La Un mois au rucher Les abeilles de Diagora ont déjà allumé leur

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Transcript La Un mois au rucher Les abeilles de Diagora ont déjà allumé leur

A O U T
2 0 1 4
La
Butineuse
Un mois au rucher
Voici un bref récapitulatif du travail
de nos abeilles durant le mois d’août.
D’une saison estivale peu clémente
découle les adaptations suivantes :
Les abeilles de Diagora ont déjà allumé
leur radiateur…
La colonie de Diagora s’est bien acclimatée à son nouvel
habitat. La ruche est populeuse et active, aucune attaque
parasitaire ou déclin démographique dû aux pesticides n’ont été
observés. La fraîcheur de l’été 2014 a par contre été ressentie
par la ruche.
Afin de maintenir les centaines de larves pondues par leur reine
à 35ºC, les abeilles ont dû consommer la majeure partie de leurs
réserves de nectar et de pollen limitant ainsi le développement
de leur habitat (rayons d’alvéoles et réserves de miel).
À venir dans notre rucher
Début des réserves d’hiver Visite du mois de septembre
Les jours deviennent plus courts
et les nuits plus fraîches, les
abeilles de Diagora vont
commencer à délaisser la
reproduction pour se consacrer à
l’accumulation des réserves
indispensables à leurs survies.
pour le prochain hiver.
- Retrait de la hausse,
- Inspection sanitaire légère,
- Nettoyage des cadres.

Apport de pollen et nectar
réalisé par les ouvrières afin
de chauffer le couvain.

Production supplémentaire
de propolis, principal isolant
de la ruche.

Forte période de ponte pour
la reine afin d’assurer le
maintien de la démographie
de la colonie.
Ce mois-ci les abeilles de Diagora
ont grandement profité des tournesols,
mais aussi de plantes aromatiques
(lavande, menthe, mélisse, basilic et
thym).
AOUT 2014
LA BUTINEUSE
Des abeilles
sauvages en ville
Une étude sur les abeilles sauvages publiée par l’Inra le 13/08/2014 démontre que, sur l'ensemble des milieux
citadins, les zones péri-urbaines sont les plus propices à la présence de ces insectes, que ce soit en terme de
peuplement ou encore de richesses spécifiques.
Cette étude a recensé 291 espèces d'abeilles sur les 24 sites urbanisés sélectionnés autour de Lyon.
Ce chiffre représente un tiers des espèces d'abeilles sauvages présentes en France.
Bien qu'à son maximum dans les milieux péri-urbains, la richesse spécifique est également élevée dans les
zones les plus bétonnées. Un site placé à Villeurbanne (banlieue lyonnaise), et ayant pour caractéristiques 98 %
d'imperméabilité des sols, a dénombré plus de 60 espèces différentes d'abeilles sauvages.
Le peuplement des abeilles impacté par l'urbanisation :
A contrario, les effectifs d'abeilles sauvages dans les villes sont directement liés à l'urbanisation.
En effet, plus le gradient d'urbanisation est élevé, moins le peuplement s’avère dense.
Pour l'Inra, ces résultats prouvent que « des milieux très urbains avec une gestion appropriée peuvent être des
milieux intéressants en termes d'écologie et de conservation pour sauvegarder cette faune ».
Abeilles Vs Frelons
Les abeilles japonaises ont développé une ingénieuse
technique de défense qui leur permet de venir à bout
des prédateurs, notamment des frelons.
Des chercheurs japonais ont étudié l’activité cérébrale
des abeilles japonaises pendant ce phénomène. Ils ont
ainsi découvert qu’une partie du cerveau des insectes
était particulièrement active pendant l’attaque. Les
abeilles émettent une vague de chaleur qui asphyxie le
frelon. Les scientifiques en ont déduit que cette zone du
cerveau permettait de contrôler la chaleur émise et de la
maintenir entre 46° et 48°!
Cette activité cérébrale stimulerait un de leurs muscles,
celui du combat, qui émet de la chaleur dès qu’il se met à
vibrer. Un mécanisme étonnant!
Rendez-vous le mois prochain sur notre site Internet pour la découverte de nouvelles informations…
, l’Art de s’engager!