Front Anti Prépa : OVA Cours 3 : Métazoaire généralité

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I] Introduction
Aujourd’hui on parle plutôt du règne des opisthocontes. Dans les opisthocontes on
retrouve les animaux qui sont quand même assez proches de certains protistes comme les
amibes.
II] Généralités
Le sous règne des Animalia est également appelé groupe des métazoaires puisque ce
groupe ne présente qu’une pluricellularité stricte. C’est également un groupe monophylétique,
en effet tous les animalia dérivent d’un seul et unique ancêtre commun. Le plus ancien fossile
identifié comme appartenant aux Animalia date d’il y a 680 million d’années. On va donc
étudier la diversité de formes qui est apparue depuis 680 million d’années.
Chez les Animalia, par rapport aux protistes, nous avons une forte diversité
d’habitats qui ont été colonisé, ce qui a entrainé une assez grande diversité de formes et de
plans d’organisations. Néanmoins tous les Animalia sont des organismes hétérotrophes, ce
phénomène se base sur la phagocytose, mais chez certains métazoaires, elle a évolué par la
sectorisation du corps de l’organisme notamment par la création d’espaces internes digestifs.
Dans ce cas-là, on a une première digestion extracellulaire et ensuite on a phagocytose de
microparticules.
Les métazoaires possèdent également d’autres caractères/particularités propres que
l’on ne retrouve pas dans d’autres groupes. On peut citer premièrement la présence d’une
larve ciliée lorsque l’on passe de l’embryon au juvénile. Donc dans le cas des métazoaires qui
possèdent une phase larve, cette dernière est toujours ciliée. Cette larve est un moyen de
dispersion très important chez les métazoaires surtout pour ceux qui sont fixés. L’autre
particularité c’est la capacité de produire des protéines que l’on ne retrouve nulle part ailleurs
dans le règne du vivant. On peut par exemple citer les protéines qui forment la matrice
extracellulaire qui sont excrétée dans le milieu. C’est cette matrice qui permet la constitution
d’organes etc… Parmi les protéines clef des métazoaires de cette matrice on a le collagène, la
fibronectine ou encore les intégrine qui permettent l’intégration des cellules dans la matrice
extracellulaire.
III] Plans d’organisations
A. Généralités
Pour décrire la grande
diversité de formes des métazoaires,
on va parler de plans d’organisations.
Chez les métazoaires, les plans
d’organisations sont plus proches des
liens de parenté entre les organismes.
Dans la classification traditionnelle le
niveau de catégorie qui correspond à
ces plans d’organisation, c’est
l’embranchement. C’est dans ce
niveau d’organisation que l’on va
retrouver des organismes qui ont tous
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un même plan d’organisation. On va donc étudier tous les caractères propres de
tous les embranchements des métazoaires.
Chez les métazoaires, ces plans d’organisation sont souvent établis à partir de
données embryologiques ou ontogéniques. Ces données sont très souvent celles qui vont
induire tel ou tel plans d’organisation. Ainsi si on se base sur la classification traditionnelle,
les différents embranchements sont définis sur la base de ces critères ontogéniques.
B. Feuillets embryonnaires
Le premier de ces critères
embryologiques, c’est le nombre
de feuillet embryonnaires. Il
existe des organismes qui se
constituent seulement à partir de
deux feuillets embryonnaires qui
donneront toutes les structures
adultes, on appelle ces
organismes les organismes
diploblastiques. Ensuite on trouve
des organismes constitués à partir
de trois feuillets, ce sont les
triploblastiques.
C. Cavité cœlomique
Le deuxième critère,
c’est la présence ou pas d’une
cavité qui se forme dans les
tissus, le cœlome. Il y a des
organismes acœlomates qui n’en
possèdent pas, d’autre qui ont un
vrai cœlome et enfin il existe des
organismes qui possède un
cœlome qui ne correspond pas
tout à fait à la définition d’un
cœlome on les appelle les
pseudocœlomates. Les deux
derniers ne sont présent que chez
les triploblastiques parce que l’on
parle de cœlome seulement lorsque cette cavité s’ouvre dans le troisième feuillet
embryonnaire.
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D. Blastopore
Chez les coelomates en se basant
sur la destinée du blastopore on peut définir
d’autres niveaux d’organisations. Le blastopore,
c’est la première ouverture de l’embryon qui
constituera la première « bouche ». Si cette
« bouche » donne la vraie bouche à l’état adulte
on est chez les protostomiens. Si par contre cette
première ouverture va donner l’anus et la bouche
va s’ouvrir secondairement on parle de
deutérostomiens. Ce changement fait aussi que le
système nerveux change aussi de position, le
système nerveux est ventral dans le cas des
protostomiens ou hyponeuriens et il est dorsal chez les deutérostomiens ou épineuriens.
E. Métamérisation
Il existe un troisième critère qui permet de bien différencier ces différents
embranchements, c’est la métamérisation. La métamérisation, c’est la subdivision du corps de
l’organisme en unité morphologiques identiques. Cette dernière n’apparaît pas tout de suite
elle apparaît chez les annélides (par exemple). Toutes ces informations ne sont pas des
niveaux hiérarchiques de la classification mais permette de se faire une idée des différents
plans d’organisations.
IV] Du point de vue génétique
On va étudier ces
embranchements avec l’œil de
l’analyse génétique, et on peut se
demander si ces trois critères
définissent de vraies différences
d’un point de vue génétique.
Donc en se basant seulement sur
les données génétiques des
quelques génomes que l’on
possède déjà. On peut dire que le
critère diploblastique n’est pas
monophylétique, par contre les
placozoaires et les spongiaires ont
un ancêtre commun pas
seulement avec les cnidaires mais
aussi avec tous les autres
métazoaires. Par contre il y a un
ancêtre commun chez les eumétazoaires qui regroupe cnidaire cténaire et tous les
triploblastiques. La triploblastie reflète donc bien un lien de parenté unique entre ces
organismes. Mais le cœlome n’est plus du tout un critère de lien de parenté. Enfin d’un point
de vue génétique, le coté protostomiens, deutérostomiens se maintiens.
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