Ile de France Mars 2015_Mise en page 1

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Transcript Ile de France Mars 2015_Mise en page 1

LE
DE
COURRIER
L‘ENTREPRISE
ÉDITION ILE DE FRANCE
MARS 2015
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Le
Courrier des Régions
______________________________________________________________________________
SOMMAIRE :
. Le Courrier des Régions
(pages 3, 4, 5, 13, et 18 )
Villages Nature confie à la Société Géothermale de Val
d’Europe la réalisation et l’exploitation du réseau de
chaleur géothermique de sa future destination touristique
. L’Actualité de l’Entreprise
(pages 5, 6, 9, 11, 12, 17, 20, 24 )
. Le Courrier de l’International
(pages 7, 8, 10, 25 et 26 )
Villages Nature désigne la Société Géothermale de Val d’Europe
comme concessionnaire pour la conception, la réalisation et
. Culture, Expositions ( page 23 )
l’exploitation du réseau de chaleur géothermique de la destination
touristique. Dans le cadre de cette concession, la Société
. Le Courrier de L’Innovation
Géothermale de Val d’Europe a mandaté Cofely Réseaux pour la
réalisation des travaux de forage et d’exploitation du puits
(pages 20 et 22)
géothermique ainsi que la gestion des réseaux de distribution.
Premier maillon menant vers la transition énergétique du territoire,
l’utilisation de cette énergie renouvelable permettra de couvrir 100 % des besoins en chaleur du site et ainsi
d’assurer l’autonomie énergétique en matière de production de chaleur. Une première mondiale à une telle
échelle dans le secteur du tourisme, répondant aux ambitions françaises et européennes de transition
énergétique.
Destination éco-touristique inédite, de courts et moyens séjours, conçue par les Groupes Euro Disney S.C.A. et Pierre
& Vacances-Center Parcs, Villages Nature intègre l’application des normes les plus avancées du développement
durable dans son concept comme dans son exploitation, au travers de la mise en oeuvre d’un Plan d’Action Durable
particulièrement innovant, mesurable sur dix critères quantitatifs et qualitatifs. Ce plan est accompagné par l’ONG
britannique BioRegional et sa méthodologie “One Planet Living”.
Le recours à la géothermie est une solution pertinente au regard des enjeux thermiques de la destination.
La géothermie couvrira ainsi les besoins en chauffage et eau chaude sanitaire de l’ensemble des bâtiments.
Elle sera également utilisée pour maintenir à une température de plus de 30°C toute l’année l’Aqualagon : son
parc aquatique couvert de 9 000 m² et ses lagons extérieurs de 2 500 m², attenants au lac, non chauffé pour sa
part. Les lagons sembleront ainsi s’y prolonger, offrant aux visiteurs, une expérience de baignade unique en
Europe.
Avec l’exploitation de la géothermie, l’émission de 9 000 tonnes de CO2 peut être évitée chaque année, comparée à
une solution classique. Cette stratégie énergétique, couplée avec la volonté de couvrir les besoins électriques de Villages
Nature (éclairage, fonctionnement des équipements) par des sources complémentaires d’énergies renouvelables telle
que la biomasse (méthanisation), permet de tendre vers le « zéro carbone » pour toutes les émissions liées au bâti.
Villages Nature a ainsi été retenu en 2013 par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) pour
intégrer le « Partenariat mondial pour le tourisme durable ».
Au-delà de son intérêt pour la destination elle-même, l’exploitation de cette énergie renouvelable constitue une solution
pertinente et une référence d’avenir forte pour le territoire du Val d’Europe, puisqu’elle permettra d’initier la transition
énergétique du secteur. En effet, la capacité de production d’énergie de la centrale géothermique de Villages Nature
permettrait d’envisager le raccordement des futurs quartiers du Val d’Europe et ainsi de préfigurer, à l’horizon 2030/2040,
la transition énergétique de l’ensemble du secteur IV de Marne-la-Vallée.
Villages Nature est situé à 32 km à l’est de Paris et à proximité de Disneyland® Paris. Implanté sur les communes
de Villeneuve-le-Comte, Bailly-Romainvilliers et Serris, dans le cadre naturel exceptionnel des massifs forestiers
de la Brie Boisée, Villages Nature propose une offre inédite de vacances “au vert”, à proximité immédiate d’une
grande métropole située au carrefour de l’Europe.
Informations complètes sur http://www.villagesnature.com/
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 3
Le
Courrier des Régions
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LA CITE MUSICALE DEPARTEMENTALE DE L’ILE
SEGUIN A L’HONNEUR AU SALON MIPIM 2015
Du mardi 10 au vendredi 13 mars au Palais des Festivals de Cannes
La Cité musicale départementale de l’Ile Seguin est finaliste du concours international d’immobilier MIPIM
Awards 2015 dans la catégorie « Meilleur projet futur ». La cérémonie prévue jeudi 12 mars à 19h au Palais des
Festivals et des Congrès à Cannes récompensera les projets les plus remarquables et les plus accomplis dans
le monde entier.
La Cité musicale départementale de l’Ile Seguin concourt également pour le « Prix du Public » qui sera décerné
lors de la cérémonie des MIPIM Awards 2015. Les votes sont ouverts à tous jusqu’au 9 mars sur http://mipimpeoples-choice-award.com.
Le Département des Hauts-de-Seine au MIPIM
A l’occasion du Marché international des professionnels de l'immobilier (MIPIM), le Conseil général des Hauts-de-Seine
invite les entreprises, les promoteurs et les investisseurs internationaux du 10 au 13 mars sur son stand, au cœur de
l’espace Paris Région, au Palais des Festivals et des Congrès à Cannes. Les Hauts-de-Seine sont particulièrement
attractifs pour les investisseurs internationaux. D’ailleurs, un quart des salariés travaillent pour une entreprise étrangère.
Les maquettes de trois grands projets d’équipements culturels et sportifs, futurs pôles d’attraction majeurs de
l’Ouest parisien, la Cité musicale départementale de l’Île Seguin, l’Arena Nanterre-La Défense et la rénovation
du musée départemental Albert-Kahn, seront présentées sur le stand du Conseil général. Des conférences sur
les grands projets d’investissement sont également organisées sur le stand du Département pendant le salon.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------LE COURRIER DE L’ENTREPISE
Groupe PETIT, SARL à capital variable
7 rue Jean Mermoz, 31860 Labarthe sur Leze
[email protected]
Directeur de la publication
Claude PETIT
Tél. : 06.23.75.44.68
Rédacteur en chef
Claude PETIT
Rédaction, Réalisation : Groupe PETIT
7 rue Jean Mermoz, 31860 Labarthe sur Leze
http://www.lecourrierdelentreprise.fr/
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Commission paritaire en cours
Dépôt légal : à parution
ISSN : 2260-9504
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31000 Toulouse Tél : 05 62 27 13 13
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Date et signature :
Edition Ile de France Mars 2015 N° 36
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 4
Le
Courrier des Régions
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SCIENTIPOLE LANCE LA 3EME EDITION DE LA
‘SCIENTIACADEMY’
LA GRANDE FINALE DES STARTUPS STARS DE L’ANNEE 2014
Scientipôle, 1er accélérateur solidaire dédié aux jeunes entreprises innovantes d’Ile de France, lance la 3ème
édition de la « ScientiAcademy ». Organisé le 12 mars prochain, cet évènement unique réunira le gratin francilien
de startupers, investisseurs, grands comptes, et acteurs de l’innovation. Réunis dans les locaux d’HP France,
les 12 finalistes sélectionnés parmi les 120 entreprises de la promotion Scientipôle 2014 pitcheront devant le
public qui votera en live pour élire les 4 startups les plus séduisantes du cru 2014.
LA SCIENTIACADEMY : 12 STARTUPS PITCHENT DEVANT 300 PERSONNES POUR 4 SCIENTISTARS !
Organisée en partenariat avec HP France, Scientipôle Initiative & Croissance, la ScientiAcademy met à l'honneur
chaque année les jeunes entreprises innovantes franciliennes financées par Scientipôle Initiative.
A l’occasion de cette cérémonie, les jeunes pousses les plus prometteuses de la promotion 2014 seront amenées à
pitcher devant le public qui votera en live pour élire les startups les plus prometteuses dans 4 catégories (Santé et
Cleantech ; Objets connectés et Véhicule du Futur ; Innovation de la vie quotidienne ; Transformation numérique de
l’entreprise). Le Club des Entrepreneurs, jury de sélection des Scientipôles composé d’une cinquantaine d’entrepreneurs
à succès s’est ainsi réunie début 2015 pour établir la shortlist des startups de la promotion 2014 qui participeront à la
ScientiAcademy. Ils ont choisi parmi le panel de 120 startups accompagnées par Scientipôle en 2014, les 12 jeunes
entreprises innovantes les plus prometteuses de l’année
Le 12 Mars prochain place au vote du public ! Les 300 personnes impliquées dans l’innovation
(« startupers », investisseurs, grands comptes, ETI, PME, experts, entrepreneurs à succès, incubateurs,
partenaires publics …) et réunies par la ScientiAcademy voteront pour élire les 4 ScientiStars 2014 parmi :
 Innovation de la Santé et de la Cleantech :
o La révolution Biotechnologique avec Abolis Biotechnologie,
o L’autonomie pour les personnes souffrant de troubles cognitifs avec Auticiel,
o Le Withings des vêtements avec Bioserenity.
 Objets connectés et Véhicule du Futur :
o La semelle connectée avec FeetMe,
o La vigilance au volant avec Innov Plus,
o L’enceinte intelligente avec Prizm (Ubithings).
 Innovation de la vie quotidienne :
o Le Uber des Coursiers avec Deliver.ee,
o Le Nespresso de la Douche avec Skinjay,
o Les centimes deviennent des chewing-gum avec Centimeo.
 Transformation numérique de l’entreprise :
o Le Tinder de l’emploi avec Kudoz,
o La visualisation des graphes à portée de tous avec Linkurious,
o La pharmacie connectée avec Valwin.
LES SCIENTIPOLES, ACTEURS CLES DE L’ACCOMPAGNEMENT DES STARTUPS D’ILE-DE-FRANCE
Associations à but non lucratif membres du réseau Initiative France, les Scientipôles proposent deux approches
complémentaires au service des start-up franciliennes. Scientipôle Initiative propose au lancement du projet un
financement via des prêts sans intérêt associé à un accompagnement humain et technique. Scientipôle Croissance est
un accélérateur qui fédère une puissante communauté (investisseurs, partenaires publics et mécènes privés, business
developper, entrepreneurs à succès etc.) pour aider les jeunes entreprises innovantes à atteindre 1 M€ de CA en 3 ans.
Depuis leur création, les Scientipôles ont déjà accompagné plus de 900 jeunes entreprises innovantes et prêtés
plus de 40M€ permettant à leurs start-up de créer plus de 5 000 emplois consolidés. Les Scientipôles ont
notamment participé au lancement de belles startups telles que BlablaCar, Rue89, Run My Process, Ynsect,
Naskeo, Novapost, Dataïku, Airinov dont certaines avaient d’ailleurs remporté la ScientiAcademy.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 5
L’Actualité
de l’Entreprise
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Rebond limité de la
production industrielle
aux É.-U.
La production industrielle aux États-Unis est repartie dans le vert en janvier
même si son rebond a été moins marqué que prévu, selon les chiffres
publiés par la Réserve fédérale (Fed).
Elle a progressé de 0,2% sur un mois, en données corrigées des variations
saisonnières, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 0,4%.
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En décembre, l'indice était tombé dans le rouge en se repliant de 0,3%, a indiqué la Fed
mercredi alors que sa première estimation faisait état d'un simple recul de 0,1%.
La production manufacturière s'est, elle, de justesse affichée en territoire positif en
grappillant 0,2%.
Au total, sur un an, la production industrielle américaine s'affiche en solide hausse de
4,8%.
Dans le même temps, le taux d'utilisation des capacités industrielles est resté stable
par rapport à décembre en s'établissant à 79,4%. Il a progressé de 1,3 point sur un
an mais reste inférieur à la moyenne enregistrée entre 1972 et 2013.
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Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 6
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Sur le premier mois de l'année, l'indicateur a été plombé par la production minière qui a
cédé 1,0% tandis que celle des services publics (électricité, eau...) augmentait de 2,3%.
Le
Courrier de l’International
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Nouvelle plainte américaine contre
la Chine devant l'OMC
Les États-Unis ont annoncé avoir saisi l'Organisation mondiale du
Commerce pour protester contre un programme d'aide à l'export
mis en place en Chine et qui désavantagerait les entreprises
américaines.
«La Chine semble fournir des subventions illégales à l'export à des producteurs et à des entreprises
manufacturières», a affirmé la représentation spéciale américaine au Commerce extérieur (USTR) dans un
communiqué.
Les États-Unis ciblent plus particulièrement les quelque 180 «plateformes communes de services» disséminées en
Chine qui offriraient des prestations gratuites aux entreprises locales et seraient ainsi «néfastes pour les travailleurs
américains et les entreprises américaines», assure le communiqué.
Face à ce programme «inéquitable», Washington a enclenché la première étape du règlement des conflits à l'OMC en
convoquant des «consultations» avec la Chine, nouvel épisode de la guerre commerciale que se livrent les deux géants.
«L'USTR continuera à travailler sans relâche pour que la Chine et tous les membres de l'OMC respectent les règles»,
a déclaré le patron de l'USTR, Michael Froman, cité dans le communiqué.
Washington a notamment déjà porté devant l'organisation genevoise des différends sur les droits de douane imposés
par Pékin sur les voitures américaines de luxe ou sur des matériaux rares, et s'est attaqué aux subventions à l'industrie
chinoise des panneaux solaires.
Depuis plusieurs années, les États-Unis cherchent à réduire leur déficit commercial grandissant avec la Chine,
qui pèse sur l'activité et qui serait, selon Washington, aggravé par des pratiques déloyales comme la
sous-évaluation artificielle du yuan.
En 2014, le déficit américain vis-à-vis de la Chine et sur les seuls biens a atteint le montant record de
342,6 milliards de dollars.
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Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 7
Le
Courrier de l’International
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L'Europe prolonge son aide à la
Grèce
Les ministres des Finances de la zone euro ont avalisé le projet de
réformes présenté par Athènes, ouvrant ainsi la voie à la prolongation
jusqu'à l'été du programme de financement du pays, pour le sauver de
l'asphyxie financière.
Cet accord de principe de l'Eurogoupe a été annoncé sur Twitter par le vice-président de la Commission
européenne responsable de l'Euro, Valdis Dombrovskis. «Après une téléconférence de l'Eurogroupe» pour
examiner la liste des réformes présentée par Athènes, «les procédures nationales pour l'extension du
programme grec peuvent commencer», a écrit M. Dombrovskis, faisant notamment référence au feu vert
nécessaire du Parlement allemand. Les consultations des ministres ont duré à peine plus d'une heure, après
un premier aval donné dans la matinée par les institutions créancières (UE, BCE et FMI), l'ex-troïka à la feuille
de route soumise par Athènes.
La rédaction de la liste grecque s'est faite en étroite concertation entre le nouveau gouvernement grec de gauche radicale
et les créanciers du pays, donnant lieu à des «échanges constructifs» durant tout le week-end, selon M. Dombrovskis.
Athènes a mis ainsi beaucoup d'eau dans son vin, en s'engageant notamment à renoncer à annuler les privatisations
déja réalisées. Sur le relèvement du salaire minimum, autre promesse électorale emblématique de Syriza, la Grèce ne
confirme ni le calendrier (2016), ni le montant (751 euros) envisagé jusqu'alors, et renvoie à une consultation avec les
partenaires sociaux et les institutions européennes et internationales. Pour faire face à la «crise humanitaire» traversée
par le pays, le gouvernement grec évoque des mesures «très ciblées» visant à améliorer la couverture sociale,
l'approvisionnement en énergie et l'accès à la nourriture au logement des plus pauvres.
Le gros des réformes doit porter sur la lutte contre la fraude et évasion fiscale, un chantier toujours repoussé
par les précédents gouvernements, et la modernisation de l'appareil d'État, sans toutefois d'évaluation chiffrée.
Une crise a été «évitée»
La présentation de cette liste était la première des conditions fixée par la zone euro à la prolongation de quatre
mois de l'assistance financière au pays. Athènes s'était résignée à demander cette extension après plusieurs
réunions extrêmement houleuses avec ses partenaires de la zone euro, qui avaient ravivé les craintes d'une
sortie du pays de la zone euro, le «Grexit».
Mais pas question pour les créanciers de la Grèce de lui accorder un blanc-seing, alors que le pays a jusqu'à fin avril
pour finaliser sa feuille de route en accord avec eux. Ce n'est qu'à cette condition que pourra reprendre l'assistance
financière au pays, gelée depuis cet été, avec le versement de plus de 3,5 milliards d'euros côté européen. La directrice
générale du FMI Christine Lagarde a jugé qu'Athènes devait fournir des assurances plus claires sur la poursuite du
programme de réformes par les autorités grecques, dans une lettre adressée à Jeroen Dijsselbloem.
«L'accord de l'Eurogroupe ne veut pas dire approbation des réformes» telles que présentées par Athènes, a souligné le
commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici. «Nous avons approuvé l'approche (...) nous avons
évité une crise mais beaucoup de défis demeurent», a-t-il ajouté lors d'une rencontre avec des journalistes.
Le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel s'est lui dit «prudemment optimiste» sur un règlement à terme du cassetête grec. «"Nous voulons que la Grèce reste dans la zone euro. Nous voulons poursuivre l'aide à la Grèce, mais la
condition pour cela est la poursuite du programme de réformes», a-t-il martelé. «Le gouvernement grec est très sérieux
dans sa volonté de réformes» mais «il s'agit juste d'un premier pas», a souligné pour sa part le président de la zone
euro, Jeroen Dijsselbloem. Les créanciers d'Athènes, qui lui ont consenti depuis 2010 quelque 240 milliards d'euros de
prêts, exigent que ce programme ne remette pas en cause la stabilité des finances publiques et ne détricote pas les
réformes engagées par les précédents gouvernements.
Pour le premier ministre grec Alexis Tsipras, l'exercice d'équilibrisme tend du coup à la haute voltige. «Nous ne
devons pas nous ruer dans le piège de l'adversaire, il faut opérer des manoeuvres de contournement», s'est-il
justifié avant un conseil des ministres pour étudier avec son gouvernement la mise en oeuvre des mesures
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 8
prônées.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 9
Le
Courrier de l’International
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Janet Yellen réitère la «patience» sur
les taux
La présidente de la banque centrale américaine, Janet Yellen, a réitéré
la «patience» de la Fed quant à une hausse des taux d'intérêt, tout en
soulignant les progrès du marché de l'emploi aux États-Unis.
«Il est peu probable que les conditions économiques autorisent un relèvement» des taux d'intérêt au jour le
jour «au cours au moins des deux prochaines réunions» du Comité monétaire de la Fed, ce qui repousse (la
décision) au plus tôt au mois de juin. «D'ici là, le Comité changera son message d'orientation monétaire» qui
invoque actuellement de la patience, a précisé Mme Yellen devant le Congrès.
Mais cela ne veut pas dire que la Fed augmentera «nécessairement» les taux au cours des prochaines réunions, a
encore insisté la responsable de la banque centrale. Les taux d'intérêt sont maintenus proches de zéro depuis fin 2008.
«Un haut degré de souplesse monétaire demeure approprié pour soutenir l'amélioration de l'emploi et aider à un retour
de l'inflation autour de 2%», a indiqué Mme Yellen dans son discours devant une Commission du Sénat. Soulignant que
le taux de chômage est tombé à 5,7% contre 10% fin 2009 et que le rythme de créations d'emplois est passé à 280 000
par mois au 2e semestre de 2014 après 240 000 pour la première moitié de l'année, la responsable de la Fed a mis en
avant «les progrès considérables» du marché du travail «sur plusieurs plans». Elle a cité le déclin des chômeurs de
longue durée, le recul des emplois à temps partiel faute de trouver mieux et l'augmentation du taux de rotation des
employés. Mais elle a signalé dans le même temps que «l'augmentation des salaires demeurait faible».
Du côté de l'inflation, qui reste anémique notamment du fait de l'effondrement des prix de l'énergie, Mme Yellen a répété
qu'elle risque de décliner encore à court terme. Mais le Comité monétaire de la Réserve fédérale (FOMC) s'attend à ce
qu'elle remonte à moyen terme vers l'objectif de 2% visé par la Fed. L'inflation se situe actuellement à 0,8% seulement
sur un an, selon l'indice PCE, le plus observé par la Fed. Évoquant la conjoncture à l'étranger, Mme Yellen a reconnu
que le ralentissement de la croissance en Chine et la faible reprise assortie d'une inflation «très faible» en Europe
pouvaient «poser des risques» pour la croissance américaine. Mais il n'est pas exclu, a-t-elle ajouté, qu'en zone euro
l'activité économique réponde «mieux que prévu» au stimulus monétaire apporté par les banques centrales.
Aux États-Unis, la chute des prix du pétrole va «probablement représenter un avantage net significatif pour
l'économie», a encore signalé Mme Yellen même si cela implique un déclin d'activité du côté des producteurs
d'énergie et «peut-être des pertes d'emplois» dans le secteur.
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Baisse du moral des ménages américains
Le moral des ménages aux États-Unis a fortement baissé en février à 96,4
contre 103,8 en janvier, selon l'indice de confiance des consommateurs
américains par le Conference Board.
L'indice a perdu 7,4 points par rapport à janvier, mois pour lequel le chiffre a été légèrement relevé par rapport
au chiffre initial qui était de 102,9 points. Les analystes tablaient sur une baisse moins forte de 3,3 points.
«Après une large progression en février, la confiance des consommateurs a reculé en février mais reste néanmoins audessus de ses niveaux d'avant la récession», a souligné Lynn Franco, directrice des indicateurs au Conference Board.
Elle a souligné que les attentes des consommateurs sur la situation actuelle restaient positives mais que les attentes à
court terme ont reculé. Le nombre de consommateurs estimant que les conditions actuelles sont bonnes a baissé de
28,2% en janvier à 26% en février mais le nombre de ceux estimant qu'elles sont mauvaises à également reculé de
17,3% à 17%.
Pour les perspectives à court terme, les consommateurs estimant que les conditions allaient s'améliorer sur
les six prochains mois a également baissé de 18,9% en janvier à 16,1% en février et ceux jugeant qu'elles allaient
se détériorer est passé de 8,2% à 8,7%
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 10
L’Actualité
de l’Entreprise
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Schneider Electric annonce une
hausse de son chiffre d'affaires en 2014
Le groupe Schneider Electric, spécialiste mondial de la gestion de l'énergie
et des automatismes, a publié son bilan pour l'année 2014 avec un résultat
net part du groupe en hausse de 11 % à 1, 941 milliard d'euros.
Le résultat opérationnel a progressé de 8 % atteignant 3, 463 milliards, soit 13,9 % du chiffre d'affaires annuel.
Avec une marge EBITA en hausse de 0,4 % à 13,9 %, l'industriel européen a augmenté ses revenus de 9 % avec
24, 939 milliards d'euros engrangés en 2014.
Jean-Pascal Tricoire, PDG du groupe, s'est félicité des solides performances affichées en 2014 par Schneider Electric
qui a par ailleurs atteint ses objectifs.
Le groupe a annoncé une proposition de dividende de 1,92 euro par action, en hausse de 3%.
Schneider Electric a également fait part de ses perspectives de développement pour l'année à venir. En effet, en 2015,
le groupe anticipe une poursuite de la croissance en Amérique du Nord et des signes de stabilisation en Europe de
l'Ouest.
Les nouvelles économies afficheront des tendances contrastées : L'Inde devrait accélérer, alors que
la Russie sera confrontée à un environnement difficile. Après un début d'année ralenti, l'activité en
Chine devrait s'améliorer progressivement sur l'année.
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Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 11
L’Actualité
de l’Entreprise
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Daher prépare son futur avec une
évolution de sa gouvernance et une
nouvelle identité de marque
Après une année 2014 riche en succès renforçant sa place parmi les équipementiers de référence, Daher se
projette déjà vers l’avenir. Pour cela, Daher affiche une ambition forte : devenir un des grands équipementiers
pour l’aéronautique et les technologies avancées. Pour servir cet objectif, Daher a fait évoluer sa gouvernance
et incarne ce nouvel élan par une nouvelle identité de marque, une nouvelle signature et un nouveau logo.
Une année 2014 à succès, confirmant la dynamique de l’entreprise sur la convergence industrie-services
Avec un chiffre d’affaires de 970 millions d’euros (+9% par rapport à 2013 pro forma) et 3 316 millions d’euros de carnet
de commandes (+ 17 % - soit 3 ans et demi de chiffre d’affaires en carnet de commandes), Daher dispose donc d’une
visibilité qui lui donne confiance pour le futur et conforte son positionnement d’équipementier de référence.
2014 a été une année riche en réalisations et signatures.
Parmi les temps forts dans chacun de ses domaines d’activité :
 Constructeur d’avions : lancement du TBM 900, avec 51 livraisons, soit la 2ème meilleure année depuis le début
du programme et signature du contrat de conception, d’industrialisation et de certification de l’E-Fan 2.0, l’avion électrique
d’Airbus Group Innovation.
 Aérostructures & Systèmes : 1 400 aéronefs comprenant des équipements et systèmes Daher ont été livrés l’an
dernier et l’entreprise a enregistré de nombreux nouveaux contrats - dont son premier en rang 1 avec un avionneur
américain (Gulfstream).
 Logistique intégrée : Daher a vu son excellence opérationnelle récompensée par le prolongement de contrats existants et de nouveaux contrats. L’entreprise est devenue par exemple le prestataire logistique unique d’Airbus Helicopters
sur ses quatre usines européennes, et opère désormais la logistique des 3 sites de production français de Turbomeca.
 Nucléaire & énergie : pas moins de 25 projets énergétiques majeurs avec des équipements et systèmes Daher ont
été construits. Par ailleurs, Daher poursuit son développement sur des offres à valeur ajoutée dans les services
nucléaires.
Une ambition forte : devenir un des grands équipementiers
DAHER évolue aujourd’hui dans un contexte en pleine mutation, celui de la 3ème révolution industrielle. Celle-ci est
marquée en particulier par deux tendances de fond : la convergence industrie-services et l’avènement de l’usine du
futur, intelligente et connectée. Cette mutation, DAHER la prépare depuis plusieurs années en proposant d’ores et déjà
des Systèmes Industriels Intégrés pour l’aéronautique et les technologies avancées.
« Daher est aujourd’hui un équipementier reconnu, mais doit désormais aller plus loin : devenir non seulement un acteur
incontournable du marché, mais aussi le référent de la convergence industrie / services. Cela implique de mettre en
oeuvre des Systèmes Industriels Intégrés afin de créer de la valeur ajoutée pour nos clients.», Patrick Daher (PDG).
Une ambition portée par l’évolution de sa gouvernance et incarnée par une nouvelle identité de marque
Pour servir cet enjeu, Daher a fait évoluer sa gouvernance. Ainsi, depuis le 1er janvier 2015, Didier Kayat a été
nommé Directeur Général Délégué. Au sein de l’entreprise depuis 2007, il prendra la succession de Patrick
Daher en tant que Directeur Général d’ici 2017, ce dernier restera alors Président.
« Nous sommes convaincus que demain s’écrit aujourd’hui, et que Daher a tous les atouts pour devenir un des grands
équipementiers de l’aéronautique et des technologies avancées. Daher devient une marque forte et lisible prête à relever
les défis de la 3ème révolution industrielle.», commente Didier Kayat, Directeur Général Délégué de Daher.
En effet, pour incarner son leadership, DAHER a choisi de se doter d’une nouvelle identité de marque :
L’adoption d’une marque unique pour l’entreprise à l’instar des grands acteurs de ses secteurs, la création d’une
signature de marque : « Shaping Industrial Intelligence » qui se veut le reflet du leadership de DAHER : groupe
innovant et audacieux pour ses clients, qui réconcilie industrie et service, humain et technologie, intuition et process, la
refonte de l’identité visuelle : DAHER a ainsi modernisé son logo et son territoire graphique. Une identité visuelle
fidèle à son histoire tout en étant moderne et élégante.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 12
L’Actualité
de l’Entreprise
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Paiement mobile: Google répond à
Apple Pay
Google tente de reprendre l'initiative dans les paiements mobiles
grâce à un accord avec plusieurs grands opérateurs de téléphonie
aux États-Unis, qui répond à l'arrivée du rival Apple sur le marché.
Le groupe internet propose depuis plusieurs années un porte-monnaie électronique, Google Wallet, qui n'a
toutefois jamais vraiment décollé. Google annonce toutefois sur son blogue officiel l'acquisition d'une série de
technologies et de brevets de Softcard, un système de paiement contrôlé par les opérateurs de téléphonie
mobile AT&T, T-Mobile USA ou Verizon, «afin d'améliorer Google Wallet».
L'accord avec les trois opérateurs prévoit aussi que tous les téléphones intelligents que ceux-ci vendront à partir de
«plus tard cette année» auront l'application Google Wallet préinstallée s'ils fonctionnent sous Android. Ce système
d'exploitation développé par Google est utilisé par une série de fabricants, et fait fonctionner actuellement quelque
85 % des téléphones intelligents vendus dans le monde. Cet accord «aidera à mettre Google Wallet en contact avec
davantage d'utilisateurs potentiels, mais le marché des paiements mobiles aux États-Unis restera concurrentiel et
fragmenté pour au moins quelques années, alors que divers acteurs tentent de gagner du poids auprès des
consommateurs», souligne Bryan Yeager, un analyste de la société de recherche eMarketer. Il rappelle que Google
Wallet «ne sera pas la seule option de porte-monnaie mobile pour les utilisateurs d'Android».
L'un des grands utilisateurs d'Android, le groupe d'électronique sud-coréen Samsung, avait ainsi annoncé le rachat de
la startup américaine spécialisée dans les paiements depuis un mobile LoopPay. Cette dernière se pose en rivale d'Apple
Pay, le service de paiements lancé en octobre aux États-Unis par la marque à la pomme, et utilisable avec ses tout
derniers modèles d'iPhone (6 et 6 Plus) ainsi qu'avec la future montre connectée Apple Watch.
Apple Pay est, comme Google Wallet, basé sur la technologie de paiement «sans contact» NFC.
eMarketer estime que 3,5 milliards de dollars de paiements mobiles, réalisés avec un smartphone plutôt qu'avec
une carte de crédit ou du liquide, ont été effectués aux États-Unis l'an dernier, et qu'ils pourraient atteindre
27,5 milliards en 2016 et 118 milliards en 2018.
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Lufthansa: le bénéfice net 2014
plonge, pas de dividende
Le groupe aérien allemand Lufthansa a dévoilé un bénéfice net divisé
par près de six pour l'année 2014, de 55 millions d'euros, pénalisé par
le coût de grèves et des pertes sur des options sur le prix du pétrole.
Les grèves à répétition, au printemps puis à plusieurs reprises en fin d'année sur fond de bras de fer de la
direction avec le syndicat des pilotes, lui ont coûté 232 millions d'euros sur l'année, a précisé Lufthansa. Le
groupe, maison mère de la compagnie du même nom, de Swiss, Austrian Airlines et Germanwings, se félicite
tout de même d'avoir atteint son objectif d'un bénéfice d'exploitation hors coûts des grèves de plus d'un milliard
d'euros (1,18 milliard). En tenant compte des grèves, il pointe à 954 millions d'euros, une hausse de 36 % sur
l'année. Le chiffre d'affaires est resté stable à 30 milliards d'euros.
Outre le conflit social, Lufthansa a souffert de pertes latentes sur des options utilisées pour se couvrir contre le risque
de hausse du prix du pétrole. La chute vertigineuse du prix de l'or noir depuis l'été a amputé la valeur de ces titres dans
ses comptes. En normes comptables allemandes, qui obéissent à d'autres règles, Lufthansa a subi une perte nette de
732 millions d'euros, à cause de la cession annoncée et déjà prise en compte des activités de services informatiques
Lufthansa Systems.
Cette grosse perte conduit le groupe à supprimer pour 2014 le versement d'un dividende.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 14
L’Actualité
de l’Entreprise
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Europe: McDonald's accusé d'avoir
soustrait plus d'un milliard de recettes
fiscales depuis 2009
Le schéma d'optimisation fiscale mis en oeuvre par McDonald's a fait
perdre plus d'un milliard d'euros de recettes fiscales aux États européens
entre 2009 et 2013, ont affirmé trois fédérations syndicales internationales.
«McDonald's a délibérément diminué son exposition fiscale en Europe pour un montant total de plus d'un
milliard d'euros sur une période de cinq ans», dénoncent dans un communiqué commun la Fédération syndicale
européenne des services publics (EPSU), la Fédération européenne des syndicats de l'alimentation, de
l'agriculture et du tourisme (EFFAT) et l'Union internationale des employés de service (SEIU).
Ces trois organisations ont calculé que le géant américain de la restauration rapide a fait remonter plus de 3,7 milliards
d'euros de ses restaurants européens vers sa société luxembourgeoise McD Europe Franchising, qui s'est acquittée de
seulement 16 millions d'euros d'impôts dans le Grand duché entre 2009 et 2013.
Si ces revenus avaient été imposés dans leurs pays d'origine, McDonald's aurait du verser 1,05 milliard d'euros
supplémentaires, principalement au fisc français, dont la perte de recettes est évaluée par les syndicats entre 386,2 et
713,6 millions d'euros, auxquels pourraient s'ajouter entre 308,9 et 570,9 millions d'euros de pénalités.
«Nous demandons à la Commission européenne, aux autorités fiscales nationales, ainsi qu'à la commission spéciale
du Parlement européen d'examiner de près les pratiques fiscales de McDonald's avant de prendre les mesures
appropriées», ont ajouté les trois fédérations.
La Commission européenne a réagi en rappelant que «la lutte contre l'évasion et l'optimisation fiscale est une
priorité absolue», précisant que les résultats de quatre «enquêtes approfondies» sur des régimes de rescrits
fiscaux - ou «tax rulings» - au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Irlande, doivent être présentés au deuxième
trimestre, tandis qu'une nouvelle procédure a été ouverte début février en Belgique.
Plainte contre X
«Reine incontestée de la malbouffe, bien connue pour ses pratiques sociales peu enviables ou son
''greenwashing'', l'entreprise révèle ses talents dans l'évitement de l'impôt», a commenté le président du groupe
écologiste au Parlement européen, Philippe Lamberts.
Dans un message adressé à l'AFP, McDonald's Europe a déclaré «respecter les lois en vigueur, y compris le paiement
des taxes dues dans chaque pays» et souligne qu'«en plus des impôts sur les bénéfices (il) paient d'importantes
cotisations sociales et taxes immobilières». D'après Gilles Bombard, délégué CGT de la société McDonald's Ouest
Parisien (18 restaurants, près de 1000 salariés), le total des redevances versées au groupe atteint 19% à 24% du chiffre
d'affaires des restaurants, essentiellement au titre des loyers et de l'utilisation de la marque.
«Tous les surplus remontent au siège et tous les restaurants sont déficitaires», de sorte que l'entreprise ne paie pas
d'impôt sur les sociétés et qu'«aucun salarié ne touche de participation sur les bénéfices», a-t-il expliqué à l'AFP.
Pointant une pratique «injuste pour les salariés et pour tous les contribuables qui en subissent le préjudice par ricochet»,
il s'est dit «surpris qu'il n'y ait pas de réaction du gouvernement», alors que McDonald's est soupçonné d'évasion fiscale
depuis plus d'un an. En janvier 2014, l'Express avait indiqué que «les services de Bercy» chiffraient à 2,2 milliards
d'euros le montant des revenus soustraits à l'impôt en France par McDonald's. L'hebdomadaire avait révélé à cette
occasion qu'une perquisition avait eu lieu en octobre 2013 au siège de la filiale française, à Guyancourt (Yvelines).
M. Bombard a précisé qu'une plainte contre X pour «fraude fiscale» a été déposée en mai 2014 par le comité
d'entreprise de McDonald's Ouest Parisien. Le parquet de Versailles a par la suite ouvert une enquête
préliminaire en décembre. Contacté, le ministère des Finances et des Comptes publics n'a pas souhaité
communiquer sur le sujet, au nom du secret fiscal.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 16
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 17
L’Actualité de l’Entreprise
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Activité en hausse de + 6,9% sur l’exercice
Latécoère - Une croissance soutenue de l’activité qui conforte les objectifs
moyen-terme
Le Groupe Latécoère clôture l’exercice 201 4 avec un chiffre d’affaires consolidé qui s’établit à 664,1 M€, en
croissance de +6,9% par rapport à l’exercice 2013. A taux de change constant, la croissance organique s’établit
à + 6,3%. Cette progression principalement soutenue par l’Aérostructure Industrie (+12,1%, soit +11,2% à taux
de change constant) illustre la capacité du Groupe à accompagner les augmentations de cadence des
programmes de l’ensemble de ses clients et reflète le rythme particulièrement soutenu des livraisons au cours
du second semestre.
L’activité Systèmes d’Interconnexion affiche une légère progression sur l’exercice de +0,7% (+0,3% à taux de change
constant). Cette faible croissance s’explique pour l’essentiel par la baisse d’activité d’ingénierie liée au développement
de l’A350 pour lequel l’entrée en série devrait progressivement prendre le pas. Dans un environnement de marché
marqué par l’absence de nouveaux programmes, l’activité Aérostructure Services progresse de +0,6% en affichant une
bonne résistance dans le secteur de l’ingénierie et une activité toujours très soutenue dans le secteur des outillages
tirée par la nécessité pour les avionneurs d’adapter leurs lignes d’assemblage aux lancements des versions NEO.
Ainsi, le niveau d’activité du Groupe au 31 décembre 2014 (+6,3% à taux de change constant) conforte l’objectif
de croissance moyenne annuelle de +4% visé dans le cadre du Plan Boost sur la période 2014-2016. Dans le
même temps, le portefeuille de commandes (qui ne prend en compte que les commandes fermes des avionneurs) a
progressé de 3% au 31 décembre 2014 pour atteindre 2,66 milliards d’Euros sur la base d’une parité €/$ de 1,35.
Avancement du Plan Boost
Le Plan Boost lancé en février 2014 vise notamment à remettre la production au cœur de la performance opérationnelle
du Groupe. Au 31 décembre, près des trois quarts des 120 mesures identifiées comme prioritaires ont d’ores et déjà été
déployées. Les premiers résultats obtenus de ce plan de performance sont encourageants et en ligne avec les objectifs
du Plan à l’horizon 2016. En conséquence, et conformément aux annonces faites à l’occasion de la présentation des
résultats semestriel s en septembre dernier, les résultats du second semestre 2014 traduiront le redressement progressif
du niveau de rentabilité opérationnelle du Groupe , ainsi que les efforts engagés en matière de réduction du besoin en
fonds de roulement. Néanmoins, il reste encore de très nombreux chantiers à engager en matière d’excellence
opérationnelle, de conquête commerciale et d’amélioration de la compétitivité du Groupe. Ces perspectives ne pourront
être envisagées que lorsque le Groupe aura retrouvé une structure financière et capitalistique adaptée à la mise en
œuvre son projet.
Négociations avec les créanciers concernant la restructuration de la dette financière et l’apport
de fonds propres complémentaires pour satisfaire les besoins de financement du Groupe
Comme annoncé précédemment, le Groupe poursuit ses discussions avec ses créanciers. Dans le prolongement
de la désignation d’un mandataire ad-hoc, l’objectif est de retrouver une structure financière cohérente avec
les capacités de remboursement du Groupe et la nature long-terme de ses activités, des moyens pour financer
l’adaptation du Groupe aux enjeux court et moyen-terme ainsi que ses projets de développement.
Un accord du Groupe avec ses créanciers pourrait nécessiter la tenue d’une Assemblée Générale des Actionnaires de
Latécoère afin de leur soumettre, pour approbation, la proposition de constitution d’un noyau d’actionnaires composé
des principaux prêteurs qui accepteraient notamment de convertir une partie de leurs créances en capital pour
renforcer les fonds propres du Groupe et alléger ainsi sa dette financière et d’injecter des capitaux nouveaux pour
répondre aux enjeux du Groupe. Une telle opération, si elle se concrétisait, se traduirait par une dilution des actionnaires
existants. Cette dilution pourrait être en partie compensée par la faculté qu’auraient les actionnaires à accompagner
cette opération. Dans cette hypothèse, la société nommerait un expert indépendant qui serait amené à se prononcer
sur les termes et conditions de l’ensemble des opérations.
Le Groupe maintient son objectif de pouvoir annoncer les principaux termes d’un accord avec les créanciers
d’ici la publication de ses résultats annuels 2014 qui doit intervenir le 30 avril au plus tard. Le marché sera tenu
informé des principaux termes de l’accord dès que ce dernier sera conclu conformément à la réglementation
boursière.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 18
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Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 19
L’Actualité
de l’Entreprise
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Apple va investir 1,9 milliard US
pour deux centres de données
Le groupe américain Apple a annoncé qu'il allait investir 1,9 milliard
de dollars (1,7 milliards d'euro) pour deux centres de données en
Irlande et au Danemark, afin d'alimenter ses services en ligne, un
projet présenté comme le plus important du groupe en Europe.
Les deux centres de données, qui doivent commencer à fonctionner en 2017, feront 166 000 mètres carrés
chacun, et seront alimentés à partir d'énergies «100% renouvelables», selon le communiqué du groupe.
«Ce nouvel investissement significatif représente le projet le plus important en Europe à ce jour», a déclaré le PDG du
groupe, Tim Cook, dans le communiqué. Ces installations seront implantées à Athenry, dans le comté de Galway au
nord-ouest de l'Irlande, et à Viborg, dans la région centrale de Jultand, au Danemark. Elles doivent alimenter les services
en ligne tels que iTunes Store, App Store, iMessage, Maps et Siri pour les consommateurs européens.
Apple assure que ces data centers fonctionneront uniquement à partir d'énergie renouvelables, et qu'ils auront «l'impact
environnemental le plus modéré de tous les centres de données Apple.» La société californienne compte travailler avec
des partenaires locaux pour développer de nouvelles sources d'énergie, notamment à partir de l'éolien.
Le groupe revendique 18 300 employés à travers 19 pays européens, dont 2000 ont été embauchés au cours des douze
derniers mois. Il indique avoir dépensé 7,8 milliards d'euros auprès d'entreprises et de fournisseurs européens au cours
de l'année 2014.
En janvier, Apple a indiqué avoir réalisé des ventes record de son produit vedette, l'iPhone, qui lui ont permis
d'enregistrer un bénéfice trimestriel historique de plus de 18 milliards de dollars.
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Wal-Mart prudent malgré une solide
année 2014
Le géant américain de la distribution Wal-Mart a fait part de prévisions
annuelles décevantes, invoquant le dollar fort, le coût de la revalorisation
des salaires de ses employés et la fermeture de magasins au Japon.
Lors de l'exercice fiscal 2014/2015 clos le 31 janvier, le numéro un mondial du secteur a enregistré un bénéfice
net de 16,36 milliards de dollars, en hausse de 2,13% sur un an.
Au cours du seul quatrième trimestre, le profit net s'élève à 4,96 milliards de dollars, soit un bond de 12,07% sur un an.
Cette performance se traduit par un bénéfice par action ajusté, référence à Wall Street, supérieur aux attentes dans les
deux cas, à respectivement 5,07 dollars sur l'année et 1,61 dollar sur le trimestre sous revue. Les analystes anticipaient
en moyenne 4,99 dollars et 1,54 dollar. Le chiffre d'affaires est en revanche en dessous des attentes aussi bien sur
l'ensemble de l'exercice que sur le dernier trimestre. Il s'élève à 485,65 milliards de dollars sur l'année (+2% sur un an)
et à 131,56 milliards de dollars (+1,4% sur un an) sur le trimestre contre 486,62 milliards et 132,36 milliards attendus.
Pour 2015/16, Wal-Mart vise un bénéfice par action compris dans une fourchette de 4,70 à 5,05 dollars. Sur le seul
premier trimestre devant se terminer fin avril, le bénéfice par action devrait s'élever entre 95 cents et 1,10 dollar. Dans
les deux cas, ces prévisions sont en deçà des attentes: 5,19 dollars pour l'année et 1,14 dollar pour le trimestre.
Le géant américain explique sa prudence par la vigueur du dollar par rapport aux principales devises, la revalorisation
des salaires de ses employés aux États-Unis et le coût de la fermeture d'une trentaine de magasins «sous-performants»
au Japon. L'appréciation du billet vert devrait notamment amputer les ventes annuelles de 10 milliards de dollars.
Wal-Mart voit en effet ses revenus réalisés à l'étranger en monnaies locales fondre lorsqu'il les convertit en dollars.
Après des mois de pression, le groupe a finalement décidé d'augmenter le salaire horaire minimum versé à 500
000 employés américains, soit 40% de ses effectifs aux États-Unis. Le montant va ainsi passer à 9 dollars à partir
du mois d'avril et à 10 dollars à compter de février 2016, contre 7,25 dollars à l'échelle du pays actuellement.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 20
L’Actualité
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Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 21
L’Actualité
de l’Entreprise
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2014, année de tous les records
pour Airbus
Airbus Group a connu une année record sur le plan financier en
2014, avec un bénéfice net en hausse de 59 %, qui a fait passer au
second plan les difficultés industrielles que connaît le constructeur
aéronautique avec son appareil militaire A400M.
«Nous avons nettement amélioré la rentabilité et la génération de trésorerie en 2014 grâce à une solide
performance opérationnelle et un carnet de commandes record à la fin de l'année», s'est félicité vendredi Tom
Enders, le président exécutif d'Airbus Group. «Nous avons livré un nombre d'appareils commerciaux plus élevé
que jamais, dont le premier A350, et nos commandes nettes ont représenté, une fois de plus, plus du double du
nombre de livraisons», a-t-il ajouté.
L'an dernier, Airbus Group a dégagé un bénéfice net record de 2,34 milliards d'euros, qui aurait pu être meilleur encore
s'il n'avait dû passer une provision de 551 millions d'euros pour prendre en comptes les nouveaux retards enregistrés
sur l'A400M. Le constructeur aéronautique a en partie compensé cet impact par une plus-value de 383 millions d'euros
liée à la cession de 8 % du capital de l'avionneur Dassault Aviation, et de ses parts dans le groupe de défense finlandais
Patria. Le chiffre d'affaires a atteint un «niveau record» à 60,7 milliards d'euros, en hausse de 5 %. En 2014, les prises
de commandes du groupe ont reculé de 23 % à 166,4 milliards. Le carnet de commandes au 31 décembre n'en atteignait
pas moins 857,5 milliards d'euros, soit une hausse de 26 % sur un an.
Rentabilité en vue pour l'A380
Comme attendu, c'est dans les avions commerciaux que Airbus Group a encore une fois excellé. 2014 a été la
«deuxième meilleure année» de son histoire pour le constructeur, a souligné Tom Enders lors de la conférence
de présentation de résultats, tenue à Munich.
Airbus a reçu 1456 commandes nettes d'avions commerciaux, portant son carnet de commandes à 6386 appareils à la
fin de l'année. Cette année, les livraisons de l'avionneur «devraient être légèrement supérieures à 2014 et une
augmentation du carnet de commandes des avions commerciaux est à nouveau anticipée». Pour répondre à la forte
demande d'appareils monocouloirs, Airbus a décidé d'augmenter la production de la famille des A320 à 50 appareils par
mois à partir de 2017 contre 42 actuellement. L'avionneur va en parallèle réduire temporairement la production de
long-courriers A330 à 6 appareils par mois en 2016, contre 10 aujourd'hui. Quant à son dernier-né, l'A350, la production
va passer de 15 appareils au total en 2015 à 10 appareils par mois en 2018. Airbus vise ainsi une production annuelle
de 110 appareils en 2019.
«Mais le plus important est que nous confirmons que le seuil de rentabilité pour l’ A380 sera atteint en 2015», a
martelé Tom Enders, en réponse au scepticisme de certains spécialistes du secteur envers cet appareil dont
les ventes ont du mal à décoller.
Forte hausse du dividende
Pour 2015, Airbus Group compte faire encore mieux même si la barre est déjà très haute. Si le résultat
d'exploitation (Ebit) a progressé de 54 % à 4 milliards en 2014, le groupe table cette année sur «une légère
augmentation» de cet indicateur de gestion avant prise en compte des éléments non récurrents.
Restent les défis: Tom Enders a souligné que son groupe restait mobilisé «pour faire face aux différents défis
opérationnels, notamment la montée en cadence et les coûts de l'A350 et de l'A400M». Airbus n'a pas dévoilé la nouvelle
planification de livraisons de l'avion de transport militaire, très apprécié de ses utilisateurs mais qui n'a causé que des
déboires à son constructeur. «La planification des améliorations militaires progressives et des livraisons associées est
actuellement en cours de négociation avec les clients, pour refléter la situation du programme et le calendrier des
livraisons révisés», a seulement indiqué le groupe. Airbus Group entend également «stimuler les ventes
d'hélicoptères», qui ont souffert l'an dernier, et «continuer à restructurer (son) portefeuille dans la défense et l'espace»,
a--t-il indiqué. Dans ce dernier secteur, le groupe bénéficiera cette année d'une «compensation économique» de 800
millions d'euros de la part de son partenaire Safran, pour refléter l'importance inégale des actifs apportés par les deux
groupes dans leur filiale commune en voie de constitution dans les lanceurs spatiaux.
Fort de ces bons résultats, le groupe va proposer un dividende de 1,20 euro par action au titre de 2014, en
hausse de 60 %.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 22
L’Actualité
de l’Entreprise
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France : le taux de chômage baisse
de 0,5% en janvier
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle Emploi en
catégorie A (sans aucune activité sur le mois) a diminué de 0,5 %, soit
19 100 personnes en moins, pour s'établir à 3,48 millions en France
métropolitaine, a annoncé le ministre du Travail François Rebsamen.
La baisse du nombre d' inscrits à Pôle emploi en catégorie A concerne plus particulièrement les jeunes (-7 600,
soit -1,4 %), qui n' avaient pas connu une telle diminution depuis plus d' un an, a indiqué le ministre français.
Certes, "il faut rester prudent et observer dans la durée les évolutions mensuelles" , a souligné M. Rebsamen, ajoutant
que la "lutte contre le chômage ne faiblira pas et sera poursuivie avec détermination."
Selon lui, pour prévenir une exclusion durable, les partenaires sociaux, les associations, les collectivités et l' Etat se
sont engagés dans un plan de lutte contre le chômage de longue durée qui sera mis en œuvre dès le mois de mars.
Ce plan concrétise notamment le droit à une formation qualifiante gratuite pour les demandeurs d' emploi et la
levée des freins à la recherche d' emploi que peuvent constituer l' accès au logement ou la garde d' enfants, a
expliqué le ministre.
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Morgan Stanley verse 2,6 milliards
pour solder des poursuites
La banque d'affaires américaine Morgan Stanley a annoncé qu'elle
allait verser 2,6 milliards de dollars aux autorités américaines pour
solder des litiges liés à des crédits immobiliers adossés à des
produits financiers complexes à l'origine de la crise.
Ce compromis conclu avec le département de la Justice est un accord de principe, insiste la banque, qui indique
augmenter dans la foulée l'argent mis de côté pour solder les litiges en cours, à 2,8 milliards de dollars, selon
un document boursier.
Le paiement de cette somme «résout certaines charges que le ministère voulait porter contre l'entreprise en justice»,
précise la plus petite des six grandes banques américaines.
Toutefois, «il n'y a pas de garantie que l'entreprise et le ministère soient d'accord sur les termes du document
final», avertit Morgan Stanley.
En attendant, la banque new-yorkaise a d'ores et déjà tiré les conséquences de ce compromis sur sa performance
financière de l'année 2014.
La banque d'affaires américaine Morgan Stanley a fait moins bien que prévu l'an dernier, en raison d'importantes charges
juridiques et d’un recul des recettes générées par l'activité de courtage. Si le chiffre d'affaires a progressé de 5% à
34,27 milliards de dollars sur l'année, conforme aux attentes, il a reculé de 13% à 7,76 milliards de dollars sur le quatrième
trimestre, contre 8,08 milliards de dollars attendus. C'est dans le courtage que Morgan Stanley paie cette contreperformance. Les recettes générées dans les très lucratives activités de courtage des obligations, matières premières,
taux et devises (FICC) ont chuté de 14% sur un an lors des trois derniers mois.
Elle a décidé de revoir à la baisse son bénéfice opérationnel qui diminue de 2,7 milliards de dollars. Sur
l'ensemble de l'année 2014, Morgan Stanley avait annoncé initialement en janvier avoir dégagé un bénéfice
opérationnel annuel de 6,39 milliards de dollars en 2014.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 23
Le
Courrier de l’International
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La confiance économique s'améliore
en zone euro
La confiance économique, qui avait déjà légèrement progressé en
janvier dans la zone euro, a poursuivi sur sa lancée en février, portée
par les consommateurs et le secteur des ventes de détail, après être
restée quasi-stable depuis l'automne.
L'indice de confiance s'est établi à 102,1 points, après avoir atteint 101,4 (chiffre révisé) en janvier, selon les
données communiquées par la Commission européenne. Il retrouve ainsi les niveaux atteints en juin et juillet.
Cet indice «suggère qu'un euro plus compétitif, des prix du pétrole fortement réduits et le stimulus de la BCE
génèrent un environnement favorable à la croissance», écrit IHS Global Insight dans une note.
Moins optimistes, les analystes de Capital Economics y voient surtout le signe d'une «croissance lente et régulière, peu
à même de réduire le risque de déflation» dans la zone euro. Les consommateurs (+1,8 point) restent positifs sur la
situation économique future mais aussi les chiffres du chômage à venir. Ils portent la progression de la confiance dans
la zone avec le secteur des ventes de détail (+1,5 point) dont les chefs d'entreprise ont «des visions plus positives» sur
le climat des affaires présent et futur, selon la Commission.
La confiance dans l'industrie reste stable (+0,1 point), tout comme dans la construction (+0,0), où les attentes sur les
embauches sont revues à la baisse même si les carnets de commandes futurs semblent un peu plus garnis. Dans le
secteur des services, la confiance marque une légère baisse (-0,3 point) en février. Dans les services financiers, qui
n'entre pas dans la composition de l'indice, la confiance a bondi de 3,9 points après un repli de 2,7 points le mois
précédent.
Par pays, la confiance a surtout progressé en Italie (+2,4 points), en France (+2,0 points) et en Espagne
(+0,8 point). Elle s'est légèrement repliée en Allemagne (-0,5 point) et aux Pays-Bas (-0,5 point).
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France: le climat des affaires stable
en février (Insee)
L'indicateur du climat des affaires en France est demeuré stable en février,
avec un recul dans l'industrie, les services et le commerce de détail et une
hausse dans le secteur du bâtiment, a rapporté mardi l'Institut national des
statistiques et des études économiques (Insee).
"En février 2015, l'indicateur du climat des affaires en France (...) reste au même niveau depuis quatre mois", le
climat perdant "un point dans l'industrie et les services et quatre points dans le commerce de détail", tandis
qu'il "gagne un point dans le bâtiment", a indiqué mardi matin l'Insee sur son site Internet.
"Selon les chefs d'entreprise interrogés en février 2015, le climat conjoncturel dans l'industrie est quasi stable : l'indicateur
qui le synthétise perd un point et se situe à un niveau (99) très proche de sa moyenne de longue période (100)", précise
l'institut.
Pour ce qui est du climat des affaires dans les services, il est quasi stable, son indicateur perdant un point pour s'établir
à 91, est-il indiqué.
En revanche, la baisse est plus marquée dans le secteur du commerce de détail puisque l'indicateur qui le synthétise
"perd quatre points" à 99 points, souligne l'Insee.
Enfin, dans le secteur du bâtiment, le climat des affaires s'améliore légèrement, avec une hausse d'un point,
mais "reste dégradé" à 89 points, largement "en dessous de sa moyenne de long terme (100)", conclut l'institut.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 24
Le
Courrier de l’International
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Rebond de l'activité manufacturière
en Chine
L'activité manufacturière chinoise a légèrement rebondi en
février, après deux mois consécutifs de repli, mais la conjoncture
reste maussade avec un net recul des commandes à l'exportation,
selon un indice préliminaire de HSBC.
L'indice PMI des directeurs d'achats calculé par la banque (et encore provisoire, le mois de février n'étant pas
achevé) s'établit à 50,1, contre 49,7 en janvier. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l'activité
manufacturière, tandis qu'un indice inférieur à ce seuil signale une contraction.
L'indice publié par HSBC ressort très au-delà de la prévision médiane des analystes interrogés par Bloomberg,
qui tablaient au contraire sur une nouvelle contraction (49,5).
Pour autant, les signaux sur la santé de la deuxième économie mondiale restaient mitigés, a averti Qu Hongbin,
économiste chez HSBC, pointant notamment la forte baisse des nouvelles commandes à l'exportation, «leur premier
recul depuis avril 2014» - dans un environnement international fragile -.
«On a enregistré une amélioration marginale du secteur manufacturier à la faveur du Nouvel An lunaire en février, mais
l'activité économique intérieure va probablement rester morose, et la demande externe très incertaine», a souligné
M. Qu, cité dans un communiqué.
La Chine a vu sa croissance économique ralentir fortement en 2014, à 7,4%, glissant à un niveau plus vu depuis
près d'un quart de siècle, notamment minée par une demande intérieure terne et des sévères capacités
industrielles.
Certes, ce sursaut de l'indice PMI de HSBC est «une bonne surprise», mais cache mal «plusieurs signes inquiétants
pour l'économie chinoise», abondaient les experts de Barclays.
Outre les nuages sur la demande externe, «les taux d'intérêt réels restent élevés en raison du plongeon de l'inflation,
les conditions de liquidités sur le marché continuent d'être tendues, les risques de déflation s'intensifient», ont-ils
énuméré.
Autant de facteurs «qui peuvent pousser les consommateurs à repousser des achats et les entreprises à retarder des
investissements», ce qui «reflète les défis à la fois conjoncturels et structurels auxquels est confrontée la Chine à court
terme».
De l'avis des analystes qui examinaient l'indice PMI de HSBC, celui-ci ne fait que renforcer les attentes de
nouvelles mesures plus radicales d'assouplissement monétaire de la part de la banque centrale chinoise
(PBOC).
L'institution avait annoncé en novembre un abaissement surprise de ses taux d'intérêt, afin de stimuler
l'économie réelle.
Elle avait ensuite réduit fin janvier les taux de réserves obligatoires imposés aux banques pour les inciter à prêter
davantage.
La PBOC a également multiplié les injections de liquidités supplémentaires dans le système financier avant le Nouvel
An lunaire mi-février.
Mais la plupart des experts anticipent dans les prochains mois de nouvelles baisses des taux et des ratios de
réserves obligatoires.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 25
Le
Courrier de l’International
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Russie: les supermarchés gèlent
certains prix face à l'inflation galopante
Les principales chaînes de supermarchés et de pharmacies en Russie,
sous la pression du gouvernement, ont décidé de geler les prix de produits
de première nécessité, qui ont flambé à cause de la crise monétaire,
touchant durement les populations les plus fragiles.
Entre la chute du rouble et l'embargo décrété sur les importations de l'UE et des États unis en réponse aux
sanctions occidentales dans la crise ukrainienne, les prix des légumes, de la viande ou des médicaments ont
connu des augmentations spectaculaires et les autorités ont averti qu'elles puniraient tout abus.
Sous pression, la fédération de la grande distribution ACORT, qui regroupe notamment Magnit, X5, Auchan, Lenta ou
encore Metro, a annoncé bloquer les prix de «plus de 20 produits socialement importants de première nécessité pour
deux mois». Ces enseignes espèrent ainsi «contribuer à stabiliser la situation sur le marché des produits alimentaires
dans l'intérêt de la population», a expliqué l'organisation dans un communiqué, appelant producteurs et fournisseurs à
participer à leurs efforts.
La liste précise des produits concernés n'a pas été publiée, mais selon le journal Vedomosti, elle inclut viande, poisson,
lait, sucre, sel, pommes de terre, chou, pommes... Selon les statistiques officielles, les prix alimentaires ont en moyenne
augmenté de plus de 15% l'an dernier et la tendance s'accélère depuis le début de cette année. De son côté, le groupe
AVE, qui regroupe plusieurs réseaux de pharmacies (730 boutiques), a assuré prendre des mesures similaires. Le gel
concerne des médicaments «vitaux», traitant des maladies «lourdes ou chroniques» ou «populaires parmi les
couches fragiles de la population», a précisé son patron Temour Chakaïa à l'agence Interfax.
Une grande partie des médicaments consommés en Russie est importée et les prix ont augmenté de 20% à 30%
en moyenne à cause de l'effondrement de la monnaie. Les professionnels dénoncent des pénuries de certains
traitements, y compris contre le cancer, et il n'est pas rare de voir des retraités faire le tour des pharmacies de
leur quartier à la recherche du meilleur prix.
Pouvoir d'achat en baisse
Vladimir Poutine est revenu au Kremlin en 2012 avec d'ambitieuses promesses sociales de hausses des salaires
des fonctionnaires et des retraites. Le gouvernement, qui voit ses rentrées budgétaires réduites par la chute
des cours du pétrole, ne cesse d'assurer que ces engagements ne seront pas remis en cause et a annoncé
plusieurs mesures de soutien social aux catégories défavorisées: indexation des retraites, aides aux chômeurs...
Le Parquet a lancé récemment une vague de contrôles dans la distribution et a constaté des hausses ponctuelles
spectaculaires (+163% pour le chou, +478% pour les concombres, +338% pour les tomates), promettant de punir les
hausses abusives. Le vice-premier ministre Arkadi Dvorkovitch, qui avait menacé d'introduire des mécanismes de
régulation des prix, a salué l'approche «constructive» des distributeurs.
Pour les économistes d'Alfa Bank, la décision des chaînes de supermarchés, qui risquent de subir des pertes en
encaissant une partie de l'inflation à leur compte, constitue un «moindre mal» et une «tentative de montrer un front uni
dans un contexte de pression croissante du gouvernement pour contenir l'inflation». Ils estiment que le gel des prix
pourrait représenter jusqu'au tiers du panier alimentaire des ménages et pourrait réduire l'inflation d'un demi-point.
Tous produits confondus, le taux annuel d'inflation a déjà dépassé 15% et pourrait selon les économistes atteindre un
pic autour de 20% au printemps. La hausse des prix devrait forcément affecter le pouvoir d'achat. Le gouvernement
prévoit une chute de plus de 9% des revenus et une baisse de 8% des ventes de détails. Ces dernières ont subi en
janvier une chute de 4,4% sur un an, leur premier recul depuis la crise de 2009.
«L'économie russe commence à subir les effets de la baisse des cours du pétrole et de la brusque chute du
rouble de la fin de l'an dernier, les consommateurs portant le poids le plus lourd», ont estimé les économistes
de Capital Economics. Le gouvernement prévoit une contraction de 3% du produit intérieur brut cette année,
mais de nombreux économistes sont encore plus pessimistes.
Le Courrier de L’ Entreprise - Mars 2015 - page 26
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