh, Scharer et Van Hove – Novembre 2009
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK1357/#top
Articles du Dr Van Hove
http://www.facebook.com/notes/nkh-crusaders/below-is-a-from-from-dr-vanhove-this-was-sent-in-march-of-2011/158024080919174
http://www.facebook.com/note.php?note_id=197081360346779
NKH International Family Network
http://www.nkh-network.org/
Hope for NKH
http://www.hopefornkh.org/
NKH Crusaders
http://nkhcrusaders.com/default.aspx
Maladies rares info services
http://www.maladiesraresinfo.org/
ORPHANET
http://www.orpha.net/consor4.01/www/cgi-bin/index.php?lng=FR
Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Transmission_autosomique_r%C3%A9cessive
INSEE et INED
Document réalisé par Christine Courtin à l’occasion du 2 mai 2012