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du 30 JANVIER 2015 N°780 Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses P.3 Par Koffi SOUZA Editorial DE L’INGÉRENCE À LA NÉGATION DE L’ETAT C’était au départ une idée libérale. Le principe selon lequel l’état n’a pas le droit de tout faire, que sa souveraineté connait des limites et que, si celles-ci sont franchies, la communauté internationale peut s’ingérer dans les affaires internes d’un état qui se trouvent de ce fait externalisées. Quoi de plus noble que de protéger les populations contre des tyrans qui abusent de leur pouvoir. Mais, à force d’être galvaudée, l’ingérence est devenue un fourre tout qui met en péril la stabilité mondiale. L’incertitude règne sur les organismes ou personnes habilités à mettre en mouvement l’opération d’ingérence : ce devrait être la communauté internationale rassemblée dans l’ONU, mais celle-ci est naturellement divisée et paralysée par le droit de veto des cinq grands. Aussi des Etats décident de l’opération d’ingérence en fonction de leurs intérêts stratégiques, des groupes de pression s’approprient le droit d’ingérence et ferment les yeux ici et les ouvrent tout grands là. La même équivoque pèse sur les situations réclamant l’ingérence il s’agira le plus souvent de protéger des citoyens contre la tyrannie étatique : minorités opprimées, régions oubliées. Le plus souvent ces actions d’ingérence visent à suite à la page 2 Du fait de l’évolution des normes de protection Mise en place prochaine d’une commission de recours pour tout rejet de demande d’asile *De nouvelles mesures à prendre pour l’afflux massif et l’unité familiale de réfugiés P.4 Amélioration du climat des affaires au Togo P.3 Révision des listes électorales dans les Zones 2 et 3 C’est du 2 au 9 février et du 16 au 23 février 2015 ! Nouvelle réduction des coûts relatifs à la création d’entreprise Col. Damehane Yark, ministre de la Protection Civile P.3 Selon un agenda du ministère des Travaux publics P.4 La Banque mondiale fait le constat Plusieurs cérémonies de lancement Au Togo, la prospérité des éleveurs passe par une de travaux et d’inauguration de meilleure santé animale routes jusqu’en mars Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 CULTURES REPÈRES Exposition Concours d'agrégation du CAMES à Lomé Un protocole d'accord du Conseil africain et m algache pour l'enseignement supérieur a été signé ce mardi 27 janvier à Lomé. A retenir, l'organisation du concours d'agrégation à Lomé en Novembre prochain. Le ministre de l'enseignement supérieur et le Conseil malgache pour l'enseignement supérieur (Cames) ont signé un protocole d'accord relatif au 17è concours d'agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion ce mardi à Lomé. Selon le protocole d'accord, signé entre le ministre Nicoue Broohm et le Secrétaire général du Cames, le Pr Bertrand Mabatchi, le 17è concours d'agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion aura lieu du 2 au 11 novembre 2015 à Lomé. "Conformément à une programmation arrêtée par le conseil des ministres du Cames, depuis 2009, à Dakar, le tour revient au Togo d'accueillir les jurys et les candidats internationaux du concours", a déclaré le Pr Bertrand Mabatchi. Il a ensuite salué la vision des pères fondateurs du Cames, 46 ans après. "La tenue de ce concours sera l'occasion pour le Cames de remplir son devoir de reconnaissance, de gratitude à certains dignes fils du Togo qui ont mérité l'attention du Conseil de l'ordre international des Palmes Académiques du Cames, en bénéficiant d'une résolution du conseil des ministres de notre institution" a ajouté le Secrétaire du Cames. "Vestiges allemands au Togo" de Jacques Do Kokou au Goethe Institut Le photographe Jacques Do Kokou organise une expo photo au Goethe Institut du 5 au 18 février. A travers cette exposition, le phot ographe v eut faire découvrir l'héritage com m un de l'histoire germano-togolaise à travers des vestiges de l'époque Le site Charles de Gaule va abriter une école primaire publique française à Lomé sur un espace de 730 mètres carrées. L'ambassade de France au Togo a procédé à la pause de la première pierre de ladite école primaire française ce mardi 27 janvier 2015 en présence des ministres togolais de la communication, des sports et l'enseignement primaire. Cette nouvelle école va accueillir les enfants de 3 à 6 ans et pourrait accueillir 1100 élèves. "En posant ensemble, ici et maintenant, la première pierre de ce nouveau chantier au Lycée français de Lomé, je pense que nous adressons symboliquement quatre messages au public", a déclaré l'ambassadeur de France au Togo. Il a ajouté que : ''Ce lycée a une vocation nationale, celle d'un service public délocalisé, à 5000 kilomètres de la métropole. Ce lycée fait partie d'un réseau mondial, reconnu, celui de l'Agence pour l'Enseignement Français à l'étranger (AELF)''. Kaboua toujours menaçant Le président du parti politique Mouvement des républicains centristes (Mrc) a animé une conférence de presse ce lundi à Lomé. Au cours de cette rencontre avec la presse, Abass Kaboua n'a pas apprécié le comportement de certains des alliés du Cap 2015. Parce que, ces derniers sont en précampagne à l'intérieur du pays. Pour Abass Kaboua, les élections ne devraient pas avoir lieu si les réformes ne sont pas opérées. "Le Mrc, soucieux d'un meilleur devenir pour le Togo, met en garde tout opposant responsable qui se hasarderait à accompagner Monsieur Faure Gnassingbé dans sa parodie et mascarade d'élection", a-t-il déclaré. Plus loin, Abass Kaboua met en garde les opposants qui vont participer à cette élection, au cas où les réformes ne seraient pas opérées. Aimé Gogué candidat à la présidentielle 2015 Aimé Gogué est candidat à l'élection présidentielle de 2015 au Togo. Il a été désigné par ses militants ce samedi 24 janvier 2015. En effet, le parti politique Alliance des démocrates pour le développement intégral (Addi) a organisé son conseil national ce samedi 24 janvier à Lomé. Au cours de son discours, le Pr Aimé Gogué a accepté la confiance de son parti. "Si vous voulez tuer une buffle, soyez sûr de ne pas le rater. J'accepte le choix porté sur ma modeste personne. Après mon élection, il y aura une transition de 5 ans, il n'y aura ni vengeance, ni la chasse aux sorcières", a-t-il déclaré. Rappelons qu'après ce conseil national, le Pr Walla Kpèrkouma remplace Alphonse Kpogoh au poste de secrétariat général. Editorial DE L’INGÉRENCE À LA NÉGATION DE L’ETAT affaiblir les Etats en mettant leur souveraineté entre parenthèses. Le résultat de ces actions est souvent plus négatif que les blessures qu’elles souhaitent panser ; Le cas de la Libye en est un bon exemple. Les bons samaritains ont tué l’Etat et s’étonnent de la situation d’anarchie. Les arm es sont dissém inées et au service de bandes incont rôlées. Le gouvernem ent est en pièces détachées. L’ingérence inconsidérée met en péril la paix mondiale en remplaçant l’Etat par des nébuleuses et des pouvoirs gris plus dangereux pour les êtres humains que les régimes qu’elle souhaitait cantonner. L’humanité du 21e siècle a besoin d’Etats démocratiques souverains et responsables de leurs actions dans des frontières reconnues et non de minorités irresponsables qui refusent le ciment nécessaire de l’autorité étatique. coloniale allem ande et des sociétés de mission allem andes au Togo entre le 19e et le 20e siècle. I l s'agit ent re aut res de l'histoire des cathédrales et temples des M issions catholique du Verbe Divin et protestante de l'Allemagne du Nord, du palais du gouverneur, des bâtiments adm inistratifs, des hôpitaux, des écoles de form ation et des résidences des fonctionnaires coloniaux ou encore les nouvelles espèces d'arbres introduites à cette époque sur le territoire togolais. Le v ernissage aura lieu le mercredi 04 février 2015 à 19h et l'exposit ion restera ouvert e pendant deux bonnes sem aines (du 05 au 18 février), tous les jours ouvrables de 9h à 18h. Cinéma "De ta fenêtre à la mienne", le samedi 7 février au Goethe Institut Dans le cadre du m ois du Festival du film espagnol à Lomé, le Goethe-Institut, en collaboration avec la Délégation de l'Union Européenne au Togo et l'ambassade d'Espagne à Accra, entre autres, accueille la projection de quelques films espagnols sous- titrés en français dans le cadre du premier festival du film espagnol. De ta fenêtre à la mienne de Paula Ortiz, c'est l'histoire de fem mes silencieuses, en apparence tranquilles, mais dont les souvenirs cachent des secrets, des passions, des rêves. Vient de paraître Une école primaire publique française à Lomé suite de la page 1 2 Sony Labou Tansi. Une écriture de la décomposition impériale AÌ partir d’une lecture critique de l’œuvre de l’eìcrivain congolais Sony Labou Tansi (1947-1995), cette eìtude se propose d’analyser la fac?on dont la litteìrature peut tirer parti de la circulation d’eìnergies au sein des espaces impeìriaux. Si la colonisation fut bien un pheìnomeÌne mondial, les diffeìrents empires ont deìployeì des nappes spatiales diffeìrencieìes, qui n’obeìissent ni au principe d’inteìrioriteì nationale, ni aÌ celui de mise en connexion globale, m ais aÌ des dynam iques de spatialisat ion encore activ es aujourd’hui. Le deìploiement des empires coloniaux, qui a eìteì veìcu par les conqueì rant s com m e d’enthousiasm antes ouvertures d’espace, a eu com me envers l’expeìrience faite par les coloniseìs d’un effondrement de leurs lieux de vie. Le souffle de cet effondrement est une contre-eìnergie, un principe de deìcomposition, qui ne cesse de remonter de la peìripheìrie aux centres im peìriaux, et dont la litteìrature de Sony Labou Tansi teìmoigne merveilleusement. La tonaliteì apocalyptique de son eìcriture, qui « invente un poste de peur dans ce vaste monde qui fout le camp », nai?t de l’expeìrience de ceux qui sont condamneìs aÌ parler depuis des lieux de releìgation. C’ est depuis une A frique postcoloniale en v oie de deìcomposition que cet auteur interpelle le monde pour le rappeler aÌ l’espoir et au sens de l’humain. Xavier Garnier est professeur à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 où il enseigne les littératures francophones. Xavier Garnier, Sony Labou Tansi - Une écriture de la décomposition impériale, Paris : Karthala, 2015. 252 p, 22,00 EUR Cinéma Voilà pourquoi le Fespaco a réduit la présence algérienne Il est loin le moment où l'Algérie avait sa place au Festival africain du Fespaco. A cette époque, l'A lgérie, pays le plus riche d'Afrique, était convoité par ce festival en difficulté à cause de la crise financière en Europe, origine de la source de financement de ce festival africain dépendant de l'Europe. Devant cette crise, c'est l'A lgérie qui avait contribué financièrem ent à soutenir le Fespaco entre 2008 et 2010, dans le cadre du Festival panafricain d'Alger. Aujourd'hui, les choses ont visiblement changé. L'Algérie n'est plus un pays à soutenir et paie ainsi sa générosité, en v oyant sa participation passer de 12 films en 2011, à seulement quatre en 2015. Mais qu'est-ce qui s'est passé pour voir ainsi sa participation réduite comme une peau de chagrin. Ce n'est pas le manque de production, puisque l'Algérie a produit plus de cinq longs métrages de qualité internationale: El Wahrani, Les Puits, Fathma N'soumer, le dernier opus de Lakhdar Hamina Crépuscule des ombres et bien sûr le dernier film de Rachid Bouchareb, La voie de l'ennemi. A cela s'ajoute l'excellent documentaire de Salem Brahimi Abdelkader. Seulement voilà, le 15 janvier dernier la délégation du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Burkina Faso) a rendu publique à la Cinémathèque française de Paris, (comme par hasard), sa liste des films prévus pour la 24e édition du Fespaco qui se tiendra du 28 février au 7 mars 2015. Sur les 134 films sélectionnés pour cette 24e, un seul film algérien de qualité parmi les six cités est sélectionné. Fathm a N'soumer de Belkacem Hadjadj. On notera surtout l'absence aberrante du film de Lyes Salem El Wahrani (L'Oranais), qui avait été sélectionné pour les JCC 2014 à Tunis (Le binome du Fespaco). C'est le film algérien le plus prim é en 2014, deux Prix au JCC, Prix du meilleur film arabe au Festival d'Abou Dhabi, Prix de la meilleure interprétation pour Lyes Salem à Angoulême et un Prix au Festival de Bruxelles. Curieusem ent, cette absence intervient au moment où le film sortira aujourd'hui dans les salles et les cinémathèques d'Algérie. A quoi obéit cette réduction de films dans la catégorie de long-métrage? Même le court-m étrage algérien a été sanctionné, puisque celui qui a remporté le plus de prix en 2014, Les jours d'avant du réalisateur algérien, Karim Moussaoui, n'a pas été sélectionné, alors qu'il avait obtenu le Prix du meilleur courtm étrage au 30e Festiv al international du Ciném a "Vues d'Afrique" à Montréal. Et pourtant les organisateurs de "V ues d'Afrique" ont célébré pour cette édition anniversaire "30 ans de jum elage" avec le Festival panafricain de Ciném a de Ouagadougou (Fespaco, BurkinaFaso) qui fêtera ses 30 ans du 28 février au 5 mars 2015. Le court métrage algérien aurait dû être sélectionné à Ouaga conformément aux voeux de "Vues d'Afrique". Seulement, la nouvelle direction du Fespaco, visiblement myope ne voit pas la présence algérienne d'un bon oeil. En effet, après cinq années passées à la tête du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, Michel Ouédraogo (considéré com m e un am i de l'Algérie), a été rem placé par Ardiouma Soma, devenu le nouveau délégué général du Fespaco. Ardiouma Soma était précédemment directeur de la Ciném athèque africaine de Ouagadougou et directeur artistique du Fespaco. Sans financement public local, le Fespaco vit comme un camp de réfugiés, aidé par l'Agence internationale de la francophonie (AIF), le Pnud, l'Unesco, l'Unicef et l'Union européenne. Alors vive le cinéma... africain post-colonial! www.africultures.com Directeur de la Publication Hugue Eric JOHNSON Directeur de la Rédaction Jean AFOLABI Bi-hebdomadaire togolais d’informations et d’analyses Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC Siège: Wuiti - Nkafu Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28 e-mail: [email protected] Casier N° 60 / M.P. Rédaction Sylvestre D. Hervé AGBODAN Maurille AFERI Pater LATE Kossiwa TCHAMDJA Koffi SOUZA Alan LAWSON Abel DJOBO Tony FEDA Service photographie Roland OGOUNDE Dessin-Caricature Imprimerie: St Laurent Tirage: 2500 exemplaires L’UNION N°780 du 30 Janvier 2015 LAWSON Laté Graphisme BOGLA G. NATIONALES Du fait de l’évolution des normes de protection 3 Selon un agenda du ministère des Travaux publics Mise en place prochaine d’une commission de Plusieurs cérémonies de lancement de travaux et d’inauguration recours pour tout rejet de demande d’asile *De nouvelles mesures à prendre pour l’afflux massif et de routes jusqu’en mars l’unité familiale de réfugiés Late Pater Dans le souci d’accorder la protection internationale aux réfugiés et aux dem andeurs d’asile, conformément aux instrum ents internationaux, le Togo a adopté, le 29 décembre 2000, la loi n°2000-/ PR portant Statut de réfugié au Togo. En quatorze ans plus, l’on estime ce texte déjà dépassé, en raison de l’évolution qu’ont connue les normes de protection des réfugiés. Au ministère de la Sécurité et de la protection civile, et à celui de l’Action sociale, qui ont déjà évoqué le sujet en conseil des ministres, on met l’accent sur la mise en place d’une instance d’appel, c’est-à-dire une commission de recours au cas où le réfugié verrait sa demande d’asile rejetée par les autorités publiques. Il est souligné également des mesures à prendre en cas d’arrivée massive des dem andeurs d’asile sur le territoire togolais, de l’institution de la procédure d’acquisition et de la perte du statut de réfugié… Il est clair que le Togo reconnaît le réfugié en la personne qui, craignant avec raison d’êt re persécuté du fait de sa race, sa religion, sa nationalit é, son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n’a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner. Le statut de réfugié reconnu à une personne s’étend aux membres de sa famille qui l’accompagnent ou la rejoignent sauf s’ils sont d’une nationalité autre que celle du réfugié et jouissent de la protection du pays dont ils sont ressortissants. Pour les membres de la famille qui sont sur le territoire togolais, la justification d’une pièce établissant les liens de parenté, de filiat ion, d’adoption ou de dépendance s’im pose pour bénéficier du statut dérivé. Tout enfant non-accom pagné, sous réserve des enquêtes et vérifications nécessaires, bénéficie du statut de réfugié. Mais le bénéfice du statut de réfugié se perd si l’intéressé s’est réclamé volontairement à nouveau de la protection effective du pays dont il a la nationalité. S’il a obtenu l’asile dans un autre pays ou l’autorisation d’y résider. S’il a acquis une nouvelle nationalité et jouit de la protection de ce pays. S’il a obtenu la nationale togolaise. Si les circonstances à la suite desquelles il a été reconnu réfugié ont cessé d’exister et il ne peut plus continuer à refuser de se réclamer de la protection du pays dont il a la nationalité… La Commission nationale pour les réfugiés (CNR) peut prononcer l’annulation ou la révocation du statut de réfugié si de nouvelles preuves sont apparues révélant qu’il n’aurait jamais dû être reconnu comme réfugié. Ou si le bénéficiaire du statut de réfugié a porté atteinte à la sécurité du Togo et après qu’une décision de justice constatant sa culpabilité a été rendue. Mais la perte du statut de réfugié ne doit s’étendre ni au conjoint ni aux dépendants reconnus. De même, la rupture de la cohésion familiale par suite d’un divorce, d’une séparation ou d’un décès n’entraîne pas la perte du statut accordé aux m em bres de la fam ille. Toute personne qui désire demander asile dispose d’un délai de 90 jours francs à compter de la date de son entrée sur le territoire togolais pour se présenter aux services com pétents. Passé ce délai, la requête ne pourra être reçue que pour des raisons fondées. En cas d’afflux massif sur le territoire togolais, sur proposition de la Commission nationale pour les réfugiés, le Premier ministre ou le Conseil des ministres, informé, prend un décret portant «reconnaissance prima facie» du groupe de réfugiés concernés. Cette mesure peut également être prise par arrêt é signé conjointement par les ministres en charge de la Sécurité et de l’Action sociale, sur proposition de la Commission. Le Togo accueille plusieurs dizaines de milliers de réfugiés issus de 14 pays. Ceux installés au camp d’Avépozo à Lomé vont pouvoir souscrire à une mutuelle de santé, indique le site republicoftogo.com, qui indique que c’est le résultat d’un projet m ené par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et deux associations togolaises. 3000 personnes sont concernées. L’adhésion à la m utuelle est volontaire et concerne les ressortissants du Burundi, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Rwanda, de la République Démocratique du Congo et de la Centrafrique. Révision des listes électorales dans les Zones 2 et 3 C’est du 2 au 9 février et du 16 au 23 février 2015 ! Suite à la décision de l’assemblée plénière de proroger la révision des listes électorales en Zone 1 pour la journée du 27 janvier 2015, le calendrier des opérations de révision est modifié de la façon suivante : révision en Zone 2, du 2 au 9 février 2015 ; révision en Zone 3, du 16 au 23 février 2015. La Com m ission Electorale Nationale Indépendante remercie et félicite la population et les partis politiques pour leur disponibilité et leur engagement citoyen. Rappelons que la Zone 2 couvre les CELI de Kpélé, Danyi, Wawa, Akébou, Amou, Haho, EstMono, Moyen-Mono, Ogou, Anié, Blitta, Sotouboua, Tchamba. Et la Zone 3 est com posée des CELI de Tchaoudjo, Assoli, Dankpen, Bassar, Binah, Kozah, Doufelgou, Keran, Oti, Tandjoaré, Tone, Cincassé, Kpendjal. Taffa Tabiou, Président de la CENI Après le lancement des travaux de réhabilitation du dernier tronçon de la Nationale n°5 (KpaliméAtakpamé), notamm ent les lots Kpélé Govié-P at at oukou, Patatoukou-Kout oukpa et Koutoukpa-Atakpamé, sur une longueur de 66,6 km, le 20 janvier 2015, d’aut res t ravaux d’aménagement et de bitumage de nouvelles routes sont programmés pour êt re lancés «t rès prochainement», à en croire le ministère des Travaux publics et des transport s. O n cite l’aménagement et le bitumage de la route Notsè-Tohoun-Frontière Bénin (les travaux dureront 24 mois et seront exécutés par le groupement MIDNIGHT SUN, CECO BTP/LUKAS GLASERS et MARTINE ROSE, pour un coût estim atif de 35 milliards de francs Cf a) ; la réhabilit ation et le renforcement de la route TabligboAnèho, sur 43 km (les travaux seront exécutés par l’entreprise COLAS en 14 mois pour un coût estimé à 25 milliards de francs Cfa) ; l’aménagement et le bitumage de la voie de contournement de Lomé notamment le tronçon Golfe Club de Lomé-Noépé-Frontière Ghana, sur 20,540 km (les travaux qui partent du Golfe Club (route aérienne) sont confiés à China Road and Bridge Corporation (CRBC) pour être exécutés en 30 mois au coût de 56 m illiards de francs C fa) ; la réhabilitation et la modernisation de l’ Aéroport I nternat ional de Niamtougou (les travaux confiés à l’entreprise CACC/WIETC seront exécutés en 12 m ois pour un montant estim é à 32 milliards de francs Cfa). Parallèlem ent, des chantiers seront inaugurés. Bien que déjà ouvert s à la circulat ion, les cérém onies devant m arquer l’ inauguration du G rand contournem ent de Lomé et des sections critiques de la Nationale n°1, notamment la traversée d’Alédjo (19,8 km ) et celle de Défalé (12,2 km) sur la route Lomé-Cinkassé, sont incessamment programmées. Le coût des travaux exécutés par la Sociét é Nat ionale Chinoise (SNCTPC) est estimé à 40 milliards de francs Cfa. D’autres projets exécutés par l’Etat togolais avec ses partenaires seront égalem ent inaugurés dans les prochains jours, indique-t-on. Il s’agit de l’extension et la modernisation de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma de Lomé (les travaux sont exécutés par l’entreprise CACC/WIETC en un peu plus de 28 mois et ont coûté 78.450.781.322 francs Cfa) ; le Terminal à conteneurs privé pour le transbordement du groupe MSC (sa réalisation, indépendamment du projet du groupe Bolloré avec le 3ème quai, a été exécutée par VIPP LA VORI, RMC, ZPMC sur une période de 24 mois, au coût de 230 milliards de francs Cfa). Pour être plus précis, le cabinet du ministre Ninsao Gnofam inscrit toutes ces actions entre les mois de janvier, février et mars 2015. Encore que l’ordre supérieur ne vienne décréter des reports sine die, comme déjà pour le tronçon NotsèTohoun. Production statistique nationale Les comptes nationaux définitifs de 2010 attendus au plus tard à la fin mars Depuis le 26 janvier, et ce jusqu’au 6 février 2015 à Kpalimé, sur invitation de la Direction générale de la statistique et de la comptabilité nationale (DGSCN), les com ptables nationaux de la DGSCN, les représentants de la Direction de l’économie, de la Direction générale du budget… sont en atelier technique d’élaboration des com pt es nationaux définitifs de la campagne 2010. Avec l’appui financier de la Banque mondiale à travers le Trust Fund, l’appui technique d’AfritacOuest et l’assistance technique internationale du volet 3 «Appui à la statistique au Togo» du deuxième Programme d’appui institutionnel à l’Etat togolais (PAI-2). Il est question de finaliser les travaux sur les équilibres ressources et emplois et les com ptes de branche, et de préparer la synthèse finale des comptes de 2010. Pour la DGSCN, la réunion perm et «d’avancer significativement en vue de l’atteinte de l’objectif ultime de publier les comptes de 2010 au plus tard à la fin du premier trimestre 2015». Le présent atelier fait suite à celui organisé en décembre 2014 qui avait permis de réaliser le traitement des sources et les pré-arbitrages. La Direction de la statistique poursuit la régularisation de la production des comptes nationaux. Le Togo étant toujours en retard par rapport aux normes internationales qui veulent que les com ptes Yao Kokou N’Guissan, Directeur général de la statistique nationaux définitifs de l’année N-2 soient disponibles en année N. Autrement dit, les comptes de 2010 devraient être déjà rendus publics en 2012. Mais l’effort se fait pour combler ce retard : en 2012, la relance des activités de production régulière a permis d’élaborer et de diffuser les comptes nationaux des années 2007 et 2008 ; à la fin octobre 2013, les comptes nationaux de 2000-2007 ont été publiés ; le 29 juillet 2014, les comptes de 2009 ont été publiés, en attendant les comptes de 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014... En rappel, pour la campagne 2009, le taux d’inflation s’établissait L’UNION N°780 du 30 Janvier 2015 à 1,9% contre 8,7% en 2008 ; le PIB en valeur à 1.589,2 milliards de francs Cfa contre 1.482,4 milliards de francs Cfa en 2008 ; le secteur tertiaire représentait la plus importante part du PIB avec un poids de 42,0% en termes courants et 44,3% à prix constants, suivi du secteur primaire (28,2%) et du secteur secondaire (15,8%) à prix constants ; la contribution au PIB des échanges extérieurs s’était améliorée ; le pouvoir d’achat des ménages s’était aussi amélioré contre la baisse de leur capacité de financement, etc. NATIONALE En 2015, selon l’agence UMOA-Titres La Banque mondiale fait le constat Les émissions de titres publics du Togo en progression de 8,9% John Afolabi Des huit pays de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa) seuls le Togo, la Guinée-Bissau et le Niger comptent augmenter le volume de leurs émissions de titres publics sur le m arché financier régional en 2015. Ainsi, le Trésor public du Togo compte émettre sur le marché régional jusqu’à hauteur de 270 milliards de francs Cfa contre 248 milliards en 2014, soit une progression de 8,9% d’après l’Agence Umoa-Titres. Ce montant est composé d’émissions de bons du Trésor de 150 milliards et d’obligations du Trésor de 120 milliards. Rien que pour le mois de janvier, le Trésor public du Togo a déjà opéré deux émissions de bons d’un montant total de 60 milliards. La Guinée-Bissau compte opérer une seule émission de bons d’un m ontant de 25 m illiards, en augmentation de 66,7% par rapport à 2014. De même, les émissions de titres publics du Niger se situeront à 225 milliards en 2015 contre 204 milliards l’année précédente, ce qui constitue une hausse de 10,3%. Ce montant se compose de bons du Trésor de 110 milliards et d’obligations du Trésor de 115 milliards. Adrien Diouf, Directeur de l'Agence Umoa-Titres En revanche, les émissions de titres publics des six autres Trésors sont toutes en régression. Celles de la Côte d’Ivoire, la locomotive de l’Union, est en baisse de 29,8% pour se situer à 1 046 milliards. Le Bénin est en régression de 49,9% pour se sit uer à 185%. Les ém issions du Burkina Faso régressent de 11,0% pour se situer en 2015 à 210 milliards. Le Mali régresse de 9,0% pour un montant de 414 milliards. Enfin, le Sénégal n’émettra que 480 milliards de francs de bons et d’obligations, en régression de 27,4%. Pour l’ensemble de l’Union, on en sera à 2 865 milliards, contre 3 691 milliards en 2014, en baisse de 22,4%, en liaison avec la volonté des Et ats de m aît riser leur endettement. Contrairem ent aux années antérieures, le programme annuel d’émission sera m is en œuvre progressivement, sur la base de calendriers trim estriels détaillés, publiés au début de chaque trim estre et fixant la date, la procédure, l’instrument, le montant et la maturité de l’émission. L’Agence Um oa-Titres aff irm e que ce nouveau mode de publication du calendrier vise à renforcer sa stabilité. Au Togo, la prospérité des éleveurs passe par une meilleure santé animale Des enclos trop petits, mal aérés, négligés… Au Togo, les conditions d’élevage souffrent d’un manque d’hygiène et d’entretien, qui freine la croissance des animaux. Sans suivi vétérinaire, les animaux succombent souvent de m aladies avant de pouvoir être vendus. Il n’est donc pas étonnant que l’élevage au Togo demeure difficile et peu rentable. La majorité des éleveurs n’ont pas les moyens financiers ni le savoir-faire technique qui leur permettrait de construire des enclos plus grands, de faire vacciner leurs animaux et de leur fournir une m eilleure alim entation, rem arque la représentation de la Banque mondiale au Togo. Dans un effort de restauration du sous-secteur de l’élevage et d’accroissem ent de la sécurité alimentaire au Togo, la Banque mondiale et le Programme mondial de réponse à la crise alimentaire (GFRP) financent des solutions à ces défis à travers le Projet d’appui du secteur agricole (Pasa). Les progrès sont déjà visibles, affirme la Banque mondiale dans un article posté sur son site. Avec l’appui du PASA, 1 300 poulaillers et 500 bergeries ont été construits à travers le pays et sont progressivement investis par leurs nouveaux propriétaires. Les Amélioration du climat des affaires au Togo Nouvelle réduction des coûts relatifs à la création d’entreprise Dans le cadre de la poursuite des réform es entreprises par le Gouvernem ent togolais pour l’amélioration de l’environnement des affaires et dans le souci permanent d’alléger les conditions de création d’entreprises, les opérateurs économ iques sont informés qu’à compter du 22 janvier 2015, au moment de créer leurs entreprises, ils n’auront plus à s’acquitter du paiement de la redevance relative à la déclaration d’existence (30.000 francs Cfa pour les personnes m orales et 9.000 francs Cfa pour les personnes physiques). Pour chaque déclaration d’existence, un timbre fiscal de 1.000 francs Cfa sera exigé conformément à la note de service n°002-2015/ OTR/CG du 22 janvier 2015 prise par le Commissaire général de l’Office togolais des recettes portant suspension de paiem ent de redevance à la création d’entreprise : «en attendant l’abrogation des dispositions du Code Général des Impôt s, notamment les articles 243 et 7472, je demande à tous les services impliqués dans la procédure de création d’entreprise de procéder à la déclaration d’existence sans paiement de redevance. Seul un timbre fiscal de mille (1.000 francs Cfa) sera exigé pour chaque cas». Par conséquent, les frais de prestation établis conformément à l’arrêté 011/MCPSP/CAB/DPSP du 13 avril 2012 relatif aux formalités de création d’entreprises au Togo sont désormais fixés comme suit : personne morale (29.250 francs Cfa contre 58. 250 francs Cfa) ; personne physique (25.400 francs Cfa contre 34.400 francs Cfa). En nov em bre 2000, le Gouvernement a créé le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) du territoire douanier, fonctionnant sous la forme d’un Guichet unique où sont effectuées toutes les form alités de créat ion, de modification et de dissolution des entreprises. L’objectif est de perm et tre aux opérateurs économ iques, personnes physiques et morales, d’accomplir en un seul endroit, dans un délai minimum et à un coût raisonnable, les form alités et déclarations auxquelles ils sont tenus par les lois et les règlements en vigueur dans les domaines juridique, administratif, social, fiscal et statistique, liés à la création d’ entreprise, aux modifications et à leur dissolution. L’opérateur obtient la carte unique de création d’entreprise comportant les numéros d’Immatriculation de l’ entreprise au R egistre du commerce et du crédit mobilier (RCCM), le numéro fiscal avec la déclaration d’existence et de paiement des redevances et timbres à l’Office togolais des recettes et l’obtention du numéro matricule de la Caisse nationale de sécurité sociale. Besoins de liquidités bancaires 96 milliards Cfa injectés en une semaine dans les banques du Togo Dans le cadre de ses adjudications hebdomadaires, la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao) a procédé, valeur 27 janvier 2015, à une injection de liquidités d'un montant de 1 445,933 milliards de francs Cfa, contre 1 475 milliards en adjudication. Les établissements de crédit du Togo s’adjugent 96,200 milliards, en baisse par rapport à la semaine précédente. Cette opération arrive à échéance le 2 février 2015, d’après un com m uniqué de la Banque centrale. Le taux marginal et le taux moyen pondéré sont ressortis respectivement à 2,5255% et 2,5446%. L'opération a enregistré la participation de cinquante établissements de crédit provenant des huit places de l'Union monétaire ouest africaine (Umoa). De loin, les 4 établissements de crédit du Burkina Faso s’adjugent 393,840 milliards. Ils sont suivis par ceux du Bénin et du Mali avec respectivement 280,000 milliards et 208,000 milliards. Les établissements de crédit de la Côte d’Ivoire obtiennent 193,847 milliards, ceux du Sénégal, 139,246 milliards, et ceux du Niger, 123,000 milliards. Les établissements de la GuinéeBissau font 11,800 milliards. D’après la Banque centrale, le montant moyen des soumissions hebdomadaires, sur le marché des adjudications, est passé de 1.227,3 milliards en octobre 2014 à 1.303,8 milliards en novembre 2014, soit une hausse de 6,2%. Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 2,53% en novembre 2014, stable par rapport au mois précédent. premiers bénéficiaires regroupent plus de 2 375 éleveurs, dont 585 femmes. Ceux-ci ont reçu des kits com prenant des matériaux de construction et des équipements, incluant paquets de cim ent, mangeoires, abreuvoirs, rouleaux de fils de fer galvanisé et feuilles de tôle ondulée, qui permettront de renforcer les enclos. «Grâce au projet, j’ai pu agrandir mon poulailler et j’arrive à mieux l’entretenir et à le femmes et de 2 095 éleveurs de volailles, dont 474 femmes. Les éleveurs ont été formés sur l’entretien et la santé des animaux, l’utilité des vaccinations pour prévenir les maladies et la construction d’enclos propres et spacieux. Ces activités se sont traduites, aussi souvent que possible, par l’emploi de méthodes durables et par l’utilisation de ressources et matériaux locaux, pour permettre une pérennisation des Un éleveur de petits ruminants à Vogan désinfecter. Le rendement s’est beaucoup amélioré et les animaux sont en meilleure santé, ce qui me permet de les vendre pratiquement au double du prix d’avant. J’assure également une meilleure gestion financière», constate Bayi Koudjo, éleveur dans le canton d’Agbélouvé, en région Maritime, bénéficiaire du PASA. Avant le projet, Wadja Napo, éleveuse dans le canton de Bitchabé situé dans la région de la Kara, peinait à contrôler son cheptel. «Grâce à cette bergerie améliorée, j’ai un meilleur contrôle de mes animaux, que je peux désormais compter tous les soirs. Avant le projet, je n’avais d’autre option, pendant la journée, que de les laisser divaguer dans la nature, car la bergerie était trop petite. Le soir venu, je ne pouvais pas savoir si certains manquaient au troupeau». Autre aspect crucial du projet consiste en actions de sensibilisation et de formation, menées par l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT) en collaboration avec l’ONG internationale Agronom es et vétérinaires sans frontière (AVSF). Ces actions ont permis de renforcer les capacités de 209 conseillers agricoles, de 280 éleveurs de petits ruminants (ovins et caprins) dont 111 résultats sur le long terme. Outre l’amélioration des habitats et de la formation, le projet entreprend d’autres actions importantes, dans le but de diminuer le taux de mortalité des volailles de 80% à 40% et de diviser par deux celui des petits ruminants. «Au-delà de l’amélioration des conditions zootechniques d’élevage traditionnel, nous mettons l’accent sur deux autres facteurs critiques : la reconstitution des cheptels avec des animaux de meilleur potentiel génétique et la santé animale avec l’amélioration du contrôle des maladies à haute incidence, à travers des campagnes de déparasitage et de vaccination, ainsi qu’un contrôle accru des chaînes d’approvisionnement des produits», explique Ayao Midekor, coordonnateur opérationnel délégué du PASA. Au vu des premiers résultats, le PASA compte étendre ses activités à plus grande échelle, pour atteindre l’objectif de 12 500 éleveurs bénéficiaires au Togo. Le but étant toujours de permettre aux éleveurs de tirer le meilleur bénéfice de leurs activités, de prom ouvoir l’accroissement des productions animales et de contribuer à un meilleur équilibre nutritionnel des populations. Au Nigeria en 2015 3,5 millions d’emplois dans le secteur agricole 2015 verra la création de 3,5 m illions d’emplois agricoles au Nigeria. Cette orientation massive de la main d’œuvre vers ce secteur s’inscrit dans le cadre de l’Agenda de Transformation de l’Agriculture (ATA). Cette stratégie, lancée en 2011, a déjà permis de créer trois millions d’emplois dans l’agriculture et d’attirer un investissement de 5,6 milliards de dollars depuis ses débuts. Selon le président nigérian Jonathan Goodluck, les résultats de l’Agenda de transformation du secteur L’UNION N°780 du 30 Janvier 2015 agricole pourraient être encore meilleurs. En effet, indique le dirigeant, l’agriculture pourrait à terme se positionner en alternative au pétrole dont les cours sont actuellement en baisse. Les perform ances de l’agriculture nigériane sont les résultats de l’engagement de l’exécutif qui s’est traduit, entre autres, par des mesures de protectionnisme comme la taxation des importations de riz pour favoriser l’émergence de la production locale et à terme son autosuffisance. SPORTS FOOTBALL/ FOOTBALL/CAN 2015 La Guinée retrouve le Ghana, la Côte d’Ivoire à l’assaut de l’Algérie A l'issue du tirage au sort qui s'est déroulé hier jeudi à Malabo, la Guinée a gagné le droit de poursuivre l'aventure dans cette CAN 2015 et affronte le Ghana dans une sorte de remake des éliminatoires. La Côte d'Ivoire qui a réussi à vaincre le signe indien devant le Cameroun croisera l'Algérie. La chance a finalement souri à la Guinée. Après leur m atch nul concédé mercredi contre le M ali dans le groupe D de la CAN 2015, ce sont les hommes de Michel Dussuyer qui ont gagné le droit de poursuivre l'aventure. A égalité parfaite dans la poule avec leurs adversaires, ils ont tiré la boule numéro 2 lors du tirage au sort qui s'est déroulé à Malabo, dans l'hôtel où siège la Confédération africaine de football. Une tâche qui est revenue à l'un des financiers du m inistère des Sports guinéen, Amara Dabo, tout heureux d'avoir tiré la boule 2, au détriment de son compagnon d'infortune, Boubacar Baba Diarra, L'équipe algérienne s'est quali- se demandent si l'équipe nationale président de la Fédération m a- breuses occasions manquées dulienne. Un numéro synonyme de rant leurs trois matches dans le tour- fiée aux quarts à la faveur de sa a encore assez de ressorts pour victoire m ardi face au Sénégal (2- battre les Eléphants dimanche. qualification en quarts de finale noi. 0). Les Verts ont terminé deuxièpour le Syli National, qui va affronUn fumant Algérie vs Côte m es de leur poule derrière le Le programme des quarts ter le Ghana pour une place en d'Ivoire Ghana après avoir vaincu l'Afrique de finale demi-finale, dimanche à Malabo. La Côte d'Ivoire, de son côté, a du sud 3 à 1 et avoir été battu 1 à 0 Samedi 31 janvier 2015 De leur côté, les Maliens, 3es Congo - RD Congo, à 17h00 à lors des deux dernières éditions validé sa qualification, mercredi par le Sénégal. Les deux équipes de la CAN, pourront nourrir des soir, pour le deuxième tour après s'étaient déjà rencontrées à ce Bata/ Tunisie - Guinée Equatoriale, regrets en voyant leur parcours sa victoire face au Cameroun (1- stade de la com pétition, lors de la à 20h30 à Bata Dimanche 1er février 2015 s'arrêter brutalement sur un coup 0), grâce à un but signé Max CAN 2010 en Angola, avec une Ghana - Guinée ou Mali, à 17h00 du sort et surtout sans avoir con- Gradel. Les Eléphants retrouveront victoire des Verts (3-2), dirigés à cédé la m oindre défaite. Mais ils face à eux des Fennecs au par- l'époque par l'ancien sélectionneur à M alabo/ Côte d'Ivoire - Algérie, Rabah Saâdane. Les supporters à 20h30 à Malabo pourront aussi regretter les nom- cours empreint de surprises. Amara Traoré à propos du Sénégal: "On ne doit pas changer l'équipe" Le Sénégal vient d'échouer au premier tour d'une phase finale de la CAN. La défaite face à l'Algérie (2-0) mardi à Malabo synonyme d'élimination pour les Lions de la Teranga, dès le premier tour laisse croire à des bouleversements dans l'équipe et dans le staff. Mais pour Amara Traoré, ancien sélectionneur du Sénégal, "on ne doit pas changer l'équipe". Après un premier match gagné contre le Ghana (2-1), un nul contre l'Afrique du Sud (1-1), Les Lions de la Teranga se sont inclinés, mardi devant les Fennecs (2-0). Une dé- faite qui a contraint l'équipe du Sénégal à faire ses valises. Pour Amara Traoré, ancien coach des Lions, l'équipe est à maintenir, car "elle regorge de potentialités". "C'est une équipe très jeune qui regorge de bons joueurs. Les gosses que j'ai vu à l'épreuve ont du talent et de la hargne de vaincre. A les voir jouer, on sent qu'ils en voulaient, mais ils ont perdu", a lancé le coach invité sur le plateau de la Télévision Futurs Médias. Pour Amara Traoré, ce revers va faire grandir davantage les joueurs. "Je sais ce que c'est une défaite. Au retour de Bata, on a souffert. Ce soir, les joueurs ne vont pas fermer l'œil. Ils ne dormiront pas de toute la nuit, car ils ont mal, très mal. Rien n'est plus pénible que d'être éliminé lors d'une compétition, surtout dès le premier tour", confie le coach. En effet, lors de la Coupe d'Afrique des nations 2012, le Sénégal avait essuyé trois défaites en trois matchs. Revenant sur la prestation de l'équipe nationale, l'ancien sélectionneur, qui a occupé les bancs du 15 décembre 2009 au 7 février 2012, est d'avis qu'il ne faut "pas éclater l'équipe. Non, on ne doit pas changer cette équipe. Il y a juste quelques aménagement à faire certes, mais cette équipe peut donner des résultats". et augmentant ainsi en retour la crédibilité de tout le système des transferts et l'intégrité du football en général. " Pour son quatrième rapport annuel, l'organisme FIFA/TMS a donc publié mercredi le Global Transfer Market 2015 qui recense toutes les opérations réalisées durant l'année 2014. Résultat : les clubs ont établi un nouveau record mondial. Avec un total de 13 090 transferts internationaux recensés, soit une hausse de 2,9% par rapport à 2013 (12 718 mouvements), les formations de la planète football ont dépensé 3,6 milliards d'euros (4,06 milliards de dollars) en termes d'indemnités de transfert ! C'est la première fois que la barre des 4 milliards de dollars est dépassée lors d'une année civile. En effet, ce montant a augmenté de 2,1% par rapport aux chiffres de 2013 (3,501 milliards d'euros). De manière plus précise, ce rapport indique également que le Brésil est le pays où a été enregistré le plus grand nombre d'opérations avec " 646 transferts entrants et 689 transferts sortants ". En revanche, le pays auriverde n'est pas celui qui a brassé le plus d'argent. Grâce à sa Premier League ultra dépensière, l'Angleterre est la nation qui a investi le plus sur le Adebayor, nouvel attaquant du PSG ? "Le mercato ? Les mouvements, c'est toujours d'actualité, le seul problème c'est le fair-play financier, on ne peut pas faire ce qu'on veut ". Lors de sa dernière conférence de presse, Laurent Blanc laissait entendre que son PSG ne réaliserait pas de gros coup sur le marché hivernal. Du moins, pas de recrutement coûteux. Car à en croire Sky Sports, le club francilien voudrait boucler un transfert pour le moins surprenant. Le média avance en effet que les dirigeants parisiens discutent actuellement avec Tottenham pour obtenir le prêt de 6 mois... d'Emmanuel Adebayor ! Une rumeur étonnante à première vue, tant pour la forme de l'attaquant togolais - 2 buts en 11 matches de Premier League cette saison -, que pour son profil, alors qu'on disait du PSG qu'il attendait un ailier gauche plutôt qu'un véritable numéro 9. Néanmoins, l'intérêt francilien pour l'ancien Monégasque pourrait avoir du sens sur certains points. Sachant que le PSG est encore engagé dans toutes les compétitions et qu'il s'apprête à aborder un calendrier particulièrement chargé, s'octroyer une doublure de choix pour un Ibrahimovic plus fragile que jamais peut être jugé utile. D'autant qu'Adebayor ne coûterait rien, et qu'il est éligible pour la Ligue des Champions... Les prochaines heures nous en apprendront plus sur le dossier, mais qu'on se le dise, le PSG peut bien s'activer en cette fin de mercato. Le Sénégal saisit la FIFA pour le cas Sakho La FIFA, saisie du cas de l'attaquant sénégalais de West Ham (élite anglaise), Diafra Sakho, a demandé un complément de dossier à la Fédération sénégalaise de football (FSF), a annoncé, mercredi à Malabo, Me Augustin Senghor. Annoncé blessé par son club pour quatre à huit semaines, Diafra Sakho a été remplacé par Moussa Konaté sur la liste des 23 joueurs sélectionnés. A la surprise générale, le joueur a repris la compétition en club dimanche alors que la Fédération avait annoncé avoir saisi la FIFA et la FA pour qu'il ne joue pas durant la période d'indisponibilité annoncée par son club. "La commission juridique va s'en charger", a déclaré le président de la FSF, interrogé sur cette affaire au cours d'une conférence de presse. Il a rappelé que la FIFA et la FA (Fédération anglaise) avait été saisies du refus de l'attaquant de West Ham (élite anglaise) de rejoindre le stage des Lions en direction de la CAN. "Selon les textes, c'est le joueur qui aurait dû nous saisir officiellement pourqu'on puisse déplacer un membre du staff médical afin qu'il soit examiné", a dit Me Senghor. Or, a-t-il fait valoir, c'est plutôt West Ham qui avait introduit une demande pour que la FSF laisse à sa disposition les deux internationaux sénégalais, Cheikhou Kouyaté et Diafra Sakho pour un match prévu le 6 janvier dernier. "Et c'est à la suite de notre refus que le club nous a signifié que Sakho ne pourrait pas faire le déplacement pour se faire examiner", a indiqué le président de la FSF, relevant que "le dossier suit son cours normal". "En plus de la FIFA, la Fédération anglaise a été saisie mais elle a suggéré un arrangement entre les deux parties", a ajouté le président de la FSF. La Juve aurait déjà trouvé le successeur de Pogba Celui qui avait Abdoulaye Sarr et Mayacine Mar comme adjoints est d'avis qu'on doit "renouveler notre confiance à ces jeunes qui ont de beaux jours devant eux." Mercato: la FIFA annonce des sommes records pour 2014 ! Selon un rapport publié par l'organisme FIFA/TMS, les sommes dépensées dans les transferts ont atteint un record en 2014. Le monde des transferts est scruté de près par la FIFA. Cette dernière a d'ailleurs créé plusieurs outils afin de recenser tous les mouvements de joueurs professionnels comme indiqué sur son site internet. " FIFA TMS GmbH a été créée en 2007, et le système international de régulation des transferts (ITMS) est devenu obligatoire en octobre 2010, offrant aux autorités davantage de données sur chacun des transferts internationaux 5 marché (1,030 milliard). Côté revenus, c'est l'Espagne qui a su tirer le maximum de profits durant le mercato (587 M€). Les Français font également partie des grands vainqueurs de l'année. Entre le 13 juillet et le 31 décembre 2017, pas moins de 290 Hexagonaux ont été transférés pour un montant total de 182 M€. C'est nettement mieux qu'en 2013 (237 joueurs pour 121 M€). Enfin, alors que le métier d'agent continue de faire débat, le rapport précise que les intermédiaires de clubs se sont répartis la bagatelle de 208 M€ en termes de commissions. Une activité juteuse puisque ce total a grimpé de 8,2% (192 M€ en 2013) ! La Juventus Turin craint plus que jamais le départ de Paul Pogba. Les Bianconeri auraient décidé d'anticiper en recrutant cet hiver son futur successeur. Le doute autour de l’avenir de Paul Pogba (21 ans), courtisé de toutes parts (Manchester City, Chelsea, Real Madrid, Paris SG, Manchester United), est total. Mino Raiola, dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport, a même clairement conseillé à la Juventus Turin de vendre son joueur. « Si vous ne vendez pas Pogba, vous n’aurez pas l’argent pour monter une équipe capable de remporter la Ligue des Champions. Si vous voulez conserver Paul, vous devez construire une équipe assez forte pour lui permettre de continuer à progresser. Sauf que si vous ne le vendez pas, vous n’avez pas l’argent », a-t-il lancé. Du coup, la Juve prépare ses arrières. Selon le quotidien belge La Dernière Heure, les Bianconeri s’intéresseraient de très près à Axel Witsel (26 ans). Le milieu de terrain, qui avait coûté 40 M€ au Zenit à l’été 2012, est sous contrat jusqu’en juin 2017. Il viendrait dans le Piémont pour anticiper un possible départ du Français cet été. Révélé au Standard puis à Benfica, le natif de Liège, à la fois à l’aise à la récupération et doué lorsqu’il s’agit de se projeter balle au pied, possède le profil idoine pour remplacer, à terme, l’international tricolore. Les Italiens ont déjà sondé l’entourage de l’international belge (55 sélections, 6 buts) au sujet de la faisabilité d’un transfert. Ce dernier, annoncé à Manchester United ou à l’AC Milan ces derniers jours, semble partant pour une aventure en Serie A. Seul écueil pour l’heure, le salaire du Diable Rouge (3 M€ annuels) en Russie semble au-dessus de la grille pratiquée par la Vieille Dame. Les différentes parties parviendront-elles à gommer cet obstacle d’ici lundi soir ? Une chose est sûre : la Juventus Turin semble déjà s’être faite à l’idée de perdre, tôt ou tard, Paul Pogba... L’UNION N°780 du 30 Janvier 2015 MESSAGE L’UNION N°780 du 30 Janvier 2015 6 ACTU-PLUS 7 10 ans après les violences post électorales de 2005 Les victimes exigent justice et réparation Etonam Sossou Près de 10 ans après les terribles violences sociopolitiques particulièrement meurtrières de 2005 au Togo, les victimes vivent toujours dans l’incertitude, malgré les efforts des organisations des droits de l’hom m e pour qu’ils obtiennent justice. Beaucoup de victimes et parents de victimes se disent «sidérés» par «l ’insouci ance» et pire, la «promotion» de leurs présumés «bourreaux». Mme Viviane, veuve qui a perdu son mari en cette période ne cache pas son amertume. «Ceux qui ont tué mon mari font comme si de rien n’était. Ils circulent sous nos yeux et ne semblent rien se reprocher. Cela réveille encore plus ma douleur», déclare-t-elle au bord des larmes. Son m ari, Sidibé Ham adou, nigérien d’origine a été assassiné lors des troubles liés à l’élection présidentielle de 2005. «Jusqu’aujourd’hui, je me pose des questions sur les événements du mardi 26 avril 2005. Certaines nuits, je fais des cauchemars et je revois ces jeunes s’acharnant sur moi avec une telle haine», affirme, pour sa part, Akpaglo Komlan qui affirme avoir été laissé pour mort au bord de la lagune, située à moins de 200 mètres de chez lui. Les violences ont éclaté en 2005 pour dénoncer la victoire de Faure Gnassingbé (candidat du Rpt et fils du défunt président Eyadèm a Gnassingbé). Elles ont été sévèrement réprimées et certains jeunes en guise de représailles, s’apprête à commémorer le dixième anniversaire de la disparition du Général Gnassingbé Eyadéma, ces victimes qu’on se souvienne d’eux en leur offrant des moyens de se soigner ou de survivre. Le CACIT a eu recours à la compétence de la Cour de la CEDEAO qui à son tour a ordonné à l’Etat Togolais d’inviter les juridictions nationales à instruire instam m ent les plaintes des requérants de façon à rendre effectif leur droit consacré à l’article 7.1 de la charte. « 18 mois après cette décision l’Etat togolais ne s’est pas toujours exécuté. Pourtant les victimes meurent à petit à feu par faute de moyens pour se soigner », déplore le secrétaire exécutif du CACIT, André Kangni Afanou. La table d’honneur lors de la conférence s’en sont pris aux militants du parti au pouvoir. Le gouvernement n’a jamais donné de bilan officiel, mais les estimations varient de 105 morts, selon le gouvernement, à 811 morts, selon l’opposition. D’après un rapport de l’Organisation des nations unies (Onu), ces violences ont fait «entre 400 et 500 morts». «Toutes les victimes continuent à se poser des questions: ‘’Pourquoi en est-on arrivé à ce stade de violence jamais égalé au Togo? Pourquoi a-t-on tué maris, femmes, enfants?’’. Il importe que des réponses adéquates soient données à ces interrogations pour briser le cycle de l’impunité et envisager un authentique processus de réconciliation», avertit M . Af anou André, secrétaire exécutif du Collectif d’associations contre l’impunité au Togo (Cacit). Au moment où le peuple togolais Sur l’initiative de l’IM2DH Les journalistes instruits sur les notions de droit de l'homme L'Institut des Médias pour la Démocratie et les Droits de l'Homme (IM2DH) a initié pour le compte d'une quarantaine de professionnels des médias en ligne une rencontre le 29 janvier 2015, pour se familiariser aux notions de droits de l'homme pour ensuite contribuer à travers les publications et reportages prom ouvoir et protéger les droits de l'homme, surtout à travers l'écriture web. "Aujourd'hui, la presse en ligne joue un rôle primordial dans la manière dont les ci toyens s'informent. Elle constitue pour la plupart du temps un canal par lequel les médias traditionnels Ida Badjo, Secrétaire Générale de IM2DH puisent des informations pour enrichir et agrémenter leurs colonnes. Et grâce à l'Internet, de plus en plus de personnes sont inf ormées des affai res de corruption ou de mal gouvernance, de comportements contraires à l'éthique d'agents publics et d'entreprises ou encore de graves violations des droits de l'homme ", a expliqué la Secrétaire Générale de IM2DH, Ida Badjo. Selon les organisateurs de la rencontre les notions des droits de l'homme s'utilisent à tort ou à travers par bon nombre de personnes et même des professionnels des médias. Alors que parler de la thématique des droits de l'homme, c'est parler en même temps des thématiques que sont la politique, l'économie, le social et le culturel. Pire, beaucoup parlent de violations des droits humains sans vraim ent savoir de quoi, il est question. "Cette attitude est aussi son article? Comment adapter ses contenus à la lecture à l'écran? Comment capter l'attention des internautes en quelques secondes? Comment être mieux référencé par les moteurs de recherche? Voilà un autre aspect qui sera développé durant cet atelier qui s'inscrit dans le cadre d'un v aste program m e de renforcem ent de capacité des médias initié par l'Institut des Médias pour la Démocratie et les Droits de l'Homme (IM2DH). Loterie Nationale Togolaise COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1253 DE LOTO BENZ DU 21 Janvier 2015 Transport urbain Le «Work and Pay», un investissement rentable C’est un système selon lequel le propriétaire de la moto taxi et le conducteur s’entendent sur une somme fixée que ce dernier doit verser dans un délai fixé (généralement deux ans). Cette somme équivaut souvent au double du prix d’achat de la moto, soit, six cent cinquante mille (650.000) ou sept cent mille (700.000) francs CFA. Après le rem boursem ent de la somme le conducteur devient le propriétaire de la moto. Mais certains conducteurs après s’être jetés à l’eau n’ont trouvé que m alheur et déception. Luc, 26 ans, est aujourd’hui propriétaire de 3 motos grâce à ce système. « Cela fait trois ans que je suis zémidjan. J’ai commencé à Tsévié quand mes études ne marchaient plus. La première moto que j’ai acquise est une Mate 50. Je l’ai payée au propriétaire au bout d’un an et demi à neuf cent mille (900.000) francs CFA. A ce prix, c’est un cadeau ! Je plaisais bien au propriétaire, sinon je devais payer plus» raconte t-il. Au fur et à mesure qu’il faisait les comptes, il mettait quelques économies de côté. Et à la fin du remboursement, il s’est acheté une Sanya 125 à trois cent soixante quinze mille (375.000) francs CFA. «Celle avec laquelle je perceptible chez les professionnels des médias pourtant censés éclairer la lanterne des populations à travers leurs productions", se désole Ida Badjo. Cette rencontre a entre autres objectifs, d'amener les journalistes à mieux cerner la notion des droits humains mais aussi renforcer leurs capacités sur les techniques de l'écriture w eb qui répondent à un certain nom bre d'exigences. Quels sujets intéressent les internautes? Quel style adopter? Comment construire roule, c’est ma troisième. Les autres je les ai confiées à des proches qui me font des comptes. Ce n’est pas facile. Comparativement à d’autres, j’ai eu de la chance », avoue t-il. A Tokoin Forever, Kossi, 30 ans quant à lui n’est qu’à sa première année d’expérience. Il est mécanicien auto de formation. Par manque de moyens pour obtenir son diplôme de fin de formation, il devient taxi-moto. «Il me reste six mois pour arriver au bout de mes peines. Je devrais payer au propriétaire de la moto sept cent mille (700.000) francs CFA. Il ne me reste que deux cent mille», dit-il avec soulagement. Certains n’ont pas assez de chance comme Luc et Kossi. Soit Ils tom bent malades au bout de quelques mois, soit ils se font dérober la moto. C’est le cas de Silva, 34 ans. Il vient de sortir d’une infection pulmonaire, le visage émacié, il raconte : «j’ai signé un contrat de deux ans avec un propriétaire mais au bout de sept mois, je suis tombé malade. Il n’a rien voulu comprendre, il m’a retiré la moto, lorsque j’étais hospitalisé. Sur les sept cent cinquante mille (750.000) francs CFA, je lui ai payé trois cent mille. De mon retour de l’hôpital j’ai entamé des démarches. Il ne me donne que de faux rendez-vous. J’ai eu à le convoquer au commissariat, mais comme il n’y a aucun papier certifiant notre contrat, je n’ai pas eu gain de cause», dit- il d’un ton amer. Paul, quant à lui s’est fait dérober sa moto, une nuit à Totsi, banlieue nord-ouest de Lomé. Malgré sa nuque ouverte par un coup de gourdin ou de machette et plusieurs mois d’hospitalisation, son patron n’a rien voulu savoir. «Après mes soins, il m’a convoqué pour complicité de vol de moto. Heureusement pour moi, le jour qu’on a voulu m’enfermer au commissariat central, j’y ai heureusement retrouvé et reconnu mon agresseur, mis en garde pour le même délit. J’ai quand même passé soixante douze heures en détention. La moto a été retrouvée mais je n’ai pas été remboursé, ni maintenu », déclare t-il avec beaucoup de peines. Tandis que certains propriétaires à l’instar de ceux de Silva et de Paul exploitent les conducteurs de taxi moto, d’autres par contre sont compatissants. C’est le cas de M. Jean E., propriétaire d’un important parc de moto. Nous participons ce mercredi 28 Janvier 2015 au tirage de Loto Benz qui porte le N°1254. Lors du dernier tirage, DAPAONG, SOKODE, ATAKPAME, KPALIME, ANEHO et LOME sont les villes où nous avons répertorié des gagnants de gros lots. Les points de vente 1108, 4007, 40031 basés respectivement à DAPAONG et KPALIME ont recensé chacun un lot de 500.000F CFA. Un parieur résidant à SOKODE a remporté la somme de 750.000F CFA, sur auprès de l’opérateur 1207. La ville d’ATAKPAME s’est démarquée par un maxi gros lot de 5.000.000F CFA gagné sur le point de vente 2002. C’est un gros lot de 1.250.000F CFA qui fait le bonheur d’un parieur qui a tenté sa chance auprès de l’opérateur 7203 situé à ANEHO. LOME, la capitale n’est pas en reste avec un lot de 500.000F CFA remporté sur le point de vente 5105. La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les Agences Régionales. Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS ! BONNE CHANCE A TOUS ! LOTO BENZ Résultats du tirage N°1254 de LOTO BENZ du mercredi 28 Janvier 2015 Numéro de base 39 82 73 L’UNION N°780 du 30 Janvier 2015 76 15 PUBLICITÉ L’UNION N°780 du 30 Janvier 2015 8