Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Transcript Mise en page 1 - La Nouvelle République

NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
Algérie-France
Football
Partenariat
novateur
et équilibré
Après les critiques
de la FAF : Hannachi
contre-attaque
p. 4
p. 23
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5071 - Mardi 21 octobre 2014 - Prix : 10 DA
Sid-Ali ©New Press
Sellal rend
hommage
aux forces
de sécurité
p. 2
L’EDITO DE
LARBI BALTA
Pas encore une vraie recomposition politique
En cette fin d'année, quand bien même que l'alliance
soit implosée, amputée du MSP, qu'apparaisse une
certaine distanciation entre les deux partis qui soutiennent le pouvoir, il n'en découle cependant pas une
recomposition politique autour du pouvoir. Il n'apparait pas une recomposition politique en mesure d'une
redistribution des cartes. Des partis qui soutiennent le
pouvoir ? On devrait plutôt dire que c'est le pouvoir
qui soutient les partis. En quel lieu pourrait-il y avoir
une recomposition politique ?
Certainement que celle-ci va ignorer l'Assemblée
nationale. Même s’il peut être visible que le RND et le
FLN n'entretiennent pas de relations cordiales, il n'en
demeurera pas moins qu'ils voteront solidairement,
comme avant, comme toujours, un projet de loi dont
ils savent qu'il ne correspond nullement à leur
démarche commune, celle qu'ils voudraient bien préparer ensemble. Il n'y a pas eu de miracle. Les partis
du pouvoir, les deux partis du pouvoir, confirment que
rien n'a bougé en termes de rapports de force, et
même en termes de rapport d'opinion. FLN premier et
RND deuxième. Le MSP a «quitté» sa position de pouvoir pour y retourner avec force croyait-il. Une recomposition politique dans l'assemblée parlementaire ?
Peut-être bien que oui, peut être bien que non.
Une recomposition dans quel sens ? Normalement,
toute recomposition politique peut être prévue ou du
moins inscrite parmi d'autres recompositions possibles
à condition qu'existe un champ politique à étendue
assez large pour que tous les partis puissent s'y mouvoir à égalité de droits. Un parti ne peut être considéré
comme lourd qu'après les résultats s'ils ne sont pas
discriminés dans les moyens mis à leur disposition.
Cette fois-ci, s'il se produit bien des élections pluralistes, sans doute que les conditions d'une émergence
ne laissent pas «briller» un parti qui viendrait de l'opposition. De tels partis pourraient à nouveau disparaître après les élections si les conditions de fonctionnement du champ politique sont reconduites, avec la
reconduite des contradictions. Se donneront-ils les
moyens de leur survivance ?
Peut-on réellement dire que la mouvance islamiste est
finie et bien finie en termes de capacité à devenir
majoritaire, ou à simplement à devenir la première
force politique du pays, comme cela s'est passé dans
des pays tels l'Egypte, la Tunisie et d'autres ? Pas
d'instrument de prévision.
L. B.
actuel
Le chiffre du jour
La NR 5071 - Mardi 21 octobre 2014
20 tonnes de fournitures scolaires pour les enfants de Ghaza, en Palestine
occupée.
2
diplomatie
santé
siège de l’onu
aujourd’hui
Règlement de la crise malienne
OMS
Fin officielle de l'épidémie d'Ebola
au Nigeria.
Espace extra-atmosphérique :
L'Algérie présente à New York
le rapport de la 57e session
du COPUOS.
Présentation du bilan de
coopération entre l’Algérie et
l’Union européenne à l’hôtel
Sofitel, à Alger.
La disponibilité «constante» de l'Algérie
saluée par un haut responsable malien.
Réunion interministérielle consacrée à la situation socioprofessionnelle des policiers
Les revendications validées
, La majorité des revendications socioprofessionnelles des fonctionnaires
de la Sûreté nationale ont
été validées par le gouvernement au cours d’une réunion interministérielle
présidée par Abdelmalek
Sellal.
Au cours de cette réunion, il a
été décidé qu’une attention particulière doit être accordée aux
difficultés rencontrées par les
services de sécurité afin de leur
permettre d'accomplir dans les
meilleures conditions leur mission, conformément aux instructions du président de la République. Il a été souligné également que les agents de la
Sûreté nationale engagés pour
la préservation de l'ordre public et de la protection des personnes et des biens exercent
leurs missions dans des conditions contraignantes et souvent
éprouvantes. Le cadrage réglementaire existant avait déjà
prévu la prise en charge de certains points soulevés et posés
par les personnels de la sûreté
nationale. Il a été décidé d'activer la mise en œuvre des mesures d'adaptation et d'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. A l'issue de
cette réunion, plusieurs mesures ont été prises en faveur
des fonctionnaires de police à
savoir la mise en œuvre rapide
des mesures d’amélioration et
la confirmation de l’octroi d'une
indemnité au profit des agents
de la Sûreté nationale, avec effet
rétroactif, à compter du 1er novembre 2014. La revalorisation
de l'indemnité de zone, actuellement servie aux agents de la
Sûreté nationale avec effet rétroactif à compter du 1er janvier
2012. L’octroi d'une indemnité
de déplacement collectif par
agent de la Sûreté nationale effectuant des déplacements. Attribution de la prime de spécialisation (conducteur, etc) et
prise en charge de la restauration des unités constituées. Le
relèvement des niveaux des
bourses accordées aux élèves
stagiaires des écoles de formation de la DGSN. En matière de
logement, il a été décidé de donner une attention particulière
afin de satisfaire les demandes
des agents de la Sûreté nationale dans le cadre des dispositifs et programmes existants.
En matière d'organisation et de
conditions de travail, le conseil
interministériel a décidé l’allègement du système de travail
3 fois 8 heures et rapprochement des agents ayant des difficultés d'ordre social ou de
santé de leur lieu de résidence.
L’affectation des agents de la
Le rassemblement des policiers devant la Présidence. (Photo > New Press)
Sellal achève sa visite dans les wilayas de Tamanrasset et Adrar
Plusieurs projets visités et des réalisations inaugurées à In Guezzam et Bordj Badji-Mokhtar
En visite de travail et d’inspection dans les wilayas de Tamanrasset et d’Adrar, le
Premier Ministre M. Abdelmalek Sellal, s’est rendu dans les Daïras de In-Guezzam
de Bordj Badji Mokhtar. Cette visite aux deux wilayas du Sud du Pays, s’inscrivent
dans le cadre de la mise en œuvre du programme du Président de la République M.
Abdelaziz Bouteflika. Plusieurs projets sociaux-économiques ont été inspectés et
des réalisations ont été inaugurées par le Premier Ministre qui était accompagné de
d’une forte délégation Ministérielle. Dans la Daïra d’In-Guezzane, M. Abdelmalek
Sellal a visité le chantier de réalisation d’une inspection des douanes avant de
procéder à l’inauguration de la maison de jeune de Type 3. M. Sellal a visité le
chantier de réalisation et d’équipement d’un tribunal dans la même Daïra et s’est
enquis du projet de réalisation d’un programme de 400 logements ruraux et de
100 logements sociaux. Toujours et In- Guezzam, le premier Ministre a visité une
exploitation agricole, développée au titre de l’investissement privé, dans le cadre
de la mise en valeur par l’accession à la propriété foncière agricole (APFA). Sur ce
même site, le Premier ministre a procédé à l’octroi de décisions d’aides à l’habitat
rural, à la remise de kits solaires et à l’attribution de décisions de concession
agricole au profit de jeunes. Dans la daïra de Bordj Badji Mokhtar (800 km au Sud
d’Adrar), M. Sellal a inspecté une centrale électrique de 13,7 mégawatts, implantée
à la sortie de la ville, ainsi qu’un hôpital de 60 lits, d’un coût de 1,3 milliard DA,
selon les services de la wilaya. Poursuivant sa visite M. Sellal a inauguré une salle
omnisport et a l’inspecté le chantier d'une piscine de proximité, implantées dans
la commune du chef lieu de daïra, où il s’est enquis également de l’état
d’exécution d’un projet de 360 logements de type public locatif. Comme il l’avait
fait dans les autres wilayas du pays, le Premier Ministre a achevé sa visite par des
rencontres avec les élus, les cadres locaux et les représentants de la société civile.
Au cours d’une allocution devant les élus et les représentants de la société civile
d’IN-Guezzam, le Premier Ministre a rendu un vibrant hommage aux forces de
sécurité qui ne ménagent aucun effort pour assurer la sécurité de nos frontières. «
Nos forces de sécurité veillent à la sécurité de nos frontières mais ne
n’interviendront jamais à l’étranger», a-t-il indiqué. Evoquant la réouverture des
frontières du Sud, M. Sellal a ajouté que l’Algérie souhaite le faire mais cela ne
pourrait avoir lieu qu’après l’amélioration de la situation sécuritaire chez nos
voisins. Au sujet de la sécurité au Maghreb et en Afrique du Nord, le premier
Ministre a indiqué que l’Algérie contribue à instaurer la sérénité et la sécurité dans
ces régions. A ce même sujet, M. Sellal a conclu que l’Algérie ne connait pas
l’organisation criminelle de l’état Islamique «Daach» que ce soit de près ou de loin.
Moncef R.
Sûreté nationale à l'issue de
leur stage au niveau des unités républicaines de sécurité
pour une période de 3 à 05 ans
au maximum. La validation des
congés de maladie des agents
de la Sûreté nationale au niveau des unités par les médecins de l'unité. Il a été également décidé d’offrir aux agents
de la Sûreté nationale les conditions d'exercer pleinement leur
mission sans entrave dans le
strict respect des lois de la République. La tutelle doit assurer la protection des agents de
la Sûreté nationale dans l'exercice de leurs fonctions devant
les juridictions avec l'assistance
d'avocats conventionnés par la
DGSN.
En ce qui concerne les agents
de police radiés, il a été retenu
d’examiner les recours de réintégration des éléments qui n'ont
pas fait l'objet de décision de
justice. En matière de représentation des agents de la Sûreté nationale, le conseil interministériel a décidé d’assurer
la représentation des agents de
la Sûreté nationale au niveau
de toutes les commissions et
organes de participation avec
protection des représentants
dans ces commissions et organes. Par ailleurs, il y a lieu de
rappeler que la suppression de
l'article 87 bis qui interviendra
en 2015 se traduira par des améliorations substantielles de certaines rémunérations. Enfin, les
canaux de dialogue dans la
REPÉRE
Le Premier ministre
visite un projet de 400
logements ruraux
à In Guezzam
Le Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, s’est
enquis, hier, d’un projet de
réalisation de 400 logements
ruraux à In Guezzam, dans le
cadre d’une visite de travail et
d’inspection d’une journée
dans cette daïra frontalière de
l’extrême sud du pays. Le
projet constitue une tranche
d’un programme de 1 343
logements ruraux pour
laquelle les pouvoirs publics
ont dégagé une autorisation
de programme de plus de 1,16
milliard de DA, au titre du
programme quinquennal
2010-2014. Lancé fin 2010 en
mode d’autoconstruction, avec
des aides financières de l’Etat,
l’opération vise notamment la
fixation de la population en
milieu rural, l’amélioration de
leur cadre de vie, en plus de la
création d’emplois
temporaires. Selon la
présentation du programme
global des 1 343 logements
ruraux, un millier de ces unités
a été achevé, 186 sont en cours
de réalisation et 157 non
encore lancés. Après avoir reçu
d’amples informations sur ce
programme, le Premier
ministre a échangé des
propos, concernant
l’engouement des citoyens sur
cette formule d’habitat, avec
des élus locaux qui ont
souligné l’intérêt porté
localement à ce genre de
constructions qui tient compte
des spécificités de la région.M.
Sellal a promis, à cette
occasion, l’inscription d’une
tranche supplémentaire de ce
type d’habitat en faveur de la
daïra d’In Guezzam.
H. T.
prise en charge du fonctionnement de l'institution doivent
être développés dans le respect
de la réglementation et de la
bienséance. En conclusion, le
communiqué des services du
Premier ministre ont indiqué
qu’il y a lieu de rappeler que le
même dispositif réglementaire
qui permet de couvrir les besoins de fonctionnement des
autres corps paramilitaires
devra être mis en œuvre dans
les mêmes conditions. Il a été
également souligné le rôle important joué par les services de
sécurité dans l'accomplissement des missions de sécurité
et de protection des personnes
et des biens avec un sens élevé
du devoir et de conscience professionnelle.
Moncef Rédha
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
actuel
REPÈRE
LE MINISTRE DES AFFAIRES
RELIGIEUSES À TISSEMSILT
«Une bonne gestion
des mosquées pour préserver
l’islam ancestral»
Le ministre des Affaires religieuses et des
biens Wakfs était hier dans la wilaya de
Tissemsilt où il a effectué une visite de
travail et d’inspection. Le ministre, qui a
été accueilli par Hocine Bessaih, wali de
Tissemsilt, le président de l’APW et de
l’ensemble des autorités locales, a
consacré cette visite à l’inspection de
plusieurs réalisations relevant de son
secteur. Accompagné des responsables
locaux, Mohamed Aissa avait d'abord
visité, au chef-lieu de wilaya, la
mosquée de la cité des 500-Logements
ainsi que le centre culturel islamique en
cours de réalisation depuis 2008 à un
taux d’avancement de 90% pour un
délai de 12 mois et un coût est 109 000
000 DA, qui s’étend une superficie de
1414 m2 et la mosquée implantée dans la
cité des 300-Logements (plateau) qui a
été démarré en 2008 pour un délai de 12
mois et se trouve actuellement avec un
taux d’avancement de 95% , pour un
coût de 74 000 000 DA ; elle s’étend sur
un superficie de 1 500 m2 avec une
capacité de 2 500 fidèles et la salle des
conférence qui date depuis 2008 n’a pas
démarré à ce jour. D’après notre source,
cette salle de conférence démarrera en
2015 pour un délai de 18 mois. Au siège
de la salle des conférences de la wilaya,
le ministre a tenu une conférence
scientifique destinée à tous les imams,
les membres des associations religieuses
des nombreuses mosquées que compte
cette wilaya ainsi que les représentants
des commissions de la zakat et de
nombreux universitaires. «La formation
des imams est nécessaire pour la
préservation de l'islam que nous ont
laissé nos ancêtres», a déclaré le
ministre. Il a expliqué, lors de cette visite,
que l'Etat forme, chaque année 400
imams et 1 000 cadres. Et ces cadres du
secteur, dont le nombre formé
annuellement sera doublé d'ici peu, sont
appelés à servir honorablement cette
religion et la société. Le ministre a
rappelé le rôle capital que peut jouer la
religion pour mettre fin à la violence
dans notre société. Mohamed Aissa, en
citant avec regret et tristesse la mort
tragique du joueur camerounais de la
JSK, Albert Ebossé, ajoutera que des
concertations sont d'ores et déjà
engagées avec le ministère de
l'Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique pour l'institution
d'une licence en imamat, et ce, à partir
de l'année prochaine. Une rencontre qui
vise essentiellement dans cette
dynamique de formation continue à
élever constamment le niveau, et
consolider les connaissances de toutes
les composantes de cette famille des
affaires religieuses, dans un contexte de
surcroît marqué par de profondes
mutations. En prenant la parole à l’issue
de cette conférence, Mohamed Aissa,
agissant en homme de terrain compétent
et averti, ne manquera pas de procéder à
un large tour d’horizon à l’issue duquel,
il reviendra longuement sur le rôle qui
échoit à l’imam, soulignant à cet effet,
l’impact de la science et l’importance
que revêtent de telles rencontres qui sont
animées par des encadreurs de hauts
rangs et permettent de ce fait à tous nos
imams d’accomplir dans les meilleures
conditions, la mission dont ils sont
investis.
Abdenour
La NR 5071 - Mardi 21 octobre 2014
3
Portes ouvertes sur la presse
Les étudiants et la crédibilité
des journalistes
, Par la voix de la radio
locale, l’image des différentes chaînes de télévision publiques et privées
et les différents titres de
la presse locale, les auditeurs, les téléspectateurs
et les lecteurs ont vécu,
hier, durant plusieurs
heures, la réalité d’un
terrain de l’information
quotidiennement occupé
par les journalistes et les
correspondants.
Particulièrement les étudiants
du pôle universitaire d’El-Bouni
(Annaba) qui, aux côtés des enseignants, se sont bien imprégnés d’une presse algérienne en
pleine évolution grâce aux anciennes et nouvelles générations
d’hommes et de femmes de l’information. C’était d’abord dans
le hall de la faculté des lettres et
des sciences humaines du même
pôle où les différents titres de la
presse locale et radio «Annaba
FM» ont exposé. Dans l’amphithéâtre Abdellah-Bezzaz ensuite,
où sous l’impulsion de Monia
Gouri, chef de la cellule de la
cellule de communication de la
wilaya, et les responsables de la
faculté des sciences humaines,
les étudiants ont eu droit à trois
communications portant sur des
thèmes pertinents. L’information locale et l’économie, le correspondant de presse et l’économie locale, l’information et le développement de Saadi Wahida
et Bouchikhi Hassiba, enseignantes universitaires, et Monia
Gouri, attachée de presse, ont,
en effet, imposé à plusieurs centaines de potaches de prendre
place et de suivre avec un grand
intérêt les débats qui ont suivi.
Inaugurées par le secrétaire général de la wilaya, Mustafa Limani, représentant le wali d’Annaba, accompagné de Laïd Hadji
et Amar Haïahoum, respectivement président de l’APW et recteur de l’université Badji-Mokhtar, les deux journées de portes
ouvertes ont été qualifiées par
les participants comme étant
une excellente opportunité. «Et
pour cause, dira M. Soulef, étudiante en communication, ces
deux journées vont nous permettre d’acquérir les premières
notions théoriques du métier de
journaliste auquel j’aspire.» Un
avis largement partagé puisque
grâce à cette manifestation organisée à l’initiative du wali de Annaba, ces étudiants vont acquérir les premières notions théoriques du métier d’informer. Il y
avait comme une frénésie qui a
poussé les exposants, les journalistes, les correspondants et photographes de presse participants
à cette manifestation à multiplier les clichés et à engranger
des pellicules. Cependant, audelà de cette envie de leurs ainés
vieux routiers de la presse, également présents à former leurs
jeunes confrères pour une
presse plus crédible respectueuse de l’éthique et de la déontologie, de nombreux étudiants
des deux sexes ont reconnu que
les discussions avec ces derniers leur ont permis de mieux
appréhender les notions préliminaires du métier d’informer.
Aux étudiants qui l’interrogeaient sur sa profession, un de
ces vieux routiers répondait inlassablement : «Au-delà de l’acquisition de la technique journalistique proprement dite, l’essentiel, c’est d’y croire, d’être
objectif et surtout d’être crédible. C’est ce qu’on nous ont
appris nos devanciers avec bien
sur le respect à accorder à nos
ainés, à l’éthique et à la déontologie qui régit notre profession.
Malheureusement, aujourd’hui
ces valeurs se perdent chaque
jour un peu plus.» Animés, les
débats l’ont été au plus haut
degré entre, d’un côté, les étudiants et les auteurs des communications et, de l’autre, entre les
Algérienne des eaux-UGTA : Un cycle de formation national
au profit de 300 représentants des syndicats du secteur
Dans le cadre de l’amélioration
du secteur de l’eau, la direction de
l’Algérienne des eaux (ADE), en
collaboration avec l’Institut
national d’études et de recherches
syndicales (INERS) et l’Union
générale des travailleurs algériens
(UGTA), a organisé une formation au
profit de 300 élus et délégués
syndicaux de l’ADE à travers le
territoire national. Ce cycle de
formation, qui a débuté hier en
présence de 60 élus et délégués de
la région du Sud de l’ADE, a été
inauguré par le secrétaire général
de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd,
en présence du directeur général de
l’ADE, Abdenour Aït Mansour, du
directeur de l’INERS, M.
Benmouhoub, du secrétaire général
du syndicat d’entreprise de l’ADE,
Karim Meknes et des membres du
syndicat d’entreprise de l’ADE. Dans
son intervention, Abdelmadjid
Sidi-Saïd s’est adressé aux élus aux
délégués pour leur dire qu’«il faut
considérer l’ADE comme la
deuxième famille», et les a
exhortés à travailler dans le respect
mutuel. «A travers cette formation,
le syndicaliste va connaitre ses
droits et obligations», dira le SG de
l’UGTA avant d’assurer que «quand
on croit au dialogue et à la
concertation, tout ira bien». Dans
son allocution, M. Aït Mansour a
indiqué qu’il accorde une grande
importance à la formation.
S’adressant aux syndicalistes, il
devait ajouter, je cite : «Je vous
demande de vous unir et de
travailler en étroite collaboration
du moment que nous avons le
même intérêt, celui de l’ADE.» Le
premier responsable de
l’Algérienne des eaux a ajouté que
les portes du dialogue et de la
concertation sont toujours ouvertes
à l’ADE. Notons que ce cycle de
formation syndicale au profit des
syndicalistes qui s’étalera sur 13
jours, à compter du 20 octobre
2014, touchera les syndicalistes des
15 zones et 42 unités de l’ADE. Ce
cycle de formation portera
notamment sur le rôle du délégué
syndical et du Délégué du
personnel, le dialogue social et la
législation du travail, la négociation
collective et la technique de
négociation et la gestion des
conflits du travail. L’objectif final
de cette formation est de permettre
aux élus et délégués syndicaux
d’assurer une meilleure
représentation des travailleurs de
l’ADE, une amélioration du
rendement des travailleurs et une
meilleure gestion du service public
de l’eau. En somme, cette
initiative, la première du genre,
permettrait sans aucun doute aux
représentants syndicaux de mieux
gérer
Moncef Rédha
étudiants et les journalistes. Mis
en accusation quant à être soumis au pouvoir en contrepartie
de quelques avantages matériels, ces derniers ont trouvé en
trois de leurs ainés, le nécessaire en arguments pour un démenti formel. C’est que ces trois
vétérans de la presse continuent
de croire, contre vents et marées, contre modes et courants,
à une presse crédible au sens le
plus large du terme. Dans cet
amphithéâtre Abdallah-Bezzaz,
leurs propos détachés et leurs
regards parfois imperturbables
cachaient mal le recul de vieux
routiers de la presse écrite ayant
derrière chacun d’eux plus de
quarante ans de métier. Ces anciens ont parfois le sentiment
de voir rétrécir la photo doublement menacée par de pseudojournalistes et de voir ce même
métier dépossédé d’une noblesse avérée.
A. Djabali
REPÈRE
L’UGCAA RASSURE
«Il n'y aura pas de
grève des boulangers»
Le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Salah
Souilah, ainsi que le président
de la Fédération nationale des
boulangers, Youcef Guelfat, dénoncent les informations qui
circulent dernièrement sur les
chaines télévisées, et même
dans la presse écrite, sur l'intention des boulangers de baisser le rideau le 1er novembre
prochain, et annoncent
qu'«aucun mouvement de protestations n'est prévu pour cette
journée de la part des boulangers».
L'UGCAA a indiqué, dans un
communiqué, que certaines
parties visent, à travers ces rumeurs, à entretenir une confusion dans le milieu professionnel des boulangers, ainsi qu’à
intimider le consommateur et le
citoyen. «Nous condamnons
fermement ces fausses déclarations et les tentatives désespérées pour ceux qui ont choisi la
date du 1er novembre pour répandre leur venin dans la société», a souligné le même
communiqué. Appelant l’ensemble des boulangers à travers
le territoire national à respecter
leur travail et poursuivre leur
activité normalement, tout en
assurant la qualité et les conditions d'hygiène. Par ailleurs,
l’UGCAA a fait savoir que des
discussions sont en cours avec
les autorités concernées afin
d'organiser un séminaire national sur les problèmes liés à ce
métier et à ce secteur.
Nawel Hami
actuel
REPÈRE
Hamid Grine à Oran
«Remise des premières
cartes nationales de journaliste
professionnel mercredi prochain»
La Journée nationale de la presse qui coïncide avec le 22 octobre, décrétée en mai
2013 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sera marquée cette
année par la remise des toutes premières
cartes nationales de journaliste professionnel, a annoncé, dimanche à Oran, le ministre de la Communication, Hamid Grine.
Lors de sa visite à la wilaya d’Oran, le ministre a avoué que la remise de ces premières cartes, au nombre de dix, «est une
grande victoire pour le secteur de la presse
et de la communication». Il a estimé que
pour mettre en place l’Autorité de régulation et le Conseil de déontologie, il est nécessaire de recenser tous les journalistes et
de distinguer celui qui est professionnel de
celui qui ne l’est pas. «Nous comptons actuellement près de 4 000 journalistes», at-il précisé. Après le recensement des journalistes, il sera procédé à l’élection des
membres de l’Autorité de régulation de la
presse, a expliqué Grine, ajoutant que
cette opération comprend sept membres
élus par les journalistes et sept autres désignés par les autorités. «Par contre, l’Autorité de régulation de l’audiovisuel est composé de neuf membres dont sept désignés
par le président de la République », a-t-il
rappelé. Concernant la situation socioprofessionnelle des journalistes de la presse
privée, le ministre a estimé que «la première démarche à entreprendre par cette
corporation est d’obtenir la carte nationale
de journaliste professionnel». Avec ce document, «le journaliste pourra défendre
ses intérêts», a-t-il souligné, ajoutant
qu’il ne peut s’ingérer dans la gestion de
ces journaux. «Pour défendre la dignité de
la corporation, nous avons demandé aux
responsables de ces titres d’octroyer des
salaires qui respectent la dignité des journalistes», a encore précisé le ministre. Répondant à une question sur l’organisation
et la distribution de la publicité, Grine a
assuré que depuis sa nomination à la tête
du secteur, il n'a donné aucune instruction
aux responsables de l’Anep quant à l’octroi
ou non de la publicité à la presse. «Le responsable de l’Agence agit en toute liberté
et indépendance», a-t-il souligné. En ce
qui concerne les écrits d’un quotidien national dont il a fait l’objet, Hamid Grine a
souligné que sa réaction s’inscrit dans la
vertu et non dans la diffamation et l’attaque. «Nous sommes dans une démocratie et chacun est libre d’interpeller le ministre de la Communication et de dire ce
qu’il veut. Celui qui m’attaque, quel que
soit le titre du journal, doit inscrire son action dans la vertu et dans le cadre d’une
critique constructive», a répondu le ministre. En marge de sa visite, Hamid Grine
a inspecté la station régionale de la télévision, les locaux de radio «Bahia» ainsi que
le chantier de réalisation de son nouveau
siège, la station de télédiffusion, sise à
Gdyel, la société d’impression de l’ouest
ainsi que le siège du quotidien «El Djoumhouria».
Hier, il a assisté à une conférence, organisée à Oran, dans le cadre du cycle de formation initié par son département ministériel au profit des journalistes. Cette
conférence ayant pour thème «La déontologie à l’épreuve du scoop et du sensationnel» sera donnée par le Pr Mohamed Ridha
Najar, expert en communication de l’Institut de presse et des sciences de l’information de Tunis. Le ministre a été, par
ailleurs, attendu hier après-midi à BelAbbès pour une visite d’inspection et de
travail, rappelle-t-on.
Zahra Kefane
La NR 5071 - Mardi 21 octobre 2014
4
Pêche, aquaculture et corail
Des filières en ébullition
, Dès aujourd’hui et durant les trois prochains
jours, armateurs, patrons
de pêche, marins pêcheurs, corailleurs, aquaculteurs et autres acteurs
des activités de la mer
sont ou seront en appel
dans chacune des wilayas
côtières du pays.
L’heure est en effet aux dernières
retouches du plan quinquennal
2015/2019 et l’élaboration de la
charte volontaire d’adhésion initiée par le ministère de la Pêche
et des Ressources halieutiques
(MPRH).Ces regroupements répondent aussi aux dispositions
contenues dans la loi des finances 2014, notamment celles
portant octroi, par les banques,
de crédits d’investissement à
taux d’intérêts bonifiés dans la filière de la pêche et de l’aquaculture. C’est ce que tenteront d’expliquer, entre autres, aux participants à ces rencontres de wilaya,
les cadres locaux du MPRH. Ces
derniers disposeront de trois
jours pour convaincre après analyse et approbation des recommandations retenues lors des récentes rencontres. Peut-on croire
que les dizaines de recommandations de l’ensemble des régions
d’Algérie vont permettre au
MPRH de faire bouger ce secteur
stratégique ? Et pourquoi pas, affirment plusieurs gens de la mer.
Ils ont souligné au passage la vé-
tusté de leur outil de travail dans
un monde de la pêche, de l’aquaculture et du corail éclaté jusqu’à la consomption, dispersé,
vorace à l’extrême, médiatisé
tout au long de ces dernières années et actuellement en ébullition. Bon nombre ont parlé de
vieux sardiniers et chalutiers que
l’on a rhabillés aux vastes mesures des rêves des armateurs
et patrons de pêche. De leur côté,
les marins pêcheurs ont assimilé
les embarcations de différentes
envergures récemment acquises,
à des paratonnerres d’une inquiétude latente, les garde-fous d’une
époque qui ne sait plus ce qu’il
faut qualifier d’épaves ou de chalutiers. C’est pourquoi tous attendent avec impatience la conférence nationale et les résolutions
auxquelles elle aboutira. Chacun
à l’esprit la multitude de lois,
textes et dispositifs mis en application se transformant aussitôt
en démarches vétustes et embaluchonnées avec des résultats
peu événementiels. «ça ne sera
plus le cas», ont martelé des représentants du ministère qui soulignent leur ambition de faire de
leur secteur un moyen privilégié
de développement économique
du pays. Ils avancent comme arguments les bonnes productions
de 2013, l’augmentation de la flottille de pêche nationale, les aides
financières accordées aux jeunes
dans le cadre de différents dispositifs, l’évaluation technique des
zones coralliaires et leur ouver-
ture prochaine pour la collecte du
corail, l’octroi de concessions navales pour la pêche maritime et
l’aquaculture et, éventuellement,
l’ouverture de la pêche au large.
Le même optimisme est justifié
par la reconnaissance de la Commission internationale pour la
conservation des thonidés de
l'Atlantique (CICTA) ayant publié
la note relative à la révision du
quota algérien et la restitution
du quota de 2010 pour atteindre
680 tonnes, soit 5,06% du thon de
la Méditerranée. En 2013, notre
pays a bénéficié d'un quota de
143 tonnes de thon et de 243,84
tonnes en 2014. C’est dire que
dans sa connotation économique, le collège actuel du MPRH
marque des points. De fait, c’est
tout le secteur de la pêche et de
l’aquaculture qui se développe
après avoir marqué une stagnation les précédentes années. Les
recommandations appelées à
être approuvées aujourd’hui dans
le cadre des rencontres locales
qualifiées de veillées d’armes,
sont préparatoires de la conférence nationale prévue avant la
fin de cette année. Dans les recommandations, il est beaucoup
question de développement de
l’aquaculture à l’horizon 2020. Et
de corail dont la cueillette en
zone sera rigoureusement suivie. Il faut en effet savoir que l’or
rouge algérien est très demandée de par le monde et qu’il attise
toutes les convoitises. D’où l’important trafic qui s’opère presque
Bouchouareb à Paris : Un partenariat algérofrançais novateur et équilibré
«Il est nécessaire de porter nos
relations économiques à un niveau
qualitatif supérieur, dépassant les
simples relations commerciales pour
faire émerger un partenariat de type
nouveau ouvrant des perspectives
stratégiques inédites à nos
entreprises», a préconisé le ministre
de l'Industrie et des Mines,
Abdesselam Bouchouareb. Lors du
colloque tenu dans la capitale
française, M. Bouchouareb a
expliqué qu'à la faveur d'un
partenariat qui agira fortement sur la
compétitivité des systèmes
industriels des deux pays, la France
bénéficiera de l'expérience
algérienne dans le domaine
énergétique et de l'expertise
industrielle, de son potentiel en
ressources énergétiques ainsi que du
dynamisme de son marché. Il a
également soutenu que grâce à un
partenariat stratégique avec la France
dont l’excellence technologique est
reconnue, l'industrie algérienne
pourra donner une impulsion
décisive à son développement
industriel et technologique. Plus
concrètement, il a rappelé qu'entre
l'Algérie et la France, des projets
étaient en cours dans le domaine de
la construction d'embarcations de
pêche, tandis que dans les secteurs
des industries manufacturières, de
mécanique, électrique et de la
construction, plusieurs autres projets
sont en maturation.
relancer son développement
industriel»
Création de quatre grandes
écoles en partenariat avec des
institutions universitaires
françaises
Rappelant que l'Algérie a engagé
d'importantes réformes pour relancer
son développement industriel, il a
expliqué que cette démarche visait à
moderniser le tissu industriel, à
encourager la production nationale,
à agir en profondeur sur la
gouvernance des entreprises et la
mise en place des instruments et
modes de financements adéquats
pour soutenir l'investissement.
S'agissant du foncier industriel, le
ministre a relevé que l'Algérie était
en train de mettre au point les
dispositions nécessaires pour
apporter toutes les facilités aux
investisseurs en ce sens. Qualifiant la
PME de l'élément le «plus
dynamique» dans toute stratégie
industrielle, M. Bouchouareb a fait
part de la révision de la loi
d'orientation de la PME et d’une
réforme des agences chargées de
soutenir les PME, l'ANDPME et l'ANDI
afin de stimuler la compétitivité des
PME.
Enfin, le ministre a souligné que le
principe du 51/49% n'était pas remis
en cause mais élargi au commerce de
gros et de détail et qu’il était inutile
de le faire figurer dans le Code des
investissements, mais qu’il serait pris
en charge dans le cadre de la
réglementation des activités.
Imane Misraoui
La formation a aussi été évoquée par
M. Bouchouareb qui n’a pas manqué
de noter le projet de création de
quatre grandes écoles en partenariat
avec de «prestigieuses» institutions
universitaires françaises. En fait, il a
évoqué la «riche expérience» de
partenariat industriel avec la France
que l'Algérie veut approfondir pour
ouvrir des perspectives stratégiques
fortes pour les entreprises des deux
pays.
Devant les hommes d’affaires des
deux pays, le ministre a exprimé sa
satisfaction pour le projet de
construction automobile avec le
groupe Renault, estimant qu'il ouvre
des perspectives réelles de
développement industriel et
technologique dans ce domaine et
celui de la sous-traitance en Algérie.
Il a encouragé, en outre, les
entreprises françaises du secteur du
BTP à porter leur intérêt pour le
marché algérien «très porteur»,
notamment en construisant des
partenariats stratégiques avec leurs
homologues algériennes.
«L'Algérie a engagé
d'importantes réformes pour
quotidiennement et des grandes
quantités de cet animal marin
saisies par les gardes-côtes algériens, notamment ceux de la façade maritime Est. Cependant,
au regard de l’optimisme qui caractérise la majorité des principaux acteurs de la mer, des patrons de pêche n’ont pas caché
leurs scepticisme. Pour eux, ces
brusques sautes d’opinion de
leurs homologues et des responsables au MPRH sont aussi
la preuve d’une instabilité qui
rend l’avenir du secteur de la
pêche incertain.
A. Djabali
REPÈRE
ASSOCIATION
DES JOURNALISTES
ET CORRESPONDANTS
DE LA WILAYA DE TIZI OUZOU
Le président Samir
Leslous reconduit
à l’unanimité
Samir Leslous, du quotidien
national «Liberté», le président
sortant de l’Association des
journalistes et correspondants
(Ajcto) de la wilaya de Tizi Ouzou, a
été reconduit, hier, à l’unanimité,
à l’issue de l’assemblée générale
des journalistes et correspondants
de la wilaya tenue à la maison de
la culture Mouloud-Mammeri. Les
bilans, moral et financier, de
l’association ont été également
approuvés à l’unanimité par les
présents qui ont, pour ainsi dire,
plébiscité le président sortant à qui
il a été demandé de reconduire les
membres actifs du bureau sortant
ainsi que l’ex-président
d’honneur, Da Youcef Bournine,
retraité du quotidien «Le Soir
d’Algérie». Dans sa prise de parole,
Samir Leslous est revenu,
longuement, sur les missions et
objectifs de l’association comme il
s’est attardé sur la défaillance de
certains des membres du bureau
durant le précédent mandat.
«Notre mandat a été caractérisé
par des hauts et des bas. Il y a eu
des défaillances comme il a été
enregistré des avancées», a-t-il
fait observer. Il a cité la convention
signée par l’Ajcto et l’Office de
promotion et de gestion
immobilière (Opgi) de Tizi Ouzou
pour un projet de réalisation de
logements au profit des
journalistes de la wilaya, le
mémorial des journalistes et
correspondants assassinés par la
horde intégriste et l’aboutissement
du projet de réalisation, en cours,
de la maison de la presse.
L'assemblée des journalistes et
correspondants de la wilaya de Tizi
Ouzou, a, en outre, approuvé le
nouveau bureau constitué par le
président. Il s'agit de Daouia
Toulait du journal «Echaab»,
Thanina Benamar («Le Temps
d'Algérie»), Belkacem Adra («El
Moudjahid»), Hamid Messir («Le
Jour d'Algérie»), Ali Rayeh («El
Khabar») et Malek Boumati («La
Tribune»).
R. M.
échos
INFOS
EXPRESS
MASCARA : QUAND
DES CAMIONS ENTIERS
ET VÉHICULES S’ÉVAPORENT
Une nouvelle forme
de criminalité qui
perdure !
Des vols de camions et autres
véhicules commis avec violence sur des chauffeurs isolés
,qui se fige sur de plausibles
bandes structurées élisant
foyer à l’ouest algérien, a fait
son apparition ces derniers
temps, plus précisément dans
l’axe Mascara-Relizane–SidiBel-Abbès, s’articule aujourd’hui sur le développement
des agressions de chauffeurs
de camions et autres véhicules
les plus sollicitées dans l’offre
et la demande se rattachant a
la pièce détachée qui sont
négociés dans les divers transactions douteuses.
Cette nouvelle forme de violence ayant composante des
bandes organisées, spécialisées dans le trafic de la pièce
détachée nipponne une excellente banque de pièces détachées communément appelé
dans le jargon commercial, la
‘casse’ a entrainé une multiplication de disparitions de
camions, véhicules voir même
des motos, qui sont devenues
le principe libre de la circulation dans une totale impunité.
Des chauffeurs battus, ligotées
comme des animaux ont été
heureusement retrouvés en
vie, mais dans un piteux état.
D’autres chauffeurs ou propriétaires de ces véhicules, par
contre, ont malheureusement
disparus de la circulation,
subsistent, parait-il, dans le
chapitre des ’ avis de recherche’, placardés au niveau des
différents services de sécurité.
Ces escouades structurées sont
devenues si dominantes, ou
les enquêtes pour remonter les
filières des véhicules évaporés
dans la nature ont été peu ou
proues décisives dans les différents correspondances des
procès-verbaux envoyés aux
services concernés par ce grave
fléau, qui se pratique en
bande organisé.
Au delà de ces exemples anormaux dans la lutte contre la
criminalité dans ses différentes
phases, ou l’harmonisation
des procédures officielles ne
sont pas codées d’une disposition impartiale, ce qui a
montré les bornes pour ces
genres d’enquêtes ou les vols
de véhicules avec violence
dans la wilaya de Mascara, ont
entrainés une propagation
d’agressions caractérisée des
plus biscornus qui en maxime
long. Une manne pour ces
truands de camion’Isuzi’ et
autres véhicules ‘Toyota’ du
constructeur nippon, qui
demeurent d’abord de puissant engins très sollicités vu
des prix affichés dans le chapitre des bons de commande
des camions dérobés. Le ou les
commanditaires spécialisé
dans le trafic de véhicules de
transport’ poids lourds’ de la
filière, sont très bien éclairés
pour repartir au volant des
véhicules volés, demeure un
jeu d’enfant.
Carcasse, pièces détachées et
autres accessoires sont devenues les plus prisés dans le
négoce des bandes structurés
et spécialisés dans les vols de
véhicules.
Manseur Si Mohamed
La NR 5071 - Mardi 21 octobre 2014
5
Tlemcen :
du
nouveau président de la cour
Ghazaouet
Des habitants d'El-Argoub
assiègent la mairie
,Une quarantaine de personnes
résidant au quartier Argoub de la
commune de Ghazaouet, situé à
six kilomètres à la sortie ouest de
la ville, se sont rassemblées devant le siège de la mairie pour réclamer le gaz de ville, l'électricité
et l'eau potable .
Les contestataires ont interpellé les
responsables, parce que les multiples promesses qui leur ont été
faites n'ont pas été tenues à ce jour
et la situation qui perdure depuis
plusieurs années reste inchangée.
Mécontents, les protestataires ont
fait savoir aux élus locaux que leur
quartier est complètement négligé
par rapport aux autres quartiers et
du centre-ville.
Ce n'est qu'après que de nouvelles
promesses leur ont été faites que le
rassemblement a été dispersé et les
contestataires sont rentrés chez eux.
Ces citoyens souhaitent que les responsables locaux se penchent sur
leur cas, afin d'améliorer leur quotidien.
Dans le cadre du mouvement partiel touchant le secteur de la
justice, Tayeb Benhachem, inspecteur général auprès du ministère
de la Justice, a procédé mardi dernier, au siège de la cour de justice
située à Imama, dans la daïra de Mansourah, à l'installation officielle
de M. Benlabiad Ahmed, en qualité de président de la cour de
Tlemcen. (Photo > D. R.)
Toutes les personnes présentes lors
de ce rassemblement ont fait savoir
qu'ils ne demandent que le minimum, soit le raccordement au réseau de gaz de ville, l'éclairage public et l'amélioration de la distribution de l'eau potable. Notons que
ce groupe de personnes délégué par
l'ensemble des habitaants de Argoub, a fait savoir que dans le cas où
rien ne se fera pour améliorer leurs
conditions de vie, ils se plaindront
en haut lieu.
Mohamed Hichem
Mila :
pour le crédit R’fig
LA CHRONIQUE DE
Chérif Abdedaïm
Ecran de fumée (I)
A l’exception de la diplomatie et de la
presse russe – en Occident tout l’appareil
politique ainsi que les médias et leurs
prétendus « grands reporters » ont, depuis
2011, délibérément menti par omission et
masqué les crimes des gangs de barbares
contre le peuple syrien. Gangs barbares que
ces médias présentent aujourd’hui comme
une nouveauté tout en continuant de
prétendre que le président Assad est
« l’allié objectif des barbares de l’EIIL ».
On dépeint l’État islamique (EI) comme un
ennemi des États-Unis et du monde
occidental.
Avec le soutien de la Grande-Bretagne,
l’indéfectible allié des États-Unis, le
président Barack Obama a ordonné une
série de bombardements étasuniens sur
l’Irak visant apparemment à vaincre l’armée
rebelle de l’EI.
« Nous ne renoncerons pas à notre volonté
de faire face à l’État islamique [...] Si les
terroristes pensent que nous allons faiblir
face à leurs menaces, ils ne peuvent pas
être davantage dans l’erreur. » (Barack
Obama et David Cameron, lettre d’opinion
publiée dans le Times de Londres, 4
septembre 2014, c’est l’auteur qui souligne.)
Mais qui est derrière le projet de l’État
islamique?
Par une cruelle ironie du sort, les rebelles
de l’État islamique, anciennement connu
sous le nom d’« État islamique en Irak et au
Levant » (EIIL) étaient jusqu’à tout
récemment présentés comme « des
combattants de la liberté de l’opposition »
en Syrie, dévoués au « rétablissement de la
démocratie » et au renversement du
gouvernement laïc de Bachar al-Assad.
Et qui était derrière l’insurrection djihadiste
en Syrie?
Ceux qui ont ordonné les bombardements
sont ceux qui sont derrière le projet de
califat.
Les milices de l’EI, qui sont actuellement la
cible présumée d’une campagne de
bombardements des États-Unis et de l’OTAN
en vertu d’un mandat de « lutte au
terrorisme », ont été et sont toujours
soutenues clandestinement par les ÉtatsUnis et leurs alliés.
Autrement dit, l’État islamique a été créé
par le renseignement étasunien, avec le
soutien du MI6 britannique, du Mossad
israélien, de l’Inter-Services Intelligence
(ISI) pakistanais et l’Al Mukhabarat Al
A’amah de l’Arabie saoudite ou General
Intelligence Presidency (GIP, en anglais). Par
ailleurs, selon des sources du
renseignement israélien (Debka), l’OTAN, en
liaison avec le haut commandement turc,
était impliqué dans le recrutement de
mercenaires djihadistes dès le début de la
crise syrienne en mars 2011.
En ce qui concerne l’insurrection syrienne,
les combattants de l’État islamique ainsi
que le Front Al-Nosra, des forces djihadistes
affiliées à Al-Qaïda, sont les fantassins de
l’alliance militaire occidentale. Ils sont
secrètement soutenus par les États-Unis,
l’OTAN et Israël. Leur mandat consiste à
mener une insurrection terroriste contre le
gouvernement de Bachar al-Assad. Les
atrocités commises par les combattants de
l’État islamique en Irak sont similaires à
celles commises en Syrie.
Les meurtres de civils innocents par les
terroristes de l’État islamique en Irak ont
été utilisés afin de créer un prétexte et une
justification en faveur d’une intervention
militaire étasunienne pour des raisons
humanitaires. Les bombardements
ordonnés par Obama, cependant, ne sont
pas destinés à éliminer l’État islamique, qui
constitue un « atout du renseignement »
étasunien. Bien au contraire, les États-Unis
visent la population civile ainsi que le
mouvement de résistance irakien.
(A suivre)
C. A.
Le nombre d’agriculteurs ayant bénéficié du crédit
R’fig est passé, dans la wilaya de Mila, de moins de 350 fellahs,
en 2008, à 1 609 en 2014, démontrant un «engouement
grandissant» pour cette formule de soutien, a indiqué
dimanche le directeur des services agricoles (DSA), Rabah
Ferdas. (Photo > D. R.)
Aïn Defla : une
au Salon national de la poterie
Une trentaine d’exposants issus de dix wilayas
prennent part au Salon national de la poterie dont le coup
d’envoi a été donné dimanche à Aïn Defla. Les associations
versées dans l’artisanat ainsi que les directions
du Tourisme et de la Formation professionnelle de la wilaya
prennent part à cette manifestation, organisée par la Chambre
locale de l’artisanat et des métiers (CAM). (D. R.)
Constantine : projet de
de près de 2 400 foyers
Ceprojetdontlefinancementestpuisédelasecondetrancheduprogramme
quinquennal2010-2014,«mettrauntermeauprincipalproblèmeauquelsont
confrontées, en hiver, les populations de plusieurs mechtas relevant des
communesd’AinAbid,d’IbnBadis,deBeniH’mideneetdeMessaoudBoudjeriou
oùletransportdebonbonnesdegazsurdelonguesdistancesconstituedepuis
longtempsunevéritableépreuvepourbonnombred’habitants»,selonlamême
source. (Photo > D. R.)
6
monde
La NR 5071 – Mardi 21 octobre 2014
Syrie
Moyen-Orient
Les Kurdes de Kobané soulagés
par les armes larguées par les Américains
,Les Kurdes qui défendent Kobané ont accueilli, hier, avec soulagement les premières
armes larguées par les
Etats-Unis sur cette
ville syrienne frontalière de la Turquie où
ils réussissent à freiner
l’avancée du groupe
Etat islamique (EI)
grâce aux frappes aériennes de la coalition.
Par ailleurs, la Turquie a
pris des mesures pour
aider les combattants
kurdes d’Irak à rejoindre,
via son territoire, la ville
syrienne kurde de Kobané assiégée par les jihadistes, a annoncé, hier,
le ministre turc des Affaires étrangères, Mevul
Cavusoglu. Les armes larguées vont être «d’une
grande aide» pour les
combattants des Unités
de protection du peuple
(YPG), le groupe kurde
qui lutte depuis plus d’un
mois contre les jihadistes
de l’EI, a déclaré leur
porte-parole, Redur Xelil.
Ces armes ont été larguées à l’aube, avec des
munitions et du matériel
médical, par trois avions
cargos C-130 au dessus
des positions des YPG,
qui contrôlent encore environ 50% de Kobané.
L’armée américaine avait
auparavant annoncé que
ces équipements étaient
fournis par les autorités
kurdes d’Irak. Ils sont
«destinés à aider à la
poursuite de la résistance aux tentatives de
l’EI de s’emparer de Kobané», selon le Centre de
commandement américain pour le MoyenOrient et l’Asie centrale
(Centcom). Ces dernières
semaines, les Kurdes
avaient multiplié les appels aux pays de la coalition à renforcer les
moyens des combattants
des YPG, moins nombreux et moins bien
armés que ceux de l’EI
qui veulent conquérir la
troisième ville kurde de
Syrie. A la lumière des
derniers développements, «l’équilibre des
forces peut basculer à
tout moment», a estimé
l’Observatoire syrien des
droits de l’Homme
(OSDH).
Avant d’effectuer ces larguages, le président Barack Obama a informé ce
week-end son homologue turc Recep Tayyip
Erdogan «de l’intention»
des Etats-Unis et de «l’importance» de fournir des
armes, selon un respon-
Un tournant à Kobané ? (Photo > D. R.)
sable américain. L’EI est
«un ennemi commun»
aux Etats-Unis et à la Turquie, a souligné cette
source. M. Erdogan a encore rejeté dimanche les
appels à ce que son pays
fournisse des armes aux
combattants kurdes en
Syrie. Il accuse le principal parti kurde en Syrie,
le PYD dont les YPG sont
la branche armée, d’être
une «organisation terroriste», liée aux rebelles
kurdes turcs du PKK.
Le département d’Etat a
récemment révélé que
des responsables américains avaient rencontré
le week-end dernier pour
la première fois des
Kurdes syriens des PYD.
Intensification
des
frappes. Les avions de la
coalition ont accru ces
derniers jours les raids
sur Kobané, ayant désormais frappé plus de 135
fois les positions de l’EI
dans et autour de la ville
depuis fin septembre,
précise le Centcom.
«Combinées à une résistance continue sur le terrain», ces frappes ont
«tué des centaines de
combattants (de l’EI) et
détruit ou endommagé»
de nombreux équipements de l’EI, a souligné
le Centcom.
Il a toutefois répété que
la situation de Kobané
restait «fragile».
Pour faire face à cette résistance renforcée, les jihadistes avaient dépêché
samedi de nouveaux renforts dans cette ville,
dont la prise leur offrirait une victoire stratégique et symbolique.
Dans la nuit de dimanche
à lundi, ils ont tenté
d’avancer vers le centreville mais les combattants kurdes ont repoussé l’assaut, faisant
au moins 8 morts dans
les rangs de l’EI, selon
l’OSDH.
Regrettant que les
frappes aériennes ne ciblent que les jihadistes,
la Coalition nationale syrienne, principale force
d’opposition en exil, a réitéré ses demandes d’intervention étrangère
contre le régime de Bachar al-Assad, qu’elle accuse de «pratiquer le terrorisme d’Etat contre le
peuple syrien».
A ce propos, le ministre
français de la Défense,
Jean-Yves Le Drian a affirmé dimanche à Doha
qu’il ne fallait pas «choisir entre une dictature
sanguinaire et un terrorisme assassin» en Syrie.
La coalition lutte également contre l’EI en Irak,
où les avions américains
ont frappé ce week-end
des positions jihadistes
près de Baïji (nord), non
loin de la principale raffinerie de pétrole du pays,
et autour du barrage stratégique de Mossoul
(nord). Les forces gouvernementales
irakiennes peinent à reprendre le terrain perdu
face aux jihadistes, qui
contrôlent de larges pans
du territoire notamment
dans le nord et l’ouest du
pays et ont revendiqué
plusieurs attentats meurtriers dans la capitale au
cours des derniers jours.
Le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi doit
se rendre lundi à Téhéran pour tenter d’«unir
les efforts de la région et
du monde pour aider
l’Irak dans sa guerre
contre le groupe terroriste». L’Iran chiite, très
hostile aux extrémistes
sunnites de l’EI, ne fait
pas partie de la coalition
multinationale anti-jihadiste mais il a admis
avoir envoyé des armes
et des conseillers militaires en Irak pour aider
les forces gouvernementales et les combattants
kurdes irakiens dès le
début de l’offensive des
jihadistes début juin.
Des responsables iraniens et kurdes irakiens
ont également évoqué la
présence de forces des
Gardiens de la révolution, l’armée d’élite iranienne, sur le sol irakien.
R. I./Agence
De nouveaux largages d’armes si
nécessaire
,Des armes, des munitions
et du matériel médical : aux
prises avec les djihadistes
de l’Etat islamique (EI) près
de la frontière avec la Turquie, les Kurdes de Syrie ont
reçu du soutien par voie aérienne, dimanche 19 octobre.
Les armes seront d’une
«grande aide», a affirmé, hier,
Redur Xelil, le porte-parole
kurde des unités de protection du peuple (YPG, pour
Yekîneyên Parastina Gel). Il a
précisé qu’elles auraient «un
effet positif» sur les opérations militaires contre l’EI.
Trois avions cargos C-130
américains ont effectué plusieurs largages de matériel
fournis par les autorités
kurdes d’Irak pour permettre
aux assiégés de résister à l’offensive de l’EI contre la ville,
a précisé le Centre de commandement américain pour
le Moyen-Orient et l’Asie centrale (Centcom) dans un
communiqué dans un communiqué. Le matériel largué
comprenait des armes lé-
Les combattants qui affrontent les djihadistes
de Daech pour le contrôle de la ville frontalière de
la Turquie se sont félicités de cette aide.
L’armée américaine a largué dimanche pour la
première fois des armes, des munitions et du
matériel médical aux Kurdes de Syrie, assiégés
dans la ville de Kobané, près de la frontière turque.
Trois avions cargos C-130 ont effectué plusieurs
largages de matériel fournis par les autorités
kurdes d’Irak pour permettre aux assiégés de
résister à l’offensive des djihadistes de Daech
contre la ville, a rapporté le centre de
commandement américain pour le Moyen-Orient
et l’Asie centrale (Centcom), qui a précisé que les
avions n’ont rencontré aucune résistance. Cette
livraison a été confirmée lundi matin par un porteparole des combattants kurdes, qui a assuré que
ces armes «aideront grandement» et auront «une
effet positif» dans leur lutte contre Daech.
Les autorités turques avaient-elles été informées
de cette intervention américaine? Le président
Barack Obama a parlé au président turc samedi
pour l’informer de l’intention des Américains de
lancer cette opération et souligner «l’importance
qu’elle a pour eux», a indiqué un responsable de
l’administration à Washington. Daech est «un
ennemi commun» pour les Etats-Unis et la Turquie,
a rappelé le responsable, selon qui Washington
comprend les préoccupations des autorités turques
concernant les différents groupes, y compris les
Kurdes.
Mais pour Washington, les parachutages sont le
meilleur moyen de faire parvenir des
approvisionnements et «l’occasion de frapper un
grand coup contre Daech», a-t-il encore souligné.
R. I./Agence
R. I./Agence
L’armée américaine a largué des armes, des munitions et du
matériel médical aux Kurdes de Syrie. (Photo > D. R.)
Yémen
Violents combats entre rebelles
chiites et Al-Qaïda
,Des insurgés sunnites d’Al-
Des armes pour frapper un grand coup
contre Daech
gères, fournies par les autorités kurdes en Irak. Les
avions n’ont rencontré aucune résistance.
Ils n’ont pas été accompagnés par des avions de
chasse et ont quitté la zone
en toute sécurité, a déclaré
un haut responsable de l’administration Obama. Il n’a
pas exclu de nouvelles opérations de largages si nécessaire, peut-être dans un
proche avenir, a ajouté le
Centcom. C’est la première
fois que Washington procède
à une telle opération.
Interrogé sur le fait de savoir
si le gouvernement turc avait
été informé au préalable de
cette opération, un responsable de l’administration à
Washington a répondu que
le président Barack Obama
avait parlé au président turc
samedi pour l’informer de
l’intention des Américains de
lancer cette opération et souligner «l’importance qu’elle
a pour eux»
Qaïda se sont violemment
heurtés la nuit dernière dans
le centre du Yémen à des rebelles chiites d’Ansaruallah,
qui tentent d’étendre leur
emprise territoriale dans le
pays, ont indiqué, hier, octobre des sources tribales
et de la sécurité.
Les heurts pour le contrôle
de Radah, dans la province
de Baida, ont éclaté à la suite
d’une série d’explosions
ayant secoué l’est de la localité, a-t-on ajouté de mêmes
sources sans être en mesure
de fournir un bilan.
«Après les explosions, des
combattants d’Ansar Al-Charia (branche locale d’AlQaida) ont attaqué les rebelles (d’Ansaruallah), dé-
ployés dans le nord-est de
Radah et sur une route reliant cette localité à la région d’Anas», limitrophe de
la province voisine de Dhamar, a déclaré un dignitaire
tribal.
Au cours des affrontements
aux armes de différents calibres et qui se sont poursuivis pendant plusieurs
heures, les combattants
d’Al-Qaida ont réussi à couper une voie de ravitaillement aux rebelles chiites,
dits «houthis», qui s’étaient
infiltrés dans la région de
Manasseh, un fief du réseau
extrémiste sunnite dans la
province de Baïda, ont indiqué des sources de sécurité
et un responsable local.
R. I./Agence
La NR 5071 – Mardi 21 octobre 2014
économie
7
Bourse
INFOS
EXPRESS
Paris reprend son souffle
,La Bourse de Paris reculait hier matin (-0,31%)
dans les premiers échanges
d'une séance à l'agenda
clairsemé, le marché reprenant son souffle après une
semaine mouvementée
marquée par le retour des
craintes sur la croissance
mondiale.
A 9h32 (07h32 GMT), l'indice CAC
40 perdait 12,53 points à 4 020,65
points. Vendredi, il avait fortement progressé de 2,92%.
«Les marchés ont terminé la semaine sur une note plus positive,
les actions regagnant du terrain,
mais il est probablement trop tôt
pour conclure que l'appétit pour
le risque est vraiment de retour»,
estiment les économistes de Crédit Agricole-CIB. «L'incertitude entourant la Fed (la banque centrale américaine, NDLR) perdure»
à l'approche d'une réunion de politique monétaire de l'institution
la semaine prochaine, poursuit
CA-CIB.
Jeudi, un responsable de la Fed - toutefois membre non votant du
Comité monétaire -- a estimé que
l'institut d'émission devrait envisager de retarder la fin des achats
d'actifs, prévue à la prochaine réunion du Comité monétaire
(FOMC) fin octobre. Ces propos
avaient contribué à apaiser la
tempête naissante sur les marchés financiers.
Par ailleurs, «les inquiétudes sur
la récession en Europe ne se sont
pas envolées, ni celles sur un ralentissement en Chine», fait remarquer Michael Hewson, un analyste de CMC Markets. «Elles devraient trouver confirmation plus
tard cette semaine à l'occasion
Le palais Brongniart, ancienne Bourse de Paris (Photo > D. R.)
de la publication d'une série d'indicateurs», poursuit-il.
En attendant, les investisseurs
auront peu de grain à moudre au
cours d'une séance à l'agenda
clairsemé.
Aux Etats-Unis, les publications
d'entreprises vont se poursuivre
avec notamment les géants Apple
et IBM et elles s'intensifieront
dans la semaine à Paris.
Du côté des valeurs, Havas
("6,75% à 6,09 euros) profitait de
l'annonce d'une offre publique
d'échange par Bolloré qui reculait
(-6,57% à 353,95 euros).Tarkett
gagnait 4,90% à 19,60 euros après
avoir maintenu ses marges opérationnelles au troisième trimestre,
malgré une chute de ses ventes
de 3,3%. Air France-KLM progressait de 1,74% à 6,62 euros. Le pro-
France
Comment repenser complètement
la politique familiale
,Chaque gouvernement se demande comment réaliser des économies sur la politique familiale,
sans jamais interroger son principe, alors que la nation y
consacre 3% de son PIB.
C’est devenu un grand classique
de la période budgétaire. Chaque
gouvernement se demande comment réaliser des économies sur la
politique familiale, sans jamais interroger son principe, alors que
la Nation y consacre 3% de son
PIB. La décision de moduler les
allocations familiales, prise par le
gouvernement le 16 octobre, complexifie l’architecture générale du
système en ajoutant encore à la
confusion des objectifs.
Que des solutions de garde diversifiées soient déterminantes dans
la capacité des parents à exercer
des choix rationnels est une évidence.
En revanche, les diverses aides
monétaires accordées aux familles,
et singulièrement le quotient familial, sont beaucoup plus contestables. En effet, la corrélation entre
allocations familiales et taux de
natalité a été invalidée par de nombreux chercheurs, tels que récemment Camille Landais. Les
exemples étrangers tendent à
confirmer cette impression d’aléa:
l’Allemagne consacre des fortunes
aux allocations familiales sans parvenir à redresser son taux de natalité, tandis que l’inverse est vrai
aux Etats-Unis. Nulle part on n’observe que des parents décideraient de leur nombre d’enfants
pour toucher de l’argent !
Il faut inverser la logique actuelle:
plutôt que financer la famille pour
qu’elle puisse garder son train de
vie avant enfants, financer l’enfant
(par le truchement de ses parents)
pour que le minimum nécessaire
à son éducation soit garanti.
jet d'accord sur le développement
de la low cost d'Air France, TransaviaFrance, a été soumis vendredi
à l'avis des délégués du SNPL,
premier syndicat de pilotes et fer
de lance de la grève en septembre.
Gemalto continuait en revanche
de perdre du terrain (-4,73% à
56,34 euros) après avoir été pénalisé la semaine dernière par des
annonces du géant Apple.
Le poids lourd de la cote Total
(-1,19% à 43,63 euros) pesait sur
la cote tout comme les valeurs
industrielles Schneider Electric
(-1,35% à 56,82 euros), Technip
(-1,56% à 56,63 euros), ArcelorMittal (-0,89% à 89,68 euros).
Les valeurs défensives progressaient à l'image de L'Oréal ("0,75%
à 120,25 euros), Kering ("0,54% à
148,40 euros), LVMH ("0,52% à
125,85 euros) et Pernod Ricard
(+1,35% à 85,60 euros).
Cegedim gagnait 0,94% à 24,82
euros après avoir signé un
contrat définitif avec le gestionnaire américain de services de
santé IMS Health pour lui céder
son activité de gestion de la relation client (CRM) pour 385 millions d'euros en numéraire.
R. E.
Investissement
Lesvaleurs à suivre à la Bourse de Paris
,Les valeurs à suivre lundi à la Bourse
de Paris, attendue en hausse à l'ouverture, des résultats d'entreprises et des
indicateurs jugés solides aux Etats-Unis
vendredi dernier ayant atténué en partie les doutes des investisseurs sur la
croissance mondiale. Danone a déclaré
dimanche qu'il ne poursuivait pas de
revue stratégique de ses actifs et qu'il
n'avait pas défini de cible prioritaire en
vue d'une éventuelle opportunité de
croissance externe. Des sources au fait
du dossier ont indiqué vendredi que
Danone avait décidé de poursuivre la
piste d'une acquisition du groupe agroalimentaire américain Mead Johnson Nutrition. Bolloré a annoncé vendredi le
lancement d'une offre publique
d'échange sur HAVAS, dont il détient
déjà 36%, afin de devenir actionnaire
majoritaire du numéro six publicitaire
mondial pour en accélérer le développement. Suspendue vendredi après-midi,
la cotation des actions Bolloré et Havas
reprendra à l'ouverture à 07h00 GMT.
Capgemini, ATOS - L'éditeur de logiciels
SAP a réduit lundi sa prévision de bénéfice d'exploitation pour l'ensemble de
l'exercice 2014 du fait de la tendance
croissante des entreprises à s'équiper en
logiciels sur internet plutôt qu'en achetant des produits physiques, ce qui repousse l'enregistrement des facturations. SANOFI et Regeneron Pharmaceutical ont annoncé hier le lancement
d'une étude de phase 3 du Dupilumab
dans le traitement de la dermatite atopique. FNAC - Société générale a relevé
son conseil sur le titre de «conserver» à
«acheter», le broker jugeant «attrayante»
la valorisation du groupe spécialisé dans
la vente de produits culturels après sa
baisse des trois derniers mois. L'intermédiaire identifie également dans sa note
trois catalyseurs: le redéploiement du réseau, la poursuite du plan stratégique
«Fnac 2015» et une actualité commer-
ciale soutenue sur la fin de l'année avec
l'anniversaire des 60 ans de la marque.
Edenred a annoncé hier l'acquisition
d'une participation de 34% dans la société Union Tank Eckstein (UTA), spécialisée dans les cartes-essence pour les
flottes de véhicules lourds, dans le cadre
d'une transaction représentant environ
150 millions d'euros. Tarkett a fait état
hier de résultats une nouvelle fois en
repli pour son troisième trimestre, pénalisé par une conjoncture toujours difficile en Russie et en Ukraine même si
l'augmentation de ses prix lui a permis
de conserver sa marge. Air France-KLM
- La compagnie aérienne allemande Lufthansa a prévu d'annuler 1 450 vols
après un appel à la grève lancé par les
pilotes de ligne pour lundi et mardi, tandis qu'un mouvement social dans les
transports ferroviaires devait prendre fin
aux premières heures de lundi.TF1 - Les
actionnaires du groupe Le Monde ont
adressé un courrier au PDG de TF1
Nonce Paolini lui confirmant leur volonté de reprendre LCI, la chaîne d'information en continu menacée d'une lourde
restructuration, a déclaré vendredi le
président du directoire du groupe de
presse Louis Dreyfus sur BFM Business.
AREVA et le groupe espagnol Enusa ont
signé vendredi un contrat pluriannuel
pour la fourniture de services d'enrichissement d'uranium. Les modalités
de la transaction n'ont pas été divulguées. GENFIT a annoncé avoir obtenu
un accord en Chine pour le brevet du
GFT505, son médicament le plus avancé.
LDC et Sofiproteol ont présenté un projet d'alliance destiné à renforcer leurs positions respectives dans la nutrition et
les productions animales ainsi que dans
la filière volaille.
A lire sur Internet
www.lnr-dz.com
Pourquoi Bruxelles va
encore pardonner à la
France de mentir sur
son budget
Michel Sapin et Emmanuel
Macron étaient hier à
Berlin. Et pour cause,
Bruxelles ne devrait pas
sanctionner la France pour
son budget, une chance
historique. La conjoncture
est telle en Europe que la
France et l’Allemagne ont
intérêt à se serrer les
coudes.
Les ministres de l’Économie
et des Finances français
vont encore, une fois de
plus, plaider les spécificités
de la France à Berlin. Ils
vont sans doute obtenir de
leurs voisins allemands
qu’ils recommandent à
Bruxelles un nouveau délai.
C’est une chance historique
pour François Hollande
mais surtout pour que
l’Europe de la zone euro se
réforme.
Bruxelles ne va pas faire
preuve de mansuétude
gratuite en autorisant la
France à rester encore un an
de plus en dehors des clous.
Bruxelles et Berlin, qui ont
piloté la négociation en
coulisse, ont fait preuve de
réalisme. Les raisons pour
lesquelles la France a gagné
ce bras de fer sont très
simples.
La BCE commence
à acheter des
obligations sécurisées
La Banque centrale
européenne a commencé à
acheter des obligations
sécurisées, a déclaré lundi
un porte-parole de
l'institution, confirmant
l'ouverture par l'institution
d'un nouveau front dans sa
politique de soutien au
crédit et à l'activité
économique et de lutte
contre les risques de
déflation. Ce plan d'achats
d'obligations sécurisées
vient s'ajouter aux prêts
massifs à quatre ans à taux
très faible accordés aux
banques de la zone euro,
les TLTRO, et doit être
complété par des achats de
titres adossés à des actifs
(ABS) d'ici la fin de l'année.
En achetant sur les marchés
des titres qui sont inscrits
au bilan des banques, la
BCE espère inciter ces
dernières à prêter
davantage aux entreprises
et aux ménages afin de
relancer l'activité.
régions
INFOS
M’SILA
Hausse substantielle
des revenus tirés de
la location des
marchés
Les revenus provenant de
la location de 23 marchés
hebdomadaires de la
wilaya de M’sila ont
connu, ces deux dernières
années, une
hausse substantielle,
donnant aux collectivités
davantage de moyens de
financement du
développement local, a-ton appris, dimanche,
auprès de la wilaya. Un
montant de 241,66
millions de dinars a été
engrangé par les
communes durant la
période indiquée, contre
180 millions de dinars à
l’issue des deux exercices
précédents, a ajouté la
même source, soulignant
que les marchés les plus
importants, situés à SidiAïssa, Aïn El Melh et Bir
Souid, loués aux enchères
publiques, constituent la
première source de
revenus et participent,
comme dans
la commune de Sidi-Aïssa,
à hauteur de 60% au
financement du budget
communal. L’extension
urbaine et l’implantation
de plusieurs projets
autour de ces marchés ont
réduit leurs terrains
d’assiette et provoqué le
déplacement
de certains autres vers
d’autres sites à l’exemple
des marchés de M’sila et
Hammam Dhalaâ, sans
qu’il n’y ait, toutefois, de
remise en cause de la
tendance haussière des
revenus générés pour les
communes concernées.
La NR 5071- Mardi 21 octobre 2014
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Tissemsilt
64 élèves par classe au lycée 11-Décembre,
la surcharge persiste
Une situation qui perdure. (Photo > D. R.)
, Le problème de la
surcharge des classes au
lycée 11-Décembre à
Tissemsilt dure depuis la
rentrée scolaire 2014-2015,
ce qui révolte les parents
d’élève et les enseignants.
La rentrée scolaire de cette année
a été perturbée pour les élèves du
lycée 11-Décembre au chef-lieu de
wilaya, en particulier pour les
classes de terminale. Ces lycéens
n’ont pas caché leur déception
quant à l’accueil qui leur a été réservé pour cette rentrée scolaire.
«Au premier jour de la rentrée, nous
nous sommes retrouvés à 42 élèves
par classe, maintenant nous
sommes à 64 élèves», a précisé Youcef, un lycéen en 3e année secondaire scientifique. «Les classes de 3e
année secondaire scientifique sont
pleines comme des œufs cette
année. Comment voulez-vous qu’un
élève puisse comprendre sa leçon
dans une classe de 64 élèves ?» Qui
est derrière les transferts des élèves
de terminale des lycées se trouvant
au chef-lieu de wilaya vers le lycée
11 Décembre ? On imagine les
conditions dans lesquelles ils travaillent. Quant à leurs professeurs,
ils devraient avoir des nerfs d’acier.
Si ce cas est évoqué, cela ne veut
pas dire que les autres classes sont
logées à la bonne enseigne. L’effectif des autres divisions de terminale varie entre 40 et 50 élèves.
Pourtant, ce lycée obtient des taux
de réussite, qui dépasse ceux de
nombreux autres lycées. Le nouveau directeur de l’éducation de la
wilaya de Tissemsilt a du pain sur
la planche. En mettant de la vo-
Maghnia
Arrestation des auteurs du crime commis
au sein de la communauté camerounaise
, Un crime au sein de la communauté
camerounaise clandestine, a eu lieu en ce
début de semaine sur les berges d’Oued
Jorgy, prés du village frontalier avec le
Maroc d’Ouled Kaddour où campent des
centaines de clandestins subsahariens de
diverses nationalités.
Un crime au sein de la communauté camerounaise
clandestine, a eu lieu en ce début de semaine sur
les berges d’Oued Jorgy, prés du village frontalier
avec le Maroc d’Ouled Kaddour où campent des
centaines de clandestins subsahariens de diverses
nationalités. Selon des témoignages, voulant dissuader sa femme de se faire conduire ainsi que
son enfant vers le Maroc, pour atteindre ensuite l’Espagne, par un passeur, le chef de la communauté
camerounaise, un clandestin camerounais a été ligoté et battu à mort par trois de ses compatriotes
avant d’être abandonné loin du champ. A noter
que le camp est organisé en communautés et qu’à
la tête de chacune d’elle, un chef est désigné pour
faciliter la cohabitation et éviter les conflits ethniques connus par le passé. Le corps du malheureux a été déposé à la morgue de l’hôpital de Magh-
nia. Les éléments de la gendarmerie ont réussi
grâce à des témoignages, à arrêter très rapidement les principaux responsables de ce crime.
D’autres, qui ont été identifiés et qui sont présumés,
en relation directe avec ce crime, ont été identifiés
et font l’objet de recherches. Par ailleurs, les éléments de la police judiciaire de Maghnia ont démantelé un réseau de trafiquants de faux billets,
mené par un immigré clandestin de nationalité malienne, dénommé R. F. âgé de 29 ans. Suite à une information faisant état de l’existence d’un atelier de
fabrication de faux billets de banque, dans le quartier d’El Hamri, une perquisition a été effectuée
dans une demeure où les policiers ont découvert
l’atelier bien dissimulé en sous sol, sous une bâche
d’eau. Dans cet atelier, les policiers ont découvert
un placard qui contenait 3 547 faux billets de 2 000
DA, du mercure rouge ainsi qu’un produit gras,
des substances dont le laboratoire scientifique a défini leur utilisation pour la fabrication de faux billets
en euro. Les principaux trafiquants, le Malien et un
Algérien dénommé M. R. âgé de 37 ans ont été arrêtés.
Mohamed Hichem
lonté et avec la compétence des
cadres dont dispose le secteur de
l’éducation de la wilaya de Tissemsilt, il arrivera sans doute à surmonter les problèmes et relever le
défi comme il l’a fait ailleurs. Selon
notre source, le nouveau directeur
de l’éducation a chargé le chef de
service des examens d’examiner la
situation concernant la surcharge
des classes au niveau du lycée 11
Décembre et de mener des actions
dans l’urgence.
Abdenour
Relizane
La cité de Lahouèche
crie son isolement
,Les habitants du quartier «Lahoueche», au niveau de la nouvelle
ville Adda Benada ex-Bermadia, située à quelques encablures du cheflieu de Relizane, exhortent les autorités locales à réagir et à prendre
les mesures nécessaires pour nettoyer les rues, goudronner les voies
de transport et installer l’éclairage
public.
Les citoyens s’interrogent sur la
passivité des pouvoirs publics qui
tergiversent alors qu’ils ont été destinataires de plusieurs plaintes et réclamations. Les habitants dudit
quartier susmentionné, déclarent
avoir saisi les responsables de la
municipalité de Relizane, mais les
problèmes posés tardent à être réglés. Le plus navrant, selon les propos des citoyens, est que les autorités locales qui se sont succédé
BRÈVE
TAMANRASSET
1 000 douaniers bientôt
affectés
La nouvelle mouture du code des douanes
est à l’examen au niveau du secrétariat
général du gouvernement, a annoncé hier,
à In Guezzam (Tamanrasset), le Directeur
général des douanes, Mohamed Abdou
Bouderbala. «Le nouveau code des
douanes va permettre un meilleur
traitement des contentieux, encourager
l’investissement et faciliter les opérations
d’importation et d’exportation», a précisé
depuis l’attribution de ces dernières
ont fait des promesses : elles ont déclaré avoir dégagé une enveloppe
budgétaire pour remédier à la situation dans les plus brefs délais.
Mais les promesses n’engagent que
ceux qui y prêtent foi. C’étaient des
coups d’épée dans l’eau.
Les citoyens redoutent comme à
l’accoutumée, la saison hivernale.
Quand l’hiver approche, les problèmes s’aggravent surtout avec
l’absence de l’éclairage public. Le
quartier de Lahoueche est plongé
alors dans la désolation et la précarité. Cela dure depuis des années
et rien n’est fait pour aplanir les difficultés.
N.-Malik
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
M. Bouderbala, dans une déclaration à
l’APS, en marge de la visite de travail et
d’inspection du Premier ministre,
Abdelmalek Sellal, dans la région.
Concernant la lutte contre la contrebande,
il a affirmé qu’une «coopération accrue» a
été établie entre les services des douanes
et les unités de l’Armée nationale
populaire (ANP), relevant que «la
contrebande de carburants est passée dans
la wilaya de Tamanrasset de 72 000 litres
en 2013 à 100 000 litres en 2014». Il a fait
savoir par ailleurs, que 1 000 nouveaux
douaniers, qui achèveront leur formation
en novembre prochain, seront affectés
dans les régions du sud du pays.
R. R.
La NR 5071 - Mardi 21 octobre 2014
régions
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Tlemcen :
Adrar
dans des bagages
Divers projets de développement en cours
dans les daïras de Bordj Badji-Mokhtar
Lors d'une fouille opérée sur un passager se rendant en France par
les douaniers en exercice à l'aéroport Messali-Hadj de Zenata, il a
été découvert un montant de 10 700 euros non déclarés dissimulés
dans ses bagages. Ce qui est contraire à la réglementation des
changes et des transferts de devises. La valeur de la marchandise
s'élève à 1.11.623 DA, alors que l'amende est de 3.334.869 DA.
(Photo > D. R. )
Khenchela : plus de
ont renforcé le secteur de l’éducation
Un total de 523 nouveaux enseignants, dont 39 diplômés
de l’Ecole normale supérieure (ENS) de Constantine, ont été
recrutés au titre de la rentrée scolaire 2014-2015 dans la
wilaya de Khenchela, a indiqué, dimanche le directeur de
l’Education. Le recrutement de ces enseignants a été
effectué à l’issue d’un concours, à l’exception des postes
réservés aux sortants de l’ENS, a précisé le même
responsable lors de la session ordinaire de l’Assemblée
populaire de wilaya (APW). (Photo > D. R. )
, Plusieurs projets de développement sont en cours de con-crétisation dans les daïras frontalières de Bordj Badji-Mokhtar (800 km au sud d’Adrar) et In-Guezzam (400 km au sud de Tamanrasset), où est attendu lundi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour une visite de travail et d’inspection d’une journée.
Ces opérations, retenues sur différents programmes de développement, visent notamment l’amélioration du cadre de vie de la population
locale, le rapprochement de l’administration du citoyen et le désenclavement des régions dans l'extrême sud
du pays.
Le réseau routier dans la daïra de
Bordj Badji Mokhtar sera consolidé
par le parachèvement des projets
d'axes reliant les communes de Reggane à Bordj Badji Mokhtar sur 400
km et Bordj Badji Mokhtar à Timiaouine sur 150 km, selon les services de la wilaya. La commune de Timiaouine, rattachée administrativement à la daïra de Bordj Badji
Mokhtar, s’est dotée de deux importants projets d’amélioration de l’approvisionnement en eau potable et
de l’irrigation agricole, à travers notamment la réalisation, en cours, d’un
barrage souterrain d’une capacité de
stockage de plus d’un million de
mètres cubes, susceptible de permettre la réalisation de puits pastoraux.
Ceci, en plus d’un projet d’adduction
de l’eau de la région de Tagraouet
sur une distance de 80 km et la réalisation de deux châteaux d’eau, d’une
capacité de 1.000 m3 chacun, dans les
communes de Timiaouine et Bordj
Badji Mokhtar. Le parc immobilier
de la daïra de Bordj Badji Mokhtar a
été renforcé, ces dernières années,
par un programme de plus de 3.000 logements, toutes formules de construction confondues, susceptibles de
satisfaire la demande locale et d’assurer la fixation de la population, en
plus d’une tranche de 300 logements
au niveau des deux centres de vie
créés dernièrement au niveau des
PK-200 et 400 sur le territoire du Tanezrouft. Au volet énergie, la daïra a
bénéficié, ces dernières années, de
plusieurs projets visant l’amélioration de l’approvisionnement en énergie électrique et en gaz naturel, dont
la réalisation d’une centrale électrique
de 5 mégawatts et de 28 km de réseau
d’électrification à Timiaouine, et la
réalisation d’une ligne électrique de
150 km vers cette commune au départ de Bordj Badji Mokhtar.
S'agissant du secteur de la santé, de
multiples actions allant dans le sens
d’une meilleure prise en charge des
besoins de la population locale ont
également été menées dans la région
et portent sur la réalisation en cours
d’un hôpital de 60 lits à Bordj Badji
Mokhtar et de deux services de maternité rurale dans la commune de
Timiaouine.
La daïra de Bordj Badji Mokhtar a bénéficié, par ailleurs, de structures pédagogiques, dont un collège, deux
écoles primaires, une bibliothèque,
une annexe du centre médico-pédagogique pour enfants aux besoins spécifiques à Bordj Badji Mokhtar, ainsi
que d’un centre de formation professionnelle à Timiaouine. Les secteurs
de la jeunesse et des sports ont, de
leur côté, connu un essor à la faveur
de la réalisation d’une salle omnisports, de deux stades communaux,
d’une piscine semi-olympique, en plus
de deux auberges à Bordj Badji Mokhtar et Timiaouine.
Dans la wilaya voisine de Tamanrasset, la daïra d’In-Guezzam enregistre,
elle aussi, l’exécution de divers projets visant à améliorer le cadre de vie
du citoyen.
Parmi les projets de développement,
un chantier de construction de 324 logements ruraux dont les travaux enregistrent un avancement de 63%, et
un autre de 100 logements de type public locatif (LPL), confiés à trois entreprises locales.
Une nouvelle maison de jeunes, réalisée pour plus de 105 millions DA, et
le chantier de réalisation d’une piscine de proximité, pour un coût de
124 millions DA, sont des opérations
des secteurs de la jeunesse et des
sports retenus en faveur de cette
daïra où sont, par ailleurs, projetées
diverses actions d’aménagement urbain à réceptionner d’ici au début de
l’année 2015. D’autres structures sont
en cours de réalisation dans cette
collectivité frontalière, à l’instar d’un
siège de l’inspection des douanes et
d’un tribunal.
M. E.
El-Tarf : des
excèdent les habitants de la cité Cnep
Une situation qui perdure, selon eux, «depuis des années» sans
qu’une solution définitive ne vienne y mettre fin. Outre la
déperdition du précieux liquide qui manque dans plusieurs autres
quartiers de la ville, les mares d’eaux stagnantes provoquent, selon
les citoyens de la cité, un «véritable calvaire» qui s’aggrave en
période hivernale qui voit des habitants éprouver d’énormes
difficultés à sortir de leurs immeubles, notamment en contrebas des
blocs 1 et 4. (Photo > D. R. )
Souk Ahras :
sur la bande frontalière
Un volume de 3 609 litres de carburant destiné à la contrebande a
été saisi, au cours des dernières 24 heures, sur la bande frontalière
de la wilaya de Souk Ahras, ont indiqué, dimanche, les services de la
Gendarmerie nationale. Selon le commandant Redha Oukali,
chargé de la communication au groupement territorial de ce corps,
cette marchandise, saisie dans la commune de Lahdadda, est
composée de 1 867 litres de mazout et de 1 742 litres d’essence.
(Photo > D. R. )
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La NR 5071 – Mardi 21 octobre 2014
idée
Réflexions
Indépendance identitaro-culturelle
de l’Algérie d’aujourd’hui
,Le peuple algérien est d’origine afroamazighe multiethnique, de culture
arabo-berbèro-maghrébine islamique
traditionnellement tolérante et de mitoyenneté moyen orientale et méditerranéenne ouverte sur l’universel. Actuellement, les données anthropo-culturelles et génétiques permettent, dans
une grande mesure, d’établir le constat
objectif de l’identité plurale et symbiotique de l’algérianité mosaïquée.
Pour Camps, cette civilisation capsienne a
tout l’air d’être l’ancêtre des Berbères, de
leur art et culture, observant : «Il y a un tel air
de parenté entre certains de ces décors capsiens ou néolithiques et ceux dont les Berbères usent encore dans leurs tatouages, tissages et peintures sur poterie ou sur les
murs, qu’il est difficile de rejeter toute continuité dans ce goût inné pour le décor géométrique, d’autant plus que les jalons ne manquent nullement des temps protohistoriques
jusqu’à l’époque moderne. Sur le plan anthropologique, les hommes capsiens présentent (…) peu de différence avec les habitants actuels de l’Afrique du Nord, Berbères
et prétendus Arabes qui sont presque toujours des Berbères arabisés (…) Quoi qu’il en
soit nous tenons, avec les Proto-méditerranéens capsiens, les premiers Maghrébins
que l’on peut, sans imprudence, placer en
tête de la lignée berbère. Cela se situe, il y a
quelque 9 000 ans !» (5)
Considérations d’ordre anthropologique
et génétique
Selon l’universitaire L. Balout, chargé de mission à la direction des antiquités de l’Algérie,
les «Capsiens constituèrent probablement
une seconde vague d’envahisseurs, mais ils
ne sont certes pas autochtones (…) On a
donné le nom d’«Escargotières» à ces stations préhistoriques qui sont si nombreuses
aux confins algéro-tunisiens, de Tébessa à
Gafsa. On les nomme «Rammadyat» en arabe,
(…) Les porteurs de la civilisation capsienne
nous sont mal connus, mais il semble de
plus en plus net qu’ils n’appartiennent pas au
type de Mechta-Afalou et représentent une
humanité plus évoluée, plus raffinée, plus
hybride aussi. Qu’il s’agisse de gisements
anciens ou évolués du Capsien, de l’homme
d’Aïn-Meterchem (Tunisie) comme de ceux
des Rammadyat tébessiennes (Khanguet-elMouhaad, Bekkaria, etc.), nous avons affaire
à une tout autre humanité (…) La «cendrière»
de Mechta-el-Arbi a livré les débris de plus de
3o squelettes ; certains représentent le «type
de Mechta» dans ce qu’il a de plus spécialisé,
d’autres sont des Méditerranéens ; beaucoup portent les cicatrices du même rite
d’avulsion dentaire (…) On croit saisir là le
contact entre les deux civilisations et leur interférence. (…) les microlithes géométriques
contaminent l’Ibéromaurusien et après eux
les apports néolithiques ; peu à peu les
hommes de Mechta sont submergés par les
nouveaux venus. On observera bien ça et là
des survivances de ceux-là dans les grottes
du Constantinois, dans la banlieue d’Alger et
d’Oran. Aux temps néolithique, on relèvera
des caractères archaïques chez certains individus inhumés dans les dolmens (…) On
croira déceler des traces jusque dans le peuplement actuel, mais l’essentiel est maintenant constitué par les descendants des Mé-
diterranéens Capsiens, on voudrait pouvoir
dire avec plus de certitude les Proto-Berbères ».
Et l’universitaire d’ajouter «(…) Mais un autre
contact est également éclatant, et qui n’est
pas sans surprendre: celui des hommes du
Maghreb avec une humanité négroïde, saharienne sans doute. Les caractères négroïdes
sont si marqués sur certains squelettes des
escargotières et à Mechta-el-Arbi même que
ce n’est pas un fait isolé dans le temps ni dans
l’espace».
Et de conclure : «En bref, le peuplement de
l’Algérie est complexe dès avant la fin des
temps préhistoriques. Hommes du type de
Mechta, Méditerranéens, influences négroïdes, tels sont les premiers composants
d’un bloc de plus en plus disparate où mille
influences se succéderont au cours des
siècles sans faire beaucoup plus que diluer
ses caractères fondamentaux. S’il y a bien un
problème des Berbères, je pense qu’il est
surtout dans le passage du document anthropologique qu’utilise le préhistorien au document linguistique, mais que les hommes
sont ancêtres et neveux». (6)
Selon la synthèse établie de l’historien français spécialiste de l’Afrique Bernard Lugan
considérant l’origine des Berbères, en s’appuyant sur divers travaux anthropologiques,
les résultantes des recherches sur sites archéologiques, les éléments d’ordre culturel
se rapportant aux gravures et inscriptions rupestres antiques et autres données contemporaines de la linguistique et notamment
l’apport récent des études génétiques, l’origine des Berbères remonterait à quelques
20 000 ans, lorsque une population située
dans les actuelles Erythrée et Ethiopie
(Afrique de l’Est ou Afrique orientale) s’est
scindée en 3 groupes, l’un d’eux engendrant
la lignée amazighe. Il aurait remonté le Nil puis
s’est dirigé vers la zone nord-africaine qu’il pénétra par l’Est, plus précisément Capsa (l’actuelle Gafsa, Tunisie), où ils laissèrent des
traces d’où le nom de Capsiens. Ces derniers, en arrivant au Maghreb antique, auraient rencontré l’Homme de la contrée
Mechta el Arbi (le Cromagnoide décrit par Gabriel Camps) à la civilisation duquel ils succédèrent la leur, celle desdit «proto-berbères»,
ancêtres des actuels Berbères : globalement,
Bernard Lugan affirme que les Capsiens seraient issus d’une triple fragmentation au
sein d’un groupe africanoide d’Ethiopie et
actuelle Erythrée, engendrant trois peuplades, en l’occurrence : les proto- Egyptiens
(Halogroupe E-V68), les proto-Berbères ( Halogroupe E- M81), et un groupe qui aurait
traversé la mer Rouge et migré vers la Péninsule arabique (explication d’une présence à
un degré amoindrie de l’halogroupe E-M125
dans cette contrée) (7)
Bernard Lugan rejoint en quelque sorte l’hypothèse de Gabriel Camps qui attirait également l’attention sur le fait qu’il subsiste jusqu’à aujourd’hui deux sous-types de la race
méditerranéenne : le premier constituerait «le
sous-type atlanto- méditerranéen bien représenté en Europe depuis l’Italie du Nord jusqu’en Galice, le second est appelé Ibéro-insulaire qui domine en Espagne du Sud, dans les
iles et l’Italie péninsulaire». (8)
Parlant de ces sous-types , les premiers méditerranéens robustes et les seconds méditerranéens graciles, l’anthropologue avait précisé que ce sous-type était très largement
répandu dans la zone tellienne, en particulier
dans les massifs littoraux, du Nord de la Tu-
nisie, en Kabylie, Algérie, au Rif dans le Nord
du Maroc, alors que le type robuste s’était
mieux conservé chez les Touareg du Sahara,
les groupes nomades arabisés de l’Ouest ( Regueibat ), les Marocains du Centre et surtout du Sud (Aït Atta, Chleuh), mais les deux
variétés s’étant relativement imbriqué, coexistant jusqu’à nos jours dans les mêmes
contrées. Gabriel Camps observant, par
ailleurs, qu’en Kabylie, et d’après une étude
de M. C. Chamla, le type méditerranéen se
rencontre dans 70% de la population, mais
subdivisé en trois sous-types distincts physiquement : «l’ibéro- insulaire caractérisé par
une stature petite à moyenne, à face très
étroite et longue, l’atlanto- méditerranéen
également bien représenté, plus robuste et de
stature plus élevée, mésencéphale, un soustype «saharien», moins fréquent (15%) de
stature élevée, dolichocéphale à face longue»,
et s’ajoutant en quantités infimes à cette typologie «quelques individus conservant des
caractères Mechtoïdes, quelques métis issus
d’un élément négroïde plus ou moins ancien
et des sujets à pigmentation claire de la peau,
des yeux et des cheveux» (9)
Les données modernes…
A ces données sont venues s’ajouter aujourd’hui celles modernes des points de vue génétiques. Le langage spécialisé de ces études
nous apprend ainsi que la majorité des Berbères ont pour Haplogroupe du chromosome
Y l’haplogroupe E1b1b1b et pour Haplogroupe maternel l’haplogroupe U6. Concernant l’Haplogroupe E1b1b1b qui se retrouve
en Afrique du Nord, il semble attesté qu’il
s’agit-là d’un haplogroupe descendant de
l’haplogroupe E1b1b1 originaire d’Afrique
de l’Est. Il aurait subi une mutation durant ses
phases de migrations et d’évolution avant
d’aboutir à ses caractéristiques E1b1b1b1
en Afrique du Nord. Cette migration paraît
correspondre à celle des Capsiens survenant approximativement dans le même cycle
périodique au Maghreb, alors que l’haplogroupe U6 est localisé essentiellement au
Maghreb, aux Iles Canaries et dans une
moindre mesure en Ibérie. Cependant, sa variante U6c ne s’est retrouvée que dans une
partie du Maghreb (Algérie, Maroc) et aux Iles
Canaries, la date de son apparition oscillant
entre 6 000-17 000 ans avant notre ère. Ce qui
coïncide vraisemblablement avec le début de
la civilisation Ibéromaurisienne datée de
10 000 ans avant J.-C, étant établi que cette
dernière avait fort longtemps survécu avec
son type anthropologique Mechtoïde au
Maroc et aux Iles Canaries. Ce qui amène à déduire que les Berbères seraient probablement issus de brassages entre populations
Ibéromaurisiennes autochtones et les Capsiens provenant de l’Afrique de l’Est et précurseurs des actuelles culture et langue berbères.
D’aucuns, cependant, remettent en cause
ces considérations, contestant par exemple,
que l’Halogroupe J1 soit Capsien, attestant du
fait que l’haplogroupe E n’est pas descendant de l’haplogroupe J1, le premier étant apparu bien auparavant! D’autres avis s’appuient sur l’hypothèse d’une apparition plus
que probable en zone Nord africaine du Néolithique, de l’haplogroupe E1b1b1, pour considérer par conséquent que cette survenue
non originelle proviendrait ou d’Egypte ou du
Moyen-Orient où ce type d’haplogroupe s’y
trouve également, les ancêtres d’ une partie
des populations de ces contrées présentant
de surcroit des caractéristiques nettement
plus originellement d’Afrique de l’Est, vraisemblablement. Quant à E1b1b1b1, il serait
typiquement originaire du Maghreb, l’hypothèse avancée d’une homogénéité génétique
avec le type des Est africains paraissant assez
difficile à expliquer, contrairement à ce qu’affirme de façon catégorique Bernard Lugan.
D’autres approches considèrent, elles, que
l’haplogroupe ADN- Y E1b1b1, (anciennement E3b) propre aux Capsiens, n’est nullement de provenance Est africain, mais d’une
provenance Est tunisien pas tout à fait encore
définie, et sont surtout J1 et M-125. Considérés comme ancêtres de la langue et culture
berbère, ils auraient forgé le peuplement
berbère avec les Ibéromaurisiens à l’haplogroupe U6 typique de l’Afrique du Nord…
Partant, la population autochtone originelle
du Maghreb serait celle Ibéromaurisienne,
soutiennent des avis estimant que rien ne
prouve que l’haplogroupe ADN- Y E1b1b1,
(anciennement E3b) soit propre aux protoBerbères… Les premiers hommes à avoir
foulé le sol du Maghreb il y a plusieurs dizaines de milliers d’années étaient physiquement et culturellement bien différents des
Berbères. Un Carleton Coon, avance-t-on,
considérait les premiers hommes à avoir
peuplé l’Afrique du Nord avant les Ibéromaurisiens même, étaient des Bushmen, Capnoïdes, assez nombreux de nos jours en
Afrique du Sud et dont on retrouve encore
quelques traits chez les Maghrébins d’aujourd’hui, particulièrement au Maroc (peau
mate, yeux bridés). Les objecteurs ont fait observer qu’il n’y a point de traces laissées par
le type Bushmen dans le Maghreb préhistorique qui compte certes un autre type ayant
précédé l’Ibéromaurisien comme l’Atérien,
mais le genre aux yeux bridés se retrouve plutôt prépondérant en Asie d’où sont venues
plusieurs vagues de migrations, comme tant
d’autres au cours de l’évolution. Et il semble
avéré que les toutes premières peuplades
de l’Afrique du Nord - où se sont succédé, juxtaposées ou superposées différents types de
populations il y a des milliers d’années, avaient des caractéristiques surtout négroïdes. Comme pourrait relativement tenir
lieu d’élément de référence la période néolithique typique des «têtes rondes» (8 000 à
5 000 ans avant J.-C.) montrant des individus
d’aspects négroïdes auxquels se seraient annexées, par la suite, des peuplades blanches
venues de l’Est à partie du Ve millénaire. Les
ossements recueillis d’hommes de la période
la plus reculée appartiennent au type négroïde, la rencontre avec le type à peau
blanche (proto-méditerranéen pour certains)
n’intervenant que bien plus tard, entraînant
conséquemment les débuts des complexes
brassages multiethniques.
(A suivre)
Mohamed Ghriss
(Extrait - synthèse d’un ouvrage en instance
d’édition à l’Anep)
(5) Cf. Gabriel Camps, Ibid.
(6) Cf. L. BALOUT Maître de Conférences à
l’Université, chargé de mission à la Direction
des Antiquités de l’Algérie, Musée du
Bardo, Alger)
(7) Cf. Théorie de Bernard Lugan consultable
sur le Net, via Google et autre… )
(8) (Cf. G. Camps, Ibid.)
(9) Cf. Gabriel Camps, Anthropologies du
Maghreb, Cahiers du C.R.E.S.M, Editions
CNRS, Paris 1981.)
culture
13
La NR 5071 - Mardi 21 octobre 2014
Orientalistes de tous les temps, en majorité helvétiques
AV I S
FESTIVAL DES LIBERTÉS À
BRUXELLES
Projection d’un film sur
les réfugiés sahraouis
La projection d’un film sur la
situation des réfugiés sahraouis à
l’occasion du festival des libertés
à Bruxelles, a permis de faire
prendre conscience du contexte
et de la réalité difficiles dans
lesquels vivent les Sahraouis, tant
dans les camps de réfugiés que
dans les territoires occupés, a-ton appris auprès du comité belge
de solidarité avec le peuple
sahraoui. Il s’agit d’un film de
Javier Bardem intitulé «Les
enfants des nuages, la dernière
colonie», projeté à l’initiative du
comité belge de solidarité avec le
peuple sahraoui, le 17 octobre
dernier dans le cadre du festival
des libertés à Bruxelles, une
manifestation qui se tient chaque
année pour mettre en lumière
des thématiques d’actualité, avec
cette fois-ci, un focus particulier
sur la question de l’occupation
du Sahara occidental.
Le comité belge de solidarité avec
le peuple sahraoui a organisé, à
cette occasion, une conférencedébat précédée par la projection
du film dans une salle archicomble où des centaines de
personnes ont pu, pendant deux
heures, prendre conscience du
contexte et de la réalité difficiles
dans lesquels vivent les
Sahraouis, tant dans les camps de
réfugiés que dans les territoires
occupés.
Au terme de cette projection, le
public a pu interagir longuement
avec le panel d’intervenants,
notamment le représentant en
Belgique de la République
sahraouie, Jamal Zakary, le
chercheur au centre de droit
international public de l’ULB,
directeur de l’ouvrage «Sahara
occidental : existe-t-il des
recours judiciaires pour les
peuples sous domination
étrangère», Vincent Chapaux et
Hilt Tewven du comité belge de
soutien au peuple sahraoui.
Les spectateurs ont soulevé, pour
leur part, de nombreuses
questions en relation avec les
conditions de vie dans les
territoires sahraouis occupés, le
silence des medias en Europe sur
cette dernière colonie en Afrique,
la légalité des accords signés par
certains pays européens et
l’Union européenne, notamment
l’accord de pêche ou certains
contrats qui participent à la
spoliation des ressources
naturelles du peuple sahraoui au
mépris du droit international,
selon la même source. La
majorité écrasante des
interventions a conforté la
légitimité de la revendication du
peuple sahraoui en ce qui
concerne la satisfaction du droit
de ce peuple à
l’autodétermination, qui est
consacrée par les résolutions du
Conseil de sécurité et de
l’assemblée générale des
Nations-unies.
R. C.
Auteurs d’œuvres exotiques
,Malgré eux, ils sont allés
chercher ailleurs ce qu’ils
n’avaient pas chez eux : les
sensations fortes, de
nouvelles colorations à leurs
écrits originaux, des sources
d’inspiration qui les sortent
des sentiers battus.
Et que de générations d’orientalistes se sont succédé, chacune
ayant fait l’effort d’apporter un
plus d’innovation dans l’évolution de ce mouvement littéraire
intéressant à plus d’un titre. La
plupart des hommes de plume
venus d’Europe, beaucoup ont
fait le voyage en Orient. Ce fut le
cas de Lamartine qui s’est intéressé à notre religion ainsi qu’à
notre prophète (QLSSSL) à qui il
a consacré un livre.
Beaucoup d’orientalistes s’habillaient comme les Arabes des
pays d’Orient et étaient même
arrivés à parler la langue arabe.
Le plus grand nombre
d’orientalistes européens
étaient d’origine helvétique
La Suisse est un petit pays par sa
superficie mais grand par des
hommes de plume. Au 19e siècle,
il y eut un engouement pour
l’Orient comme source d’inspiration. Ce fut le cas de Jean
Burckhardt, né à Lausanne en
1784 et mort au Caire en 1817,
qui découvrit Petra et Abou Simbel, selon Roger Francillon qui
nous rapportent ces informa-
tions, l’auteur suisse voyageait
en Orient sous le pseudonyme
de Cheikh Ibrahim. Il paraît qu’il
s’était converti à l’Islam. Ce chercheur en civilisation arabo musulmane n’a pas été un cas isolé. Et
de la même génération, on cite
Jean Pierre Louis Humbert (17921951), pasteur et philologue, professeur honoraire de langue
arabe et l’auteur d’une anthologie
arabe.
Les spécialistes en littérature
orientaliste ont fait un travail d’investigation d’une exhaustivité
parfaite qui nous a révélé que les
Suisses ont été nombreux à aller
se ressourcer en Orient, à
l’exemple du couple Valérie de
Gasparin. Agénot, dont le voyage
a été fructueux puisqu’il s’est traduit par la mise en forme d’un
journal en tonnes (la Grèce,
l’Egypte et la Numidie, le désert
et la Syrie). Ce qui dénote une
élaboration de texte assez copieuse pour contenir un grand
nombre de notations que Francillon a considérées comme pittoresques et de réflexions sur le
monde arabe. Il y a lieu de se méfier de ces journalistes écrivains
d’antan qui avaient des objectifs
bien plus malsains qu’on ne le
pense, comme par exemple de
narrer l’histoire et la vie des musulmans pour les ridiculiser aux
yeux des citoyens européens, qui
avaient soif de détente et de moqueries, jusque dans les pratiques religieuses. Valérie se promenait avec la bible exhibée par-
tout où elle avait le loisir de passer. Voici quelques propos d’elle
: «J’étais subjuguée. A l’aspect de
ce culte insensé, ma première
émotion n’a pas été une émotion
de pitié, d’horreur, mais d’admiration. La réflexion m’est venue
pourtant, et tandis que ces mélodies féeriques séduisaient mon
oreille, j’avais l’âme écrasée par
ce que je voyais. Il faut se dire
que c’est en l’honneur de Dieu
que ces hommes se livrent à de si
effrayantes folies, pour comprendre le sentiment d’humiliation qui pénètre le cœur en face
d’une telle scène ! Oh ! Je voudrais amener là, les philosophes
qui s’extasient sur la sagesse humaine». De nombreux voyageurs
écrivains recherchaient l’émerveillement teinté de volonté de
dénigrer des peuples. Robert de
Traz, rédacteur de la «Voile latine» s’est beaucoup intéressé à
l’Algérie, selon un commentaire
de Ramuz, il aurait trouvé le Sud
attrayant en traversant par train
la route Biskra-Annaba, intéressé
par la vie et l’œuvre de Saint Augustin. Il trouve le littoral comme
la zone montagneuse très verdoyant mais décevant. «Les
gorges sont plus terribles que
celles du Trient en Valais», dit-il.
Des orientalistes dévoués
à une tâche noble
Cela n’a pas été le cas de Fromentin et Delacroix, peintres portraitistes, paysagistes aux couleurs vives et des écrivains de
renommée mais qui ont beaucoup servi la colonisation.
D’autres ont été plus compréhensifs dans leurs peintures comme
Lamartine, Rimbaud. Et que de
maîtres de la langue ont mis leur
plume au service d’une cause
louable comme celle de traduire
fidèlement des œuvres qui ont
acquis l’envergure de l’universalité comme Ibn Khaldoun, El Djahid, des auteurs égyptiens. Le
Français André Miguel s’est occupé de la traduction de Kalila
oua Dimna d’Ibn el Mouqafâa,
œuvre monumentale constituée
de fables en prose dont le
contenu est largement représentatif de la sagesse populaire des
peuples du Moyen-Orient. Galland au 18e siècle a fait connaître
à l’Occident en les traduisant fidèlement en français, les contes
des «Mille et une nuits» qui ont
fait l’objet d’une traduction plus
récente réalisée par l’Algérien
Bencheikh. Voici un tour d’horizon trop bref sur un sujet bien
plus vaste qu’on ne le pense,
mais nous voulons terminer sur
une notre réalité pour dire que
cet orientalisme qui continue
d’alimenter des passions a été
bien marqué par des soi disant
amoureux de l’Orient, et qui en
réalité n’ont cherché que leur
profit exclusif en composant
d’immenses tableaux en polychrome et teintés de fortes doses
d’exotisme, qui leur ont permis
d’atteindre l’universalité.
Boumediène Abed
Galerie Dar El-Kenz
14e Salon d’automne du petit format
,Le 14
e
Salon d’automne du
petit format de la galerie d’art
Dar El-Kenz offre au public une
centaine d’œuvres, majoritairement inédites, qui brassent diverses formes et techniques d’art
plastique. L’exposition qui se
poursuit jusqu’au 6 novembre,
dans les locaux de l’atelier d’encadrement de la galerie à Bouchaoui, décline sur quatre espaces les oeuvres picturales, les
sculptures et autres objets artisanaux d’une vingtaine de créateurs
d’horizons divers. Les œuvres
sont signées par «des artistes permanents de la galerie» mais également par des «artistes confirmés mais peu connus», a indiqué
Mme Guelimi Zahia, gérante de la
galerie. «Nous optons pour le
petit format pour pouvoir donner à voir 25 artistes de styles et
écoles divers», explique-t-elle tout
en se félicitant des nouvelles
griffes venues enrichir la galerie.
Ainsi, les œuvres d’art contemporain de Skenazene Samia, Meriem
Aït El-Hara, Karima Sahraoui, Rahmani Abdelghani et Djeffal Adlene font découvrir des mondes
inattendus.
«Lorsque je crée, je suis totale-
ment habitée. Je fais un voyage
initiatique à travers la matière,
la transparence et la couleur puis
j’invite chaque personne à partager ce voyage», a déclaré Skenazene Samia, ancienne étudiante
de l’école des Beaux-arts d’Alger.
Ses petits tableaux au goudron,
huile, et pigments sur carton captent l’imagination par autant
d’univers mystérieux rendus immédiatement accessibles au visiteur. Rahmani Abdelghani,
jeune autodidacte qui participe
pour la seconde fois au salon
d’automne de Dar El-Kenz dit, lui,
avoir choisi de «faire ressortir
des couleurs positives», bleus et
verts francs et acides qui tranchent avec le monde noir et
blanc, ultra- féminin de Meriem
Aït El-Hara et les portraits
contrastés de Karima Sahraoui.
L’originalité des sculptures ludiques de Massen Mohamed, travaillées à partir de ferrailles de récupération, celles élaborées en
bois d’olivier ou en métal de Mezahem ainsi que ses coffres d’inspiration berbère et les grands
personnages en métal de Salah
Malek, ouvrent l’exposition à
d’autres volets de l’expression
plastique. La calligraphie, la miniature et les personnages merveilleux des contes jouxtent des
travaux plus classiques réservant
quelques surprises au visiteur.
Ainsi, «Feux de bois», unique
œuvre exposée de l’Iranien Shahriar, miniature d’un classicisme
délicat dont la galeriste a découvert l’auteur lors d’une exposi-
tion précédente à Alger. Les
œuvres inédites des artistes plus
connus de la galerie comme Bettina Heinen-Ayech, Briki Amar,
Hellal Zoubir, Sellal Zohra, Taïbi
Rachid et Souhila Belbahar pour
ne citer que ceux-là ont également attiré un public averti tout
au long du vernissage.
R. C.
La NR 5071 - Mardi 21 octobre 2014
santé
16
Médicaments
REPÈRE
Le 29 octobre
prochain : la
Journée mondiale
des AVC
La Journée mondiale des
Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) est célébrée
le 29 octobre de chaque
année à travers le
monde. LE TEMPS PERDU
EST UN CERVEAU PERDU,
Apprenez à reconnaître
un AVC et réagissez rapidement est le mot
d’ordre choisi par l’Algérie pour célébrer cette
journée à Blida au niveau
de l’auditorium de l’Institut national du rein de
cette localité. Cette rencontre scientifique d’envergure, qui est organisée
par le service de neurologie que dirige le Pr
Arezki Mohamed au CHU
de Blida est une occasion
pour sensibiliser un plus
grand nombre de citoyens à cette grande
cause de santé publique
en les incitant à se
rendre rapidement aux
urgences du service de
neurologie dès l’apparition des premiers signes
d’alerte qui sont : la paralysie faciale, l’engourdissement des membres
et les troubles de la parole. Il convient de signaler que cette journée est
sponsorisée par le laboratoire Bayer.
NOTEZ-LE
Les grossistes en pharmacie s’inquiètent
Les distributeurs en produits pharmaceutiques membres de notre association s’inquiètent de plus en
plus des pratiques condamnables
que certains de leurs fournisseurs
leur imposent à chaque fois que
les autorités compétentes décident
du changement du prix de référence d’un médicament. Alors que
la réglementation applicable en l’espèce a prévu une période de transition de trois mois, conçue pour
permettre aux différents acteurs
d’adapter leur dispositif commercial et logistique, certains fournisseurs continuent d’ignorer allègrement les nouveaux prix de référence et continuent d’établir leurs
factures de vente sur la base des
anciens prix, jusqu’à la dernière limite.
Au-delà des motifs strictement financiers qui dictent ce genre de
comportements, les distributeurs
grossistes se retrouvent acculés à
chaque fois à devoir réagir avec
beaucoup de retards pour assumer leurs obligations vis-à-vis de
leur clientèle, celle notamment
d’avoir à rappeler chez leurs
clients - les pharmaciens d’officineà la dernière minute des quantités
importantes de médicaments dans
un territoire immense qu’est notre
pays.
En plus des dommages financiers
qu’elle leur occasionne, ces fournisseurs imposent, après la
consommation de cette période
transitoire, des délais très courts
, La mise en œuvre des nouveaux tarifs de
référence des médicaments était au centre des
préoccupations des membres de l’Association
algérienne des distributeurs pharmaceutiques
(ADPHA) lors de leur assemblée générale, tenue
dernièrement à Alger. sAbdelkader.
pour réceptionner les boîtes portant les anciens tarifs de référence.
Cette situation met les distributeurs et les pharmaciens d’officine
face à une forme de pression intolérable et peut, quelquefois, perturber sévèrement le fonctionnement quotidien de leurs entreprises et les programmes de travail
habituels de leurs personnels. Elle
vient s’ajouter aux difficultés rencontrées par les distributeurs dans
les régions frontalières qui doivent
justifier, non sans peine, tous ces retours auprès des services des
Douanes.
Aussi, notre association attend de
l’ensemble des fournisseurs
concernés qu’ils s’en tiennent à la
bonne interprétation de la réglementation, à savoir que la période
de transition réglementaire de trois
mois s’applique, non pas à la porte
de leur service commercial, mais au
niveau du client final. En conséquence, nous les invitons à procéder à la facturation sur la base des
nouveaux tarifs de référence, sitôt
ceux-ci promulgués par l’autorité
publique compétente et non pas
au bout des trois mois de la période de transition.
Aussi, et en dehors de cas particuliers dûment justifiés et pour des
quantités forcément limitées, les
distributeurs
membres
de
l’A.D.P.H.A informent qu’ils n’accepteront plus, dorénavant, de distribuer des produits pharmaceutiques qui ne porteraient pas la
mention des nouveaux prix de référence tels que déterminés par la
réglementation en vigueur. En tout
état de cause, ils prendront les mesures nécessaires pour éviter que
le stock des produits en circulation et portant mention des prix
de référence antérieurs, soit asséché et réduit au strict minimum.
Nous en appelons, en ce sens, à
l’esprit de responsabilité de tous
pour faire en sorte que ce genre
de nuisances inévitables, inhérentes aux contraintes de notre réglementation, soit traité dans la
bonne intelligence et avec la mesure qui sied à la noblesse de notre
filière.
Le taux des diabétiques en Algérie passe de 8% à 16%
Le taux d’atteinte du diabète en Algérie est passé de 8%
à 16%, selon les différentes études réalisées entre 1998
et 2013.
L'étude, dirigée en 1998 par le chef du service de médecine interne au CHU de
Sétif, le Pr Rachid Malek, avait démontré à l'époque que le taux d'atteinte du
diabète de type 2 chez les sujets âgés entre 30-64 ans, objet de cette étude était
de 8 %. Une étude similaire réalisée par le ministère de la Santé, en coopération avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2003 sur la tranche d'âge
25-64 ans a révélé un taux de prévalence globale de 8 %. La prévalence urbaine
était de plus de 10 % et rurale de plus de 7 %. Une autre étude qui a concerné
en 2005 un échantillon de plus de 48 000 sujets âgés entre 35 et 70 ans a démontré un taux de prévalence global de plus de 12 %. La prévalence urbaine
était de 13 % et rurale de 9 %. Selon une étude qui a touché un échantillon de
près de 8 000 sujets âgés entre 55 et 59 ans à Tlemcen, le taux de prévalence
globale a été estimé à plus de 10%. La prévalence urbaine était de 15% et rurale
de 12 %. Par ailleurs, l’endocrinologue au CHU de Constantine, le Pr Kessam
Nezal, a affirmé qu’une étude récente à la réalisation de laquelle il a participé
dans la wilaya de Mila sur un échantillon de plus de 1 000 personnes âgées
entre 30 et 64 ans a révélé que le taux de prévalence du diabète de type 2 a at-
teint 16 %. Indiquant que l’étude réalisée en 2012 au niveau de l'établissement
public de santé de proximité de la wilaya de Mila et présentée en 2013 a révélé
que plus de 14 % des personnes ayant subi un diagnostic, sont exposées au
risque d'atteinte. Les résultats de la clinomobile pour le dépistage du diabète
qui a sillonné plusieurs wilayas du pays depuis 2011 ont démontré le même taux
d'atteinte chez les sujets âgés de 35 à 64 ans. Les spécialistes mettent en garde
contre le risque d'augmentation du taux d'atteinte de cette maladie chez les
jeunes, vu que ces résultats sont liés au facteur âge, l'espérance de vie des Algériens étant passée de 40 ans durant les premières années de l'indépendance à
plus de 75 ans durant ces dernières années. Il est à noter que le chef de service
de médecine interne à l'Hôpital de Birtraria (Alger) et président de la Commission nationale de lutte contre le diabète avait mis en garde contre la hausse de
la prévalence de cette maladie dans la société algérienne, due essentiellement
au phénomène de l'obésité. De son côté, l’Association algérienne de diabétologie a plaidé pour le renforcement des moyens de prévention, à travers l'éducation sanitaire des citoyens et le diagnostic précoce de la maladie. Pour rappel,
un programme sectoriel de lutte contre les facteurs déclencheurs des maladies
chroniques qui ont atteint des taux inquiétants, a été annoncé récemment par
le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Nawel Hami
Congrès international
de cardiologie à Alger
La Société algérienne de
cardiologie organisera les
7, 8 et 9 novembre prochains un congrès international en présence de
1 000 participants à
l’hôtel El Aurassi . Plus
de 25 invites étrangers
de France, USA, Belgique,
Tunisie, Inde et Liban ont
confirmé leur participation à cette rencontre
d'envergure qui portera
sur la prévention, les
nouvelles techniques et
la formation médicale
continue.
B O N À S AV O I R
Journée mondiale de la ménopause : prendre votre vie en main…
La Journée mondiale de la ménopause est
célébrée le 18 octobre à travers tous les pays
du monde. Cette occasion sera mise à profit
par la Société algérienne de la ménopause
que préside le Pr Mourad Derguini pour organiser une conférence de presse demain
sous le thème : une journée pour prendre
votre vie en main et apporter des changements. La ménopause est un phénomène
naturel du vieillissement pour toutes les
femmes. Celles qui traversent la ménopause
aujourd’hui tirent profit des avantages
d’évoluer avec l’accès à une meilleure nutrition, à des soins de santé préventifs sur lesquels la société et les professionnels de la
santé misent de plus en plus, et à de
meilleurs renseignements sur un mode de
vie sain.
Bon nombre de femmes sont en proie à ces
difficultés et chacune d’entre elles devrait
être en mesure de vivre sainement pour
améliorer sa qualité de vie.
Cette rencontre avec les représentants de la
presse nationale qui est organisée avec le
soutien du laboratoire Abbott est une occasion pour mieux sensibiliser le public sur les
questions de santé à la ménopause et pour
en faire la promotion,renseigner sur les soins
de santé que les femmes recevront pendant
cette transition de leur vie. Comme elle permettra de démystifier la ménopause qui est
une transition naturelle qui affecte la vie de
millions de personnes.
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La NR 5071 – Mardi 21 octobre 2014
sport
Mondial-2018
La Russie satisfait les inspecteurs
de la Fifa
,La commission d’inspection
de la Fifa est satisfaite «pour le
moment» de sa première tournée en Russie sur les sites de la
Coupe du monde 2018, a déclaré, hier, son chef, l’Américain
Christian Unger.
Le Brésil à peine revenu dans l’ombre, la
Russie est déjà sous le feu des projecteurs.
«C’est notre première visite en Russie et
nous sommes satisfaits des résultats pour
le moment», a déclaré Unger à la presse.
«Mais nous souhaitons voir des évolutions
positives à chacune de nos prochaines visites», a-t-il immédiatement ajouté. Echaudée par la préparation du Mondial-2014
au Brésil, la FIFA ne veut pas crier victoire
trop vite. Lundi, la commission a visité le
célèbre stade olympique Loujniki, en reconstruction.
La veille, c’était la toute nouvelle Otkrytie
Arena du Spartak Moscou, 42 000 places,
ouverte en septembre. «L’Otkrytie Arenha
du Spartak est un excellent nouveau stade»,
a souligné Unger, ajoutant que l’évolution
des travaux de reconstruction au Loujniki
était satisfaisante. Samedi, la commission
avait poussé les portes de la Fisht Arena de
Sotchi, 40 000 places, site principal des JO
d’hiver 2014. «Ce site qui a déjà accueilli
l’événement sportif majeur avec les JO
d’hiver, a quelque chose d’unique en son
genre, comme d’ailleurs les autres stades
que nous avons déjà visités», a déclaré
Unger. «Mais le stade doit subir quelques
adaptations pour accueillir la Coupe du
Les chantiers de réalisation des stades se poursuivent normalement en Russie. (Photo > D. R.)
monde», a-t-il rappelé. Le stade de Kazan,
visité vendredi, a été construit pour le
Mondial, mais aussi pour le club du Rubin
Kazan, en milieu de tableau du championnat de Russie. «Un excellent site», a estimé
le chef de la commission. Les inspecteurs
Fair-play financier
«Beaucoup d’investisseurs ne
viendront que s’il y a le fair-play
financier»
«Il n’y aura plus de consultation, mais les
gens ont le droit d’appeler l’UEFA et de
de la FIFA et des organisateurs russes,
chargés de superviser le choix des stades,
les chantiers, la préparation des enceintes,
les conditions d’accueil du public et la logistique.
R. S.
Brésil
Un mort et trois blessés dans des
affrontements entre supporters
Michel Platini pense à «un
aménagement des règles»
, Le président de l’UEFA Michel Platini a déclaré que «des aménagements» concernant
le fair-play financier pourraient être décidés «ou pas» lors du prochain comité exécutif de l’instance, en mai 2015.
«J’ai décidé de faire une table ronde pour voir
ce qui allait, ce qui n’allait pas. La commission des licences de clubs présidée par
David Gill, qui est membre du comité exécutif, a écouté et au mois de mai, il y aura des
propositions, ou pas de propositions, qui seront faites au sein du comité exécutif pour
éventuellement aménager ces règles du fairplay financier.
Car le fair-play financier est une certitude»,
a expliqué Platini dimanche lors de l’émission «Le Club» sur beIN Sports. «Il y a peutêtre des choses qui ont été entendues lors
de la réunion de la dernière fois (en présence des représentants de clubs, lundi 13
octobre) qui permettront peut-être de faire
avancer les choses, ou pas. Il y a des
chambres indépendantes qui décident du
fair-play financier, ce n’est pas le rôle du
président», a-t-il ajouté.
étaient allés jeudi à Saint-Pétersbourg, sur
le chantier de construction de la Zenit
Arena, 70 000 places, dont l’entrée en service est prévue en mai 2016. Unger n’a
«aucun doute» sur sa livraison dans les
délais. La délégation comprend 40 experts
s’adresser à David Gill. C’est le comité exécutif qui peut changer le règlement», a insisté
M. Platini. Se faisant l’avocat de cette mesure,
le président de l’UEFA a assuré que suivant
le principe que «les clubs ne peuvent pas dépenser plus qu’ils ne gagnent d’argent»,
«beaucoup d’investisseurs ne viendront que
s’il y a le fair-play financier. C’est le moyen
pour eux de gagner de l’argent dans le football». Enfin, revenant sur les sanctions qui
ont frappé le Paris SG, entre autres limité
dans son autorisation de dépense, M. Platini
a rappelé qu’«ils ont acheté un joueur à 60
millions d’euros. On a bloqué quoi au PSG
? Personne d’autre n’a pu faire ça en France
(…) (Le président du PSG, Nasser Al Khelaifi)
a accepté les règles. Le PSG avait des problèmes dans sa comptabilité»
R. S.
Condoléances
C’est avec une grande douleur que le
président et les membres du club Espadon
ont appris le décès de
Lecheheb Abdelkrim
A cette occasion, ils expriment leurs sincères
condoléances à la famille du défunt.
«A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons»
,Un jeune homme a été tué et trois autres
personnes ont été blessées dans des affrontements entre supporteurs des clubs brésiliens de Palmeiras et Santos, qui s’affrontaient dimanche dans un derby à Sao Paulo
(sud-est du Brésil). C’est sur une autoroute reliant la ville portuaire de Santos à
Sao Paulo que ces affrontements ont eu
lieu. Des supporteurs de Palmeiras, armés,
se sont attaqués à deux bus transportant
des supporteurs de Santos.
Un jeune supporteur de Palmeiras, âgé de
21 ans, est mort renversé tandis que les
trois autres blessés, dont un par balle,
sont hors de danger. Deux personnes ont
été arrêtées par les autorités. Au Brésil,
pays organisateur du Mondial-2014, les affrontements entre groupes de supporteurs
sont réguliers. En 2013, trente personnes
ont été tuées au cours de violences liées au
football, selon un décompte du quotidien
sportif brésilien «Lance».
Inde
Il se tue en voulant célébrer son but
,Il voulait célébrer son but par une série
de sauts périlleux mais s’est raté, il est
tombé sur la tête et a été touché à la moëlle
épinière : un jeune footballeur indien est
mort dimanche, cinq jours après s’être
grièvement blessé.
Après avoir égalisé pour son équipe dans
un match du championnat régional du Mizoram (nord-est de l’Inde), hier, Peter Biaksangzuala, 23 ans, s’est lancé dans une
série de sauts périlleux pour célébrer son
but. Mais il est alors tombé sur la tête, raconte le journal «Times of India». Alors
qu’il gisait sur le terrain, certains de ses coéquipiers du Bethlehem Vengthlang FC lui
ont même sauté dessus pour célébrer son
but, avant de réaliser qu’il était grièvement blessé, selon le journal. Le milieu de
terrain a alors été évacué à l’hôpital, où il
est mort dimanche.
«Peter était un joueur talentueux qui rêvait
d’évoluer dans le championnat national. Sa
mort est un énorme choc pour nous tous»,
a déclaré Lal Hmar, un responsable du
football dans l’état du Mizoram. Il a indiqué
qu’un match caritatif serait organisé en
hommage au jeune homme. Le Bethlehem
Vengthlang FC a finalement perdu le match
(2-3) face à l’équipe de Chanmari West FC,
précise le «Times of India».
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La NR 5071 – Mardi 21 octobre 2014
sport
EN
DEUX MOTS
JS Kabylie
Hannachi contre-attaque
préparer son dossier de défense
concernant les griefs retenus à son
encontre.
,Au lendemain du communiqué de la FAF qui l’a frontalement ciblé, le boss de la JSK,
Mohand Chérif n’a pas tardé à
répliquer, en promettant de
faire de graves révélations
contre la FAF et sur toutes les
attaques que subit le club depuis la mort d’Albert Ebossé.
Comme il fallait s’y attendre, Mohand Chyérif Hannachi n’a pas
tardé à riposter au communiqué
de la FAF. Sans trop rentrer dans les
détails, le boss de la JSK a tenu à annoncer que tout ce que le communiqué avait révélé à son encontre et
celui de la JSK, était faux et surtout fomenté de toutes pièces, en
indiquant qu’il animera, sous peu,
un point de presse pour répondre
à la FAF et surtout faire de graves
révélations sur «les attaques multiples que subit le club depuis
quelques mois». Outre ce dossier,
Geiger en pole position
Un président indéboulonnable. (Photo >D. R.)
Hannachi devait passer, hier, devant la commission de discipline de
la LFP, suite aux nombreuses déclarations faites dernièrement, où
il avait chargé aussi bien la ligue
que la Fédération des sanctions in-
fligées au club, aussi bien à l’échelle
nationale qu’internationale. Par
ailleurs, le boss kabyle avait joint la
Ligue la veille, pour demander le report de son passage devant la CD
de la Ligue, en arguant qu’il devait
Sur un autre registre et au lendemain de la défaite concédée, samedi soir par la JSK à El-Eulma, la
direction des Canaris vient de revoir sa position, en décidant de
confier les destinées de la barre
technique à un étranger, alors qu’il
était question que ce soit le coach
intérimaire, Mourad Karouf qui serait intronisé comme entraîneur en
chef. Une défaite qui coûte cher
donc à Karouf, avec la direction de
la JSK qui est sur la piste de trois
techniciens étrangers. Mais à en
croire des sources au sein de la direction, ce serait le Suisse Alain
Geiger qui tient la corde et qui serait sur le point de faire son comeback à la JSK, quatre ans après
l’avoir quittée.
T. M.
Ligue 1 Mobilis
USM Alger - NA Hussein-Dey avancé
au vendredi 24 octobre
, Le match USM Alger - NA Hussein-dey comptant pour la huitième journée du championnat
d’Algérie de Ligue 1-Mobilis est
avancé au vendredi 24 octobre à
16h au stade Omar-Hamadi (Bologhine), a indiqué la Ligue de football professionnel (LFP).
D’autre part, le match ES Sétif-MC
Alger de la même journée est reporté au mardi 25 novembre à 18h
à Sétif, en raison du déplacement
des Sétifiens en RD Congo pour
disputer la finale aller de la Ligue
des champions d’Afrique contre
l’AS Vita Club le 26 octobre à Kinshasa. Enfin, la rencontre RC Arbaâ
- JS Saoura se déroulera le samedi
25 octobre à 15h à huis clos.
Programme de la 8e journée :
Vendredi 24 octobre 2014
USM Alger - NA Hussein-dey
16h
Ascension fulgurante de l’US Chaouia
Yahi pas surpris
, L’US Chaouia a réussi une remontée spectaculaire au classement de la Ligue 2 algérienne de
football, passant de la zone rouge
à la quatrième place à l’issue de la
8e journée qui l’a vu enchaîner une
troisième victoire d’affilée face au
dauphin le MC Saïda (1-0).
Après un début difficile durant lequel les gars d’Oum El Bouaghi se
morfondaient dans le bas du tableau, l’USC a profité de sa victoire
dans le match derby contre le CRB
Aïn Fakroun (2-1) comptant pour la
6e journée pour entamer sa résurrection. Elle est allée battre l’ESM
Koléa chez elle (3-2) avant de s’offrir le MCS vendredi passé. Cette
série de victoires a relancé l’USC
dans la course à l’accession. Le
club est 4e au classement avec 13
points, devancé d’une unité par le
MCS et l’O Médéa, deuxièmes, et de
deux par le leader, la JSM Béjaïa.
Trois formations accèdent parmi
l’élite en fin d’exercice. «Il est vrai
que tout le monde dans l’entourage du club nourrissait des soucis
à propos de notre parcours cette
saison après notre début difficile en
championnat, mais personnelle-
ment j’avais confiance en mes
joueurs. J’étais persuadé qu’ils allaient vite rectifier le tir», a déclaré
à l’APS, le président de l’USC Abdelmadjid Yahi. Le légendaire patron de Chaouia a justifié le départ
raté de sa formation par les changements opérés aussi bien au sein
de l’effectif que du staff technique.
«Plusieurs cadres de l’équipe ont
préféré changer d’air lors de l’intersaison, à l’image de Khiat et Youcef Khodja partis à la JS Kabylie.
Nous avons également engagé un
nouvel entraîneur, en la personne
de Moussa Bezzaz (entraîneur de la
Palestine entre 2009 et 2011). Il fallait donc du temps pour travailler
les automatismes», a-t-il encore expliqué.
L’USC sera face à un véritable examen lorsqu’elle rendra visite au
leader, la JSM Béjaïa, vendredi prochain dans le cadre de la 9e journée
du championnat. Le club, qui a retrouvé la Ligue 2 la saison dernière
après plusieurs années passées en
troisième division, espère profiter
de la bonne forme actuelle de ses
joueurs pour poursuivre sur sa lancée, souhaite son président.
Samedi 25 octobre
USM El Harrach - ASO Chlef
15h
CS Constantine - USM Bel-Abbès
17h45
MC Oran - MCEl Eulma
17h45
JS Kabylie - ASM Oran
18h
CR Belouizdad - MO Béjaïa
18h
RC Arbaâ - JS Saoura
15h à huis clos
ES Sétif - MC Alger reporté au
mardi 25 novembre.
Agence
Forum de l’ONJSA
Mohamed Tahmi
invité
Le ministre des Sports,
Mohamed Tahmi, est
l’invité du forum de
l’Organisation
nationale des
journalistes sportifs
(Onjsa), aujourd’hui à
Alger. Il faut dire que
le moment est plus
que favorable pour le
ministre afin
d'apporter plusieurs
précisions sur des
sujets relatifs à
l’actualité sportive en
Algérie. A la tête de ces
sujets, la question de
la CAN-2015 qui a fait
couler beaucoup
d’encre en ce moment
et entre autres les
affaires : HannachiRaouraoua, CAN-2017,
sélection féminine et
arbitrage. Le forum
débutera à 10h à la
salle des conférences
de l’Office du
complexe olympique
(OCO) MohamedBoudiaf.
F. H.
Sélection A
Début du 2e stage sous la
houlette de Christian Gourcuff
, La sélection algérienne des
joueurs locaux (A’) a entamé, hier,
son deuxième stage sous la houlette de l’entraîneur français, Christian Gourcuff, jusqu’à mercredi, en
vue de ses prochaines échéances.
Vingt-trois joueurs sont retenus
pour ce regroupement qui se déroule au Centre technique de Sidi
Moussa (Alger), dont des nouveaux par rapport au groupe ayant
pris part au premier stage en septembre dernier. Il s’agit du gardien
de but, Houssem Limane et son
coéquipier à l’USM El Harrach,
Abid Mohamed Lamine, des
joueurs du CS Constantine, Belkacem Remache et Sameur Abdelhakim, des joueurs du MC El
Eulma, Abbes Abdelmalek, Derardja Walid et Chenini Brahim,
d’Amine El Amali et Bousmaha
Nabil (JS Saoura), de Koussaila
Berchiche (MC Alger) et de Zidane
Mebarakou (MO Béjaïa). L’entraîneur national a déclaré, dimanche,
lors de l’émission «Canal Foot» de
Canal Algérie : «Avec le rassemblement des joueurs locaux, on va
essayer d’axer le travail beaucoup
plus sur le plan tactique. Ce ne
sera pas long pour ne pas pénaliser les clubs».
«C’est une occasion pour voir où
en est le niveau des joueurs du
championnat de Ligue 1, et éventuellement en choisir les meilleurs
pour les intégrer dans la sélection
première», a-t-il ajouté.
Il a, en outre, annoncé le déroulement d’un autre stage du genre en
novembre prochain. L’équipe nationale A’ prépare les éliminatoires
du championnat d’Afrique des
joueurs locaux (CHAN-2016), prévu
au Rwanda.
Liste des joueurs :
Si Mohamed Cédric, Remache Belkacem, Sameur Abdelhakim (CS
Constantine), Chaouchi Fawzi,
Zeghdane Toufik, Berchiche Koussaila, Khaled Gourmi (MC Alger),
Limane Houssem, Abid Mohamed
Lamine (USM El Harrach), Ziti Mohamed, Benlamri Djamel, Ferrahi
Rachid, Mekkaoui Zineddine (JS
Kabylie), Abbes Abdelmalek, Derrardja Walid, Chennini Ibrahim (MC
El Eulma), Chafai Farouk, El Orfi
Hocine, Belaili Mohamed Youcef
(USM Alger), El Amali Amine,
Boussmaha Nabil (JS Saoura), Mebarakou Zidane (MO Béjaia), Nekkache Mohamed Hichem (MC
Oran).
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LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
sport
La NR 5071 - Mardi 21 octobre 2014
en direct
le match à suivre
football
ONJSA
Tahmi invité
du forum de la
presse sportive
JS Kabylie
Hannachi contre-attaque
Ligue 2
L’US Chaouia remonte
en puissance
UEFA - Champions League
Rafik Djebbour : «Notre objectif, mettre en
échec le PSG»
, Né à Grenoble et formé à
Auxerre, Rafik Djebbour, âgé de
30ans, a accompli l’essentiel de sa
carrière en Grèce, notamment à
l’Olympiakos où il a découvert
laLigue des champions. Après un
court passage par la Turquie et
l’Angleterre (Nottingham Forest),
l’attaquant international algérien
vient de poser ses valises à
l’APOEL Nicosie, l’adversaire du
PSG demain.
Comment se sont passées vos premières semaines dans votre nouveau club ?
Rafik Djebbour : Mon intégration a été
plus longue que je ne pouvais l’imaginer. Je
suis arrivé à l’APOEL en fin de mercato, à
cours de préparation. Dans les premières
semaines, j’ai dû m’adapter, notamment, au
climat chaud et humide qui règne à Nicosie en été (des températures supérieures à
40°). Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si je
me suis blessé aux adducteurs fin septembre. Maintenant, ça va mieux. Le soir,
il fait une vingtaine de degrés, c’est une température plus adéquate pour jouer au football et je reviens petit à petit dans l’équipe.
Dans quel état de forme
situez-vous l’APOEL ?
En championnat, nous avons remporté
presque tous nos matchs (cinq victoires, un
nul). Et nos deux rencontres de Ligue des
champions, une courte défaite sur le terrain
du FC Barcelone (1-0) et un nul contre
l’Ajax à domicile (1-1), ont montré qu’on
pouvait rivaliser avec les meilleurs. Il nous
manque seulement un peu d’agressivité
devant le but.
Le problème, c’est que nous n’avons pas
disputé un seul match, amical ou officiel,
depuis maintenant deux semaines et
demie(Ndlr : victoire 2-1 contre Othellos le
6 octobre en championnat). C’était la trêve
internationale et ce week-end, nous n’avons
pas joué en championnat.
Djebbour face au Barça le 18 septembre dernier. (Photo > La D. R.)
Pour quelle raison ?
A cette période de l’année à Chypre, toutes
les pelouses sont refaites à neuf et le championnat fait relâche. Ce n’est pas l’idéal
pour nous avant d’affronter le PSG. Notre
condition physique n’est pas optimale.
Quelles sont les forces
de l’APOEL Nicosie ?
Notre équipe est très disciplinée sur le
plan tactique. Nous n’avons pas d’individualités exceptionnelles, ni de joueurs très
connus. En revanche, le groupe est très
soudé autour de la personnalité et des
consignes du coach (Ndlr : le Grec Giorgios
Donis). Sinon, notre équipe est à forte
consonance lusophone. En fait, les défenseurs et les milieux de terrain défensifs
sont presque tous portugais ou brésiliens.
Quelles sont les individualités
qui sortent du lot ?
Nous avons un super gardien, Urko Pardo,
La Der
Quand des responsables se donnent en spectacle,
désolant de surcroît, qu’en est-il alors des supporters et des dirigeants de nos clubs ? Quand ces
mêmes responsables piétinent le devoir de réserve et
étalent leurs différends et leurs désaccords sur la
place publique, il y a lieu de s’attendre à ce que les
autres, tous les autres, empruntent le même chemin,
mais à leur manière souvent brutale et violente. Pire
encore, faisant fi des conventions les plus élémentaires, ces responsables dérogent aux règles que justement leur imposent leur poste de responsabilité. Si
ces responsables ont la possibilité de se voir, se parler, pourquoi aller dans la rue, exposer les problèmes
formé au FC Barcelone et avec qui j’ai déjà
joué à l’Olympiakos. Je pourrais citer aussi
le milieu de terrain brésilien Vinicius, qui
a déjà joué une finale de Ligue Europa avec
Braga. Enfin, il y a aussi un ancien vainqueur de la Ligue des champions, John
Arne Riise (ex-Liverpool), arrivé cet été
comme moi et qui ne joue pas beaucoup
pour l’instant.
Comment jugez-vous le début
de saison du PSG ?
tactique. Mais une chose est sûre : contre
une grande équipe comme Paris, nous
n’avons pas vraiment les moyens d’ouvrir
le jeu et d’attaquer. En fait, notre objectif
sera de faire déjouer le PSG. Et de créer l’exploit si possible…
Nous y croyons. Même si notre budget est
cent fois plus petit que celui du PSG, nous
sommes une équipe du niveau de la Ligue
des champions.
Un dernier mot sur votre stade…
C’est une équipe qui présente deux visages, un en championnat, un autre très différent en Ligue des champions. Nous, on se
prépare à affronter un grand PSG, même
privé de quelques grands joueurs. Et il ne
faudra pas se rater.
C’est une enceinte assez petite (23 000
places) mais le PSG peut s’attendre à une
ambiance assez chaude, un peu comme
dans un stade grec. Disons que nos supporteurs savent se faire entendre.
A quel genre de match les Parisiens
doivent-ils s’attendre de votre part ?
.
A l’heure où je vous parle (samedi soir), le
coach ne nous a pas encore fait le briefing
R. S.
A voir
PULS 4 : Roma - Bayern Munich à 19h45
2+2 : BATE Borisov - Shakhtar Donetsk à 19h45
Désolant spectacle
qu’ils peuvent résoudre en un tour main ou une poignée de mains et des embrassades même empreintes
d’hypocrisie. Ils préfèrent laver le sale en public et le
tordre dans la rue pour l’égoutter de cette «crasse»
repoussante qui pollue le monde de notre football.
C’est le cas de le dire quand le président d’un club,
très coté en Algérie et le mieux titré de surcroît, et le
boss de la FAF trouvent du plaisir à se déchirer mutuellement par presse interposée donnant une piètre
image à un football déjà malade et qui a plutôt besoin de remèdes que de ces innombrables «combats» de rue où il n y a jamais de vainqueur ni de
vaincu. Tous ces combats se soldent par une fin heu-
reuse pour les belligérants habitués à prendre du
recul quand la situation se dégrade où quand leurs
intérêts sont menacés. C’est la raison qui fait que la
vox-populi n’accorde que peu d’intérêt à ces combats de coqs devenus lassants à la longue. Le football local a plutôt besoin que les responsables lui insufflent une nouvelle impulsion à même de retrouver
son lustre d’antan ou, à tout le moins, d’alimenter
l’équipe nationale au lieu d’aller quémander les
joueurs ailleurs qu’en Algérie. Ils feraient mieux de
revoir leur copie et de s’occuper de ce pauvre football.
Assem Madjid