BATEAU : FSP 13-15

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Transcript BATEAU : FSP 13-15

Trait d’union n°499
La Banane de Guadeloupe &
Martinique au 20h de France 2
17 Avril 2014
Message de remerciement
de la gagnante du jeu
Facebook Banana WIN
La sélection de la semaine d’Olivier Masbou
Situation de marché /
S15 - 17
Conjoncture Banane S16
Volumes & Prix
Le Sénat rejette l’interdiction de l’épandage aérien dans
les Outre-Mer
France O (11/04)
Redéfinir notre place de « RUP » dans l’Europe
France Antilles (14/04)
Union européenne : hausse des importations de bananes
en janvier
Tendance Qualité Antilles
BATEAU : FSP 13-15
Campagne de contrôles
des Cartons
Fruitrop (mars 2014)
Banane équitable : le message aurait-il raté sa cible ?
Fruitrop (mars 2014)
La jaunisse fusarienne se répand sut la banane en Afrique
et en Asie
La Croix (16/04)
NOTE D’INFORMATION
Atelier Œilletonnage et qualité
au champ
Le CIRAD et l’IT² au VIIième séminaire internationale sur la santé
végétale de Cuba
Formation Fertilité des Sols
ACTUALITES
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La Banane de Guadeloupe & Martinique au 20h
de France 2
>Voir la Video
Début du reportage: 32mn02
«D’où vient votre fruit préféré?»
La filière Banane de Guadeloupe et Martinique est présentée au JT de 20h
sur France 2.
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3
«
Bonjour Monsieur,
J’ai reçu ce matin le magnifique coffret WE complet en Relais & Châteaux
gagné en participant au jeu BANANA WIN.
Mon compagnon et moi-même tenons à vous remercier sincèrement pour ce
superbe cadeau. Nous allons passer un week-end féérique, une expérience
inoubliable, inattendue et exceptionnelle.
Merci à tous vos collaborateurs et vous-même.
Cordialement,
Annick DUMONT.
PS : la banane est un de nos fruits préférés et nous partageons vos valeurs, à
notre échelle car notre potager est cultivé bio.
»
Message de remerciement de la gagnante du jeu Facebook
Banana WIN
Suite à l’applicaion Facebook «Banana WIN», un tirage au sort
a désigné Annick
DUMONT, la grande gagnante d’un week-kend en Relais & Châteaux « coffret passion
partagée».
Découvrez son message chaleureux et très touchant !
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COMMERCIALISATION DE LA SEMAINE EN COURS
«
Comme indiqué la semaine précédente, l’Afrique est rentrée dans son pic de production, ce qui
se traduit par une baisse des réalisations sur l’export. Le marché français, quant à lui, reste sur
une bonne dynamique , les sorties restant toujours soutenues. S/14-16
DU
PRIX / €
IS
COL
ESTIMATION
LABEL
13.04
1er PRIX
10.59
S15
17
Fort Saint Georges
Arrivée 21 avril 2014
BGM
AUTRES ORIGINES
TOTAL
334.30
14
348.30
*Volumes import en milliers de colis
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»
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BATEAU : FSP 13-15
TENDANCE QUALITE ANTILLES
MÛRS :
Guadeloupe :
Baisse du nombre de colis mûrs cette semaine
avec 174 colis écartés à quai (divisé par 3). Nous
retrouvons un taux en dessous de 0.5% sur ce bateau (0.3%). Un résultat à maintenant confirmer sur
les prochains arrivages.
Martinique :
Un taux de mûrs dans la continuité des semaines
précédentes en dessous des 0.5%. Un total de
551 colis écartés (0.22%).
QUALITE :
Un taux de conformité en catégorie PLANTEUR
qui continue de décrocher avec un taux mesuré
autour de 70% sur les 2 îles (un taux trop faible
pour la saison !) :
•
•
BANAMART : 69%
LPG : 71%
Il est important de souligner que nous constatons
depuis 2 semaines une correction du taux de label
(tendance à la baisse). Un effort doit être encore
porté sur la sélection PLANTEUR.
Nous observons sur les fruits la multiplication des
meurtrissures de manipulation et de transport. Il
est vrai qu’avec la reprise des températures sur les
dernières semaines, les fruits grossissent plus vite
et l’épiderme est d’autant plus fragile. Il est donc
nécessaire de redoubler de vigilance afin de limiter
l’ensemble de ces blessures.
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La présence de fumagines sur les fruits est aussi à signaler en cette période de l’année. Ne relâchez pas la lutte contre nos chères cochenilles
et fourmis.
Un résultat très inquiétant à mettre en avant
cette semaine : Les taux de conformité de la
catégorie PAYS
• BANAMART : Sur 25 contrôles réalisés :
7 conformes (28% de conformité)
• LPG : Peu de contrôles dans cette catégorie
cette semaine car nous nous concentrons essentiellement sur la catégorie PLANTEUR suite
aux actions de formation à la découpe mais sur
les 3 scores réalisés : 1 seul conforme (33% de
conformité)
Les chiffres sont là ! Il y a un relâchement sur
la catégorie PAYS !
Je rappelle que cette catégorie PAYS représente
35% de notre production avec un volume hebdomadaire autour de 110 000 colis. Nous ne pouvons nous permettre de continuer d’afficher un si
bas taux de conformité !
Nombreuses exploitations ont conditionné
des volumes conséquents sur les dernières
semaines avec des cadences soutenues à la
récolte et à la station de conditionnement avec
toutes les conséquences que cela peut engendrer sur la qualité.
Bonnes Fêtes de Pâques.
THAFOURNEL Sébastien
Directeur Qualité UGPBAN
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Campagne de contrôles des Cartons
La campagne de contrôle des RCV des cartons pour l’année 2014 a commencé. Ces tests
consistent à faire passer sous presse des cartons afin de mesurer la valeur de compression
maximale qu’ils peuvent supporter et de vérifier s’ils sont conformes aux cahiers des charges.
Les échantillons de caisse US et d’Open Top de SGCO (Société Guadeloupe de Carton
Ondulé) et de L’USINE IP de CREIL ont passé brillamment les tests vendredi 11 avril en
présence de Liquière Philippe du service qualité de l’UGPBAN dans le laboratoire d’Internationnal Paper à Chalon sur Saône.
Service Qualité UGPBAN
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NOTE D’INFORMATION
Atelier Œilletonnage et qualité au champ
Code: NI_IT²_2014_17 Version 01
Date : 16/04/2014
Rédacteur : Jacques LOUISOR
Dans le cadre du développement de nouvelles
•
Rappeler les principes généraux de
variétés résistantes aux cercosporioses jaune et
l’œilletonnage :
noire, le LPG et l’IT² ont organisé un atelier sur
l’œilletonnage de la Flhorban 925, le mardi 15
de la 1e couronne. Car plus on intervient tard, plus
avril 2014 sur l’exploitation de M. Bihary Claude à
la tâche est ardue et plus cela devient onéreux
la Sarde bas, à 8 h.
pour l’exploitant.
• Intervenir très tôt pour éliminer les rejets
Cet atelier a permis de :
•
Présenter une nouvelle parcelle de la variété
• La Fhlorban 925 produit autant de rejets
Flhorban 925 à la fin de son premier cycle. Les
que la Cavendish d’où l’importance de faire un
caractéristiques agronomiques et post-récolte
œilletonnage précoce.
ont été présentées aux planteurs présents et à
un groupe d’étudiants venant de l’école d’agriculture française de Guyane. Cette école est
jumelée au lycée agricole de Convenance en
Guadeloupe.
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>
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NOTE D’INFORMATION
Etudiants guyanais dans une parcelle de Flhorban 925
L’œilletonnage a ainsi pour but :
•
•
•
•
de maintenir l’alignement de la parcelle quel
soit l’orientation que l’exploitant va lui donner
(vers la route, vers la montagne, vers la mer…) ;
d’avoir une répartition spatiale homogène des
bananiers (photosynthèse optimisée et absorption des éléments nutritifs) ;
de choisir le meilleur rejet successeur (meilleur rendement) en éliminant les faux fils ou
gourmands au cœur du méristème à l’aide d’une
gouge fine pour les rejets inférieurs à 20 cm ou
d’une pince pour les plus grands ;
enfin il permet d’avoir un retour de cycle encore plus rapide. Pour exemple, la Flhorban
925 produit 2,3 floraisons par an sur le site de
l’atelier et ce retour en floraison peut ainsi être
amélioré par une meilleure gestion de
l’œilletonnage.
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Important : Evitons l’utilisation du coutelas qui favorise la repousse immédiate des mauvais rejets,
obligeant plusieurs passages successifs.
Pour rappel, une fiche technique détaillée sur
l’œilletonnage est disponible sur simple demande
auprès des SAT des groupements ou de l’IT2.
Nous remercions les techniciens du LPG et exploitants présents qui ont contribué à la réussite de
cet atelier sur la Flhorban 925 ainsi que les étudiants de l’école d’agriculture de Guyane française, content d’avoir pu déguster cette nouvelle
banane et très ravis de connaître la filière banane
des Antilles.
Jacques LOUISOR
Responsable Nouvelles Variétés
banane dessert-IT2
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Le CIRAD et l’IT² au VIIième
séminaire internationale sur la
santé végétale de Cuba
D
ans le cadre des projets Banane Durable Caraïbes
et Cabaré financés par le programme INTERREG IV
Caraïbes, une délégation du CIRAD et de l’IT² s’est
rendue au VIIième séminaire internationale sur la
santé végétale qui s’est tenu à CUBA du 7 au 11 avril
2014.
La délégation française était composée de Dominique Martinez (directeur CIRAD Antilles – Guyane),
Catherine Abadie (chercheuse CIRAD spécialiste de
la cercosporiose noire), Claire Amar (CIRAD – en
charge du projet Banane Durable Caraïbes), Claire
Guillermet (CIRAD – suivi des essais effeuillage sanitaire et produits alternatifs de lutte contre la cercosporiose), Hoa Tran Quoc (CIRAD – en charge des
plantes de services), Sébastien Zanoletti (IT² - UGBPAN – en charge du Plan Banane Durable).
Ce séminaire était organisé par l’INISAV, un centre
de recherche cubain spécialisé dans la santé des
plantes.
Les principaux thèmes abordés étaient les suivants
: protection des applicateurs de produits phytosanitaires, le contrôle des acariens et leur surveillance,
développement et utilisation de pesticides naturels
extraits de plantes, le contrôle des maladies à l’aide
de microorganismes sélectionnés et produits localement, la biodiversité fonctionnelle, la surveillance
des maladies émergentes, le recours aux pesticides
chimiques et l’évaluation de leur impact, la gestion
des nématodes phytopathogènes, les auxiliaires de
cultures, l’utilisation de microorganismes pour lutter
contre les bioagresseurs des cultures, les biopesti-
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cides à base d’extraits de plantes, les maladies des
plantes et le changement climatique (notamment
l’évolution de la cercosporiose noire du bananier).
Les recherches et innovations réalisées dans le
cadre du plan Banane Durable par l’IT², le CIRAD
et plus généralement la filière BGM ont également
été présentées.
La recherche sur les techniques de biocontrôle des
maladies semble très développée à CUBA notamment les microorganismes bénéfiques qui sont
produits localement et injectés dans les systèmes
d’irrigation.
En marge du séminaire, des discussions se sont
tenues entre l’INISAV, le CIRAD et l’IT² concernant
l’extension de la collaboration existante à d’autres
cultures que la banane comme par exemple l’ananas ou les cultures maraîchères.
Le samedi 12 avril, le ministre des affaires étrangères de la France, Laurent Fabius a effectué une
visite officielle à CUBA. La dernière visite de ce type
datait de 31 ans. L’ambassade de France a proposé à la délégation française du CIRAD et de la BGM
de participer à la réception donnée à l’ambassade
à cette occasion. L. Fabius a fait un discours où
il a évoqué entre autres sujets, la mise en place
récente d’une liaison aérienne directe entre CUBA
et la Martinique.
Une note sur les projets Banane Durable Caraïbes
et Cabaré a pu être remise aux conseillers de L.
Fabius.
Sébastien ZANOLETTI
Responsable Innovation
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Formation Fertilité des Sols
Les Producteurs de Guadeloupe et l’IT² ont organisé
une session de formation sur la Fertilité des Sols
et la Fertilisation de la bananeraie le lundi 07 avril
2014. La session s’est tenue sur l’exploitation de Mr
Morand.
La seconde partie, sur le terrain, se déroule autour
d’un profil cultural qui constitue un outil de diagnostic
pour le planteur de l’état physique de son sol. L’analyse du profil est expliquée aux participants ainsi que
d’autres outils permettant d’évaluer l’état du sol.
La première partie en salle permet :
• d’expliquer le fonctionnement du sol,
• de préciser qu’est ce que la fertilité d’un sol au travers de ses composantes physiques, chimiques
et biologiques,
• de donner des éléments pour l’amélioration de la
fertilité du sol,
• de proposer des pistes d’optimisation de la fertilisation en fonction des particularités de son sol.
Ce diagnostic physique doit permettre au producteur
de prendre des décisions sur les pratiques (et notamment le travail du sol) à mettre en place pour améliorer ou maintenir l’état physique de son sol. Le profil
a été réalisé sous bananeraie. Le sol présentait une
bonne structure sans zone limitant l’enracinement
des bananiers. Nous avons pu observer des racines
vivantes de bananiers jusqu’à 1m de profondeur.
Des tests simples sont également présentés pour
estimer la texture du sol et comprendre la notion de
stabilité structurale.
Une rhizobox met en évidence l’enracinement du
brachiaria pour comprendre l’intérêt de son utilisation
pour l’amélioration de la fertilité des sols.
Nous remercions particulièrement Mr Morand pour
son accueil et pour la réalisation de la fosse.
Une première session avait été organisée le 03 mars
sur l’exploitation de Mr Butel que nous remercions
également.
La prochaine session aura lieu le 05 mai 2014 en
Grande-Terre.
Jérôme TIROLIEN
Responsable Sol et Fertilité
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La sélection de la semaine d’Olivier Masbou
France O (11/04)
Le Sénat rejette l’interdiction de l’épandage aérien dans les Outre-Mer
(Début du reportage: 03mn52)
France O rend compte des débats du Sénat sur la loi d’avenir agricole. La chaîne évoque un amendement proposant l’interdiction de l’épandage aérien dans les Outre-Mer. Un amendement rejeté par le
gouvernement et par les sénateurs. « Le Sénat a rejeté un amendement qui proposait d’interdire l’épandage aérien en Outre-mer » rapporte la chaîne qui explique que la nouvelle ministre des Outre-Mer,
George Pau-Langevin « s’aligne sur la politique de son prédécesseur ». “On ne peut pas exclure qu’il
puisse être utile à un moment ou à un autre de procéder à l’opération par avion » a déclaré la ministre.
De son côté, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a rappelé que la banane des Antilles « est
celle qui consomme le moins de produits phytosanitaires et le moins de pesticides ».
France Antilles (14/04)
Redéfinir notre place de « RUP » dans l’Europe
Le député européen Younouss Omarjee était en visite à la Martinique où il a tenu une conférence. Il
a évoqué l’avenir des régions ultra périphériques* (RUP). Ces RUP « vont devoir batailler encore
afin de maintenir leur position dans une gouvernance qui ne tient pas suffisamment compte de leurs
besoins » écrit le quotidien. Une situation que combat le parlementaire. Il a notamment « souligné le
fait que les RUP doivent accorder plus d’importance à la recherche afin que les compétences locales
soient davantage mises en avant. En exemple, il souligne que toutes les RUP, hormis la Guyane,
sont des terres volcaniques, dotées d’experts en vulcanologie, en surveillance des risques sismiques
et naturels (cyclone etc..) mais que l’apport qu’ils peuvent représenter est occulté par le spectre du
“combien ça coûte” ». Il dénonce certaines aberrations comme « l’oubli de l’emplacement des régions
ultrapériphériques sur les cartes européennes ». Pour l’élu, le traitement spécifique des RUP n’est pas
« un traitement de faveur ». Les RUP doivent promouvoir leurs régions qui sont « le prolongement de
l’Europe dans le monde ».
* Les régions ultrapériphériques sont constituées par l’archipel des Canaries en Espagne, les archipels des Açores et de
Madère au Portugal, les départements français d’Outre-mer que sont la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin, la Réunion, et Mayotte.
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Fruitrop (mars 2014)
Union européenne : hausse des importations de bananes en janvier
L’Union européenne a « importé 6 % de plus de banane » en janvier 2014 qu’en janvier 2013 et 11
% de plus que la moyenne 2011-2012-2013 indique le mensuel. Cela représente « 22 000 tonnes de
plus pour un montant de 424 000 tonnes, un record absolu ». « A l’exception du Cameroun, tous les
fournisseurs extra-communautaires ont participé à la croissance du marché ». La République dominicaine progresse de 31 % à 5 800 tonnes, l’Afrique stagne entre les performances opposées de la Côte
d’Ivoire (+ 3000 tonnes) et du Cameroun (-3000 tonnes). « Les fournisseurs ACP font une excellente
opération avec un volume mis en marché historiquement élevé pour un mois de janvier » poursuit
Fruitrop. « Côté origine dollar, seul le Pérou réduit son approvisionnement d’environ 7 % ». Enfin « la
production européenne progresse de 2 % à 47 000 tonnes (.) Par rapport à janvier 2013, la Martinique
régresse encore de 4 %, les Canaries se maintiennent (+ 1 %) et la Guadeloupe confirme sa très grande
forme (+23 %) ».
Fruitrop (mars 2014)
Banane équitable : le message aurait-il raté sa cible ?
Le mensuel consacre un article à la banane équitable. Il rappelle que la Fairtrade Foundation a interpellé le gouvernement britannique en lui demandant d’intervenir dans une guerre des prix de la banane. La fondation explique « que le prix de la banane affiché chez les distributeurs au Royaume-Uni
a presque diminué de moitié ces dix dernières années ». Dans le même temps, les autres aliments de
base (pain, œufs, lait, sucre) ont augmenté de 79 % en moyenne. Pour la Fairtrade Foundation, cette
situation « défavorise les producteurs, les empêche de développer une exploitation pérenne et sortir de
la pauvreté ». Mais Fruitrop rapporte la réaction du British Retail Consortium qui rejette cette analyse
: « le fait que les supermarchés vendent la banane en dessous de la marge n’a aucune incidence sur
le montant payé aux producteurs ». L’auteur de l’article rappelle que la banane n’est pas considérée
comme une denrée alimentaire de base au Royaume-Uni. Elle « est et restera le champion de la vente
à perte des rayons frais, et ceci, aussi longtemps que l’offre restera abondante ». Par ailleurs, pour le
consommateur « une banane issue du commerce équitable ne se différencie en rien d’une autre banane
(.) La banane a de fait perdu son identité exotique ; aujourd’hui, elle n’est ni plus ni moins qu’un
produit de base ». « Dans un environnement commercial comme celui du Royaume-Uni qui favorise
largement le consommateur par rapport au fournisseur, le premier maillon de la chaîne supportera
toujours le poids des coûts ». Conclusion : « la véritable solution au casse-tête équitable se trouve à
l’amont et non pas à l’aval ».
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La Croix (16/04)
La jaunisse fusarienne se répand sut la banane en Afrique et en Asie
La Croix revient sur le développement de la jaunisse fusarienne. C’est “l’une des maladies les plus
destructrices de la planète”, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture
(FAO) rappelle le quotidien. “La seule solution pour enrayer une épidémie est de mettre les plants
infectés en quarantaine, et de les laisser mourir”, explique Denis Loeillet du Cirad, interrogé par
le quotidien. Un universitaire précise que la maladie était jusqu’à la fin de 2013 confinée dans une
dizaine de pays d’Asie du Sud-Est et en Australie. “Le champignon a sans doute été transmis de l’Asie
à l’Afrique par l’homme (.) Il n’a pas besoin d’une grande quantité de terre pour survivre, on peut le
transporter sur ses chaussures ou ses vêtements.” Selon ce chercheur « le champignon est sans doute
déjà présent dans d’autres pays » ajoute La Croix. “Mais les cultivateurs ne sont pas suffisamment
sensibilisés, ils ne peuvent pas le combattre” ajoute-il. La Croix précise que selon lui, 70 000 hectares
de bananeraies pourraient être touchés sur l’ensemble de la planète. « Après avoir traversé l’océan
Indien, il pourrait atteindre la Côte d’Ivoire (.) La jaunisse fusarienne reste néanmoins loin de l’Amérique latine, qui représente les quatre cinquièmes de la production mondiale ». « De nouvelles espèces
de bananes, plus résistantes, sont actuellement à l’étude. Des chercheurs en génétique ont déjà créé
une nouvelle variété, nommée « Goldfinger »… qui aurait l’inconvénient d’avoir un goût de pomme
» conclut le quotidien.
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