LE CITOYEN DU 21.10.2014

Download Report

Transcript LE CITOYEN DU 21.10.2014

Commerce Extérieur
M. Abdelmalek Boudiaf
Baisse de
l’excédent
commercial
sur les 9
premiers mois
de 2014
Algérie a réalisé un
excédent commercial
de 5,39 milliards de
dollars (mds USD) durant les
neuf premiers mois de l’année
2014, contre 6,6 mds USD à la
même période de l’année précédente, soit une baisse de
18%, a appris lundi l’APS auprès des Douanes algériennes.
De janvier à septembre 2014,
les exportations de l’Algérie
ont atteint 49,23 mds USD
(contre 48,53 mds usd à la
même période de 2013), enregistrant une hausse de 1,44%,
précise le Centre national de
l’informatique et des statistiques des Douanes (Cnis).
Quant aux importations, elles
se sont établies à 43,83 mds
USD contre 41,93 mds USD,
en hausse de 4,55% durant la
même période de comparaison,
précisent les chiffres provisoires du Centre. Ces résultats
se sont traduits par un taux de
couverture des importations par
les exportations de l’ordre de
112% (contre 116% durant les
9 premiers mois de 2013). Les
hydrocarbures ont continué à
représenter la plus grande part
des exportations avec une part
de 95,83% du volume global
des expéditions algériennes à
l’international, soit 47,18 mds
USD durant les neuf mois de
2014 (contre 46,97 mds USD à
la même période de l’année
dernière), enregistrant ainsi une
légère amélioration de 0,44%,
malgré la chute des prix du pétrole durant ces derniers mois.
Quant aux exportations horshydrocarbures, elles ont atteint
2,05 mds USD durant les neuf
premiers mois de 2014, en
hausse de près de 31,8%, mais
ne représentant que 4,17% du
montant total des exportations
algériennes.
Suite en page 2
L’
Aucun cas
d’Ebola enregisté
en Algérie
P4
Dépénalisation de l’acte de gestion
Aller de la méfiance vers la confiance
Le projet de loi relatif à la dépénalisation de l’acte de gestion a suscité la satisfaction des organisations patronales
qui considèrent que ce dispositif contribuerait à «débrider» les initiatives des gestionnaires et leur prise de décision. Les entreprises «ne peuvent que se réjouir de ce
projet de texte qui libèrera le gestionnaire et stimulera
son implication dans une gestion efficiente», a déclaré à
l’APS le président de l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), Mustapha Merzouk. Selon lui, le
recours aux lois en vigueur (code du commerce, code des
marchés publics...),...
P 24
Le Premier ministre rencontre les élus et les responsables locaux à In guezzam
« Les régions frontalières bénéficieront
de nouveaux programmes de développement »
Les régions frontalières de l’extrême Sud du pays bénéficieront de nouveaux programmes
de développement, afin d’y rattraper certaines insuffisances, a indiqué, lundi à In-Guezzam
(Tamanrasset), le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
P3
Nouveau programme d’habitat
Lancement de 105.000 logements AADL à travers le pays
Le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé lundi
à Ain Guezzam (Tamanrasset), que la construction de 105.000 logements AADL, a été lancée.
«La construction de 105.000 logements dans le cadre du nouveau programme de l’Agence
nationale pour l’amélioration et le développement du logement (AADL) a été lancée», a précisé M. Tebboune dans une déclaration à l’APS en marge de la visite de travail et d’inspection
du Premier ministre Abdelmalek Sellal dans la région. Les Offices de promotion et de gestion
immobilière (OPGI) «ont été exhortés à lancer eux-mêmes la construction des nouveaux logements pour le compte de l’AADL», a-t-il ajouté.
P2
N° 3122 ‐ MARDI 21 OCTOBRE 2014
Site web : www.lecitoyendz.com ‐ E‐mail : [email protected]
2
A C T U A L I T E
Mardi 21 octobre 2014
Mohamed Abdou
Bouderbala, DG des
douanes.
« Le nouveau code
des douanes à
l’examen au
secrétariat
général du
gouvernement »
La nouvelle mouture du code
des douanes est à l’examen
au niveau du secrétariat général du gouvernement, a annoncé lundi, à Ain Guezzam
(Tamanrasset), le Directeur
général des douanes, Mohamed Abdou Bouderbala. «Le
nouveau code des douanes va
permettre un meilleur traitement des contentieux, encourager l’investissement et
faciliter les opérations d’importation et d’exportation», a
précisé M. Bouderbala, dans
une déclaration à l’APS, en
marge de la visite de travail
et d’inspection du Premier
ministre, Abdelmalek Sellal,
dans la région. Concernant la
lutte contre la contrebande, il
a affirmé qu’une «coopération accrue» a été établie
entre les services des douanes
et les unités de l’Armée nationale populaire (ANP), relevant que «la contrebande de
carburants est passée dans la
wilaya de Tamanrasset de
72.000 litres en 2013 à
100.000 litres en 2014». Il a
fait savoir par ailleurs, que
1000 nouveaux douaniers qui
achèveront leur formation en
novembre prochain, seront
affectés dans les région du
sud du pays.
Commerce Extérieur
Baisse de l’excédent commercial
sur les 9 premiers mois de 2014
L’Algérie a réalisé un excédent commercial de 5,39 milliards de dollars (mds USD) durant les
neuf premiers mois de l’année 2014, contre 6,6 mds USD à la même période de l’année
précédente, soit une baisse de 18%, a appris lundi l’APS auprès des Douanes algériennes.
e janvier à septembre
2014, les exportations de
l’Algérie ont atteint 49,23
mds USD (contre 48,53 mds usd
à la même période de 2013), enregistrant une hausse de 1,44%,
précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des
Douanes (Cnis). Quant aux importations, elles se sont établies à
43,83 mds USD contre 41,93 mds
USD, en hausse de 4,55% durant
la même période de comparaison,
précisent les chiffres provisoires
du Centre. Ces résultats se sont
traduits par un taux de couverture
des importations par les exportations de l’ordre de 112% (contre
116% durant les 9 premiers mois
de 2013). Les hydrocarbures ont
continué à représenter la plus
grande part des exportations avec
une part de 95,83% du volume
global des expéditions algériennes
à l’international, soit 47,18 mds
USD durant les neuf mois de
2014 (contre 46,97 mds USD à la
même période de l’année dernière), enregistrant ainsi une légère amélioration de 0,44%,
malgré la chute des prix du pétrole durant ces derniers mois.
Quant aux exportations hors-hydrocarbures, elles ont atteint 2,05
mds USD durant les neuf premiers mois de 2014, en hausse de
près de 31,8%, mais ne représentant que 4,17% du montant total
D
des exportations algériennes. La
composition des exportations
hors-hydrocarbures s’est répartie
entre le groupe des demi-produits
(1,72 milliard USD), les biens alimentaires (231 millions USD), les
produits bruts (84 millions USD),
les biens d’équipements industriels (10 millions USD) et les
biens de consommation non alimentaires (7 millions USD). Pour
les importations, deux groupes
ont enregistré des baisses dont la
plus importante a concerné le
groupe «énergie et lubrifiants» (44,3%) et celui des biens de
consommation non alimentaires (7,65%). Quant aux produits qui
ont enregistré une hausse des importations, il s’agit essentielle-
ment des produits alimentaires
avec un total de 8,63 mds USD
(+17,6%), des biens d’équipements agricoles avec 478 millions
USD (+31,7%) et des biens
d’équipements industriels avec
13,92 mds USD (+13,71%). Les
pays de l’Union européenne (UE)
sont restés les principaux partenaires de l’Algérie avec les proportions respectives de 51,35%
des importations algériennes
(22,51 mds USD) et de plus de
64% des exportations algériennes (31,54 mds USD). Il est
constaté que les exportations algériennes vers les pays de l’UE
ont augmenté de 830 millions
USD durant les neuf premiers de
2014, soit plus de 2,7% compa-
rativement à la même période de
2013. Les cinq premiers clients
de l’Algérie ont été l’Espagne
(7,08 mds USD), l’Italie (6,72
mds USD), la France (5,06 mds
USD), la Grande-Bretagne (4,73
mds USD) et les Pays-Bas (4,04
mds USD). Quant aux principaux fournisseurs de l’Algérie,
la Chine vient en tête avec 6,06
mds USD, suivie de la France
(4,95 mds USD), l’Italie (3,86
mds USD), l’Espagne (3,82 mds
USD), l’Allemagne 2,83 mds
USD) et les Etats-Unis (2,16
mds USD). L’Algérie a réalisé
un excédent commercial de
11,06 mds USD en 2013, contre
21,49 mds USD en 2012, en
baisse de plus de 48%.
Nouveau programme d’habitat
Lancement de 105.000 logements AADL à travers le pays
e ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville, Abdelmadjid
Tebboune, a annoncé lundi à Ain
Guezzam (Tamanrasset), que la
construction de 105.000 logements
AADL, a été lancée.
«La construction de 105.000 logements dans le cadre
du nouveau programme de l’Agence nationale pour l’amélioration et le développement du logement (AADL) a été
L
lancée», a précisé M. Tebboune dans une
déclaration à l’APS en marge de la visite
de travail et d’inspection du Premier ministre Abdelmalek Sellal dans la région.
Les Offices de promotion et de gestion
immobilière (OPGI) «ont été exhortés à
lancer eux-mêmes la construction des
nouveaux logements pour le compte de
l’AADL», a-t-il ajouté. Par ailleurs,
l’opération de convocation des nou-
veaux postulants éligibles au nouveau
programme pour le premier versement
sera clôturée en décembre 2014, a dit le
ministre, estimant le nombre de personnes convoquées jusqu’à présent pour
ce faire, entre 130 et 140.000. Dans ce
cadre, M. Tebboune a fait savoir que
pour le bon déroulement de cette opération, 170 personnes ont été recrutées en
appoint au personnel en poste.
Banque d’Algérie
De nouveaux règlements sur la solvabilité et les risques bancaires parus au JO
rois règlements de la
Banque d’Algérie portant
sur la solvabilité, les
grands risques ainsi que le provisionnement des créances ont été
publiés au journal officiel no 56.
Le premier règlement stipule que
les banques et les établissements
financiers sont tenus de respecter,
en permanence, un coefficient
minimum de solvabilité de 9,5%,
d’une part, et le total de leurs
fonds propres réglementaires,
d’autre part. Les fonds propres de
base doivent couvrir les risques
de crédit opérationnel et de marché à hauteur d’au moins 7%,
précise le texte. Il s’agit aussi de
T
constituer, en sus de la couverture
prévue, un coussin dit de sécurité
composé de fonds propres de
base couvrant 2,5% des risques.
Pour ce qui est de la surveillance
prudentielle de l’adéquation des
fonds propres, il est précisé que
«les banques et les établissements
financiers doivent détenir des
fonds propres en adéquation avec
les risques de toute nature qu’ils
encourent.» Le second règlement
promulgué a pour objectif de définir les règles que les banques et
établissements financiers doivent
observer en matière de division
des risques et de prise de participation. S’agissant des risques, il
est souligné que toute banque ou
établissement financier est tenu
de respecter en permanence un
rapport maximum de 25% entre
l’ensemble des risques nets qu’il
encourt sur un même bénéficiaire
et le montant de ses fonds propres règlementaires. Quant au
troisième règlement, il a pour
objet de fixer les règles de classement de provisionnement des
créances et des engagements par
signature des banques et des établissements financiers. Les
créances sont, alors, classées en
trois catégories: les créances à
problème potentiels, très risquées, ou compromises. Ce nouveau dispositif prudentiel avait
été annoncé par M. Laksaci en
septembre dernier lors d’une rencontre organisée par l’association
des banques et établissements financiers (Abef). Il a pour but «de
renforcer la stabilité financière
du système bancaire qui revêt
une importance particulière en
Algérie dans un contexte de crise
internationale», avait précise le
gouverneur de la BA.
3
A C T U A L I T E
Mardi 21 octobre 2014
Visite de M. Abdelmalek Sellal à In-Guezzam
Le Premier ministre rencontre les élus et les responsables locaux
« Les régions frontalières bénéficieront de
nouveaux programmes de développement »
Les régions frontalières de l’extrême Sud du pays bénéficieront de nouveaux programmes
de développement, afin d’y rattraper certaines insuffisances, a indiqué, lundi à In-Guezzam
(Tamanrasset), le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
exprimant lors d’une rencontre avec les élus et responsables locaux, à l’issue de sa
visite de travail d’une journée
dans cette daïra frontalière, M.Abdelmalek
Sellal a indiqué que les régions de l’extrême Sud du pays bénéficieront de nouveaux programme de développement, à
l’effet d’y rattraper les insuffisances, d’impulser la dynamique de développement et
d’améliorer le cadre de vie du citoyen. Auparavant, le wali de Tamanrasset, Mahmoud Djemaâ, a présenté un exposé sur
l’action de développement dans la wilaya,
soulevant, à l’occasion, une série de suggestions susceptibles de contribuer au développement de la région. Ces propositions
ont porté notamment sur le développement
de l’activité d’élevage, camelin et caprin,
dans les régions d’In-Guezzam et TinZaouatine, la mobilisation de la ressource
hydrique pour les éleveurs, l’amélioration
du transport scolaire, ainsi que l’inscription
de la seconde tranche de la route reliant les
daïras de Silet et Tin-Zaouatine. Les autres
propositions formulées, et concernant la
wilaya de Tamanrasset dans son ensemble,
ont trait à l’octroi d’aides aux bénéficiaires
de lots de terrains à bâtir à Tamanrasset et
S’
Résorption de l’habitat
précaire.
M. Abdelmalek
Sellal inspecte un
projet de
construction de 100
logements sociaux
Le Premier ministre, Abdelmalek
Sellal, a inspecté lundi dans la daïra
d’In-Guezzam (Tamanrasset), le
chantier de construction de 100 logements sociaux, projet inscrit dans
le cadre de la résorption de l’habitat
précaire. M. Abdelmalek Sellal a visité un de ces logements et a invité
les responsables locaux chargés du
secteur à veiller au respect du cachet
architectural local dans les programmes d’habitat, ainsi qu’à
l’amélioration de la qualité dans la
réalisation afin d’améliorer le cadre
de vie du citoyen. Retenu au titre de
l’actuel programme quinquennal de
développement (2010-2014) en faveur de cette daïra, ce projet qui est
doté d’une autorisation de programme de plus de 250 millions de
dinars, a été confié pour sa réalisation, dans un délai de 24 mois, à
trois entreprises. Lancé en novembre 2012, ce projet, dont les travaux
de réalisation ont atteint un taux
d’avancement de 55%, devra contribuer, outre à la création de 200 emplois, à l’amélioration des
conditions de vie des citoyens, par
notamment la réduction du taux
d’occupation par logement, a-t-on
expliqué lors de la présentation de
ce projet.
In-Salah, l’amélioration du cadre urbain et
l’octroi de financements pour l’aménagement des structures de jeunes à travers la
wilaya. Le chef de l’exécutif de wilaya a,
en outre, mis l’accent sur la nécessité d’accélérer la réalisation de centrales électriques dans les zones d’Arak et Moulay
Lahcen, ainsi que la réalisation d’une structure de stockage de carburant au chef-lieu
de wilaya pour éviter les problèmes de rareté de ce type de produits énergétiques. Le
Premier ministre a fait part de la disponibilité des pouvoirs publics à étudier, et
adopter éventuellement, ces propositions
allant dans le sens de la contribution aux
efforts visant le développement de ces régions frontalières. M. Abdelmalek Sellal,
qui est accompagné, lors de cette visite de
travail d’une journée dans la daïra d’inGuezzam (400 au Sud de Tamanrasset),
d’une importante délégation ministérielle,
a visité et inauguré une série de projets.
Programme de 1.343
logements ruraux
Un projet en mode
d’auto-construction
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal,
s’est enquis lundi d’un projet de réalisation de 400 logements ruraux à In-Guezzam, dans le cadre d’une visite de travail
et d’inspection d’une journée dans cette
daïra frontalière de l’extrême Sud du
pays. Le projet constitue une tranche
d’un programme de 1.343 logements ruraux pour laquelle les pouvoirs publics
ont dégagé une autorisation de programme de plus de 1,16 milliard DA, au
titre du programme quinquennal 20102014. Lancé fin 2010 en mode d’autoconstruction, avec des aides financières
de l’Etat, l’opération vise notamment la
fixation de la population en milieu rural,
l’amélioration de leur cadre de vie, en
plus de la création d’emplois temporaires. Selon la présentation du programme global des 1.343 logements
ruraux, un millier de ces unités a été
achevé, 186 sont en cours de réalisation
et 157 non encore lancés. Après avoir
reçu d’amples informations sur ce programme, le Premier ministre a échangé
des propos, concernant l’engouement des
citoyens sur cette formule d’habitat, avec
des élus locaux qui ont souligné l’intérêt
porté localement à ce genre de constructions qui tient compte des spécificités de
la région. M. Abdelmalek Sellal a promis, à cette occasion, l’inscription d’une
tranche supplémentaire de ce type d’habitat en faveur de la daïra d’In-Guezzam.
Mise en valeur des terres à In-Guezzam
M. Abdelmalek Sellal visite une exploitation
agricole privée
e Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a visité lundi une exploitation
agricole privée, à une quarantaine de
kilomètres d’In-Guezzam. L’exploitation,
qui entre dans le cadre de la mise en valeur
des terres par accession à la propriété foncière agricole (APFA), couvre une superficie
de 100 hectares (extensible à 500 ha) exploités notamment dans l’arboriculture fruitière
et des élevages divers, dont des caprins et
des ovins. Lancé en 2010, le projet comprend deux forages, deux groupes électrogènes et des travaux sont en cours pour son
raccordement au réseau d’électrification
agricole à partir d’In-Guezzam pour un cout
de 150 millions DA. Sur site, le Premier ministre a procédé à la remise symbolique de
cinq titres de concession agricole sur les 25
L
prévus, ainsi qu’à la remise de cinq kits solaires à des familles de nomades, en plus de
la remise de cinq décisions d’Aides à l’habitat rural. Après avoir visité une exposition
de produits agricoles locaux, notamment des
dattes, et s’être enquis de l’activité locale
d’élevage camelin, le Premier ministre a
souligné la nécessité de bien répartir les
puits pastoraux à travers les zones de pacage
dans la région. M. Abdelmalek Sellal, et en
réponse à des préoccupations des agriculteurs locaux, notamment la disponibilité de
la ressource hydrique, a fait état de l’existence d’un programme de 7.000 linéaires de
puits pastoraux retenu en faveur de la région, et qui sera concrétisé sur le terrain en
concertation avec les différentes parties
concernées. Le Premier ministre, qui est accompagné d’une importante délégation ministérielle, poursuit sa visite de travail dans
la daïra frontalière d’In-Guezzam, par la
tenue d’une rencontre avec les cadres et élus
locaux.
Un tribunal pour In-Guezzam
e premier ministre, Abdelmalek Sellal, a inspecté lundi le projet de réalisation d’un tribunal à In-Guezzam,
dans le cadre du rapprochement de l’administration du citoyen. M. Abdelmalek Sellal
a visité des ailes de cette structure judiciaire
ou il a insisté sur l’accélération des délais de
réalisation, tout en soulignant l’importance
de ce type de projets, notamment dans les
régions de l’extrême sud du pays, dans le
rapprochement de l’administration du citoyen pour lui épargner les longs et contraignants déplacements vers d’autres régions
pour le traitement de leurs affaires. Le projet
a été lancé en chantier en septembre 2010
avec une autorisation de programme de 550
millions DA pour sa réalisation et équipement, au titre du programme spécial de développement des régions du Sud (PSDRS),
L
selon sa fiche technique. Le nouveau tribunal, appelé à rapprocher l’administration du
citoyen et à améliorer le cadre de vie socioprofessionnelle des fonctionnaires devant y
exercer, renferme plusieurs structures, dont
les salles d’audience, les services d’instruction, de greffe du parquet et du siège, en plus
de deux villas, est-il signalé.
….Et une maison de jeunes
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a
procédé lundi à l’inauguration d’une maison de jeunes, dans la daïra d’In-Guezzam
(400 km au Sud de Tamanrasset). M. Abdelmalek Sellal qui effectue une visite de travail dans cette daïra s’est enquis des
activités de jeunes au sein de cette structure
dont il a visité quelques pavillons, notamment les salles d’internet et d’audiovisuel.
Il a exhorté les responsables à veiller à l’ouverture de cette maison aux jeunes jusqu’à
une heure tardive de la nuit, pour leur permettre d’en profiter pleinement. Une autorisation de programme de 105 millions DA
a été accordée à ce projet, au titre du plan
de soutien à la croissance économique de
2010. Le projet porte sur divers ateliers susceptibles de contribuer au développement et
à la promotion des activités récréatives et
de loisirs des jeunes, lit-on dans la fiche
technique. Cette structure juvénile, dont le
chantier a été lancé en août 2011 par une entreprise privée, a été favorablement accueillie par les jeunes leur permettant de
concrétiser leurs activités de loisirs, ont estimé les responsables du secteur de la jeunesse et des sports de la wilaya de
Tamanrasset.
A C T U A L I T E
Journée d’information
organisée par
l’association Waha
d’aide aux malades du
cancer
Dépisté à temps,
le cancer du sein
n’est pas
incurable
Le cancer du sein, lorsqu’il est
dépisté à temps, n’est pas une
maladie incurable, a rappelé,
lundi à Constantine, le Dr.Amel
Laraba, responsable du Centre
d’information, de dépistage et
d’orientation (CIDO) du cancer,
basé à l’Etablissement public de
santé de proximité (EPSP) Bachir Mentouri. Cette praticienne
a précisé que ce type de cancer
n’est «absolument pas une fatalité» puisqu’il est guérissable «à
95%» s’il est dépisté à ses débuts. S’exprimant en marge
d’une journée d’information organisée par l’association Waha
d’aide aux malades du cancer,
destinée à la sensibilisation des
femmes à l’importance du dépistage précoce du cancer du sein,
le Dr. Laraba a indiqué que le
CIDO a recensé, depuis décembre dernier, une trentaine de
femmes porteuses de cancer
«d’allure bénigne» et deux autres
affectées par des tumeurs malignes que le centre a orienté vers
d’autres structures de santé spécialisées pour recevoir des soins
appropriés. Mme Yasmina Kechid-Zemouli, chargée du comité
d’organisation de cette manifestation, a souligné «l’importance
pour les femmes, qu’elles soient
atteintes ou non de cette maladie,
de se faire ausculter par un médecin, de s’auto-palper ou d’effectuer une mammographie pour
dépister précocement d’éventuels cancers du sein, le diagnostiquer et le guérir avant qu’il ne
soit trop tard». Le secrétaire général de l’association Waha, M.
Ahmed Zemouli, a estimé, pour
sa part, que la femme algérienne
atteinte du cancer du sein vit, en
fait, deux «tragédies», celle de sa
maladie, d’une part, et, d’autre
part, celle liée aux conditions
parfois «inqualifiables» de la
prise en charge de ce mal. Selon
lui, l’incidence du cancer du
sein, dans la wilaya de Constantine, sur la période allant de 2014
à 2018, serait en moyenne de 41
nouveaux cas pour 100.000
femmes âgées de plus de 15 ans,
soit une moyenne de 218
femmes nouvellement atteintes
d’un cancer du sein chaque
année, dont 60% sont des
femmes de 15 et 44 ans. M. Zemouli a relevé, dans ce contexte,
que les malades atteintes du cancer du sein souffraient davantage
du fait que le service de radiothérapie du Centre anti-cancer
(CAC) du CHU de Constantine
ne les prend pas toujours en
charge, ce qui oblige nombre
d’entre elles de recourir à la
seule structure existante, une clinique privée exigeant des coûts
très onéreux, dépassant les
moyens des ménages.
4
Mardi 21 octobre 2014
M. Hamid Grine
Un programme de média-training pour les
chargés de communication des ministères
Un programme de formation est prévu pour les chargés de communication des ministères,
a annoncé, lundi à Oran, le ministre de la Communication Hamid Grine.
ous allons, et
c’est une première, organiser
des média-training pour les chargés de communication des ministères. On va
leur inculquer comment structurer les éléments de langage de
leurs ministres. Cela n’a encore
jamais été fait», a déclaré à l’APS
M. Grine, en marge d’une conférence sur le thème «La déontologie des médias à l’épreuve du
scoop et du buzz», animé par M.
Mohamed Ridha Najar, expert tunisien en communication. «Nous
sommes en phase de modernisation de la communication», a-t-il
ajouté. Abordant, d’autre part, la
formation des autres métiers en
relation avec la presse (techniciens), le ministre a précisé qu’ «à
la radio et à la télévision, il y a
déjà des cycles de formation. Il y
a environ 4.000 personnes en formation selon les responsables de
ces institutions et ils ont le budget
nécessaire pour cela». «La loi
oblige les journaux à consacrer
un pour cent (1%) de leur chiffre
d’affaires à la formation. L’Etat
ne peut pas tout faire en matière
de formation. Néanmoins, nous
allons le faire, soit pour les publicitaires, soit pour les techniciens.
Mais avant tout, il faut que les directeurs des journaux mettent la
main à la poche, en tant que devoir de citoyens, en consacrant
N
«
1% de leur chiffre d’affaires à la
formation de leurs éléments et à
l’investissement dans l’outil de
production», a-t-il e déclaré. Pour
ce qui est du reste du programme
de formation, M. Grine a indiqué
qu’une session de formation est
prévue à Ouargla et une autre à
Constantine. Un programme de
formation s’étalant sur une année
est prévu aussi bien pour la
presse que pour la publicité et le
métier de concepteur rédacteur,
entre autres. Comme premier
bilan du cycle de formation destiné aux professionnels de la
presse, le ministre a relevé que,
jusqu’à maintenant, deux sessions de formation ont été organisées à Alger, la première
encadrée par Rachid Rehab (un
mois après l’installation du ministre) et la deuxième avec un
grand journaliste d’investigation,
Pierre Péan. «C’est avec Pierre
Péan que j’ai lancé le concept du
Cercle Vertueux», a-t-il souligné.
«Le cercle vertueux c’est un annonceur vertueux, qui prend
comme support un journal vertueux. Un annonceur vertueux est
un annonceur qui a une gestion
transparente et éthique. Le journal doit également être éthique et
déontologique, c’est-à-dire, pas
de diffamation, pas d’attaque,
tout en assurant une couverture
sociale et un bon salaire aux journalistes. Enfin, le journaliste luimême, dans cette chaîne, doit être
vertueux, en ne produisant pas
d’articles diffamatoires», a expliqué le ministre. Concernant l’impact des cycles de formation sur
les professionnels de la presse,
M. Grine a relevé «jusqu’à maintenant, j’ai eu un feed-back très
positif des journalistes, qui ont
apprécié ces cycles de formation,
d’autant que ce sont de grands
professionnels qui les ont assurés. Aujourd’hui, nous poursuivons ce cycle avec un expert en
communication, M. Ridha Najar,
un grand communicateur, qui a
une grande expérience dans ce
domaine et qui aime l’Algérie et
les Algériens». Dans une allocution d’ouverture du séminaire de
formation des professionnels de
la presse, le ministre a déclaré :
«à l’heure où je vous parle, 950
dossiers de demandes de cartes
professionnelles de presse ont été
déposés. C’est une grande victoire».
Le ministre a annoncé, dans le même cadre,
qu’un nombre de cartes sera délivré le 22 octobre à l’occasion de
la Journée nationale de la presse
décrétée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. «Ma démarche s’inscrit
dans la feuille de route du président de la République. Feuille de
route, énoncée dans sa lettre
adressée le 3 mai dernier à la
presse, a comme objectif la professionnalisation de la presse, en
mettant en place un certain nombre de garde-fous : autorité de régulation de l’audiovisuel, autorité
de régulation de la presse écrite,
conseil d’éthique et de déontologie», a-t-il expliqué, soulignant
qu’ «avant tout, il y a le recensement des journalistes et la délivrance
des
cartes
professionnelles».
Le Pr Mohamed Ridha Najar
«La déontologie du journaliste est une responsabilité sociale»
n expert et consultant en communication de l’Institut de presse et des
sciences de l’information de Tunis, le
Pr Mohamed Ridha Najar, a estimé, lundi à
Oran, que «la déontologie du journaliste est
une responsabilité sociale» et son respect «est
la meilleure défense de la liberté de la presse
et de qualité du journalisme». Dans son intervention, donnée dans le cadre du cycle de
conférences, initié par le ministère de la communication au profit des journalistes, le
conférencier a mis en exergue la situation de
la presse dans le monde, soulignant que «le
métier de journaliste est en pleine crise
d’identité, de doute et de crédibilité» car, «dévoyé par l’argent, la politique, la publicité, les
relations publiques, la sauvagerie de la
concurrence et la course effrénée au scoop et
à l’information-spectacle». Pour l’orateur,
la profusion des moyens de communication
U
et l’explosion des réseaux sociaux, avec
toutes les répercussions négatives sur la
presse écrite classique et la pratique du journalisme rendent plus que jamais primordial le
respect, aussi bien par les journalistes que par
les patrons de presse, d’une déontologie qui
«recouvrirait à la fois le champ réglementé
par la loi et celui, plus flou, de l’éthique professionnelle qui serait définie par la profession elle-même», a-t-il dit. «On assiste
aujourd’hui à une marginalisation des organes
d’information traditionnels. La presse n’est
plus lue et parfois dépassée par les évènements», a constaté le conférencier, tout en
plaidant pour une utilisation judicieuse des réseaux sociaux. «Ces réseaux sont devenus indispensables, incontournables, à la fois
comme source de veille et de source d’informations de proximité et comme relais de diffusion et d’interactivité avec les lecteurs,
auditeurs et téléspectateurs», a-t-il indiqué,
tout en développant les droits et devoirs du
journaliste professionnel, tels que définis dans
la charte de Munich, adoptée, en novembre
1971, par les associations de journalistes européens. Le Pr Mohamed Ridha Najar a estimé nécessaire la formation des journalistes
sur l’utilisation des réseaux sociaux, aussi
bien au niveau des écoles et instituts de journalisme que dans le cadre de la formation
continue des gens de la presse. Un débat a
suivi cette conférence. Plusieurs intervenants
parmi les journalistes présents ont évoqué divers problèmes liés notamment à la pratique
quotidienne du métier et à l’accès aux sources
de l’information. La présentation de cette
conférence a été faite en présence du ministre
de la Communication, Hamid Grine, en visite
de travail, depuis dimanche, dans la wilaya
d’Oran.
M. Abdelmalek Boudiaf
Aucun cas d’Ebola enregisté en Algérie
e ministre de la
Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière,
Abdelmalek Boudiaf, a
assuré lundi à In Guezzam
(Tamanrasset)
qu’aucun cas d’affection
par Ebola n’a été enregistré dans cette région ni
L
ailleurs sur le territoire
national. Interrogé en
marge de la visite de travail et d’inspection du
Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre a
affirmé
à
l’APS
qu’«aucun cas d’Ebola
n’a été enregistré dans
cette région ou ailleurs
sur tout le territoire national, tel que rapporté par
certains titres de la presse
nationale». «Le même
dispositif mis en place
pour la prévention du
virus d’Ebola dans le
nord du pays a été déployé dans le Sud», a
ajouté M. Boudiaf.
La
5
Grippe saisonnière
Pour une campagne
de vaccination couvrant 70 %
de la population
ne campagne de
vaccination «efficace contre la
grippe saisonnière
est celle qui couvre 70 % de
la population», a indiqué dimanche à Alger Pr Abdelkrim
Soukhal, Chef de service des
maladies infectieuses au CHU
Hassani Issad de Beni Messous. Lors d’une conférence
de presse sur la campagne de
vaccination contre la grippe
saisonnière organisée par les
Laboratoires Sanofi, partenaire de l’Institut PasteurAlger, Pr Soukhal a souligné
que la meilleure campagne de
vaccination contre ce virus
qu’il a qualifié de «grave»
était la garantie d’une couverture de 70 personnes sur 100
habitants, soit un taux de
70%. L’épidémiologiste a mis
l’accent sur la nécessité de
vacciner les sujets vulnérables, notamment les personnes âgées, les malades
chroniques, les femmes enceintes et les enfants âgés de
6 mois et plus, outre le corps
U
médical et paramédical. Le
spécialiste a, en outre, qualifié
le virus de la grippe saisonnière de principal facteur entraînant la complication de
plusieurs maladies chroniques
chez les patients qui en sont
atteints, relevant que 2.000 à
3.000 cas de mortalité enregistrés annuellement en Algé-
rie sont associés à ce virus.
Plusieurs études ont montré
que la vaccination antigrippale était associée à une réduction de 56% des maladies
respiratoires, des infections
des voies respiratoires (53%), des hospitalisations (50%) et des décès (-68%).
Concernant les effets secon-
daires du vaccin, les spécialistes estiment qu’ils sont
«minimes» par rapport à ses
bienfaits, précisant que 10% à
30% des effets secondaires
sont «locaux» et se manifestent par une rougeur, une sensibilité ou un gonflement à
l’endroit de l’injection du
vaccin.
Mardi 21 octobre 2014
Solidarité avec la Palestine
occupée
20 tonnes de
fournitures scolaires
pour les enfants de
Ghaza
Un avion militaire chargé de 20 tonnes de
fournitures scolaires, destinées aux enfants
de Ghaza en Palestine occupée, a décollé
lundi de l’aéroport de Boufarik (Blida) en
direction de l’aéroport d’El Ismaïlia
(Egypte), à l’initiative de l’Union Médicale
Algérienne (UMA). Ce premier convoi de
150.000 cahiers scolaires sera suivi par
d’autres convois similaires, jusqu’à atteindre un (1) million d’unités qui seront destinées aux enfants de Ghaza, et ce, en
coordination avec les autorités palestiniennes, a indiqué le président de l’UMA,
Djamel Ould Abbas. M. Ould Abbas, qui a
donné le coup d»envoi de cette opération
de solidarité en compagnie de l’ambassadeur de la Palestine en Algérie, Dr Louai
Aïssa, a aussi fait cas d’une autre opération
en préparation pour apporter une aide psychologique aux enfants de Ghaza dispensée
par des spécialistes algériens, traumatisés
par les effroyables événements qu’ils ont
vécus durant la dernière agression sioniste.
«L’Algérie n’aura de cesse d’apporter son
aide au peuple palestinien en toutes circonstances», a-t-il ajouté en déplorant le
fait que des raisons sécuritaires aient empêché la délégation des chirurgiens algériens,
qui est arrivée à El Arrich en Egypte, d’accéder à Ghaza. Pour sa part, l’ambassadeur
palestinien en Algérie a loué cette initiative
solidaire,» inscrite au titre de la série des
aides algériennes successives qui affluent
vers la Palestine», a-t-il indiqué en soulignant que «l’Algérie n’a jamais lésiné sur
l’aide de la Palestine».
Dispositif de Primes d’insertion des diplômés (PID)
Un quota de 1300 places alloué à la wilaya de Tizi-Ouzou en 2014
n quota de 1300 postes a été alloué, en 2014, à la wilaya de TiziOuzou, au titre du dispositif de
Primes d’insertion des diplômés (PID),
géré par l’Agence du développement social (ADS), a-t-on appris, lundi, de la direction de l’action
sociale
U
(DAS). «Le quota de postes PID qui nous
a été destiné, cette année, a décru de 700
unités comparativement à l’exercice précédent durant lequel il nous a été attribué
2000 postes», a indiqué à l’APS Mme
Lattes Djamila, chargée de ce dispositif
d’insertion sociale au niveau de la
DAS. Sur ce nombre de
postes dégagés, il
a été consaSolidarité
cré 860
pour
Une feuille de route en
préparation pour prendre en charge les
migrants africains en Algérie
les diplômés universitaires et 440 pour les
techniciens supérieurs issus de la Formation professionnelle, avec des primes respectives d’insertion de 10.000 et 8.000
DA/ mois, a précisé la préposée au dossier.
L’ensemble de ces postes ont été affectés
à des postulants qui ont été placés dans
l’administration publique des différents
secteurs, avec le prélèvement d’une cinquantaine de postes pour les affecter au
profit de l’encadrement des associations à
caractère humanitaire et social «afin de les
aider à une meilleure en charge des catégories sociales défavorisée», est-il signalé.
Le dispositif PID a été mis en place par
l’ADS en 2008, en substitution au contrat
du pré-emploi. Ces emplois dits «d’attente» aux diplômés primo-demandeurs,
âgés de 19 à 35 ans, afin de leur permettre
d’acquérir une expérience professionnelle
et, partant, de promouvoir leur employabilité sur le marché du travail, a-t-on expliqué. Le bilan de la DAS couvrant la
période allant de 2008 à 2014, fait état de
l’inscription de 53721 inscrits au dispositif
PID, pour un total de postes offerts de
9.325, soit un stock de demandes insatisfaites de pas moins de 44.396 postulants.
Presse
a ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la
femme, Mounia Meslem, a annoncé lundi à Ain Guezzam (Tamanrasset), qu’une
feuille de route sera bientôt élaborée pour une meilleure prise en charge des migrants africains en Algérie. «Le gouvernement se réunit régulièrement pour élaborer une
feuille de route opérationnelle pour résoudre les problèmes des migrants africains en leur
fournissant des locaux pour les regrouper et une prise en charge alimentaire et sanitaire avec
la contribution de tous les secteurs», a affirmé à la presse, Mme Mounia Meslem en marge
Les participants à des journées portes ouvertes sur la presse, organisée dimanche
de la visite du Premier ministre, Abdelà Annaba, ont souligné l’importance de la mise en place de mécanismes permalek Sellal dans la région. Elle a précisé
mettant aux correspondants de presse locaux de contribuer à la promotion du
dans ce sens, que «les migrants africains
développement local. L’universitaire Hassina Boucheikh de la faculté des
n’ont pas encore le statut de réfugiés car
sciences de l’information et de la communication de l’université Badji-Mokhtar
ce n’est pas à l’Algérie de dire qu’ils
d’Annaba, a indiqué dans son intervention que l’information de proximité joue
sont ou non des réfugiés», ajoutant que
«un rôle stratégique» dans l’accompagnement de la dynamique du développe«ce sont des migrants issus de pays
ment local, au même titre que la transmission des préoccupations des citoyens.
africains voisins et amis». De son
Elle a estimé que les mécanismes du nouveau code de l’information restent «insufcôté, la ministre de l’Education
fisants» pour réguler et promouvoir l’exercice de la profession de correspondant
nationale, Nouria Benghebrit, a
local, avant de souligner «l’apport de la formation» et «la prise en charge des proaffirmé que «tous les enfants
blèmes socioprofessionnels des correspondants locaux en vue d’améliorer l’exercice de
des migrants présents en
la profession. Organisées à l’occasion de la journée nationale de la presse, célébrée anAlgérie, ont le droit
nuellement le 22 octobre, ces portes ouvertes ont donné lieu à des interventions et à des débats
d’être scolarisés».
axés sur « le rôle du correspondant dans le développement local», «le développement de la presse
en Algérie» et «les médias au service de la société».
L
Pour des mécanismes permettant aux
correspondants locaux de promouvoir
le développement
6
R É G I O N S
Mardi 21 octobre 2014
Médéa
Tissemsilt
Les produits à
base de corail
d’El Tarf attirent
de nombreux
visiteurs
Les produits à base de corail
et les pipes, exposés dans le
cadre de la semaine culturelle de la wilaya d’El Tarf,
ouverte dimanche à la maison de la culture «Mouloud
Kacim Nait Belkacem» de
Tissemsilt, attirent un grand
nombre de visiteurs. Le public tissemsilti manifeste une
grande admiration pour la
prouesse de l’artisan Abdelwahab Litim qui fabrique
des objets attrayants à base
de corail en formes de poissons et de bibelots de garniture et de décoration.
L’artisan Azzeddine Ghid,
qui expose des gammes variées de pipes faisant la particularité de l’artisanat dans
cette région dans l’extrême
est du pays, a reçu également
grand monde. Des expositions de bijoux en corail,
d’ustensiles en poterie, d’habits traditionnels, de plats
populaires, de tapis et autres
produits de vannerie sont au
menu de cette semaine culturelle. De vieux manuscrits et
des photos mettant en
exergue l’histoire de la wilaya d’El Tarf, ses érudits et
ses personnalités dont l’ancien président de la République, Chadli Bendjedid,
sont également exposés. Un
espace est aussi réservé à des
tableaux d’arts plastiques de
l’artiste Mohamed Achour et
de calligraphie arabe de Leshili Salim. Les visiteurs ont
en outre a admirer des photos du parc national d’El
Kala avec sa richesse florale
et faunistique renfermant des
oiseaux rares. Plusieurs activités ont été programmées au
titre de cette semaine culturelle dont des spectacles folkloriques et des soirées
animés par les troupes «Dendania» des Aissaouas, «El
Amel» du malouf, «Dikr» de
madih, aux côtés de lectures
poétiques de Khachana
Tahar. Pour leur part, les enfants de Tissemsilt seront au
rendez-vous avec la pièce
théâtrale «El baqara Yasmina
oua thaaleb» (La vache Yasmina et le renard) de l’association El Manar.
Aïn-Defla
Les exploitants agricoles invités à éviter
le recours «excessif» aux engrais chimiques
Les exploitants agricoles de la wilaya de Médéa ont été invités, lundi, lors d’une rencontre
de sensibilisation sur l’usage des engrais chimiques, à éviter le recours «excessif»
à ce type d’engrais et d’opter pour des intrants naturels
oins polluants, afin
de préserver les ressources hydriques de
la région. Cette recommandation fait suite, selon les
responsables des services agricoles (DSA), qui parrainent cette
rencontre d’information et de sensibilisation, à la présence de taux
de nitrate supérieur à la normale
au niveau de certaines réserves
d’eau souterraines de la wilaya,
utilisées à des fins d’irrigation ou
pour la consommation des ménages. Les exploitants agricoles,
réunis au centre de formation et
de vulgarisation agricole (CFVA)
de Médéa, ont été appelés à réduire les quantités d’engrais chimiques utilisées dans leurs
cultures et à privilégier l’utilisation d’autres types d’intrants agricoles, moins nocifs et peu
coûteux, que ceux utilisés
jusqu’ici. Des prélèvements effectués récemment par des laboratoires d’analyse de la direction
locale de l’hydraulique, au niveau
de certaines réserves d’eau souterraines, situées dans la communes
de
Ouamri,
Guelb-el-Kébir et Béni-Slimane,
ont permis de déceler des taux de
m
Mila
Création de plus de 3.100 postes d’emploi
depuis début 2014 à Ain-Temouchent
as moins de 3.133 postes de travail ont été créés depuis le début de l’année courante à Ain-Temouchent, at-on appris lundi de l’antenne de wilaya de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM). Créés entre le 1er
janvier et le 15 octobre 2014, ces postes de travail font partie essentiellement du Dispositif d’aide à l’insertion
professionnelle (DAIP) qui a contribué à hauteur de plus de 65 pour cent, a-t-on indiqué. Hormis le DAIP, environ
600 jeunes ont été placés dans des postes d’emploi permanents (28 pc) et plus de 2.500 jeunes dans des emplois
temporaires (72 pc) durant la même période, dans la wilaya d’Ain-Temouchent. L’ANEM d’Ain-Temouchent avait
enregistré, depuis le début de l’année en cours, 13.901 demandes d’emplois dont 4.355 émanant de jeunes. Les
offres d’emploi étant comptabilisées à 2.814 postes dont 501 pour le secteur public et 2.313 pour le secteur privé,
a-t-on ajouté. En matière de permanisation, la wilaya a enregistré, entre 2009 et les sept premiers mois de 2014,
pas moins de 654 titularisations de jeunes dont 466 pour les contrats d’insertion des diplômés et 188 pour les contras
à durée déterminée.
P
(DSA), Rabah Ferdas. Les crédits accordés pour
les activités agricoles liées à la prochaine campagne moissons-barrage ont atteint plus de 1,3
milliards de dinars, ce qui permettra l’emblavement, dans de bonnes conditions, d’une superficie
globale de 107.688 hectares de céréales et de
3.000 ha de légumes secs, a déclaré la même
source. S’agissant des labours, la campagne est
avancée à hauteur de 40 % dans la wilaya de Mila.
Elle a nécessité 130.000 quintaux de semences de
céréales, 12.300 quintaux d’engrais azotés ainsi
que 70.000 quintaux d’engrais phosphatés.
Les produits à base de corail d’El Tarf attirent
de nombreux visiteurs
es produits à base de corail
et les pipes, exposés dans le
cadre de la semaine culturelle de la wilaya d’El Tarf, ouverte
dimanche à la maison de la culture
«Mouloud Kacim Nait Belkacem»
de Tissemsilt, attirent un grand
nombre de visiteurs. Le public tissemsilti manifeste une grande admiration pour la prouesse de
l’artisan Abdelwahab Litim qui fabrique des objets attrayants à base
de corail en formes de poissons et
L
égal ou supérieur à celui obtenu,
grâce aux engrais chimiques.
Deux rencontres similaires sont
prévues, les 21 et 22 octobre courant, au niveau des daïras de SidiNaamane et Béni-Slimane, deux
régions spécialisées dans les cultures
maraîchères,
grandes
consommatrices d’engrais chimiques, pour expliquer aux agriculteurs, issus des communes de
l’Est et Nord-est de la wilaya, les
démarches à suivre afin de réduire
l’impact de ces produits chimiques
sur les réserves d’eau de la wilaya.
Engouement grandissant pour le crédit R’fig
L
Tissemsilt
des réserves d’eau de ces communes.
Des experts, issus de
différents instituts d’agronomie et
de laboratoires d’analyses, ont été
mis à contribution, à l’occasion
de cette journée d’information, en
vue de sensibiliser les exploitants
agricoles présents, sur les retombées négatives d’une utilisation
irrationnelle des engrais chimiques, sur la nécessité de revoir
certaines pratiques agricoles et les
inciter à opter pour les engrais naturels, moins polluants et qui assurent, en outre, un rendement
ANEM
e nombre d’agriculteurs ayant bénéficié du
crédit R’fig est passé, dans la wilaya de
Mila, de moins de 350 fellahs, en 2008, à
1.609 en 2014, démontrant un «engouement grandissant» pour cette formule de soutien, a indiqué
dimanche le directeur des services agricoles
de bibelots de garniture et de décoration. L’artisan Azzeddine Ghid,
qui expose des gammes variées de
pipes faisant la particularité de l’artisanat dans cette région dans l’extrême est du pays, a reçu également
grand monde. Des expositions de
bijoux en corail, d’ustensiles en poterie, d’habits traditionnels, de plats
populaires, de tapis et autres produits de vannerie sont au menu de
cette semaine culturelle. De vieux
manuscrits et des photos mettant en
exergue l’histoire de la wilaya d’El
Tarf, ses érudits et ses personnalités
dont l’ancien président de la République, Chadli Bendjedid, sont également exposés. Un espace est aussi
réservé à des tableaux d’arts plastiques de l’artiste Mohamed Achour
et de calligraphie arabe de Leshili
Salim. Les visiteurs ont en outre a
admirer des photos du parc national
d’El Kala avec sa richesse florale et
faunistique renfermant des oiseaux
rares. Plusieurs activités ont été
programmées au titre de cette semaine culturelle dont des spectacles
folkloriques et des soirées animés
par les troupes «Dendania» des Aissaouas, «El Amel» du malouf,
«Dikr» de madih, aux côtés de lectures poétiques de Khachana Tahar.
Pour leur part, les enfants de Tissemsilt seront au rendez-vous avec
la pièce théâtrale «El baqara Yasmina oua thaaleb» (La vache Yasmina et le renard) de l’association
El Manar.
Une trentaine d’exposants au salon national de la poterie
ne trentaine d’exposants issus de dix
wilayas prennent part au salon national de la poterie dont le coup
d’envoi a été donné dimanche à Aïn-Defla.
Les associations versées dans l’artisanat
ainsi que les directions du Tourisme et de la
Formation professionnelle de la wilaya
prennent part à cette manifestation, organisée par la chambre locale de l’artisanat et
des métiers (CAM). «La nouveauté du
salon, qui se poursuivra durant cinq jours,
U
nitrate dépassant la norme nationale qui est de 50mg/litre, d’après
un responsable des services agricoles. Ce dernier a révélé que les
échantillons d’eau analysés par
ces laboratoires indiquent une
présence «inhabituelle» de nitrate
dans certaines réserves d’eau souterraines, supérieure aux normes
admises, citant le cas des communes de Guelb-el-Kébir et de
Béni-Slimane, situées respectivement à 81 et 70 km à l’Est de
Médéa, où un taux de nitrate de
73mg/litre a été prélevé au niveau
consiste en la présence de produits réalisés
par des artisans au cours des sessions de formations organisées récemment sur la forge
d’art», a indiqué à l’APS, le directeur de la
CAM de Aïn Defla, Azzedine Abdous. L’autre nouveauté a trait aux ateliers de dessins
et de manipulation de l’argile destinés aux
enfants, a-t-il ajouté. Outre l’échange d’expériences entre les artisans, le salon constitue, selon lui, une occasion propice pour
vérifier la qualité et la compétitivité des pro-
duits réalisés par les artisans lors des sessions de formation. Le directeur du Tourisme et de l’artisanat de la wilaya, Harizi
Bachir, a précisé que ce salon constitue une
opportunité aux artisans d’écouler leurs produits. La présence de wilayas connues dans
le domaine de la poterie à l’instar notamment de Tizi-Ouzou, Boumerdes, Alger,
Chlef et Oran rehaussera «à coup sûr» le niveau du salon et permettra au visiteur de découvrir des produits de haute qualité, a-t-on
souligné. Des participants ont indiqué, pour
leur part, que cette exposition leur permettra
de promouvoir leurs produits et de nouer davantage de contacts avec les citoyens et les
institutions intéressées par l’acquisition de
leurs produits. L’artisane Mahtout Ouardia
de Maâtkas (Tizi Ouzou), spécialisée dans
la confection de vases et de récipients en
terre cuite, a indiqué que cette occasion lui
a permis d’échanger des expériences avec
des artisans de plusieurs régions du pays.
I N T E R N A T I O N A L E
7
Mardi 21 octobre 2014
Les États-Unis larguent pour la première fois
des armes aux Kurdes de Kobané
L’armée américaine a largué dimanche pour la première fois des armes, des munitions et du matériel médical aux Kurdes
de Syrie, assiégés dans la ville de Kobané,
rès de la frontière
turque. Trois avions
cargos C-130 ont effectué plusieurs largages de matériel fournis par
les autorités kurdes d’Irak pour
permettre aux assiégés de résister à l’offensive des djihadistes de Daech contre la ville,
a rapporté le centre de commandement américain pour le
Moyen-Orient et l’Asie centrale (Centcom), qui a précisé
que les avions n’ont rencontré
aucune résistance. Cette livraison a été confirmée lundi matin
par un porte-parole des combattants kurdes, qui a assuré
que ces armes «aideront grandement» et auront «une effet
positif» dans leur lutte contre
Daech.Les autorités turques
avaient-elles été informées de
cette intervention américaine?
Le président Barack Obama a
parlé au président turc samedi
pour l’informer de l’intention
des Américains de lancer cette
opération et souligner «l’importance qu’elle a pour eux», a
indiqué un responsable de l’administration à Washington.
p
Yémen
Daech est «un ennemi commun» pour les Etats-Unis et la
Turquie, a rappelé le responsable, selon qui Washington
comprend les préoccupations
des autorités turques concernant les différents groupes, y
compris les Kurdes. Mais pour
Washington, les parachutages
sont le meilleur moyen de faire
parvenir des approvisionnements et «l’occasion de frapper
un grand coup contre Daech»,
a-t-il encore souligné.
Onze frappes menées sur
Kobané ce week-end
Les États-Unis et leurs alliés occidentaux pressent la Turquie de
participer plus directement à la
lutte contre les djihadistes à Kobané, mais Ankara est réticent à
l’idée d’armer les Kurdes et
d’intervenir militairement contre
Daech. Le président turc Recep
Tayyip Erdogan, qui s’est engagé à renforcer la lutte contre
l’organisation terroriste, a ainsi
rejeté dimanche les appels lancés à son pays pour fournir des
armes aux combattants kurdes
en Syrie. Il accuse le principal
parti kurde en Syrie, le PYD,
d’être une «organisation terroriste» lié au PKK turc, qui mène
depuis trente ans une insurrection pour réclamer l’autonomie
du sud-est de la Turquie.Selon le
centre de commandement américain pour le Moyen-Orient et
l’Asie centrale, onze frappes de
la coalition ont par ailleurs été
menées sur Kobané samedi et
dimanche. Objectif: aider les
combattants kurdes à repousser
une nouvelle tentative de Daech
de couper leurs lignes d’approvisionnement depuis la Turquie.
Et selon l’armée américaine, ces
frappes ont ralenti l’avancée des
djihadistes entre samedi et dimanche matin. 31 islamistes
sont également morts dans la bataille, selon l’ONG Observatoire
syrien pour les droits de
l’homme.
Violents combats entre rebelles chiites et Al-Qaida
es insurgés sunnites d’Al-Qaida se
sont violemment heurtés la nuit dernière dans le centre du Yémen à des
rebelles chiites d’Ansaruallah, qui tentent
d’étendre leur emprise territoriale dans le
pays, ont indiqué lundi 20 octobre des sources
tribales et de la sécurité.Les heurts pour le
contrôle de Radah, dans la province de Baida,
ont éclaté à la suite d’une série d’explosions
ayant secoué l’est de la localité, a-t-on ajouté
de mêmes sources sans être en mesure de
fournir un bilan. Vingt rebelles chiites auraient été tués. « Après les explosions, des
combattants d’Ansar Al-Charia [branche locale d’Al-Qaida] ont attaqué les rebelles
[d’Ansaruallah], déployés dans le nord-est de
Radah et sur une route reliant cette localité à
la région d’Anas », limitrophe de la province
voisine de Dhamar, a déclaré un dignitaire tribal.Au cours des affrontements aux armes de
différents calibres et qui se sont poursuivis
D
pendant plusieurs heures, les combattants
d’Al-Qaida ont réussi à couper une voie de ravitaillement aux rebelles chiites, dits « houthis
», qui s’étaient infiltrés dans la région de Manasseh, un fief du réseau extrémiste sunnite
dans la province de Baïda, ont indiqué des
sources de sécurité et un responsable local.
CRAINTE D’UN CONFLIT OUVERT
La rébellion chiite, dont le bastion se trouve à
Saada (nord), a profité de l’instabilité chronique du Yémen depuis le soulèvement de
2011 contre l’ancien homme fort Ali Abdallah
Saleh, pour aller prendre le 21 septembre la
capitale, Sanaa. Malgré la signature d’un accord de paix sous l’égide de l’ONU, ces rebelles sont depuis descendus plus au sud,
s’emparant mardi du port stratégique de Hodeida, en bordure de la mer Rouge, et s’enfonçant aussi vers les provinces centrales de
Dhamar, d’Ibb et de Baïda, en l’absence de
véritable résistance de la part des forces gouvernementales.A Ibb, chef-lieu de la province
du même nom, des tractations, supervisées dimanche par le gouverneur Yahia Al-Ariani,
pour le retrait des combattants de la ville n’ont
pas abouti, a indiqué l’un des médiateurs engagés dans ces tractations. La rapide expansion des houthis a accru la crainte d’un conflit
ouvert avec Al-Qaida, très actif dans le sud et
le sud-est du Yémen. Al-Qaida, qui recrute
parmi les sunnites, majoritaires au Yémen, a
juré de livrer une guerre sans merci aux rebelles chiites, issus de la communauté zaïdite
majoritaire dans le nord du Yémen.
Esplanade des Mosquées
Israéliens et Palestiniens s’accusent mutuellement
esplanade des Mosquées, à
Jérusalem, lieu saint pour
les juifs et pour les musulmans, a à nouveau été le théâtre
d’affrontements, lundi 13 octobre.
Les heurts ont commencé après la
prière musulmane du matin, selon la
police, par des jets de pierres et de
barricades sur des policiers par plusieurs jeunes, avant la visite de juifs
orthodoxes pour la fête de Souccot.
Le lieu a ensuite été bloqué par la
police.L’esplanade, qui réunit la
mosquée Al-Aqsa et le dôme du Rocher, est le troisième lieu saint de
l’islam après La Mecque et Médine,
en Arabie saoudite. Pour les juifs,
c’est le lieu du second Temple, détruit en 70 par les Romains. Le mur
des Lamentations, vestige du second
L’
Temple, est situé en contrebas de
l’esplanade.
BAN KI-MOON APPELLE PALESTINIENS
ET ISRAÉLIENS À REPRENDRE LES NÉGOCIATIONS
En déplacement à Ramallah, le secrétaire général de l’Organisation
des Nations unies, Ban Ki-moon,
s’est dit « profondément inquiet des
provocations répétées dans les lieux
saints de Jérusalem. Elles ne font
qu’aviver les tensions et elles doivent cesser ».Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou a
vivement réfuté le fait qu’Israël soit
à l’origine des tensions sur l’esplanade des Mosquées : « Ce n’est pas
Israël qui, de quelque manière que
ce soit, change le statu quo. (...) Ce
sont des extrémistes palestiniens qui
provoquent ces violences en échauffant les esprits. »L’Autorité palestinienne a souligné le fait qu’un des
visiteurs juifs était « l’extrémiste »
Moshé Feiglin, un député du Likoud
connu pour proclamer la souveraineté d’Israël sur les Territoires occu-
pés et sur Jérusalem.Ban Ki-moon a
profité de sa visite pour appeler Palestiniens et Israéliens à reprendre
les négociations, affirmant la nécessité d’agir immédiatement contre un
« statu quo déjà intenable » et qui
dure depuis l’entrée en vigueur du
cessez-le-feu entre Israël et le
Hamas. Cet accord, conclu le 26
août, prévoyait une reprise des négociations dans un délai d’un mois
pour évoquer les sujets les plus sensibles laissés en suspens.Les négociations indirectes entre Israéliens et
Palestiniens pour pérenniser le cessez-le-feu à Gaza, où la guerre de
cinquante jours cet été a fait deux
mille cent morts, étaient censées reprendre mercredi 24 septembre au
Caire sous l’égide des Egyptiens.
8
MONDE
Mardi 21 octobre 2014
Un accord
provisoire sur le
gaz a été trouvé
entre la Russie et
l’Ukraine
« Je peux dire que l’Ukraine aura du
gaz, aura du chauffage. » Le président ukrainien Petro Porochenko a
confirmé, samedi 18 octobre, s’être
mis d’accord avec la Russie sur un
prix provisoire du gaz russe livré à
l’Ukraine et assuré que cela permettrait de mettre fin rapidement à leur
conflit gazier.
A une semaine de législatives test, le
chef de l’Etat pro-occidental a également annoncé un accord avec Moscou en vue de rétablir le contrôle total
de la frontière russo-ukrainienne, une
condition clé, selon Kiev, pour pacifier l’Est séparatiste prorusse, où le
conflit a fait plus de 3 600 morts et où
des combats continuent de faire rage.
Des consultations sont prévues «
lundi ou mardi » entre représentants
des gardes-frontières des deux pays.
Ces déclarations rassurantes aux télévisions ukrainiennes interviennent
après des négociations, vendredi, en
marge du 10e sommet euro-asiatique
avec Vladimir Poutine et des dirigeants européens. A l’issue de ces entretiens, M. Poutine avait déjà fait état
de « progrès » et « d’accords sur les
conditions de la reprise des livraisons
du gaz, au moins en période hivernale
».
LE FACTEUR DE LA DETTE
Interrogé par l’AFP, le porte-parole
du géant gazier russe Gazprom, Sergueï Kouprianov, a souligné que l’accord de principe entre les deux
présidents devait être formalisé après
la résolution de l’épineuse question
de la dette.
Vladimir Poutine a indiqué que cette
dette s’élevait à 4,5 milliards de dollars. Kiev en dispute le montant devant
la
Cour
d’arbitrage
internationale de Stockholm. « Cela
fera l’objet de discussions mardi à
Bruxelles » au niveau ministériel, a
souligné M. Kouprianov.
Le groupe russe Gazprom a coupé en
juin ses livraisons de gaz à Kiev, qui
refuse l’augmentation de prix décrétée par Moscou après l’arrivée au
pouvoir de proeuropéens en Ukraine
en février et a accumulé une lourde
dette.
UN ACCORD UNIQUEMENT
POUR L’HIVER
Concernant le prix, « nous sommes
arrivés à un accord, la position ukrainienne a été de facto acceptée : parlons uniquement de l’hiver et fixons
un prix à 385 dollars » pour 1 000
mètres cubes, a déclaré M. Porochenko. « Les Russes ont accepté ».
Il a expliqué que pour la période estivale, quand la demande est moins
forte, Kiev souhaitait en revanche un
prix à 325 dollars, ce que refuse Moscou. Le prix est actuellement fixé à
485 dollars.
Moscou a depuis longtemps proposé
ce prix de 385 dollars pour 1 000 mètres cubes (contre 485 actuellement)
mais l’Ukraine refuse pour l’instant
une réduction décrétée unilatéralement et insiste sur la rédaction d’un
nouveau contrat commercial.
Royaume-Uni
José Manuel Barroso réprimande
David Cameron sur l’immigration
La « ligne rouge » contre l’immigration que le premier ministre britannique entend marquer pour
tenter de contrer le parti xénophobe UKIP aux élections de mai 2015 serait contraire aux règles
de l’Union européenne.
a réponse apportée,dimanche 19 octobre à la
BBC par le président sortant de la Commission européenne,
José Manuel Barroso, au plan de
David Cameron fait rebondir la polémique qui enfle au Royaume-Uni
depuis que ce dernier a annoncé
son intention de limiter l’entrée des
migrants européens.Plafonner arbitrairement les entrées « me semble
en contradiction avec les règles européennes », a estimé M. Barroso.
Rappelant que 1,4 million de Britanniques vivaient librement dans
d’autres Etats de l’Union, le président de la Commission qui doit
quitter ses fonctions le mois prochain, a déclaré que le fait pour les
autres citoyens européens de bénéficier des mêmes droits que les
Britanniques relevait d’ « une
question d’équité ». M. Barroso a
rappelé que M. Cameron avait invoqué le principe de la liberté de
mouvement lorsqu’il s’était plaint
des restrictions mises par l’Espagne à la libre circulation depuis
Gibraltar.
L
Afghanistan
POLÉMIQUE SUR LES MIGRANTS
D’EUROPE ORIENTALE
Un article publié ce dimanche par
le Sunday Times rapporte que
Downing Street projette de plafonner le nombre d’entrées de
travailleurs non qualifiés en limitant la distribution des numéros
d’inscription à l’ « assurance nationale » nécessaire pour toucher
des allocations. Ces numéros
pourraient en outre être attribués
pour une période limitée afin
d’éviter que des Européens n’entrent au Royaume-Uni et y récla-
ment indéfiniment des allocations. Alors que David Cameron
avait promis de faire baisser les
flux totaux annuels d’immigration à moins de 100 000 personnes, les dernières statistiques
font état de 243 000 entrées. Mais
la polémique actuelle vise essentiellement les migrants d’Europe
orientale.
M. Barroso a précisé que l’UE
était disposée à discuter de la
lutte contre la fraude aux allocations et contre les mariages de
complaisance, mais pas du principe de la libre circulation.
BARROSO MET EN GARDE CONTRE
UNE SORTIE BRITANNIQUE DE L’UE
Alors que le premier ministre britannique suggère qu’il pourrait appeler à voter en faveur de la sortie
du Royaume-Uni de l’UE au référendum qu’il a promis pour 2017
s’il est reconduit l’an prochain,
José Manuel Barroso a également
estimé que Londres aurait « zéro »
influence si elle décidait de quitter
l’Union. Rappelant que M. Cameron tentait en ce moment de
convaincre ses homologues européens de contribuer davantage à la
lutte contre l’épidémie de fièvre
Ebola, M. Barroso a déclaré : «
Quelle influence un premier ministre britannique aurait s’il n’appartenait pas à l’UE ? Ce serait
zéro ».David Cameron, lui,
cherche à rassurer l’aile la plus eurosceptique du parti conservateur
tentée par les sirènes de l’UKIP à
l’approche d’une nouvelle élection
partielle qui, le 20 novembre, mettra en scène un ancien député
conservateur passé à l’UKIP.
Une embuscade meurtrière des talibans
contre les forces de sécurité
es talibans ont tué plusieurs membres
des forces de sécurité afghanes dans
une embuscade qu’ils ont tendue lundi
13 octobre dans la province de Sar-e Pul, dans
le nord-est de l’Afghanistan. Selon le gouverneneur de cette province, vingt-deux policiers
ont été tués dans l’embuscade, huit ont été
blessés et sept ont été faits prisonniers.Une dizaine de véhicules de police ont été incendiés
et vingt-trois talibans ont également été tués
au cours d’un échange de tirs qui a duré plusieurs heures.La saison des combats, qui
touche à sa fin avec l’arrivée de l’automne, a
été particulièrement meurtrière cette année,
avec de violents combats notamment dans les
D
provinces de Helmand (Sud), de Kunduz
(Nord) ou encore dans le Logar, tout près de
Kaboul.
ATTENTAT CONTRE UN CONVOI DE L’OTAN
Lundi matin, des talibans ont revendiqué une
autre attaque, celle d’un convoi de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à
Kaboul, la capitale afghane. Aucun membre
des forces de la coalition n’a été touché, mais
un civil a été tué dans cet attentat à la voiture
piégéeLe dernier attentat taliban contre les
forces de l’OTAN à Kaboul, le 16 septembre,
avait fait trois morts dans les rangs de la Force
internationale d’assistance et de sécurité
(ISAF) et blessé une quinzaine de personnes.
Kaboul avait également été secouée il y a deux
semaines par une série d’attentats-suicides au
moment de l’investiture du nouveau président,
Ashraf Ghani. Une quinzaine de personnes
avaient alors été tuées dans une demi-douzaine
d’attentats visant les forces de sécurité afghanes.Les talibans s’opposent au maintien de
troupes étrangères et dénoncent un nouveau
gouvernement à la solde de Washington. Il
reste environ quarante mille soldats de
l’OTAN en Afghanistan, mais un gros retrait
des forces aura lieu en décembre, et douze
mille cinq cents soldats étrangers devraient
rester sur place en 2015.
Echanges de tirs à la frontière entre les deux Corées
es deux Corées ont
brièvement échangé des
tirs dimanche 19 octobre dans la zone démilitarisée
intercoréenne, a annoncé le ministère sud-coréen de la défense.Selon lui, les tirs se
seraient produits lorsque des
gardes-frontières sud-coréens
ont repéré une patrouille militaire nord-coréenne qui s’approchait de la ligne de
démarcation militaire située au
centre de la DMZ.
« Des avertissements ont été
lancés oralement par haut-parleur et puis des tirs de sommation ont été tirés. Les troupes
nord-coréennes ont alors ouvert le feu sur nos militaires qui
L
ont répliqué. »
Ces échanges de tirs ont duré
une dizaine de minutes mais
aucune victime n’a été signalée.
SECOND INCIDENT
EN MOINS D’UN MOIS
Il s’agit du second incident de
cette nature en moins d’un
mois le long de la frontière terrestre entre les deux Corées. Le
10 octobre, les armées des
deux pays avaient échangé des
tirs nourris de mitrailleuse de
part et d’autre de leur frontière
terrestre. Le Nord venait d’ouvrir le feu sur des ballons transportant des tracts hostiles à
Pyongyang.
Ces incidents sont relativement
mineurs mais pour Yang Moojin, professeur à l’université
des études nord-coréennes de
Séoul, la moindre escarmouche
peut dégénérer. « Les nerfs des
soldats des deux côtés sont mis
à l’épreuve et cela accroît le
risque d’un heurt accidentel qui
dérape », conduisant à une escalade « incontrôlable », a-t-il
estimé.
9
ECONOMIE
Mardi 21 octobre 2014
Les fonds de capital investissement
attendent leur heure
Les déconvenues des places boursières ces derniers jours ont amené plusieurs entreprises européennes à repousser leur introduction en Bourse mais ce qui est un désagrément pour ces dernières
peut se révéler une bonne opportunité pour les fonds de capital investissement.
es fonds,assis sur un
matelas de trésorerie
sans précédent de
1.000 milliards de dollars, n’ont guère trouvé d’occasions de le faire travailler, en dépit
des pressions exercées sur eux par
les investisseurs.
Jusqu’à récemment, les introductions en Bourse (IPO), très courues, les avaient repoussés sur la
touche. Mais les dernières turbulences boursières ont eu un effet
dévastateur sur les candidats à
l’aventure boursière et le ralentissement de la croissance mondiale
rend les entreprises plus prudentes.
«Tout le monde, dans le capital investissement (private equity), examine quelles sont les IPO qui ne
se sont pas concrétisées pour voir
comment revenir dans la course»,
a dit une source de private equity
à Reuters.
«Je ne suis pas sûr qu’on a très
envie de revenir sur un tel marché
actuellement parce que les investisseurs vont avoir les dents
longues», a-t-elle ajouté, faisant
référence au bas prix qu’exigeraient ces derniers lors d’une IPO.
Si l’action du chausseur de luxe
Jimmy Choo a monté après sa cotation vendredi, en revanche la
banque britannique Virgin Money
a annoncé le même jour qu’elle repoussait sa propre IPO, ce qui
laisse peu d’espoir de voir ce marché redémarrer rapidement.
L’indice
boursier
européen
FTSEurofirst 300 a perdu plus de
10% depuis son pic du 19 septembre. Après un premier semestre
durant lequel les entreprises ont
levé près de 500 milliards de dollars sur le marché boursier, un
total sans précédent depuis 2007,
la tendance s’est radicalement in-
Stefan Fanderl
va devenir
président du
directoire de
Karstadt
C
versée.
Jimmy Choo n’a pu placer ses titres que dans le bas de sa fourchette de prix indicative, signe que
les investisseurs sont de plus en
plus regardants sur les conditions
financières des IPO, tandis que
d’autres entreprises, de la société
italienne de cosmétiques Intercos
à la banque britannique Aldermore, ont renoncé à leur propre
introduction en Bourse faute
d’une demande suffisante.
LE PRIVATE EQUITY LORGNE SPIE
Cela dit, une IPO qui ne se fait pas
n’est pas toujours une bonne nouvelle pour les fonds de capital investissement, surtout s’ils sont les
propriétaires et qu’ils veulent profiter de l’opération pour vendre.
Ils restent par ailleurs soumis à la
concurrence d’autres intervenants
sur le marché, comme les fonds
souverains.La division gestion de
fortune du groupe de services financiers Old Mutual a annoncé
vendredi le rachat du fonds monétaire et ex-candidat à l’IPO Quilter
Cheviot pour 585 millions de livres, soit moins que le prix qu’il
aurait proposé en septembre
lorsque les Bourses étaient en
meilleure forme.
Cela faisait suite à l’achat par le
fonds souverain de Singapour
GIC, en septembre au fonds américain de capital-investissement
Carlyle Group, d’une participation
dans le capital de la société d’assistance routière britannique
RAC, et à l’acquisition du câbloopérateur norvégien Get AS par
l’opérateur télécoms danois TDC.
Mais les fonds de capital investissement espèrent que leur heure est
venue.
Le groupe français d’ingénierie
électrique Spie a reporté au début
du mois son projet d’introduction
en Bourse de Paris, ce qui aurait
été la plus grosse IPO en France
depuis la crise financière, et est
déjà dans le champ de vision de
fonds de private equity, selon deux
sources proches du dossier.
Mais selon des sources professionnelles, il est peu probable que
Spie se laisse séduire car l’équipe
manageuriale emmenée par Gauthier Louette recherche des investisseurs sur le long terme.
L’hypothèse la plus probable verrait des fonds souverains, tel GIC
ou l’Investment Authority d’Abou
Dhabi (ADIA), faire partie du
noyau dur à un prix convenu à
l’avance afin de lancer une nouvelle tentative d’introduction en
Bourse.
Mais elle attendrait au moins 2015
et les perspectives de voir d’autres
candidats se lancer à l’assaut de la
Bourse sont maigres, ce qui implique que les fonds de capital investissement gardent l’espoir de
faire des affaires lucratives en
s’intéressant par exemple à Elis, le
spécialiste français de la blanchisserie industrielle, ou au groupe allemand de petites annonces
Scout24, qui ont également renoncé pour le moment à se mettre
sur le marché.
«Toutes les banques disent que le
marché des IPO est mort», a dit la
source de private equity. «Je pense
que Jimmy Choo sera le dernier».
(Avec Matthieu Protard, Wilfrid E
Karstadt doit nommer son
président du conseil de surveillance Stefan Fanderl à la
tête du directoire, a déclaré
une source proche du dossier.
Cet ex-dirigeant de la chaîne
de supermarchés allemande
Rewe serait le troisième président du directoire de la
chaîne de grands magasins
en l’espace d’un an, EvaLotta Sjöstedt, ex-responsable d’Ikea, ayant déclaré
forfait en juillet après seulement quelques mois d’exercice.Kardstadt n’était pas
joignable
dans
l’immédiat.La chaîne de
grands magasins avait
changé de propriétaire en
août pour la deuxième fois
en quatre ans, l’homme d’affaires autrichien Rene
Benko l’ayant acquise pour
un euro symbolique.De son
côté, le Bild am Sonntag
écrit que Karstadt pourrait
fermer 23 de ses 83 magasins, citant un document interne.Selon la source, ceci
serait conforme à l’état d’esprit du conseil de surveillance et une décision
définitive serait prise dans le
courant de la semaine prochaine.
Paris et Berlin prépareraient un pacte sur le budget français
a France et l’Allemagne
préparent un accord qui
permettrait à Paris d’obtenir le feu vert de la Commission européenne au projet de
budget français pour 2015 qui
prévoit un déficit public supérieur à la limite européenne, rapporte l’hebdomadaire allemand
Der Spiegel.Les deux gouvernements mettent au point un accord écrit par lequel la France
s’engagerait à fournir à
Bruxelles une feuille de route
détaillée en matière de réduction
de déficit et de réforme structurelle, écrit l’hebdomadaire qui
ne cite pas ses sources.En
échange, Berlin s’opposerait à
l’adoption d’éventuelles sanctions que pourrait proposer la
Commission européenne à l’encontre de la France qui a re-
L
connu qu’elle ne respecterait pas
son engagement à ramener son
déficit public sous le seuil de
3% du PIB l’an prochain. Le
projet de loi de Finances 2015
prévoit un déficit public de
4,3%.A Berlin, un haut fonctionnaire du gouvernement alle-
mand a démenti qu’il existe un
tel accord.Dans les milieux politiques berlinois, on estime que
ce n’est pas le rôle des deux ca-
pitales de s’entendre avec l’assentiment
de
la
Commission.«Les projets budgétaires français sont du ressort
de la Commission européenne»,
a dit un porte-parole du ministère des Finances allemand.
«Elle doit étudier le projet puis
prendre une décision».Toutefois, selon un membre haut
placé du gouvernement allemand cité par Der Spiegel, un
rejet officiel du budget français
par la Commission «pèserait
massivement sur la relation
franco-allemande».Berlin, qui
prêche une stricte discipline
budgétaire depuis le début de la
crise de la dette, ne souhaiterait
pas, toujours selon l’hebdomadaire allemand, provoquer un
nouveau clash entre deux poids
lourds de la zone euro.
A L G E R I E
11
P R O F O N D E
Mardi 21 octobre 2014
Tizi-Ouzou
Le secteur de la santé passé au crible lors du
conseil de wilaya: de nouvelles infrastructures,
des retards et une responsabilité partagée.
«La nouvelle carte sanitaire changera la donne dans le secteur sanitaire de la wilaya de Tizi-Ouzou».
e sont les propos tenus
par le directeur même
du secteur de la santé,
Mustapha Gacem, lors
du conseil de wilaya tenu, deux
jours avant l’Aïd El Adha. Il est
présidé par le S G. de la wilaya,
M. Bouchama, en présence du
vice président de l’ APW , M. Klalèche et des directeurs des structures sanitaires de la wilaya et du
directeur du CHU Nedir-Mohamed. Une nouvelle stratégie du
ministère de la Santé à mettre en
application dans les prochains
moins avec l’introduction de l’application de la circonscription sanitaire «qui sera mise en œuvre, à
partir de mois de janvier 2015 et
qui verra environ une dizaine de
nouvelles circonscriptions» tout
en précisant que «deux hôpitaux à
savoir: l’EHS d’Oued-Aïssi ayant
une vocation régionale et le nouveau centre de Draa-Ben-Khedda:
C
l’EHS spécialisé en cardio-pédiatrie, à vocation nationale, ne seront pas touchés par cette carte».
Pour étayer ses dires, le directeur
cite les exemples tels, la circonscription sanitaire de Tizi-Ouzou
qui comprend quatre daïras avec
10 polycliniques, 49 salles de
soins et la clinique Sbihi-Tassadit
(spécialisée en gynécologie) pour
82 lits au total. Quant aux neuf autres, à savoir: Aïn-El-Hammam,
Azazga, Larbaâ Nath-Irathen,
Ouacifs, Azeffoun, Tigzirt, Ouaguenoun, Boghni et Draa-ElMizan verront une nette
amélioration des prestations de
services destinés aux malades» Il
est à rappeler que le secteur a déjà
52 opérations en cours de réalisation ou à réaliser à court terme. Il
regrette cependant que le centre
anti-cancer est à, seulement, 40 %
de consommation des crédits.
Pour la date de réception de cette
structure tant attendue, le directeur
avance «la fin février 2015 pour le
service de la radiothérapie et pour
le reste de la structure, il est prévu
en juillet 2015». 150 milliards seront gardés par la Direction de la
santé étant donné les nombreux
manques signalés dans ce secteur.
Les contraintes rencontrées pour
la réalisation du nouvel hôpital de
500 lits, d’Oued-Falli sont levées,
grâce aux efforts du wali qui s’est
impliqué davantage pour ce projet. «L’ordre de service ODS sera
bientôt livré»,a-t-il précisé. Dans
son intervention, toujours le directeur de la santé n’a pas omis de
rappeler aussi les nouveaux projets dernièrement à savoir:«L’hôpital de 60 lits aux Ouadhias,
Béni-Douala et à Maâtkas dont les
travaux ne tarderont pas à être lancés». Au cours des débats, les
chefs de daïras et autres élus locaux ont soulevé de nombreux
problèmes qui freinent le bon
fonctionnement des structures sanitaires dont la plupart n’est pas
prête d’être achevée et réceptionnée. Les intervenants ont cité la
polyclinique d’Aïn-El Hammam,
achevée, non réceptionnée et qui
commence à se dégrader faute
d’électricité, d’eau potable et problèmes des eaux usées. La polyclinique de Draa-El-Mizan, quant à
elle est à l’arrêt pour un sérieux
problème de glissement de terrain
mettant en danger imminent les
habitants de la cité 60 logements.
Le centre de transfusion sanguine
qui a battu tous les records de retard et dont la responsabilité est
rejetée à l’agence de sang pour sa
mise en œuvre au bénéfice du citoyen. On signale aussi le centre
de toxicomanie d’oued Aïssi qui
rencontre un problème d’électricité depuis des mois et que la Sonelgaz ne semble pas voir ou ne
voudrait pas régler car dans plusieurs projets, cette institution est
impliquée et accusée de retards
dans la réalisation de réseau de
transport ou l’installation de simples compteurs. La polyclinique
de Tigzirt est appelée à être fermée, alors que celles d’Ouaguenoune, de Makouda et d’Aït
Aïssa Mimoune fonctionnent tant
bien que mal, avec des moyens
dérisoires. Les revendications,
elles ne peuvent être appelées autrement, sont tellement très nombreuses et diversifiées que le S G
de la Wilaya ordonne aux responsables de ces lacunes et négligences de redresser la barre et de
régler ces problèmes le plus rapidement possible dans l’intérêt
des populations qui n’arrivent
pas à se faire soigner, même dans
une simple salle de soins , faute
de médicaments.
M.A.Tadjer
La Protection civile se renforce avec dix autres infrastructures,
en étude de réalisation
ix postes avancés
sont retenus à l’actif de la Protection
civile de la wilaya de TiziOuzou au titre du programme 2013. Les régions
qui seront touchées sont,
essentiellement, les zones
rurales telles : Yakourène,
Aghrebs, Souamaâ, Idjer,
Akbil, Tizi-Rached, AthYenni, Maatkas, Tadmaït et
Redjaouna , sur les hauteurs de la commune de
Tizi-Ouzou, vers le sanatorium. Chacune des implantations occupera une
D
assiette entre 1200 et 1500
mètres carrés. La Protection civile veut gagner le
pari de couvrir la majorité
de la wilaya dans les interventions des opérations de
feux de forêts qui continuent à ravager ce qui reste
du patrimoine forestier, des
maquis et des champs :
vergers et oliveraies en
particulier. Il est clair que
ce corps lutte contre les
feux de forêts , le plus souvent, au risque de perdre
des vies humaines, c’est
pourquoi, qu’aujourd’hui,
il est devenu indispensable
de doter ce corps de tous
les moyens humains et matériels nécessaires pour accomplir sa noble mission
dans de très bonnes conditions, tout comme les autorités doivent se pencher
également sur les besoins
de la Conservation des forêts qui travaille en étroite
collaboration avec la Protection civile, deux corps
qui méritent tous les égards
des populations qui les ont
vus à l’œuvre.
M. A. Tadjer
12
Mardi 21 octobre 2014
Biographie
Qui compose l’«Émirat islamique» ?
Alors que l’opinion publique occidentale est abreuvée d’informations sur la constitution d’une
prétendue coalition internationale pour lutter contre l’«Émirat islamique», celui-ci change discrètement
de forme. Ses principaux officiers ne sont déjà plus des arabes, mais des Géorgiens et des Chinois.
Thierry Meyssan
Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis
for Peace. Dernier ouvrage en
français : L’Effroyable imposture: Tome 2, Manipulations et
désinformations (éd. JP Bertand, 2007). Compte Twitter
officiel.
Par Thierry Meyssan
our Thierry Meyssan,
cette mutation montre
qu’à terme l’Otan entend utiliser l’«Émirat
islamique» en Russie
et en Chine. Dès lors, ces deux
pays doivent intervenir maintenant contre les djihadistes, avant
qu’ils ne retournent semer le
chaos dans leur pays d’origine.
L’«Émirat islamique» a d’abord
affiché son origine arabe. Cette
organisation est issue d’«AlQaïda en Irak» qui combattait non
pas les envahisseurs états-uniens,
mais les chiites irakiens. Elle est
devenue «Émirat islamique en
Irak», puis «Émirat islamique en
Irak et au Levant». En octobre
2007, l’armée de terre US saisit à
Sinjar près 606 fiches des membres étrangers de cette organisation. Elles furent dépouillées et
étudiées par des experts de l’Académie militaire de West Point.
Pourtant, quelques jours après
cette saisie, l’émir al-Baghdadi
déclara que son organisation ne
comprenait que 200 combattants
et qu’ils étaient tous Irakiens. Ce
mensonge est comparable à celui
des autres organisations terroristes en Syrie qui déclarent ne
compter qu’incidemment des
étrangers, alors que l’Armée
arabe syrienne estime à au moins
250 000 le nombre de djihadistes
étrangers ayant combattu en Syrie
au cours des trois dernières années. Au demeurant, le calife Ibrahim (nouveau nom de l’émir
al-Baghdadi) prétend désormais
que son organisation est composée largement d’étrangers, que le
territoire syrien n’est plus pour les
Syriens et le territoire irakien
n’est plus pour les Irakiens, mais
ils sont pour ses djihadistes.
Selon les fiches saisies à Sinjar,
41 % des terroristes étrangers
membres de l’«Émirat islamique
en Irak» étaient de nationalité
saoudienne, 18,8 % étaient Libyens, et 8,2 % seulement étaient
Syriens. Si l’on rapporte ces chiffres à la population de chacun des
pays concernés, la population libyenne a fourni proportionnellement 2 fois plus de combattants
P
que celle d’Arabie saoudite et 5
fois plus que celle de Syrie.
Concernant les djihadistes syriens, leur origine était dispersée
dans le pays, mais 34, 3 % venaient de la ville de Deir ez-Zor
qui, depuis le retrait de l’«Émirat
islamique» de Raqqa, est devenue
la capitale du Califat. En Syrie,
Deir ez-Zor a la particularité
d’être peuplée majoritairement
d’arabes sunnites organisés en tribus, et de minorités kurde et arménienne. Or, jusqu’à présent, les
États-Unis n’ont été capables de
détruire les États qu’en Afghanistan, en Irak, et en Libye, c’est-àdire des pays où la population est
organisée en tribus. Ils ont par
contre échoué partout ailleurs. De
ce point de vue, Deir ez-Zor en
particulier et le Nord-Est de la
Syrie en général peuvent donc
être potentiellement conquis, mais
pas le reste du pays, comme on le
voit depuis trois ans.
Tarkhan Batirashvili, sergent du
renseignement militaire géorgien,
est devenu l’un des principaux
chefs de l’«Émirat islamique»
sous le nom d’Abou Omar al-Shishani.
Depuis deux semaines, une purge
affecte les officiers maghrébins.
Ainsi, les Tunisiens qui ont pris
l’aéroport militaire de Raqqa, le
25 août, ont-ils été arrêtés pour
désobéissance, jugés et exécutés
par leurs supérieurs. L’«Émirat islamique» entend remettre à leur
place ses combattants arabes et
promouvoir des officiers tchétchènes aimablement fournis par
les services secrets géorgiens.
Une autre catégorie de djihadistes
fait son apparition: les Chinois.
Depuis juin, les États-Unis et la
Turquie ont transporté des cen-
taines de combattants chinois et
leurs familles au Nord-Est de la
Syrie. Certains d’entre eux deviennent immédiatement des officiers. Ce sont principalement des
Ouïghours, des Chinois de Chine
populaire, mais musulmans sunnites et turcophones.
Dès lors, il est évident que, à
terme, l’«Émirat islamique» étendra ses activités en Russie et en
Chine, que ces deux pays sont ses
cibles finales.
Nous allons certainement assister
à une nouvelle opération de communication de l’Otan: son aviation repoussera les djihadistes
hors d’Irak et les laissera s’installer à Deir ez-Zor. La CIA fournira
de l’argent, des armes, des munitions et des renseignements aux
«révolutionnaires syriens modérés» (sic) de l’ASL, qui changeront alors de casquette et les
utiliseront sous le drapeau de
l’«Émirat islamique», comme
c’est le cas depuis mai 2013.
À l’époque, le sénateur John
McCain était venu illégalement
en Syrie rencontrer l’état-major
de l’ASL. Selon la photographie
diffusée alors pour attester de la
rencontre, cet état-major comprenait un certain Abou Youssef, officiellement recherché par le
département d’État US sous le
nom d’Abou Du’a, en réalité l’actuel calife Ibrahim. Ainsi, le
même homme était —à la fois et
en même temps— un chef modéré au sein de l’ASL et un chef
extrémiste au sein de l’«Émirat
islamique».
Muni de cette information, on appréciera à sa juste valeur le document présenté au Conseil de
sécurité, le 14 juillet, par l’ambassadeur syrien Bachar al-Jaa-
fari. Il s’agit d’une lettre du commandant-en-chef de l’ASL, Salim
Idriss, datée du 17 janvier 2014.
On y lit: «Je vous informe par la
présente que les munitions envoyées par l’état-major aux dirigeants des conseils militaires
révolutionnaires de la région Est
doivent être distribuées, conformément à ce qui a été convenu,
pour deux tiers aux chefs de
guerre du Front el-Nosra, le tiers
restant devant être réparti entre
les militaires et les éléments révolutionnaires pour la lutte contre
les bandes de l’ÉIIL. Nous vous
remercions de nous envoyer les
justificatifs de livraison de l’ensemble des munitions, en précisant les quantités et qualités,
dûment signés par les dirigeants
et chefs de guerre en personne,
afin que nous puissions les transmettre aux partenaires turcs et
français». En d’autres termes,
deux puissances de l’Otan (la
Turquie et la France) ont acheminé des munitions pour deux
tiers au Front Al-Nosra (classé
comme membre d’Al-Qaïda par
le Conseil de sécurité) et pour un
tiers à ASL afin qu’il lutte contre
l’« Émirat islamique », dont le
chef est un de ses officiers supérieurs. En réalité, l’ASL a disparue sur le terrain et les munitions
étaient donc destinées pour deux
tiers à Al-Qaïda et pour un tiers à
l’«Émirat islamique». Grâce à ce
dispositif à double casquette,
l’Otan pourra continuer à lancer
ses hordes de djihadistes contre la
Syrie tout en prétendant les combattre.
Cependant, lorsque l’Otan aura
installé le chaos partout dans le
monde arabe, y compris chez son
allié saoudien, il retournera
l’«Émirat islamique» contre les
deux grandes puissances en développement, la Russie et la Chine.
C’est pourquoi ces deux puissances devraient intervenir dès à
présent et tuer dans l’œuf l’armée
privée que l’Otan est en train de
constituer et d’entraîner dans le
monde arabe. Faute de quoi,
Moscou et Pékin devront l’affronter bientôt sur leur propre sol.
Contre qui est organisée
du prix du pétrole de 2
epuis le début de l’attaque de l’Émirat islamique
en Irak, en juin, non seulement le cours du pétrole
ne grimpe pas, mais il a baissé de près de 25 %,
passant de 115 $ le baril de brut à 83,78 $.
Le ministre vénézuélien du Pétrole, Rafael Ramírez, a publiquement dénoncé une manipulation des cours sans lien
avec la réalité du marché international. La plupart des spécialistes accusent l’Arabie saoudite, tandis que les experts
du Royaume parlent ouvertement de faire descendre les
prix à 80 $ le baril.
Le gouverneur de la Banque centrale russe, Elvira S. Nabiullina, a indiqué, devant la Douma, se préparer à une
D
baisse prolongée
Si des pays expor
réserves monétair
nezuela s’apprête
mique. Sont égal
pleine guerre), l’Ir
(qui s’apprête à un
la Bolivie et Cuba
le Venezuela).
À terme, ce sont
raient, la valeur d
dial du pétrole.
Il est pour le mom
qui défie tous les
considérés :
- la tentative des B
bures en dollars, m
- la guerre condui
l’Émirat islamique
rorisme, est un mo
lières en Irak et en
La baisse du cou
nombreuses activ
sources d’énergie
tandis que la plup
très bon marché).
13
Mardi 21 octobre 2014
« L’ART DE LA GUERRE »
Drones assassins pour la « kill list »
C’est à un bien étrange rituel auquel se livre quotidiennement le prix Nobel de la paix. Chaque jour dans son bureau ovale,
Barack Obama coche la liste de personnes à assassiner: hommes, femmes, adolescents, enfants, «révèle» le New York Times.
Par Manlio Dinucci
omble du cynisme,
dans un pays où le
lobby militaro-industriel est tout-puissant et
où l’on interprète toute volonté
d’apaisement comme un signe de
faiblesse, il est parfois payant,
quand débute une campagne électorale, de faire savoir qu’on est un
«tueur».
Les États-Unis doivent se défendre de ceux qui les attaquent, déclare le secrétaire à la Défense
Leon Panetta, rejetant les protestations sur l’augmentation des attaques de drones étasuniens au
Pakistan.
Selon Panetta, les Pakistanais doivent comprendre que les Predators sont là aussi pour leur bien:
ils volent au dessus de leurs têtes,
téléguidés depuis les USA à plus
de 10 000 kilomètres de distance,
pour frapper avec leurs missiles
Hellfire (Feu de l’enfer) les dangereux terroristes nichés en territoire pakistanais.
Conclusion opposée, après une visite au Pakistan, de Navi Pillay,
Haut Commissaire de l’ONU
pour les Droits de l’homme: les
attaques par drones, qui ont lieu
en moyenne tous les quatre jours,
«provoquent les morts indiscriminées de civils, qui constituent une
violation des droits humains».
Elles soulèvent en outre de graves
questions de droit international,
en ceci qu’elles sont menées «en
dehors de tout mécanisme de
contrôle civil ou militaire». Pillay
demande donc l’ouverture d’une
enquête officielle. Accusation sè-
C
e la baisse
25 % ?
chement rejetée par le président
Obama, lequel assure que les attaques par drones —effectuées
aussi en Afghanistan, Irak,
Yémen, Somalie et autres pays—
«ne provoquent pas de grosses
pertes civiles». Elles sont en fait
«sous contrôle très étroit».
Personne n’en doute. Comme le
rapporte le New York Times, c’est
le président lui-même qui effectue
les «nominations top secret» des
présumés terroristes à tuer, pour la
majeure partie avec des attaques
de drones. La «kill list» —comprenant des personnes du monde
entier qui, jugées nocives pour les
États-Unis et leurs intérêts, sont
moment difficile d’interpréter cette baisse
es pronostics. Deux facteurs doivent être
s BRICS de ne plus se vendre d’hydrocars, mais en monnaies nationales ;
duite par la Coalition états-unienne contre
que qui, sous prétexte de lutte contre le termoyen de détruire des installations pétrot en Syrie.
ours du pétrole modifie la rentabilité de
ctivités économiques (par exemple, les
gie alternatives deviennent hors de prix,
lupart des produits chimiques deviennent
é).
nale» revient au président. Quand
celui-ci a donné son autorisation,
l’opérateur, commodément installé aux États-Unis à la console
de commande du drone, lance les
missiles contre cette maison au
Pakistan, indiquée comme refuge
Pour François Hollande,
«les réformes se
poursuivront à un rythme
encore accéléré»
Macron optimiste
sur l’avis de la Commission
européenne
ée du prix du brut à 60 $ le baril.
portateurs comme la Russie disposent de
aires considérables, d’autres comme le Veêtent à faire face à une grave crise éconogalement directement touchés : l’Irak (en
l’Iran (toujours sous sanctions), le Nigeria
une élection présidentielle), le Nicaragua,
uba (qui sont approvisionnés à bas prix par
nt les États-Unis eux-mêmes qui souffrir du dollar étant adossée au marché mon-
condamnées secrètement à mort
sous l’accusation de terrorisme—
est mise à jour chaque semaine
par «le plus étrange des rituels bureaucratiques» : la téléconférence,
gérée par le Pentagone, de plus de
cent responsables de la «sécurité
nationale», lesquels retirent les
fiches des tués et en ajoutent d’autres dans une sorte de jeu macabre
qu’un fonctionnaire compare à
celui des figurines des champions
de base-ball. La liste est ensuite
soumise au président pour approbation. Surtout quand «en même
temps que le terroriste, qui sera
touché par le drone, il y aura sa famille», «l’évaluation morale fi-
du terroriste. De toutes façons,
dans l’explosion, les enfants ne se
voient pas.
On développe pour elle des
drones de plus en plus sophistiqués: comme celui à propulsion
nucléaire, en mesure de voler de
façon ininterrompue pendant des
mois, et un petit «drone kamikaze» qui plonge sur l’objectif en
le détruisant avec sa charge explosive. Des affaires en or pour les
industriels (General Atomics,
Northrop Grumman et autres): le
Pentagone a décidé d’augmenter
de 30 % sa flotte actuelle de 7 500
drones, en dépensant 32 milliards
de dollars. L’Italie participera à la
dépense à hauteur de 4 milliards
de dollars pour cinq drones fabriqués aux États-Unis, déployés par
l’Otan à Sigonella (Sicile), et
achètera des missiles et des
bombes de précision pour ses propres drones, eux aussi made in
USA. Cela, souligne le Pentagone, servira à « protéger » non
seulement l’Italie mais aussi les
États-Unis.
mmanuel Macron, s’est
quant à lui dit «en désaccord avec l’analyse» de
Mme Aubry et par conséquent
avec «les conclusions qu’elle en
tire».
Il a également abordé le volet délicat de l’examen du budget 2015
de la France par la Commission
européenne. Il s’est dit totalement
convaincu que la Commission
n’opposera pas son veto malgré le
non-respect des engagements européens.
«Je suis totalement sûr, à ce stade,
qu’il n’y aura pas d’avis négatif de
la Commission parce que nous ne
nous mettons pas dans cette situa-
E
tion. C’est la Commission qui va
décider mais la France est un
grand pays qui a à mener ce débat
»
Selon plusieurs sources européennes, la Commission pourrait
demander à la France de revoir
son projet de budget 2015, qui
prévoit un déficit à 4,3 % du PIB,
loin des 3 % auxquels Paris s’était
engagé. Depuis un an, elle dispose
d’un droit de regard sur les projets
de budgets nationaux, une prérogative dont elle n’a pas encore
usé. Bruxelles doit se prononcer
d’ici fin octobre.
Il a en outre souligné que la
France faisait des économies. «
Les 21 milliards que nous devons
faire en 2015, ils sont faits, mais
le ratio des déficits publics ramenés au PIB, compte-tenu de ce dévissage du PIB européen et
français par rapport à nos attentes
initiales, ne peut être atteint», a-til conclu.
Cette semaine, les responsables
français avaient déjà multiplié les
mises au point en réponse aux informations venant de Bruxelles
sur un possible rejet du projet de
loi de finances pour l’an prochain.
François Hollande a assuré récemment octobre que «les réformes se
poursuivront à un rythme encore accéléré jusqu’à la fin» du quinquennat après les vives critiques de Martine Aubry sur la politique
économique du gouvernement.
Devant un parterre de patrons de grandes entreprises étrangères réunis à l’Elysée, le président de la République a déclaré :
« Les réformes, elles sont continues, elles ont été engagées dès les
premiers mois de mon quinquennat et elles se poursuivront à un
rythme encore accéléré jusqu’à la fin, parce que la France a besoin
de réformes. »
Il s’agit «non pas de réformer pour réformer, mais de réformer pour
créer davantage de richesse, davantage d’activités, davantage d’emplois et aussi pour attirer davantage d’investisseurs et davantage
d’entreprises», a-t-il ajouté lors de cette rencontre à l’Elysée sur le
thème de «l’attractivité de la France», en présence notamment du
chef du gouvernement Manuel Valls et du ministre de l’Economie
Emmanuel Macron.
Dans un entretien au Journal du dimanche, Martine Aubry a éreinté
la politique économique du gouvernement en se posant clairement
en chef de file des députés PS frondeurs et en demandant une réorientation de la politique économique du gouvernement.
14
Mardi 21 octobre 2014
Tizi-Ouzou
Nouvelle publication d’un recueil de poèmes
de Fatah Ibri : «Arc en ciel» ou le désarroi
de la communauté estudiantine
Fatah Ibri, âgé de 24 ans, licencié en sciences commerciales, option fiances, vient de signer son premier recueil
de poésie urbaine en langue française intitulé Arc en ciel.
e jeune Fatah est un
passionné du rap
français et le groupe
IAM l’a complètement séduit dès son enfance
étant donné que le premier
album de l’un des membres
du groupe IAM, en l’occurrence Geoffroy Mussard
(pseudo: Shurik’N), il l’avait
acheté à l’âge de 7 ans. Il aurait pu exceller dans la chanson rap, mais la rencontre
avec l’un des grands poètes en
quatre langues (tamazight,
français, arabe et anglais), en
l’occurrence Ahcène Mariche
qui lui a changé de cap et l’a
convaincu d’opter pour un recueil de poésie ( de toutes ses
chansons écrites durant son
passage à l’Université Mouloud-Mammeri. Ce qu’il réussit, apparemment, à merveille
Le recueil – nouveau né- de
44 pages comporte une vingtaine de poèmes. Amziane
Lounès (poète et traducteur)
qui a préfacé le recueil, écrit
au sujet de l’auteur: «La poésie de Fatah Ibri est une foule
d’images et d’idées qu’inspire
une vie jeune, mais déjà
vieille. Vieille par les soucis
qui enlaidissent des heures
d’ennuis, des heures qui se
suivent et se répètent comme
L
ces blocs des cités dortoirs
amochés par les dépôts d’ordures à la place des espaces
verts». L’auteur apporte une
série d’explications, de réalités, mais aussi de sincérité
(cela se lit dans ses yeux) du
vécu à l’Université.«Ce recueil relate toutes les années
Portrait de l’auteur
atah Ibri, né le 3 décembre 1990, à TiziOuzou, est issu d’une
famille modeste. Son père
Brahim, architecte de profession, est à la retraite depuis
2003. Il a fréquenté l’école
primaire Saliha-Ouatiki ,
Haute Ville, de 1996 à 2001
puis le collège MohamedBellil de 2001 à 2004. Ses
études secondaires, il les a
poursuivies au lycée RabahStambouli de 2005 à 2009,
année de l’obtention du bac qui lui a permis de faire son entrée
à l’Université Mouloud-Mammeri,. Il a obtenu sa licence option
finances en 2013. Depuis son enfance, Fatah est fasciné par la
chanson rap, mais il opta pour la poésie. Il fut orienté et aidé à la
publication de son premier recueil Arc en ciel. Ayant pris goût à
la poésie, Fatah ne s’arrête pas en si bon chemin. Il vient de signer un autre recueil intitulé Dommage collatéral qui paraîtra
bientôt en France.
F
passées à l’université. Au lieu
de rester les bras croisés, en
temps de libre, en dehors des
cours, je me mettais à écrire, à
écrire et à écrire encore. Je ne
me lassais pas. Bien au
contraire, j’y ai pris goût.»
Tout au long de ses poèmes,
l’auteur rapporte crûment le
quotidien dans cette résidence
du savoir. Le verbe est parfois
acerbe et les mots coulent les
uns à la suite des autres, naïvement, mais d’une profonde
franchise, au rythme, justement, de la chanson rap à l’algérienne. L’auteur de la
préface le souligne parfaitement en écrivant: «Etant des
chants de révolte, ce recueil illustre le désarroi et l’inquiétude d’une génération dont les
vicissitudes poussent les
poètes aux cris silencieux de
la plume». En effet, la lecture
de ces poèmes vous donne
une idée exacte de ces terribles années de jeunesse que
l’auteur décrit dans son premier poème intitulé Noir sur
blanc tout en faisant allusion
à l’expression «c’est écrit noir
sur blanc » pour justifier sa
colère, la peur du lendemain:
«Assis dans ma chambre, je
regarde les murs qui m’entou-
rent(…) Après la tempête,, il
y a toujours une autre qui se
prépare tel un soldat». D’une
déception à une autre, d’un
rêve à un autre, l’auteur ne fait
pas d’illusions et revient à la
réalité. « Arc en ciel est un
pseudo d’une personne qui
m’est chère» Ce n’est pas sa
mère, mais une jeune fille dont
il est épris, mais l’indécision
finit par avoir le dessus. Le
poème Tous différents,(page
16) reflète les sentiments de
l’auteur qui retrouve son réalisme «partir loin sans rien
prendre». L’auteur touche du
doigt les préoccupations d’un
jeune, de la jeunesse algérienne laissée-pour-compte, et
les appréhensions des lendemains. Le recueil est édité en
Algérie, à compte d’auteur, en
juin 2014, puis aux éditions
Edilivre, Saint- Denis Paris,
France le 21 novembre 2013.
Le recueil est disponible sur
les étals des librairies pour 150
DA. Pour en revenir au groupe
IAM (Invasion Arrivant de
Marseille) ou encore «Impériale Asiatique Men» est un
groupe de rap français, originaire de Marseille, créé en
1989 par six jeunes qui crient
leur révolte par la musique et
la chanson rap, contre l’intégration, la ségrégation… entre
Français et les non-Français.
Le groupe IAM a, à son actif
de nombreux albums qui eurent un succès éclatant tel:
Ombre est lumière.
M. A. Tadjer
15
ARTS
Le 14e «Salon d’automne du petit format» de la galerie
Dar-El-Kenz brasse diverses
formes de l’art plastique
L
e 14e «Salon
d’automne du
petit format» de
la galerie d’art
Dar El-Kenz offre au public une centaine d’oeuvres,
majoritairement
inédites, qui brassent diverses formes et techniques
d’art
plastique.L’exposition qui
se poursuit jusqu’au 6 novembre, dans les locaux
de l’atelier d’encadrement de la galerie à Bouchaoui, décline sur quatre
espaces les oeuvres picturales, les sculptures et autres objets artisanaux
d’une vingtaine de créateurs
d’horizons
divers.Les oeuvres sont
signées par «des artistes
permanents de la galerie»
mais également par des
«artistes confirmés mais
peu connus» a indiqué
Mme Guelimi Zahia, gérante de la galerie.«Nous
optons pour le petit format pour pouvoir donner
à voir 25 artistes de styles
et écoles divers», explique-t-elle tout en se félicitant des nouvelles
griffes venues enrichir la
galerie.Ainsi, les oeuvres
d’art contemporain de
Skenazene Samia, Meriem Aït El-Hara, Karima
Sahraoui, Rahmani Abdelghani et Djeffal Adlene font découvrir des
m o n d e s
inattendus.«Lorsque je
crée, je suis totalement
habitée. Je fais un voyage
initiatique à travers la matière, la transparence et la
couleur puis j’invite
chaque personne à partager ce voyage» a déclaré
Skenazene Samia, ancienne étudiante de
l’école des Beaux-arts
d’Alger.Ses petits tableaux au goudron, huile,
et pigments sur carton
captent l’imagination par
autant d’ univers mystérieux rendus immédiatement accessibles au
visiteur.Rahmani Abdelghani, jeune autodidacte
qui participe pour la seconde fois au Salon d’automne de Dar-El-Kenz
dit, lui, avoir choisi de
«faire ressortir des couleurs positives», bleus et
verts francs et acides qui
tranchent avec le monde
noir et blanc, ultra- féminin de Meriem Aït ElHara et les portraits
contrastés de Karima
Sahraoui.L’originalité des
sculptures ludiques de
Massen Mohamed, tra-
vaillées à partir de ferrailles de récupération,
celles élaborées en bois
d’olivier ou en métal de
Mezahem ainsi que ses
coffres d’inspiration berbère et les grands personnages en métal de Salah
Malek , ouvrent l’exposition à d’autres volets de
l’expression plastique.
La calligraphie, la miniature et les personnages
merveilleux des contes
jouxtent des travaux plus
classiques
réservant
quelques surprises au visiteur. Ainsi, «Feux de
bois», unique œuvre exposée de l’Iranien Shahriar, miniature d’un
classicisme délicat dont la
galeriste a découvert l’auteur lors d’une exposition
précédente à Alger.Les
œuvres inédites des artistes plus connus de la
galerie comme Bettina
Heinen-Ayech,
Briki
Amar, Hellal Zoubir, Sellal Zohra , Taïbi Rachid et
Souhila Belbahar pour ne
citer que ceux-là ont également attiré un public averti
tout au long du vernissage.
Mardi 21 octobre 2014
Un film sur la situation des réfugiés
sahraouis projeté à Bruxelles
a projection d’un film sur la situation des réfugiés sahraouis à
l’occasion du Festival des libertés à Bruxelles, a permis de
faire prendre conscience du contexte et de la réalité difficiles
dans lesquels vivent les Sahraouis, tant dans les camps de réfugiés
que dans les territoires occupés, a-t-on appris auprès du comité belge
de solidarité avec le peuple sahraoui.Il s’agit d’un film de Javier Bardem intitulé Les enfants des nuages, la dernière colonie, projeté à
l’initiative du comité belge de solidarité avec le peuple sahraoui, le
17 octobre dernier dans le cadre du festival des libertés à Bruxelles,
une manifestation qui se tient chaque année pour mettre en lumière
des thématiques d’actualité, avec cette fois-ci, un focus particulier sur
la question de l’occupation du Sahara occidental.Le comité belge de
solidarité avec le peuple sahraoui a organisé, à cette occasion, une
conférence-débat précédée par la projection du film dans une salle
archi-comble où des centaines de personnes ont pu, pendant deux
heures, prendre conscience du contexte et de la réalité difficiles dans
lesquels vivent les Sahraouis, tant dans les camps de réfugiés que dans
les territoires occupés.Au terme de cette projection, le public a pu interagir longuement avec le panel d’intervenants, notamment le représentant en Belgique de la République sahraouie, Jamal Zakary, le
chercheur au centre de droit international public de l’ULB, directeur
de l’ouvrage Sahara occidental: existe-t-il des recours judiciaires
pour les peuples sous domination étrangère, Vincent Chapaux et Hilt
Tewven du comité belge de soutien au peuple sahraoui.Les spectateurs
ont soulevé, pour leur part, de nombreuses questions en relation avec
les conditions de vie dans les territoires sahraouis occupés, le silence
des medias en Europe sur cette dernière colonie en Afrique, la légalité
des accords signés par certains pays européens et l’Union européenne,
notamment l’accord de pêche ou certains contrats qui participent à la
spoliation des ressources naturelles du peuple sahraoui au mépris du
droit international, selon la même source.Les spectateurs ont également soulevé, lors des débats, les atteintes aux Droits de l’homme et
la répression brutale qui s’exerce sur les citoyens sahraouis de la part
des services de sécurité marocains et la survivance anachronique de
cette dernière colonie, ajoute la même source.La majorité écrasante
des interventions a conforté la légitimité de la revendication du peuple
sahraoui en ce qui concerne la satisfaction du droit de ce peuple à
l’autodétermination, qui est consacrée par les résolutions du Conseil
de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations unies.
L
Publicité
Le Citoyen du 21/10/2014
ANEP N° 151 931
Le Citoyen du 21/10/2014
ANEP N° 152 118
16
S A N T É
Mardi 21 octobre 2014
Les aliments qui peuvent abaisser
votre cholestérol
Garder votre niveau de «mauvais cholestérol», aussi appelé LDL, aussi bas que possible est important afin
de diminuer vos risques de crise cardiaque.
une des meilleures façons de vous
assurer que votre cholestérol LDL
n’est pas à un niveau trop élevé est
d’avoir des habitudes alimentaires
saines. Les aliments aident votre corps à traiter
le cholestérol entrant de trois façons différentes.
Certains sont riches en fibres alimentaires solubles, qui vont se lier au cholestérol et sont éliminées comme des déchets plutôt que d’être
absorbées dans la circulation sanguine. D’autres
aliments apportent des acides gras polyinsaturés,
qui sont connus pour abaisser le LDL directement. Et enfin, certains autres ont des stérols et
des stanols végétaux, des substances qui aident
à bloquer l’absorption du cholestérol.
L’
Soja
si vous en mangez 25 grammes et plus par jour.
Cela se trouve à être l’équivalent de 50 grammes
de tofu ou de 2 tasses et demie de lait de soja par
jour. Il a été démontré que le tout abaisse le taux
de LDL de cinq à six pour cent.
Haricots
Une nouvelle étude canadienne montre qu’une
portion quotidienne de haricots, de pois, de pois
chiches ou de lentilles peut entraîner une réduction de cinq pour cent du taux de cholestérol
LDL en raison des fibres solubles de ces légumes. Cette réduction se traduirait par une réduction de cinq à six pour cent du risque de
maladies cardiovasculaires, y compris les crises
cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux.
Poissons gras
et ainsi diminuer le flux sanguin allant vers le
cœur. Cependant, gardez un œil sur la taille des
portions. Les amandes sont riches en calories, et
tout ce dont vous avez besoin est une couple
d’onces par jour pour en soutirer les avantages.
Jus d’orange
Les aliments à base de soja, comme le tofu et le
lait de soja, peuvent réduire votre taux de LDL
Les poissons qui sont riches en acides gras polyinsaturés oméga-3, comme le saumon, peuvent
directement abaisser le cholestérol LDL. Il est
recommandé de manger deux à trois portions de
ces poissons par semaine, ce qui peut également
diminuer votre pression sanguine et vos risques Certains jus d’orange ont des phytostérols, et ce
sont eux dont vous avez besoin. Pas moins de 84
de développer des caillots sanguins.
études scientifiques ont révélé qu’ingurgiter
deux grammes de phytostérols par jour, soit la
Amandes
quantité comprise dans un verre de jus de 350ml,
Les amandes travaillent dur à améliorer votre pourrait aider à diminuer les niveaux de cholestaux de cholestérol. Elles sont riches en acides térol LDL malsain de huit pour cent. Vérifiez augras insaturés tout en réduisant le cholestérol près de votre médecin à savoir si les agrumes
HDL malsain. Elles contribuent aussi à rendre le vont interagir avec certains de vos médicaments.
cholestérol LDL moins susceptible de s’oxyder. Si c’est le cas, optez pour de la margarine, du
C’est une chose fabuleuse, car lorsque le LDL lait, du lait de soja, du fromage ou du pain contes’oxyde, il est plus apte à se coller à vos artères nant des stérols.
17
MAGAZINE
Mardi 21 octobre 2014
Dix conseils de dermato pour une belle
peau
(3 partie et fin)
e
Des traits détendus, une mine de rêve ne sont pas réservés à quelques chanceuses ! Il suffit parfois
des conseils avisés d’un spécialiste pour corriger certaines mauvaises habitudes et idées préconçues.
es conseils du Dr Pascale
Neulat, dermatologue.
L
Je mets toujours un soin
hydratant sous mon maquillage
«L’erreur consiste à penser que
le fond de teint est suffisamment
hydratant, et qu’on peut donc se
passer de crème de jour, détaille
la dermatologue. C’est encore
plus vrai si on a la peau grasse et
peur que le maquillage ne tienne
pas».
-Pourquoi ? Contrairement aux
BB crèmes, un fond de teint
n’est jamais assez hydratant
même si la peau est grasse ou
mixte. Sans hydratation préalable, le fond de teint ne tient pas
mieux. C’est plutôt en rajoutant
une base de soin que l’on peut
prolonger sa tenue.
-Le bon réflexe: appliquer la
juste dose de crème hydratante.
Sa texture doit être adaptée au
type de peau et à la saison: une
crème riche pour une peau sèche
en hiver ou à l’opposé, un simple
fluide ou un sérum pour une
peau grasse en été. Patienter
quelques minutes avant de mettre le fond de teint afin que la
peau absorbe totalement la
crème de jour.
-La prescription: Haute protection. Ses extraits de micro-orga-
nismes marins revitalisent le métabolisme pour une peau plus résistante
aux
agressions
quotidiennes. Sérum préparateur
Météologic®, Laboratoire Biarritz les 50 ml.
Je ne change pas de crème
Nous sommes nombreuses à
penser qu’à force d’utiliser toujours la même crème, la peau
s’habitue et que le soin devient
alors moins efficace ! «La peau
déteste les changements, explique la dermatologue. Toute
nouveauté entraîne une réaction
de stress et de défense. Une fois
qu’on a trouvé une crème adaptée à son type de peau et à son
âge, on en change plus ! Sauf
pour adopter une texture plus
riche l’hiver et plus légère l’été».
Source: TopSanté
L’hydratation pour les femmes enceintes
endant une grossesse, la peau
est particulièrement sollicitée. Au niveau du corps, il
faut veiller à bien l’hydrater pour
qu’elle conserve son élasticité et
ainsi éviter les vergetures. Mais au
niveau du visage également, car les
hormones ont tendance à la rentre
plus sèche ! Attention à impérativement choisir une crème avec un indice SPF important, car votre peau
est plus que jamais sensible au soleil. Même en hiver ou s’il fait gris !
Petit conseil: évitez de tester un
nouveau produit pendant votre grossesse, sauf s’il est prescrit par votre
dermatologue. Une grossesse rend la
peau beaucoup plus réactive, et
celle-ci s’irrite donc plus rapidement
!
L’épilation pour les femmes enceintes
Qui dit grossesse dit également augmentation du volume sanguin, et
donc plus grande fragilité des petits
vaisseaux. Entre ça et la peau plus
sensible, en attendant bébé, l’épilation à la cire chaude est fortement
P
déconseillée. L’idéal ? La cire tiède,
comme la cire orientale par exemple. L’épilateur est également autorisé.
Le coiffeur pour les femmes enceintes
On entend de nombreuses rumeurs
selon lesquelles les permanentes et
autres colorations seraient totalement proscrites en cas de grossesse:
c’est faux ! Si vos cheveux sont en
bonne santé, pas de raison de vous
priver, à condition de bien préciser
à votre coiffeur que vous attendez
un enfant, afin que celui-ci soit d’autant plus prudent dans les dosages.
En revanche, les décolorations intensives sont fortement déconseillées: le balayage oui, le passage du
brun au blond, non ! Attention cependant, pendant la grossesse, certaines femmes ont tendance à voir
leurs cheveux dépérir. Dans ce caslà, mieux vaut miser sur des
masques très nourrissants et reporter
à plus tard toute velléité de traitement agressif...
La médecine esthétique pour les
femmes enceintes
Vous êtes une adepte des peelings,
épilation au laser ou autres petites
injections ? Malheureusement, pendant plusieurs mois, il faudra vous
en passer. A partir du début de la
grossesse et jusqu’à trois mois après
l’accouchement, ces techniques de
médecine esthétique sont fortement
déconseillées par les professionnels
de santé.
La manucure pour les femmes enceintes
Vernis à ongles et dissolvants sontils nocifs pour les femmes enceintes
La recette du jour
Ingridients
Préparation
Chakhchoukha
Dans une « Gassaa », mettre semoule tamisée
et le sel, ajouter un peu d'eau. Pétrissez la pâte
comme pour les «Mhadjeb». Prenez ces
feuilles, les couper en petits morceaux. Hachez
très finement l’oignon. Dans une marmite
mettez l'oignon finement haché, le Smen, les
pois chiches, faites revenir quelque temps,
ajoutez le poulet, sel, poivre, Paprika, les
tomates mixées, laissez mijoter quelques
instants ensuite rajoutez 1 et ½ litre d'eau
chaude le concentre de tomate, et laisser cuire
jusqu'à ce que le poulet et pois chiche soient
bien cuits. Retirez votre poulet et les pois
chiches et laisser de coté. Retirez la sauce du
o
s c
o
p
Bélier
Si vous vous retrouvez au milieu de certaines
personnes indécises, et contradictoires, rien ne sert
d’épiloguer. Sortez prendre l’air, détendez vous. Les
décisions seront prises dans les délais. Mais, une
nouvelle découverte ne manquera pas de vous intriguer.
Taureau
Afin de pouvoir assumer toutes ces responsabilités,
vous devriez accepter l’aide qui vous est offerte,
notamment, par des personnes partageant vos activités.
Cela vous permettra de vous motiver et de retrouver
votre ardeur au travail.
Gémeaux
Après cette période de fêtes, vos finances sont un peu
serrées. Si vous prévoyez un voyage, ou un
déplacement, il serait plus raisonnable, de bien
l’organiser. Restez en éveil car une nouvelle affaire
semble vous intéresser, et elle pourrait vous être d’un
grand secours
Cancer
C’est un grand jour pour le démarrage de nouvelles
activités. Si, on vous propose une activité, totalement
différente de votre activité initiale, lancez-vous, c’est
une chance en or. La découverte d’un domaine tout
neuf, vous permettra de développer votre créativité,
ainsi que votre imagination. Profitez de votre
Dimanche pour peaufiner tout ça !
Lion
Vos affaires professionnelles devraient prendre un
virage, aujourd’hui. Grâce à un compromis, une
relation pourrait être améliorée. Il s’en découlera une
augmentation des activités, qui engendreront un
bénéfice financier adéquat.
Vierge
D’accord, vous voulez bien vous engager, à fond, dans
un projet, mais en veillant, aussi, à travailler dans de
bonnes conditions. Or, les personnes responsables vous
lèguent toute la partie technique à gérer. Si vous
souhaitez vous surpasser, mieux vaudrait alors, bien
définir les tâches de chacun.
C uisine
1 Kg de Semoule
Eau
1 ½ cc de sel
Du Poulet
1 poulet
1 oignon
3 à 4 belles
tomates
2 c s de concentré
de tomate
½ c s de Smen
Pois chiche
trempés la veille
Sel, poivre,
Paprika
H o r
feu, et la passez dans une passoire très fine.
Prenez la pâte « Chakhchoukha », mettez la
dans un couscoussier et la passer a la vapeur,
jusqu'à ce que la vapeur s’échappe entre les
miettes de « Chakhchoukha ». La mettre dans
un récipient, lui ajouter un morceau de beurre
tant que c’est encore chaud, mélanger pour que
le beurre fonde. L’arroser de sauce bouillante,
remuez délicatement, et laissez absorber (ne
pas la mettre sur feu doux), ajouter la sauce si
nécessaire, vous aurez une Chakhchoukha
dont les miettes sont bien séparées. Mettez la
Chakhchoukha dans un plat de service, mettez
dessus les pois chiche et la viande.
? Oui, mais pas tous ! En ce qui
concerne les laques, on troque ses
vernis habituels pour des versions
sans formaldéhyde et surtout sans
toluène, dont la composition peutêtre toxique, surtout si vous aimez
changer de vernis régulièrement.
Heureusement, de nombreuses
marques telles que Avril, Butter
London, Couleur Caramel ou Kiko
(entre autres) sont parfaitement
sains. Même chose pour le dissolvant, qui n’est pas dangereux à
condition de l’utiliser dans une pièce
aérée et de se laver les mains après !
Balance
Si, dans vos activités, des problèmes de communication
se posent, vous aurez des difficultés à vous faire
comprendre, aujourd’hui. Restez zen, et assurez-vous
de l’écoute des autres, avant de vous lancer dans vos
explications.
Scorpion
Un défi professionnel sera plus facile à gérer, si vous
recueillez plus d’informations. Si, vous vous sentez
trop une âme acheteuse, limitez vous un peu. Vous
éviterez, ainsi, des dépenses extravagantes. Surtout
qu’après les fêtes, votre budget est limité.
Sagittaire
Si, pour parvenir à certains de vos objectifs, vous
rencontrez un mur d’obstacles, gardez toujours
confiance. Vous finirez par trouver la bonne tactique,
pour aboutir à vos fins. Cependant, assurez-vous, que
la période soit bien choisie. La semaine prochaine
semble plus favorable, pour prendre des décisions
importantes
Capricorne
Une excellente énergie irradie votre signe astral,
aujourd’hui. Cependant, coté finances, un souci
pourrait apparaître, prenez donc des précautions. Faites
le nécessaire pour garder un oeil sur votre situation
financière. Vous éviterez, ainsi, le pire.
Verseau
Actuellement, certaines restrictions financières
deviennent une réalité incontournable. Si vous résistez
encore quelques temps, vous pourrez ainsi, stabiliser
définitivement votre situation. Par la suite vous
pourrez, alors, vous offrir les petits extras qui vous
tentent tant.
Poissons
Garder les yeux bien ouverts sur votre situation
financière. Il n’y a aucun mal, à assumer plusieurs
activités. Elles peuvent être totalement diverses.
Cependant, vous pourrez en tirer, un jour, un avantage
considérable.
e
18
SPORTS
Trabzonspor
Sélection A’
Gourcuff rassemble ses troupes
à Sidi Moussa
Belkalem et
Medjani sauve
la tête
d’Halilhodzic
Grâce à deux têtes bien placées sur corner, Belkalem et
Medjani offrent la première
victoire en championnat de
la saison à Halilhodzic. Le
Trabzonspor a gagné 3-1
contre Mersin Idmanyurdu
grâce à des buts inscrits par
Belkalem (54′), Medjani
(79′) et Cardoso (86′).
Après avoir enchaîné quatre
matchs nuls et deux défaites
en Süper Lig, Vahid Halilhodzic était sur un siège
éjectable, seule sa victoire
en Europa League chez le
Metalist Kharkov lui donnait encore du crédit. Les
deux joueurs Algériens titulaires depuis le début de la
saison ont marqué leurs premiers buts en championnat
de Turquie.
Italie
Ghoulam
décisif, Naples
accroché sur
le fil
L’Inter et Naples se sont
quittés dos à dos ce soir en
match comptant pour la
7ème journée de Série A (22). Entré en jeu à la 75e minute en remplacement de
Britos, qui lui était préféré
au poste d’arrière gauche,
Ghoulam a disputé les 15
dernières minutes les plus
intenses de la partie. Il est
d’ailleurs à l’origine du premier but de son équipe.
Vidic commet une erreur et
prolonge de la tête une
longue touche de l’Algérien, Callejon en profite et
marque (79′). Le remplaçant Guarin remettait les
deux équipes à égalité deux
minutes plus tard (81′). À la
dernière minute, Callejon
s’offre un doublé et redonne
l’avantage à Naples (90′),
mais dans la foulée Hernanes égalise de nouveau
(90′+1). Le score ne bougera plus (2-2). Au classement, Naples (11 points) est
8e de la Serie A.
Mardi 21 octobre 2014
La sélection algérienne des joueurs locaux (A’) a entamé hier son deuxième stage sous la houlette de
l’entraîneur français, Christian Gourcuff, jusqu’à ce mercredi, en vue de ses prochaines échéances.
ingt-trois (23) joueurs
sont retenus pour ce regroupement qui se déroule
au
Centre
technique de Sidi Moussa (Alger),
dont des nouveaux par rapport au
groupe ayant pris part au premier
stage en septembre dernier. Il
s’agit du gardien de but, Houssem
Limane et son coéquipier à l’USM
El Harrach, Abid Mohamed Lamine, des joueurs du CS Constantine, Belkacem Remache et
Sameur Abdelhakim, des joueurs
du MC El Eulma, Abbes Abdelmalek, Derardja Walid et Chenini
Brahim, d’Amine El Amali et
Bousmaha Nabil (JS Saoura), de
Koussaila Berchiche (MC Alger)
et de Zidane Mebarakou (MO Béjaïa). L’entraîneur national a déclaré, dimanche, lors de
l’émission ‘’Canal Foot’’ de Canal
Algérie : “Avec le rassemblement
des joueurs locaux, on va essayer
tionale A’ prépare les éliminatoires
du championnat d’Afrique des
joueurs locaux (CHAN-2016)
prévu au Rwanda.
V
d’axer le travail beaucoup plus sur
le plan tactique. Ce ne sera pas
long pour ne pas pénaliser les
clubs”. “C’est une occasion pour
voir où en est le niveau des
joueurs du championnat de Ligue
1, et éventuellement en choisir les
meilleurs pour les intégrer dans la
sélection première”, a-t-il ajouté.
Il a, en outre, annoncé le déroulement d’un autre stage du genre en
novembre prochain. L’équipe na-
USM Alger
Une dernière chance pour Courbis
a formation de Soustara, championne
d’Algérie en titre, reste sur quatre
matchs sans victoire, dont un match
nul concédé samedi soir à domicile face au
MC Oran (1-1), dans le cadre de la 7e journée
du championnat.
C’est pour cette raison précise, que la direction de l’USM Alger (Ligue 1 algérienne de
football), songe sérieusement à mettre fin aux
fonctions de l’entraîneur français Hubert
Velud, contesté suite à la série de mauvais résultats enregistrés par le club, a-t-on appris
hier auprès de la direction. Une contre performance qui pourrait sonner le glas de Velud, en
poste depuis novembre 2013. Le vice-président du club, Rebbouh Haddad, a tenu une
réunion extraordinaire avant-hier avec le technicien français, pour parvenir à une séparation
L
à l’amiable, souligne la même source. Et on
croit même savoir que l’ancien coach de l’ES
Sétif aura une dernière chance ce vendredi à
l’occasion de la réception à Omar Hamadi du
NA Hussein-Dey pour le compte de la 8e journée du championnat. Un autre résultat que la
victoire sera tout simplement synonyme d’un
départ automatique et sans conditions d’Hubert Velud. D’ailleurs, le technicien français
a appelé ses joueurs à faire preuve de “solidarité et de combativité” pour se racheter ce
vendredi à domicile face au NAHD. “Nous
devons vite oublier le revers concédé face au
MCO et penser au prochain match face au
NAHD, que nous serons dans l’obligation de
gagner”, a-t-il lancé lors de la séance d’entraînement du dimanche. Certaines sources
proches des Rouge et Noir nous ont confié
Sassuolo
Taïder joue 12 minutes face à la Juve
La lanterne rouge de la Série A italienne Sassuolo a créé la surprise en tenant en échec le leader la Juventus de Turin (1-1) samedi soir en match comptant pour la 7e journée et qui a vu
l’Algérien Saphir Taïder incorporé à la 78e minute de la partie. Remplaçant lors des deux
précédentes rencontres de la sélection algérienne contre le Malawi (victoires 0-2 et 3-0) dans
le cadre des éliminatoires de la CAN 2015, Saphir Taider a connu le même sort avec son
équipe Sassuolo à l’occasion de la réception de la ‘’Vielle Dame’’. Les locaux étaient les
premiers à ouvrir la marque à la 13e par l’international italien Simone Zaza, mais leur joie
fut de courte durée, puisque Juventus égalisa six minutes après grâce au Français Paul Pogba.
Parme
Ghezzal rejoue après trois matches sur le banc
près avoir été remplaçant nonutilisé lors des trois derniers
matches de Parme, Abdelkader Ghezzal a enfin rejoué aujourd’hui lors du court déplacement
des Crociatis à Bergame pour y défier
l’Atalanta. L’international algérien a
été incorporé a la mi-temps dans un
rôle d’ailier droit, alors que le score
était encore vierge. Pas très en vue en
A
Liste des joueurs :
Si Mohamed Cédric, Remache
Belkacem, Sameur Abdelhakim
(CS Constantine), Chaouchi
Fawzi, Zeghdane Toufik, Berchiche Koussaila, Khaled Gourmi
(MC
Alger),
Limane
Houssem, Abid Mohamed Lamine (USM El Harrach), Ziti Mohamed, Benlamri Djamel, Ferrahi
Rachid, Mekkaoui Zineddine (JS
Kabylie), Abbes Abdelmalek,
Derrardja Walid, Chennini Ibrahim (MC El Eulma), Chafai Farouk, El Orfi Hocine, Belaili
Mohamed Youcef (USM Alger),
El Amali Amine, Boussmaha
Nabil (JS Saoura), Mebarakou Zidane (MO Béjaia), Nekkache Mohamed Hichem (MC Oran).
attaque mais solide défensivement, il
a été replacé plus bas par l’entraineur
parmesan Roberto Donadoni après un
certain temps. Malgré un match plutôt
équilibré, l’Atalanta a arraché les trois
points dans les derniers moments de
la partie après une erreur du gardien
adverse, Antonio Mirante, qui n’a pas
été impérial sur un tir de loin, permettant à un joueur adverse de marquer le
but de la victoire. L’autre Algérien du
Parma FC, Ishak Belfodil, a été laissé
sur le banc pour la première fois cette
saison après avoir participé à tous les
matches du club en Série A jusqu’à
présent. Parme occupe actuellement la
dernière place du championnat de
Série A avec seulement trois points,
après avoir perdu six de ses sept premiers matches.
que l’ex-entraîneur de l’ASO Chlef, Meziane
Ighil est le mieux placé pour prendre la barre
technique de l’USMA en cas d’une nouvelle
contre-performance ce week-end face au
NAHD. D’autres sources bien informées affirment que le successeur de Velud serait également de nationalité française. Pour rappel,
Hubert Velud, ancien entraîneur de l’ES Sétif
et de la sélection du Togo, avait succédé en
novembre dernier à son compatriote Roland
Courbis. A noter enfin, que qu’après 7 journées, l’USMA n’a pu amorcer son départ en
occupant la 11e place au classement avec 8
pts, à 5 longueurs du leader, le CS Constantine.
Farès Hamid
Eliminatoires CAN-2015
(6e/journée - Gr. B)
Mali-Algérie le
19 novembre à
Bamako à 15h00
Le Mali accueillera l’Algérie le mercredi
19 novembre (15h00, heure algérienne) au
stade du 26-mars de Bamako, pour le
compte de la 6e et dernière journée des éliminatoires (Gr. B) de la coupe d’Afrique
des nations de football (CAN-2015), a annoncé hier la Confédération africaine
(CAF). L’Algérie a assuré sa qualification
à la CAN-2015 après sa victoire face au
Malawi (3-0) mercredi dernier au stade
Mustapha-Tchaker de Blida. L’autre
match du groupe aura lieu à Addis-Abeba
entre l’Ethiopie et le Malawi. Avant d’affronter les Maliens, les Verts recevront
l’Ethiopie le 14 novembre à 20h30 pour le
compte de la 5e journée des éliminatoires.
L’Algérie est leader du groupe B avec 12
points devant le Mali (6 pts). L’Ethiopie et
le Malawi se partagent, eux, la troisième
place (3 pts).
19
SPORTS
Mardi 21 octobre 2014
Tunisie
Madoui à propos de la préparation de l’ESS pour la finale de la C1 :
« Tous les moyens mobilisés pour réussir
le déplacement du Congo »
ous les moyens sont mis en
œuvre pour que l’ES Sétif
ne rate pas son rendezvous avec l’histoire, dimanche
prochain à Kinshasa (RD Congo)
en finale aller de la Ligue des
champions d’Afrique de football
face à l’AS Vita-Club, a déclaré
hier à Sétif, le coach de l’équipe,
Kheireddine Madoui.
“Notre travail durant le stage entamé aujourd’hui (dimanche) à
l’Ecole nationale des sports olympiques (ENSO) sera axé, en priorité, sur le double aspect
technico-tactique et psychologique”, a souligné l’entraîneur de
l’équipe sétifienne au cours d’une
conférence de presse animée à
l’ENSO en compagnie du président du club, Hacene Hammar, du
directeur sportif, Daïa-Eddine
Boulahdjilet, et de l’entraîneur des
gardiens de but, Antar Osmani.
S’agissant du côté physique, Madoui a tenu à se montrer rassurant
étant donné que mis à part Hichem
Oulmi qui restera éloigné des ter-
T
Ligue 1 (8e/j)
USMA-NAHD
avancé au
vendredi 24
octobre à 16h00
Le match USM Alger- NA
Hussein-dey comptant pour la
huitième journée du championnat d’Algérie de Ligue 1
Mobilis est avancé au vendredi 24 octobre à 16h00 au
stade Omar-Hamadi (Bologhine), a indiqué la Ligue de
football professionnel (LFP).
D’autre part, le match ES
Sétif- MC Alger de la même
journée est reporté au mardi
25 novembre à 18h00 à Sétif,
en raison du déplacement des
Sétifiens en RD Congo pour
disputer la finale aller de la
Ligue
des
champions
d’Afrique contre l’AS Vita
Club le 26 octobre à Kinshasa.
Enfin, la rencontre RC Arbaâ
- JS Saoura se déroulera le samedi 25 octobre à 15h00 à
huis clos.
rains durant trois mois, l’effectif
est en “bonne condition” même si,
a-t-il tempéré, “le peu de joueurs
disposant d’une licence africaine
(19 éléments dont 2 gardiens de
but, ndlr) pourrait être problématique en cas de pépin physique de
dernière minute”. Il reste, a encore
souligné le jeune coach de l’Entente, que “tous les garçons sont
concentrés sur leur sujet, affichent
beaucoup d’ambition et sont, surtout, conscients du fait qu’ils sont
tout près d’écrire la plus belle page
de l’histoire de leur club et de marquer celle du football de leur
pays”. A une question relative aux
résultats plutôt décevants de son
équipe en championnat, ainsi qu’à
l’inefficacité de l’attaque, Madoui
dira qu’une finale historique de
Ligue des champions et une com-
pétition nationale sont deux choses
complètement différentes. “Nous
ne pouvons rien au fait que nos
joueurs ont souvent disputé les
matchs de championnat +la peur
au ventre+ par crainte qu’une blessure vienne compromettre leur
participation à la plus prestigieuse
des compétitions africaines interclubs”, a souligné le coach avant
d’ajouter que le staff technique
prend tout le temps nécessaire
pour expliquer aux joueurs qu’il
faut “surtout se concentrer sur le
match aller, et seulement sur le
match aller” à l’issue duquel il ne
faut pas compromettre ses chances
de victoire finale. De son côté, le
président du club, Hacene Hammar, a souligné que l’entraînement
prévu hier serait le dernier au stade
du 8-Mai 1945 avant le stage
fermé de quatre jours à l’ENSO.
L’équipe s’envolera pour Kinshasa
vendredi prochain à bord d’un vol
spécial qui décollera à 10h00 de
l’aéroport international MohamedBoudiaf de Constantine, a encore
précisé le boss sétifien, signalant
qu’un membre du comité directeur, en l’occurrence Hakim Bourahla, ralliera la capitale
congolaise mercredi pour préparer
le séjour de la délégation sétifienne et “éviter les erreurs commises lors du déplacement à
Lubumbashi pour la demi-finale”.
Le retour de l’équipe en Algérie se
fera aussitôt après la rencontre
dont le coup d’envoi est prévu à
14h30, a fait savoir le président
Hammar qui a tenu à rendre hommage à “tous ceux qui ont travaillé
depuis 1958 (année de création de
l’ESS, ndlr) pour que l’Entente atteigne le niveau qui est le sien aujourd’hui, citant, au passage (entre
autres), les regrettés Mokhtar Arribi, Abdelhamid Kermali, Khelifa
Khemicha et autre Rachid Benkari. Hacene Hammar a également
tenu à remercier les pouvoirs publics et la Fédération algérienne de
football pour toute l’aide apportée
à l’équipe qui entamera, dès son
retour de RD Congo, un second
stage au Centre technique national
de Sidi-Moussa pour préparer la
manche retour de la finale.
Les Algériens
s’illustrent en
attendant
Gourcuff
Alors que Christian Gourcuff
se prépare à effectuer une visite en Tunisie, les deux Algériens de l’ES Sahel se sont
illustrés face à Bizerte malgré la défaite (2-1). De son
côté Djabou a brillé avec le
Club Africain en étant impliqué sur 3 des 4 buts inscrits
par les siens face à Gafsa
(victoire 4-0). Buteur sur une
offrande de Bounedjah qui
subtilise le ballon dans les
pieds du gardien adverse,
Kadour Beldjilali, permet à
l’ESS d’ouvrir le score face à
Bizerte dès la 10ème minute.
Un but finalement insuffisant
puisque l’ESS s’incline 2-1
et perd l’occasion de s’envoler à la tête du classement.
L’ESS conserve toutefois sa
1ere place ex-æquo avec le
Club Africain. Passeur pour
Saber Khlifa l’international
algérien Abdelmoumen Djabou a provoqué une faute à
l’entrée de la surface qui a
aboutit à un coup franc victorieux d’un coéquipier tunisien avant d’obtenir un
penalty en fin de match. Le
Club Africain s’est imposé 40 et se repositionne au classement avec 19 points.
US Chaouia
Yahi pas surpris par le retour en force de son équipe
US Chaouia a réussi une remontée
spectaculaire au classement de la
Ligue deux algérienne de football,
passant de la zone rouge à la quatrième place
à l’issue de la 8e journée qui l’a vu enchaîner
une troisième victoire d’affilée face au dauphin le MC Saïda (1-0). Après un début difficile durant lequel les gars d’Oum El Bouaghi
se morfondaient dans le bas du tableau, l’USC
a profité de sa victoire dans le match derby
contre le CRB Aïn Fakroun (2-1) comptant
pour la 6e journée pour entamer sa résurrection. Elle est allée battre l’ESM Koléa chez
elle (3-2) avant de s’offrir le MCS vendredi
passé. Cette série de victoires a relancé l’USC
dans la course à l’accession. Le club est 4e au
classement ave 13 points, devancé d’une unité
par le MCS et l’O Médéa, deuxièmes, et de
deux par le leader, la JSM Béjaïa. Trois forma-
L’
tions accèdent parmi l’élite en fin d’exercice.
“Il est vrai que tout le monde dans l’entourage
du club nourrissait des soucis à propos de
notre parcours cette saison après notre début
difficile en championnat, mais personnellement j’avais confiance en mes joueurs. J’étais
persuadé qu’ils allaient vite rectifier le tir”, a
déclaré à l’APS, le président de l’USC Abdelmadjid Yahi. Le légendaire patron de Chaouia
a justifié le départ raté de sa formation par les
changements opérés aussi bien au sein de l’effectif que du staff technique. “Plusieurs cadres
de l’équipe ont préféré changer d’air lors de
l’intersaison, à l’image de Khiat et Youcef
Khodja partis à la JS Kabylie. Nous avons également engagé un nouvel entraîneur, en la personne de Moussa Bezzaz (entraîneur de la
Palestine entre 2009 et 2011). Il fallait donc du
temps pour travailler les automatismes”, a-t-il
encore expliqué. L’USC sera face à un véritable examen lorsqu’elle rendra visite au leader,
la JSM Béjaïa, vendredi prochain dans le cadre
de la 9e journée du championnat. Le club, qui
a retrouvé la Ligue 2 la saison dernière après
plusieurs années passées en troisième division,
espère profiter de la bonne forme actuelle de
ses joueurs pour poursuivre sur sa lancée, souhaite son président.
Malgré le départ du meneur de jeu Beldjilali
La JS Saoura carbure à plein régime
a JS Saoura, qui a perdu les services de son meilleur joueur Kaddour Beldjilali, transféré à l’ES
Sahel (Ligue 1, Tunisie) lors de l’intersaison, carbure fort sans son ex-stratège, comme l’atteste sa 3e
place au classement de Ligue 1 algérienne de football
après 7 journées, et de surcroît avec un match en moins.
La JSS a enchaîné une deuxième victoire de rang
lorsqu’elle a accueilli, samedi, l’USM El Harrach (2-0)
au stade du 20-août à Béchar, confirmant son début de
championnat tonitruant. Le club du sud-ouest algérien,
qui dispose de 11 points, peut envisager de déloger le
CS Constantine des commandes du championnat s’il
gagne son match en retard face à l’ES Sétif, surtout qu’il
aura l’avantage du terrain et du public. Les gars de Béchar ont le mérite, estiment les observateurs, d’avoir réa-
L
lisé leur très bon parcours de ce début de saison, alors
qu’ils n’ont évolué qu’à deux reprises à domicile en six
matchs joués. Après deux nuls ramenés des terrains de
l’ASO Chlef et du MO Béjaïa (0-0 et 1-1), le club a
signé sa première victoire lors de la réception de l’ASM
Oran (3-1) pour le compte de la 3e journée. Il a concédé
sa seule défaite jusque-là, sur le terrain du MC Alger (21) avant de rectifier le tir en s’imposant à l’extérieur
contre la JS Kabylie (1-0) puis en enchaînant un
deuxième succès d’affilée face à l’USM El Harrach.
Dans les milieux de la JSS, l’on est agréablement surpris
par ces résultats, surtout que tout le monde avait des
doutes quant à l’avenir de l’équipe après le départ de son
maître à jouer Beldjilali durant l’été. Le changement
d’entraîneur après deux journées de compétition avec
l’arrivée d’El Hadi Khezzar en remplacement du Français Alain Michel, a accentué les appréhensions des supporters bécharis. Finalement, les protégés du président
Mohamed Djebbar, s’en sont bien sortis. Leur entraîneur, qui retrouve l’élite après trois ans d’absence, et
évoquant le départ de Beldjilali a précisé qu’il n’était
pas le genre de coachs à miser sur les individualités.
“Certes, j’aurais souhaité trouver Beldjilali dans l’effectif, mais je suis quelqu’un qui table plutôt sur le groupe
et pas sur les individualités, et c’est ce qui fait notre
force jusque-là”, a déclaré le technicien constantinois.
Si la JSS parvient à maintenir son rythme actuel, nul
doute qu’elle effectuera sa meilleure saison depuis
qu’elle a accédé à la cour des grands, prédisent les spécialistes.
20
L O C A L E S
Mardi 21 octobre 2014
Le ministre des Travaux Publics à Tizi-Ouzou
Un cycle de réunions pour
débattre sur
l’environnement.
L’environnement
continue de susciter
l’attention
des pouvoirs publics. Les recommandations des assises des états généraux
sur ce domaine de santé publique, tenu
le 28 Octobre 2013 ( dans une quinzaine de jours, elles auront célébrées
leur première année d’anniversaire)
sans pour autant que les résultats atteignent les objectifs escomptés). La Direction de l’environnement décide de
passer à une troisième étape celle d’organiser du 10 au 26 octobre 2014, des
journées de vulgarisation et d’assistance technique au profit des daïras.
Les débats porteront sur la «problématique de la gestion des déchets ménagers et assimilés, les centres
d’enfouissement techniques des déchets ménagers et la réglementation
régissant les installations classées et la
fiscalité écologique. Des sujets qui seront débattus à bâtons rompus afin de
trouver une solution définitive à cette
situation qui n’honore guère la wilaya.Un calendrier est élaboré à cet
effet. Le 12 octobre, les daïras d’AïnEl-Hammam, Iferhounène, LarbaaNath-Irathen, Tizi-Rached et Mekla
ouvriront le bal. Elles seront suivies,
le 15 octobre de quatre autres daïras:
Ath-Yenni, Ouacifs, Ath-Douala, Ouadhias. Le 20 octobre, c’est au tour de
Tizi-Gheniff, Draa-El-Mizan, Boghni
et Maatkas. Le 22 octobre, se retrouveront les daïras d’Azazga, Bouzeguène, Tizi-Ouzou et Draa-Ben
Khedda. Le 26 du mois : Tigzirt, Azeffoun, Makouda et Ouaguenoune clôtureront le cycle des réunions pour
évaluer les résultats au niveau de chacune des daïras de la wilaya. Gageons
que les résultats aboutissent afin que
nos villages et villes soient agréables
et accueillants.
M. A. Tadjer
De nombreux projets visités
et inauguration d’autres
Le ministre des Travaux Publics s’est rendu à Tizi-Ouzou, accompagné d’une forte délégation dont
le wali, Abdelkader Bouazghi, dans la matinée du dimanche 12 octobre 2014 où il a visité de nombreux projets en cours de réalisation (une douzaine) dont trois ont été inaugurés.
Rehahlia, au niveau
du carrefour RN 12
et RN 30 A, le ministre a inauguré le
projet de réalisation de la trémie
qui fait partie d’un ensemble
d’une opération intitulée «Aménagement de la RN12 en autoroutier à la sortie Est de
Tizi-Ouzou entre Chaïb et Fréha
sur une distance de 10 km» évaluée à 5 Milliards de dinars. La
trémie a une longueur de 34 m,
une largeur de 10 m et haute de
5,20 m. Elle a nécessité, avec
l’aménagement de bretelles, une
autorisation de programme (AP)
pour l’aménagement du carrefour RN 12 et RN 30 A et la réalisation de la trémie, évaluée à
276 859 498,50 DA avec trois
mois de délais. Le ministre s’est
ensuite rendu à Tala-Amara où
il a inauguré le carrefour RN 12
et la RN 15 avec la réalisation
d’une autre trémie de 60 m de
partie couverte sur une longueur
totale de 303 m et une hauteur
de 5,70 m et deux échangeurs.
Les travaux regroupant la trémie
et le lot route englobent une
somme de 535 670 869,50 DA.
Le troisième projet inauguré est
la réalisation de la trémie à
Chaïb entrant dans le même intitulé de l’opération. Outre ces
inaugurations de ces ouvrages
qui rendront la circulation rou-
A
tière plus fluide, les liaisons
entre localités plus faciles, les
déplacements non contraignants, le ministre a également
visité de très nombreux projets
en cours de réalisation tels: ouvrage de franchissement de
l’oued Sébaou CW 224 vers
Sidi-Namane dont le taux
d’avancement est de 75 % pour
une AP (route et ouvrage d’art)
de: 1 256 000 000 DA. Selon les
caractéristiques techniques, cet
ouvrage pourra servir de 3e rocade d’Alger. Le projet de réali-
sation de la pénétrante de l’autoroute Est- Ouest a capté l’attention de la délégation. Le taux
d’avancement est de 85 % et
l’AP s’élève à 1 730 842 635,77
DA (route et ouvrages d’art:
pont Oued-Falli et pont nouveau
stade. La liaison Tazmalt/El-Kef
– RN 72 et Makouda est à 75 %
et dont les OA (ouvrages d’art)
l’un à Oued-Sébaou 100 % et
l’autre à Stita 95 % constitue un
franchissement supplémentaire
de l’Oued-Sébaou. Il est à rappeler que ce projet a connu de
sérieuses oppositions difficilement négociables entre les autorités et les résidents du site.La
mise en service de 5 km sur 8
km de la déviation de la ville
d’Azazga en axe autoroutier et
la déviation de la ville sur les 3
km restants a reçu la visite du
ministre qui s’est prolongée tard
dans l’après-midi. Il est à souligner que ces projets reflètent les
efforts considérables consentis
par l’Etat dans le secteur des
Travaux Publics.
M. A. Tadjer
Point de presse sur le logement
Un sujet préoccupant et qui n’est pas près d’être solutionné
en dépit des efforts des pouvoirs publics
n point de presse a été tenu au siège
de l’OPGI dans l’après-midi du
lundi 6 septembre 2014 et animé
par M. Banouh Mustapha, directeur de logement et de l’équipement public de la wilaya de Tizi-Ouzou (Dlep), le directeur de
l’urbanisme et de la construction (DUC) et
le directeur de l’OPGI de Tizi-Ouzou. Le
Dlep avance: «Le quinquennal tire à sa fin
et nous sommes avec la réalisation de 20
000 logements et de 80 000 autres ruraux
dont 55 000 sont déjà occupés». Le Dlep
souligne les efforts consentis par les pouvoirs publics en matière de logements:
«Nous avons un stocke de 30 000 à 40000
logements en voie d’achèvement comme il
y aura d’autres qui vont suivre à la faveur
du nouveau quinquennal de 2015 / 2019» Le
directeur du logement avance l’attribution,
l’été prochain, d’environ 1200 logements à
Oued-Falli( commune de Tizi-Ouzou -Sud)
.Pour M Labrèche, le DUC de Tizi-Ouzou,
l’opération de récupération des terres en la
révision de tous les instruments de d’urbanisme soit par distraction, restitution des
terres agricoles ou autres est, aujourd’hui,
U
indispensable. Pour cela, il dira: «Ceci a permis la récupération de plusieurs terres sur
lesquelles on a réalisé plusieurs projets avec,
la création de pas moins de 4 pôles urbains
bien équipés». Pour la rareté du foncier à
Tizi-Ouzou et qui pose un sérieux problème
pour la réalisation de nouveaux projets- tout
en sachant que certains ont été annulés par
faute d’assiettes, M Labreche explique:
«Nous sommes conduits à la révision de
l’urbanisme et qui a porté ses fruits».A cet
effet, M. le DUC avance la récupération de
sept sites à: Kaf Naadja, Souk El Fellah, site
de la piscine (ville de Tizi-Ouzou, l’Eniem…» et d’ajouter la destination de ces
sites qui serviront à des équipements publics
nécessaires. Le Dlep ajoute dans le même
sillage que d’autres sites seront récupérés à:
Tizi-Rached, cité Mokadem à la haute ville
Tizi-Ouzou, Rahahlia (Oued-Aïssi), le
Croissant-Rouge algérien et La Carrière. Il
est impossible de les citer tous car les sites
là récupérer sont très nombreux (ils auraient
pu l’être bien avant) et éviter la délocalisation ou l’annulation de certains projets de
grande envergure pour les régions privées.
Un nombre de 104 sites est avancé feront
l’objet d’une récupération imminente, à travers 34 communes. Le même sort est réservé pour les bidonvilles en voie
d’éradication. Pour le directeur régional de
l’OPGI «Pas moins de 18 643 logements
dont 13 082 lancés déjà alors que d’autres
sont en voie de lancement». Parlant de l’attribution de logements le directeur de
l’OPGI avance quelques chiffres: «Depuis
2005, 5470 logements ont été distribués et
1884 logements notifiés, 900 autres achevés
non encore notifiés dont 629 sont prêts à
100% et le reste des 1884 sont confrontés à
des problèmes d’opposition dans la réalisation de l’assainissement, problème d’électricité».
M. A. Tadjer
N° 3122 ‐ MARDI 21 OCTOBRE 2014
Site web : www.lecitoyendz.com
E‐mail : [email protected]
Dépénalisation de l’acte de gestion
Aller de la méfiance vers la confiance
Le projet de loi relatif à la dépénalisation de l’acte de gestion a suscité la satisfaction des organisations patronales qui
considèrent que ce dispositif contribuerait à «débrider» les initiatives des gestionnaires et leur prise de décision.
es entreprises «ne peuvent que se
réjouir de ce projet de texte qui libèrera le gestionnaire et stimulera
son implication dans une gestion efficiente», a déclaré à l’APS le président de
l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), Mustapha Merzouk. Selon
lui, le recours aux lois en vigueur (code du
commerce, code des marchés publics...) et
le dégagement de la responsabilité pénale
du gestionnaire pour ce qui concerne la
faute de gestion ainsi que le non-recours
systématique à la détention préventive sont
d’autres points favorables à l’actif de ce
projet de loi. Citant également la question
de la non prise en charge des lettres anonymes et la formation des juges ainsi que
l’appel à des auxiliaires spécialisés dans
les affaires économiques, le même responsable soutient que toutes ces mesures prévues par le nouveau texte sont de nature «à
protéger et à rassurer les cadres gestionnaires pour améliorer les performances de
l’entreprise». Il s’agit d’une «avancée
considérable» pour la mise en œuvre des
conclusions des travaux du groupe de travail issu de la 16ème tripartite, s’est-il réjoui. Le même souci de protection des
gestionnaires des entreprises est partagé
par le président du Cercle de réflexion autour de l’entreprise (CARE), M. Slim Othmani. Soutenant que les propositions du
ministre de la Justice concernent aussi bien
les gestionnaires du secteur public que
privé qui sont «souvent diffamés y compris
par la presse», M. Slim Othmani considère
que la non-prise en compte des lettres de
dénonciation anonymes est l’une des
étapes nécessaires pour protéger les gestionnaires. Il estime également que la formation des magistrats ainsi que la
limitation du recours à la détention provisoire sont autant d’actions susceptibles de
redonner confiance aux gestionnaires.
Selon lui, l’objectif est de libérer les initiatives de ces derniers «pour réformer l’éco-
L
nomie». De son côté, le président par intérim du Forum des chefs d’entreprises
(FCE), M. Ahmed Tibaoui, a souligné que
la dépénalisation de l’acte de gestion était
«fondamental» pour les entreprises publiques qui font face à plusieurs obstacles.
L’entreprise publique «est, aujourd’hui,
confrontée à plusieurs contraintes, notamment celles relatives à la gestion et au management, qui ne lui permettent pas
d’évoluer au même titre que ses concurrentes du secteur privé», constate-t-il.
D’où la nécessité de lever la responsabilité
pénale des erreurs professionnelles pouvant être commises par des cadres des entreprises publiques lorsqu’ils optent pour
des décisions reposant sur la prise de
risque, renchérit-il. «On ne dit pas qu’il
faut laisser les gens faire n’importe quoi
mais qu’il y a, plutôt, plusieurs moyens
pour responsabiliser les erreurs professionnelles à travers, notamment, les sanctions
et les licenciements mais pas par l’emprisonnement», insiste t-il. Même avis partagé par le président de la Confédération
algérienne du patronat (CAP), M. Boualem M’Rakech, qui qualifie ces propositions «de grand évènement qui va changer
de fond en comble la manière de rendre la
justice». En effet, explique-t-il, «c’est une
grande première qu’il y ait, dans le cadre
du dialogue social, des actions palpables
qui dépassent le simple stade de déclarations de bonne volonté», ajoutant que
l’acte de gestion «va reconquérir sa véritable place dans l’entreprise». Dans la perception du président de la CAP, il y a la
sanction professionnelle qui doit prévaloir
pour les gestionnaires dans le cadre de
leurs activités: «Ce qui est plus rationnel
que de leur infliger des sanctions concernant les poursuites pour toutes sortes de
délits et de les emprisonner». Il estime, cependant, qu’il ne faudrait pas criminaliser
la fonction mais plutôt le délit dans le cas
où il y a malversation. Ne pensant pas différemment des entreprises, la communauté
bancaire a également salué les propositions
du ministère de la Justice mais en plaidant
pour un «statut pénal de l’acte de crédit».
Pour le délégué général de l’Association
professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef), Abderrezak
Trabelsi, les poursuites à l’encontre de cadres ne devraient être engagées que
lorsque les organes de gestion ou de
contrôle (conseil d’administration de la
banque, commissaire aux comptes...) dé-
posent plainte. Le représentant de l’ABEF
a, toutefois, regretté l’absence dans les
propositions de ce projet de loi des dispositions liées spécialement à l’activité bancaire. «La dépénalisation de l’acte de
gestion est globale et concerne toutes les
entreprises publiques. Or, pour nous les
banquiers, ce que nous cherchons est la dépénalisation de l’acte de crédit», a relevé
M. Abderrezak Trabelsi. Il affirme même
qu’il est préférable de parler de «statut
pénal de l’acte de crédit» que de «dépénalisation de l’acte de crédit». Selon M. Abderrezak Trabelsi, il est impératif
aujourd’hui de lever la pénalisation des
banquiers qui font «normalement leurs travail» et qui introduisent des erreurs professionnelles. «Nous ne cherchons pas à
protéger ceux qui sont au cœur de délit ou
d’infraction mais nous demandons simplement à ce que les banquiers qui font leur
travail normalement et qui peuvent commettre des erreurs ne soient pas poursuivis
en justice», a plaidé le représentant de
l’ABEF Selon lui, si l’on continue à considérer les erreurs liées à la prise de risque
bancaire comme «délit» pénalisé, on ne
pourra pas se servir des banques dont l’activité réside dans la prise de risque en octroyant des crédits. A rappeler que le
ministre de la Justice, Tayeb Louh, avait
présenté, en début octobre en cours, le projet de loi relatif à la dépénalisation de
l’acte de gestion lors d’une réunion du
gouvernement présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. L’Etat vise, à
travers les mesures prévues par ce projet
de texte, à garantir l’équilibre entre la préservation de l’argent public et des intérêts
économiques de l’Etat, d’une part, et la
protection du gestionnaire intègre de façon
qu’il puisse prendre les initiatives dans un
environnement juridique sûr et un environnement économique marqué par la transparence dans la gestion et la concurrence
loyale, d’autre part.
«La déontologie du journaliste à l’épreuve du scoop et du sensationnel»
Le ministre de la Communication plaide
pour une professionnalisation de la presse
e ministre de la Communication,
M.Hamid
Grine, a plaidé, lundi à
Oran pour la professionnalisation de la presse appelant les
journalistes à «avoir dans la
pratique quotidienne de leur
métier la volonté de changer les
choses dans l’intérêt de leur
profession et celui du pays». Intervenant, en marge de la conférence donnée par le Pr.
Mohamed Ridha Najar sur le
thème : «la déontologie du journaliste à l’épreuve du scoop et
du sensationnel», le ministre a
réaffirmé sa volonté à professionnaliser la presse. «Professionnaliser la presse ne consiste
pas à recouper et sourcer une information mais également à
avoir une éthique et une déontologie», a-t-il expliqué, en rap-
L
pelant le concept de « cercle
vertueux» lancé en juin dernier.
M.Hamid Grine a estimé que
les journalistes doivent opter
pour un changement dans
l’exercice de leur métier «
sinon, notre projet n’aura au-
cune incidence et aucun impact
sur le terrain», a-t-il dit. «La
professionnalisation de la
presse passe par la formation, à
l’exemple de la série de conférences initiées par le ministère,
mais également par la mise en
place des différents organes par
la loi», a t-il ajouté. Le ministre
a souligné sa détermination à
«mener jusqu’au bout le projet
de professionnalisation de la
presse».»Aucun jet de pierre ne
pourrait m’arrêter dans cette démarche», a-t-il assuré. Concernant la carte nationale de
journaliste professionnel, le ministre a indiqué que «950 dossiers sont au niveau de la
commission provisoire chargée
de la délivrance de ce document». «L’établissement de
cette carte est une grande victoire pour nous», a-t-il indiqué,
en soulignant que ce document
permettra un accès aux sources
d’information «car son détenteur est authentifié comme journaliste professionnel». «Cette
carte, permettra aux journalistes
professionnels de désigner les
membres de la Commission
permanente chargée de l’établissement de la carte nationale
de presse, ceux du Conseil de
l’éthique composé exclusivement de journalistes et de l’autorité de régulation de la presse
écrite», a t-il ajouté. Le ministre
a suivi la conférence donnée par
le Pr. Mohamed Ridha Nadjar,
expert et consultant en communication de l’Institut de presse
et des sciences de l’information
de Tunis. Cette conférence est
organisée dans le cadre du cycle
de formation initié par le ministère de la communication au
profit des journalistes. Arrivé
dimanche à Oran, M.Hamid
Grine a visité plusieurs établissements relevant de son département ministériel.