La banane française toujours absente des rayons Auchan La
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Transcript La banane française toujours absente des rayons Auchan La
Trait d’union n°517
12 septembre 2014
La banane des Antilles au
Paradis! C’est parti!
• Label de la semaine du goût
« approuvé par les enfants 2015 »
La sélection de la semaine d’Olivier Masbou
Fresh Plazza (9 septembre)
Equateur : le prix des bananes augmente grâce à la Colombie
Fresh Plazza (9 septembre)
Un projet d’irrigation d’envergure au Brésil
Reuters , Zonebourse.com (8 septembre),
L’Agefi (9 septembre)
Chiquita repousse le vote sur l’accord avec Fyffes
Le Marin.fr, Le Monde (10 septembre)
CMA CGM s’allie avec China Shipping et UASC dans Ocean
Three
France Inter (5 septembre)
Service public : la banane
France Antilles (9 septembre)
Situation de marché / S35 - 37
Conjoncture Banane
Volumes & Prix
Tendance Qualité Antilles
BATEAU: FSL 34-36
NOTE D’INFORMATION
• Contrôle qualité départ
• Maintenance des appareils
de traitement pour la lutte
contre les Cercoposrioses
Des Guadeloupéens investissent dans la banane en Afrique
La banane française toujours
absente des rayons Auchan
France O (4 septembre)
Le groupe Bernard Hayot explique ses investissements dans la
banane en Afrique ...
FORMATION
« L’œilletonnage du bananier :
geste clé de productivité ».
Dunkerque « Visite de
Mr et Mme RANSAY,
producteur de LPG »
2
<
Frédéric Jaunault,
Meilleur Ouvrier de
France Primeur 2011
<
Philippe Ruelle
Directeur Général de
l’UGPBAN et Lionel
Benero Directeur Général des restaurants
«Paradis du Fruit»
La banane des Antilles au Paradis!
La banane de Guadeloupe & Martinique a fait sa
rentrée le 8 septembre dans les 10 restaurants
parisiens de l’enseigne Le Paradis du Fruit. «
Ce n’est pas qu’une opération marketing pour
nous, a d’emblée souligné Lionel Benero directeur général du Paradis du Fruit. La banane est
pour nous un de nos produits phares pour nos
cocktails et nos desserts ». Il faut dire que les
25 restaurants à l’enseigne le Paradis du Fruit
répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain achètent 50 tonnes de bananes par an.
D’où l’intérêt de la filière antillaise ! « C’est une
opération importante qui rentre complétement
dans notre logique de mieux faire connaître
notre banane, la seule banane française » a
précisé Philippe Ruelle, directeur général de
l’UGPBAN. Car outre les cocktails et les desserts, l’UGPBAN va proposer des plats salés
à base de banane. Pour cela, elle a fait appel
a Frédéric Jaunault, meilleur ouvrier de France
n°517
n°477
(Mof) Primeur 2011 ; « A travers une chaîne
comme le Paradis du Fruit, toujours en avance,
nous allons pouvoir tester la banane salée et
voir le retour du public ». Une recette de plat
salé le « banana boucané » va être proposée
pendant toute la durée de l’opération dans dix
restaurants de la capitale. En marge de cette
campagne, une communication autour de l’événement sera organisée sur Facebook au mois
de septembre. Les internautes seront invités à
se prendre en photo en offrant une banane de
Guadeloupe & Martinique à un ami. Les photos
les plus originales seront récompensées
avec,
à la clé, des dotations à remporter : repas,
livres de recettes «Bananes» Hachette cuisine
et savoureux cocktails à base de banane. Une
rentrée sous le signe du Paradis, cela change
de la morosité ambiante ! O.M.
Plus d’info >
3
MENU
LA BANANE
S’INVITE
AU PARADIS !
SUCCOMBEZ
À LA TENTATION !
COCKTAIL
« BANANA LOCO »
6
50
€
13
50
€
6
90
€
(35cl)
Banane de Guadeloupe & Martinique,
fraise et crème de coco.
« BANANA
BOUCANE »
Emincé de volaille, poitrine
de dinde fumée, rondelles
de Bananes de Guadeloupe
& Martinique, champignons sautés
au lait de coco et aux épices.
GRATIN
DE BANANE
« MADIANA »
Jouez avec nous
sur facebook!
Offrez une banane
à un ami!
RECETTES CRÉÉES PAR
FRÉDÉRIC JAUNAULT,
MEILLEUR OUVRIER DE FRANCE,
PRIMEUR 2011
UGPBAN RCS Fort-de-France 450 833 314
Gratiné de Bananes
de Guadeloupe & Martinique,
sabayon à la crème légère.
LE BON GOÛT DE NOS RÉGIONS
www.bananeguadeloupemartinique.com
CAMPAGNE CO-FINANCÉE PAR L’UNION
EUROPÉENNE ET L’OFFICE DE DÉVELOPPEMENT
DE L’ÉCONOMIE AGRICOLE D’OUTRE-MER
Le menu
L’affiche
Ça y est ! L’opération « La Banane de Gua-
deloupe & Martinique s’invite au Paradis »
est lancée.
Depuis lundi 8 septembre, 10 restaurants parisiens « Paradis du Fruit »1 mettent à l’honneur
la Banane de Guadeloupe & Martinique dans
trois recettes exclusives sucrées et salées,
créées par Frédéric Jaunault, Meilleur Ouvrier
de France Primeur 2011. Toute la semaine, les
consommateurs pourront retrouver une vraie
ambiance banane dans les restaurants partenaires grâce à des affiches, stop trottoir, menu
et dépliant 4 pages aux couleurs de notre
marque.
Afin de présenter cette opération aux médias,
une conférence de presse présidée par Lionel Benero (DG du groupe Paradis du fruit)
et Philippe Ruelle (DG de la filière Banane
de Guadeloupe & Martinique) s’est tenue le 8
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septembre à 16h. Douze journalistes de divers
médias2 étaient présents et ont pu non seulement découvrir les atouts de notre banane
française et les raisons de ce partenariat mais
aussi déguster les trois recettes concoctées par
Frédéric Jaunault. De nombreux articles commencent d’ores et déjà à être publiés. N’hésitez pas, jusqu’à dimanche, à vous rendre dans
un restaurant participant à l’opération !
Muriel Bévert
Chef de produit
Opération organisée dans les restaurants
de Bastille, Batignolles, Boulogne Billancourt,
Centre Commercial Les 4 Temps La Défense,
George V, Les Halles, Marbeuf, St Michel,
Tournelles et Wagram.
1
Radios (RCI, Espace FM)/ Télévision (Outre
Mer TV, KMT)/ Site internet tourisme (class
tourism) Magazines pro (FLD, Végétable, LSA)
/ Blog (Blognotes d’olivier Masbou, Sortir à Paris, Grelinettes et Cassolettes).
2
4
Label de la semaine du goût « approuvé par
les enfants 2015 » legout.com
Cette année encore nous avons obtenu le label
« approuvé par les enfants » (2015) avec une
meilleure note que l’année dernière, 8,8/10 et
74% de prescription d’achat ! (note moyenne
du test 7/10). Pour rappel, ce label est obtenu
à l’issu d’un test organoleptique organisé avec
des enfants de 8 à 12 ans, filles et garçons.
Nous allons, avec les équipes de la semaine
du goût, travailler sur la valorisation de ce label pour notre origine.
K.B
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5
COMMERCIALISATION DE LA SEMAINE EN COURS
«
La tendance de marché décrite les semaines précédentes se maintient. Le marché est à l’équilibre
avec une offre et une demande toujours modérées. Aucun stock n’est disponible et les prix sont
satisfaisants pour ce début de mois de septembre. S/ 35-37
DU
PRIX / €
IS
COL
»
ESTIMATION
LABEL
12,37
1er PRIX
9,44
S36
38
Fort Saint Marie
Arrivée 15 septembre 2014
BGM
AUTRES ORIGINES
279.5
3.2
TOTAL
282.7
*Volumes import en milliers de colis
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BATEAU: FSL 34-36
TENDANCE QUALITE ANTILLES
MÛRS :
BANAMART : Bonne maitrise du taux de mûrs situé en dessous de 0.2%.
301 colis écartés à quai cette semaine (0.19%). Près de 30% des mûrs sont identifiés
sur 3 exploitations :
LPG : Le taux de mûrs reste très faible avec 0.12%. une exploitation a plus de
15 colis de murs :
>
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7
BATEAU: FSL 34-36
MALADIES DE CONSERVATION :
Depuis quelques semaines nous attirons votre attention sur les risques d’évolution
des maladies de conservation. Force de constater que ces derniers temps le nombre
de contremarques touchées par les MDC est en augmentation.
Les chiffres montrent que les chancres supplantent les pourritures sur couronne.
Les chancres et les pourritures sur couronnes sont causés par différents champignons. Il est
important de bien les identifier afin d’apporter la solution de traitement la plus adaptée.
Dans tous les cas, Il est important de respecter les temps de trempage des fruits (20 minutes sont préconisées), la qualité d’aspersion des tunnels et la vitesse de passage des
trays. De plus, Il faut surveiller la concentration des bouillies fongiques et la qualité des eaux
de lavage.
N’hésitez pas à faire un point qualité avec votre technicien de secteur.
TAUX DE CONFORMITE DE LA SEMAINE :
Les taux de conformités des deux îles sont en légère progression cette semaine, mais on
reste bien en deça des objectifs
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>
8
BATEAU: FSL 34-36
BANAMART :
•
Catégorie PLANTEUR :
o
31 conformes / 42 contrôles = 74 %
LPG :
•
Catégorie PLANTEUR :
o
11 conformes / 18 contrôles = 61%
La période de l’année Septembre / octobre est toujours difficile pour la qualité des Antilles.
Continuez à porter les efforts sur la sélection, la maitrise des murs, la gestion des MDC
pour éviter la dégradation qualité du second semestre.
Cette semaine, toutes nos félicitations pour la contremarque MJMC (Jocelyn et Charles
MAINGE) qui a eu un score de 89% en PLANTEUR CAISSE US.
Bonne semaine à tous.
Philippe LIQUIERE
Service Qualité UGPBAN
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9
NOTE D’INFORMATION
Intitulé : contrôle qualité départ
Code : NI-DSAT
2014/37
Version : 01 Date d’application :
08/09/2014 Page (s) : 2
Chers planteurs,
Suite à la commission qualité du 04 juillet 2014 et aux décisions des conseils
d’administration de BANAMART et LPG, le contrôle qualité départ sera mis en
place à compter du 15 septembre 2014. Ce contrôle départ fera l’objet au préalable
d’une période de test de 3 mois.Durant cette période, les contrôles réalisés ne seront pas
sanctionnants au départ et auront une visée pédagogique. Cette période de test sera aussi
nécessaire afin que chacun se prépare et mette en place les mesures d’autocontrôle dans
les stations d’emballage.
Á partir du 15 septembre et jusqu’au 15 décembre, un technicien qualité du SAT
en la personne de M. Marie Albert TAY sera détaché pour mener à bien cette
mission. Les contrôles départ seront réalisés en plantation et aux centres d’empotage de
manière aléatoire et inopinée.
Á l’issue des 3 mois, un bilan de l’action sera réalisé par la commission qualité
afin de procéder aux ajustements pour pérenniser le contrôle qualité départ.
RAPPEL : un contrôle qualité départ est conforme quand :
- le score en catégorie PLANTEUR est supérieur ou égal à 85
- le score en catégorie PAYS est supérieur ou égal à 75.
En cas de score départ non conforme, la production concernée sera de
nouveau contrôlée à l’arrivée.
Si la non-conformité est avérée, la production sera reclassée à l’arrivée
selon les règles en vigueur (cf tableau des reclassements en pièce jointe).
Demeurant à votre entière disposition, bien cordialement,
Le Président de BANAMART
Nicolas MARRAUD des GROTTES
>
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NOTE D’INFORMATION
Intitulé : maintenance des appareils de
traitement pour la lutte contre les
Cercoposrioses
Code : NI-DSAT
2014/36
Version : 01 Date d’application :
03/09/2014 Page (s) : 1
Chers planteurs,
Après une longue saison sèche, nous sommes rentrés dans la saison pluvieuse
traditionnelle, avec des niveaux de maladies qui montent progressivement.
Afin d’anticiper le rythme plus accru des applications de fongicides, nous vous conseillons
de vérifier vos appareils de traitement et de réaliser une maintenance avec
vos concessionnaires. Par ailleurs, il est toujours utile de disposer d’un stock de pièces
de rechange sur l’exploitation afin de réaliser les petites réparations : joints, filtres,
flexibles… Comme vous le savez tous, le matériel de traitement est un élément essentiel
dans lutte contre les Cercosporioses. Une bonne maintenance préventive
vous évitera une panne au pire moment et des dégâts sur les plantations.
Pour votre information, BANAMART a également demandé aux concessionnaires
de mettre en stock les pièces nécessaires, d’organiser des visites de contrôles
du matériel et d’établir des recommandations à leurs clients.
Demeurant à votre entière disposition,
Bien cordialement,
Karine VINCENT
Directrice SAT
n°517
n°477
n°486
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FORMATION
« L’œilletonnage du bananier : geste clé de productivité ».
Contexte général:
L’œilletonnage du bananier est l’une des interventions impactant le rendement à l’hectare donc le revenu.
Pourtant, nous observons encore beaucoup trop d’exploitations avec une sélection aléatoire des rejets sur jeunes plantées de vitro-plants ou bananeraie établie.
Nous constatons également un œilletonnage d’entretien pratiqué tardivement (à plus de
20cm), ce qui allonge le retour de cycle.
La pratique de l’œilletonnage est une technique précise et cette tâche devra être confiée
à des ouvriers confirmés avec un savoir faire.
Nous vous proposons de transmettre ce champ de compétence à vos ouvriers par la
formation suivante :
Objectifs :
Découvrir le processus de multiplication du vitro plant.
Comprendre la formation des rejets.
Maîtriser l’œilletonnage sur jeune planté (vitro-plant et plants traditionnels)
Maintenir la densité de plantation (éviter le remplacement des pieds en bordure
de parcelle)
Contenu
Module 1 : Connaître le matériel végétatif pour la maîtrise technique
D’œilletonnage
Emission des rejets :
Observation sur bananier au champ
Relation entre émissions des feuilles et des rejets
Comparaison plant traditionnel et vitro plant
Œilletonnage sur jeune plantée vitro-plant.
Recenser clairement les rejets de la première couronne
Prise de décision n°517
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n°486
n°477
>
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(Suite)
Œilletonnage sur jeune plantée traditionnelle
Orientation de la plantation
Et sélection du rejet performant
Pratique avec la gouge
Module 2 : œilletonnage : optimisation du retour de cycle et du rendement
Œilletonnage précoce
Déterminer la zone de sélection et des rejets à éliminer.
Taille des rejets à éliminer
Identifier rapidement l’œilleton
Pratique
Maintient de la densité de plantation
Gérer l’espace du bananier
Augmenter ou diminuer la densité
Sélection de deux rejets en bordure de parcelles (déplacement du bananier)
Pratique
Evaluation : Chaque participant sera évalué sur un échantillonnage
Formateur : PRUDENT Daniel formé par Eric TERNISIEN.
Effectif par session : 12 personnes
Durée : 2 jours soit 14 heures (7heures 14heures)
Coût : Financée par le FAFSEA et le FSE
Sessions : le 26 septembre et le 14 novembre (intervalle pour la pratique d’œilletonnage
précoce)
Œilletonnage sur jeune plantée vitro-plant.
Recenser clairement les rejets de la première couronne
Prise de décision n°517
n°477
n°486
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à gauche, Mr et Mme Ransay, avec Mélanie Geraert
agréeuse à Dunkerque
« Visite de M et Mme RANSAY, producteur de LPG à Dunkerque »
à Dunkerque
Mercredi 03 septembre, M et Mme RANSAY,
tous deux producteurs de bananes de Martinique (contremarques RAJM et POJA), se sont
rendus à Dunkerque pour une visite du site et
pour juger de la qualité de leur travail.
Il ont ainsi quitté les entrepôts très satisfaits de
la qualité de leur produit, avec un score de 84
en planteur caisse US. Félicitations à eux ! »
n°477
n°517
n°486
n°477
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La sélection de la semaine d’Olivier Masbou
Fresh Plazza (9 septembre)
Equateur : le prix des bananes augmente grâce à la Colombie
Les exportations de bananes équatoriennes vers l’Europe de l’Est, la mer du Nord et la Baltique ont
augmenté respectivement de 70,26% et 51,73%. Selon l’Association des exportateurs de bananes en
Équateur (AEBE), cela représente un volume supplémentaire de 16,9 millions de cartons. Les ventes
vers les États-Unis et la Russie sont également en hausse. En revanche le commerce vers la Méditerranée, le Moyen-Orient et en Afrique a diminué. Pour Eduardo Ledesma, président de l’AEBE les
perspectives sont bonnes : «Nous vendons à des prix extraordinaires, ce qui ne s’est jamais produit à
cette époque de l’année.» Cette situation est notamment due à la baisse de la production en Colombie.
Fresh Plazza (9 septembre)
Un projet d’irrigation d’envergure au Brésil
“Região do Jaiba” est le plus grand projet d’irrigation d’Amérique latine. Il s’étends sur plus de 10
000 km2 dans l’Etat de Minas Gerais, dans le sud-ouest du pays où quatre fruits sont principalement
cultivés : les mangues, les bananes, les papayes et les citrons. Le produit principal est la banane Prata,
une variété de bananier tropical qui représente 50 % de la banane consommée au Brésil. Ce projet
devrait permettre d’irriguer 80 000 ha de terres cultivées.
Reuters , Zonebourse.com (8 septembre),
L’Agefi (9 septembre)
Chiquita repousse le vote sur l’accord avec Fyffes
Chiquita Brands International a reporté le vote de ses actionnaires sur le rachat de l’irlandais Fyffes
afin de discuter avec les brésiliens Grupo Cutrale et Safra Group, à l’origine d’une offre d’achat non
sollicitée sur Chiquita rapporte l’agence Reuters. On se souvient en effet que ces deux groupes brésiliens avaient déposé cette offre le 11 août dernier, une offre valorisant la société à 611 millions de
dollars. Mais le 14 août, Chiquita avait rejeté cette offre la jugeant «insuffisante». «Chiquita a décidé
de ne pas fournir d’informations ni d’entamer maintenant des discussions et négociations avec Cutrale
Group et Safra Group», les sociétés candidates, déclarait alors la multinationale. Chiquita préférait
privilégier le rapprochement programmé avec l’irlandais Fyffes. Reuters indique que le vote sur ce
rapprochement « initialement prévu le 17 septembre, a été repoussé au 3 octobre », Chiquita précisant
que Fyffes l’a autorisé à discuter avec les Brésiliens. « La direction de Chiquita soutient toujours l’accord avec Fyffes mais souhaite discuter avec Cutrale et Safra afin d’aboutir à la meilleure offre possible de leur part, lit-on dans le communiqué du groupe américain » ajoute Reuters. Toutefois, selon
l’Agefi Chiquita et Fyffes « confirment leur volonté de mener à bien leur projet de rapprochement ».
n°517
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Le Marin.fr, Le Monde (10 septembre)
CMA CGM s’allie avec China Shipping et UASC dans Ocean Three
« A peine, le 17 juin, la Chine disait-elle non à l’alliance géante P3 entre les trois leaders mondiaux du
transport maritime par conteneur, Maersk, MSC et CMA CGM, que le groupe français allait discrètement sonner à la porte de China Shipping Container Line (CSCL) et United Arab Shipping Company
(UASC) » indique le quotidien spécialisé. « L’accord a été annoncé officiellement ce 9 septembre :
une alliance à trois baptisée Ocean Three ». « Il fallait réagir vite pour conclure une nouvelle alliance
de dimension mondiale », explique Rodolphe Saadé, fils du fondateur de CMA CGM et aujourd’hui
patron opérationnel du groupe, cité par le Monde. « Ocean Three est un accord d’échange d’espace
classique. Les trois partenaires déploient une capacité de 1,5 million d’EVP, soit 159 porte-conteneurs, dont 45 % pour CMA CGM seul » poursuit Le Marin. « 65 navires navigueront entre l’Asie et
le nord-Europe (6 services hebdomadaires, avec trois touchées au Havre, une à Dunkerque), 42 entre
l’Asie et la Méditerranée (4 services hebdos, dont deux sur la Méditerranée occidentale avec escales à
Fos, un sur l’Adriatique et un sur la mer Noire) et les autres sur le transpacifique (4 sur la Californie,
1 sur la côte nord-ouest des Etats-Unis et le Canada, un sur le golfe du Mexique via Panama et un sur
la côte est des Etats-Unis via Suez) ». Cette nouvelle alliance « dispose d’une part de marché de 20
% (dont 10 % pour CMA CGM seule) entre l’Asie et l’Europe, Méditerranée comprise, et de 12,5 %
sur le transpacifique ». L’alliance sera « dominée par le groupe français, bien décidé à ne pas rester un
cœur solitaire » conclut Le Monde.
n°517
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France Inter (5 septembre)
Service public : la banane
L’émission Service public du 5 septembre (une émission de 50 min environ) était entièrement consacrée à la banane. Quatre invités ont participé à cette émission : Alistair Smith, coordinateur international de l’ONG Banana Link basée en Grande Bretagne, auteur du livre : « La saga de la banane » ;
Thierry Lescot, agronome chercheur au Cirad ; Laurent Chevalier, nutritionniste ; Sandrine Parfait,
cuisinière, webmaster. Résumé de l’émission : la banane a une grande importance économique mais
aussi alimentaire ; pour des millions de personne, elle est plus importante que le maïs ; c’est le fruit
numéro un des ventes dans la grande distribution mondiale ; trois multinationales commercialisent les
bananes et se rapprochent ; la production industrielle de la banane provoque des dégâts écologiques,
à cause de l’utilisation de produits agrochimiques (ex. du chlordécone aux Antilles) ; la banane est
un excellent produit que l’on peut conseiller à tous les âges, mais l’impact sur les produits phytosanitaires pose des problèmes : il faut se diriger vers des produits bio ; mais seulement 4 à 5 % de la
production mondiale est bio car pour des raisons agronomiques, il y a beaucoup de zones où l’on ne
peut pas produire bio ; il faut minimiser le problème des produits phyto car dans la majorité des cas,
les pesticides atteignent difficilement la banane ; on peut consommer la banane conventionnelle ; elles
sont très contrôlées notamment en Europe et en France ; la production antillaise respectent les minima
sociaux, les syndicats opèrent librement, le salaire minimum est respecté et est plus élevé que dans les
autres pays producteurs ; c’est un système beaucoup plus durable écologiquement et socialement, ;
cela coûte plus cher ; une banane à 0,8 E à Rungis, c’est le coût de production d’une banane sociale et
écologique ; quand les distributeurs font la promotion sur cette banane, ce sont les producteurs et les
salariés qui souffrent aux Antilles ; où est la logique quant on brade la banane qui coûte le plus cher
à produire ; la banane des Antilles est celle qui utilise le moins de pesticides au monde, donc c’est de
la banane que l’on peut consommer ; on aimerait bien que d’autres pays suivent les efforts que nous
faisons aux Antilles !
Notre commentaire : difficile de résumer une émission de près d’une heure. A priori, consacrer, qui
plus est sur la radio publique, un sujet à la banane est une bonne idée. Encore faut-il que cela soit fait
sans arrières pensées. A l’écoute de cette émission, on ne peut s’empêcher de concevoir un certain
malaise. Les débats étaient régulièrement ramenés aux questions des pesticides et de la banane bio.
Il a fallu la question d’une auditrice pour que l’on parle positivement de la banane des Antilles. Et
presque la fin de l’émission pour que l’on explique son rôle social et environnemental. Notons enfin
que l’UGPBAN n’a pas été contactée au moment de la préparation de l’émission, une émission qui
s’appelle « Service public » !
n°517
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France Antilles (9 septembre)
Des Guadeloupéens investissent dans la banane en Afrique
« Depuis près d’une décennie, il est question de manière récurrente de la disparition, à moyen terme, des productions traditionnelles (canne, banane). Anticipant la mort de la filière banane, des agriculteurs guadeloupéens
et martiniquais investissent dans la banane, en Afrique » écrit France Antilles. Le quotidien rappelle la parution
d’un livre d’Alain Plaisir en 2007* qui explique que les « productions traditionnelles (canne, banane) sont
condamnées à moyen terme. Protégée sur le marché français jusqu’en 1993, la banane antillaise est depuis
menacée par l’arrivée de productions venant du monde entier. C’est ce qui s’est produit et les cours ont chuté
». Depuis, l’Europe a signé deux accords : en 2006, celui prévoyant la baisse progressive des droits de douane
sur les importations des bananes de la zone dollar ; et en juillet dernier l’accord de partenariat économique
réciproque avec les pays ACP (Amérique, Caraïbe, Pacifique) permettant la libre circulation des marchandises.
Conséquence : « 900 000 tonnes de bananes du Cameroun et de la Côte d’Ivoire vont pouvoir entrer librement
sur le territoire européen ». Pour Alain Plaisir, « La banane antillaise a ainsi peu de chances de se vendre sur les
marchés européens. Les coûts de revient étant plus élevés. » (.) Selon lui, « les agriculteurs antillais, guadeloupéens et martiniquais, se désengagent progressivement des productions traditionnelles ». Et pendant ce temps «
c’est en Afrique que les agriculteurs antillais investissent » poursuit France Antilles. Et le quotidien de conclure
: Quand on objecte à Alain Plaisir que les bananes en provenance de l’Afrique pourraient être complémentaires
aux bananes antillaises, il répond : « En économie, à partir du moment où les bananes antillaises arriveront sur
le marché en coûtant nettement plus cher, elles n’auront pas de preneurs. Le consommateur y verra son intérêt.
C’est la loi de l’offre et de la demande, et c’est son porte-monnaie qui parlera. » Pour lui, les agriculteurs guadeloupéens et martiniquais ont un coup d’avance sur les politiciens.
* Conquête du marché intérieur, publié aux éditions Nestor, en 2007, Alain Plaisir, président du Comité d’initiative pour un projet politique alternatif (Cippa)
n°517
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La banane française toujours absente des rayons Auchan
Désaccord avec Auchan, arguments de vente à mettre en place et nouvelles pistes d’implantations en
magasin; le directeur du groupement des producteurs de la banane antillaise, Philippe Ruelle, fait le
point pour LSA sur son produit.
Philippe Ruelle, directeur de l’UGPBAN, groupement de producteurs des bananes antillaises,
fait le point sur les défis de ce fruit, le deuxième en terme de chiffre d’affaires du rayon fruits et
légumes.
LSA : Vous êtes absents des rayons d’Auchan depuis le mois de juin. Pourquoi ?
Philippe Ruelle : Au mois de juin, Auchan a proposé une offre promotionnelle avec le kilo de banane
à 75 centimes. d’euros. L’enseigne a joué le jeu avec nous, car dès que nous avons dit que pas vouloir
être associé à cette offre, elle a retiré toutes les affiches concernant notre banane. Mais proposer ce
produit à un tel prix pendant près de 4 mois, ça ne sert à rien. C’est là tout l’enjeu de notre désaccord,
c’est pour cette raison que nous ne sommes pas dans les magasins Auchan. Notre réaction a eu le
mérite de servir d’alarme auprès des autres distributeurs, qui n’ont pas fait d’opérations similaires.
LSA : La banane reste tout de même un produit très banalisé…
P. R. : Oui et c’est tout l’enjeu de notre travail, on veut que les consommateurs prennent conscience
de leur acte d’achat quand ils achètent nos bananes antillaises. Car la banane française respectent des
valeurs sociales et environnementales, c’est une banane ‘durable’. C’est pourquoi nous sensibilisons
le public via nos journées d’animations sur les points de vente. Début 2015, nous allons également
avoir une campagne publicitaire plus directe et franchouillarde pour faire passer ce message.
LSA : En magasin, travaillez-vous aussi à faire évoluer l’offre ?
P. R. : Aujourd’hui, presque toutes les enseignes ont une offre bio, cœur de gamme et premiers prix.
Nos pistes sont de créer d’autres points de contact où la banane serait présente, nous pensons notamment au rayon snacking ou au rayon exotique.
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France O (4 septembre)
Le groupe Bernard Hayot explique ses investissements dans la banane en Afrique ...
France O revient sur les investissements des Antillais dans la banane antillaise (cf. TU du 5 septembre). « Beaucoup de planteurs jugent qu’un investissement est inévitable. Ils demandent un effort
collectif. Mais certains franchissent le pas en solitaire comme le groupe Bernard Hayot » explique le
journaliste. « Un investissement collectif, c’est toujours quelque chose de très risqué explique Eric de
Lucy, président de l’UGPBAN. Aller produire des bananes en Afrique, ce n’est pas gagné à tous les
coups. On a considéré que ce n’était pas sage d’amener l’ensemble des producteurs de Guadeloupe
et de Martinique dans ce qui reste malgré tout une aventure ». « Les producteurs opposés au projet
dénoncent une délocalisation qui risque de faire disparaître la filière antillaise » poursuit l’auteur du
reportage. « Nous consolidons le fond de commerce de la banane de Guadeloupe et de Martinique,
répond Eric de Lucy (.) Nous avons un marché européen de 5,3 millions de tonnes, le premier marché
de consommateurs au monde. Ce n’est pas avec 250 000 tonnes de BGM que nous allons pouvoir faire
face à ce marché » conclut-il.
n°517