Nouveaux programmes de première S, L et ES

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Transcript Nouveaux programmes de première S, L et ES

Programmes de première S, L/ES
Contexte
Objectifs
Thématiques structurantes
Un nouveau contexte
• Extrême disponibilité du savoir (Internet…)
• La plus-value de l’enseignant : apprendre à utiliser,
critiquer, construire la mémoire collective
disponible
▫ Appareillage d’un cerveau : « condamné à raisonner »
▫ La culture humaine illimitée et changeante :
« construire la culture »
▫ Le qualitatif plutôt que le quantitatif : « raisonner bien
sur peu d’exemples plutôt que raisonner peu sur
beaucoup d’exemples »
▫ Le sens et le global plutôt que l’encyclopédisme
Les objectifs généraux
aider à la construction •Des connaissances
d’une culture scientifique •Faits / Théories
commune
•Raisonnement scientifique
participer à la formation de •rôle des sciences
l’esprit
critique
et
à •compréhension du monde
l'éducation citoyenne
préparer les futures études •Des métiers
supérieures
•Des acquis méthodologiques
et techniques
S
L
ES
3 thématiques structurantes
La Terre dans
l’Univers, la vie et
l’évolution du
vivant
Observation du monde
Explication cohérente de son état, de son
fonctionnement et de son histoire
Métiers les plus proches des sciences
fondamentales
Enjeux planétaires Préoccupation citoyenne qui prépare chacun à
contemporains
l’exercice de ses responsabilités individuelles et
collectives
Métiers de la gestion publique, aux professions en
lien avec la dynamique de développement durable
et aux métiers de l’environnement
Corps humain et
santé
Fonctionnement de l’organisme, ses capacités et ses
limites
Exercice des responsabilités individuelles,
familiales et sociales
Métiers qui se rapportent à la santé
Cohérence verticale de la seconde à la terminale
Brassage,
évolution,
place de
l’Homme
Génétique :
mitose, cycle
cellulaire,
réplication,
mutations
transcription,
traduction,
code génétique
phénotype
cellulaire,
génome et
environnement
Tectonique
des plaques
et reliefs
terrestres
Tectonique
des plaques
(continent océan /
paléomagné
tisme /
cinématique
/ dorsales)
La Terre dans
l'Univers, la vie et
l'évolution du vivant
Chaleur du
globe,
radioactivité,
Terre interne
Tectonique
des plaques :
un outil au
service des
besoins des
hommes
(bassin
pétrolier de
marge
passive, une
ressource
géologique
locale )
La plante
et
l’Homme
Nourrir
l'humanité
(bilan
pour un
individu, à
l'échelle
régionale,
à l'échelle
globale...)
Enjeux planétaires
contemporains
En rouge :commun S/ L / ES
Le muscle en
mouvement
Masculin /
féminin : du
sexe
génétique au
sexe
phénotypique
puberté
maitrise de la
reproduction
Régulation
des
paramètres
sanguins et
santé
L’immunité
adaptative
Voir et
apprendre :
vision (œil,
photorécepte
urs, cerveau
: aires,
mémoire,
connexions,
apprentissag
es,
hallucination
s)
Variation
génétique et
santé :
maladies
génétiques,
variation
somatique et
cancer,
variation
bactérienne et
résistance aux
antibiotiques
(angle
Darwinien...)
Corps humain et santé
Extraits Préambule lycée
• … participer à l’affirmation du caractère
généraliste de la seconde, le programme de
sciences de la vie et de la Terre fait le choix
d’aborder une palette de thèmes variés et, par
conséquent, accepte de ne pas trop les
approfondir.
La pédagogie dans le Préambule lycée
Faire comprendre
que la
• … consacrer
du temps à faire
comprendre ce qu’est le
science se construit
savoir scientifique,
son mode de construction et son
évolution au cours de l’histoire des sciences.
• … concevoir lesDévelopper
séances afinl’autonomie
que l’élève de
dispose
d’une
réflexion
des
certaine margeélèves
de manœuvre
dans
la construction
de
par
la
prise
d’initiatives
dans
sa démarche.
l’élaboration de la démarche
• … en différenciant les exemples étudiés au sein d’une
même classe. Chaque groupe d’élèves a alors en charge
Différencier
: partager
lesconduite
l’organisation autonome
de son travail,
sous la
tâches
puis mutualiser
du professeur. Echanges
et débats
conduisent ensuite à
tirer des conclusions plus
générales
l’étude
dans
un bilanque
commun
collective d’un exemple unique ne le permettrait. Ils sont
en outre l’occasion de développer les qualités
d’expression et d’écoute.
Préambule
1ère
S
Connaissances exigibles
capacités et attitudes dont on attend
qu’elles soient développées dans le
cadre de l’item décrit
limites de ce qui est exigible pour les élèves, ce qui ne veut
pas dire qu’il est interdit d’en parler dans le déroulement de
la construction du savoir
directions de réflexions susceptibles d’être exploitées dans le cadre de prolongements
au-delà du programme lui-même, en TPE, accompagnement personnalisé ou clubs
scientifiques par exemple, de préférence en interdisciplinarité
Planification annuelle 1ère S
Enjeux planétaires contemporains :
•Géologie appliquée (2 semaines)
•Nourrir l’Humanité (4 semaines)
Corps humain et santé :
•De l’œil au cerveau
•Féminin Masculin
•Variations génétiques et santé
La Terre dans l’Univers, la vie
et l’évolution du vivant :
•Génétique
•Tectonique des plaques
7 thèmes
Préambule 1ère L/ES
• La construction d’une culture scientifique :
▫ Des connaissances pour appréhender les enjeux de la
science
▫ Questions de société, problématiques de santé, d’EDD
• Une formation scientifique :
▫ Mise en œuvre de raisonnement (synthèses,
commentaires, argumentations)
▫ Distinction entre le prouvé et le probable
▫ Approche systémique
• Une évaluation portant sur la mobilisation de
connaissances dans des contextes nouveaux.
Planification annuelle 1ère L/ES
•Nourrir l’Humanité
(SVT-SPC)
3 thèmes communs avec la 1ère S :
Commencer par ces thèmes en 1ère S
•De l’œil au cerveau
(SVT-SPC)
•Féminin Masculin
(SVT)
Épreuve anticipée d’enseignement
scientifique L/ES
Voir BO n°16 du 21 avril 2011
Structure des sujets
•
•
•
•
Durée : 1H30
Coefficient 2
Trois parties : 8/6/6 points
Évaluation :
▫
▫
▫
▫
Connaissances des candidats
Capacité à les utiliser en situation
Capacité à exploiter des documents
Capacité à argumenter
• Des questions scientifiques en relation avec la
vie courante ou une question sociétale
Thèmes et parties
• Deux parties ne peuvent pas concerner le même thème
• Partie 1 : un des deux thèmes communs
▫ Représentation visuelle
▫ Nourrir l’humanité
• Partie 2 : SPC
▫ Soit le défi énergétique
▫ Soit le thème commun qui n’a pas fait l’objet de la partie 1
• Partie 3 :
▫ Soit féminin masculin
▫ Soit le thème commun qui n’a pas fait l’objet des deux
précédentes parties
6 Possibilités de sujets
1
2
3
4
5
6
vision
vision
vision
nourrir
nourrir
nourrir
Défi (SPC)
Défi (SPC)
nourrir
Défi (SPC)
Défi (SPC)
vision
Masculin
Féminin
(SVT)
nourrir
Masculin
Féminin
(SVT)
Masculin
Féminin
(SVT)
vision
Masculin
Féminin
(SVT)
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 1
Parties 2 et 3
Présence de documents
•1 à 3 (données
scientifiques ou faits
d’actualité)
Possible ou non
Modalités de
questionnement et de
réponse
•Commentaire rédigé
•Questionnement ouvert
(réponse rédigée) ou
(pas « et ») QCM (au
moins une réponse juste)
Un commentaire…
• S’appuie sur un ou plusieurs documents mais sans prendre la
forme d’une paraphrase, d’un simple résumé ou d’une
synthèse car l’élève doit y apporter une interprétation
scientifiquement éclairée.
▫ = Distinguer ce qui est prouvé de ce qui ne l’est pas : il ne s’agit
pas d’avoir une opinion ou un simple « avis sur ».
• l’élève doit :
▫ Exploiter des docs en identifiant leur statut (document
scientifique, de vulgarisation, journalistique, publicitaire…)
▫ Enrichir cette critique avec ses connaissances et d’une critique
(en se prononçant sur la qualité scientifique d’un document, en
énonçant ce qu’il peut ou non en dire, en précisant son
actualité…)
▫ Rédiger sous une forme structurée selon une problématique
clairement définie
De l’œil au cerveau :
quelques aspects de la
vision
1ère S
Représentation visuelle
du monde
1ère ES / L
•De l’œil au cerveau
•La chimie de la perception
Durées envisageables
S
• Thème corps humain et santé:
33% de l’année autour de 3
questions
• Dualité féminin / masculin
(ontologie)
• Variabilité génétique et santé
(cancer et résistance aux
antibiotiques)
• Vision (cristallin, cellules
photoréceptrices,
fonctionnement du cerveau)
• 12 heures (4 semaines ?)
L/ES
• Les deux thèmes communs aux
deux disciplines occupent environ
les deux tiers de l’année : le thème
« Représentation visuelle »
devrait donc être couvert en 12
séances d’une heure trente, dans
le cadre d’un travail collaboratif
indispensable entre les deux
disciplines SVT et SPC.
• 9 heures pour les SVT (6 semaines
?)
Objectifs généraux
L/ES
S
La vision est abordée sous 3
angles:
• Le cristallin une lentille
vivante
• Les cellules
photoréceptrices
▫ participation à la
construction du message à
l’origine de la perception
visuelle
▫ leur origine évolutive
• Cerveau et vision: aires
cérébrales et plasticité
Les images traduisent-elles la réalité
du monde qui nous entoure?
Perception visuelle =fruit d’une
construction cérébrale
• Des photorécepteurs au cortex visuel
• Aires visuelles et perception visuelle
• Aires cérébrales et plasticité
• Transmission synaptique
• Perturbations chimiques de la perception
« Cet enseignement doit aider l’élève à
adopter des comportements pour
préserver l’intégrité de sa vision et
du fonctionnement de son
cerveau »
En enseignement des sciences
• aider l’élève à adopter des comportements pour préserver l’intégrité de sa
vison et du fonctionnement de son cerveau
• comprendre les bases scientifiques de la perception visuelle
– dépend de la qualité des messages transmis vers le cerveau, euxmêmes directement liés à la qualité de l’image formée sur la rétine
(avec la possibilité de la corriger par des lentilles artificielles) et à la
nature des récepteurs ;
– met en jeu plusieurs zones spécialisées du cerveau qui communiquent
entre elles ;
– permet, associée à la mémoire et à des structures spécifiques du
langage, l’apprentissage de la lecture ;
– peut être perturbée par des drogues agissant sur la communication
entre neurones ;
– peut présenter des déficiences dont certaines peuvent être traitées.
Limites en première ES / L
• Ce qui est étudié en physique:
– le fonctionnement de l’œil en tant qu’appareil optique ;
– le principe de la correction de certains défauts de l’œil ;
– l’obtention des couleurs de la matière.
En SVT, l’objectif est que l’élève se construise une idée
exacte de la perception visuelle, fruit d’une construction
cérébrale  pas d’ études exhaustives ni pour les défauts, ni pour les
méthodes d’exploration, ni pour les aires visuelles…
•Organisation détaillée de la rétine et fonctionnement des
photorécepteurs (on se limite à l’organisation générale en plusieurs
couches de la rétine)
•Organisation relatives des aires visuelles 1 à 5
•Mise en évidence des neurotransmetteurs à partir d’électronographies de
vésicules uniquement
En première S
• comprendre l’organisation et le fonctionnement du cristallin
• comprendre certains défauts de vision (défauts liés au cristallin :
presbytie)
• comprendre le rôle de la rétine
• déterminer les rôles des photorécepteurs
• comprendre l’organisation des voies visuelles
• faire le lien entre la vision des couleurs et l’évolution
• comprendre qu’une image nait des interaction entre différentes aires
cérébrales
• comprendre le phénomène de plasticité cérébrale et son importance
dans l’établissement des différentes fonctions cognitives
Limites en première S
• Ce qui est étudié en physique:
– le fonctionnement de l’œil en tant qu’appareil optique ;
- lumière et couleurs
• La physiologie de la rétine (élaboration globale d’un message
acheminée par le nerf optique)
• Pas d’ étude exhaustive des aires cérébrales intervenant dans la
vision, ni ces mécanisme précis de la mémoire ou du langage
• La notion de plasticité est abordée à partir d’un nombre limité
d’exemples, sans souci d’exhaustivité de ses mécanismes
les limites sont sensiblement les mêmes qu’en L/ES
Ressources
• Neurosciences et imagerie médicale
• Logiciel EduAnatomist (acces inrp) :
banque de données d’images (96 images
disponibles)
• Logiciel De Visu (inrp) : modélisation
du fonctionnement des cônes en
réponse à une stimulation et possibilité
de faire des comparaisons de séquences
avec matrices et arbres phylogénétiques
(en lien avec la vision : séquences des
opsines)
• Edu-anatomist
• http://www.pentila.com/so
lutions/education/eduanat
omist-1/eduanatomist#
1ère S
1ère L/ES
Durées envisageables
S
• Thème corps humain et santé:
33% de l’année autour de 3
questions
• Dualité féminin / masculin
(ontologie)
• Variabilité génétique et santé
(cancer et résistance aux
antibiotiques)
• Vision (cristallin, cellules
photoréceptrices, fonctionnement
du cerveau)
• 12 heures (4 semaines ?)
L/ES
• Ce thème est spécifique SVT
(comme l’est le thème « défi
énergétique » pour les SPC). Ces
deux thèmes spécifiques devraient
occuper 33 % de l’année (durée
indicative : 12 semaines).
• 9 heures pour les SVT (6 semaines
?)
Devenir femme ou homme : Trois axes en S
Sciences
• Définir l’identité sexuelle biologique : caractéristiques
anatomiques, physiologiques, chromosomiques du sexe
féminin et du sexe masculin
• Découvrir comment les appareils reproducteurs se
mettent en place et acquièrent leur fonctionnalité
Éducation à la santé, à la citoyenneté
• Distinguer ce qui relève du domaine de la biologie
(l’identité sexuelle biologique définie précédemment) de
ce qui relève du domaine de la vie privée (orientation
sexuelle, pratiques sexuelles), et prendre conscience de
l’influence de la société dans ce domaine
En L/ES
• Etablir la notion d’identité sexuelle biologique
(caractéristiques anatomiques, chromosomiques
et physiologiques de chaque sexe) et identifier le
déterminisme chromosomique de la
différenciation des appareils reproducteurs.
• Etablir de façon simple le déterminisme de la
mise en place des appareils génitaux au cours de
la vie embryonnaire et de l’acquisition de leur
fonctionnalité au cours de la puberté :
… si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs
stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle
fait partie, elle, de la sphère privée…
Champ des sciences
Déterminisme biologique
Autres déterminismes :
•Influence du milieu
•Histoire personnelle
…
Champ hors-sciences
Phénotype sexuel (mâle /femelle)
Construction
Identité sexuelle : homme / femme
Orientation sexuelle :
hétérosexualité / homosexualité /
bisexualité
limites
S
L/ES
• Le mode d’action de la
protéine TDF, codée par le
gène SRY, ne fait pas partie
des notions à bâtir. On se
limitera au rôle du gène SRY
dans la différenciation des
gonades en testicules au cours
du développement
embryonnaire
• Le rôle spécifique du gène SRY
et de la protéine TDF pour
laquelle il code ne sont pas au
programme
• Données médicales et non
expérimentales pour
acquisition du sexe
phénotypique
Sexualité et procréation (S)
• découvrir l’axe gonadotrope et sa régulation
• Les méthodes de régulation des naissances ne
sont pas à étudier de façon exhaustive. Il s’agit
de faire percevoir à l’élève l’importance de la
connaissance des mécanismes biologiques pour
la mise au point et l’évolution des méthodes de
contraception, contragestion, ou de PMA.
Prendre en charge de façon
conjointe et responsable sa vie
sexuelle (L/ES)
• objectif d’éducation à la santé, et les scénari
pédagogiques peuvent être initiés et s’articuler
autour de thématiques éducatives ou de faits de
société.
• Les connaissances scientifiques à bâtir se limiteront
à ce qu’il est nécessaire de savoir :
▫ pour comprendre le mode d’action des traitements
utilisant des hormones de synthèse dans les domaines
de la contraception, contragestion et PMA
▫ pour avoir une attitude responsable et raisonnée face
aux IST
Limites
S
• les modalités d’action des
hormones au niveau
moléculaire ne sont pas à
étudier
• on ne visera pas l’exhaustivité
en terme de méthodes
contraceptives, contragestives,
ou de PMA
L/ES
•
•
•
•
•
•
•
•
Seuls les mécanismes régulateurs
permettant de comprendre les phénomènes
moléculaires des actions contraceptives sont
à connaitre
Le rôle précis de la FSH et de la LH n’est pas
à établir
La notion de follicule peut être évoquée si
besoin, mais ne constitue pas un objectif
notionnel
On ne détaillera pas les rétroactions des
hormones ovariennes sur l’axe
hypothalamo-hypophysaire (seule la
rétroaction positive à l’origine de l’ovulation
sera évoquée)
Les modalités précises d’action de la pilule
du lendemain ne sont pas au programme
Les mécanismes cellulaires d’action des
molécules hormonales ne sont pas au
programme
On ne visera pas une description exhaustive
de toutes les causes de stérilité ou de toutes
les techniques de PMA
On ne visera pas une étude exhaustive des
IST et de leurs agents infectieux
Sexualité et bases biologiques du plaisir (S)
approche purement physiologiste
Vivre sa sexualité (L/ES)
approche évolutionniste
• S’interroger sur le lien qu’il peut exister entre le
fonctionnement des appareils reproducteurs, les
modalités du contrôle hormonal et l’activité sexuelle.
• le contrôle de l’activité sexuelle est essentiellement sous
la dépendance de circuits cérébraux (sans connaissance
détaillée du circuit) .
Système de récompense
Système de renforcement à trois composantes :
•Composante affective : plaisir provoqué par les « récompenses », ou
déplaisir provoqué par les « punitions » ;
•Composante motivationnelle : motivation à obtenir la « récompense »
ou à éviter la « punition » ;
•Composante cognitive : apprentissages généralement réalisés par
conditionnement.
Les mots “récompense” et “punition” ont un sens culturel et moral : on utilise
également le terme “renforcement” (négatifs / positifs), qui a une signification
plus neutre et plus technique.
Évolution : système des “renforcements / récompenses” similaire chez tous les
mammifères (structure et fonction).
Stimulations
externes
(cortex
préfrontal)
Nicotine
Alcool
Cocaïne
Amphétamines
Cannabis
Nicotine
Structures associées :
•aire tegmentale
ventrale (ATV)
•pallidum ventral,
•noyau accumbens
(NA)
•hypothalamus latéral
•septum
Opium
•cortex préfrontal.
Pour les renforcements
négatifs (punitions) :
substance grise
périaqueducale et
hypothalamus médian.
Principaux neuromédiateurs
impliqués :
•La dopamine :composante
motivationnelle.
•Les opioïdes endogènes et les
cannabinoïdes endogènes :
composante affective
Limites
S
L/ES
• on ne peut attendre d’un élève qu’un
schéma de synthèse simple, faisant
apparaître les deux principales
zones cérébrales impliquées (NA et
ATV) : notion générale de circuit de
la récompense sans rentrer dans le
détail cellulaire et moléculaire.
• la communication chimique
cérébrale qui a lieu (lors de
l’orgasme par exemple) n’est pas au
programme
• on sera très vigilant sur les
interprétations qui peuvent être
faites et sur les raccourcis abusifs
souvent véhiculés par les médias,
notamment lors de la présentation
de documents issus de l’imagerie
médicale fonctionnelle
• on ne peut attendre d’un élève qu’un
schéma de synthèse simple, faisant
apparaître les deux principales
zones cérébrales impliquées (NA et
ATV) : notion générale de circuit de
la récompense sans rentrer dans le
détail cellulaire et moléculaire.
• on se limitera à une approche
descriptive du déterminisme
hormonal du comportement sexuel
et de l’intervention du système de
récompense, sans explication à
l’échelle cellulaire ou moléculaire
• on sera très vigilant sur les
interprétations qui peuvent être
faites et sur les raccourcis abusifs
souvent véhiculés par les médias,
notamment lors de la présentation
de documents issus de l’imagerie
médicale fonctionnelle
1ère S, L/ES
Durées envisageables
S
• Thème enjeux planétaires
contemporains: 17% de l’année
autour de 2 questions :
• Nourrir l’humanité
• Tectonique des plaques et
géologie appliquée
• 12 heures (4 semaines ?)
L/ES
• Les deux thèmes communs aux
deux disciplines occupent environ
les deux tiers de l’année : le thème
« Nourrir l’humanité» devrait
donc être couvert en 12 séances
d’une heure trente, dans le cadre
d’un travail collaboratif
indispensable entre les deux
disciplines SVT et SPC.
• 9 heures pour les SVT (6 semaines
?)
Concepts généraux
• Concept principal : l’imbrication des échelles
• Mise en relation des besoins qualitatifs et
quantitatifs des individus en aliments et eau
potable
• Problématiques de gestion durable de la planète
: nourrir 9 milliards d’Hommes en 2050.
4 Problématiques générales
• Comment produire les aliments nécessaires pour
nourrir l’Homme ?
• Comment produire plus ?
• Comment produire durablement ?
• Comment consommer différemment, à moindre
coût environnemental ?
Première S
• 3 parties :
▫ La production végétale : utilisation de la
productivité primaire
▫ La production animale : une rentabilité
énergétique réduite
▫ Pratiques alimentaires collectives et perspectives
globales
Notions clés
• Écosystèmes / Agrosystèmes
• Production (= production de biomasse : production
primaire) / productivité (= rendements)
Production
stock
productivité
Changement d’échelle
flux
Amélioration des pratiques
agricoles
Choix individuels et de
société sur l’utilisation des
produits de l’agriculture
Changer d’échelle (pratiques locales et bilan
planétaire) pour accéder à une compréhension globale
: mettre en perspective
Quelle démarche ?
Enjeux systémiques
2 enjeux :
Nourrir l’Humanité
Gestion durable des
agrosystèmes
Productivité
Comment améliorer
la productivité ?
Scientifique
Mécanismes de Production (2nde)
Approche systémique
Empreinte écologique
Marées vertes
Lutte biologique
Exportation de biomasse
biodiversité
Produits phytosanitaires
productivité
Fertilisation azotée
nappes
Fertilité du sol
Agriculture
raisonnée
eau
engrais
Assolement
irrigation
amendements
labours
précipitations
En L/ES
• Plus ouvert sur les enjeux sociétaux
• Spécifique L/ES : qualité et innocuité des
aliments, le contenu de nos assiettes
▫ Biologie des microorganismes
▫ Conservation, appétence et santé (cas des
« alicaments »…)
▫ Conservation des aliments (spc)
▫ Se nourrir au quotidien : exemple des émulsions
(spc)
Vers une agriculture durable au niveau de la planète
Cas d’étude…
apports dans les cultures et sols
Pbtique globale
Neuf milliards
d’humains au
XXIe siècle
Neuf milliards de
consommateurs :
Responsabilité
individuelle à
conséquence
mondiale
augmentation des
rendements et de
la productivité
agricoles
ressources en eau et sols
atteintes portées à
l’environnement
santé
•amélioration des races animales et des variétés
végétales par la sélection génétique
•manipulations génétiques
•bouturage
•Clonage…
Qualité et innocuité des aliments : le contenu de nos assiettes
Cas d’étude…
Éliminer les
microorganismes
pathogènes initiaux
Pbtique générale
Conservation des
aliments, santé et
appétence alimentaire
Expliquer les conseils de
conservation donnés aux
consommateurs (dvpt
des MO)
préserver leur comestibilité et
leurs qualités nutritives
(carences) et gustatives
(plaisir)
Biologie des
microorganismes
et conservation des
aliments
Limites
S
L/ES
• Aucune exhaustivité n’est
attendue dans la présentation
des pratiques agricoles et des
intrants.
• Aucune exhaustivité
concernant les pratiques
alimentaires n’est attendue.
• Il ne s’agit pas d’enseigner les
choix qui doivent être faits,
mais d’introduire les bases
scientifiques nécessaires à une
réflexion éclairée sur les choix.
• On se limite à la quantification
des flux d’énergie et de matière
sans identifier et ni expliquer
les mécanismes biologiques.
• Pas d’exhaustivité pour les
pratiques de cultures et
d’élevages.
• Mécanismes cellulaires du
bouturage
• Les étapes du clonage et des
manipulations génétiques ne
sont pas étudiées pour ellesmêmes mais pour leur intérêt
en agriculture.
• Pas de liste exhaustive des
agents pathogènes, des
intoxications alimentaires et
des symptômes
Quelques documents issus de la
recherche en production animale
• 2 documents montrant l’évolution de la
consommation :
▫ Dans le temps
▫ Selon les pays
• 2 documents montrant la rentabilité énergétique
réduite de la production animale
Consommation mondiale de viandes et produits carnés
(millions de tonnes-équivalent carcasse - tec).
(Source : FAO, Banque Mondiale, cité par DEVINE, INRA Productions Animales, 2003)
(D’après Faye, INRA Productions Animales, 2001)
Unités fourragères utilisées par kg de viande produite
UF utilisées / kg de viande produit
25
20
UF totaux
dont UF cultivés
15
10
5
0
Viande ovine
Viande bovine
Volaille
Viande porcine
(D’après JP Boutonnet; INRA/ESR Montpellier): « Le marché mondial des
viandes: clés pour en comprendre l ’évolution »
Rendement moyen par vache
(kg de lait par lactation) en 1996.
Effet de la chaleur sur la production
laitière de différents génotypes
(D’après Faye, INRA Productions Animales, 2001)
1ère S
• Donner du sens à des contenus très traditionnels
• Pistes :
▫ Éducation à la santé (variabilité génétique et
santé), grandes problématiques de la génétique,
explicitation des anomalies chromosomiques,
thérapie génique
▫ Définition des espèces (ADN, Caryotypes…)
▫ Histoire des sciences
▫ Bioéthique, OGM
• Casser le dogme du « tout » génétique qui
explique tout
• Lien général entre génotype et phénotype
1ère S
•Patrimoine génétique et maladie
•Perturbation du génome et cancérisation
•Variation génétique bactérienne et résistance
aux antibiotiques
Patrimoine génétique et maladie
• Établir le lien entre les phénotypes macroscopiques
et le génotype (mucoviscidose)
• Comprendre les traitements médicaux et les
potentialités offertes par les thérapies géniques
(prendre un autre exemple de maladie)
• Évaluer un risque génétique
• Comprendre que l’origine d’une maladie dépend
souvent de l’interactions entre différents gènes et
des facteurs environnementaux…
• Comprendre que la détermination des causes d’une
maladie n’est possible qu’en utilisant un mode de
pensée statistique (comprendre les principes généraux
d’une approche épidémiologique)
Cancérisation
• Mécanisme de
cancérisation
- des cancers d’origine
différentes par leur
origine, par la nature
des cellules
impliquées… mais un
même mécanisme
- des causes multiples
peuvent concourir au
développement d’un
cancer ( enquêtes
épidémiologiques)
- mesures de prévention
Limites
La perturbation du génome par
un virus est présentée de
manière globale.
Pas de liste exhaustive des
facteurs à l’origine des cancers
/ possibilité de travailler par
ateliers sur des exemples
différents pour construire un
bilan commun sur le
mécanisme global
Cancérisation
Points de vigilance
Une éducation à la santé non simpliste :
- prise en compte de la complexité du vivant
- vigilance par rapport aux questions de santé / ne pas se
positionner en tant qu’expert médical
Développer l’esprit critique sur le lien direct entre un facteur et le
développement de la maladie
« fumer tue » / « toucher une ligne à haute tension tue »
Ne pas présenter la maladie comme une sanction méritée pour ne
pas avoir suivi les conseils de prévention
Prévention n’est pas garantie de protection (différence entre
prévention et risque zéro)
Variation génétique et résistance aux
antibiotiques
• Mutations
spontanées
• Sélection des
formes
résistantes par
l’utilisation de
l’antibiotique
 Appliquer un
raisonnement
évolutionniste en
matière médicale
Limites
Approche dogmatique possible
pour ce qui est du ressort des
programmes précédents:
mutation, fréquence allèlique,
sélection naturelle
Les mécanisme cellulaires de la
résistance aux antibiotiques ne
sont pas à traiter / privilégier
l’approche épidémiologique
Variation génétique et santé
Difficultés et points de vigilance
Partie nouvelle  envie d’explorer un nouveau champ de
connaissances
De l’étude du détail à la généralité qu’on en tire: approche de
la complexité à partir d’un seul exemple  la généralisation
ne se fait pas sur le mécanisme mais autour de l’intervention
de plusieurs facteurs
Ne pas jouer à l’ «apprenti sorcier » : sélectionner des souches
résistantes en faisant des antibiogrammes!
1ère S
• 2 semaines conseillées : temps court = cas d’études
et dossiers partagés à privilégier.
▫ Un cas d’étude global « champ pétrolifère ou gazier
situé dans un bassin de marge passive » (Continuité
avec la seconde : production d’hydrocarbures)
Et/ou
▫ Un cas d’étude local « tectonique des plaques et
ressource locale » (toute ressource…) : peut être traité
à l’occasion d’une sortie sur le terrain.
Concepts généraux
• Concept principal : montrer l’intérêt du modèle
actuel de la tectonique des plaques dans la
prospection et/ou la recherche de ressources
géologiques.
• Aborder les bases d’une histoire sédimentaire
associée à un contexte de tectonique des plaques
(sédimentation en marges passives)
• Problématiques de gestion durable de la planète,
problématiques énergétiques, problématiques
des risques.
Pistes possibles
• Travail en sortie
• Utilisation des SIG
• Partir des risques, études de cas (catastrophe
BP…)
• Partir de l’EDD
• Partir de l’énergie : besoins de l’Humanité
• Partir du pb de la diminution des stocks :
nécessité de prospection
Ri
ft
Marges passives
Collision
Entrés risques / EDD dans le cadre de l’exploitation du pétrole
ressources
aléas
Entrée risques, edd,
besoins énergétiques
Découverte d’un
champ
pétrolifère connu
positionnement géographique
favorable au dépôt d’une
matière organique abondante et à
sa conservation : histoire
géologique
Morphologie du bassin
MODELE
Prospection
tectonique en cours de dépôt
(subsidence) et après le dépôt :
enfouissement et transformation de
la matière organique
Limites
Une présentation exhaustive des types de bassins et de leur contexte
géodynamique est hors programme. La typologie des pièges pétroliers l’est
également.
1ère S
Points de vigilance
• Place du modèle dans un raisonnement.
• Approche historique : les différentes étapes de la
construction du modèle (il ne s’agit pas de
retenir des dates et des savants). Ce n’est pas un
cours d’histoire des sciences.
• Se référer au Panorama SVT n°5 disponible sur
la page des IA-IPR du site SVT académique
Danger des animations
flash qui disent les
résultats de la Science :
- veiller à les confronter aux
CECI N’EST PAS
UNE SYNAPSE
arguments scientifiques qui
ont permis de les construire
la science se construit
- veiller à en donner le statut
de modèle analogique