NEUROCHIRURGIE 2014 - Clermont-Ferrand Table des matières

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NEUROCHIRURGIE 2014 - Clermont-Ferrand
Table des matières des résumés de Communications
Par ordre alphabétique
• Approche récente de radiologie interventionnelle4
• Abcès hypophysaire simulant un adénome nécrosé : à propos d’un cas5
• Accréditation : vers l’établissement de recommandations…a propos des plaies durales chirurgicales accidentelles. 6
• Analgésie par voie ventriculaire : quelle place aujourd’hui ? 7
• Analyse des succès et échecs des programmes phrc, stic et inca dans la spécialité neurochirurgie8
• Analysis of glioblastoma’s peritumoral brain zone using biphotonic microscopy
9
• Anévrisme cérébral rompu du patient de 70 ans et au-delà (phrc national fashe) 10
• Anévrysmes infra-optiques pseudo géants révélés par des troubles visuels : intérêt de la
chirurgie à partir de d’une série homogène, récente et consécutive de 3 patients. 11
• Angiomatose atypique botryomycose-like, congénitale et disséminée : nouvelle entité nosologique à potentiel neurochirurgical. Département de neurochirurgie pédiatrique, marseille.
12
• Application du speckle laser à l’analyse des zones cérébrales fonctionnelles dans la chirurgie
éveillée. Angers, france
13
• Association d’une kyphoplastie par ballonet et d’un vissage d’odontoide par voie antérieure
dans les fractures de type ii de c2 chez les patients agés : a propos de deux cas.
14
• Astrocytomes subépendymaires à cellules géantes et sclérose tubéreuse de bourneville : exérèse ou everolimus ? 15
• Bénéfice de l’arachnoïdolyse chirurgicale dans la dégradation neurologique secondaire du
blessé médullaire : étude préliminaire chez 10 patients à la mise en place d’une évaluation
prospective de l’arachnoïdolyse
16
• Cas clinique d’association rare d’adenome hypophysaire et de metastase de melanome traite
dans une meme procedure radiochirurgicale
17
• Cavité syringomyélique du renflement lombaire : ventriculus terminalis ? Chu de nice, france
18
• Characterization of supra and infra-tentorial intra cranial pressure profiles 19
• Characterizing glioblastoma’s peritumoral brain zone : a multimodal analysis. Angers,
france.20
• Chirurgie ambulatoire des hernies discales lombaires : yes, we can ! (Expérience multicentrique sur 75 premiers cas21
• Chirurgie cranio faciale avec prothèse en titane poreux sur mesure : a propos d’un cas 22
• Chirurgie éveillée chez l’enfant : acceptabilité et adaptation du protocole. 23
• Chirurgie éveillée en zone éloquente chez l’enfant : une expérience angevine à propos de 4 cas
24
• Chirurgie rachidienne moins invasive des fractures du rachis dorso-lombaire : indications,
technique chirurgicale et évaluation sur une série de 42 patients traités par une ostéosynthèse percutanée et une cyphoplastie par ballonnets.Institut universitaire du rachis, service
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de neurochirurgie, chru de limoges 25
Comment concevoir un dossier informatisé de neurochirurgie ?
26
Compétences non techniques en neurochirurgie : une revue systématique de la littératurerennes, france 27
Connexions entre le thalamus et le cortex préfrontal dorso-latéral : une étude en tractographie (bourse medtronic 2012)28
Construction de cartes anatomo-cliniques après stimulation pallidale médiale dans la maladie de parkinson
29
Craniectomie decompressive morcelee et cranioplastie en 1 seul temps : a propos de 5 cas.
Note technique. 30
Dépression post avc : étude prospective réalisée au chu de casablanca 31
Développement d’un modèle de xénogreffe primaire de chordome en milieu orthotopique.
32
Douleurs rachidiennes chroniques communes : place de la tomographie par emission monophotonique couplee au scanner dans les prises de decision therapeutiques difficileschu de la
réunion, france.33
Echinoccocose alvéolaire et localisations rachidiennes à propos de 2 cas. 34
Endonasal, trans-eyebrow, eyelid or mini-pterional routes for anterior or middle skull base
tumors. Lyon (france) 35
Endoscopic, endonasal variability in the anatomy of the internal carotid artery. Strasbourg,
france36
Etude anatomie comparative entre la pétrectomie antérieure micro-chirurgicale et l’approche
endonasale endoscopique trans-sphénoïdale étendue. Intérêt pour la stratégie d’exérèse des
tumeurs de la région pétro-clivale. 37
Etude de la corrélation entre neuroinflammation et quantification de l’activation microgliale
en tep-tdm par marquage au [18f]-dpa-714 dans un modèle d’hémorragie sous-arachnoïdienne chez le rat - hopital bretonneau - chru tours - france 38
Etude du devenir fonctionnel et de la récidive de 140 hématomes sous duraux chroniques
opérés. Lille, france. 39
Evaluation de l’ostéosynthèse percutanée dans la prise en charge des métastases rachidiennes
instables40
Evaluation par tcs de la culture de sécurité 41
Exérèse d’un kyste hydatique à localisation sacrée par hydropulsion : a propos d’un cas et revue de la littérature. 42
Facteurs de risque de récidive locale dans la chirurgie des métastases cérébrales à propos de
151 cas et revue de littérature43
Fractionated radiosurgery in the treatment of recurrent progressive optic chiasmatic hypothalamic glioma44
Hemorragies intra-parenchymateuses supra et infra-tentorielles a distance du foyer operatoire : a propos d’un caschu de la réunion, ghsr, saint pierre, la réunion, france. 45
Imageire par résonance magnétique et prise en charge des fractures non neurologiques du
rachis thoraco-lombaire. Caen et lyon, france
46
Incidence et survie des tumeurs primitive du système nerveux central de l’enfant en auvergne-limousin [1986-2009]47
Influence de l’âge sur les résultats de la stimulation bilatérale des noyaux sous-thalamiques
dans la maladie de parkinson.
48
• Insular surgical resection in non tumoral, pharmacoresistant epileptic patients : report on 6
cases explored by seeg. Grenoble 49
• Interactions visuo-proprioceptives dans les pathologies dégénératives du rachis cervical relevant d’un traitement chirurgical. Chu de la réunion, ghsr, la réunion, france.50
• Intérêt de l’imagerie en tenseur de diffusion et séquence de perfusion dans l’évaluation du
degré d’infiltration tumorale de la substance blanche des tumeurs cérébrales de haut grade.
Clermont-ferrand.51
• Intéret du strapping de l’épaule de l’hémiplégique52
• Intérêt et indications de l’angiographie médullaire dans la chirurgie rachi-médullaire : à partir d’une série rétrospective de 70 cas.
53
• Intermediate results of single-level anterior corpectomy with fusion versus 2-level anterior
cervical decompression with fusion 54
• Irm par marquage de spin artériel : une technique innovante d’imagerie des malformations
artério veineuses pédiatriques.
55
• Ischémie post-anévrismale 56
• Isolated rosai-dorfman granuloma of the cerebellar peduncle : management and pathological
features - lyon (france)57
• Kyste épidermoide intraorbitaire à extension temporale : à propos d’un cas 59
• Kyste neurentérique de l’orbite. A propos d’un cas et revue de la littérature. Hôpital foch, suresnes, france 60
• Kystes hydatiques cérébral multiples d’origine cardiaque61
• L’accréditation : pourquoi ? 62
• L’histoire naturelle des anévrismes géants liée à leur croissance volumétrique
63
• La stimulation sous-thalamique à haute fréquence normalise par voie antidromique les synchronies anormales dans le cortex moteur primaire : un mécanisme d’action clé de la stimulation cérébrale profonde ? Résultats d’une étude d’imagerie calcique dans un modèle murin
génétique de maladie de parkinson (pink-/-) marseille, france 64
• Le peptide vasoactif urotensine ii : marqueur plasmatique dans le diagnostic du vasospasme.
65
• Le traitement endoscopique des ventricules fentes. A propos de trois cas traités par technique
endoscopique.66
• Le xanthoastrocytome polymorphe supratentoriel (a propos de 2 cas) casablanca-maroc 67
• Les évaluations par tests de concordance de script (tcs) sur le site du collège.68
• Les lipomatoses épidurales lombaires idiopathiques
69
• Les plaies de l’artère vertébrale dans les voies d’abord antérieures du rachis cervical.Nancy,
france70
• Les plaies de l’artère vertébrale dans les voies d’abord antérieures du rachis cervical.Nancy,
france71
• Lésion cérébrale survenue 20 ans après cure de tumeur maligne primitive 72
• Localisation des contacts chez des patients douloureux chroniques traites par stimulation du
cortex pré-central.
73
• Lombalgie discogenique : revue d’une serie consecutive de 100 patients operes par voie anterieure.74
• Long percutaneous osteosynthesis in oncologic destruction of l5 combining percutaneous
sacral and iliac screws : technical improvement and news anatomicals landmarks. 75
• Luxation uni-articulaire c1-c2 post traumatique de l’adulte , rouen, france 76
• Lymphome primitive isolé du quatrième ventricule. Un cas et revue de la littérature
77
• Malformations artério-veineuses cérébrales rompues : devenir après microchirurgielille ;
france78
• Malformations artério-veineuses rompues de l’enfant : suivi au long cours d’une cohorte de
106 patients consécutifs
79
• Malignant transformation six months after removal of intracranial epidemroid cyst case report80
• Mav chez l’enfant, notre expérience sur une série de 48 patients81
• Metastase intrameduulaire extradurale revelatrice d’un adenocarcinome pulmonaire mimant un meningiome 82
• Métastase rachidiennes : place des techniques récentes de radiothérapie
83
• Métastases rachidiennes thoraco-lombaires traitées par corporectomie : intérêt d’un abord
postéro-latéral unique.84
• Multiple cervical neuroma surgery : about a case rapport
85
• Neurocysticercose – a propos d’un cas pédiatrique
86
• Ostéosynthèses circonférentielles « tlif » mini-invasives : evaluation de 25 procédures 100%
naviguées. Rouen - toulouse 87
• Ostéotomie et reconstruction corporéale mini invasive circonférentielle en décubitus ventral.
Note technique. Marseille, france 88
• Particularités de la chirurgie des kystes arachnoïdiens intra sellaires : à propos de 14 cas.
(Marseille, france)
89
• Percutaneous vertebroplasty : a first line treatment in traumatic non-osteoporotic compression spinal fractures. 90
• Posture accroupie « comme un signe pour les méningiomes rachidiens thoraciques91
• Présentation d’un bloc opératoire communiquant original dédié à la neurochirurgie sous
anesthésie locale chu de poitiers
92
• Prise en charge chirurgicale précoce d’un encéphalocéle fronto ethmoïdal découvert en anténatale. A propos d’un cas. Strasbourg, france
93
• Profils évolutifs du débit des pontages extra-intracrâniens dans le temps : corrélation clinique et interprétations physiopathologiques. 94
• Profils évolutifs du débit des pontages extra-intracrâniens dans le temps : corrélation clinique et interprétations physiopathologiques. 95
• Projet collaboratif multidisciplinaire pour le développement d’un modèle animal d’anévrysme intracrânien « optimisé » et d’un logiciel d’analyse de flux en angiographie 96
• Quand une procédure d’ostéosynthèse per-cutanée vire au cauchemar : trucs et astuces pour
se sortir d’un mauvais pas. 97
• Quand une procédure d’ostéosynthèse per-cutanée vire au cauchemar : trucs et astuces pour
se sortir d’un mauvais pas. 98
• Quel est le degré de précision spatiale d’un traitement gammaknife mono-isocentrique à la
fin de la procédure ? Résultats en conditions réelles d’utilisation pour une série de 85 patients.99
• Radiochirurgie des malformations artérioveineuses cérébrales de 1995 à 2008 clermont-ferrand100
• Résection complète d’un gangliocytome du tronc cérébral pour le traitement d’un hoquet réfractaire.101
• Résultats fonctionnels de la chirurgie des paraostéoarthropathies neurogènes chez le trau-
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matisé cranien 102
Rôle de la chirurgie chez les patients atteints de métastases cérébrales multiples. Série rétrospective de 40 patients. Angers, france
103
Severe head trauma, consensual protocol support104
Stimulation cérébrale profonde et douleurs neuropathiques : quelles indications ? Résultats
d’une revue systématique de la littérature. 105
Stimulation du cône terminal dans les névralgies périnéales rebelles : etude prospective à
propos de 27 cas consécutifs. 106
Telovelar approach of the fourth ventricle tumors about 02 cases
107
The minimally-invasive fully endoscopic management of septated chronic subdural hematoma : surgical technique - lyon (france)
108
The revival of the transbasal bifrontal approach to the central skull base : usefulness for clival
meningiomas in the era of minimally invasive techniques - lyon (france)
109
The usefulness of staged radiosurgery in management of large intracranial tumors 110
Titre : hémorragie sous-arachnoïdienne à premier bilan angiographique normal : quel bilan
d’imagerie complémentaire ?111
Total removal of a trigeminal schwannoma via the expanded endoscopic endonasal transphenoidal approach (vidéo présentation)
112
Traitement de la subluxation c1-c2 par injections de toxine botulique , rouen, france
113
Traitement des malformations artério-veineuses cérébrales de l’enfant : série rétrospective de
2003 à 2013 au chu de nancy chu nancy 114
Traumatisé crânien grave en situation isolée : intérêt de la crâniectomie décompressive
115
Traumatisme cranien grave : une lesion peut en cacher une autreservice de neurochirurgie
hopital principal de dakar, senegal 116
Treatment results of 393 cases with idiopathic normal pressure hydrocephalus, kashiwa,
japan117
Tuberculomes du 3 eme ventricule 118
Tumeur mélanocytaire primitive de la région sellaire. Démarche diagnostic et thérapeutique.
A propos d’un cas. Strasbourg, france.
119
Une biopsie cutanée : circonstance originale de découverte d’une tumeur rare, la tumeur
fibreuse solitaire méningée. 120
Une hypermobilité induite peut-elle expliquer certains échecs de l’arthroplastie cervicale ?
(Brest, france) 121
Une métastase sous durale d’un glioblastome cérébral : localisation secondaire inhabituelle
122
Approche récente de radiologie interventionnelle
Table des matières
Auteurs : G Fau, CHU de Nantes ; C Perret, CHU de Nantes
Mots clés : métastase rachidienne, vertebroplastie, thermoablation, embolisation
Table ronde
Introduction :
Les actes « mini invasifs » en radiologie interventionnelle prennent une place grandissante dans la prise en charge des
métastases rachidiennes.
Matériel – Méthode :
Les Objectifs peuvent être palliatifs ou curatifs. Les techniques à notre disposition sont variées allant des infiltrations ou
cimentoplasties jusqu’aux thermoablations (radiofréquence, cryothérapie) ou embolisations sélectives. Nous détaillerons
les grandes indications, avantages et inconvénients à attendre de chaque procédure.
Conclusion :
Bien entendu l’ensemble de ces thérapeutiques est à intégrer de manière synergique au projet thérapeutique médical,
chirurgical et radiothérapeutique autour d’une décision multidisciplinaire.
Abcès hypophysaire simulant un adénome nécrosé : à propos d’un cas
Table des matières
Auteurs : 1. A. MEFTAH : résident en endocrinologie et métabolisme, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat,
Maroc. 2. H. ELJADI : résident en endocrinologie et métabolisme, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc. 3. A. A. GUERBOUB : résident en endocrinologie et métabolisme, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat,
Maroc. 4. S. ELMOUSSAOUI : spécialiste en endocrinologie et métabolisme, hôpital militaire d’instruction Mohammed V,
Rabat, Maroc. 5. A. MOUMEN, résident en endocrinologie et métabolisme, hôpital militaire d’instruction Mohammed V,
Rabat, Maroc. 6. G. BELMEJDOUB : professeur en endocrinologie et métabolisme, hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc.
Mots clés : abcès hypophysaire, IRM hypothalamo-hypophysaire,
Poster
Introduction :
Introduction : L’abcès de l’hypophyse est une pathologie rare, sa présentation clinique est souvent frustre et variable d’où
un retard diagnostique fréquent.
Matériel – Méthode :
Patients et méthodes : Nous rapportons le cas d’un patient, suivi au service d’endocrinologie et métabolisme de l’hôpital
militaire d’instruction Mohammed V de Rabat, présentant un abcès hypophysaire diagnostiqué en peropératoire.
Résultats :
Cas clinique : Il s’agit d’un patient âgé de 64 ans qui consulte pour un syndrome optochiasmatique évoluant depuis un
an dans un contexte d’apyrexie et d’asthénie. L’IRM hypothalamo-hypophysaire a montré un processus hypophysaire
de 3 cm à double composante kystique et hémorragique avec double retentissement, visuel : hémianopsie bitemporale
et endocrinien : panhypopituitarisme sans diabète insipide. le bilan infectieux était négatif. Après une substitution hormonale, le patient a bénéficié d’une chirurgie par voie trans-sphénoïdale avec découverte en peropératoire d’un abcès
hypophysaire qui a été drainé. L’étude bactériologique confirme la présence de polynucléaires neutrophiles altérés et isole
un staphylocoque auréus. la recherche de BK était négative dans l’examen direct et la culture. Le patient a été mis sous antibiothérapie par voie veineuse adaptée à l’antibiogramme pendant trois semaines. L’évolution, 03 mois après la chirurgie,
est marquée par l’amélioration clinique et la régression quasi complète de l’abcès à l’IRM de contrôle.
Conclusion :
Discussion : Cette observation illustre la difficulté diagnostique des abcès hypophysaires avant l’intervention chirurgicale. Le polymorphisme clinique de cette entité et sa séméiologie non spécifique à l’IRM peut égarer le clinicien comme
le cas de notre patient où le diagnostic a été fait en peropératoire. Ces abcès peuvent survenir sur une hypophyse saine
ou sur des lésions primitives (adénome en particulier). La recherche d’un foyer infectieux locorégional est impérative. La
chirurgie par voie transphénoidale demeure le traitement de référence, associée à l’antibiothérapie et une hormonothérapie substitutive. Le pronostic dépend de la rapidité du diagnostic et du traitement.
Table des matières
Accréditation : vers l’établissement de recommandations…A propos des plaies durales
chirurgicales accidentelles.
Auteurs : M LOPES, J DESTANDAU, L VINIKOFF
Mots clés : accréditation, Plaies durales
Communication orale / Oral communication
Introduction :
La démarche d’accréditation associe des activités de formation continue et des activités de déclaration d’évènements que
la spécialité aura au préalable définis comme étant pertinents à étudier. L’analyse de ces EPR et l’identification de barrières
de dysfonctionnement pourraient nous permettre d’établir des recommandations.
Matériel – Méthode :
Les neurochirurgiens accrédités déclarent deux EPR (Evènements Porteurs de Risque) qui sont enregistrés
dans une banque de donnée à l’HAS (Haute Autorité de Santé). L’analyse a porté sur 100 EPR portant sur les
plaies durales. Parallèlement un questionnaire a été envoyé aux médecins accrédités par internet, portant sur la
thématique ciblée des durotomies accidentelles per opératoires. Une revue de la littérature est réalisée.
Résultats :
587 EPR ont été recencés sur la base Rex. Un choix s’est porté sur les plaies durales car cet évènement à été décrit 100 fois.
Les barrières de dysfonctionnement relevées sont : / première chirurgie pour hernie discale lombaire dans 33% des cas, et
en L5S1 dans 48% des cas / si ATCD de chirurgie lombaire (dans 31% des cas), les gestes pourvoyeurs de brèche sont les
dans 33% des cas les récidives de hernie discale, dans 33% les arthrodèses et dans 33% les autres gestes de décompression
(laminectomie, recalibrage) A ce jour, 87 médecins sont accrédités. 80 ont répondu au questionnaire envoyé par internet.
Les plaies durales constituent une complication allant de 1 à 5% des procédures neurochirurgicales. 5% des neurochirurgiens ne mettent pas de drain dans la chirurgie du rachis, et si une plaie est identifiée, 90% la suturent, 87% mettent de la
colle biologique associée le plus souvent à un patch de muscle (62%) et/ou de graisse (41%), mais 16% ne mettent rien.
Malgré une brèche, 54% mettent un drain en siphonage et 48% lèvent précocement le patient (J0 ou J1), 45% à J2 et 6%
laissent le patient alité quelques jours. Dans la littérature, l’incidence des plaies durales varie de 1 à 17% Le traitement
primaire de la plaie durale est admis par tous les auteurs, mais il n’en ressort aucun consensus ni sur la technique, ni sur
le drainage, ni sur le timing du lever des patients.
Conclusion :
Les plaies durales sont une complication fréquente (jusqu’à 5% des procédures rachidiennes) avec une prise en charge
relativement hétérogène. L’absence de consensus dans la littérature et les résultats recueillis auprès des neurochirurgiens
français nous incitent à établir un protocole qui sera réévalué, et à partir duquel nous pourrions imaginer une recommandation en la matière.
Table des matières
Analgésie par voie ventriculaire : quelle place aujourd’hui ?
Auteurs : H. Staquet, Service de Neurochirurgie CHU Angers
Mots clés : analgésie, Douleur Réfractaire, Injection intraventriculaire, morphine
Communication orale / Oral communication
Introduction :
En 1963, Ommaya introduit un réservoir éponyme donnant accès directement au système ventriculaire, par la corne
frontale droite. Les applications sont alors diverses : analgésie, chimiothérapie, vidange kystique... Dans les années 1980,
l’avènement de la voie intrathécale supplante la voie ventriculaire. En 2000, l’Organisation Mondiale de la Santé créée le
palier IV dans la prise en charge de la douleur, officialisant la place de nouvelles techniques antalgiques pour les douleurs
réfractaires, notamment cancéreuses. Nous partageons ici notre expérience d’analgésie par voie ventriculaire : deux indications différentes, la technique et les résultats.
Matériel – Méthode :
Trois patients sont présentés, après discussion en staff pluridisciplinaire. Deux indications relèvent de douleurs réfractaires cancéreuses : sein et plancher buccal (> 300mg/24h d’ Equivalent Morphinique Orale), l’autre indication relève
de douleurs neuropathiques hémicorporelles secondaires à un accident vasculaire cérébral résistant à traitement neuropathique bien conduit (Gabapentine 2400mg par jour et Lamaline 6 comprimés par jour) déclarant des effets indésirables importants (dont perte d’autonomie devant dysfontion vésico sphinctériennes). Le cathéter est placé dans le 3ième
ventricule, par voie endoscopique, assistée par neuronavigation.
Résultats :
Les cathéters sont reliés à une chambre test sous cutanée. L’analgésie complète est obtenue à J3 par un mélange de MORPHINE, NAROPEINE et PRIALT. Un sevrage complet des thérapies per os est obtenu. Les trois patients sont rentrés à
domicile. Un patient (douleurs neuropathiques) a bénéficié par la suite d’une pompe implantable Synchromed 2, toujours vivant à un an. Un patient est décédé à 6 semaines, l’autre à 6 mois, des suites de leur maladie. Aucune complication
chirurgicale n’est observée. Un patient a eu un trouble du comportement secondaire à la mise en place de Prialt.
Conclusion :
La voie ventriculaire délaissée ces dernières années apporte un réel gain dans certaines indications. La tolérance est
bonne et les effets indésirables moindres que ceux rencontrés dans les thérapies per os.
Table des matières
Analyse des succès et échecs des programmes PHRC, STIC et INCa dans la spécialité neurochirurgie
Auteurs : P Menei Service de Neurochirurgie CHU Angers France INSERM U1066
Mots clés : PHRC, STIC recherche clinique , neurochirurgie
Communication orale / Oral communication
Introduction :
L’obtention de programmes de recherche clinique financés par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS ), Programme Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC), Programme de Soutient aux Technologies Innovantes Couteuses ou
non (PSTIC), ainsi que par l’institut national du cancer (INCa) : est un marqueur important du dynamisme d’une spécialité médicale. Depuis la création des PHRC en 1992, puis des STIC en 2000, un certain nombre de projets a été présenté et
obtenu.par un neurochirurgien. Il est intéressant pour notre société de se pencher sur le devenir de ces programmes, sur
les facteurs de succès ou d’échec ainsi que sur la représentativité de notre spécialité parmi tous les programmes obtenus
dans nos thématiques.
Matériel – Méthode :
Toutes les donnés ont été obtenues à partir du site www.sante.gouv.fr (http://www.sante.gouv.fr) et auprès de Noël Lucas
Chargé de Mission Recherche Clinique & Recherche Translationnelle DGOS, Ministère des affaires sociales et de la santé.
Résultats :
Les programmes Hospitaliers de Recherche Clinique ont été crées en 1992. Malheureusement, il est impossible de tracer les détails des projets financés et leur aboutissement avant 2004. Entre 2004 et 2013,,1767 PHRC (nationaux hors
cancer, nationaux cancer et interrégionaux ont été financés),.durant la même période, 76 PHRC dont le thème était une
pathologie ou une technique neurochirurgicale, ont été financés, parmi lesquels 11 coordonnés par un neurochirurgien.
Entre 2000 et 2013, 162 PSTIc ont été financés, dont 17 intéressant une technique ou une pathologie neurochirurgicale.
Parmi ces 17 projets, 8 ont été coordonnés par un neurochirurgien. Concernant les appels à Projet INca, «Cancer Rares»
, la prise en charge de 23 cancers rares de l’adulte a été structurée et financée à la suite de quatre appels à projets lancés
depuis 2009. Parmi les trois projets financés sur des tumeurs cérébrales (tumeurs oligodendrogliales rares, lymphomes
cérébraux primitifs, tumeurs cérébrales rares), un seul est coordonné par un neurochirurgien.. La Base clinico biologique
Nationale de glioblastome, parmi les neuf bases clinico biologique nationales financées par l’INCa entre 2011 et 2012 est
coordonnée par un neurochirurgien. Contrairement à une idée répandue, la majorité des PHRC et STIC coordonnés par
un neurochirurgien ont aboutit. Les raison qui ont conduit à l’arrêt prématuré de certains de ces programmes sont actuellement analysées. A partir de 2013, tous ces programmes sont regroupés sous le terme Programme de Recherche Médico-Economique (PRME) (CIRCULAIRE N° DGOS/PF4/2013/105 du 18 mars 2013 relative au programme hospitalier de
recherche clinique, au programme de recherche médico-économique, au programme de recherche sur la performance du
système de soins, au programme de recherche infirmière et paramédicale, au programme de recherche translationnelle,
pour l’année 2013.) La campagne des appels à projets 2013 concerne huit appels à projets de la DGOS, dont trois pour
lesquels la gestion est déléguée à l’INCa le programme hospitalier de recherche clinique national, PHRC-N le programme
hospitalier de recherche clinique inter régional, PHRC-I le programme de recherche médico-économique, PRME4 le
programme de recherche sur la performance du système des soins, PREPS le programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale, PHRIP le programme hospitalier de recherche clinique national en cancérologie, PHRC-K le
programme de recherche médico-économique en cancérologie, PRME-K le programme de recherche translationnelle en
cancérologie, PRT-K
Conclusion :
Les solutions pour améliorer la représentation de notre spécialité dans ces programmes de recherche clinique et translationnelle seront aussi discutés.
Table des matières
Analysis of Glioblastoma’s peritumoral brain zone using biphotonic microscopy
Auteurs : J.-M. LEMÉE, Département de Neurochirurgie, CHU Angers, LUNAM Université, 4, rue Larrey 49933 Angers
Cedex 09 A. CLAVREUL, Département de Neurochirurgie, CHU Angers, LUNAM Université, 4, rue Larrey 49933 Angers
Cedex 09 S. RAKOTOARIMALALA, Moltech-Anjou, UMR CNRS 6200, LUNAM Université, 2 boulevard Lavoisier 49045
Angers Cedex D.GINDRE, Moltech-Anjou, UMR CNRS 6200, LUNAM Université, 2 boulevard Lavoisier 49045 Angers
Cedex P.MENEI, Département de Neurochirurgie, CHU Angers, LUNAM Université, 4, rue Larrey 49933 Angers Cedex 09
Mots clés : Glioblastoma, peritumoral, second harmonic generation, two photon excitation fluorescence
Poster
Introduction :
Glial tumors are primary tumors of the central nervous system. Gross total resection (GTR) of the tumor is the first step
of its therapeutic management. Several techniques of per-operative analysis of the margin of the peritumoral brain zone
(PBZ) have been developed in order to ensure a GTR of the tumor. We present here a new approach to the per-operative
analysis of the PBZ using biphotonic microscopy analysis, a method allowing a fast and reproducible analysis of brain
sample tissues.
Matériel – Méthode :
GB tumor zone, low-grade glioma and their respective PBZ were fixed on paraffine-embedded slices. These slices were
analyzed using second harmonic generation microscopy (SHG) and two-photon excitation fluorescence (TPEF) microscopy. Data were collected and interpreted using a custom-wricen program with Labview, and compared to the histopathological diagnosis made by a certified neuropathologist.
Résultats :
Each kind of brain tumor tissue and PBZ displayed a specific pattern in SHG and TPEF imaging. Also, distinction
between tumor and PBZ was easy in SHG and TPEF analysis, allowing a clear vizualisation of the brain / tumor interface.
Conclusion :
SHG and TPEF imaging are fast and efficient methods allowing per-operative analysis of brain tumor tissue. The next
step of our study will be to create an atlas of SHG and TPEF profile of the different brain tumors to allow direct per-operative analysis of PBZ without waiting for the pathological diagnosis, to ensure an optimal resection’s quality.
Table des matières
Anévrisme Cérébral Rompu du Patient de 70 ans et au-delà (PHRC national FASHE)
Auteurs : Section Vasculaire de la SFNC
Mots clés : Hémorragie sous-arachnoïdienne, Anévrisme cérébral, étude randomisée
Communication orale / Oral communication
Introduction :
La population de 70 ans et plus représente en France 15% de la population totale et ce ratio va s’accroître durant la future
décade. La survenue d’une HSA secondaire à un anévrisme cérébral à cette tranche d’âge expose à une morbidité lourde
et in fine une qualité de vie médiocre qui soulève des problèmes de santé publique et des considérations éthiques. L’objectif était de déterminer s’il existe une différence de handicap fonctionnel à 1 an [Echelle de Rankin modifié (mRS) >2]
chez des patients de 70 ans et plus en comparant exclusion micro chirurgicale et occlusion endovasculaire de l’anévrisme
rompu.
Matériel – Méthode :
Étude multicentrique randomisée en 2 bras. L’inclusion était consécutive pour les patients
éligibles. L’équipe neurovasculaire (composé de neurochirurgien, neuroradiologue interventionel,
neuroréanimateur) de chacun des centres décidait de la randomisation de première intention si
la conformation de l’anévrisme ne prédisposait pas à une occlusion endovasculaire ou une
exclusion micro chirurgicale. Dans le cas contraire, le patient était traité selon la procédure
idoine. N’étant pas dans un des bras randomisés, il constituait une des 3 cohortes prospectives
longitudinales. Au total, 5 cohortes étaient composées.
Résultats :
Les caractéristiques de la population globale (n = 350) étaient un état clinique initial WFNS I-III chez 283 patients
(81%), une co-morbidité modérée selon l’échelle de Carlson (3 ou 4) chez 265 (75.7%) et une sévérité du saignement sur
le CT scan de grade 1-3 selon l’échelle de Fisher chez 286 (81.7%). La randomisation concernait 47 patients (13.4%) de
la cohorte globale. Le traitement de l’anévrisme cérébral était réalisé selon une procédure endovasculaire chez 227 patients (64.9%), microchirurgicale chez 75 (21.4%) et conservateur chez 48 (13.7%). L’évolution à 12 mois (n = 196) était
favorable [Echelle de Rankin modifié (mRS) >2] chez 156 patients (79.5%). L’analyse selon le type de traitement sur la
population globale à 12 mois révélait une différence significative (p0.01) entre bras conservateur (41.6% d’évolution favorable) et les 2 autres bras que sont endovasculaire (84.3%) et microchirurgie (73.7%) sans différence entre ces 2 derniers.
Conclusion :
Le traitement des anévrismes cérébraux rompus de sujet de 70 ans au moins survivants à 12 mois se soldaient d’une évolution favorable chez 79.5%. Le bras conservateur était significativement moins favorable que les procédures curatives de
l’anévrisme sans que ne se dégage de différence entre les procédures. Cependant, le nombre d’arrêt prématuré doit être
pris en compte et une analyse des bras randomisés sera présentée.
Table des matières
Anévrysmes infra-optiques pseudo géants révélés par des troubles visuels : intérêt de la
chirurgie à partir de d’une série homogène, récente et consécutive de 3 patients.
Auteurs : LM. Terrier, interne en DES de neurochirurgie, P. François, PU-PH de neurochirurgie, S.Velut, PU-PH de neurochirurgie
Mots clés : Anévrysme carotido-ophtalmique, clinoidectomie, anévrysme géant
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Les anévrysmes infra-optiques pseudo-géants, représentés en grande partie par les anévrysmes carotido-ophtalmiques, sont relativement rares mais représentent un véritable challenge chirurgical en raison de la complexité anatomique de la région paraclinoidïenne et de l’effet de masse exercé sur les structures optiques. Bien
que les traitements endovasculaires soient de plus en plus retenus dans la stratégie thérapeutique anévrysmale,
nous pensons que le traitement microchirurgical doit être privilégié lorsque cela est possible pour diminuer
rapidement l’effet de masse sur les structures nerveuses et permettre une occlusion complète dans la majorité
des cas. Nous présentons ici notre expérience chirurgicale concernant 3 patients récents ayant des anévrysmes
infra optiques de grandes tailles avec baisse d’acuité visuelle par compression des structures optiques.
Matériel – Méthode :
Trois patients (deux anévrysmes carotido-ophtalmiques, un anévrysme medio-carotidien), ont été opérés dans le service
de neurochirurgie de Tours entre 2012 et 2013. Tous présentaient une baisse d’acuité visuelle profonde et récente avec
atteinte du champ visuel. Nous avons analysé de manière rétrospective la récupération visuelle post-opératoire à 3 mois
et évalué le degré d’occlusion par angioscanner.
Résultats :
Les 3 patients ont tous récupérés sur le plan visuel en moins de 3 mois avec amélioration de l’acuité visuelle (entre 8 et
10/10eme) et amélioration du champ visuel. L’occlusion a été complète dans les 3 cas. La technique chirurgicale sera
illustrée.
Conclusion :
Le traitement chirurgical de ces anévrysmes est apparenté à la chirurgie tumorale : l’effet de masse sur les voies optiques
doit être diminué rapidement. Le clippage chirurgical apporte par ailleurs d’excellents résultats en terme de degré d’occlusion. Le geste chirurgical, même si il nécessite une expertise neurochirurgicale certaine, doit être préféré au traitement
endovasculaire,
Table des matières
Angiomatose Atypique Botryomycose-like, Congénitale et Disséminée : nouvelle entité
nosologique à potentiel neurochirurgical. Département de Neurochirurgie pédiatrique,
Marseille.
Auteurs : J RAKOTOARIVELO, Neurochirurgie pédiatrique Marseille, N DESSE, Neurochirurgie pédiatrique Marseille ,
C REBELLE, Réanimation pédiatrique Marseille, S MALLET, Dermatologie Marseille, N ANDRE, Oncologie pédiatrique
Marseille, C BOUVIER, Anatomie pathologique Marseille, D SCAVARDA, Neurochirurgie Marseille.
Mots clés : granulome pyogénique, hémangiome, angiomatose
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Le granulome pyogénique ou botryomycose est une tumeur vasculaire bénigne, solitaire, commune en pédiatrie. Les
formes multiples sont rarement décrites. Nous rapportons un cas exceptionnel de granulome pyogénique néonatal avec
multiples atteintes cutanées et viscérales faisant suspecter initialement une hémangiomatose néonatale diffuse, et révélé
par une pseudo tumeur du tronc cérébral
Matériel – Méthode :
Il s’agit d’une petite fille, sans antécédent, admise en néonatalogie à 8 jours de vie pour troubles de la déglutition et perte
de poids, puis admise en réanimation néonatale à 12 jours de vie pour défaillance neurologique avec hypotonie majeure,
perturbation des réflexes archaïques et apnée. L’IRM retrouve une lésion protubérantielle fortement rehaussée, bombant
dans le quatrième ventricule, avec œdème péri lésionnel faisant suspecter un gliome. Le bilan d’extension retrouve 4
lésions sous cutanés compatible avec des métastases et 2 lésions hépatiques suspectes au scanner abdominal. La biopsie de la lésion de la voute répond à un hémangiome capillaire. Dans l’hypothèse d’un gliome ou d’hémangiomatose,
une corticothérapie, une chimiothérapie par vincristine et des bétabloquants (propranolol) ont été instaurés permettant
d’améliorer la symptomatologie. Après 2 mois d’évolution, réapparition des signes cliniques avec une IRM objectivant un
enkystement, comprimant le tronc cérébral. L’exérèse de la lésion kystique a amélioré la patiente. Les suites opératoires
sont simples. L’analyse anatomopathologique retrouve un hémangiome capillaire.
Résultats :
A 4 mois d’évolution, l’examen neurologique est satisfaisant à part une diplopie. L’IRM de contrôle à 6 mois est normale.
Arrêt progressif du traitement médical sans récidive. Rémission complète de toutes les lésions. La négativité de GLUT-1
élimine l’hémangiomatose néonatale.
Conclusion :
Dans la littérature, seulement 4 cas sont décrits, notre cas est particulier du fait de son atypie, ses caractères congénital
et disséminé et la présence d’une lésion cérébrale documentée, suggérant la nouvelle appellation « Atypical Botryomycose-like Congenital and Disseminated angiomatosis ».
Table des matières
Application du Speckle laser à l’analyse des zones cérébrales fonctionnelles dans la chirurgie éveillée. Angers, France
Auteurs : J-M LEMÉE, Département de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey, 49933
Angers Cedex 09, France P ABRAHAM, Département d’explorations fonctionnelles vasculaires et de médecine du sport,
CHU Angers, 4, rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France A TER-MINASSIAN, Département d’Anesthésie-Réanimation,
CHU Angers, 4, rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France A HUMEAU-HEURTIER, Laboratoire Angevin de Recherche
en Ingénierie des Systèmes (LARIS), 4 boulevard Lavoisier BP 42018 49016 Angers cedex, France P MENEI, Département
de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France
Mots clés : Brain tumor, speckle laser, awake surgery, langage
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Le speckle laser est une technique basée sur l’analyse des tavelures produites par la réflexion d’une lumière laser sur une
surface. Klijn et coll. ont reporté avec cette technique l’identification de variations du débit sanguin du cortex moteur lors
de tâches motrices réalisées par des patients en chirurgie éveillée, retrouvant une réponse similaire à l’effet blood-oxygen-level depend étudié en IRM fonctionnelle (IRMf). Nous reportons dans ce cas clinique l’étude et la détection de
l’activation des zones cérébrales impliquées dans la langage par imagerie speckle laser chez un patient de 30 ans opéré en
chirurgie éveillée.
Matériel – Méthode :
Mr J. a été hospitalisé dans le Département de Neurochirurgie du CHU d’Angers pour l’exérèse d’une lésion temporale postérieure d’allure gliale en chirurgie éveillée. Les aires cérébrales impliquées dans le langage ont été identifiée en
pré-opératoire en IRMf et en per-opératoire avec une cartographie stimulation corticale. Nous avons étudié en per-opératoire les variations de la vascularisation corticale à l’aide d’un speckle laser Pericam PSI lors d’épreuves de dénomination selon un paradigme de bloc identique à celui utilisé lors des séquences d’IRMf. Les images acquises ont été recalées
afin de supprimer les artefacts de mouvement.
Résultats :
Lors de la chirurgie, la stimulation de la partie postérieure du gyrus supra-marginal a entrainé une suspension du langage reproductible, correspondant à une zone identifiée en IRMf. L’étude en speckle laser a mis en évidence une variation
cyclique du débit sanguin local de la zone précédemment identifiée, augmentant lors des épreuves de dénomination et
retournant à son niveau de base lors des sessions de repos.
Conclusion :
Ce cas souligne l’intérêt du speckle laser dans l’analyse per-opératoire des variations du débit sanguin cortical. Une étude
est en cours dans notre service afin de valider la pertinence du speckle laser en tant que moyen d’identification des zones
cérébrales fonctionnelles lors de la chirurgie éveillée.
Table des matières
Association d’une kyphoplastie par ballonet et d’un vissage d’odontoide par voie antérieure dans les fractures de type II de C2 chez les patients agés : a propos de deux cas.
Auteurs : K Buffenoir MD, PhD CHU de Nante, L Terreaux MD CHU de Nantes, T Loubersac MD CHU de Nantes, E Bord
MD CHU de Nantes, R Robert MD, PhD CHU de Nantes, O Hamel MD, PhD CHU de Nantes
Mots clés : Balloon kyphoplastiy ; Elderly ; Odontoid fracture ; Odontoid screw fixation
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Le vissage antérieur est une technique reconnue dans la stabilisation des fractures de type IIB de l’odontoïde chez les
sujets âgés. Cependant l’âge élevé et l’ostéoporose sont deux facteurs de risque de pseudarthrose. La kyphoplastie a été
décrite dans le traitement de lésions lytiques de C2. Nous avons décidé de combiner ces deux techniques dans le traitement de fractures instables de l’odontoïde.
Matériel – Méthode :
Deux patientes nonagénaires ont été traitées pour ce type de fracture, l’une dont l’instabilité a été vérifiée par des clichés
dynamiques et la seconde d’emblée déplacée. Les paramètres cliniques, douleur, amplitudes articulaires et MOS SF 36, et
radiologiques, tomodensitométrie et clichés dynamiques ont été étudiés avant et après chirurgie.
Résultats :
Un ciment à haute viscosité en polyméthyl-méthacrylate a été utilisé, après avoir gonflé le ballonnet au dessus et au dessous du trait de fracture. Une fuite de ciment mineure a été objectivée dans les deux cas sans conséquence. Les vis étaient
correctement positionnées. Le résultat clinique est excellent sur le plan antalgique et l’absence de diminution du MOS
SF-36. Les amplitudes articulaires n’étaient pas modifiées. Les contrôles scannographiques avec un recul d’un an pour
l’une des deux patientes, ne mettent pas en évidence de modification sur le matériel et les clichés dynamiques ne mettent
pas en évidence d’instabilité.
Conclusion :
L’association d’une kyphoplastie et d’un vissage antérieur de l’odontoïde semble une technique intéressante dans le cadre
de fractures ostéoporotiques de type IIB de l’odontoïde pour des sujets âgés, avec un bon résultat clinique et radiologique.
Table des matières
Astrocytomes subépendymaires à cellules géantes et sclérose tubéreuse de Bourneville :
Exérèse ou Everolimus ?
Auteurs : N DESSE, J RAKOTOARIVELO, G PECH-GOURG, A PAZ-PAREDES, D SCAVARDA, Service de Neurochirurgie
Pédiatrique, CHU Timone, Marseille
Mots clés : Astrocytome à celllules géantes, Bourneville, Everolimus,
Communication orale / Oral communication
Introduction :
La sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) est une maladie génétique autosomique dominante se manifestant par le
développement de tumeurs bénignes dans de nombreux organes. Son évolution et sa prise en charge font encore l’objet de
nombreuses discussions. La majorité des patients atteints de STB ont des mutations des gènes TSC1 ou TSC2 entraînant
une activation du complexe mTORC1 (mammalian Target Of Rapamycin), contrôleur central de la croissance et de la
prolifération cellulaire, favorisant ainsi la croissance tumorale. Dans le cerveau en particulier se développe une catégorie
de gliomes appelée astrocyomes subépendymaires à cellules géantes. Leur traitement était jusqu’alors plutôt chirurgical.
En 2013, l’Everolimus, un inhibiteur sélectif de mTOR ayant montré son efficacité dans le traitement de ces astrocytomes
et des angiomyolipomes associées à la STB, a obtenu une autorisation de mise sur le marché dans ces deux indications.
Matériel – Méthode :
Dans ce contexte, nous avons étudié rétrospectivement 15 dossiers d’enfants porteurs d’une STB, opérés d’un astrocytome
à cellules géantes, ayant un suivi de 3 ans et plus, et fait une revue de la littérature.
Résultats :
Nous constatons que, hormis les deux cas pour lesquels la présentation clinique était grave d’emblée, le traitement chirurgical a toujours permis une stabilisation voire une amélioration de la clinique et de la qualité de vie.
Conclusion :
Nous continuons de penser que la prise en charge de l’astrocytome à cellules géantes dans le cadre d’une STB doit rester
chirurgicale en première intention. L’Everolimus, comme toute chimiothérapie, est un outil thérapeutique supplémentaire pouvant alors être proposé comme traitement néoadjuvant pour réduire la tumeur et favoriser sa résection, ou
comme traitement adjuvant après une chirurgie incomplète, ou encore pour les cas graves et/ou non opérables, car il
reste un traitement à long terme, donc coûteux, non dénué d’effets secondaires et surtout son arrêt est suivi d’une récidive
tumorale.
Table des matières
Bénéfice de l’arachnoïdolyse chirurgicale dans la dégradation neurologique secondaire du
blessé médullaire : étude préliminaire chez 10 patients à la mise en place d’une évaluation
prospective de l’arachnoïdolyse
Auteurs : V.Jecko, neurochirurgie A CHU Bordeaux, S.Aunoble, chirurgie traumatologie du rachis CHU Bordeaux, O.Gilles
chirurgie traumatologie du rachis CHU Bordeaux, JR.Vignes neurochirurgie A CHU Bordeaux
Mots clés : Blessé médullaire, syringomyélie post traumatique, arachnoïdolyse, douleur, qualité de vie.
Communication orale / Oral communication
Introduction :
La dégradation neurologique secondaire est constante chez le blessé médullaire, elle devient de plus en plus évidente avec
l’allongement de leur durée de vie. La séquelle douloureuse chronique est présente chez 60% des blessés médullaires ;
elle est le plus souvent multi factorielle. Les troubles de la circulation du liquide cérébro-spinal sont fréquemment à l’origine de l’aggravation neurologique sur le versant des douleurs rebelles aux traitements antalgiques. Peu d’étude évaluent
l’efficacité du rétablissement de la circulation du LCS sur la réduction des douleurs du paraplégique. L’objectif principal
était d’évaluer l’impact de l’arachnoïdolyse dans la prise en charge des douleurs chez le blessé médullaire et de définir des
critères de suivi de ces patients. Les objectifs secondaires sont d’évaluer la place de cette chirurgie sur les troubles vésico-sphinctériens, la prise médicamenteuse et la qualité de vie de ces patients.
Matériel – Méthode :
Il s’agit d’une étude rétrospective ouverte, avec inclusion de nouveaux patients (10 patients inclus). Le critère de jugement
principal était l’évolution de l’échelle douloureuse numérique, l’évolution de la prise médicamenteuse et la qualité de vie
post-opératoire évaluée par le SRS-30 et par l’échelle SF-36. Le critère d’évaluation secondaire concernait l’impact de
l’archnoïdolyse sur les troubles vésico-sphinctériens (échelle Qualiveen).
Résultats :
Nos résultats ont montré un impact favorable sur la réduction de la douleur à un an de ces patients, avec une échelle
numérique passant de 6,22/10 à 3/10. Cette réduction se fait avec le même niveau de consommation d’antalgiques. Les
questionnaires de qualité de vie montrent que les patients sont satisfaits de la prise en charge proposée (index de satisfaction quant à la prise en charge du SRS-3 à 3,56/5). L’impact des troubles urinaires et de la douleur sur la qualité de vie n’a
pas été clairement mis en évidence du fait de l’absence d’évaluation complète en pré-opératoire.
Conclusion :
L’étude nous a permis de montrer l’efficacité du rétablissement de la circulation du LCS au niveau spinal pour le traitement des douleurs chroniques du blessé médullaire. Il apparait indispensable de mettre en place un protocole standardisé
d’évaluation du blessé médullaire afin d’évaluer de façon globale et plus précise l’impact de la chirurgie sur la qualité de
vie des blessés médullaires.
Table des matières
CAS CLINIQUE D’ASSOCIATION RARE D’ADENOME HYPOPHYSAIRE ET DE
METASTASE DE MELANOME TRAITE DANS UNE MEME PROCEDURE RADIOCHIRURGICALE
Auteurs : E.HAKKOU1 ; A.MELHAOUI1,2 ;Y.ARKHA1,2 ;M.JIDDANE2 ;B.GUEDDARI2 ;A.ELOUAHABI1,2 ;A.ELKHAMLICHI 1:SERVICE DE NEUROCHIRURRGIE CHU IBN SINA RABAT 2:CENTRE NATIONAL DE REHABILITATION ET DE NEUROSCIENCE
Mots clés : radiochirurgie ;adénome hypophysaire ;métastases
Poster
Introduction :
: l’association tumeur bénigne et maligne intracérébrales à différente localisation chez le même patient présente une rareté en neurochirurgie courante. Le traitement en un seul temps est possible par radioichirurgie.
Matériel – Méthode :
Les auteurs rapportent le cas rare d’un patient traité pour des métastases cérébrales et adénome hypophysaire par la
même procédure radiochirurgicale colligée au centre de réhabilitation et de neuroscience à RABAT.
Résultats :
: patient de 67 ans, suivi pour diabète, opéré en février 2011 pour mélanome avec découverte concomitante d’un adénome hypophysaire initialement surveillé. Devant l’apparition récente de céphalées avec troubles phasiques ,une IRM
cérébrale a révélé la présence de deux lésions cérébrales compatibles avec des localisations secondaires .par ailleurs le
patient reste en bon état général.au vu de l’aspect clinique caractéristique d’acromégalie et la positivité du bilan hormonal
un traitement concomitant de l’adénome est convenu le jour de la radiochirurgie avec la famille. le volume tumoral était
de 1.6 cc et 16 cc pour les métastases et de 1.5 cc pur l’adénome.la dose était de 24 et 30 Gy pour les métastases et de 25
Gy pour la lésion hypophysaire.
Conclusion :
l’efficacité et le rôle actuel de la radiochirurgie gammaknife sont actuellement clairement démontrés et trouve sa place
dans l’arsenal thérapeutique des métastases cérébrales en cas d’absence d’alternative chirurgicale et même en ce qui
concerne les adénomes hypophysaires qui répondent très bien à cette thérapeutique. L’association rare de ces deux lésions
qui répondent bien à la radiochirurgie chez patient dont l’indication chirurgicale s’avèrent risqué chez un patient asymptomatique pour les métastases nous a poussé a traité en même temps ces trois lésions sans aucun effet indésirable noté.
Table des matières
Cavité syringomyélique du renflement lombaire : ventriculus terminalis ? CHU DE NICE,
France
Auteurs : N. Bougaci, F. Almairac, P.Paquis , CHU de Nice
Mots clés : ventriculus terminalis, syringomyélie
Poster
Introduction :
Le ventriculus terminalis (VT), est une cavité épendymaire du cône médullaire. Habituellement retrouvé chez l’enfant de
manière fortuite, il peut se manifester chez l’adulte par divers tableaux neurologiques.
Matériel – Méthode :
Nous rapportons le cas d’une patiente de 50 ans qui présentait depuis plusieurs années des douleurs en étau dorsolombaire. Une IRM médullaire réalisée en 2000 mettait en évidence une cavité kystique du cône terminal, isolée. L’attitude
initiale fut conservatrice avec surveillance régulière. En 2006 devant l’aggravation invalidante des douleurs, l’imagerie
révélant une croissance de la cavité, une intervention consistant en une laminectomie T11-L1 suivie d’une myélotomie
avec drainage de la cavité et dérivation kysto-sous-arachnoidienne est réalisée. Les suites ont été simples pendant 8 ans.
Devant une réapparition des douleurs et de paresthésies liées à une récidive du VT, une intervention était réalisée selon
la même procédure, permettant une amélioration de la symptomatologie.
Résultats :
Nous rapportons le cas d’une patiente de 50 ans qui présentait depuis plusieurs années des douleurs en étau dorsolombaire. Une IRM médullaire réalisée en 2000 mettait en évidence une cavité kystique du cône terminal, isolée. L’attitude
initiale fut conservatrice avec surveillance régulière. En 2006 devant l’aggravation invalidante des douleurs, l’imagerie
révélant une croissance de la cavité, une intervention consistant en une laminectomie T11-L1 suivie d’une myélotomie
avec drainage de la cavité et dérivation kysto-sous-arachnoidienne est réalisée. Les suites ont été simples pendant 8 ans.
Devant une réapparition des douleurs et de paresthésies liées à une récidive du VT, une intervention était réalisée selon
la même procédure, permettant une amélioration de la symptomatologie.
Conclusion :
Le ventriculus terminalis est une entité rare chez l’adulte. Il peut être retrouvé chez 2.6% des enfants de moins de 5 ans de
manière asymptomatique avec régression totale. Sa persistance a été associée [2] à une origine traumatique, ischémique,
hémorragique ou un phénomène compressif. Une altération de la circulation du LCR entre le canal épendymaire et la
cavité a également été discutée. Dans notre cas cette hypothèse semble privilégiée devant l’absence d’autres étiologies
retrouvées. La prise en charge du VT reste débattue dans la littérature, réservant la chirurgie aux patients présentant un
déficit neurologique. Après une attitude conservatrice initiale, l’augmentation symptomatique du volume de la cavité a
motivé la chirurgie, permettant une évolution favorable. L’histoire naturelle est cohérente avec les données de la littérature, illustrant les difficultés de prise en charge de cette pathologie. Cependant la récidive du kyste est fréquente mais
inexpliquée à ce jour.
Table des matières
Characterization of Supra and Infra-Tentorial Intra Cranial Pressure Profiles
Auteurs : E Moyse, Department of Neurosurgery Toulouse ; M Ros, Department of Neurosurgery Toulouse ; F Marhar Department of neuro-anesthesia and intensive care Toulouse ; P Swider, Institute of Fluid Mechanics Toulouse ; E Schmidt,
Department of Neurosurgery Toulouse
Mots clés : ICP Supra Infra tentorial
Poster
Introduction :
Introduction The skull is rostro-caudally segmented by the tentorium into two major compartments : the supra-tentorial
space occupied by the cerebrum and the infra-tentorial space occupied by the cerebellum. We know that the pressure
within the skull is unevenly distributed with demonstrated ICP gradients. In pathophysiology and clinical practice, very
little is known with respect to the ICP profiles in the supra tentorial and infra tentorial compartments. We characterized
the supra and infra-tentorial ICP pattern in order to understand what drives the trans-tentorial ICP gradient.
Matériel – Méthode :
Material and Methods : A 70 years old man was operated on for acute cerebellar infarction with infra tentorial masse
effect. Prior to surgery, an ICP probe was inserted in the right frontal region as a normal procedure. At the end of the
surgery, a second ICP probe was left in the posterior fossa. Both signals were recorded concurrently for 48 hours and
off-line analyzed with ICM+. We calculated mean(m), amplitude(amp), respiratory(resp), slow waves and RAP values
of supra and infra-tentorial ICP signals. Then we performed correlation analysis between the various indices. We also
analyzed the trans-tentorial ICP gradient by computing absolute values of supra-infra differences (d) between the various
ICP derived indices.
Résultats :
Key Results : ICP was always lower in the supra-tentorial space. The mean(SD) absolute differences were dICPm : 8,5(1,5)
mmHg, dICPamp : 0,01(0,03)mmHg, dICPresp : 0,01(0,01)mmHg, dICPslow : 0,11(0,19)mmHg, dRAP : 0,22(0,18). The
correlations between supra and infra-tentorial ICP indices are displayed with Pearson’s coefficient.
Conclusion :
Discussion and Conclusion : Supra-tentorial ICPm was 8,5 mmHg lower than infra-tentorial ICP ; the changes in ICPm
across the tentorium were closely correlated. The supra-infra tentorial gradient was reduced for higher ICPm values.
Supra and infra-tentorial pulse amplitude were strongly correlated. Slow waves and respiratory waves were also highly
correlated across the tentorium. The compensatory reserve measured with RAP (correlation coefficient R between amplitude A and mean pressure P) was rather well correlated in the physiological range of ICP. Overall, in one recording,
ICPm was 8,5 mmHg lower in the cerebrum than in the cerebellum and all the ICP’s profiles were highly correlated.
There is a lack in literature about infratentorial ICP. Rosenwasser reports a clinical series suggesting that during the first
12 hours the posterior fossa pressure was 50% greater than that of the supratentorial space in all patients. Over the next
12 hours the supratentorial pressure was 10% and 15% higher than the posterior fossa pressures in all patients and by
48 hours of monitoring the pressures had equilibrated. Slavin also reports dynamic changes over time in a small series
of patients. Rieger published an experimental study of animal models of supratentorial ICP elevation and demonstrated
that infratentorial ICP elevation leads to a uniform ICP elevation in the intracranial space without development of a
considerable pressure gradient below and above the tentorium. In the low pressure part of the ICP curve, cerebrospinal
fluid connects the compartments and contributes to the pressure equilibrium. These papers are in accordance with our
results. However we have been able to detail the supra-infra tentorial profiles of every ICP parameter.
Table des matières
Characterizing Glioblastoma’s Peritumoral Brain Zone : a Multimodal Analysis. Angers,
France.
Auteurs : J-M LEMEE, Département de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey, 49933
Angers Cedex 09, France A CLAVREUL, Département de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue
Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France E COM, Proteomic Core Facility BiogenOuest, IRSET, Inserm U1085, Campus de
Beaulieu, 35042 Rennes, France M DE TAYRAC, Plate-forme Génomique Santé Biosit, Université Rennes1, 35043 Rennes,
France A ROUSSEAU, Département de Pathologie Cellulaire et Tissulaire, Centre Hospitalo-universitaire d’Angers, 4 rue
Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France P MENEI, Département de Neurochirurgie, Centre Hospitalier Universitaire d’Angers, 4 rue Larrey, 49933 Angers Cedex 09, France
Mots clés : Glioblastoma, peritumoral, multimodal analysis
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Glioblastoma (GB) is the most frequent and aggressive primary brain tumor. Recurrences often occur in the peritumoral
brain zone (PBZ). Few studies demonstrated that the PBZ, although macroscopically and radiologically considered as
normal brain tissue, is in fact distinct at different levels from the tumor zone (TZ) of GB and the normal brain (NB). A
better understanding of the characteristics of the PBZ is critical to unravel the mechanisms of GB recurrence and optimize the quality of GB surgical resection.
Matériel – Méthode :
Thirty-nine patients surgically treated for GB were included in this prospective multicentric multimodal analysis.
Macroscopically normal PBZ were analyzed with the following techniques : radiology, histopathology, flow cytometry,
genomics, transcriptomics, proteomics, and primary cell cultures. Data were analyzed and compared to GB TZ profile
and NB samples.
Résultats :
Tumor cell infiltration detected by standard histological analysis is present in almost one third of biopsies done in an area
normal on standard MRI, and considered as normal by the neurosurgeon under operative microscope. Flow cytometry,
genomic, transcriptomic and primary cell culture modalities were correlated to the histopathological analysis when the
biopsy was infiltrated by tumor cells, but were also more sensitive, showing features of tumor cell infiltration in histologically normal PBZ. Flow cytometry and genomic analyses suggest that some tumor clones, but not all, migrate away
from the tumor.
Conclusion :
In conclusion, MRI and histopathologic analyses are not sufficient to assess tumor cell infiltration in PBZ and more sophisticated approaches are needed such as genomic analysis or flow cytometry.
Table des matières
Chirurgie ambulatoire des hernies discales lombaires : Yes, we can ! (Expérience multicentrique sur 75 premiers cas
Auteurs : Bertrand DEBONO (1), Philippe BOUSQUET (1), Pierre BERNARD (2), Manuel DELHAYE (3), Raphael JAMESON (4), Jean-Charles LE HUEC (5) (1) Service de neurochirurgie, Capio - Clinique de Cèdres, Toulouse (2) Centre Aquitain du Dos, Mérignac (3) Centre du Rachis, Clinique St Léonard, Angers (4) Centre Francilien du Dos, Paris-Versailles (5)
Service de Chirurgie Orthopédique – Rachis, CHU de Bordeaux
Mots clés : DIscectomie lombaire, , multicentrique, ambulatoire
Communication orale / Oral communication
Introduction :
La chirurgie ambulatoire des hernies discales lombaires reste exceptionnelle en France, suite à des freins administratifs,
culturels et psychologiques. Cinq centres se sont réunis pour évaluer une procédure standardisée, en étudiant son retentissement médico-économique et la perception du patient.
Matériel – Méthode :
En 9 mois, 75 patients volontaires souffrant d’une sciatique discale ont été inclus. La consultation pré-opératoire était
suivie d’un entretien infirmier et d’une consultation avec un kinésithérapeute, pour valider le parcours-patient et optimiser le retour au domicile. Après intervention sans modification des techniques habituelles, la sortie était validée après
examen neurologique, évaluation de la douleur et reprise mictionnelle. L’appel du lendemain était systématiquement
effectué et le patient était revu à un mois.
Résultats :
Soixante-quinze patients (âge moyen 37 ans ; ASA1 ; EVA lombaire : 5,1 ; EVA radiculaire : 7,8) ont été inclus, vivant en
moyenne à 30 kilomètres de l’hôpital. Tous les patients étaient opérés le matin (microchirurgie « open » : 73% et transtubulaire : 27%), sans complication. Un patient (1,33%) a été gardé hospitalisé pour anxiété. Au départ, EVA lombaire
moyenne : 2,9 et radiculaire : 0,9. La première nuit a été bonne dans 35 % des cas, médiocre dans 40 % des cas, mauvaise
dans 25% (réveil pour antalgique : 54%). Des antalgiques de palier III ont été utilisés chez 25 patients (33%). Aucun patient n’a appelé la première nuit. A un mois, l’EVA lombaire moyenne était de 1,9 et radiculaire de 0,8. 86% des patients
étaient très satisfaits et 14% satisfaits de la prise en charge globale. Ils recommanderaient cette procédure à un proche
dans 100% des cas.
Conclusion :
La prise en charge ambulatoire des hernies discales lombaires est une procédure sûre et bien acceptée, sans compromis technique. La sélection des patients et la qualité de l’organisation ambulatoire sont primordiales. La disparition des
bornes basses ouvre des perspectives encourageantes pour le développement de ces actes en France.
Table des matières
Chirurgie cranio faciale avec prothèse en titane poreux sur mesure : A propos d’un cas
Auteurs : H A Coca(1), H Abid (1),P Kehrli(1), H Cébula(1) 1 Service de Neurochirurgie CHU Strasbourg
Mots clés : dysplasie fibreuse, reconstruction cranio faciale, déformation crânienne
Communication orale / Oral communication
Introduction :
La dysplasie fibreuse est une affection rare dont les premières formes ont été décrites en 1872 par Lichenstein et Jaff. Il
s’agit d’une affection bénigne avec 3 formes, mono-ostotique dans 70% des cas, et poly-ostotique, plus agressive et le syndrome de MacCune et Albright, plus rare.
Matériel – Méthode :
Nous présentons le cas d’un jeune garçon de 15 ans atteint d’une dysplasie-fibreuse cranio-faciale progressive, nous détaillons la planification préopératoire, le déroulement de l’intervention et le résultat précoce de cette technique.
Résultats :
Garçon de 15 ans avec importante déformation cranio- faciale droite, avec exophtalmie grade 1, sans taches café au lait ni
évidence d’endocrinopathies. Bilan calcique sans particularités et radiologies des os longs normaux. Aux TDM et IRM,
formation crânienne mixte dense et lytique frontale droite de 35x60x65 mm dans le diploé avec extension vers le sinus
frontal et respect de la table interne. Une planification virtuelle au préalable à été réalisée sur les données de la TDM à
fin d’établir le volume à réséquer, les limites de cette résection par guide d’ostéotomie et la modélisation de l’implant en
titane poreux à implanter. La résection de la lésion osseuse guidée et l’implantation de la prothèse pré-formée ont eu lieu
au cours de la même intervention avec un résultat esthétique immédiat et une récupération rapide.
Conclusion :
La planification virtuelle préopératoire permet un traitement sur mesure de chaque cas avec la possibilité d’une résection
guidée totale de la pathologie et la reconstruction au cous du même temps opératoire.
Table des matières
Chirurgie éveillée chez l’enfant : acceptabilité et adaptation du protocole.
Auteurs : G. Pech-Gourg (Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Marseille), P. Metellus (Service de Neurochirurgie, Marseille), E. Minghelli (Service de Neurologie et Neuropsychologie, Marseille), C. Barge (Service de Neurologie Pédiatrique,
Marseille), D. Scavarda (Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Marseille).
Mots clés : Chirurgie éveillée - Pédiatrie
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Dans la prise en charge des tumeurs cérébrales en zones fonctionnelles éloquentes, la chirurgie éveillée est pratiquée en
routine chez l’adulte. Bien que plus rares, les indications dans la population pédiatrique peuvent être à considérer. Nous
rapportons notre expérience de 6 interventions réalisées en condition éveillée chez des enfants en décrivant les adaptations du protocole qui ont dû être effectuées pour les sujets les plus jeunes.
Matériel – Méthode :
De 2011 à 2013, une procédure neurochirurgicale en condition éveillée a été proposée à 6 enfants. L’âge moyen était de
13.6 ans ( 11-15). Les indications opératoires étaient portées sur des lésions en zone fonctionnelle : des dysplasies responsables d’une épilepsie réfractaire (4), des tumeurs cérébrales (2). Toutes les lésions se situaient au niveau de l’hémisphère
« majeur ». 4 enfants ont bénéficié d’IRM fonctionnelle préopératoire. Le bilan préopératoire comportait un bilan neuropsychologique, un bilan orthophonique et une évaluation psychologique de faisabilité.
Résultats :
Tous les enfants ont accepté d’être opérés en condition éveillée. Pour l’enfant la plus jeune (11 ans), la participation active
au projet et l’adhérence à ses principes n’ont été obtenus qu’après un entretien privé avec une adolescente ayant déjà subi
la procédure. La visualisation en consultation d’un film présentant l’environnement de la chirurgie et la rencontre au
préalable avec le personnel infirmier du bloc opératoire pédiatrique ont eu un effet positif et rassurant. Une électrocorticographie peropératoire a été réalisée chez 4 enfants. Pour les 2 enfants opérées pour tumeur, elle n’a pas été pratiquée
afin de diminuer le temps de la procédure. Dans un cas (enfant de 11 ans), la procédure n’a pas été réalisée en condition
éveillée jusqu’à la fin de l’exérèse tumorale, car la mobilisation de la lésion entrainait des douleurs jugées insupportables
qui parasitaient la participation de l’enfant, alors qu’une cartographie corticale satisfaisante était déjà obtenue. Aucun enfant n’a présenté de déficit neurologique sensitivo-moteur postopératoire. Un enfant a présenté des difficultés de fluence
verbale et d’accès lexical qui se sont corrigés avec une rééducation orthophonique en 3 mois. Parmi les 4 enfants opérés
pour épilepsie, 3 sont considérés comme guéris, 1 est sevré de crise sous bithérapie antiépileptique. Les 2 enfants opérés
pour tumeur ont bénéficié d’une exérèse complète. Les diagnostics anatomopathologiques étaient : épendymome grade
III et Osteosarcome primitif du système nerveux central.
Conclusion :
La chirurgie éveillée des lésions en région fonctionnelle est réalisable chez l’enfant à condition de prévoir une préparation
psychologique adaptée à l’enfant et de diminuer autant que possible le temps de travail éveillé.
Table des matières
Chirurgie éveillée en zone éloquente chez l’enfant : une expérience Angevine à propos de
4 cas
Auteurs : L. Le Fournier - Département de Neurochirurgie CHU Angers, M. Delion - Département de Neurochirurgie
CHU Angers, T. Lehousse - Département d’Anesthésie-réanimation CHU Angers, A. Terminassian - Département d’Anesthésie-réanimation CHU Angers, Ph. Mercier - Département de Neurochirurgie CHU Angers, Ph. Menei - Département de
Neurochirurgie CHU Angers
Mots clés : Awake surgery, pediatric neuroanesthesia, intraoperative functional mapping
Communication orale / Oral communication
Introduction :
La chirurgie de lésions cérébrales en zone éloquente est réalisée en pratique courante chez l’adulte sous anesthésie vigile.
Cependant, il existe très peu d’observations dans la littérature chez l’enfant.
Matériel – Méthode :
Nous présentons quatre enfants droitiers opérés en chirurgie éveillée, conditionnés par hypnose, de lésions cérébrales
situées dans ou très proches de régions éloquentes. Deux garçons et deux filles âgés de 13 à 15 ans ont été pris en charge au
CHU d’Angers entre Août 2008 et Février 2014. Les symptômes révélateurs étaient une crise d’épilepsie dans trois cas et
un hématome spontané dans un cas. Le bilan pré-opératoire comprenait une cartographie du langage par une IRM fonctionnelle, une tractographie et un bilan neuropsychologique. Après intubation oro-trachéale sous anesthésie générale,
les patients étaient réveillés avant ouverture de la dure mère. La stratégie chirurgicale reposait sur la stimulation cortico
sous-corticale. Ces techniques seront illustrées par des photos et des vidéos.
Résultats :
Le bilan neuropsychologique a révélé des troubles phasiques modérés en pré-opératoire chez deux enfants. En ce qui
concerne la localisation, l’IRM montrait des lésions cérébrales frontales dans deux cas et pariétales gauches dans les
deux autres. Un mapping du langage par électrostimulation corticale a pu être correctement réalisé dans tous les cas. Les
réponses positives obtenues lors de la stimulation étaient franches à type de suspension du langage ou d’erreurs de dénomination. Une exérèse macroscopiquement complète de deux gangliogliomes, d’un cavernome et d’un épendymome
anaplasique a été obtenue dans tous les cas. Aucun patient n’a été aggravé sur le plan clinique et neuropsychologique.
L’expérience sur le plan du vécu a été bonne.
Conclusion :
D’après les résultats de notre observation et des quelques cas retrouvés dans la littérature, la chirurgie éveillée chez l’enfant
est donc réalisable et parfaitement justifiée dans certaines indications. Le conditionnement par hypnose nous apparaissant comme un facteur facilitant la chirurgie en terme de douleur et de coopération.
Table des matières
Chirurgie rachidienne moins invasive des fractures du rachis dorso-lombaire : indications, technique chirurgicale et évaluation sur une série de 42 patients traités par une
ostéosynthèse percutanée et une cyphoplastie par ballonnets.Institut Universitaire du Rachis, Service de Neurochirurgie, CHRU de Limoges
Auteurs : PA Faure, M Ali Benali, C Gantois, M Gueye, F Caire, J-J Moreau
Mots clés : Cyphoplastie, Ostéosynthèse percutanée, Fractures du rachis dorso-lombaire
Communication orale / Oral communication
Introduction :
il s’agit d’évaluer les indications, la technique chirurgicale et les suites opératoires d’une série de 42 patients ayant bénéficié d’une ostéosynthèse dorsolombaire percutanée associée à une cyphoplastie par ballonnets pour une fracture du rachis
dorso-lombaire sans déficit neurologique.
Matériel – Méthode :
dans cette série nous retrouvons 2 fractures de T12, 12 de T12, 17 de L1, 7 de L2, 2 de L3 et 2 de L4. Ces fractures étaient
principalement de type A selon Magerl (17 de type A3-3, 14 de type A3-2, 2 de type A3-1 et 2 de type A2-3). 7 patients
présentaient une fracture de type B. La méthode chirurgicale consiste à réaliser une reconstruction vertébrale percutanée
par ballonnets de la vertèbre fracturée complétée par une ostéosynthèse percutanée des vertèbres sus et sous-jacentes. Les
paramètres suivants ont été étudiés : âge, durée d’intervention, douleur en postopératoire, durée d’hospitalisation, évolution clinique et radiologique à 1 mois, 3 mois et 18 mois. Tous les montages ont été évalués en post-opératoire immédiat
par radiographies standards et scanner.
Résultats :
les patients opérés ont des suites opératoires courtes (moyenne de séjour de 3 jours) et peu algiques (EVA moyenne à 1,9).
Ceci s’explique par l’absence de dissection invasive et de désinsertion des masses musculaires paravertébrales. En ce qui
concerne les résultats post-opératoires, on constate une excellente consolidation osseuse et l’absence de cyphose pathologique. Sur les 168 vis pédiculaires mises en place, toutes étaient parfaitement positionnées sur les scanners de contrôle.
Aucun malade n’a porté de corset en post-opératoire et le lever a eu lieu dés le lendemain de l’intervention. Une ablation
de matériel a eu lieu à 18 mois chez 23 patients.
Conclusion :
il s’agit d’une méthode fiable et peu invasive pour traiter la très grande majorité des fractures du rachis dorso-lombaire.
Elle combine en un temps opératoire postérieur court et peu invasif les avantages d’une voie antérieure (cyphoplastie)
et d’une voie postérieure (ostéosynthèse). En ce qui concerne la période postopératoire immédiate, elle est courte et peu
douloureuse. La meilleure indication de cette technique est la fracture de type A3-3 selon Magerl. Tout ceci fait que cette
chirurgie s’impose comme une technique d’avenir.
Table des matières
Comment concevoir un dossier informatisé de neurochirurgie ?
Auteurs : R. Billon-Grand, CHU de Besançon
Mots clés : Informatisation,suivi,sécurité des soins,data mining
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Pour l’entreprise, structurer ses données afin de pouvoir les informatiser est vital. L’outil informatique permet d’automatiser les tâches redondantes, d’assurer une meilleure exhaustivité dans leur réalisation. Productivité et sécurité s’en
trouvent améliorées. Ce travail de structuration relève de l’expertise métier, c’est-à-dire de la compétence des hommes
de l’art. Dans le cas de la neurochirurgie, cette réflexion est particulièrement complexe, mais c’est un travail absolument
nécessaire. Un travail difficile, long, qu’il faudra probablement réviser de nombreuses fois. IT IS brain surgery !
Matériel – Méthode :
Un dossier de spécialité de neurochirurgie devra respecter la législation sur la dématérialisation du dossier de santé, les
contraintes techniques d’une informatique en réseau, utilisée en flux tendu. Il devra également correspondre aux canons
scientifiques, afin de ne pas dénaturer nos pratiques. Enfin, il ne se conçoit qu’avec une attention toute particulière au
facteur humain : un système d’information contraignant, peu performant, abscons serait plus nuisible qu’autre chose.
Résultats :
LEGISLATION. Le cahier des charges est défini par le législateur, disponible en ligne sur le site de la CNIL. Autrement dit
le travail est déjà fait ! INFORMATIQUE : une architecteur client-serveur, le recours à un hébergeur de données de santé
sont des évidences. Reste à urbaniser ce dossier de santé au sein des systèmes d’informations des divers structures au sein
desquelles les neurochirurgiens exercent. Un modèle objet, une conception par module, un développement par itération
et l’utilisation d’outils logiciels «open source» sont les meilleurs solutions actuelles. SCIENTIFIQUE. La définition des
use-case, les choix des divers formulaires, les routines implémentées dans le système ne doivent pas être normatifs ni
contraignants. Ils doivent cependant respecter les données de la science, et se mettre à jour avec celles-ci. HUMAIN. Une
interface intuitive, rapide, un outil fiable, qui ne s’interpose pas entre le patient et le médecin sont absolument nécessaires
à ce qu’un tel dossier soit perçu comme réellement utile
Conclusion :
Développer un dossier de spécialité de neurochirurgie de qualité ne sera plus un challenge quand nous aurons étés en
mesure de produire une excellente analyse-métier de notre art. Si cette analyse définit effectivement correctement notre
pratique, la conception et la mise en production d’un tel dossier : / nous gagnera du temps, en automatisant des tâches
redondantes telles que la production de courriers certificats, consignes, demandes... / améliorera l’interface-ville hôpital,
en produisant ces documents en temps réel / améliorera la sécurité des soins, par l’exhaustivité de nos check-list, la lisibilité et la publicité de nos actions
Table des matières
Compétences non techniques en neurochirurgie : une revue systématique de la littératureRennes, France
Auteurs : PL Hénaux Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes cedex 9, France
LTSI, Inserm UMR 1099 – Université de Rennes 1, Equipe MediCIS, Faculté de Médecine, 2, avenue du Pr Léon Bernard,
35043 Rennes Cedex, France, X Morandi, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033
Rennes cedex 9, France LTSI, Inserm UMR 1099 – Université de Rennes 1, Equipe MediCIS, Faculté de Médecine, 2, avenue
du Pr Léon Bernard, 35043 Rennes Cedex, France, P Jannin, LTSI, Inserm UMR 1099 – Université de Rennes 1, Equipe
MediCIS, Faculté de Médecine, 2, avenue du Pr Léon Bernard, 35043 Rennes Cedex, France, PJ Le Reste, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes cedex 9, France LTSI, Inserm UMR 1099 – Université
de Rennes 1, Equipe MediCIS, Faculté de Médecine, 2, avenue du Pr Léon Bernard, 35043 Rennes Cedex, France, C Haegelen, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes cedex 9, France LTSI, Inserm
UMR 1099 – Université de Rennes 1, Equipe MediCIS, Faculté de Médecine, 2, avenue du Pr Léon Bernard, 35043 Rennes
Cedex, France, L Riffaud Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, 2, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes cedex 9,
France LTSI, Inserm UMR 1099 – Université de Rennes 1, Equipe MediCIS, Faculté de Médecine, 2, avenue du Pr Léon
Bernard, 35043 Rennes Cedex, France
Mots clés : Compétences non techniques – Neurochirurgie – Comportements interpersonnels – Compétences cognitives
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Introduction Certains évènements indésirables peuvent être observés au bloc opératoire malgré des connaissances déclaratives parfaitement acquises et des compétences techniques maitrisées. Ils peuvent entrainer un préjudice fonctionnel
grave voire une complication vitale. Curieusement, ils sont moins souvent secondaires à une erreur technique qu’à un
dysfonctionnement relevant du domaine des compétences non techniques. L’objectif de notre travail a été d’identifier une
liste de compétences non techniques que chaque neurochirurgien devrait posséder dans sa pratique quotidienne.
Matériel – Méthode :
Matériels et méthodes Nous avons interrogé les bases de données PubMed-MEDLINE et The Cochrane Database of Systematic Reviews avec les mots-clés sus-cités de janvier 1980 à septembre 2013. La recherche a d’abord permis de trouver
1326 articles. 843 articles ont été retenus après mise en place des limites. Parmi ceux-ci 13 articles ont été acceptés pour
cette revue systématique. Les données ont été extraites des articles inclus en utilisant un résumé de données structurées
incluant le schéma de l’étude, la taille de l’échantillon, la compétence non technique évaluée, les outils d’évaluation et les
résultats clés.
Résultats :
Résultats Les compétences non techniques identifiées regroupaient les relations interpersonnelles (communication, travail d’équipe), les tâches cognitives (prise de décision, perception de la décision) et les facteurs de ressources personnelles
(réactions en cas de stress ou de fatigue). Aucune étude sélectionnée n’a utilisé d’outils d’évaluation validés type NOTECHS, NOTSS ou OTAS. Elles étaient majoritairement menées en environnement réel.
Conclusion :
Conclusion Les compétences non techniques en neurochirurgie font encore l’objet de très peu de travaux malgré le
nombre croissant d’études ces dernières années dans d’autres spécialités chirurgicales. L’intérêt croissant de la société
actuelle vis à vis de la qualité des soins et de la sécurité dans le monde médical ainsi que l’aide importante et encore
sous-estimée qu’ils apporteraient à la formation des futurs neurochirurgiens rend nécessaire le développement et l’utilisation de ces moyens d’évaluation.
Table des matières
Connexions entre le thalamus et le cortex préfrontal dorso-latéral : une étude en tractographie (Bourse Medtronic 2012)
Auteurs : Pj Le Reste, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, Rennes ; C Haegelen, Service de Neurochirurgie, CHU
Pontchaillou, Rennes ; T Moreau, Unité Medicis, Inserm UMR 1099 LTSI, Faculté de Médecine, Rennes ; B Gibaud, Unité
Medicis, Inserm UMR 1099 LTSI, Faculté de Médecine, Rennes ; X Morandi, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou,
Rennes
Mots clés : tractographie - thalamus - cortex préfrontal
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Les connexions entre le thalamus et le cortex préfrontal droso-latéral (CPFDL) sont au centre de la physiopathologie de
maladies telles que la schizophrénie ou la dépression pharmaco-résistante. Ces dernières années, la tractographie s’est
imposée comme une méthode de choix pour l’exploration non invasive de ces fibres, notamment par les techniques de
qball imaging pour l’étude des croisements de fibres.
Matériel – Méthode :
Dix-huit sujets de la base de données du Human Connectome Project ont été inclus. Les données comprenaient des
séquences T1 et des images en tenseurs de diffusion à 188 directions. Les images T1 ont subi une segmentation sulco-gyrale du CPFDL à l’aide de la suite FREESURFER, et une segmentation thalamique (globale et en groupes nucléaires) à
l’aide de PyDBS, un outil de recalage d’atlas sous-cortical développé dans le laboratoire. La tractographie déterministe a
été réalisée à l’aide du logiciel Trackvis, et la tractographie probabiliste à l’aide de la suite FSL. Des tractographies ont été
réalisées entre chaque groupe nucléaire et le CPFDL. Les résultats ont été évalués grâce à deux indices : un indice d’asymétrie permettant d’évaluer la répartition des connexions entre les hémisphères, et un indice de connectivité permettant
de mesurer la force de connexion pour chaque groupe nucléaire.
Résultats :
La tractographie déterministe a échoué à montrer des fibres connectant le thalamus et le CPFDL. La tractographie probabiliste a montré que les noyaux fortement connectés au CPFDL étaient les groupes nucléaires antérieur et médio-dorsal
de chaque côté, et le noyau centro-médian droit (p 0.05).
Conclusion :
Malgré des techniques de modélisation complexes, la tractographie déterministe reste en difficultés pour les croisements
de fibres complexes. La tractographie probabiliste a montré des résultats convergeant avec d’autres techniques d’exploration de la substance blanche , et suggère un rôle du noyau centro-médian droit dans les fonctions exécutives.
Table des matières
Construction de cartes anatomo-cliniques après stimulation pallidale médiale dans la
maladie de Parkinson
Auteurs : C. Haegelen, Service de Neurochirurgie, CHU Pontchaillou, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes Cedex,
France ; INSERM, LTSI U1099, Faculté de Médecine, CS 34317, 35043 Rennes ;F. Lalys, INSERM, LTSI U1099, Faculté de Médecine, CS 34317, 35043 Rennes Cedex ; T. D’Albis, INSERM, LTSI U1099, Faculté de Médecine, CS 34317,
35043 Rennes Cedex ; S. Drapier, Service de Neurologie, CHU Pontchaillou, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes
Cedex, France ; Comportement et Noyaux gris Centraux EA 4712, Université de Rennes I, 35042 Rennes ; P. Jannin,
INSERM, LTSI U1099, Faculté de Médecine, CS 34317, 35043 Rennes Cedex ; X. Morandi, Service de Neurochirurgie,
CHU Pontchaillou, rue Henri Le Guilloux, 35033 Rennes Cedex, France ; INSERM, LTSI U1099, Faculté de Médecine,
CS 34317, 35043 Rennes
Mots clés : Atlas anatomo-clinique, Base de données, Maladie de Parkinson, Stimulation cérébrale profonde
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Introduction : Dans le but de proposer une cible pallidale médiale propre aux patients parkinsoniens et d’analyser les
effets moteur et neuropsychologiques de la stimulation du pallidum médial (GPm), nous avons construit des atlas anatomo-cliniques en modélisant le volume de stimulation.
Matériel – Méthode :
Patients et méthodes : L’étude a inclus 20 patients parkinsoniens évalués en pré- et postopératoire à 6 mois par le score
d’UPDRS III, et les scores neuropsychologiques MDRS, Stroop et l’étude des fluences. Nous avons calculé un ratio normalisé d’amélioration ou de détérioration pour chaque score. Chaque plot d’électrodes obtenu à partir du scanner postopératoire a été détecté automatiquement pour être recalé dans un référentiel commun, le template Parkinson. Nous
avons modélisé le champ électrique autour de chaque plot stimulé. L’évolution du score a été représentée sur des cartes
‘Statistiques par une échelle de couleur, sur le template Parkinson.
Résultats :
Résultats : Le plot moyen stimulé était à 23,7 mm latéralement de la ligne médiane, 8 mm an arrière de la commissure
antérieure, et 2,8 mm sous la ligne CA-CP. Les cartes ‘Statistiques’ ont montré que : / Pour l’UPDRS III, les patients étaient
tous améliorés quelle que soit la localisation du plot stimulé. / Pour le MDRS, les patients étaient globalement inchangés
après stimulation. / Pour la fluence catégorielle, les patients étaient soit légèrement aggravés soit améliorés. / Pour la
fluence lexicale, les patients étaient aggravés lorsque le plot stimulé était dans la partie postéro-ventrale du GPm. / Pour
le test de Stroop, les patients étaient globalement stables ou améliorés.
Conclusion :
Conclusions : La stimulation du GPm améliore les patients parkinsoniens au point de vue moteur sans aggravation neuropsychologique sauf pour la fluence lexicale. Les cartes ‘Statistiques’ ont permis de visualiser la région postéro-ventrale
du GPm comme étant la plus efficace pour ces patients, avec un plot moyen de stimulation plus latéral que dans la littérature.
Table des matières
CRANIECTOMIE DECOMPRESSIVE MORCELEE ET CRANIOPLASTIE EN 1 SEUL
TEMPS : A PROPOS DE 5 CAS. NOTE TECHNIQUE.
Auteurs : R. Madkouri, M. Grelat, C. Cao, K.Mourier Service de neurochirurgie. CHU de Dijon
Mots clés : Craniectomie décompressive. Cranioplastie
Poster
Introduction :
INTRODUCTION : Plusieurs études récentes sont en faveur d’une cranioplastie précoce après une craniectomie décompressive large et efficace, permettant d’améliorer la récupération neurologique via une meilleure perfusion cérébrale,
alors que les techniques actuelles de reconstruction (conservation du volet, ciment acrylique, cranioplasties fabriquées
« sur mesure ») sont peu disponibles, ou imparfaites, ou onéreuses, à risque infectieux et nécessitant un délai de fabrication. Une technique permettant une décompression efficace, une conservation du volet autologue et une reconstruction
aisée et précoce est proposée.
Matériel – Méthode :
MATÉRIEL & METHODE : L’analyse concerne une technique de craniectomie décompressive à volet flottant et à charnière, avec morcellement du volet afin d’assurer une décompression optimale. Le volet osseux libre est fragmenté en
plusieurs morceaux qui sont reliés entre eux par des fils tressés non résorbables. On repose ensuite ce volet fragmenté qui
est maintenu par des points lâches. Cette procédure permet d’obtenir une décompression satisfaisante et après résolution
du gonflement parenchymateux, les fragments osseux reprennent leur place spontanément en reconstituant la voute du
crâne.
Résultats :
RESULTAT : Nous avons inclus 5 patients (3 hommes et 2 femmes). L’âge moyen était de 65 ans. L’indication ne concernait que des AVC ischémiques sylviens malins. Le recul moyen est supérieur à 6 mois. Pour chacun des patients la décompression a été efficace et un résultat mécanique satisfaisant a été obtenu chez tous les patients. Sur le plan esthétique le
résultat a été décevant dans 1 cas, avec un affaissement relatif de la voûte crânienne, mais n’ayant pas nécessité de reprise
chirurgicale.
Conclusion :
DISCUSSION : Cette technique permet une décompression suffisante grâce au morcellement et dans le même temps une
reconstruction. Cette procédure permet de diminuer la morbidité liée à une 2nd intervention chez des patients potentiellement fragiles. Elle évite un long délai avant la reconstruction, et le coût de fabrication de la pièce, ainsi que la mise en
place de matériel étranger. Elle permet une reconstruction avec l’os autologue sans problème de conservation. Le résultat
a été satisfaisant mécaniquement dans tous les cas, et esthétiquement dans 4 cas sur 5. Enfin, en cas de résultat non satisfaisant ou de déplacement des fragments, une seconde intervention permet de les réutiliser en les refixant en place(dans
notre expérience à propos de 2 autres cas réalisés en traumatologie), et dans un délai court, comme cela semble recommandé dans la littérature récente.
Table des matières
dépression post AVC : étude prospective réalisée au CHU de Casablanca
Auteurs : L.RIAH, A.NAITKHACHAT, F ;LMIDMANI, A.ELFATIMI
Mots clés : dépression, accident vasculaire, rééducation
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Introduction : la dépression post AVC est une entité très fréquente et son délai de survenue est variable. Objectifs : notre
objectif était d’étudier l’incidence de la dépression après AVC
Matériel – Méthode :
Matériels et méthodes : étude prospective sur 3ans allant du 10 septembre 2010 au 10 AVRIL 2013. Elle a concerné tous
les cas d’AVC pris en charge au service de MPR durant cette période, ont été exclu les patients présentant une aphasie
sévère. Le diagnostic de la dépression post AVC était posé par les critères du DSM IV, la sévérité était évaluée par l’échelle
MADRS.
Résultats :
Résultats : Sur 59 patients hémiplégiques pris en charge a notre service 49 patients avait une dépression post AVC , l’age
moyen était de 53,5 ans avec des extrêmes allant de 31 à 82 ans, le sex-ratio était de 1,5 en faveur des femmes, les AVC
ischémiques représentaient 76,9% ; 75% des patients présentaient une dépression mineure et 25% avaient une dépression
sévère . un traitement antidépresseur a été instauré pour tous les patients avec une bonne évolution à 45 jours pour 29
patients.
Conclusion :
Discussion et conclusion : La DPAVC est fréquente dans notre contexte. Elle compromet le pronostic fonctionnel : source
de démotivation des patients surtout pour la rééducation. Sa survenue est précoce après l’AVC, son incidence est élevée
et on note une nette prédominance de la symptomatologie somatique et cognitive de la dépression : lien avec certaines
localisations encéphaliques La dépression post AVC doit être recherchée systématiquement chez tout hémiplégique, en
particulier à la phase précoce et lors des entretiens réguliers avec la famille, un traitement antidépresseur adéquat est a
instaurer précocement
Table des matières
Développement d’un modèle de xénogreffe primaire de chordome en milieu orthotopique.
Auteurs : H.SALLE, neurochirurgie Limoges/ H.ADLE-BIASSETTE, neuropathologie Lariboisière PARIS/ F.CAIRE neurochirurgie Limoges/ JJ MOREAU neurochirurgie Limoges/ M.POCARD Inserm U965 Lariboisière PARIS/ S.FROELICH
neurochirurgie Lariboisière PARIS.
Mots clés : Chordome-xénogreffe-milieu orthotopique
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Le chordome est une tumeur maligne qui se développe à partir des restes de notochorde essentiellement au niveau du
sacrum et de la base du crâne. L’incidence est de environ 1 pour 2 millions d’habitants par an. Il n’y a pas de consensus
thérapeutique à ce jour. La faible incidence du chordome nécessite le développement de modèle préclinique afin
(1) d’identifier les cascades biologiques impliquées dans la croissance tumorale et (2) d’évaluer l’efficacité
de différents traitements. L’objectif principal est de créer le premier modèle orthotopique de xénogreffe primaire
de chordome.
Matériel – Méthode :
11 prélèvements tumoraux issus de 10 patients différents étaient implantés dans le flanc et le sacrum de souris athymiques « nude » de décembre 2012 à mai 2013. La croissance tumorale était évaluée par IRM (7 Tesla) et mécaniquement
à l’aide d’ un pied à coulisse. De plus, des injections et co-injections de cellules de chordome U-CH2 et HUVEC (human
umbilical vein endothelial cell) étaient réalisées dans le flanc de 5 souris « nude ».
Résultats :
25 greffes au niveau du flanc et 41 greffes au niveau du sacrum ont été réalisées. La prise de greffe était significativement
meilleure dans le sacrum (p=0,0075). Des xénogreffes en série ont été effectuées à partir d’une des 11 tumeurs. Les analyses histologiques et immunologiques ont confirmé que les xénogreffes étaient identiques aux tumeurs primitives. Des
xénogreffes ont été formées à partir des injections de cellules de chordome U-CH2.
Conclusion :
Avec ces résultats préliminaires, nous sommes une des premières équipes à développer un modèle orthotopique de xénogreffe de chordome qui servira de support préclinique pour tester de nouvelles thérapies.
Table des matières
DOULEURS RACHIDIENNES CHRONIQUES COMMUNES : PLACE DE LA TOMOGRAPHIE PAR EMISSION MONOPHOTONIQUE COUPLEE AU SCANNER DANS LES
PRISES DE DECISION THERAPEUTIQUES DIFFICILESCHU de La Réunion, France.
Auteurs : J. Engelhardt, R. Kohlmann, D. Bourquard, G.Boniface, S. Freppel
Mots clés : lombalgies, cervicalgies, IRM, TEMP-TDM
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Les douleurs rachidiennes chroniques sont d’étiologie multiple. Les moyens d’investigation usuels permettent d’écarter
les pathologies graves, identifiant moins de 10% des causes de lombalgies communes. Ils sont insuffisants soit par défaut
(douleurs sévères et imagerie sub-normale) soit par excès (nombre élevés d’anomalies IRM asymptomatiques). La tomographie par émission monophotonique à l’HMDP-Tc99m couplée au scanner (TEMP-TDM) a fait l’objet de publications
récentes pour sa contribution au diagnostic étiologique. L’objectif est d’étudier la proportion de modifications diagnostiques et thérapeutiques après TEMP-TDM dans les rachialgies chroniques.
Matériel – Méthode :
Tous les patients suivis au CHU de la Réunion pour rachialgie chronique ayant bénéficié d’une TEMP-TDM entre août
2012 et décembre 2013 ont été inclus. Les dossiers ont été revus de manière rétrospective.
Résultats :
Sur 33 patients consécutifs, l’imagerie de première intention retrouvait une lésion concordante avec la clinique dans 1/3
des cas, discordante dans 27% des cas, plusieurs lésions étagées dans 15% des cas, était négative dans 21 % des cas. La
TEMP-TDM identifiait une lésion concordante avec la clinique et l’IRM dans 48,5% des cas, discordante dans 18% des
cas, isolait une lésion parmi plusieurs à l’IRM dans 12% des cas et était négative dans 21% des cas. La prise en charge a
été changée par la scintigraphie dans 36% des cas, confirmée dans 42% des cas et non avancée dans 21% des cas, aboutissant à la chirurgie dans 15% des cas, un geste radioguidé dans 39% des cas, de la kinésithérapie dans 9% des cas, et une
orientation rhumatologique pour une pathologie extra-rachidienne dans 15% des cas.
Conclusion :
Avec une contribution à la prise en charge dans 79% des cas dont 36% de rectification thérapeutique, la TEMP-TDM
serait une aide diagnostique précieuse pour la prise en charge des douleurs rachidiennes chroniques.
Table des matières
Echinoccocose alvéolaire et localisations rachidiennes à propos de 2 cas.
Auteurs : J Godard*, C Prati**, B Hoen***, L DiTomasso*, A Petit*, G Viennet*****service neurochirurgie, **service rhumatologie, ***service infectiologie, ****service anatomopathologie chu besançon
Mots clés : echinoccocose alvéolaire, compresion médullaire , spondylite
Communication orale / Oral communication
Introduction :
L’echinoccose alvéolaire est une maladie parasitaire rare localisée dans le nord est de la France et l’Europe de l’est, elle
touche essentiellement le foie, sa localisation rachidienne apparait exceptionnelle, elle est encore plus rare que les localisations cérébrales dont nous avons déjà rapporté 2 cas en 2003.. Nous avons retrouvé 2 cas publiés sur les 10 dernière
années. L’un des cas est le mode de découverte de la maladie, l’autre fait partie du suivi.
Matériel – Méthode :
Le 1er cas est un homme de de 49 ans hospitalisé pour un paraparésie progressive avec un déficit à 2/5 et un syndrome pyramidal bilatéral.L’IRM du 5/10/2009a montré une fracture tassement deT4 avec épidurique circonférentielle.Une biopsie sous scanner est faite , un propionebacterium acnès est retrouvé multisensible. Devant une aggravation neurologique
une laminectomie dé compressive est faite avec poursuite d’une antibiothérapie qui est modifiée avec essai d’antituberculeux sur 3 semaines puis reprise de l’antibiothérapie antérieure pendant 6 semaines dans le service d’infectiologie.Légère
amélioration du patient qui est alors pris en rééducation. une paraplégie complète va s’installer en février 2010. Le patient
est revu le 10/3/2010, mais il ne pourra pas être opéré que le 8/4/2010 en raison de troubles de la coagulation majeure
.Une corporectomie de T4 par voie postéolatérale est faite associée à une ostéosynthèse. Cette intervention permettra de
faire le diagnostic d’échinoccocose alvéolaire suivi d’un traitement par Abendazole adapté. Reprise en charge en centre
de rééducation avec apparition progressive d’une récupération neurologique qui sera complète en mars 2011. Retour à
domicile du patient en Avril 2011 et il reprend des activités professionnelles en mai 2012, puis arrêt en septembre du fait
d’une ascite, qui conduit à une reprise en charge médicale, les différents contrôles du rachis sont parfaitement stables. Il
a repris son travail à mi-temps thérapeutique depuis le 9/10/2013.
Résultats :
Le 2ème cas est celui d’une patiente de 55 ans suivi pour une échinoccocose alvéolaire depuis 1985 après une hépatectomie droite. En Janvier 2012 apparition de douleurs lombaire plus une anorexie la douleur est à 9/10, l’IRM montre un tassement T12-L1 avec envahissement loco-régional. une biopsie confirme la maladie . La patiente est traitée médicalement
, elle ne souhaite pas de chirurgie, elle n’a pas de troubles neurologiques et elle est soulagée par un corset..L’IRM est stable
jusqu’en aout 2012, puis réapparition de douleurs et parésie du membre inférieur droit en Octobre 2013, aggravation de
la destruction osseusesur l’IRM, la patiente est revue le 18/12/2013, elle refuse toute opération, actuellement elle présente
une para-p-parésie qui s’aggravent et des troubles sphinctériens. la patiente est devenue cachectique , poids autour de
40kg.. Il faut faut noter le délai important plus de 25 ans entre la découverte de la maladie et la survenue d’une atteinte
osseuse par contiguïté dans ce cas.
Conclusion :
Il n’existe aucune spécificité d’imagerie pour cette pathologie, souvent il est évoqué une tumeur , une métastase, ou une
infection ; en zone d’endémie il faut savoir pensé au diagnostic en effectuant des sérologies. Même dans le suivi à long
terme le diagnostic est difficile. Le meilleur traitement est la chirurgie d’exérèse la plus large possible associée à une ostéosynthèse pour la douleur et les troubles neurologiques qui comme dans beaucoup de pathologies infectieuse ont des
résultats souvent spectaculaires . Sur le plan médical le traitement de référence reste l’Abendazole
Table des matières
Endonasal, trans-eyebrow, eyelid or mini-pterional routes for anterior or middle skull
base tumors. Lyon (France)
Auteurs : C GUARNERI (1,3), V DELABAR (1), B.O. ENE (1,4), T. JACQUESSON (1), M. BERHOUMA (1), E. JOUANNEAU (1,2) 1 : Department of Neurosurgery B, skull Base Unit, Pierre Wertheimer Hospital, Lyon, France 2 : Claude Bernard University Lyon I, Lyon, France, CNRS, INSERM 1028 3 : Department of Neurosurgery, Hopital Minjoz, Besançon,
France 4 : Departement of Neurosuregry, Val De Grace Hospital, Paris, france
Mots clés : Skull Base, minimal-invasive surgery, keyhole, Endonasal
Communication orale / Oral communication
Introduction :
In order to reduce morbidity for patients, the concept of mini-craniotomies (trans-eyelid, trans-eyebrow or mini-pterional) or the endonasal endoscopic route has been developed for skull base tumors. Herein, the advantages, disadvantages
of these approaches are presented.
Matériel – Méthode :
Since January 2010, 45 patients were operated on : 17 (7 craniopharyngiomas, 6 meningiomas, 2 epidermoid cysts, 1
adenoma and 1 low-grade glioma) through an endonasal trans-tubercular route, 12 (9 meningiomas and 3 pituitary adenomas) patients using the trans-eyebrow route, 13 patients using the trans-eyelid route (11 meningiomas and 2 pituitary
adenomas) and 3 patients (all meningiomas) using a mini-pterional approach. The clinical outcomes as well as morbidity
were analyzed.
Résultats :
For the nasal approach, removal was complete in all but 2. Visual worsening occurred in one case of meningioma. This
approach perfectly exposed the midline retro-chiasmatic region but not the lateral extensions. Complications were represented in three cases by CSF fistulas and postoperative rhinitis. The lack of lateral control and the high rate of CSF
fistula discourage this route for meningiomas. For the trans-eyebrow approach, 7 patients out of 9 underwent a complete
resection. There was no morbidity and cosmetic results were satisfactory. The trans-eyelid approach allowed complete resection in 8 out of 10 patients. One patient presented a small diencephalon infarct and 2 a CSF leakage through the eyelid
treated medically. This approach allows a more lateral craniotomy convenient for large frontal sinuses, small eyebrows
and anterior tumors, but with a facial incision. The mini-pterional approach allowed a radical tumor removal without
morbidity and may replace trans-eyelid route.
Conclusion :
Mini-invasive keyhole approaches can be safely used for skull base with different indications for each : endonasal route
for retro-chiasmatic midline tumors ; eyebrow or eyelid approaches for pre-chiasmatic middle size tumors with a slight
cosmetic advantage for the first. The mini-pterional keyhole may replace the trans-eyelid route.
Table des matières
Endoscopic, Endonasal Variability in the Anatomy of the Internal Carotid Artery. Strasbourg, France
Auteurs : H. Cebula M.D.1 ; L. A. Zimmer M.D. PhD. 4,5 ; J. L. Leach M.D.3 ; S. Froelich M.D.2 ; P. V. Theodosopoulos,
M.D.5, 6, J. T. Keller, PhD.5, 6 Department of Neurosurgery1, Hautepierre University Hospital, Strasbourg, France ; Department of Neurosurgery2, Lariboisiere University Hospital, Paris, France ; Department of Radiology3 Cincinnati Children’s
Hospital Medical Center, Cincinnati, OH, USA Departments of Otolaryngology—Head and Neck Surgery4 and Neurosurgery5 and, University of Cincinnati (UC) Neuroscience Institute and UC College of Medicine, and Mayfield Clinic6, Cincinnati, OH, USA
Mots clés : Internal Carotid Artery, endoscopic endonasal, anatomy
Poster
Introduction :
Several studies have reported various classifications of the shape of the internal carotid artery from the lacerum to the
clinoid segments. A detailed knowledge of internal carotid artery shapes and variations is critical to operate through
transphenoidal endoscopic approach. In the present study, the shapes of these segments were examined using an endoscopic endonasal view and a classification system proposed.
Matériel – Méthode :
Endoscopic endonasal dissections were performed in 20 formalin-fixed silicone-injected cadaver heads to expose the
internal carotid artery from the lacerum to clinoid segments. Differences in the shape of the internal carotid artery were
documented and classified. The distance between both internal carotid arteries and the carotid arteries and pituitary
gland were also measured.
Résultats :
Four common patterns of the carotid arteries were observed, Type I-IV. Type I through III was matched side to side while
Type IV internal carotid arteries were asymmetric. In 80% of cases, the pituitary gland had direct contact with the internal carotid artery. In the other 20% of cases, there is space between the pituitary gland and the cavernous segment of the
internal carotid artery. In these specimens, it was possible to access the posterior aspect of the cavernous sinus medial to
the cavernous segment of internal carotid artery without retraction of the internal carotid artery or the pituitary gland.
The bilateral relationship of the lacerum and cavernous segments of the internal carotid arteries were defined as “trapezoid” (80% of specimens) and as “hourglass” (20% of specimens).
Conclusion :
Four anatomical classifications of the internal carotid arteries were described between the lacerum and clinoid segments
in an effort to better understand anatomical variability during endoscopic endonasal skull base surgery. An understanding of the relationship between the internal carotid artery and surrounding structures allows one to define potential
surgical corridors between the internal carotid artery and those structures.
Table des matières
Etude anatomie comparative entre la Pétrectomie antérieure micro-chirurgicale et l’Approche endonasale endoscopique trans-sphénoïdale étendue. Intérêt pour la stratégie
d’exérèse des tumeurs de la région pétro-clivale.
Auteurs : Timothée JACQUESSON, Emile SIMON, Moncef BERHOUMA, Catherine GUARNERI, Emmanuel JOUANNEAU
Mots clés : Base du crâne, Pétro-clival, Pétrectomie, Endoscopie, Endonasal
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Aborder les tumeurs de la région pétro-clivale reste un challenge chirurgical. Nous présentons une étude anatomique
comparative entre la pétrectomie antérieure micro-chirurgicale et l’approche endonasale endoscopique étendue, afin de
guider la stratégie d’exérèse des tumeurs de la région pétro-clivale.
Matériel – Méthode :
Cinq têtes de cadavres frais ont été prélevées, préparées au formaldéhyde et injectées avec du latex coloré. Les 2 approches
ont été réalisées sur chaque spécimen en détaillant l’anatomie chirurgicale puis confrontées sur une vue de la base du
crâne.
Résultats :
La pétrectomie antérieure offre un accès direct étroit supéro-latéral à la région pétro-clivale limité par le sinus pétreux
inférieur et le nerf VI - en bas - le clivus - en avant - le tronc cérébral et le réseau vertébro-basilaire - en dedans - le méat
acoustique interne (MAI) - en arrière – et les nerfs IV/V – en haut-. L’extension vers le cavum de Meckel, le sinus caverneux, la région rétro-chiasmatique et les citernes péri-mésencéphaliques est possible. Toutefois, l’axe de travail est entravé
par le nerf trijumeau ; une extension tumorale vers le foramen jugularis, le clivus ou en arrière du MAI est difficile à
contrôler. L’approche endoscopique endonasale trans-sphénoïdale permet un accès aisé au clivus. Néanmoins, l’abord de
l’apex pétreux reste délicat car situé juste en arrière de la portion para-clivale de l’artère carotide interne (ACI). Plusieurs
variantes existent alors : l’abord médian trans-clival rétro-carotidien, inférieur trans-ptérygoïde sous-carotidien et latéral
latéro-carotidien. Si l’axe de travail épargne les nerfs crâniens, il nécessite un contournement dangereux de l’ACI, un fraisage prolongé du complexe sphéno-ptérygoïdien et un défaut de contrôle d’une extension tumorale rétro-carotidienne
ou postérieure.
Conclusion :
Le choix de l’approche chirurgicale d’une tumeur pétro-clivale va dépendre du diagnostic histologique supposé, de la
consistance tumoral, de la morphologie tumorale et de l’objectif chirurgical.
Table des matières
Etude de la corrélation entre neuroinflammation et quantification de l’activation microgliale en TEP-TDM par marquage au [18F]-DPA-714 dans un modèle d’hémorragie
sous-arachnoïdienne chez le rat - Hopital Bretonneau - CHRU Tours - France
Auteurs : C THOMAS - service de neurochirurgie, hopital Bretonneau, CHRU Tours ; S Serrière - Inserm U930 - Imagerie et
cerveau - Université Francois Rabelais - Tours ; C Destrieux - Service de neurochirurgie - Hopital Bretonneau - CHRU Tours
; S Chalon - Inserm U930 - Imagerie et cerveau - Université Francois Rabelais - Tours
Mots clés : Hémorragie méningée ; TEP-TDM ; neuroinflammation
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Les recherches actuelles sur les complications des hémorragies sous-arachnoïdiennes (HSA) se concentrent sur des hypothèses multifactorielles et notamment neuroinflammatoires. Notre étude cherche à quantifier cette neuro-inflammation in-vivo à l’aide de radiotraceurs récemment développés, tel que le [18F]DPA -714, dans un modèle d’HSA chez le rat.
Matériel – Méthode :
Nous avons aléatoirement répartis 12 rats adultes en 2 groupes : 5 SHAM et 7 rats HSA. L’HSA est réalisée par la méthode
du filament. À 48h post-opératoire, les rats bénéficient d’un TEP-TDM avec le [18F]DPA -714 puis sont sacrifiés. Les
cerveaux sont analysés afin de grader l’intensité de l’HSA puis les cerveaux sont congelés et analysés en autoradiographie
à J5 après marquage au [3H]-PK11195.
Résultats :
Nous avons pu mettre en évidence une forte corrélation entre le grade de l’HSA, l’intensité de fixation du traceur en TEPTDM et la fixation radioactive en autoradiographie à la fois au niveau cortical et au niveau des noyaux gris centraux du
côté homolatéral à la lésion réalisée. Les hypothèses physiopathologiques de cascade inflammatoires dans les suites d’une
HSA sont donc observables in-vivo par TEP-TDM.
Conclusion :
La neuroinflammation semble jouer un rôle primordial dans la pathogénèse des complications ischémiques de l’HSA.
Cette neuroinflammation est visualisable in-vivo par TEP-TDM et corrélée à la gravité de l’HSA. Une majoration des
effectifs expérimentaux pourra permettre d’appuyer cette hypothèse physiopatholgique et d’envisager une étude chez
l’Homme afin de proposer une classification pronostic d’aggravation secondaire et de pouvoir adapter les thérapeutiques.
Table des matières
Etude du devenir fonctionnel et de la récidive de 140 hématomes sous duraux chroniques
opérés. Lille, France.
Auteurs : H-A.Leroy 1, R.Aboukaïs 1, N.Reyns 1, P.Bourgeois 1, A.Duhamel 2, J-P.Lejeune 1 ; 1Clinique de Neurochirurgie
Adulte, CHRU de Lille, Hôpital Roger Salengro 2 Département de biostatistique, EA2694, UDSL, Université de Lille Nord
de France, CHRU de Lille
Mots clés : Hématome sous dural chronique/ Devenir fonctionnel / Récidive
Communication orale / Oral communication
Introduction :
L’hématome sous dural chronique (HSDC) est une pathologie très fréquente en neurochirurgie, en particulier chez les
patients âgés ou soumis à une anticoagulation. L’enjeu est de rétablir rapidement l’autonomie fonctionnelle de ces patients
souvent fragiles. Nous avons évalué les facteurs cliniques, scanographiques et chirurgicaux influençant le devenir fonctionnel et le risque de récidive des patients opérés d’un HSDC.
Matériel – Méthode :
Il s’agit d’une étude monocentrique, rétrospective, évaluant tous les patients opérés d’un HSDC uni ou bilatéral entre
juin 2011 et juin 2012. En pré-opératoire, les données cliniques ainsi que les caractéristiques du scanner cérébral (effet
de masse, homogénéité, latéralité) ont été colligées. La technique opératoire a été mentionnée en précisant la latéralité
opérée en cas d’HSDC bilatéral. Le scanner post-opératoire précoce ( 5 jours) a été analysé. Nous avons noté l’évolution
clinique précoce, la survenue d’une récidive au cours du suivi, définie par une nouvelle intervention, et le devenir fonctionnel à 3 mois considéré comme bon si le score était ≤ 2 sur l’échelle de Rankin modifié.
Résultats :
Parmi nos 140 patients, la médiane d’âge au diagnostic était de 77 ans avec un ratio M/F de 1,74. En analyse univariée,
les facteurs prédictifs du mauvais devenir clinique sont : l’âge p0,001 avec une corrélation linéaire ; l’altération de la
conscience au diagnostic (GCS 15) p0,013 ; l’épaisseur du reliquat sur le scanner post-opératoire p0,018 et la récidive
p0,03. Les facteurs prédictifs de récidive sont : la prise d’anticoagulant p0,03 ; l’absence de régression de l’effet de masse
en post-opératoire p0,002.
Conclusion :
Les patients âgés, avec une altération de la conscience initiale ont un risque accru de dépendance majoré par l’épaisseur
du reliquat post-opératoire et la survenue d’une récidive. Les anticoagulants et la persistance d’un effet de masse en
post-opératoire augmentent le risque de récidive.
Table des matières
Evaluation de l’ostéosynthèse percutanée dans la prise en charge des métastases rachidiennes instables
Auteurs : F.BERNARD (1), O.LUCAS (1), A.PASCO-PAPON (2), P.MENEI (1) 1-Sevice de Neurochirurgie, CHU Angers.
France ; 2-Service de Neuroradiologie, CHU Angers. France
Mots clés : metastase, ostéosynthèse percutanée, chirurgie mini-invasive
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Le traitement des tumeurs rachidiennes primitives est bien codifié, parallèlement celui des lésions secondaires ne relevant pas d’une prise en charge oncologique curative ne fait l’objet d’aucun consensus. Dans le même temps, les techniques
chirurgicales percutanées ont fait leur preuve dans la prise en charge de l’instabilité d’origine traumatologique, facilitant
les suites opératoires et garantissant une stabilisation efficace.
Matériel – Méthode :
L’objectif de cette étude rétrospective monocentrique est d’analyser les suites opératoires à court et moyen terme selon
plusieurs paramètres cliniques et paracliniques : la douleur, la reprise d’autonomie, le taux de complication, la qualité de
vie, l’impact de la chirurgie sur la prise en charge oncologique (délai de début de radiothérapie).
Résultats :
Entre 2010 et 2013, 28 patients consécutifs avec des lésions secondaires répondant aux critères d’instabilité de Kostuik,
quel que soit leur statut neurologique ont été inclus. 6 présentaient un déficit neurologique. Chacun de ces patients a
bénéficié d’une stabilisation par ostéosynthèse percutanée associée dans deux cas à une laminectomie par voie mini-invasive. Pour tous les patients ayant bénéficié uniquement d’une ostéosynthèse percutanée, la durée opératoire est inférieure a 1h et la perte sanguine estimée inférieure a 100ml. 63,6% des patients ont eu recours aux antalgiques de palier
3 pour une durée moyenne de 57,5jours. La consommation d’antalgiques de palier 2 et 3 est significativement diminué
en post-opératoire comparée à la phase préopératoire (p 0,05). La durée d’hospitalisation post opératoire moyenne est
de 9,3jours. Le délai moyen d’obtention d’une EVA inférieure a 3 est de 51jours. 81% des patients ont repris à 48h une
autonomie permettant une marche sans aide. Le délai moyen de début de la radiothérapie est de 23 jours. On note une
complication infectieuse (4,5%) à type de désunion cicatricielle d’évolution favorable.
Conclusion :
L’ostéosynthèse percutanée s’avèrent une technique fiable, efficace et peu pourvoyeuse de complications dans le cadre de
la prise en charge des lésions secondaires uniques et multiples du rachis. Elle constitue une alternative fiable au traitement
par corset chez les patients porteur de lésions instables, classiquement non traités par chirurgie à foyer ouvert, compte
tenu du risque infectieux majoré et d’un retard à la mise en oeuvre de la radiothérapie et chimiothérapie qu’elle induit.
Table des matières
Evaluation par TCS de la Culture de sécurité
Auteurs : G Faure, CHU Toulouse ; V Minville, CHU Toulouse ; JC Sol, CHU Toulouse ; V Lubrano, CHU Toulouse
Mots clés : enseignement ; culture de sécurité ; TCS ; gestion des risques
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Evaluer le niveau de culture de sécurité des internes de chirurgie et d’anesthésie-réanimation dans un hôpital Universitaire en fonction de leur niveau de formation.
Matériel – Méthode :
Etude monocentrique, prospective et observationnelle ayant inclut 67 internes. L’évaluation était réalisée via un test de
concordance de script comportant 20 vignettes cliniques et 3 items par vignettes soit 60 items relatifs à la check-list opératoire. Un panel de 15 experts anesthésistes-réanimateurs et chirurgiens a été choisi.Une analyse post hoc a permis de
comparer les groupes. Les résultats sont exprimés en médiane et valeurs [min-max].
Résultats :
Le groupe « internes juniors » (n=34) obtenait une médiane de 65,3 [39,8-79,8]. Dans le groupe « internes séniors »
(n=23), la médiane était de 73,2 [36,9-86,8]. La différence entre les deux groupes était significative (p=0,005).Il existait
une différence significative entre le groupe « internes juniors » et le panel d’expert (p=0,0001).Différence qui n’était pas
significative (p=0,122) entre le groupe « internes séniors » et le panel d’expert, montrant ainsi que les réponses des « internes séniors » tendent à se rapprocher de celles des experts. A noter, l’absence de différence significative entre les scores
des internes de chirurgie et d’anesthésiste-réanimation (p=0,474)
Conclusion :
A la fin de leur formation, les internes du bloc opératoire, qu’ils soient chirurgiens ou anesthésistes-réanimateurs, ont
acquis des compétences sur la sécurité péri-opératoire qui se rapprochent de celle des praticiens expérimentés.
Table des matières
Exérèse d’un Kyste hydatique à localisation sacrée par hydropulsion : A propos d’un cas et
revue de la littérature.
Auteurs : Dr. BERCHI Abdelkahar, Dr. BENNADJI Abdelaziz, Dr. CHAABI Adel, Pr. HALLACI Azzeddine
Mots clés : Kyste hydatique ; sacré ; syndrome de la queue de cheval ; Hydropusion
Poster
Introduction :
L’hydatidose est une affection parasitaire secondaire à l’infestation de l’organisme par l’embryon hexacanthe d’Echinococcus Granulosus. En Algérie, elle sévit à l’état endémique. L’atteinte vertébrale est une entité rare. Elle représente la
forme la plus fréquente et la plus grave des atteintes osseuses de l’échinococcose. Le diagnostic est souvent tardif par son
manque de spécificité et sa latence cliniques et soulève des problèmes diagnostiques améliorés par l’avènement de l’IRM.
La problématique de l’hydatidose vertébro-médullaire est d’ordre thérapeutique et pronostique d’où la dénomination de
« cancer blanc ». La technique d’exérèse par hydropulsion peut servir d’alternative dans la cure chirurgicale, conservant
le kyste intacte et évitant ainsi la dissémination de la pathologie.
Matériel – Méthode :
L’hydatidose est une anthropozoonose secondaire au développement chez l’homme de la forme larvaire d’un cestode de
l’espèce Echinoccocus Granulosis. Elle atteint préférentiellement le foie et le poumon. L’hydatidose vertébrale est rare
et ne représente que 1 à 2% de toutes les localisations viscérales. Elle reste néanmoins la localisation la plus fréquente
des hydatidoses osseuses (44%). Cette localisation est généralement dorsale (80%), rarement lombaire (18%) et exceptionnellement cervicale. La voie sanguine reste le mode de contamination le plus admis. Les signes cliniques sont très
précoces car le développement de la cavité kystique et la mise sous tension du liquide céphalorachidien vont donner lieu
à des signes cliniques d’instauration et d’évolution rapides. L’IRM est d’un grand apport, permettant de mieux préciser
la topographie de la lésion, son étendue, sa dimension et ses rapports avec les structures nerveuses. Le traitement de
l’échinococcose est toujours chirurgical. Son but est de lever la compression radiculomédullaire : il s’agit le plus souvent
d’une laminectomie décompressive ; tandis que le traitement médical par l’albendazole est indiqué dans les formes multivésiculaires durant trois mois. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic et de l’intervention chirurgicale (La
non-rupture pér opératoire). La surveillance de ces patients à long terme est importante pour éviter les récidives.
Résultats :
Notre cas concerne la patiente L.H âgée de 35 ans, originaire et demeurant à Borj Bou Arriridj, mariée, mère d’un enfant,
ne présentant aucun antécédent médical ou chirurgical. L’examen clinique chez cette patiente retrouve des lombosciatalgies droites évoluant vers l’aggravation par l’installation d’un syndrome de la queue de cheval. La tomodensitométrie
objective l’aspect d’un kyste hydatique para vertébrale lombaire droit, avec kyste radiculaire sacré droit. L’imagerie par
résonance magnétique retrouve quant à elle une formation kystique multiloculée sacrée en sablier, à double composante intra et extra canalaire, caractérisée par l’absence d’infiltration des structures neuromusculaires avoisinantes, aspect compatible avec un kyste hydatique. La patiente a été opérée (intervention filmée). En per-opératoire, la technique
d’hydropulsion a été utilisée, permettant l’accouchement du kyste intacte. En post opératoire, la patiente a bénéficié d’un
traitement pas l’albendazole. L’étude anatomo-pathologique du kyste a confirmé le diagnostic de kyste hydatique. Les
suites post opératoires étaient concluantes avec amélioration clinique.
Conclusion :
L’Echinococcose vertébrale est une affection rare et de mauvais pronostic du fait des récidives liées à la dissémination par
rupture du kyste. L’exérèse par hydropulsion pourrait avoir tout son intérêt dans le traitement chirurgicale réduisant ainsi
le risque de dissémination et donc de récidive.
Table des matières
FACTEURS DE RISQUE DE RÉCIDIVE LOCALE DANS LA CHIRURGIE DES MÉTASTASES CÉRÉBRALES À PROPOS DE 151 CAS ET REVUE DE LITTÉRATURE
Auteurs : L. Terreaux Neurochirurgie Rennes, O.Hamel Neuro-Taumatologie Nantes P.J. Lereste Neurochirurgie Rennes, F.
Thillays Radiothérapie Nantes, S. Martin Neurochirurgie Nantes, K. Buffenoir Neuro-Traumatologie Nantes
Mots clés : Metastases cérébrales, Chirurgie, Facteurs de risque, Récidive
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Introduction : Les métastases cérébrales sont les plus fréquentes tumeurs malignes intracrâniennes. La chirurgie est une
arme thérapeutique en association avec la radiothérapie. Nous proposons d’identifier les facteurs de risques de récidive
sur une cohorte de patients opérés en première intention, ayant bénéficié lorsque cela été possible d’une irradiation complémentaire.
Matériel – Méthode :
Matériel et méthode : 151 cas de chirurgie de lésion secondaire ont été analysés rétrospectivement, sur des paramètres
cliniques, morphologiques lésionnels, chirurgicaux et selon les suites et traitements complémentaires associés. Chacun
des paramètres a été analysé en uni varié sur la survenue d’une récidive. Une analyse de survie a été réalisée dans un
second temps pour les paramètres significatifs.
Résultats :
Résultats : Le caractère connu d’un primitif au moment de la chirurgie était significativement associé à un risque de récidive (HR=2,18, p=0,04), ainsi qu’une localisation lepto-méningée d’emblée (HR=2,16, p=0,005). Ces deux paramètres
n’avaient pas d’incidence sur la survie. En revanche, un volume tumoral supérieur à 10cm3 et une exérèse par fragmentation, ont une incidence négative sur la survie, tandis qu’en analyse uni variée, ces deux paramètres n’ont qu’une tendance
non significative. Ceci corrobore et optimise ce qui est décrit dans les rares précédentes études.
Conclusion :
Conclusion : La prise en charge des métastases cérébrales est complexe mais la chirurgie en association avec la radiothérapie permet d’augmenter la survie et la qualité de vie. Nous avons identifié plusieurs facteurs de récidive et impactant la
survie dont il faut tenir compte afin d’optimiser le traitement chirurgical.
Table des matières
Fractionated radiosurgery in the treatment of recurrent progressive optic chiasmatic hypothalamic glioma
Auteurs : Ai Sha Long, Chyi Yeu David Low, Wan Tew Seow Neurosurgical service, Department of paediatric surgery, KK
Womens and Childrens Hospital, Singapore
Mots clés : Radiosurgery, Optic chiasmatic-hypothalamic glioma, LINAC, FRS
Poster
Introduction :
Radiation therapy (RT) for progressive optic chiasmatic-hypothalamic glioma (OCHGs) is typically performed as external-beam RT, although other modalities are being applied with increasing frequency. We aim to evaluate the clinical efficacy of LINAC-based fractionated stereotactic radiosurgery (FRS) in local tumor control and its potential intermediate
term complications in recurrent/progressive pediatric OCHGs.
Matériel – Méthode :
From year 2002 to 2012, we review retrospectively five consecutive patients with histologically proven OCHGs who had
adjuvant FRS following surgery. All patients had sporadic, non-NF-1 associated tumor. The fractionation dose was standardized at 1.8Gy with total target dose ranged from 50.4 to 55.8Gy (median 54Gy).
Résultats :
Our tumor growth control rate is 100% at a median follow-up period of 67 months. Sustained tumor regression is seen in
four patients, and one patient has tumor stabilization. Tumor shrinkage occurs most rapidly during the first 15 months.
All patients who have functional vision in unaffected eye pre-FRS are able to maintain useful vision. Their vision remains
better than 6/48. 40% develops new endocrinopathy post treatment. No patient requires additional surgical CSF diversion post-FRS. All patients retain satisfactory cognitive and social functions with acceptable quality of life.
Conclusion :
FRS can achieve good local control for large OCHGs, but its associated radiation-related endocrine dysfunction and visual impairment should not be taken lightly. The radiotoxicity to radiosensitive neural structures incurred by high total
target dose appears to be not mitigated with fractionation, as opposed to fractionated RT. Cystic expansion of tumor and
the unpredictable occurrence of intratumoral bleeding should be considered as an additional risk with FRS.
Table des matières
HEMORRAGIES INTRA-PARENCHYMATEUSES SUPRA ET INFRA-TENTORIELLES
A DISTANCE DU FOYER OPERATOIRE : A PROPOS D’UN CASCHU de La Réunion,
GHSR, Saint Pierre, La Réunion, France.
Auteurs : S.Freppe (Service de Neurochirurgie, CHU de la Réunion, GHSR, Saint-Pierre), J. Engelhardt (Service de Neurochirurgie, CHU de la Réunion, GHSR, Saint-Pierre), D. Couret (Service de Neuroréanimation, CHU de la Réunion, GHSR,
Saint-Pierre), P.Gauthier (Service de Neuroradiologie, CHU de la Réunion, GHSR, Saint-Pierre), S.Blanc (Service de Neuroradiologie, CHU de la Réunion, GHSR, Saint-Pierre), P.Ocquidant (Service de Neuroréanimation, CHU de la Réunion,
GHSR, Saint-Pierre)
Mots clés : méningiome, hémorragie, intra-cérébrale, cérébelleuse
Poster
Introduction :
Les hémorragies intra-parenchymateuses à distance du foyer opératoire sont des complications rares des chirurgies supra-tentorielles (0,3 à 0,6%), infra-tentorielles et rachidiennes. Avec 32% de mortalité, il s’agit de complications potentiellement graves. A la lumière d’un cas nous étudierons leur physiopathologie et les moyens à mettre en œuvre pour les
éviter.
Matériel – Méthode :
Nous rapportons le cas d’une patiente de 62 ans, opérée d’un méningiome du tubercule de la selle présentant en postopératoire des hématomes intra-parenchymateux bilatéraux supra et infra-tentoriels. L’association de deux territoires
hémorragiques différents n’a jamais été décrite.
Résultats :
Une patiente de 62 ans, gauchère, présentant une baisse d’acuité visuelle de l’œil droit liée à un méningiome du tubercule
de la selle a été opérée par voie sous-fronto-ptérionale gauche. L’intervention s’est déroulée sans incident particulier. La
patiente présentait initialement un score de Glasgow à 15. Le drain de Redon sous cutané en aspiration douce étant trop
productif, un drainage déclive simple a été réalisé. L’état clinique de la patiente s’est dégradé à J1 avec installation d’une
aphasie mixte. Le scanner et l’IRM ont mis en évidence une hémorragie intra-parenchymateuse temporo-basale droite et
cérébelleuse gauche. Il n’a pas été retrouvé de thrombophlébite. Après une simple surveillance, l’état neurologique de la
patiente s’est amélioré malgré la persistance d’un manque du mot.
Conclusion :
Si l’origine veineuse de ces hémorragies cérébrales à distance du foyer opératoire semble admise, la physiopathologie
précise reste méconnue. Dans ce cas, il semble que la déplétion per et post-opératoire de liquide cérébrospinal ait été responsable d’une ptose cérébrale et cérébelleuse avec étirement des veines en pont supra-cérébelleuses et basi-cérébrales.
Néanmoins, l’étiologie exacte ne peut être affirmée en l’absence de preuve de l’obstruction veineuse à l’imagerie. Limiter
la déplétion de liquide cérébro-spinal est impératif pour éviter ce type de complications.
Table des matières
Imageire par résonance magnétique et prise en charge des fractures non neurologiques du
rachis thoraco-lombaire. Caen et Lyon, France
Auteurs : T Dudoit, service de neurochirurgie CHU Caen ; F Lucas, service de neurochirurgie CHU Caen ; E Halewa, service
de neuroradiologie CHU Caen ; E Emery, service de neurochirurgie CHU Caen et C Barrey, service de chirurgie du rachis,
neurochirurgie HC Lyon
Mots clés : IRM, fracture, ligament, comminution
Poster
Introduction :
La classification de Magerl est la référence internationale pour la prise en charge thérapeutique des fractures du rachis
thoraco-lombaire. Cette classification est basée sur l’analyse conjointe du mécanisme lésionnel et du scanner rachidien
avec reconstruction 3D. Le scanner ne permet pas l’étude du complexe ligamentaire, qui est visualisé à l’IRM. L’objectif
principal de ce travail est d’évaluer l’apport de l’IRM dans la prise en charge des traumatismes rachidiens non neurologiques.
Matériel – Méthode :
Nous avons étudié une série prospective de 50 patients hospitalisés, dans deux centres hospitaliers français, pour traumatismes du rachis thoraco-lombaire durant l’année 2012. Tous les patients ont bénéficié d’un scanner rachidien 3D
et ensuite d’une IRM rachidienne. Nous avons comparé, dans un second temps, le classement lésionnel avant et après
réalisation de l’IRM.
Résultats :
La réalisation de l’IRM a permis de modifier le type de fracture dans 9 cas. Les fractures étaient initialement classées
A2-3 dans un cas, A3-1 dans 4 cas, A3-2 dans 2 cas et A3-3 dans 2 cas. Les fractures ayant présentées une modification de
classement étaient classées de type B1. Aucune fracture classée de type A n’a été modifiée en type B2 et B3. Les fractures
de type B et C, diagnostiquées au scanner, ne nécessitent pas l’apport diagnostique de l’IRM. 28 fractures étaient comminutives et dans 9 cas, l’IRM mettait en évidence une lésion ligamentaire. Toutes les lésions, dont le diagnostic a été affiné
par l’IRM, présentaient une forte comminution du plateau supérieur.
Conclusion :
La réalisation de l’IRM permet de modifier le diagnostic lésionnel, en étudiant les atteintes du complexe ligamentaire,
dans près de 1 cas sur 5 dans notre série.
Table des matières
Incidence et survie des tumeurs primitive du système nerveux central de l’enfant en Auvergne-Limousin [1986-2009]
Auteurs : G. Coll (Service de Neurochirurgie, Centre Hospitalo-Universitaire Gabriel Montpied, Image-Guided Clinical Neuroscience and Connectomics, EA 7282, UFR Médecine, Université Clermont 1, Université d’Auvergne, Clermont-Ferrand, France) - E. De Schlichting (Service de Neurochirurgie, Centre Hospitalo-Universitaire Gabriel Montpied,
Clermont-Ferrand, France) - L. Sakka (Service de Neurochirurgie, Centre Hospitalo-Universitaire Gabriel Montpied, ImageGuided Clinical Neuroscience and Connectomics, EA 7282, UFR Médecine, Université Clermont 1, Université d’Auvergne,
Clermont-Ferrand, France) - J.J Lemaire (Service de Neurochirurgie, Centre Hospitalo-Universitaire Gabriel Montpied,
Image-Guided Clinical Neuroscience and Connectomics, EA 7282, UFR Médecine, Université Clermont 1, Université d’Auvergne, Clermont-Ferrand, France) - J. Chazal (Service de Neurochirurgie, Centre Hospitalo-Universitaire Gabriel Montpied, Image-Guided Clinical Neuroscience and Connectomics, EA 7282, UFR Médecine, Université Clermont 1, Université
d’Auvergne, Clermont-Ferrand, France) - J. Kanold (Service d’Hématologie Oncologie Pédiatrique, CIC Inserm 501, Centre
Hospitalo-Universitaire Estaing, Clermont-Ferrand, France)
Mots clés : Enfants -Tumeur du système nerveux central - Incidence - Survie
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Les tumeurs primitives du système nerveux central (TPSNC) représentent la deuxième cause de cancer de l’enfant. Le
registre régional des cancers de l’enfant en Auvergne-Limousin (RRCEAL) permet d’appréhender leurs caractéristiques
épidémiologiques et d’évaluer leur prise en charge régionale.
Matériel – Méthode :
Patients et méthode. Ont été recensés par le RRCEAL 240 enfants de moins de 15 ans résidant en Auvergne-Limousin
entre 1986 et 2009 au moment du diagnostic histologique de TPSNC (catégorie III de la classification internationale des
maladies pour l’oncologie (CIM-O-3).
Résultats :
Résultats. Plus de 45% des TPSNC étaient gliales. Les astrocytomes (36%) avaient une incidence maximale pour chaque
classe d’âge excepté entre 1 et 4 ans où les tumeurs embryonnaires étaient plus fréquentes. Pour les TPSNC, le taux d’incidence standardisé sur l’âge était de 3,27/100 000 personnes-années. Aucune variation statistiquement significative de
l’incidence ne fut retrouvée pour la période étudiée et la survie globale à 5 ans était de 67% [59%-73%]. La probabilité de
survie a augmenté de 16% pour les TPSNC entre [1986-1999] et [2000-2009], essentiellement pour les tumeurs astrocytaires et épendymaires. Le sex-ratio était de 0,95 pour les TPSNC.
Conclusion :
Conclusion. L’analyse épidémiologique du RRCEAL n’individualise aucune recrudescence des TPSNC en Auvergne-Limousin sur la période étudiée. Les probabilités de survie, notamment pour les tumeurs “chirurgicales” augmentent après
1999. La survie globale de notre série est superposable aux résultats des études de la littérature. L’originalité de la série
provient de son sex-ratio atypique.
Table des matières
Influence de l’âge sur les résultats de la stimulation bilatérale des noyaux sous-thalamiques dans la maladie de Parkinson.
Auteurs : AUTEURS : V. GILARD1 M.D., J.P. BOUWYN2 M.D., D. MALTETE2 M.D. Ph.D., R. LEFAUCHEUR2 M.D., F.
PROUST1, M.D. Ph.D., S. DERREY1, M.D. Ph.D.
Mots clés : Maladie de Parkinson - Stimulation cérébrale profonde - Noyau sous-thalamique
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Rationnel : La stimulation cérébrale profonde (SCP) des noyaux sous-thalamiques (NST) représente le traitement de
choix de la maladie de Parkinson (MP) à un stade avancé chez des patients sélectionnés. L’âge au moment de la chirurgie
est un facteur pronostic débattu. Objectifs : Décrire l’influence de l’âge sur les résultats de la SCP des NST dans la maladie
de Parkinson.
Matériel – Méthode :
Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique concernant les patients opérés d’une
SCP des NST au CHU de Rouen. Nous avons défini deux groupes de patients en fonction de l’âge au moment de la
chirurgie (65). Les évaluations motrices (scores UPDRS III et IV) et neuropsychologiques étaient réalisées en pré- et
post-opératoires à 6 mois. Les posologies médicamenteuses (exprimées en équivalent L-Dopa) et les complications peret post-opératoires étaient recueillies.
Résultats :
Résultats : Cent patients parkinsoniens ont été opérés de janvier 2004 à juillet 2012. 57 patients étaient âgés de moins de
65 ans. Il n’y avait pas de différence significative entre les améliorations du handicap moteur dans nos 2 groupes, le score
UPDRS III étant amélioré en on-stim/off-dopa de 66% dans le groupe 65, et respectivement de 84% et 78% en on-stim/
on-dopa. La réduction des complications motrices (score UPDRS IV), 76% dans le groupe 65, n’était pas significative.
L’évaluation cognitive comparative montrait la préservation dans les 2 groupes des scores obtenus aux échelles globales.
Dans le groupe>65, le test de Wisconsin était plus altéré, le temps d’interférence au test de Stroop était plus allongé
(p=0.02) et la somme des rappels libres au test de Grober et Buschke était plus diminuée (p=0.01). Il n’y avait pas de différence en termes de complications post-opératoires.
Conclusion :
Conclusion : L’efficacité de la SCP des NST était comparable dans les deux groupes de patients sans majoration des complications per- et post-opératoires. En revanche, le déclin cognitif semblait plus marqué dans le groupe des patients âgés,
corroborant des données de la littérature.
Table des matières
Insular surgical resection in non tumoral, pharmacoresistant epileptic patients : report
on 6 cases explored by SEEG. Grenoble
Auteurs : G. Gras-Combe (1,2), L. Minotti (3), D. Hoffmann (2), A. Krainik (4), P. Kahane (3), S. Chabardes (2)1:CHU
Montpellier, Neurosurgery, Montpellier, France ; 2:CHU Grenoble, Functional neurosurgery unit, Grenoble, France ; 3:CHU
Grenoble, Epilepsy monitoring unit, Grenoble, France ; 4:CHU Grenoble, Neuroradiology, Grenoble, France
Mots clés : insula, epilepsy surgery, SEEG, focal cortical dysplasia
Poster
Introduction :
Introduction : The role of the insular lobe in intractable epilepsy has long been neglected. Stereo - electroencephalography (SEEG) provides the opportunity to explore the insular cortex, in order to identify the epileptogenic zone involving
the insular cortex and to better understand its involvement in brain functions. However insular resection is rarely performed because of the significant risks of neurological complications related to the surgical removal of this area. Objective :
This pilot study was undertaken to assess the effectiveness and safety of insular surgical removal on seizure control based
on anatomo-electroclinical correlations provided by SEEG.
Matériel – Méthode :
Patients and methods : 6 right handed patients (3 males, 3 females) with drug-resistant epilepsy, underwent comprehensive presurgical evaluation. Based on video-EEG recordings, they all underwent SEEG evaluation with bilateral (n=4), or
unilateral right (n=2) insular depth electrodes placement. Preoperative MRI was normal in 4 cases, 1 patient had right
insular focal cortical dysplasia, 1 patient had a right opercular postoperative scar (cavernous angioma). All patients underwent right insular corticectomy by subpial, trans opercular approach.
Résultats :
Results : Intracerebral recordings confirmed “pure” right insular epileptogenic zone in all patients. After surgery, 5 of 6
patients were seizure-free (Engel I) with a mean follow up of 28.2 months (9-65) , and the latter had a significant reduction in seizure frequency (Engel IIIa). Histological findings revealed a focal cortical dysplasia in 5 cases , and one case of
gliosis scar. All patients had minor transient neurological deficit (facial paresis, dysarthria).
Conclusion :
Conclusion : SEEG allowed high reliable anatomo-electroclinical correlations, leading to insular epilepsy diagnosis. Insular corticectomy cured 5 out of 6 patients without permanent neurological deficit. These results suggest that the SEEG
should be performed more systematically when insular epilepsy is suspected even if preoperative MRI is normal, and
corticectomy should legitimately be part of the therapeutic armamentarium for curative purposes.
Table des matières
Interactions visuo-proprioceptives dans les pathologies dégénératives du rachis cervical
relevant d’un traitement chirurgical. CHU de La Réunion, GHSR, La Réunion, France.
Auteurs : S.Freppel (Service de Neurochirurgie, CHU de la Réunion, GHSR, Saint-Pierre et Université de Lorraine, EA 3450
DevAH – Development, Adaption et Handicap, Faculté de Médecine et UFR STAPS, Nancy, France), A.Bisdorff ( Service de
Neurologie, Centre Hospitalier Emile Mayrisch, Esch-sur-Alzette, Luxembourg et Université de Lorraine, EA 3450 DevAH
– Development, Adaption et Handicap, Faculté de Médecine et UFR STAPS, Nancy, France), S.Colnat-Coulbois ( Service
de Neurochirurgie, CHU de Nancy, Nancy, France et Université de Lorraine, EA 3450 DevAH – Development, Adaption et
Handicap, Faculté de Médecine et UFR STAPS, Nancy, France), H.Ceyte ( Université de Lorraine, EA 3450 DevAH – Development, Adaption et Handicap, Faculté de Médecine et UFR STAPS, Nancy, France et Institut de Recherches Biomédicales
des Armées, La Tronche, France), P.Perrin ( Service d’oto-rhino-laryngologie, CHU de nancy, Vandoeuvre-lès-Nancy, France
et Université de Lorraine, EA 3450 DevAH – Development, Adaption et Handicap, Faculté de Médecine et UFR STAPS,
Nancy, France)
Mots clés : proprioception, cervicale, posture, dégénératif
Communication orale / Oral communication
Introduction :
La proprioception cervicale joue un rôle important dans le contrôle postural, mais la nature exacte de sa contribution
est controversée. Malgré la forte prévalence des pathologies cervicales dégénératives, leurs conséquences posturales ont
été peu étudiées dans la littérature scientifique. Il n’existe aucune publication centrée sur les deux types de pathologie
responsables de névralgies cervicobrachiales : les hernies discales cervicales et l’arthrose cervicale. Cette étude a eu pour
but d’évaluer le contrôle postural de deux groupes de patients présentant une pathologie cervicale dégénérative avec et
sans stimulation optocinétique avant et après traitement chirurgical.
Matériel – Méthode :
Dix-sept patients présentant une radiculalgie ont été inclus dans cette étude et répartis en deux groupes selon l’origine arthrosique ou discale de la compression neurologique. Tous les patients ainsi que 31 témoins ont été soumis à un examen
de posturographie statique comprenant 12 enregistrements : les quatre premiers enregistrements ont été réalisés la tête
dans l’axe (à 0°) : yeux fermés, yeux ouverts sans stimulation optocinétique, yeux ouverts avec stimulation optocinétique
dans le sens horaire, puis antihoraire. Ces quatre situations sensorielles ont été répétées tête tournée 30° à gauche, puis
30° à droite. Les patients ont à nouveau été soumis à ces 12 enregistrements six semaines après l’intervention.
Résultats :
Avant intervention, les yeux fermés, le groupe hernie discale était plus stable que le groupe arthrose. Après intervention,
la contribution visuelle au contrôle postural avait diminué dans les deux groupes dans un environnement visuel dynamique, alors que dans un environnement visuel stable, elle n’avait diminué que dans le groupe arthrose.
Conclusion :
L’importance relative des informations visuelles et proprioceptives pour le contrôle postural varie selon le type de pathologie et la chirurgie tend à réduire la contribution visuelle surtout pour les patients présentant une arthrose cervicale.
Table des matières
Intérêt de l’imagerie en tenseur de diffusion et séquence de perfusion dans l’évaluation
du degré d’infiltration tumorale de la substance blanche des tumeurs cérébrales de haut
grade. Clermont-ferrand.
Auteurs : C Botella (1), T Stefani (2), JL Kemeny (3), T Khalil (1, 4), B Irthum (1, 4), B Jean (1) . 1 CHU Clermont-Ferrand,
Hôpital Gabriel Montpied, Service de Neurochirurgie, Clermont-Ferrand, F-63003 France. 2 CHU Clermont-Ferrand, Hôpital Gabriel Montpied, Service de neuroradiologie, Clermont-Ferrand, F-63003 France. 3 CHU Clermont-Ferrand, Hôpital
Gabriel Montpied, Service d’anatomie et cytologie pathologique, Clermont-Ferrand, F-63003 France. 4 Clermont Université,
Université d’Auvergne, UFR Médecine, EA 7282 IGCNC (Image-Guided Clinical Neuroscience and Connectomics), Clermont-Ferrand Ferrand, F-63000 France
Mots clés : Tumeur cérébrale de haut grade- Tenseur de diffusion d’ordre élevé- Séquence de perfusion- Infiltration tumorale
Communication orale / Oral communication
Introduction :
INTRODUCTION L’envahissement tumoral de la substance blanche (SB) péri lésionnelle dans les tumeurs cérébrales de
haut grade est un enjeu thérapeutique et pronostic. Cette délimitation reste imprécise sur les séquences d’IRM cérébrale
utilisée en pratique courante. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’intérêt de l’imagerie en tenseur de diffusion d’ordre
élevé ainsi que des séquences de perfusion dans l’estimation de l’infiltration tumorale de la substance blanche aux abords
de la zone tumorale primitive.
Matériel – Méthode :
MATÉRIEL ET MÉTHODE Dans cette étude prospective mono centrique était inclus 11 patients porteurs d’une tumeur cérébrale de haut grade (OMS grade III/IV) après accord du comité d’éthique et recueil du consentement éclairé
des patients. Ces patients bénéficiaient dans un premier temps d’une exploration IRM cérébrale à haut champs (3 Tesla)
comprenant, outre les séquences morphologiques usuelles, des séquences en tenseur de diffusion (DTI) et séquence de
perfusion. Ils bénéficiaient ensuite d’une biopsie stéréotaxique de la lésion tumorale pour diagnostic anatomopathologique avec un prélèvement supplémentaire réalisé au niveau de la substance blanche en zone péri tumorale afin d’estimer
le pourcentage d’infiltration tumorale (TI). L’analyse des données en diffusion et en perfusion a permis de recueillir les
valeurs d’anisotropie généralisée (GA), de variance généralisée (GV), de diffusivité moyenne et du volume sanguin cérébral régional (VSR). Ces valeurs ont été normalisées respectivement aux valeurs de référence de GA, GV, MD et VSR
mesurées au niveau de la SB saine controlatérale. L’analyse statistique permettait d’estimer un facteur de corrélation entre,
respectivement, GA d’une part et le VSR d’autre part et le pourcentage d’infiltration tumorale en zone péri lésionnelle.
Résultats :
RÉSULTATS L’analyse principale des données des 11 patients montrait une corrélation significative entre les valeurs de
GA et le pourcentage d’infiltration tumoral au niveau de la SB péri tumorale, r = -0,97 (p=0,006). Les valeurs de volume
sanguin cérébral régional étaient anormalement élevées au point de biopsie en SB péri tumorale par rapport aux valeurs
de référence controlatérale chez 6 patients.
Conclusion :
CONCLUSION Cette étude a permis de mettre en évidence une corrélation significative entre l’anisotropie généralisée
dérivée du tenseur de diffusion d’ordre élevé et l’infiltration tumorale de la SB péri lésionnelle. L’utilisation de l’imagerie
en tenseur de diffusion d’ordre élevé en association aux séquences de perfusion classiques pourrait permettre la délimitation plus précise des tumeurs cérébrales de haut grade. Ainsi une meilleure compréhension des voies préférentielles de
migration cellulaire malignes à partir de la tumeur serait possible.
Table des matières
intéret du strapping de l’épaule de l’hémiplégique
Auteurs : L.RIAH, N.ELAMRANI, F ;LMIDMANI, A.ELFATIMI
Mots clés : strapping, douleur, épaule, hémiplégie
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Objectif : déterminer si le strapping de l’épaule du patient hémiplégique empêche l’apparition ou réduit la gravité de la
douleur due a la subluxation.
Matériel – Méthode :
Matériels et méthodes : étude prospective de 41 patients hémiplégiques suivis au service de médecine physique et réadaptation fonctionnelle de Octobre 2008 a Février 2012 pour douleur de l’épaule post AVC.
Résultats :
Résultats : 41 patients ; âge moyen est de 55,6 ans avec des extrêmes allant de 82ans à 31ans ; Sex Ratio : 30 F / 11 H ; côté
hémiplégique : 29 droits / 12 gauches ; douleur évaluée par l’EVA : (initiale : 8 + /- 1 ; après traitement : 3 +/- 1) ; délai
post AVC d’apparition de la douleur : 3 à 30 semaines ; étiologies : 38 subluxations/ 3 syndromes régionaux complexes
de type I. les patients ont bénéficié de 3 strapping a 5 jours d’intervalle et une radiographie de contrôle de l’épaule a été
réalisé après le 3ème strapping a tous les patients. 30 patients ont eu une réduction notable de la douleur, 15 patients ont
bien évolué avec réduction de la subluxation,
Conclusion :
Discussion et conclusion : le strapping de l’épaule de l’hémiplégique constitue un volet du traitement préventif et curatif
de la douleur de l’épaule de l’hémiplégique, son efficacité est toujours resté controversé dans plusieurs écrits, mais néanmoins coupler le strapping a d’autres thérapeutique comme le port de l’écharpe et l’électrostimulation n’est pas abusif.
Table des matières
Intérêt et indications de l’angiographie médullaire dans la chirurgie rachi-médullaire : à
partir d’une série rétrospective de 70 cas.
Auteurs : J.Tremlet, M. Grelat, B. Viard, F. Ricolfi, K. Mourier. Services de neurochirurgie, de chirurgie orthopédique et de
neuroradiologie. CHU de Dijon
Mots clés : Angiographie médullaire Chirurgie rachidienne Chirurgie médullaire Embolisation préopératoire
Communication orale / Oral communication
Introduction :
/ But : si le scanner (TDM) et l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) sont facilement accessibles et font l’objet de
recommandations pour la chirurgie rachi-médullaire, l’angiographie médullaire (AGM) reste beaucoup moins répandue
et ses indications mal codifiées, alors que la chirurgie spinale se développe dans des structures qui n’y ont pas toujours
accès. A partir d’une étude rétrospective, le rôle et l’intérêt de l’AGM est analysé de façon à codifier son usage et ses indications.
Matériel – Méthode :
/ Matériel et méthodes : une série rétrospective de 70 patients ayant subi 72 AGM est présentée. Aucun accident procédural n’a été relevé. L’AGM a été réalisée sous anesthésie générale dans 57cas (82%). Le repérage des artères radiculomédullaires (ARM) a été obtenu dans tous les cas (61 patients) où il était demandé : pour 14 patients de la série (21%)
dont 4 patients porteurs de pathologie disco-dégénérative (sur 10), une ARM a été repérée sur la voie d’abord envisagée
aboutissant à une modification de la décision initiale. Aucune complication ischémique n’a été observée dans cette série.
Parmi les 39 patients porteurs de tumeurs rachidiennes ou médullaires présumées hypervasculaires (d’après l’IRM et les
hypothèses histologiques), 20 d’entre eux (51%) ont bénéficié d’une embolisation préopératoire et dans 8 cas seulement
l’intervention a été considérée comme hémorragique (parmi eux on relève 3 hémangioblastomes intramédullaires) ;
aucune complication procédurale n’a été observée. 13 patients présentaient une lésion vasculaire ou hémorragique (4
malformations artérioveineuses, 6 fistules durales, 3 cavernomes intramédullaires) : dans tous ces cas l’AGM s’est révélée indispensable au diagnostic, à la décision thérapeutique et 7 d’entre eux ont été traités par embolisation. Dans 8 cas,
l’AGM a été réalisée devant une symptomatologie clinique de myélopathie évolutive avec une IRM non contributive, mais
elle n’a pas permis d’aboutir à un diagnostic positif.
Résultats :
/ Discussion : l’AGM peut être réalisée dans plusieurs buts. i/repérage d’une ARM dès qu’un abord chirurgical compris
entre T4 et L2 concerne un foramen intervertébral ou une voie antérieure : 40% des patients porteurs de pathologie disco dégénérative et 33% des patients porteurs de tumeurs extra médullaires ont vu leur indication chirurgicale modifiée
en raison d’un risque de complication ischémique identifié sur l’AGM. ii/embolisation préopératoire pour des tumeurs
extra médullaires présumées hyper vasculaires : 51% des cas de notre série en ont bénéficié, ou lésions vasculaires artérioveineuses : 7 patients sur 13 ont été traités par voie endovasculaire. iii/à titre diagnostic : l’AGM est indispensable au
diagnostic dès que l’IRM révèle des anomalies de signal de type vasculaire, par ailleurs elle permet d’évaluer la vascularisation et les possibilités éventuelles d’embolisation préopératoire pour les tumeurs extra médullaires. Par contre l’AGM
semble inutile dans les lésions intramédullaires (en dehors de la pathologie vasculaire) car le repérage d’une ARM n’est
pas utile (voies postérieures) et l’embolisation préopératoire ne semble pas efficace. L’AGM ne s’est pas révélée contributive non plus dans le diagnostic positif de myélopathies avec une IRM non contributive.
Conclusion :
Il est ainsi possible de proposer 2 arbres décisionnels, afin de décider de l’indication d’une angiographie médullaire, soit
dans le but d’évaluer le risque d’ischémie sur la voie d’abord choisie, soit le risque hémorragique avec les possibilités d’embolisation préopératoire. Par ailleurs, les développements récents de l’angioscanner et de l’angioMR de moelle épinière
permettront peut-être d’éviter dans certains cas un examen diagnostic nécessitant une hospitalisation et une anesthésie
générale, mais ils ne fourniront pas un accès à un traitement endovasculaire.
Table des matières
Intermediate results of single-level anterior corpectomy with fusion versus 2-level anterior cervical decompression with fusion
Auteurs : Ai Sha Long, Hwee Weng Dennis Hey, Hwan Tak Hee. Department of Orthopaedic Surgery, National University
Hospital, Singapore
Mots clés : Intermediate result, single-level corpectomy, two-level ACDF
Poster
Introduction :
By applying comparable fusion techniques (structural interbody cage), we compare anterior cervical discectomy fusion
(ACDF) with anterior cervical corpectomy fusion (ACCF) in operative complications, instrumentation and graft related
complications, radiographic outcomes and functional outcomes in intermediate term. When 2 consecutive levels of
ACDF are required, some authors have proposed the feasibility of ACCF to achieve a single level fusion rather than 2-level fusion. Current literature suggests similar intermediate term results and fusion rates. But evidences are conflicting in
operation time, bleeding rate and radiologic result.
Matériel – Méthode :
We reviewed prospectively collected data of patients of various pathologies who underwent 2-level ACDF and 1-level
ACCF by the senior author from 2007 to 2009. Fourteen consecutive patients were included in both arms and match
paired based on age, gender and levels of fusion. Patients were followed up at 6 months, 1 year and 2 years. Statistical
significance was defined as p 0.05.
Résultats :
There is no significant difference in operative times, bleeding rate, SSEP/MEP improvement, length of hospitalization,
return to work and postoperative functional scores (based on VAS, NDI, EQ-5D health score and index) (p>0.05). ACDF
is superior in fusion rate (p 0.001) and restoration of lordosis (p=0.025). ACDF has less instrumentation and graft related
complications (P 0.004).
Conclusion :
ACDF should be the procedure of choice for anterior decompression of 2-level disease in view of better fusion rate, better restoration of lordosis and less instrumentation and graft related complications. Our study adds a new dimension by
showing that fusion with inter-vertebral cage (with bone graft) in ACCF can be achieved with a shorter operative time,
without any obvious adverse functional outcome at 2 years follow-up. Longer follow-up will be needed to assess the long
term outcomes.
Table des matières
IRM par marquage de spin artériel : une technique innovante d’imagerie des malformations artério veineuses pédiatriques.
Auteurs : T.Blauwblomme1.2, O.Naggara2.3, F.Brunelle2.4, M.Zerah1.2, C.Sainte-Rose1.2, N.Boddaert2.4 1:APHP, Hôpital
Necker, Paris. Service de neurochirurgie pédiatrique 2:Université Sorbonne Paris Cité 3:Hôpital Sainte-Anne, Paris. Service
de neuroradiologie 4 :APHP, Hôpital Necker, Paris. Service de radiologie pédiatrique
Mots clés : malformation artério veineuse, angiographie, IRM par marquage de spin artériel
Communication orale / Oral communication
Introduction :
L’IRM par marquage de spin artériel (IRM-ASL) permet une quantification non invasive du débit sanguin cérébral sans
injection de produit de contraste ou de radio-traceur. Ses applications dans les AVC ischémiques sont actuellement
courantes. Le but de cette étude est d’analyser les modifications du débit sanguin cérébral associées aux malformations
artério veineuses (MAV) cérébrales pédiatriques.
Matériel – Méthode :
Nous avons analysé rétrospectivement l’imagerie de 21 enfants consécutifs qui avaient eu une angiographie cérébrale et
une IRM-ASL pour le diagnostic ou le suivi d’une MAV
Résultats :
L’IRM-ASL identifiait le nidus de la MAV chez 21/21 patients. La perfusion intra-nidale était significativement plus élevée
que dans le cortex sain controlatéral (137,7 vs 58,6 mL/100mg/mn, p 0,0001). Chez 3 patients embolisés partiellement,
l’IRM-ASL identifiait une réduction du volume nidal et du débit intra-nidal. Chez 5 patients suivis après radiochirurgie,
on notait une réduction de la taille du nidus, mais pas du débit.
Conclusion :
L’IRM ASL permet le diagnostic non invasif des malformations artério veineuses. La quantification du débit sanguin
intra-nidal pourrait permettre un suivi objectif des MAV après traitement incomplet ou radiochirurgie.
Table des matières
Ischémie post-anévrismale
Auteurs : S. Curey, V. Gilard, A. Perez, FX Perracci, O. Langlois, AC Dujardin, P. Fréger, F. Proust
Mots clés : Ischémie procédurale, Anévrisme cérébrale non rompu, microchirurgie
Communication orale / Oral communication
Introduction :
La proportion d’ischémie procédurale après traitement microchirurgical des anévrismes cérébraux est estimé à 9%. Nous
rapportons la survenue inattendue d’un tél événement malgré une procédure chirurgicale considérée correcte. Cette observation nous permet de discuter les mécanismes sous-jacents à la constitution de ces thromboses artérielles.
Matériel – Méthode :
Présentation du cas clinique et confrontation à une revue de littérature sur Pubmed utilisant les mots clés «unruptured
aneurysm», «cerebral ischemia», «procedural complications».
Résultats :
Un homme de 53 ans était hospitalisé dans le service pour une céphalée inhabituelle. Celle-ci était d’installation progressive sur 2 semaines, sans caractère soudain, mais pharmaco-rebelle aux antalgiques usuels. La tomodensitométrie
crânio-encéphalique révélait une hypodensité centrée sur la vallée sylvienne droite, au contact d’un nodule d’un diamètre
de 18 mm. L’imagerie en résonance magnétique nucléaire permettait le diagnostic d’un anévrisme large développé aux
dépends de la face supérieure de la bifurcation majeure de l’artère cérébrale moyenne droite, associé à un hyposignal
étendu du lobe frontal droit autour du sac. Sur ce segment M1 long, après réalisation d’une artériographie cérébrale, est
proposé un traitement microchirurgical. En dépit d’une procédure sans difficulté comprenant une endoanévrismectomie (cf. vidéo), d’une vidéo angiographie per opératoire confirmant la perméabilité de l’artère porteuse, une thrombose
post-opératoire s’installe à 2 heures de l’acte opératoire. Un infarctus cérébral malin de l’artère cérébrale moyenne droite
survient, dont l’évolution se solde d’un handicap fonctionnel majeur (mRS 3).
Conclusion :
Durant la séance «desperate moments» seront discutés / l’indication de ces anévrismes non rompus larges et leurs relation avec la céphalée, / la technique de endoanévrismectomie et le travail sur le collet anévrismal, / l’artériopathie sousjacente et son rôle dans le déterminisme de ces thromboses post-opératoires.
Table des matières
ISOLATED ROSAI-DORFMAN GRANULOMA OF THE CEREBELLAR PEDUNCLE :
MANAGEMENT AND PATHOLOGICAL FEATURES - Lyon (France)
Auteurs : T. Picart1, E. Simon1,2, T. Jacquesson1,2, D. Meyronnet3, E. Jouanneau1,2,4, M. Berhouma11 – Skull Base Surgery Unit – Pierre Wertheimer Hospital – Hospices Civils de Lyon – France 2 – Faculty of Medicine - Claude Bernard
University – Lyon – France 3 – Department of pathology– Pierre Wertheimer Hospital – Hospices Civils de Lyon – France
4 – INSERM U1028, CNRS UMR5292, Neurosciences Research Center of Lyon, Neuro-oncology and Neuro-inflammation
team – Lyon – France
Mots clés : Rosai-Dorfman disease ; Cerebellar peduncle ; Neuronavigation ; Surgical management
Poster
Introduction :
Rosai-Dorfman disease is usually a multi-organ disorder associating sinus histiocytosis and massive lymphadenopathy.
Isolated nervous system locations are exceptional and raise the issue of precise histological assessment and differential
diagnosis. We herein present the case of an isolated cerebellar peduncle Rosai-Dorfman disease treated surgically and
discuss the management of such rare entities.
Matériel – Méthode :
We present the case of a 32-year-old woman without any significant medical history admitted for the progressive onset
of ataxia and dizziness. MRI revealed a very well circumscribed enhancing lesion of the left cerebellar peduncle while
systemic imaging ruled out any other location. Two robotic biopsies were unsuccessful because the hard consistency of
the lesion. A total removal was performed through the fourth ventricle under neuronavigation and cranial nerve monitoring. Immunohistogical findings confirmed Rosai-Dorfman disease. The postoperative course was uneventful and
the patient suffered only a slight ataxia. We reviewed Pubmed combining the keywords “Rosai-Dorfman disease” and
“Nervous system”. Less than 45 cases were published among which only 4 cases including ours involved the cerebellum.
Résultats :
The most common locations of central nervous system Rosai-Dorfman disease are fronto-parietal lobes and leptomeninges of the skull base mimicking meningiomas. The median age was the third decade. No recurrences were noted in
cases where total surgical removal was possible.
Conclusion :
Isolated Rosai-Dorfman disease of the central nervous system remains a rarity and the diagnosis requires a histological
proof. The surgical removal remains actually the gold standard without the need for any adjuvant treatment.
Table des matières
Table des matières
Kyste épidermoide intraorbitaire à extension temporale : à propos d’un cas
Auteurs : Mourad BOUAZIZ, Sandra FEKNOUS
Mots clés : Kyste, épidermoide, intraorbitaire, chirurgie
Poster
Introduction :
Les kystes épidermoïdes sont bénins, appartiennent aux choristomes, délimité par une paroi constituée d’un épithélium
pavimenteux pluristratifié de même nature que l’épiderme et se kératinisant comme lui. Elle sont rares et généralement ils
se manifestent comme des formations kystiques localisées dans le quadrant temporal supérieur de l’orbite . Ils sont décrits
à la fois comme superficiel et profond avec une croissance lente. Ils causes au niveau de l’orbite des troubles de la mobilité
oculaire et la compression du nerf optique. Notre but est d’exposer un cas de kyste épidermoïde intraorbitaire au niveau
de notre service, en insistant sur l’acte chirurgical.
Matériel – Méthode :
Nous rapportant un cas de sexe masculin, âgé de 28 ans, porteur d’un kyste épidermoïde intraorbitaire dans le quadrant
supérieur temporal avec une effraction de l’os et extension au niveau de la région temporale. La tomodensitométrie a
révélé un kyste intraorbitaire à extension temporale de 48mm de grand axe.
Résultats :
le kyste épidermoïde a été enlevé en totalité . Les suites opératoires ont été simples, sans signes d’inflammation. L’évolution est marqué par une très bonne reprise fonctionnelle et esthétique.
Conclusion :
Avant de prendre la décision de traiter chirurgicalement un kyste épidermoïde intraorbitaire, un diagnostic détaillé est
nécessaire. La localisation du le kyste, la taille et l’extension possible aux structures péri-orbitaires de voisinage doivent
être bien étudiés. Les indications opératoires sont esthétiques, l’exophtalmie, l’atteinte visuelle, car ils font pression sur le
globe oculaire et conduisent à des troubles de la motilité oculaire en compriment le nerf optique et les branches des nerfs
oculo-moteurs.
Table des matières
Kyste neurentérique de l’orbite. A propos d’un cas et revue de la littérature. Hôpital Foch,
Suresnes, France
Auteurs : H. Cebula (1), I. Gobej (1), A. Cristescu (1), M. Bernier (2), V. Pierre-Kahn (3), S. Gaillard (1) (1)Service de neurochirurgie, Hôpital Foch, 92151, Suresnes, France (2)Service d’anatomo-pathologie, Hôpital Foch, 92151, Suresnes, France
(3)Service d’ophtalmologie, Hôpital Foch, 92151, Suresnes, France
Mots clés : kyste neuroentérique ; tumeur de l’orbite ; voies transpalpébrales
Poster
Introduction :
Les tumeurs neurentériques sont des kystes revêtus d’un épithélium d’origine endodermique. Appelées également kyste
épithélial, kyste neuroépithélial, kyste endodermique, gastrocytomes, intestinomes ou encore kyste entérogène, elles représentent 0,01% des tumeurs cérébrales. Leur localisation au sein de l’orbite représente une entité peu rapportée dans la
littérature. Cette tumeur est intéressante sous deux aspects : d’une part, la physiopathologie de ces kystes reste méconnue
avec plusieurs hypothèses quant à leur origine et, d’autre part, ces tumeurs représentent un défi diagnostic. Nous rapportons le cas rare d’un kyste neurentérique de l’orbite.
Matériel – Méthode :
Nous décrivons la présentation clinique, l’imagerie, les critères histologiques et discutons des principes du traitement des
kystes neurentériques. Il s’agit d’un cas rare de tumeur neurentérique localisée au niveau du quadrant inféro-externe de
l’orbite, abordée par voie transpalpébrale.
Résultats :
Nous rapportons le cas rare d’une femme de 19 ans, présentant une tumeur kystique de l’orbite. L’imagerie par résonnance magnétique retrouvait une lésion kystique, ne se rehaussant pas après injection de produit de contraste et refoulant
légèrement le globe vers le haut. Devant l’augmentation progressive de la taille de la lésion et la gêne cosmétique, une
indication chirurgicale a été posée. Une exérèse complète, avec ablation du kyste et de sa paroi, était réalisée à travers une
voie transpalpébrale par le pli palpébral inférieur. L’examen histologique confirma le diagnostic de kyste neurentérique.
Les suites post-opératoires ont été simples avec un excellent résultat tumoral et cosmétique.
Conclusion :
Les kystes neurentériques représentent 0,01% des tumeurs du système nerveux central, sont bénins et d’origines épithéliales. Nous décrivons un cas rare de tumeur neurentérique localisée au niveau du quadrant inféro-externe de l’orbite,
abordée par voie transpalpébrale. La résection totale demeure le traitement de choix eu égard des risques de récidives
locales malgré leur caractère bénin.
Table des matières
kystes hydatiques cérébral multiples d’origine cardiaque
Auteurs : S.Feknous -M.Bouaziz service de neurochirurgie CHU Ibn Rochd Annaba Algérie
Mots clés : kyste hydatique-multiples- cérébral - cardiaque
Poster
Introduction :
La localisation cérébrale multiple d’origine cardiaque est exceptionnelle et n’est diagnostiquée qu’après une complication.
Nous rapportons un cas de kyste hydatique cérébrale multiples chez une jeune femme opérée dans notre service.
Matériel – Méthode :
la patiente K.W âgée de 24 ans, hospitalisée dans notre service pour un syndrome d’hypertension intracrânienne au mois
de Février 2013. la patiente est connue du service de chirurgie cardio thoracique ou elle a été opérée pour un kyste hydatique cardiaque intraventriculaire gauche en 2011. le scanner cérébral et l’IRM ont objectivé plusieurs kystes hydatiques
;deux au niveau frontale a gauche, deux kystes au niveau pariétal a droite et un petit kyste temporal de 3mm du même
coté. Dans le cadre d’un bilan d’extension une TDM thoraco abdominale a été demandé et a objectivé un kyste hydatique
splénique et mésentérique.
Résultats :
La patiente a bénéficié dans un premier temps de l’évacuation de deux kystes hydatiques du lobe frontal gauche puis trois
semaines plus tard on a évacué les kystes hydatique qui se trouvaient au niveau du lobe pariétale à droite .la technique
d’Arana Iniguez , était la technique qu’on autilisé pour l’évacuation des kystes hydatiques par hydro pulsion.Les suites
opératoires étaient simples. Quant au kyste hydatique temporal droit de 03mm on a préféré le surveiller radiologiquement à cause de son petit diamètre. l’évolution clinique est bonne jusqu’à présent.
Conclusion :
L’hydatidose cérébrale d’origine cardiaque est rare voir exceptionnelle, Si le pronostic de la localisation cérébrale est bon,
celui de la localisation cardiaque est grevé d’une lourde morbidité voir de mortalité. El Algérie l’hydatidose sévit encore
à l’état endémique, constituant ainsi un problème de santé publique à côté de ses contraintes économiques, l’idéal serait
de renforcer le programme national de lutte contre la maladie hydatique.
Table des matières
L’accréditation : Pourquoi ?
Auteurs : M LOPES
Mots clés : accréditation, sécurité patients
Communication orale / Oral communication
Introduction :
En 2004, un rapport du Haut Conseil de l’assurance maladie révèle un niveau de risque à l’hôpital atteignant 10% des
séjours hospitaliers (comme les études internationales), avec 30% de ces évènements graves et 30 à 60% de ces évènements graves seraient évitables. En 2005, l’OMS lance un défi mondial sur la sécurité des patients en recommandant « d
’apprendre de ses erreurs » Le dispositif d’accréditation sera confié à l’HAS par décret du 21 juillet 2006.
Matériel – Méthode :
L’accréditation des neurochirurgiens débute en 2009. Il s’agit d’une démarche d’amélioration de la qualité et de la sécurité
des pratiques par le biais de gestion des risques médicaux rencontrés au cours des pratiques médicales. Elle Repose sur
l’engagement volontaire des praticiens concernés qui s’engagent alors à respecter un programme mis au point par leurs
pairs réunis au sein d’un organisme unique pour leur spécialité et agrée auprès de la HAS
Résultats :
12 neurochirurgiens experts auprès de l’HAS 87 neurochirurgiens sont accrédités à ce jour (sur 406 inscrits à l’ordre des
médecins) : ◊60,4% libéraux (52 médecins) ◊28,6% mixte(25 médecins) ◊11% salariés (10 médecins) 587 EPR ont été
déclarés depuis 2009, dont 100 sur les plaies durales, qui feront l’objet d’une étude approfondie.
Conclusion :
Deux grands axes de développement : élargir le programme en incluant d’autres sociétés savantes comme étant validantes
et inciter d’avantage les « salariés » (hospitaliers) par le biais de l’accréditation en équipe. A terme, quel que soit le mode
d’entrée dans la gestion des risques (accréditation des médecins, certification des établissements, DPC), les professionnels
rencontreront des dispositifs et des méthodes de gestion des risques convergents et coordonnés conduisant à une amélioration de la sécurité du patient.
Table des matières
L’histoire naturelle des anévrismes géants liée à leur croissance volumétrique
Auteurs : FX. Ferracci, Service de neurochirurgie, hôpital Charles Nicolle, centre hospitalier universitaire de Rouen, 1 rue de
Germont 76031 Rouen CEDEX ; V. Gilard, Service de neurochirurgie, hôpital Charles Nicolle, centre hospitalier universitaire de Rouen, 1 rue de Germont 76031 Rouen CEDEX ; JP. Lejeune, Service de neurochirurgie, centre hospitalier régional
universitaire de Lille, 2 avenue Oscar Lambret 59037 Lille CEDEX ; O. Langlois, Service de neurochirurgie, hôpital Charles
Nicolle, centre hospitalier universitaire de Rouen, 1 rue de Germont 76031 Rouen CEDEX ; F. Proust, Service de neurochirurgie, hôpital Charles Nicolle, centre hospitalier universitaire de Rouen, 1 rue de Germont 76031 Rouen CEDEX
Mots clés : Système nerveux central ; Anévrisme géant intracrânien ; Evolution
Poster
Introduction :
Introduction : Les anévrismes géants intracrâniens sont définis par un diamètre supérieur à 25 millimètres. Ils représentent 2% de l’ensemble des anévrismes intracrâniens. Leur croissance s’effectue de manière concentrique par la succession de phénomènes inflammatoires et hémorragiques.
Matériel – Méthode :
Patients et méthodes : Nous rapportons les cas de deux anévrismes géant symptomatiques par leur effet de masse, traités
chirurgicalement.
Résultats :
Cas clinique : Le premier patient était un patient de 20 ans, connu du service pour un anévrisme fusiforme de l’artère
cérébrale moyenne droite, en cours de suivi. Il s’était présenté aux urgences pour des céphalées pharmaco rebelles. L’IRM
montrait un anévrisme serpentin sylvien droit, partiellement thrombosé et responsable d’une hydrocéphalie par compression du troisième ventricule. Notre second patient était un patient de 57 ans, suivi pour un anévrisme géant de l’artère
cérébrale moyenne droite. L’IRM retrouvait une augmentation de taille de cet anévrisme à 2 mois du diagnostic, avec
une composante hémorragique intra murale. Il s’était présenté pour des céphalées intenses révélant une hypertension
intracrânienne. Ces deux patients avaient bénéficié d’un traitement microchirurgical.
Conclusion :
Discussion : L’histoire naturelle de l’anévrisme géant est défavorable, puisque plus de 50% de morbi-mortalité sont rapportées à 2 ans (Choi IS, et al. 2003). Cette évolutivité n’est pas uniquement liée au risque hémorragique mais à l’effet
pseudo-tumoral secondaire à la croissance volumétrique de ces anévrismes. Cette conséquence pseudo-tumorale peut se
produire sur quelques mois comme illustrée par nos observations.
Table des matières
La stimulation sous-thalamique à haute fréquence normalise par voie antidromique les
synchronies anormales dans le cortex moteur primaire : un mécanisme d’action clé de la
stimulation cérébrale profonde ? Résultats d’une étude d’imagerie calcique dans un modèle murin génétique de maladie de Parkinson (Pink-/-) Marseille, France
Auteurs : R. Carron, Service de neurochirurgie fonctionnelle et stéréotaxique, unité de radiochirurgie Gammaknife Hopital
de la Timone, Marseille. A. Filipchuk, Ph. D, Institut des Neurosciences, Alicante, Spain. R. Nardou, Institut de neurobiologie
de la méditerranée Inserm U901, Luminy, Aix-Marseille Université. M. Humphries, Faculty of Life Sciences, University of
Manchester. J. Régis, Service de neurochirurgie fonctionnelle et stéréotaxique, unité de radiochirurgie Gammaknife Hôpital
de la Timone, Marseille. C. Hammond, Directeur de recherche, Institut de neurobiologie de la méditerranée Inserm U901,
Luminy, Aix-Marseille Université.
Mots clés : stimulation antidromique Parkinson synchronisation
Communication orale / Oral communication
Introduction :
L’excès de synchronisation des activités neuronales dans le réseau cortico-sous-cortical constitue une caractéristique
physiopathologique essentielle de la maladie de Parkinson. La stimulation cérébrale profonde à haute fréquence (SHF)
du noyau sous-thalamique (NST) normalise ces synchronies dans l’ensemble du réseau ce qui est à l’origine d’une amélioration motrice significative. Les mécanismes d’action expliquant l’effet de la SHF du NST sont encore mal élucidés mais
la modulation antidromique du cortex moteur primaire via la voie hyperdirecte cortico-subthalamique semble jouer un
rôle important.
Matériel – Méthode :
La synchronisation des activités spontanées in vitro dans le cortex moteur primaire de souris PINK -/- , modèle génétique
de Parkinson (PARK6) a été étudiée grâce à une technique d’imagerie calcique biphotonique par rapport à des souris
contrôle de même âge (P14-P16) ainsi que l’impact de la SHF du NST sur ces synchronies corticales (pics de synchronisation, corrélation par paires).Les acquisitions ont été réalisées sur une plateforme d’imagerie dédiée (La Vision Imager
3QE) sur une préparation de tranche spécifiquement mise au point pour préserver la connectivité anatomo-fonctionnelle
cortico-subthalamique et les analyses de corrélations à l’aide du logiciel Matlab.
Résultats :
La SHF du NST normalise le patron de synchronisations anormales en restituant un patron proche du contrôle, plaidant pour un rôle primordial de la modulation antidromique de l’activité corticale via la voie hyperdirecte. L’activation
d’interneurones GABAergiques corticaux par les spikes antidromiques enregistrés parallèlement en électrophysiologie
conventionnelle dans les neurones pyramidaux corticaux semble jouer un rôle déterminant dans la désynchronisation.
Conclusion :
Dans ce modèle murin progressif de maladie de Parkinson, ce travail montre, outre la présence d’activités de réseau
anormales présentes dans le cortex à un stade précoce présymptomatique , que la modulation antidromique de l’activité
corticale via la voie hyperdirecte s’avère un mécanisme clé de la disparition des synchronisations pathologiques sous
stimulation. Le rôle des interneurones GABA corticaux dans la désynchronisation est soulevé mais reste à caractériser.
Table des matières
Le peptide vasoactif urotensine II : marqueur plasmatique dans le diagnostic du vasospasme.
Auteurs : S.Curey,Département de Neurochirurgie, CHU de Rouen, L.Desrues,Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm), U982, Laboratoire de Différenciation Neuronale et Neuroendocrine, Université de Rouen, MontSaint-Aignan, G. Gastaldi, Département D’Anesthésie-Réanimation, CHU de Rouen, V. Compère, Département D’Anesthésie-Réanimation, CHU de Rouen, H. Castel,Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm), U982,
Laboratoire de Différenciation Neuronale et Neuroendocrine, Université de Rouen, Mont-Saint-Aignan, F. Proust, Département de Neurochirurgie, CHU de Rouen.
Mots clés : Hémorragie sous arachnoïdienne, Vasospasme, Urotensine II
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Le vasospasme des artères proximales est une complication de l’hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA), qui peut être
responsable d’une ischémie cérébrale retardée et de déficits neurologiques. Parmi les facteurs vasoactifs potentiellement
impliqués, l’urotensine II (UII), le peptide vasoconstricteur le plus puissant, constitue une nouvelle piste diagnostique et/
ou thérapeutique. En particulier, les récepteurs de l’UII sont exprimés au niveau artériel et les niveaux plasmatiques d’UII
sont significativement élevés chez des patients atteints d’hypertension, d’athérosclérose ou de démences vasculaires. Il
s’agissait ici de déterminer le niveau seuil d’UII dans le plasma et dans le liquide céphalorachidien (LCR) des patients
HSA développant un vasospasme artériel cérébral symptomatique.
Matériel – Méthode :
Etude monocentrique, prospective et observationnelle. Patients admis pour une HSA d’origine anévrysmale (WFNS II à
IV), avec dérivation ventriculaire externe et exclusion anévrysmale. Prélèvements sanguins et de LCR réalisés de J0 à J8.
Imageries cérébrales entre J8 et J11. L’aire sous la courbe ROC (AUC) a servi à déterminer l’intérêt diagnostic du dosage
post-HSA. L’indice de Youden (IY) a permis de définir une valeur seuil permettant de discriminer les patients développant un vasospasme.
Résultats :
17 patients ont été inclus. Dix patients avaient présenté un vasospasme et 4 d’entre eux avaient développé une ischémie
cérébrale retardée à J11. La courbe ROC suggère que la concentration d’UII plasmatique à J1 est un facteur discriminant
dans la survenue d’un vasospasme (AUC à 0,824 ; P=0,02). Le taux plasmatique seuil d’UII est de 61 pg/mL (sensibilité-70%, spécificité-72% ; IY à 0,42). En revanche, la survenue d’un vasospasme ne semble pas corrélée aux niveaux d’UII
dans le LCR.
Conclusion :
L’augmentation du niveau plasmatique d’UII est corrélée avec la survenue d’un vasospasme. Ces données « pilotes » obtenues chez l’Homme montrent l’intérêt du système urotensinergique en tant que marqueur diagnostic du vasospasme,
mais aussi en tant que nouvelle cible thérapeutique dans l’HSA.
Table des matières
Le traitement endoscopique des ventricules fentes. A propos de trois cas traités par technique endoscopique.
Auteurs : A. Szathmari, F. Fomekong, P. A. Beuriat, B. Grassiot, C. Mottolese. Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital
Neurologique et Neurochirurgical «Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon.
Mots clés : syndrome des ventricules fentes, ventriculocisternostomie endoscopique, ventricule isolé, hydrocéphalie de
l’enfant
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Le syndrome des ventricules fentes représente environ 5% des complications des hydrocéphalies chez l’enfant. L’utilisation des valves programmables où a résistance variable a permis de réduire son incidence mais pas de éliminer ce
problème. Le traitement chirurgical reste controversé et dans les dernières années la ventriculocisternostomie (VCS) des
3èmes ventricule a été aussi proposé. Nous rapportons notre expérience avec 3 patients traités avec une VCS du troisième
ventricule combinée à une septostomie endoscopique.
Matériel – Méthode :
Trois patients suivis pour une hydrocéphalie (malformative dans 2 cas et post-tumorale dans un autre cas) présentant des
signes caractéristiques au syndrome des ventricules fentes sans amélioration durable après plusieurs augmentations de
la pression d’ouverture de la valve ont été hospitalisé. Chez deux patients il existait une asymétrie ventriculaire évoquant
un ventricule exclu du côté opposé au cathéter ventriculaire. Un patient a été traité par avec une VCS du 3ème ventricule
seule et chez le deux présentant une asymétrie ventriculaire une septostomie endoscopique a été associée.
Résultats :
Dans tous les cas l’évolution postopératoire a été marquée par la disparition des épisodes de céphalées sans nécessité de
révision de la dérivation. Deux patients ont été repris 1 et 3 ans après pour une geste de VCS et septostomie itérative a la
réapparition des signes cliniques
Conclusion :
La VCS du troisième ventricule peut être proposé dans le traitement du syndrome des ventricules fentes chez l’enfant. En
cas d’obstruction de la stomie, la technique peut être réitéré avec un bon résultat sans augmentation du risque technique.
Nous pensons que cette technique doit être réservée aux cas qui ne répondent pas à l’ajustement de la pression d’ouverture
de la valve et qu’elle représente une bonne alternative à l’ablation du système de dérivation.
Table des matières
LE XANTHOASTROCYTOME POLYMORPHE SUPRATENTORIEL (A propos de 2 cas)
CASABLANCA-MAROC
Auteurs : M.Y.HAOUAS,N.BOUZOUBAA,M.MANFALOUTI,K.IBAHIOIN,A.NAJA,A.EL AZHARI
Mots clés : XANTHOASTROCYTOME, TUMEUR BENIGNE, CRISE CONVULSIVE
Poster
Introduction :
Le xanthoastrocytome polymorphe est une tumeur rare, elle constitue moins de 1 % de toutes les tumeurs astrocytaires.
Il a été décrit pour la première fois par Kepes et al en 1979. Objectif : faire une mise au point sur une tumeur très rare.
Matériel – Méthode :
A travers 2 observations de xanthoastrocytome polymorphe supratentoriel colligées au service de neurochirurgie de
l’hôpital IBN ROCHD, nous avons passé en revue les particularités épidémiologiques, cliniques, radiologiques, histologiques, thérapeutiques et évolutives de ce néoplasme.
Résultats :
Nos patients étaient de sexe masculin, âgé de 17 ans et de 23 ans. La localisation était temporo - pariétale pour le premier,
et temporale pour le deuxième. La symptomatologie clinique révélatrice était représentée par un syndrome d’hypertension intracrânienne associé à des crises convulsives. La TDM et l’IRM ont montré la présence d’une masse à triple composante kystique, charnue et calcique chez le premier patient, et la présence d’une masse kystique avec nodule mural chez
le deuxième patient. Les deux patients ont subi une exérèse complète de la tumeur, dont l’histologie a montré un aspect
typique de xanthoastrocytome. L’évolution était favorable pour les malades
Conclusion :
A la lumière de ces 2 observations et des données de la littérature, il ressort que le xanthoastrocytome est une tumeur
rare, qui se rencontre chez l’enfant et l’adulte jeune. Sa localisation est souvent superficielle dans le lobe temporal. La
symptomatologie est essentiellement faite de crises convulsives. Le bilan radiologique montre souvent une masse kystique et/ou solide. Le traitement est essentiellement chirurgical. Malgré son pouvoir de récurrence et de transformation
maligne non négligeables, le xanthoastrocytome est une tumeur de pronostic relativement favorable.
Table des matières
Les évaluations par tests de concordance de script (TCS) sur le site du collège.
Auteurs : F Caire, CHU de Limoges ; JR Vignes, université de Bordeaux ; E Cuny, université de Bordeaux
Mots clés : Evaluation, tests de concordance de script, e-learning.
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Les tests de concordance de scripts sont un outil d’évaluation de la capacité de raisonnement clinique. A ce titre, ils sont
susceptibles d’explorer une dimension de la compétence des étudiants en médecine non prise en compte jusqu’à présent
: l’expérience clinique. C’est pour cette raison qu’est prévue leur intégration prochaine aux ECN. Le but de ce travail était
de construire une plateforme informatisée de tests de concordance de scripts autour des objectifs de 2e cycle de neurochirurgie, accessible aux étudiants en médecine sur le site du collège. Cette plateforme est destinée à leur permettre de
s’auto-évaluer.
Matériel – Méthode :
Matériel et Méthodes Parmi la banque de questions TCS existante devaient être sélectionnées des questions de niveau 2e
cycle de médecine. D’autres questions devaient ensuite être rédigées, puis relues. Enfin, la grille de notation devait être réalisée par un panel de 15 neurochirurgiens seniors. La réalisation de la plateforme informatisée a été confiée à F Dauger.
Résultats :
Résultats 52 questions de niveau 2e cycle ont été rédigées, corrigées puis validées, et la grille de correction a été établie
selon les réponses de 15 neurochirurgiens seniors. Le projet a reçu un financement de l’unf3s en 2012, permettant de
construire la plateforme informatisée dans le respect du cahier des charges fixé préalablement.
Conclusion :
Conclusion Ce travail a permis de construire la première plateforme de tests de concordance de scripts accessible en ligne
aux étudiants en médecine, leur permettant de se familiariser avec ce nouveau mode d’évaluation dans l’optique des ECN.
L’ensemble des neurochirurgiens ayant collaboré à ce travail est remercié pour son aide.
Table des matières
Les lipomatoses épidurales lombaires idiopathiques
Auteurs : T Dudoit, service de neurochirurgie CHU Caen ; F Lucas, service de neurochirurgie CHU Caen ; C Barrey, service
de chirurgie du rachis, neurochirurgie HC Lyon et E Emery, service de neurochirurgie CHU Caen
Mots clés : lipomatose, périmètre de marche, IRM
Communication orale / Oral communication
Introduction :
La lipomatose épidurale lombaire est une pathologie résultant de l’accumulation de tissu graisseux dans l’espace épidural
dont l’étiologie reste indéterminée pour une partie d’entre elles, appelée idiopathique (LELI). Les données de la littérature font état d’une centaine de cas de LELI. Leur incidence est inconnue malgré des critères radiologiques diagnostics
clairement définis. L’objectif principal de ce travail est de déterminer l’efficacité de la chirurgie dans la prise en charge de
cette pathologie.
Matériel – Méthode :
Nous présentons une série chirurgicale de 10 patients pris en charge pour des lipomatoses épidurales lombaires idiopathiques, après échec du traitement médical, entre 2006 et 2013 dans deux centres français de neurochirurgie. Afin
d’évaluer l’efficacité du traitement chirurgical, nous avons comparé les périmètres de marche avant la chirurgie et lors du
suivi à 12 mois.
Résultats :
Tous les patients présentaient une symptomatologie clinique de sténose du canal rachidien lombaire dont 3 avaient des
radiculalgies. 50% des patients étaient obèses. Le périmètre de marche était compris entre 500 et 750 mètres pour un
patient, entre 200 et 500 mètres pour 7 patients et inférieur à 200 mètres pour 2 patients. Une fois le diagnostic de lipomatose épidurale réalisé, la prise en charge chirurgicale a consisté en une décompression par recalibrage canalaire. Per
opératoire, des prélèvements ont été réalisés pour tous les patients. Les résultats antomopathologiques ont confirmé la
seule présence d’un tissu graisseux non encapsulé. Aucune complication chirurgicale n’a été relevée. A 12 mois de suivi
post-opératoire, tous les patients ont récupéré un périmètre de marche supérieur à 750 mètres et 9 sur 10 un périmètre
de marche illimité.
Conclusion :
La lipomatose épidurale lombaire idiopathique est une pathologie peu fréquente, de mécanisme inconnu dont la prise en
charge chirurgicale simple permet une nette régression de la symptomatologie.
Table des matières
Les plaies de l’artère vertébrale dans les voies d’abord antérieures du rachis cervical.Nancy, France
Auteurs : F. Boyer, F. Rech, T. Julhien, F. Barral-Clavel, P.-H. Pretat, J. Auque
Mots clés : Plaie - artère vertébrale - abord antérieur
Communication orale / Oral communication
Introduction :
INTRODUCTION La voie d’abord antérieure dans la chirurgie du rachis cervical est une technique efficace, rapide d’exécution, adoptée par de nombreux chirurgiens dans le monde entier. Cependant, elle présente un risque de plaie d’artère
vertébrale, certes rare, mais dont les conséquences peuvent être dramatiques.
Matériel – Méthode :
MATERIEL ET METHODES Une étude des circonstances de cet accident et de sa prise en charge a été effectuée à partir
de 4 cas de notre centre de Neurochirurgie de Nancy et d’une revue de la littérature de 1950 à février 2014. Au total, 51
cas ont été analysés.
Résultats :
RESULTATS Les circonstances principales des plaies d’artère vertébrale sont le fraisage, la perte des repères de la ligne
médiane et les tortuosités artérielles. L’hémostase et la réalisation d’une angiographie sont les étapes initiales indispensables de leur prise en charge. Le traitement conservateur de l’artère lésée est celui qui présente le moins de complications
secondaires. Le sacrifice du vaisseau atteint est souvent nécessaire pour prévenir une projection d’emboles lors de la
reperméabilisation, mais ne présente que peu de risque si l’artère controlatérale est dominante. Une surveillance initiale
en service de soins intensifs est recommandée. Un suivi par consultations et angioRM est indispensable pour dépister
l’apparition de fistule artério-veineuse ou pseudo-anévrysme.
Conclusion :
CONCLUSION Une bonne connaissance de l’anatomie du rachis cervical et un bilan d’imagerie pré-opératoire sont les
clefs de la prévention de cet incident. La voie d’abord postérieure peut-être parfois proposée comme alternative lorsque
le risque parait trop élevé. Un traitement conservateur doit être réalisé dès que possible une fois l’accident survenu.
Table des matières
Les plaies de l’artère vertébrale dans les voies d’abord antérieures du rachis cervical.Nancy, France
Auteurs : F. Boyer, F. Rech, T. Julhien, F. Barral-Clavel, P.-H. Pretat, J. Auque
Mots clés : Plaie - artère vertébrale – abord antérieur
Communication orale / Oral communication
Introduction :
INTRODUCTION La voie d’abord antérieure dans la chirurgie du rachis cervical est une technique efficace, rapide d’exécution, adoptée par de nombreux chirurgiens dans le monde entier. Cependant, elle présente un risque de plaie d’artère
vertébrale, certes rare, mais dont les conséquences peuvent être dramatiques.
Matériel – Méthode :
MATERIEL ET METHODES Une étude des circonstances de cet accident et de sa prise en charge a été effectuée à partir
de 4 cas de notre centre de Neurochirurgie de Nancy et d’une revue de la littérature de 1950 à février 2014. Au total, 51
cas ont été analysés.
Résultats :
RESULTATS Les circonstances principales des plaies d’artère vertébrale sont le fraisage, la perte des repères de la ligne
médiane et les tortuosités artérielles. L’hémostase et la réalisation d’une angiographie sont les étapes initiales indispensables de leur prise en charge. Le traitement conservateur de l’artère lésée est celui qui présente le moins de complications
secondaires. Le sacrifice du vaisseau atteint est souvent nécessaire pour prévenir une projection d’emboles lors de la
reperméabilisation, mais ne présente que peu de risque si l’artère controlatérale est dominante. Une surveillance initiale
en service de soins intensifs est recommandée. Un suivi par consultations et angioRM est indispensable pour dépister
l’apparition de fistule artério-veineuse ou pseudo-anévrysme.
Conclusion :
CONCLUSION Une bonne connaissance de l’anatomie du rachis cervical et un bilan d’imagerie pré-opératoire sont les
clefs de la prévention de cet incident. La voie d’abord postérieure peut-être parfois proposée comme alternative lorsque
le risque parait trop élevé. Un traitement conservateur doit être réalisé dès que possible une fois l’accident survenu.
Table des matières
Lésion cérébrale survenue 20 ans après cure de tumeur maligne primitive
Auteurs : E. Hakkou ; M.Y. Oudrhiri ; M. Boutarbouch ; A. Melhaoui ; Y.Arkha ; A. El Ouahabi ; A. El Khamlichi*
Mots clés : Carcinome plexus choroide ; métastase ; gliome ; radio-induit
Poster
Introduction :
Introduction : La survenue d’une lésion cérébrale plusieurs années après cure d’une tumeur cérébrale maligne primitive
suscite souvent beaucoup d’interrogations : S’agit-il d’une métastase de la tumeur primitive, d’une lésion radio-induite,
ou d’une lésion développée de novo. But : Discuter les différents critères pour retenir l’un ou l’autre des ses diagnostics
Matériel – Méthode :
Patients et méthodes : Nous rapportons le cas d’une patiente agée de 42 ans, suivie au service de Neurochirurgie de l’Hôpital des Spécialités de Rabat, traitée à l’âge de 22 ans pour un carcinome des plexus choroides et qui a présenté 20 ans
plutard une lésion tumorale controlatérale
Résultats :
Cas Clinique : Il s’agit d’une patiente de 42 ans, opérée en 1994 pour un carcinome des plexus choroides, manifesté par un
syndrome d’hypertension intracranienne décompensé sur le plan visuel ; elle a bénéficié d’une exérèse totale puis d’une
radiothérapie complémentaire de 60Gy. L’évolution était favorable avec un suivi régulier, sans particularités. 20 ans après
sa chirurgie, la patiente a présenté des crises convulsives suivies de troubles phasiques. L’imagerie était en faveur d’une
lésion cérébrale, tumorale, controlatérale. La patiente a été opérée et l’anapath revenue en faveur d’un gliome malin.
Conclusion :
Conclusion : Les principaux diagnostics à évoquer devant ces situations sont : la métastase ou la lésion radio-induite. La
possibilité de survenue de cette dernière longtemps après la cure initiale, impose un suivi régulier et prolongé.
Table des matières
Localisation des contacts chez des patients douloureux chroniques traites par stimulation
du cortex pré-central.
Auteurs : N Chivoret(1), D Fontaine (1), P Paquis(1)(1)Service de neurochirurgie. CHU Nice. France.
Mots clés : Stimulation corticale, douleurs chroniques, cible optimale
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Le positionnement optimal des électrodes de stimulation du cortex pré-central (SCM) est très peu étudié dans la littérature. La variabilité des résultats publiés de la SCM pourrait être liée à la difficulté d’identifier la cible cérébrale appropriée.
Matériel – Méthode :
L’objectif principal de cette étude était de mettre au point une méthode de localisation des contacts effectifs de SCM chez
les patients répondeurs implantés dans notre unité, permettant de normaliser les données. Un logiciel performant de
traitement des imageries cérébrales, le logiciel BrainVISA a été utilisé, couplé à un outil de visualisation 3D, Anatomist. Les électrodes étant plates, implantées en superficie, nous avons étudié la localisation des contacts par projection
sur un plan sagittal. Nous avons défini un référentiel orthonormé à deux dimensions dont le centre, situé sur la racine
du sillon central (définie comme axe Y) est équidistant des projections des sillons frontaux supérieur et inférieur sur ce
même axe. La coordonnée Y était positive si le contact était situé au-dessus du centre de référence. La coordonnée X était
positive si le contact était situé en avant du sillon central.
Résultats :
L’axe X permet de localiser les contacts par rapport aux aires de Brodmann. L’axe « Y » permet de localiser les contacts
par rapport à la somatotopie des gyri pré- et post-centraux. Chez les patients implantés répondeurs, les plots effectifs sont
pour la majorité situés en avant du sillon central au niveau du cortex pré-central (coordonnée X moyenne = + 6,6) et sur
les aires cérébrales correspondant à la zone douloureuse respectant les règles de la somatotopie.
Conclusion :
Notre étude préliminaire a permis de mettre au point une méthode efficace et reproductible de localisation des plots
effectifs utilisable en routine clinique, utilisant un référentiel commun permettant de comparer les données des patients
implantés.
Table des matières
LOMBALGIE DISCOGENIQUE : REVUE D’UNE SERIE CONSECUTIVE DE 100 PATIENTS OPERES PAR VOIE ANTERIEURE.
Auteurs : Ph. Pencalet, O.Makiese, G. Mouton-Paradot, J. Leston, D. Grosskopf, M. Desgeorges.
Mots clés : Voie antérieure, Lombalgie, Arthrodèse
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Par son accès direct aux disques lombaires et l’épargne des muscles postérieurs, la voie antérieure est la plus logique dans
la stratégie thérapeutique chirurgicale de la lombalgie discogénique.
Matériel – Méthode :
Entre mai 2009 et septembre 2013, 100 patients (63F, 37H, âge moyen 44,5 ans (21-74)) ont été opérés. La voie antérieure
rétropéritonéale a permis de réaliser une arthrodèse lombaire ou lombo-sacrée par cage intersomatique en carbone
composite (Ostapek*). Un ALIF sur 1 ou 2 niveaux a été réalisé dans 83 cas. La technique de Guillaume Tell (cage L5-S1
avec une vis descendante trans-L5-cage-sacrum) a été utilisée pour les spondylolisthésis dans 17 cas. Au terme du suivi,
les paramètres fonctionnels pré- et post- opératoires (EVA lombaire et radiculaire, échelle de Québec) ont été évalués et
comparés, ainsi que l’équilibre sagittal (paramètres pelviens et rachidiens).
Résultats :
La durée moyenne du suivi a été de 15,2 mois. Une migration secondaire de cage a été observée (sans nécessité de reprise
chirurgicale) ainsi que 2 syndromes sympathiques du membre inférieur gauche. Les patients ont été significativement
améliorés sur le plan fonctionnel (échelle de Québec divisée par 2) et celui de l’équilibre sagittal (lordose, angle spino-sacral et aplomb de C7).
Conclusion :
Dans notre expérience de la chirurgie de la lombalgie discogénique, la voie antérieure donne de meilleurs résultats que la
voie postérieure, même mini-invasive, sur le plan clinique et biomécanique. De façon optimale, elle permet la résection
complète du tissu discal pathologique et de ses éléments pro-inflammatoires, l’utilisation d’une grande surface greffante,
un respect de la lordose et de l’équilibre sagittal.
Table des matières
Long percutaneous osteosynthesis in oncologic destruction of L5 combining percutaneous sacral and iliac screws : technical improvement and news anatomicals landmarks.
Auteurs : O.LUCAS (1), J.CRISTINI (2), F.BERNARD (1), L.LE FOURNIER (1), H.D. FOURNIER (1), A.PASCO-PAPON
(3), P.MENEI (1) ; 1-Department of Neurosurgery, University Hospital Angers. France ; 2-Department of Neurotraumatology, University Hospital Nantes. France ; 3-Department of Neuroradiology, University Hospital Angers. France
Mots clés : iliac fixation, minimally invasive technique, spinal instrumentation, spinal metastasis, spine fracture.
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Study Design and Objective. To describe a long percutaneous osteosynthesis in oncologic destruction of L5 combining
percutaneous sacral and iliac screws
Matériel – Méthode :
Summary of Background Data. Significant destruction of L5, whether traumatic or oncology origins, need a double lower
anchors with sacral and iliac screws. To date there have no reports of percutaneous osteosynthesis combining sacral and
iliac screws. Method. Based on radiological and cadavers studies, a technique was established to perform a long percutaneous osteosynthesis in significant L5 destruction Anatomic and radiological landmarks are describe to allow a iliac
and sacral screws heads alignment.
Résultats :
Results. This technique was efficient and reproducible. Radiologic evidence of correct screws placement and alignment.
Conclusion :
Conclusions. The advantages of this technique are easily screws placement, easily insertion of the rod due to good alignment of screws heads. Skin incisions are offset from the position of the screw head and avoiding the risk of skin suffering.
This report demonstrates the feasibility of long percutaneous osteosynthesis combining sacral and ilac screws
Table des matières
LUXATION UNI-ARTICULAIRE C1-C2 POST TRAUMATIQUE DE L’ADULTE ,
ROUEN, FRANCE
Auteurs : A PEREZ, Neurochirurgie, CHU ROUEN, FX FERRACCI, Neurochirurgie, CHU ROUEN, P HANNEQUIN,
Neurochirurgie, CHU ROUEN, S DERREY, Neurochirurgie, CHU ROUEN, P FREGER, Neurochirurgie, CHU ROUEN, F
PROUST, Neurochirurgie, CHU ROUEN
Mots clés : Luxation uni-articulaire, traumatique, patient jeune
Poster
Introduction :
Les luxations articulaires unilatérales entre C1 et C2 sont rares et principalement retrouvées chez l’enfant dans un contexte
de malformation congénitale ou de traumatisme à haute cinétique.
Matériel – Méthode :
Nous rapportons le cas d’une patiente de 29 ans présentant une luxation uni-articulaire C1-C2, sans fracture de l’odontoïde associée, dans un contexte traumatique.
Résultats :
Une patiente de 29 ans sans antécédents particuliers a été prise en charge dans notre service pour des cervicalgies post
traumatiques dans les suites d’un accident de voiture avec choc postérieur combiné à un mouvement de rotation de la
tête vers la gauche. L’examen neurologique était normal. Les radiographies du rachis cervical mettaient en évidence un
diastasis inter épineux C1-C2 sur le profil et une odontoïde excentrée vers la droite, sans fracture associée, sur le cliché
de face. Le scanner cervical avec reconstructions 3D retrouvait une luxation rotatoire unilatérale postérieure gauche de
C1 sur C2. Une traction cervicale par étrier de Gardner a été mise en place sans effet. Une réduction chirurgicale par voie
postérieure associée à une arthrodèse C1-C2 par crochets était décidée. En per-opératoire, on retrouvait une instabilité
C1-C2. Dans les suites chirurgicales, un scanner cervical de contrôle confirmait la réduction de cette luxation uni-articulaire sans complications.
Conclusion :
Peu de cas dans la littérature sont retrouvés concernant les luxations uni-articulaires au niveau de la jonction C1-C2, la
majorité des cas associés à une fracture de l’odontoïde. Nous rapportons donc un cas original de luxation uni-articulaire
postérieure de C1 sur C2 dans un contexte traumatique. La prise en charge de cette pathologie reste débattue, du fait de
son incidence faible et de son diagnostic probablement sous évalué. Concernant la nécessité d’un traitement chirurgical
en cas de réduction partielle sous traction et immobilisation, elle semble la technique de choix dans ces cas d’instabilité
C1-C2 post-traumatique.
Table des matières
Lymphome primitive isolé du quatrième ventricule. Un cas et revue de la littérature
Auteurs : S Salem-Memou :Département de neurochirurgie B, hôpital Neurologique et neurochirurgical « Pierre-Wertheimer » 59, boulevard Pinel, 69003, Lyon, France, T Picart : Département de neurochirurgie B, hôpital Neurologique et neurochirurgical « Pierre-Wertheimer » 59, boulevard Pinel, 69003, Lyon, France, B Vallee : Département de neurochirurgie B,
hôpital Neurologique et neurochirurgical « Pierre-Wertheimer » 59, boulevard Pinel, 69003, Lyon, France
Mots clés : Lymphome de type B, quatrieme ventricule, chimiotherapie
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Le lymphome cérébral primitif est une variante rare du lymphome non hodgkinien. Les sites préférentiels sont la substance blanche périventriculaire, les noyaux gris centraux et les commissures blanches. La localisation pure et isolée dans
le quatrième ventricule est exceptionnelle, sept cas ayant été décrits à ce jour dans la littérature. Nous rapportons un
nouveau cas et faisons une revue de la littérature.
Matériel – Méthode :
une femme de 70 ans a consulté pour des vertiges évoluant depuis 10 jours. L’examen a objectivé une démarche instable.
L’IRM montrait une lésion du quatrième ventricule bien limitée, se rehaussant de façon intense et homogène après gadolinium. Une exérèse complète a été réalisée avec des suites opératoires simples.
Résultats :
L’histologie a conclu à un lymphome B diffus à grandes cellules avec un phénotype de cellules B activées. La recherche
d’autres localisations était négative. Une chimiothérapie à base de méthotrexate a été administrée. L’évolution était favorable avec un recul de 8 mois sans récidive.
Conclusion :
Nous pensons que le lymphome primitif doit être évoquer en cas de lésion du quatrième ventricule, bien limitée et prenant le contraste de façon intense et homogène, notamment chez les personnes âgées
Table des matières
Malformations artério-veineuses cérébrales rompues : devenir après microchirurgieLille ;
France
Auteurs : R.Aboukaîs1, M.Baroncini1, P.Bourgeois1, M.Vinchon1, X.Leclerc2, J-P.Lejeune1, 1 : clinique de neurochirurgie,
CHRU Lille, et 2 : clinique de neuroradiologie, CHRU Lille
Mots clés : MAV, hémorragie, microchirurgie, reliquat
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Les malformations artério-veineuses cérébrales rompues (MAVrs) nécessitent un traitement en raison de leur menace
fonctionnelle et vitale. Evaluer le devenir fonctionnel et angiographique des patients traités pour une MAVrs par microchirurgie.
Matériel – Méthode :
Cette étude a inclut tous les patients (n=139) opérés d’une MAVr dans notre institution entre 2002 et 2012. Pour chaque
patient, nous avons évalué le statut neurologique initial en utilisant l’échelle WFNS et le devenir fonctionnel 3 mois après
le traitement à l’aide de l’échelle Rankin modifiée (mRS). Les données radiologiques et angiographiques ont été notées
avant la microchirurgie afin de classifier les MAVrs par l’échelle Spetzler et Martin (SPM). Un contrôle angiographique
précoce et tardif a été réalisé afin de dépister un éventuel reliquat post-opératoire.
Résultats :
Notre série comporte 67 hommes et 72 femmes avec un âge moyen au diagnostic de 30,8 ans (4-69 ans) et un suivi moyen
de 26 mois (0,1-169 mois). Une oblitération complète a été notée chez 117 patients (84%) après la microchirurgie. La
présence d’un reliquat était associée à un âge au diagnostic ≤ 18 ans (p 0,001), un score WFNS initial élevé et un grade
SPM élevé (p 0,01). Un traitement complémentaire, dont 10 nouvelles microchirurgies, a permis une oblitération complète de 94,3 % des MAVr. Le mRS était ≤ 2 chez 115 patients. Le bon devenir fonctionnel (mRS≤2) était associé à un
âge au diagnostic ≤ 25 ans (p=0,002), un score WFNS initial bas (p 0,01), un grade SPM bas (p 0,005) et l’absence d’une
hydrocéphalie aigue lors du saignement (p 0,001). Nous avons noté 3 décès dans la période post-opératoire.
Conclusion :
La microchirurgie reste le traitement principal des MAVrs avec un taux d’oblitération complète de 84% dans notre série.
La présence d’un reliquat post-opératoire nécessite une évaluation multidisciplinaire afin de compléter l’exclusion de la
MAVr par une nouvelle microchirurgie, un traitement endovasculaire ou une radiochirurgie.
Table des matières
Malformations artério-veineuses rompues de l’enfant : suivi au long cours d’une cohorte
de 106 patients consécutifs
Auteurs : T. Blauwblomme1,2, F. Brunelle2,3, S. Puget1,2, M. Zerah1,2, C. Sainte-Rose1,2, O. Naggara2,4 1. APHP, Hôpital
Necker, Paris. Service de neurochirurgie pédiatrique 2. Université Sorbonne Paris Cité.3. APHP, Hôpital Necker, Paris. Service de radiologie pédiatrique.4. Hôpital Sainte-Anne, Paris. Service de neuroradiologie.
Mots clés : malformation arterio veineuse, pédiatrie, traitement multimodal, récidive hémorragique
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Les malformations artério veineuses (MAV) sont la principale cause d’hémorragie intra cérébrale de l’enfant. Leur traitement est parfois multimodal, avec un délai de plusieurs mois avant oblitération. Les données sur leur suivi au long cours
sont rares. Le but de cette étude pédiatrique est d’analyser les facteurs de risque cliniques ou radiologiques de récidive
hémorragique des malformations artério-veineuses rompues.
Matériel – Méthode :
Nous avons analysé la base de données des enfants pris en charge à Necker entre 1997 et 2012 pour un hématome intra
cérébral secondaire à une MAV. Nous avons étudié les relations entre présentation clinique et angiographique initiale, et
risque de resaignement ultérieur
Résultats :
106 patients (62 garçons, âge moyen 9,6 ans) ont été suivis pendant une période de 480,5 patients-année (moyenne 4,5
ans). 13 récidives hémorragiques ont eu lieu soit un taux de resaignement annuel de 2,7 %, significativement plus important pendant la première année (3,88%) que par la suite (2,2%, p 0.001) et en cas d’anévrisme associé (RR=2,69 ; p=0,004)
ou de drainage veineux profond (RR=2,97 ; p=0,002). Une embolisation partielle était associée à une élévation du risque
de récurrence hémorragique, au contraire du traitement chirurgical.
Conclusion :
La présence d’anévrismes et un drainage veineux profond sont des facteurs de risque indépendants de resaignement des
MAV pédiatriques rompues. Un traitement chirurgical ou une embolisation complète rapides sont recommandés chez
les enfants présentant ces caractéristiques.
Table des matières
Malignant transformation six months after removal of intracranial epidemroid cyst Case
report
Auteurs : Hakkou. E, Lakhdar. F, Gana. R, Maaquili My R, Bellakhdar. F. Department of Neurosurgery, Ibn Sina Hospital,
Rabat, Morocco.
Mots clés : Epidermoid cyst, malignant change
Poster
Introduction :
Intracranial epidermoid cysts are uncommon benign tumors of developmental origin ; malignant transformation of benign epidermoid cysts is rare and their prognosis remains poor.
Matériel – Méthode :
We report a case of squamous cell carcinoma arising in the cerebellopontine angle six month after resection of epidermoid cyst traited in neurosurgery department CHU IBN SINA RABA
Résultats :
A 52-year-old man presented with left facial paralysis, truncal ataxia and papillary edema. He had undergone removal
of a benign epidermoid cyst six months previously. Post-operative Magnetic resonance imaging of the brain revealed a
heterogeneous and cystic lesion in the left cerebellopontine angle. The cyst wall was enhanced by gadolinium-DTPA. He
underwent removal again and the histopathological examination revealed a squamous cell carcinoma possibly arising
from an underlying epidermoid cyst. This entity is being reported for its rarity. The presence of contrast enhancement at
the site of an epidermoid cyst combined with an acute, progressive neurological deficit should alert the neurosurgeon to
the possibility of a malignant transformation.
Conclusion :
Rapid onset of symptoms, recurrence, leptomeningeal carcinomatosis, and tumor enhancement in MRI suggests malignant degeneration of the EC. Surgery resection and adjuvant radiation therapy are highly recommended
Table des matières
MAV chez l’enfant, notre expérience sur une série de 48 patients
Auteurs : F. Fomekong*, A. Szathmari*, B. Grassiot*, F. Turjman**, C. Mottolese* * Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital
Neurologique et Neurochirurgical «Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon. ** Service de Neuroradiologie interventionnelle. Hôpital Neurologique et Neurochirurgical «Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon
Mots clés : malformations artério-veineuses de l’enfant, chirurgie, embolisation endovasculaire, radiochirurgie.
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Malgré les multiples modalités de traitements possibles (chirurgie, embolisation, radiochirurgie) la meilleure association
thérapeutique dans la prise en charge des MAV reste toujours un challenge. Nous reportons les résultats d’une série rétrospective concernant 48 patients en âge pédiatrique traités entre 1990 et 2011
Matériel – Méthode :
Quarante-huit patients (29M et 17F) ont été opérés de janvier 1990 à février 2011. Le suivi minimal post opératoire était
de un an. Les critères de jugements étaient la localisation de la lésion, l’amélioration de l’état neurologique en post opératoire et le degré d’exérèse sur les artériographies de contrôle. L’hémorragie était le principal mode de révélation des MAV
(43 patients dont 20 inondations ventriculaires). On notait un déficit neurologique chez 10 patients et une épilepsie chez
10 patients au diagnostic initial. Seize patients ont été opérés en urgence. Seize patients ont bénéficié d’une embolisation
avant la chirurgie.
Résultats :
Deux patients sont décédés après la première chirurgie du fait de leur état critique à la prise en charge. Quarante-deux
patients ont bénéficié d’une chirurgie complète objectivée sur l’artériographie. Quatre patients ont bénéficié d’un traitement de résidu malformatif par radiochirurgie. Six patients ont gardé un déficit moteur en post opératoire. Une scolarité
a été continuée chez 40 patients.
Conclusion :
Notre stratégie thérapeutique dans la prise en charge des MAV dans la population pédiatrique n’a pas vraiment changé
ces dernières années. Nous pensons que la meilleure stratégie demeure l’embolisation rapidement suivie d’une exérèse
chirurgicale. L’indication de radiochirurgie peut être réservée seulement dans certains cas en zone critique à haut risque
de séquelles.
Table des matières
METASTASE INTRAMEDUULAIRE EXTRADURALE REVELATRICE D’UN ADENOCARCINOME PULMONAIRE MIMANT UN MENINGIOME
Auteurs : e.hakkou ;m.y.oudrhiri ;l.habibou ;m.boutarbouch ;a.melhaoui ;y.arkha ;a.elouahabi
Mots clés : métastase intradurale extramedullaire ;meningiome ;
Poster
Introduction :
Les métastases intradurales sont des localisations rares se voient habituellement dans un stade évolué de la maladie cancéreuse. Le mode révélateur est exceptionnel.
Matériel – Méthode :
Nous rapportant l’observation rare d’une métastase intradurale d’un adénocarcinome pulmonaire révélé par une compression médullaire rapide dont l’aspect radiologique était en faveur d’un méningiome.
Résultats :
Patient de 58 ans tabagique chronique admis pour prise en charge d’une compression médullaire évoluant sur 15 jours
admis en paraplégie complète dont l’IRM avait objectivé un processus intradurale extramédullaire bien limité en isosignal T1 et T2 prenant le contraste d’une façon intense et homogène évoquant un méningiome sans signes d’épidurale ni
attente osseuse. L’exérèse chirurgicale complète a été réalisé en urgence permettant d’amélioré cliniquement le patient et
l’étude histologique faite par deux anatomopalogistes a retenu le diagnostic d’un adénocarcinome confirmé par l’étude
immunohistochimique.le bilan d’extension réalisé a objectivé une image pulmonaire apicale droite à distance de siège de
la tumeur en faveur d’une origine pulmonaire sans autres localisations et le malade était adressé au service d’oncologie.
Conclusion :
Les métastases intradurales sont l’apanage des cancers connus, évolués et volontiers métastatiques. Notre observation est
particulière pour le caractère révélateur et son aspect radiologique.
Table des matières
Métastase rachidiennes : Place des techniques récentes de radiothérapie
Auteurs : M. Lapeyre, Responsable du département de radiothérapie centre jean Perrin Clermont Ferrand
Mots clés : metastase vertebrale, radiothérapie
Table ronde
Introduction :
Les schémas classiques d’irradiation des métastases rachidiennes (30 Gy en 10 fractions, 20 Gy en 5 fractions) donnent
un taux de contrôle de la douleur de 60%, un soulagement complet de 25 % et une médiane de durée de 3 à 6 mois. L’évolution vers une compression médullaire est de l’ordre de 5%.
Matériel – Méthode :
Chez les patients ayant un bon pronostic, une irradiation plus ambitieuse peut être proposée. Il s’agit de technique de
radiothérapie stéréotaxique (hypofractionée ou radiochirurgie si elle est réalisée en séance unique) dite ablative ou radicale sur appareils dédiés (Cyberknife et Novalis). C’est un traitement non invasif réalisé en ambulatoire. Les indications
sont : une atteinte osseuse limitée à 2 segments vertébraux, un résidu après chirurgie ou une récidive si la moelle a reçu
une dose 25 %, une distance tumeur-cordon 20 % du corps vertébral, dose par fraction > 20 Gy). Des techniques de
consolidation comme la cimentoplastie peuvent être complémentaires. Les myelopathies sont exceptionnelles et il est
recommandé de ne pas dépasser sur la moelle une dose de 10 Gy en une séance, 17,5 Gy en 3 fractions et 22 Gy en 5
fractions. En cas de récidive en territoire irradié, il est préconisé une irradiation en plusieurs séances et la dose déjà reçue
à la moelle doit être prise en compte.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
Les autres techniques récentes comme la tomothérapie ainsi et la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (IMRT), permettent d’irradier de façon synchrone un plus grand nombre de métastases, avec un contrôle de la
douleur comparable mais au prix d’une plus grande toxicité hématologique. Il ne s’agit pas de technique d’irradiation
stéréotaxique à proprement parlé (dose par fraction plus faible sur un large volume) même si cela s’en approche.
Table des matières
Métastases rachidiennes thoraco-lombaires traitées par corporectomie : intérêt d’un
abord postéro-latéral unique.
Auteurs : Ch. Joubert, T. Adetchessi, Th. Graillon, Ph. Metellus, H. Dufour, S. Fuentes
Mots clés : corporectomie, cage expansible, métastase rachidienne, abord postero latéral
Poster
Introduction :
La prise en charge thérapeutique des métastases du rachis requiert une approche multidisciplinaire centrée sur le patient
et sa qualité de vie. En particulier pour ces patients au syndrome rachidien résistants aux antalgiques, avec atteinte neurologique aiguë ou progressive et/ou une instabilité rachidienne relevant d’une chirurgie. Nous proposons de rapporter
notre expérience portant sur 22 patients ayant bénéficié d’une exérèse chirurgicale d’une métastase rachidienne corporéale, par une approche postérieure en un temps associant l’utilisation d’une cage expansible et d’une ostéosynthèse par
vis pédiculaires.
Matériel – Méthode :
Revue de 22 patients consécutifs porteurs d’une métastase rachidienne corporéale entre Mars 2011 et Juin 2013, opérés
selon cette approche postérieure en un temps. Les critères d’évaluation étaient : le statut neurologique (score ASIA), le
score OMS, l’angle de déformation sagittale, la morbidité.
Résultats :
Parmi les vingt-deux patients ayant bénéficié de cette chirurgie, 19 avaient une atteinte thoracique et 3 une atteinte
lombaire. L’évaluation scannographique pré opératoire montrait un angle de déformation sagittale de 16.4° [0.29-51.56].
L’évaluation post opératoire objectivait une correction de la déformation sagittale avec un angle de 10.0° [0.01-19.96]. Au
terme du suivi, le statut neurologique était inchangé dans 8 cas et amélioré dans 14 cas : gain d’un point du score ASIA
dans 10 cas, et de 2 points dans 4 cas. Le taux de complications est de 18.2%, avec, dans 3 cas, une morbidité postopératoire mineure (2 infections urinaires et un épanchement pleural résolutif sans drainage) et un seul cas d’infection du site
opératoire imposant la reprise chirurgicale sans dépose de matériel d’ostéosynthèse.
Conclusion :
Ces résultats illustrant l’intérêt d’un abord postéro-latéral unique suggèrent l’utilité d’une prise en chirurgicale agressive
dans le traitement des métastases rachidiennes en vue d’améliorer la qualité de vie.
Table des matières
Multiple cervical neuroma surgery : about a case rapport
Auteurs : Dr. BERCHI Abdelkahar, Dr. BENNADJI Abdelaziz, Pr. HALLACI Azzeddine
Mots clés : Neurofibromatosis type 1, NF1 gene mutation, Coffee-with-milk spots, surgical treatment
Poster
Introduction :
Neurofibromatosis type 1 is a pathology characterized by changes in skin coloring with the growth of tumors along
nerves (skin, brain…). The symptoms of this condition vey with affected people. How can we diagnose Neurofibromatosis type 1 ? Is there an interest in the surgical treatment of Neurofibromatosis type 1 ?
Matériel – Méthode :
Neurofibromatosis type 1 is an autosomal dominant genetic disorder with an incidence of approximately 1 in 2500 to 1
in 4000 individuals. Approximately one-half of the cases are familial ; the remainders are the result of de sporadic mutations. Mutations in the NF1 gene cause neurofibromatosis type 1. This gene gives instructions to make a protein named
neurofibromin, which is produced in many cells such as nerve cells and specialized cells surrounding nerves. Mutations
in the NF1 gene have as a consequence the production of a non-functional type of neurofibromin that can’t regulate cell
growth and division. All of this leads to tumors such as neurofibromas formed along nerves throughout the body. Neurofibromatosis type 1 (Von Recklinghausen disease) is characterized by changes in skin coloring pigmentation (manly
represented by Coffee-with-milk spot) and the growth of tumors along nerves in the skin, brain, and other parts of the
body. Other symptoms may include : Blindness, Convulsions, Freckles in the underarm, plexiform neurofibromas, nodular neurofibromas…
Résultats :
Our case concerns a 20 years old woman, without any medical or surgical history. Clinically, she presents a tetraparesis
with, at the inspection, Coffee-with-milk spots at the thoracic level. MRI objective intra dural extra medullary cervical
tumor. The patient underwent surgical treatment with total resection (three lesional level : C2, C3, C4). Post-surgical
suites were favorable with clinical improvement.
Conclusion :
The diagnosis of Neurofibromatosis type 1 is first of all genetic, clinical with input from medical imaging. Surgical treatment is the rule in symptomatic forms, to obtain a clinical improvement. Neurofibromatosis type 1 remains a rare disease
need to know how to find.
Table des matières
Neurocysticercose – a propos d’un cas pédiatrique
Auteurs : A. Szathmari*, F. Fomekong*, A. Jouvet**, C. Mottolese*, * Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital Neurologique et
Neurochirurgical «Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon. ** Service de Pathologie et de Neuropathologie, Centre de
Biologie et Pathologie Est, Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, France.
Mots clés : neurocysticercose, IRM fonctionnelle, gliome de bas grade
Communication orale / Oral communication
Introduction :
La neurocysticercose est une affection du système nerveux rare en Europe. Elle est considérée come endémique dans
les pays de l’Amérique latine, Asie et Afrique. Nous reportons un cas pédiatrique avec une lésion kystique unique parieto-occipitale.
Matériel – Méthode :
Un garçon de 14 ans sans antécédents particuliers est hospitalisé pour une crise comitiale inaugurale. La TDM cérébrale a
montrée une hypodensité pariéto-occipitale et l’IRM complémentaire confirme une lésion kystique sans rehaussement et
minime oedeme associé interprété comme une possible lésion de bas grade. Les séquences spinales étaient négatives. Le
bilan biologique n’a pas relève d’anomalie et le bilan ophtalmologique était normal. Après consultation multidisciplinaire,
une chirurgie a été réalisée avec l’exérèse complète à l’aide de la neuronavigation. La lésion kystique, bien délimité, située
à 2 cm en avant de la zone de la compréhension de la parole selon l’IRM fonctionnelle a pu être enlevée sans effraction
de sa paroi.
Résultats :
L’évolution postopératoire a été favorable sans complications. L’IRM de contrôle à 48h a confirmé l’exérèse complète.
L’analyse anatomo-pathologique a été en faveur d’une neurocysticercose avec une paroi intacte. Un traitement antiparasitaire spécifique (Albendasole) a été mis en route après le diagnostic selon les conseils de l’infectiologue.
Conclusion :
Le diagnostique de neurocysticercose, même si caractéristique, peut être négligé dans les régions non-endémiques. La
chirurgie est curative si on évite la rupture du kyste et évite la réaction oedémateuse qui peut intervenir au début du
traitement médicamenteux. L’aspect morphologique de la neurocysticercose est caractéristique et donc son diagnostique
ne doit pas être négligé.
Table des matières
OSTÉOSYNTHÈSES CIRCONFÉRENTIELLES « TLIF » MINI-INVASIVES : EVALUATION DE 25 PROCÉDURES 100% NAVIGUÉES. Rouen - Toulouse
Auteurs : P Hannequin, CHU Rouen. A Perez, CHU Rouen. P Sabatier, Clinique des Cèdres - Toulouse. B Debono, Clinique
des Cèdres - Toulouse
Mots clés : Rachis lombaire. TLIF. Mini-invasif. Neuronavigation
Communication orale / Oral communication
Introduction :
OBJECTIFS : Le repérage 3D peropératoire avec neuronavigation permet désormais de réaliser toutes les étapes d’une
chirurgie lombaire miniinvasive (vis+cage). L’objectif de l’étude était d’évaluer cette procédure 100% naviguée, alliant l’optimisation des trajectoires, la vérification peropératoire de la position des implants, et l’absence d’exposition du personnel
à l’irradiation, en limitant celle du patient.
Matériel – Méthode :
PATIENTS ET MÉTHODES : Vingt-cinq procédures TLIF miniinvasives ont été réalisées selon une procédure 100%
naviguée. Tous les patients bénéficiaient d’acquisitions 3D avant implantation du matériel, et d’un contrôle 3D collimaté
avant fermeture, personnel hors de la salle. Les étapes naviguées étaient : visée pédiculaire percutanée et vissage, préparation intersomatique et implantation transforaminale de la cage. Ont été évalués : durées procédurales, qualité de positionnement des implants (analyse coronales des effractions corticales, analyse 3D du positionnement final des cages),
dose d’irradiation 3D (DLP). Les patients étaient revus à la 6e semaine postopératoire.
Résultats :
RÉSULTATS : Les indications étaient : spondylolisthesis (24%), récidive hernie discale lombaire (44%), discopathie
(32%). La durée d’intervention moyenne était de 98 mn (installation : 35 mn). La relecture des acquisitions coronales finales des 25 procédures a permis d’analyser les trajectoires de 100 vis : conflit cortical mineur dans 4 cas (4%), sans lésion
neurologique ni conséquence biomécanique. Aucune vis n’a été repositionnée. Le contrôle 3D final des cages obliques
comparé aux snapshot peropératoires retrouvait un positionnement satisfaisant dans tous les cas. En moyenne, la dose
d’irradiation 3D reçue par le patient (DLP) était de 462 mGycm. Le contrôle radiologique à 1 mois ne révélait aucune
anomalie liée aux implants.
Conclusion :
CONCLUSION : Cette procédure 100% naviguée est sûre et ergonomique. Le personnel n’est exposé à aucune irradiation, argument pertinent en procédure percutanée. L’exposition du patient est modérée et le contrôle 3D final avant fermeture est une sécurité pour le patient et le praticien.
Table des matières
Ostéotomie et reconstruction corporéale mini invasive circonférentielle en décubitus ventral. Note technique. Marseille, France
Auteurs : R. Faguer, Service de neurochirurgie, CHU Timone, Marseille, France et Département de neurochirurgie, CHU
d’Angers, France T.Adetchessi, Service de neurochirurgie, CHU Timone, Marseille, France T.Graillon, Service de neurochirurgie, CHU Timone, Marseille, France P.Metellus, Service de neurochirurgie, CHU Timone, Marseille, France H.Dufour,
Service de neurochirurgie, CHU Timone, Marseille, France S. Fuentes, Service de neurochirurgie, CHU Timone, Marseille,
France
Mots clés : Chirurgie mini-invasive, Cyphose, Ostéotomie rachidienne,
Poster
Introduction :
La correction des déformations en cyphose du rachis est désormais accessible à un traitement par des techniques mini-invasives. La réalisation d’un montage circonférentiel associant une ostéosynthèse postérieure (en décubitus ventral)
et une corporectomie avec greffe (en décubitus latéral) dans le même temps opératoire est possible mais nécessite un
changement per opératoire de l’installation.
Matériel – Méthode :
Une patiente de 70 ans ostéoporotique est hospitalisée pour des dorso-lombalgies à 3 mois d’une fracture de T12 non
traitée avec une déformation en cyphose locorégionale de 30 degrés. Une chirurgie de correction de la déformation est
réalisée en décubitus ventral seul sur table Allen® spine system (Allen®). Une ostéosynthèse postérieure percutanée par
Longitude© (Medtronic®) avec vis cimentées T10, T11- L1, L2 associée à une arthropédiculectomie bilatérale sous quadrant© (Medtronic®) et microscope est réalisée. La déformation est réduite par cintrage in situ des tiges pour compléter
la correction de la cyphose. Une mini-thoracotomie gauche transthoracique est réalisée et un corps prothétique V-lift ©
(Stryker®) est mis en place.
Résultats :
Un montage circonférentiel (corporectomie + ostéosynthèse postérieure) par voie mini-invasive est réalisable en un seul
temps opératoire en décubitus ventral seul. Cette technique permet de corriger une déformation en cyphose (3 degrés en
postopératoire) en limitant les pertes sanguines tout en diminuant le temps opératoire à 1h30. La durée de l’anesthésie
générale est également diminuée en raison de l’absence de changement de position per opératoire du patient. Le premier
levé est effectué à J2 de l’intervention avec une sortie à J5 sans complications infectieuses ou hémorragiques.
Conclusion :
La chirurgie mini-invasive circonférentielle du rachis en décubitus ventral seul permet d’associer les bénéfices des traitements invasifs ainsi que de réduire la durée totale de l’intervention. Elle apparaît comme une solution efficace dans la
prise en charge des déformations rachidiennes en cyphose particulièrement chez les sujets âgés ou fragiles.
Table des matières
Particularités de la chirurgie des kystes arachnoïdiens intra sellaires : à propos de 14 cas.
(Marseille, France)
Auteurs : N.Z MANSOURI, K.FARAH, T.GRAILLON, R.FAGUER, R.GRAS, H.DUFOURService de neurochirurgie, hôpital la Timone Adulte, AP-HM, rue Saint-Pierre, 13385 Marseille cedex 5, France
Mots clés : Kystes arachnoïdiens, selle turcique, chirurgie trans sphénoïdale, liquide céphalorachidien.
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Les kystes arachnoïdiens intra sellaire (KAIS) sont rares. 76 cas ont été rapportés dans la littérature.Nous rapportons 14
cas opérés entre 2000 et 2013, âgés de 26 à 82 ans.
Matériel – Méthode :
La voie microchirurgicale transnasale transphénoïdale été utilisée pour les 6 premiers cas et la voie endoscopique endonasale pour les 8 cas suivants. Quelle que soit la voie d’abord employée, la technique de traitement du kyste a toujours
été univoque : ouverture de la cavité kystique, respect de la paroi, comblement de celle ci par un fragment de graisse
autologue, reconstruction du plancher sellaire.
Résultats :
Les signes d’appel étaient des céphalées dans 9 cas (64 %), des troubles visuels dans 7 cas (50%), un déficit hormonal
dans 3 cas (21%). Après l’intervention, les céphalées on disparu dans 8 cas. Les signes visuels et les déficits hormonaux
ont disparu. Nous avons constaté deux cas de rhinorrhée précoce par éjection du matériel de reconstruction, malgré un
aspect très rassurant d’étanchéité et de solidité en fin d’intervention. Un patient présente un diabète insipide définitif et
une patiente a présenté une hyponatrémie profonde à J7. Dans ces deux cas, aucun geste intrasellaire agressif n’avait été
réalisé. Aucun patient n’a récidivé de son kyste (suivi 4 mois – 7 ans).
Conclusion :
Les KAIS sont rares (0,9% de nos tumeurs sellaires). La prise en charge chirurgicale va a l’encontre de ce qui est habituellement proposé pour les KA intracrâniens : comblement à la place d’un drainage ou d’une marsupialisation. Malgré l’apparente simplicité du traitement, des complications endocriniennes ou métaboliques sont possibles. Le comblement de
la selle par de la graisse doit être suffisant et la reconstruction du plancher sellaire suffisamment solide pour éviter toute
éjection secondaire. L’utilisation de l’endoscope et l’exploration intrasellaire ne nous a pas permis de mieux comprendre
la physiopathogénie de ces kystes.
Table des matières
Percutaneous vertebroplasty : A first line treatment in traumatic non-osteoporotic compression spinal fractures.
Auteurs : H.Elnoamany. Neurosurgical Department, Menoufiya University Hospital, Menoufiya, Egypt
Mots clés : Vertebroplasty, traumatic vertevral fractures, non osteoporotic spine
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Vertebroplasty is commonly used for osteoporotic and neoplastic compression fractures, yet little evidence exists for
its use in traumatic non-osteoporotic compression fractures. The purpose of this prospective cohort study is to document and evaluate the clinical and radiological results of percutaneous vertebroplasty as first line treatment in traumatic
non-osteoporotic compression fractures.
Matériel – Méthode :
Twenty three patients with traumatic non-osteoporotic compression fractures and normal bone mineral densitometry scores had been treated with percutaneous vertebroplasty are included. Vertebroplasty consists in the injection of
cement (PMMA) in the damaged vertebral body to prevent further collapse of non-osteoporotic spinal fractures. Pain
was evaluated two hours, one week, one month, 6 months, and one year post procedure using 10-point Visual analogue
Scale (VAS). Ronald-Morris disability Questionnaire (RDQ) scores were also collected. A statistical analysis including
a 2-tailed t test comparing postoperative data with preoperative values were done. Also, medication usage and range of
mobility were evaluated as well.
Résultats :
Twenty three patients with average age 36 years and 69.5% of them females. Significant improvement in VAS scores both
at rest and with motion and in RDQ scores (P˂ 0.05). Low rate of insignificant complications was recorded (13%). Radiological data during the follow-up periods showed no collapse in all the injected vertebrae. Significant decrease in rate
of medication consumption post procedure was also recorded (P˂ 0.05).
Conclusion :
From this study, it is concluded that vertebroplasty can be used successfully as first line treatment in patients with
non-osteoporotic compression spinal fractures. It is also, an effective method to decrease pain, increase mobility, and
decrease narcotic administration.
Table des matières
Posture accroupie « comme un signe pour les méningiomes rachidiens thoraciques
Auteurs : Bagheri kourosh, MD
Mots clés : Spinal Posture méningiomes - Enseignes - accroupis
Poster
Introduction :
« posture accroupie « comme un nouveau signe de méningiomes rachidiens thoraciques Méningiome de la moelle épinière se produisent le plus souvent chez les femmes d’âge moyen. Les méningiomes de la colonne vertébrale proviennent
de cellules de la coiffe arachnoïde , qui est incorporé dans la durée de la racine nerveuse . En dépit d’être généralement
faible , en raison des limites du canal rachidien , ils peuvent aboutir à des troubles neurologiques important, La majorité
des patients présentent des déficits moteurs à la suite de la compression de la moelle épinière . Présentations moins communs incluent des déficits sensoriels , des douleurs et un diafonctionement du sphyncter,
Matériel – Méthode :
Dans notre étude de série de cas entre 2002 et 2012 dans les hôpitaux universitaires que nous avions 20 patients avec le
signe de la flexion de la hanche et genoux ( accroupissement ) en position couchée . Rapport de femme à homme était
de 4 /1. La principale présentation de leur était difficile de walkig mais trois d’entre eux avaient des contractures et des
symptômes urinaires tels que l’urgence et dans l’un d’eux avec incontinencies . ils ont tous été placés en arrière tumeur et
a subi l’opération avec laminectomie , qui vise à extirper la tumeur qui avec succès.
Résultats :
à 17 patients spasticité revenue à la normale avec la démarche normale avec une légère faiblesse
et dans 3 d’entre eux avec contracture qui n’avait pas une bonne récupération dans les suivis
. spasticité douloureuse n’était pas la désactivation et la démarche était marcheur dépendante.
Aucun d’eux n’avait tumeur récidivante après deux ans Suivi,
Conclusion :
Notre recommandation est que à côté de signes communs de méningiomes rachidiens nous devrions considérer la «
posture accroupie « comme un signe qui peut nous amener à soupçonner les méningiomes rachidiens .
Table des matières
Présentation d’un bloc opératoire communiquant original dédié à la neurochirurgie sous
anesthésie locale CHU de Poitiers
Auteurs : M. Wager. Service de Neurochirurgie – CHU de Poitiers B. Bataille. Service de Neurochirurgie – CHU de Poitiers
Ph. Rigoard. Service de Neurochirurgie – CHU de Poitiers A. Supiot – Ingénieur Biomédical – CHU de Poitiers C. Bouyer –
Service de Neurologie – CHU de Poitiers F. Du Boisgueheneuc – Service de Neurologie – CHU de Poitiers
Mots clés : Chirurgie éveillée – Bloc opératoire intégré
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Les procédures sous anesthésie locale prennent une part croissante parmi les différentes sous-spécialités neurochirurgicales, permettant non seulement une interaction du patient avec chirurgien et anesthésiste, mais aussi avec neurologues
et orthophonistes. Ces procédures incluent notamment la chirurgie cérébrale sous anesthésie locale (essentiellement
mais non exclusivement dans le champ oncologique) et le placement d’électrodes épidurales pour le traitement des douleurs réfractaires. C’est afin d’optimiser l’action coordonnée des différents acteurs que les auteurs ont conçu et réalisé au
CHU de Poitiers un bloc opératoire communiquant spécifiquement dédié à la neurochirurgie sous anesthésie locale. Sa
réalisation a été financée par un crédit d’innovation technologique du CHU de Poitiers.
Matériel – Méthode :
Ce bloc opératoire est décrit, et les améliorations per opératoires qu’il apporte sont illustrées. Deux vidéos exemplaires
sont présentées : une exérèse de tumeur cérébrale, et une montée d’électrode épidurale lombaire.
Résultats :
Depuis sa création, environ deux cents interventions cérébrales mais également de nombreuses autres interventions sous
anesthésie locale ont été réalisées avec cet outil. Les palettes des tests utilisables pendant la phase éveillée ont pu être
élargies grâce à ces nouvelles conditions opératoires. Le recueil des données a été amélioré de façon décisive, tant qualitativement que quantitativement.
Conclusion :
Les auteurs concluent que ce bloc opératoire communiquant a amélioré leur pratique clinique en matière de neurochirurgie sous anesthésie locale. Il améliore sensiblement le confort du patient. Il permet d’améliorer le monitoring per
opératoire. Il renforce la coordination et l’efficacité des différents intervenants. Il permet également un recueil optimisé
des données per opératoires, tant à fin d’enseignement que de recherche.
Table des matières
Prise en charge chirurgicale précoce d’un encéphalocéle fronto ethmoïdal découvert en
anténatale. A propos d’un cas. Strasbourg, France
Auteurs : H A Coca(1), P Kehrli(1), H Abid, H Cébula(1), C Dissaux(2), E Rieger(2)1 Service de Neurochirurgie CHU Strasbourg, 2 Service de Chirurugie Maxillo Faciale et Réparatrice CHU Strasbourg
Mots clés : Encéphalocéle, encéphalocéle fronto ethmoïdal, défaut fronto nasal, reconstruction fronto nasale
Poster
Introduction :
Les encéphalocéles fronto ethmoïdales sont des herniations du contenu intracrânien a travers une brèche osseuse au niveau de la jonction entre l’os frontal et ethmoïdal. L’incidence de cette malformation est de 1/5000 naissances au monde et
est particulièrement fréquente en Asie du Sud. (pour éviter les répétitions) . Les enfants souffrant de cette malformation
n’ont en général pas de troubles du développement psychomoteur. La répercussion majeure de cette pathologie est une
distorsion du squelette de la face, en particulier au niveau du tiers moyen et des orbites, s’aggravant avec la croissance.
Matériel – Méthode :
Nous présentons la prise en charge chirurgicale d’un nouveau-né de 36 semaines dont le diagnostique d’encéphalocéle
fronto ethmoïdal avait été confirmé en anténatale.
Résultats :
Nouveau-né de sexe féminin présentantun encéphalocéle fronto ethmoïdal anténatale. Elle présentait à l’examen clinique
une volumineuse masse fronto nasale d’environ 15 cm de diamètre englobant la partie interne des paupières avec un
collapsus des deux narines. L’examen neurologique ne présentait pas de particularités. Le bilan d’imagerie avait confirmé la présence d’une brèche osseuse de 8 mm au niveau ethmoïdal et de tissu cérébral faisant protrusion dans la cavité
liquidienne. La prise en charge chirurgicale a été réalisée à J 12 de façon conjointe entre les équipes de neurochirurgie,
chirurgie maxillo faciale et ophtalmologie. Réalisation dans la même intervention d’une exérèse du tissu cérébral hernié
avec duroplastie autologue, suivi d’une reconstruction cutanée et plastie des fosses nasales et reperméabilisation des canaux lacrymaux. Ce geste a permis l’éxtubation rapide du patient et la reprise de l’alimentation par voie naturelle.
Conclusion :
Une participation multidisciplinaire précoce est nécessaire dans les malformations de type méningoencéphalocéle sévères permettant une récupération rapide du point de vu fonctionnel et esthétique.
Table des matières
Profils évolutifs du débit des pontages extra-intracrâniens dans le temps : corrélation clinique et interprétations physiopathologiques.
Auteurs : L Thines, FX Himpens, C Gautier, H Henon, P Aguettaz, JP Lejeune Centre Hospitalier Régional et Universitaire
de Lille
Mots clés : pontage extra-intracranien, moyamoya, anévrisme géant, occlusion carotidienne, débit
Communication orale / Oral communication
Introduction :
L’objectif de cette étude était d’analyser l’évolution dans le temps du débit des pontages extra-intracrâniens (EC-IC), mesuré par échodoppler transcrânien (EDTC), et de la corréler à la pathologie, au type de pontage et à l’évolution clinique.
Matériel – Méthode :
De jan-2010 à jan-2014, 20 adultes (âge moyen 49 ans, M/F=0,57, 9 Moyamoyas (MM), 4 occlusions carotidiennes (0C)
et 7 anévrismes) ont bénéficié de 22 procédures de pontage EC-IC : 3 «pontages haut débit (PHD)» (2 saphène-ELANA,
1 radial-conventionnel) et 19 «pontages bas débit (PBD)» (ATS-ACM ou occipito-ACM). Le suivi (moy =19 mois) était
clinique (mRS), angiographique et hémodynamique (EDTC).
Résultats :
Les taux de perméabilité peropératoire, à J1, à la sortie et à 1 an étaient de 100%, 95,5%, 91% et 86%. Le débit moyen des
PBD et PHB à la sortie était de 72 cc/min et 135cc/min (moy=79cc/min). L’évolution globale était marquée par une chute
du débit moyen rapide jusqu’à 4 mois puis une stabilisation autour de 35 cc/min. Pour les MM, le débit initial moyen
était de 80cc/min puis diminuait pour se stabiliser à 30cc/min à 4 mois. Pour les OC, le débit initial moyen était d’emblée
élevé (110cc/min) puis diminuait vers 60cc/min à 6 mois. Pour les anévrismes, une mise en charge de quelques jours était
constatée pour atteindre un débit moyen de 88cc/min puis il diminuait vers 35 cc/min à 24 mois. Après une augmentation post-opératoire du mRS moyen (mRSm) de 1,55 à 2,14, on observait dans toutes les catégories une amélioration
clinique progressive et constante, malgré la réduction des débits, avec un mRSm=1,20 à 36 mois.
Conclusion :
La mise en place d’un pontage ECIC est bénéfique dans la prise en charge de ces pathologies. Il joue un rôle de relais
hémodynamique primordial avant le développement d’une collatéralité suffisante (polygone de Willis, anastomoses corticales ou lepto-méningées). Le concept de «PBD et PHD» est à moduler en fonction du type et de la qualité du réseau
donneur mais aussi du réseau receveur.
Table des matières
Profils évolutifs du débit des pontages extra-intracrâniens dans le temps : corrélation clinique et interprétations physiopathologiques.
Auteurs : L Thines, FX Himpens, C Gautier, H Henon, P Aguettaz, JP Lejeune Centre Hospitalier Régional et Universitaire
de Lille
Mots clés : pontage extracranien-intracranien, moyamoya, anévrisme géant, occlusion carotidienne, débit
Communication orale / Oral communication
Introduction :
L’objectif de cette étude était d’analyser l’évolution dans le temps du débit des pontages extra-intracrâniens (EC-IC), mesuré par échodoppler transcrânien (EDTC), et de la corréler à la pathologie, au type de pontage et à l’évolution clinique.
Matériel – Méthode :
De jan-2010 à jan-2014, 20 adultes (âge moyen 49 ans, M/F=0,57, 9 Moyamoyas (MM), 4 occlusions carotidiennes (OC)
et 7 anévrismes) ont bénéficié de 22 procédures de pontage EC-IC : 3 «pontages haut débit (PHD)» (2 saphène-ELANA,
1 radial-conventionnel) et 19 «pontages bas débit (PBD)» (ATS-ACM ou occipito-ACM). MM et OC étaient traités uniquement par technique de PBD. Le suivi (moy =19 mois) était clinique (modified rankin scale, mRS), angiographique et
hémodynamique (EDTC).
Résultats :
Les taux de perméabilité peropératoire, à J1, à la sortie et à 1 an étaient de 100%, 95,5%, 91% et 86%. Le débit moyen des
PBD et PHB à la sortie était de 72 cc/min et 135cc/min (moy=79cc/min). L’évolution globale était marquée par une chute
du débit moyen rapide jusqu’à 4 mois puis une stabilisation autour de 35 cc/min. Pour les MM, le débit initial moyen
était de 80cc/min puis diminuait pour se stabiliser à 30cc/min à 4 mois. Pour les OC, le débit initial moyen était d’emblée
élevé (110cc/min) puis diminuait vers 60cc/min à 6 mois. Pour les anévrismes, une mise en charge de quelques jours était
constatée pour atteindre un débit moyen de 88cc/min puis il diminuait vers 35 cc/min à 24 mois. Après une augmentation post-opératoire du mRS moyen (mRSm) de 1,55 à 2,14, on observait dans toutes les catégories une amélioration
clinique progressive et constante, malgré la réduction des débits, avec un mRSm=1,20 à 36 mois.
Conclusion :
La mise en place d’un pontage EC-IC est bénéfique dans la prise en charge de ces pathologies. Il joue un rôle de relais
hémodynamique primordial en parallèle du développement d’une collatéralité fonctionnelle. Le concept de «PBD/PHD»
est à moduler en fonction du type et de la qualité du réseau donneur mais aussi du réseau receveur.
Table des matières
PROJET COLLABORATIF MULTIDISCIPLINAIRE POUR LE DÉVELOPPEMENT
D’UN MODÈLE ANIMAL D’ANÉVRYSME INTRACRÂNIEN « OPTIMISÉ » ET D’UN
LOGICIEL D’ANALYSE DE FLUX EN ANGIOGRAPHIE
Auteurs : D Bresson, Service de Neurochirurgie, Hôpital Lariboisière, Paris, France ; UMR 7338 Bio mécanique et bio
ingéniérie, Université de Technologie de Compiègne, Compiègne, France AL Bernat, Service de Neurochirurgie, Hôpital
Lariboisière, Paris, FranceF Haddad, UMR 7338 Bio mécanique et bio ingéniérie, Université de Technologie de Compiègne,
Compiègne, France C Legallais, UMR 7338 Bio mécanique et bio ingéniérie, Université de Technologie de Compiègne, Compiègne, France I Claude, UMR 7338 Bio mécanique et bio ingéniérie, Université de Technologie de Compiègne, Compiègne,
France A Jahnen, Centre de Recherche Publique Henri Tudor, Luxembourg C Moll, Centre de Recherche Publique Henri Tudor, Luxembourg C. Couquet, Laboratoire Départemental d’Analyses et de Recherche de la Haute-Vienne, Limoges, France
Charbel Mounayer, Service de Neuroradiologie Interventionnelle, CHU Dupuytren, Limoges, France
Mots clés : Modèle animal, angiographie, Stent flow diverter, analyse de flux
Poster
Introduction :
Introduction : Les stents « flow diverter » (FD) sont implantés pour traiter certains anévrysmes intracrâniens complexes
(collet large, anévrysmes géants, fusiformes). Cette modalité de traitement se base sur les modifications de flux liées au
maillage très dense de ces stents. Actuellement, cette implantation est réalisée sans qu’une évaluation quantitative du flux
ne soit réalisée. La conception d’un logiciel d’analyse quantitative du flux est nécessaire pour pallier ce manque. Objectifs
: 1- Développer un modèle animal d’anévrysme intracrânien « optimisé » 2- Développer un outil logiciel d’analyse du flux
par traitement d’images angiographiques 2D
Matériel – Méthode :
L’expérimentation animale est basée sur le modèle porcin et consiste en la création chirurgicale d’anévrysme sur le carotide commune et la mesure des paramètres hémodynamiques (pression artérielle et débit). L’acquisition des données a
consisté en la réalisation, pour chaque animal d’un angioscanner puis de séquences d’angiographie numérique soustraite
2D à 60 i/S avant et après stenting. Les paramètres hémodynamiques : ont été mesurés en continu. Le traitement d’image
se base sur l’analyse de courbes temps-intensité de régions d’intérêt définies. La reconstruction de modèles réalistes 3D, à
partir des angioscanners obtenus, a été faite à l’aide de logiciel de maillage (Simplware, Ltd, UK). Les simulations numériques ont été réalisées ensuite avec le logiciel Fluent 13® (Ansys, Canonsburg, PA).
Résultats :
Six expérimentations animales ont été menées ayant permis d’obtenir cinq « jeux » de données complets (imagerie et
paramètres hémodynamiques) : un cochon est décédé avant la procédure endovasculaire. Une première version du logiciel d’analyse du flux sanguin a été développée permettant : / d’obtenir les courbes temps-intensité de différentes régions d’intérêts pour les séquences pre et post «stenting» / d’extraire les paramètres caractéristiques de ces courbes après
ajustement à des fonctions prédéfinies Ce logiciel a été évalué sur les séquences angiographiques des cas expérimentaux.
Des simulations numériques ont été réalisées en condition stationnaire et non stationnaire afin de comparer les résultats
obtenus avec ceux issus du traitement d’image.
Conclusion :
Ce projet collaboratif et multidisciplinaire d’analyse de flux est constitué des 3 étapes principales : l’expérimentation
animale, le traitement d’image et les simulations numériques. La faisabilité du modèle animal a été montrée. Les phases
de traitement d’image et d’implémentation du logiciel ont abouti à une première version d’un logiciel d’analyse de flux
qui est en cours d’évaluation. Cet outil logiciel permettrait, à terme, une prise en charge « patient spécifique » basée sur
l’anatomie individuelle de l’anévrysme et autorisant la quantification du flux per procédure. La finalité est de guider au
mieux le thérapeute afin qu’il propose au patient un traitement plus efficace et plus sûr.
Table des matières
Quand une procédure d’ostéosynthèse per-cutanée vire au cauchemar : trucs et astuces
pour se sortir d’un mauvais pas.
Auteurs : O.LUCAS, (Service de Neurochirurgie, CHU Angers) F.BERNARD (Service de Neurochirurgie, CHU Angers),
E.NADER (Service de Neurochirurgie, CHU Angers), M.DELION (Service de Neurochirurgie, CHU Angers), P.MENEI
(Service de Neurochirurgie, CHU Angers)
Mots clés : ostéosynthèse per-cutanée, complications , métastases,
Communication orale / Oral communication
Introduction :
L’ostéosynthèse per-cutanée s’avère, dans des indications raisonnées, une procédure simple, rapide et pourvoyeuse de
suites simples. Les limites initiales imposées par cette technique sont peu à peu repoussées en la combinant avec des
techniques mini-invasives. Ainsi il est tout à fait réalisable en pratique courante de réaliser une ostéosynthèse longue
percutanée couplé à un abord mini-invasif afin de réaliser une libération médullaire, une greffe osseuse et le placement
d’un dispositif de liaison transverse afin de rigidifier le montage.
Matériel – Méthode :
Même si la procédure d’ostéosynthèse per-cutanée est simple, elle peut s’avérer laborieuse en cas de perte d’ancrage de la
vis lors de la descente de la tiges, de désolidarisation du prolongateur avec la vis canulée avant la mise en place du bouchon de verrouillage, de migration de broche ou dans le cas de figure où la broche se trouve prisonnière du tarot… etc.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
L’objectif de cette présentation est de transmettre l’ensemble des parades, fruit de notre expérience constituée de 150 procédures, qui permettrent de prévenir et de solutionner ce genre de désagréments.
Table des matières
Quand une procédure d’ostéosynthèse per-cutanée vire au cauchemar : trucs et astuces
pour se sortir d’un mauvais pas.
Auteurs : O.LUCAS, (Service de Neurochirurgie, CHU Angers) F.BERNARD (Service de Neurochirurgie, CHU Angers),
E.NADER (Service de Neurochirurgie, CHU Angers), M.DELION (Service de Neurochirurgie, CHU Angers), P.MENEI
(Service de Neurochirurgie, CHU Angers)
Mots clés : ostéosynthèse per-cutanée, complications , métastases,
Communication orale / Oral communication
Introduction :
L’ostéosynthèse per-cutanée s’avère, dans des indications raisonnées, une procédure simple, rapide et pourvoyeuse de
suites simples. Les limites initiales imposées par cette technique sont peu à peu repoussées en la combinant avec des
techniques mini-invasives. Ainsi il est tout à fait réalisable en pratique courante de réaliser une ostéosynthèse longue
percutanée couplé à un abord mini-invasif afin de réaliser une libération médullaire, une greffe osseuse et le placement
d’un dispositif de liaison transverse afin de rigidifier le montage.
Matériel – Méthode :
Même si la procédure d’ostéosynthèse per-cutanée est simple, elle peut s’avérer laborieuse en cas de perte d’ancrage de la
vis lors de la descente de la tiges, de désolidarisation du prolongateur avec la vis canulée avant la mise en place du bouchon de verrouillage, de migration de broche ou dans le cas de figure où la broche se trouve prisonnière du tarot… etc.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
L’objectif de cette présentation est de transmettre l’ensemble des parades, fruit de notre expérience constituée de 150 procédures, qui permettrent de prévenir et de solutionner ce genre de désagréments.
Table des matières
Quel est le degré de précision spatiale d’un traitement Gammaknife mono-isocentrique
à la fin de la procédure ? Résultats en conditions réelles d’utilisation pour une série de 85
patients.
Auteurs : R. Carron, Service de neurochirurgie fonctionnelle et stéréotaxique, unité de radiochirurgie Gammaknife Hopital
de la Timone, Marseille. A. Dorenlot, Physicien médical, La Timone, Marseille F. Sauvaget, Service de neurochirurgie , CHU
de Poitiers. D. Porcheron, Physicien médical, Hôpital de la Timone, Marseille P-Y. Borius, Service de neurochirurgie fonctionnelle et stéréotaxique, unité de radiochirurgie Gammaknife Hôpital de la Timone, Marseille. J. Régis, Service de neurochirurgie fonctionnelle et stéréotaxique, unité de radiochirurgie Gammaknife Hôpital de la Timone, Marseille.
Mots clés : radiochirurgie gammaknife précision spatiale
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Il est classique qu’en neurochirurgie stéréotaxique la précision mécanique alléguée par le constructeur ne soit qu’un des
paramètres influençant la précision finale. Chaque étape, de la pose du cadre à l’acquisition des images, leur définition
ou co-registration dans l’espace stéréotaxique, est susceptible de détériorer la précision finale réelle aux termes des différentes étapes. Cette question a été occultée dans la littérature. Peu de procédures radiochirurgicales reposent sur l’utilisation d’un isocentre unique, à dose suffisante pour induire une image séquellaire définitive aisément analysable en dehors
de la thalamotomie Gammaknife du Vim pour le tremblement.
Matériel – Méthode :
Les auteurs ont profité de l’analyse de l’imagerie post-radiochirurgie à un an des patients traités à Marseille par Gammaknife pour un tremblement invalidant (collimateur de 4 mm ; 130 Gy de prescription sur l’isodose 100% au niveau
du Vim) pour analyser et quantifier l’éventuelle discordance entre les coordonnées stéréotaxiques (x,y,z) du centre de la
lésion thalamique et les coordonnées de l’isocentre prescrit. Le centre de la lésion était défini par l’hyposignal T1 visible
sur l’imagerie de suivi fusionnée avec celle du jour du traitement à l’aide du logiciel LeksellGammaPlan 10.1.1 (LGP)
Résultats :
L’imagerie de 85 patients était analysable (séquences isométriques compatibles avec LGP pour l’importation et la co-registration) et montrait une lésion caractéristique nodulaire en hyposignal sur les séquences MP-RAGE (Siemens).
Les discordances moyennes mesurées dans les trois directions étaient les suivantes : Δx = 0,38 mm (min :0 ;max 2,3
mm,SD=0,39) ; Δy = 0,36 mm (0 ;2,3 ;SD=0,37) ; Δz = 0,67 mm (0 ;1,9,SD=0,37).
Conclusion :
Ce travail montre que la procédure de radiochirurgie Gammaknife, qui nécessite une grande attention à chaque étape,
permet d’atteindre une précision inframillimétrique dans les trois dimensions x,y,z en conditions réelles d’utilisation.
Ces résultats ne sont pas extrapolables aux autres modalités de radiochirurgie stéréotaxique qui utilisent des systèmes et
procédures différentes.
Table des matières
Radiochirurgie des Malformations Artérioveineuses Cérébrales de 1995 à 2008 Clermont-Ferrand
Auteurs : O.Mollier, CHU de Bordeaux, J.Gabrillargues, CHU de Clermont-Ferrand, JJ Lemaire, CHU de Clermont-Ferrand,
P.Verelle, Centre Jean Perrin, B.Irthum, CHU de Clermont-Ferrand, T.Khalil, CHU de Clermont-Ferrand
Mots clés : Malformations artérioveineuses, Radiochirurgie, Stéréotaxie, LINAC
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Analyse des résultats de la radiochirurgie des malformations artérioveineuses chez des patients traités au CHU de Clermont-Ferrand de 1995, à 2008
Matériel – Méthode :
De septembre 1995 à août 2008, 162 patients (89 hommes et 73 femmes) porteurs de MAV ont été traités par radiochirurgie. L’âge médian était de 36 ans (7-78). Le diamètre médian des MAV était de 1,7 cm (0,6-4,35) et le volume médian de
1,52 cc (0,09-13,9). La dose minimale médiane était de 21,3 Gy (6,8-25,8) et la dose maximale médiane était de 29,2 Gy
(18-63,7). Cent dix patients (67,9%) avaient subi un traitement préalable (90 embolisations (55,6%), 12 chirurgies (7,4%),
8 chirurgie et embolisation (4,9%). Neuf patients ont eu deux radiochirurgies (5,6%).
Résultats :
La durée médiane de suivi était de 120,7 mois (60-215). Le taux d’occlusion était de 72,2%. L’analyse univariée des résultats a montré que la dose minimum (p=0,007), le volume (p 0,001), le K-index (p= 0,01) et le drainage veineux unique
(p=0,03) sont corrélés significativement à l’occlusion. L’embolisation préalable est un facteur associé à l’échec du traitement (p=0,02). En analyse multivariée, seul le volume inférieur à 3,65cc est associé favorablement à l’occlusion (p=0,005).
Douze patients ont présenté une hémorragie au cours du suivi. Le taux annuel d’hémorragies dans l’intervalle libre était
de 2% /patient /an. Le taux de mortalité suite à une hémorragie était de 1,85%. Le délai moyen de saignement était de
37,6 mois (2-135). La présence d’un hypersignal en séquences T2 et FLAIR, traduisant une réaction inflammatoire liée à
l’irradiation a été observé chez 59 patients (36,4%). Ces modifications d’imagerie étaient symptomatiques pour 4 patients
(6,78%).
Conclusion :
Ces résultats sont en accord avec les données de la littérature et confirment que la radiochirurgie est un traitement efficace et sûr pour les malformations artérioveineuses cérébrales.
Table des matières
Résection complète d’un gangliocytome du tronc cérébral pour le traitement d’un hoquet
réfractaire.
Auteurs : A. Szathmari*, F. Fomekong*, P. Beuriat, D.Frappaz**, A. Jouvet#, C. Mottolese* * Neurochirurgie Pédiatrique,
Hôpital Neurologique et Neurochirurgical «Pierre Wertheimer”, Hospices Civils de Lyon. ** Institut d’Hématologie et d’Oncologie pédiatrique, Centre Léon Bérard, Lyon, France # Service de Pathologie et de Neuropathologie, Centre de Biologie et
Pathologie Est, Groupement Hospitalier Est, Hospices Civils de Lyon, France.
Mots clés : gangliocytome du tronc cérébral, hoquet, plancher du 4ème ventricule, area postrema
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Les causes tumorales d’un hoquet persistant sont rares. Nous reportons un cas d’une tumeur du tronc avec un hoquet
réfractaire chez un enfant porteur d’une neurofibromatose de type I
Matériel – Méthode :
Un jeune de 16 ans déjà connue et suivie pour une neurofibromatose de type I présente depuis 1 an un hoquet persistent
intermittent rebelle au traitement. Elle a été suivie en gastroentérologie et après échec du traitement le bilan a été complété par une IRM cérébrale qui a montré une lésion dorsale de la jonction bulbo-médullaire et dans la partie inférieure du
plancher du 4ème ventricule, centrée sur la région de l’area postrema. Après concertation multidisciplinaire, une décision
chirurgicale a été retenue.
Résultats :
L’enfant a été opérée avec une résection large mais incomplète. L’hoquet était atténué mais pas résolu. Une reprise chirurgicale a été décidée devant la persistance de la symptomatologie clinique et du fait du caractère bas grade de la tumeur
(gangliocytome). L’exérèse leurs de la deuxième chirurgie a été complète et confirmé par l’IRM de contrôle. L’hoquet a été
complètement résolutif après l’exérèse complète sans aggravation neurologique.
Conclusion :
Les tumeurs bénignes du tronc cérébral situées en proximité du plancher du 4ème ventricule peuvent êtres traitées
chirurgicalement si bien limitées. L’exérèse chirurgicale complète peut assures leur guérison parfois avec des complications sévères. Dans notre cas, la proximité de la lésion avec l’area postrema peut soulever la question du rôle de cette
région dans la physiopathologie du hoquet.
Table des matières
résultats fonctionnels de la chirurgie des paraostéoarthropathies neurogènes chez le traumatisé cranien
Auteurs : L.RIAH, K.BELHAJ, F ;LMIDMANI, A.ELFATIMI
Mots clés : paraostéoarthropathie, chirurgie, traumatisme cranien
Communication orale / Oral communication
Introduction :
introduction : Les paraostéoarthropathies neurogènes (POAN) sont des ossifications ectopiques, développées à proximité des articulations, qui correspondent à un processus de néo-ostéogénèse ectopique survenant dans les suites de lésions
neurologiques centrales ou périphériques, très fréquentes en cas de traumatisme cranien L’objectif : est de déterminer le
devenir fonctionnel des patients opérés pour paraostéoarthropathies neurogènes (POAN)
Matériel – Méthode :
Matériel et méthodes : il s’agit d’une étude prospective portant sur des patients suivis au sein de notre service durant la
période de janvier 2009 à décembre 2013 pour POAN pour lesquelles ils ont été opérés et ont bénéficié d’une rééducation
intensive dans notre service. L’évaluation a comporté un bilan articulaire et un bilan fonctionnel pour chaque articulation
atteinte.
Résultats :
Résultats : ils’agit de 21 patients pour 36 articulations opérées, le sexe ratio est de 1.4, l’âge moyen est de 31.6 ans (19-41
ans). Les articulations opérées sont représentées par les genoux à 50 %(18), les coudes à 33,3%(12) et les hanches à 16,6%
(6). Tous nos patients ont bénéficié d’une rééducation fonctionnelle basée essentiellement sur la mobilisation continue
passive par arthromoteur soit du coude ou du genou en plus du travail fonctionnel. Le score de Postel-Merle d’Aubigné,
pour ceux opérés pour la hanche, est passé de 6.5 à 8. Les patients opérés au niveau des genoux ont vu leur bilan fonctionnel amélioré par la récupération de la marche chez une patiente et l’acquisition d’une bonne assise pour les autres. Le
bilan fonctionnel des patients opérés du coude s’est amélioré on récupérant les possibilités globales de nutrition (mainbouche), d’hygiène (main-face) et de toilettage (main-nuque).
Conclusion :
Discussion et conclusion : la chirurgie des POAN a pour principal objectif la restauration de la mobilité articulaire ainsi
que la fonction. Les résultats sont généralement bons comme le confirme nos résultats. Surtout si elle est suivie d’une
rééducation précoce et approprié dans un service de MPR expérimenté.
Table des matières
Rôle de la chirurgie chez les patients atteints de métastases cérébrales multiples. Série rétrospective de 40 patients. Angers, France
Auteurs : R. Faguer, Département de neurochirurgie, CHU d’Angers, France H.D. Fournier, Département de neurochirurgie,
CHU d’Angers, France A. Rousseau, Département d’anatomopathologie, CHU d’Angers, France P. Augereau, Institut de cancérologie de l’ouest, Angers, France P. Menei, Département de neurochirurgie, CHU d’Angers, France
Mots clés : Métastases cérébrales multiples, Chirurgie d’exérèse, Facteurs Pronostiques
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Introduction Les métastases sont les tumeurs cérébrales les plus fréquentes. Souvent multiples lors du diagnostic, leur
traitement reste un challenge thérapeutique. Dans cette série, nous avons cherché à déterminer les facteurs pronostiques
en cas de chirurgie chez les patients ayant plusieurs métastases cérébrales (MC).
Matériel – Méthode :
Matériels et méthodes Quarante patients atteints de MC multiples on été inclus rétrospectivement dans notre centre.
Tous ont eu l’exérèse d’au moins une MC. Les caractéristiques des patients, des tumeurs, les indications opératoires, les
facteurs pronostiques (indice de Karnofsky et score RPA) et les traitements adjuvants ont été étudiées.
Résultats :
Résultats La médiane de survie globale était de 7 mois et de 12,5 mois en cas d’exérèse de toutes les MC. Les facteurs de
mauvais pronostic retrouvés était : l’âge > 70 ans (p=0,004), un cancer non contrôlé (p=0,015), un score de Karnofsky
pré et post opératoire 70 (p=0,049 et p=0,001). La survie des patients opérés d’une MC à but fonctionnel était plus faibles
que pour les autres patients (3,6 contre 10,5 mois ; p=0,016). Les facteurs de bon pronostic étaient un score RPA I et une
irradiation pan cérébrale (p=0,003 et p 0,0001).
Conclusion :
Conclusion La chirurgie d’exérèse de MC doit être envisagée chez des patients bien sélectionnés y compris en cas de
MC multiples. L’exérèse complète doit être privilégiée. L’exérèse d’une volumineuse lésion menaçant le pronostic vital ou
baissant le Karnofsky doit être envisagée afin de permettre de réaliser le traitement adjuvant. L’exérèse d’une volumineuse
MC menaçant les fonctions motrices ou phasiques doit être discutée.
Table des matières
Severe head trauma, consensual Protocol Support
Auteurs : sana brellah, mammar bouchakour Department of Neurosurgery CHUOran, algeria
Mots clés : TBI,ICP mnnitoring,décompressive surgery
Poster
Introduction :
The management of severe head trauma is a major public health problem . Cranio -cerebral lesions with severe TBI are
threatening short-term - with a life-threatening - as well as long-term risk of functional disability and dependency status
. Decision is multidisciplinary . The neurosurgeon can occur at different stages of the management of a head injury is
serious emergency and early care if there is expansive intracranial lesion or later once all medical facilities were used and
intracranial hypertension remains resistant to all medical therapeutics .
Matériel – Méthode :
We report a consensus protocol of medico - surgical management of severe traumatic brain injury , the protocol contains
a slope, established by resuscitation teams , multimodal monitoring is shown schematically by an algorithm of support
made 03 therapeutic levels , our teams guards are asked to surgical procedures , AEB , implementation and ICP sensors
placed indication decompressive emergency surgery, we associate an add-in protocol support to standardize the decision
neurosurgeons guards and allow any prospective study.
Résultats :
The neurosurgical drainage contains inclusion criteria : clinical , scannographies and gauge and some exclusion criteria
for an established patient selection and implementation of a decision tree to ask the indication of decompressive surgery.
Conclusion :
Management of TBI therefore requires continuous cooperation neurosurgeon and neuro- intensivist . Malignant intracranial hypertension without individualized injury as an entity without any therapeutic potential since when medical
treatment is exceeded, decompressive surgery can bring interesting results if the indication is asked time in well selected
patients.
Table des matières
Stimulation cérébrale profonde et douleurs neuropathiques : quelles indications ? Résultats d’une revue systématique de la littérature.
Auteurs : F. Caire, CHU de Limoges ; S. Derrey, CHU de Rouen
Mots clés : stimulation cérébrale profonde ; douleurs neuroapthiques
Communication orale / Oral communication
Introduction :
INTRODUCTION Pour le traitement de certaines formes de douleurs neuropathiques, la stimulation cérébrale profonde
(SCP) reste vraisemblablement une technique efficace. Pourtant, elle a presque disparu de notre arsenal thérapeutique,
principalement du fait du manque d’évaluations rigoureuses et de l’absence d ‘étude ayant un haut niveau de preuve. Nous
présentons les résultats d’une revue systématique portant sur l’efficacité de la SCP dans le traitement des douleurs neuropathiques, afin d’identifier des indications et des cibles qui mériteraient d’être évaluées de façon prospective.
Matériel – Méthode :
MATERIEL ET METHODES A partir de la database Pubmed, la lecture de plus de 1300 abstracts publiés entre 1977 et
2013 a permis de retenir 79 articles pour une lecture approfondie. Les critères de sélection étaient : i) le caractère neuropathique certain ou hautement probable des douleurs, ii) une procédure chirurgicale explicite iii) des résultats cliniques
clairement analysées et iv) la possibilité d’une analyse par étiologie et par cible chirurgicale.
Résultats :
RESULTATS Parmi les 79 articles étudiés, 19 étaient finalement retenus, représentant au total 533 patients. Le taux de
succès durable (>50% d’amélioration des douleurs) était de 59%. Les indications principales étaient traumatisme médullaire, FBSS, avulsion du plexus brachial, membre fantôme, douleurs post-AVC, douleurs neuropathiques de la face. La
cible préférentielle était le noyau ventral postérieur (ou ventrocaudal) du thalamus. Nous faisons la synthèse des résultats
rapportés dans ces différentes indications, et nous discutons leur lecture.
Conclusion :
CONCLUSION Les résultats du traitement des douleurs neuropathiques par SCP sont dispersés, parfois contradictoires.
Certaines indications (algo-hallucinose, douleur post avulsion du plexus brachial ou post-AVC) mériteraient néanmoins
une évaluation prospective multicentrique. Les modalités de cette évaluation sont discutées.
Table des matières
Stimulation du cône terminal dans les névralgies périnéales rebelles : etude prospective à
propos de 27 cas consécutifs.
Auteurs : K Buffenoir, CHU de Nantes ; B Rioult, centre catherine de sienne, Nantes ; T Riant, centre catherine de sienne,
Nantes ; Jean Jacques Labat, CHU de Nantes ; R Robert, CHU de Nantes ; O Hamel, CHU de Nantes
Mots clés : Pelvic pain ; Pudendal neuralgia ; Sacral plexus ; Spinal cord stimulation
Communication orale / Oral communication
Introduction :
30 % des patients atteints de névralgie pudendale en raison de la compression du nerf honteux sont peu ou pas soulagés
après chirurgie de décompression du nerf. L’objectif est de décrire l’efficacité de la stimulation du cône terminal chez des
patients atteints de névralgie pudendale réfractaire.
Matériel – Méthode :
Cette étude prospective, menée par deux centres dans la même ville universitaire, décrit les résultats obtenus sur la
douleur périnéale et le handicap fonctionnel chez tous les patients implantés d’une électrode de stimulation au niveau
du cône terminal dans le cadre d’une névralgie pudendale réfractaire. Vingt-sept patients consécutifs ont été inclus via
une consultation multidisciplinaire de douleur périnéale entre mai 2011 et Juillet 2012. Le suivi moyen était de 15 mois.
L’implantation de l’électrode de stimulation a été suivie d’ une période test (d’une durée moyenne de 13 jours) avant de
décider de l’implantation du stimulateur. Les scores de douleur périnéale moyenne et maximale et le temps de position
assise sans douleur ont été comparés lors de l’essai et à long terme (test t apparié ). Le score EPI a été évaluée à long terme .
Résultats :
Vingt des 27 patients étaient considérés comme répondeurs à la stimulation du cône terminal et 100% des patients implantés restaient répondeurs à long terme (triplement du temps de position assise).
Conclusion :
la stimulation du cône terminal est une technique sûre et efficace pour le traitement à long terme de réfractaire névralgie
pudendale. L’utilisation de cette technique, qui n’a jamais été précédemment rapporté dans la littérature dans ce type de
patient, doit maintenant être validé par une étude à plus grande échelle.
Table des matières
Telovelar approach of the fourth ventricle tumors about 02 cases
Auteurs : sana brellah, mammar bouchakour Department of Neurosurgery CHUOran, algeria
Mots clés : telovelar approch,fourth ventricule tumors.
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Surgery of tumors of the fourth ventricule , requires access transvermiens with resection of the cerebellar cortex. The
approach Telo vélar described in microsurgical anatomy of corpses, gives direct access while preserving nerve structures
mentioned above.
Matériel – Méthode :
A suboccipital craniectomies and prone two patients, a 50 year old woman and a boy of 14 years , in whom intracranial
hypertension syndrome and static cerebellar syndrome were warning signs . MRI performed preoperatively was the main
criterion for the choice of this first see . Almost total excision with release of flow of CSF pathways , we need not judge
the establishment of a branch .
Résultats :
Immediate post op , waking and favorable postoperative ties J 30 post op boy review in consultation regression of the initial symptoms and complement treatment in pediatric oncology , for 50years against the patient to have a lung infection
which was fatal.
Conclusion :
The approach telovelar can be used instead of the transvermienne tumors to reach the fourth ventricle . Its main advantage is to prevent resection of cerebellar parenchyma and prevent neurological sequelae observed in the way transvermienne.
Table des matières
THE MINIMALLY-INVASIVE FULLY ENDOSCOPIC MANAGEMENT OF SEPTATED
CHRONIC SUBDURAL HEMATOMA : SURGICAL TECHNIQUE - Lyon (France)
Auteurs : M. Berhouma1, T. Jacquesson1,2, T. Picart1, C. Guarnieri1, E. Jouanneau1,2,3 1 – Skull Base Surgery Unit –
Pierre Wertheimer Hospital – Hospices Civils de Lyon – France 2 – Faculty of Medicine - Claude Bernard University – Lyon
– France 3 – INSERM U1028, CNRS UMR5292, Neurosciences Research Center of Lyon, Neuro-oncology and Neuro-inflammation team – Lyon – France
Mots clés : Endoscopic surgery ; Chronic subdural hematoma ; Minimally invasive neurosurgery
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Septated chronic subdural hematomas classically require a two-burr holes technique even a craniotomy, which increases
postoperative complication rates and weighs down the hospital stay. The fully endoscopic treatment of such septated
collections is described.
Matériel – Méthode :
We describe a fully endoscopic evacuation and septectomy technique through a simple burr hole performed under local
anaesthesia. A rigid HD endoscope was used and bipolar coagulation and scissors allowed a total collapse of the septa
and a large membranectomy. A closed drainage system is left in the subdural space with a drain tip precisely placed under
endoscopic vision control.
Résultats :
This technique allows a direct visualization of the septa and internal membrane avoiding thus blunt rupture of the
membranes that may cause new bleedings and cortical injuries.
Conclusion :
The fully endoscopic treatment of septated subdural chronic hematomas is a safe minimally invasive technique possible
under local anaesthesia and avoids a craniotomy particularly in the elderly.
Table des matières
THE REVIVAL OF THE TRANSBASAL BIFRONTAL APPROACH TO THE CENTRAL
SKULL BASE : USEFULNESS FOR CLIVAL MENINGIOMAS IN THE ERA OF MINIMALLY INVASIVE TECHNIQUES - Lyon (France)
Auteurs : M. Berhouma, A. Szathmari, T. Picard, C. Mottolese
Mots clés : Transbasal approach ; Clivus ; Meningioma ; Skull base surgery
Communication orale / Oral communication
Introduction :
The transbasal approach as described by Derome and Guiot has evolved through different modifications and used to treat
a variety of skull bas pathologies including tumors, trauma and craniofacial deformities. This approach has recently lost
of its interest in favour of minimally invasive techniques. Nevertheless it keeps a core place in the management of clival
meningiomas. We herein review the variations of this classical approach and illustrate our purpose with a case of clival
meningioma treated through this route.
Matériel – Méthode :
We performed a Pubmed review with the keywords “Transbasal frontal approach”, “Classification” and “clival meningioma”. We present the case of a 53 year-old woman with a huge suprasellar and clival meningioma treated surgically with a
bifrontal intra and extradural transbasal approach.
Résultats :
The transbasal approach offers an alternative to transpetrous approaches to the clival region. It provides an incomparable exposition of the retrosellar space and the clivus down to the basion. The intra and/or extradural exposure can be
tailored upon demand to the surgical needs. The frontal lobe injuries and Anosmia remain the main drawbacks of these
approaches.
Conclusion :
The transbasal frontal approach and its variants keep their indications in large clival tumors not amenable to endoscopic
endonasal resection.
Table des matières
The Usefulness of Staged Radiosurgery in Management of Large intracranial Tumors
Auteurs : E.HAKKOU1 ; A.MELHAOUI1,2 ;Y.ARKHA1,2 ;M.JIDDANE2 ;B.GUEDDARI2 ;A.ELOUAHABI1,2 ;A.ELKHAMLICHI 1:SERVICE DE NEUROCHIRURRGIE CHU IBN SINA RABAT 2:CENTRE NATIONAL DE REHABILITATION ET DE NEUROSCIENCE RABAT
Mots clés : radiosurgery ; large tumors
Poster
Introduction :
to apply radiosurgery to larger volumes the risk is increasing complication rate and losing efficiency. The objective of this
study is to assess usefulness of staged radiosurgery in the management of carefully selected complex large tumors often
seen in our area.
Matériel – Méthode :
authors report six cases of large begins tumors threated by staged radiosurgery in gamma unit surgery of centre national
de rehabilitation et de neuroscience in RABAT
Résultats :
we report 6 patients,3 males and 3 females , the mean âge is 37 years ; There were 4 skull base meningioma ,1 large fifth
nerve schwannoma and 1 pituitary adenoma. All cases had first unsuccessful surgical attempt of removal. Mean tumor
volume was 43 cc and mean volume per fraction was 21 cc. Treatment dose ranged from9 to 12 Gy. At a mean follow up
of 3 years 5 out 6 tumors showed marked volume reduction, no treatment related complication was observed.
Conclusion :
In our area we have to deal with Large to Giant lesions daily, most of neurosurgical center over the country can not afford radical resection in such tumors where morbi / mortality remains high. Partial surgery often done, but sometime
the residu is still Large. There is some criterias to treat large lesions : Benign slow growing, allowing low efficient dose
;Previous craniotomy ;VPS if CSF flow is disturbed ;No clinical sign related to tumor compression on the brain ;Good
clinical condition KPS > 70. CONCLUSION : Staged radiosurgery for tumors is feasible using Gamma Knife Perfexion.
It can allow treating safely larger tumor volume or tumors involving optic pathways with preserved function. Thus It can
be an interesting treatment option for highly selected cases of failed surgery and high risk for single dose irradiation.
Table des matières
Titre : Hémorragie sous-arachnoïdienne à premier bilan angiographique normal : quel
bilan d’imagerie complémentaire ?
Auteurs : Dr Catherine CAO (CHU Dijon), Dr Guillaume PENCHET (CHU Bordeaux), Dr Romain BILLON-GRAND
(CHU Besançon), Dr Betty JEAN (CHU Clermont-Ferrand), Pr Klaus MOURIER (CHU Dijon)
Mots clés : Hémorragie sous-arachnoïdienne, hémorragie péri-mésencéphalique, angiographie cérébrale, anévrysme intra-cranien
Table ronde
Introduction :
Introduction : Avec les progrès de l’imagerie et de l’artériographie (DSA : digitalized substracted angiography), le nombre
de seconds bilans angiographiques positifs au cours des hémorragies sous-arachnoïdiennes (HSA) a beaucoup diminué.
Son coût reste élevé et sa rentabilité discutée, mais la DSA reste l’examen de référence malgré les progrès de l’angioscanner
et de l’angioMR. Cependant, la crainte de ne pas diagnostiquer un anévrysme rompu incite à maintenir cette habitude de
réaliser une seconde DSA. Nous avons voulu établir des recommandations concernant ce point.
Matériel – Méthode :
Matériel et méthodes : D’une part, nous avons revu toutes les secondes DSA des patients admis au CHU de DIJON pour
HSA et ayant subi une première DSA négative, entre 2008 et 2012. La distribution de l’HSA sur les scanners initiaux et les
résultats de l’angioscanner ont été analysés. D’autre part, nous avons réalisé une enquête de pratiques auprès des services
de neurochirurgie français (répertoire de la SFNC). Nous avons également récupéré les données du CHU de Bordeaux.
Enfin, nous avons réalisé une revue de la littérature.
Résultats :
Résultats : L’enquête de pratiques est en cours avec 16 réponses obtenues : la majorité des équipes réalisent systématiquement une seconde DSA entre J7 et J15, ne différencient que rarement les HSA périmésencéphaliques (PM) des HSA diffuses, et évaluent la rentabilité de la seconde DSA entre 1 et 5%. Notre série rétrospective n’est pas différente. Les données
de la littérature sont concordantes avec ces résultats préliminaires mais certains auteurs différencient les HSA-PM des
HSA diffuses et relèvent une différence significative entre les secondes DSA réalisées dans ces deux groupes de patients,
allant de 0,5% dans les HSA-PM à 10% dans les HSA diffuses. L’angioscanner et l’angioMR ne permettent pas actuellement de résoudre le problème, la DSA restant l’examen de référence, ce qui est requis dans cette situation.
Conclusion :
Discussion : Les pratiques françaises sont concordantes avec les données de la littérature. A l’avenir il peut être proposé
de généraliser la différenciation entre HSA-PM et HSA diffuses afin de rationnaliser la réalisation des secondes DSA.
Les critères de différenciation scannographiques semblent consensuels dans la littérature pour faire cette différenciation.
Table des matières
Total removal of a Trigeminal schwannoma via the Expanded Endoscopic Endonasal
Transphenoidal Approach (Vidéo présentation)
Auteurs : T. Picart,T. Jacquesson, M. Berhouma , C. Guarneri, E. Jouanneau
Mots clés : V2 schwannoma, endonasal endoscopy, mini-invasive approach
Communication orale / Oral communication
Introduction :
The endonasal endoscopic approach is commonly used for pituitary tumors’ resection. It can also be extended to the
parasellar or orbital compartments with some advantages compared to the intracranial route.
Matériel – Méthode :
We report the case of a 49 years old male who underwent a brain imaging for an episode of left arm paresia. An extradural lesion of the left superior orbital fissure extended to the left spheno-pterygo-palatine fossa and temporal fossa was
fortuitously discovered. His neurological exam including a careful eye test was normal. The body CT scan was normal.
Résultats :
The tumor volume and the uncertain histological nature of the lesion led to a surgical approach by endonasal endoscopy with an electrophysiological monitoring of the left abducens nerve. This allowed the total removal of a trigeminal
schwannoma depending upon V2. The post-operative course was marked by a left conjunctivitis, a mild V2 hypoesthesia
and later by transient neuropathic pain in V2 territory.
Conclusion :
Endonasal endoscopy provides an optimal approach to lesions located in the superior orbital fissure avoiding classical
craniotomy with cerebral retraction or cranial nerve morbidity.
Table des matières
TRAITEMENT DE LA SUBLUXATION C1-C2 PAR INJECTIONS DE TOXINE BOTULIQUE , ROUEN, FRANCE
Auteurs : A PEREZ, Neurochirurgie, CHU ROUEN, P HANNEQUIN, Neurochirurgie, CHU ROUEN, R LEFAUCHEUR,
Neurologie, CHU ROUEN, S DERREY, Neurochirurgie, CHU ROUEN, P FREGER, Neurochirurgie, CHU ROUEN, F
PROUST, Neurochirurgie, CHU ROUEN
Mots clés : Luxation C1-C2, dystonie, toxine botulique,
Poster
Introduction :
Les subluxations C1-C2 sont des pathologies principalement retrouvées dans la pathologie traumatique.
Matériel – Méthode :
Nous rapportons le cas original d’un patient présentant une subluxation C1-C2 non traumatique secondaire à une pathologie dystonique cervicale.
Résultats :
Un homme de 39 ans, sans antécédents, a été pris en charge pour cervicalgies évoluant depuis 15 jours sans notion de
traumatisme. L’examen neurologique était normal, sans fièvre ni stigmates inflammatoires. Il présentait une attitude
posturale cervicale vicieuse caractérisée par un torticolis vers la droite, peu réductible. Il s’y associait un spasme cervical
au niveau du trapèze controlatéral causant un tremblement du chef continu mal toléré. Un scanner cervical a été réalisé
retrouvant une subluxation C1-C2 et une déformation rotatoire cervicale haute. Malgré un traitement par contention
orthopédique, la subluxation a persisté, associée à cette attitude vicieuse, avec une aggravation des douleurs et de la déformation. Le diagnostic de dystonie idiopathique cervicale a été évoqué et le patient a bénéficié d’injections de toxine
botulique au niveau du trapèze et du sterno-cléido-mastoïdien à droite ainsi qu’au niveau du splénius du cou à gauche.
Lors du suivi, on constatait une amélioration des signes cliniques douloureux et des spasmes, associée à une normalisation radiologique de la subluxation C1-C2. Le diagnostic de dystonie idiopathique cervicale fut donc retenu et le patient
a bénéficié d’injections itératives permettant une reprise du travail et une amélioration de sa qualité de vie.
Conclusion :
Les subluxations non traumatiques de C1-C2 sont rares et peuvent être associées dans les maladies rhumatismales lorsqu’aucune cause traumatique n’est retrouvée. La dystonie cervicale idiopathique est un diagnostic rare de subluxation
atlantoïdo-axoïdienne, en effet, seulement 3 cas sont décrits dans la littérature. Cependant, le traitement simple par
injection de toxine botulique permet une efficacité majeure et rapide dans ces cas de déformation rachidienne complexe
ainsi qu’une normalisation des symptômes, qu’ils soient cliniques ou radiologiques
Table des matières
Traitement des malformations artério-veineuses cérébrales de l’enfant : série rétrospective
de 2003 à 2013 au CHU de Nancy CHU NANCY
Auteurs : Pierre-Henri PRETAT (1), Jean-Claude MARCHAL (1), Anthony JOUD (1), Serge BRACARD (2), Olivier KLEIN
(1). (1) Service de Neurochirurgie Pédiatrique, Hôpital d’Enfants CHU Nancy, Rue du Morvan 54511 Vandoeuvre-les-Nancy Cedex FRANCE. (2) Service de Neuroradiologie diagnostique et thérapeutique, Hôpital Central CHU Nancy, 29 Avenue
du Maréchal de Lattre de Tassigny, 54000 Nancy FRANCE.
Mots clés : MAVc Enfant Chirurgie Traitement
Table ronde
Introduction :
La prise en charge des malformations artérioveineuses cérébrales (MAVc) est nécessairement polydisciplinaire et doit
pouvoir associer : chirurgie, neuroradiologie interventionnelle et radio chirurgie. Le but de cette étude est de préciser la
place et la chronologie de la chirurgie dans le traitement des MAVc de l’enfant.
Matériel – Méthode :
Cette étude rétrospective monocentrique comprend 70 enfants (35 garçons et 35 filles) âgés de 6 mois à 17 ans (moyenne
: 12,7 ans), entrés du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2013. 13 patients étrangers n’ont pas un suivi permettant leur inclusion. 57 patients ont été suivis à ce jour. Le classement selon Martins & Spetzler : I (15,8 %,) II (24,6 %), III ( 24,6 %),
IV (21 %), V (14 %). 22 ont été traitées par embolisation seule, 3 par embolisation puis chirurgie, 3 par chirurgie seule,
27 par embolisation puis radiothérapie, 2 simplement surveillées.
Résultats :
Parmi ces 57 inclus : / Mortalité globale : 0%. / Morbidité globale : 25,5%, chirurgie (50%), embolisation (22,4%), radiochirurgie (0% à ce jour). / guérison complète : 24 (42,1 %). / traitement en cours : 3 (5,3 %). / embolisation exclusive 22
dont 8 guérisons (36,4 %). / embolisation + radiothérapie 27 dont 10 guérisons (37%). / 6 exérèses complètes sur 6. 15
traitements chirurgicaux de l’hypertension intracrânienne (évacuation d’hématome, volet décompressif, dérivation externe). Morbidité chirurgicale des exérèses complètes (3) : troubles phasiques (1), céphalées résiduelles (2). Morbidité des
embolisations (11) : céphalées résiduelles (5), resaignement (4), thrombophlébite cérébrale (1), troubles phasiques (1).
Conclusion :
La chirurgie garde sa place dans le traitement des MAVc. Le résultat est immédiatement bon dans nos indications. Les
grades 1 et 2 sont une indication chirurgicale de principe et non de nécessité.
Table des matières
Traumatisé crânien grave en situation isolée : intérêt de la crâniectomie décompressive
Auteurs : E d’Aranda (Réanimation, HIA Sainte Anne, Toulon), C Joubert (Neurochirurgie, HIA Sainte Anne, Toulon), PJ
Cungi (Réanimation, HIA Sainte Anne, Toulon), P Ramiara (Anesthésie, HIA Sainte Anne, Toulon), R Dulou (Neurochirurgie, HIA Val-de-Grace, Paris), A Dagain (Neurochirurgie, HIA Sainte Anne, Toulon)
Mots clés : crâniectomie décompressive, volet en nourrice, situation isolée
Poster
Introduction :
Introduction : La prise en charge des traumatisés crâniens graves (TCG) est coûteuse en soins de réanimation. En situation isolée, telle les théâtres de guerre, les moyens pour traiter les populations locales sont limités. La craniectomie
décompressive (CD) permet d’améliorer l’oxygénation et la perfusion cérébrale. Le volet peut être conservé en nourrice
dans la paroi abdominale.
Matériel – Méthode :
Méthodes : étude rétrospective des patients Afghans ayant eu une CD et mise en nourrice du volet durant le séjour d’un
neurochirurgien français en Afghanistan, (été 2012).
Résultats :
Résultats : 8 patients de 4 à 30 ans étaient inclus. Le mécanisme était une explosion (4), une balle(2), une chute(1), un
AVP(1). Une plaie cranio-cérébrale existait dans 5 cas, leur GCS initial était inférieur à 8. 3 patients avec un GCS entre 10
et 12 présenté une dégradation neurologique 48h. Le délai de craniectomie était 8h pour 4 patients, 24h pour 3 patients
et 48h pour 1 patient (transféré d’une structure locale). 4 patients étaient extubés la première semaine, 2 la 2ème et 2
étaient transférés en ventilation spontanée sur canule de trachéotomie. La durée de séjour en réanimation était 1semaine
pour 6 patients et 2semaines pour 2 patients. L’évolution neurologique à 1 mois montrait 3 patients sans déficit, un hémiplégique, un aphasique et 3 perdus de vue. A 2 mois, 5 étaient perdus de vue et 3 avaient bénéficié d’une cranioplastie.
Conclusion :
Discussion : Nous montrons que la CD est possible en situation isolée et permet de réduire les moyens matériels et humains de la neuro-réanimation. La conservation du volet dans la paroi abdominale est simple, fiable et permet d’en disposer sans passer par une banque osseuse et d’éviter l’utilisation de matériels prothétiques coûteux. Sa repose ne présente
pas de difficulté technique est peu être réalisé par les neurochirurgiens locaux.
Table des matières
TRAUMATISME CRANIEN GRAVE : UNE LESION PEUT EN CACHER UNE AUTRESERVICE DE NEUROCHIRURGIE HOPITAL PRINCIPAL DE DAKAR, SENEGAL
Auteurs : E.R. BIKONOATANGANA / Service de neurochirurgie hôpital principal de Dakar ; I. TINE Service de neurochirurgie hôpital principal de Dakar ; M. AGBO PANZO Service de neurochirurgie hôpital principal de Dakar ; P.I. NDIAYE
Service de neurochirurgie hôpital principal de Dakar ; A.A. DIOP Service de neurochirurgie hôpital principal de Dakar ; S.B.
BADIANE Service de neurochirurgie du centre national hospitalier et universitaire de Fann, Dakar, Sénegal.
Mots clés : Dissection de l’artère vertébrale, ischémie cérebelleuse, plaie cranio-cérebrale, traumatisme cranio-encéphalique grave
Poster
Introduction :
INTRODUCTION : La dissection post traumatique de l’artère vertébrale est rare. Elle est souvent associée à une lésion
sus-tentorielle en cas de traumatisme cranio-encéphalique grave. Son diagnostic est souvent retardé du fait de cette
coexistence. L’ objectif de notre travail est de rapporter un cas de traumatisme cranio-encéphalique grave associant une
plaie cranio-cérébrale et une ischémie cérébelleuse par dissection de l’artère vertébrale.
Matériel – Méthode :
Les auteurs rapportent le cas d’un patient admis aux urgences de l’hôpital principal de Dakar au Sénegal pour traumatisme cranio-encéphalique grave.
Résultats :
Monsieur X âgé de 29 ans a été admis en urgence le 05 janvier 2013 pour un traumatisme cranio-encéphalique grave
survenu suite à un accident de la voie publique de haute vélocité à Louga à environ 300 kilomètres de Dakar. Le transport
s’est fait par une ambulance non médicalisée. A l’admission, il présentait une altération de la conscience avec un score
de Glasgow à 10/15, une hémiplégie droite et une plaie craniocérébrale fronto-pariétale gauche avec issue de matière
cérebrale et présence d’un corps étranger à type de morceau de bois. Le scannercérébral a mis en évidence une embarrure de la voute fronto-pariétale gauche associée à un foyer de contusion sous-jacent avec hémorragie sous-arachnoidienne et pneumencéphalie. Il n’avait ni lésions traumatiques infratentorielles ni lésions du rachis cervical. La prise en
charge chirurgicale, effectuée à H37 de l’ accident, a consisté en un parage avec extraction du corps étranger, une levée
d’embarrure et une plastie durale. Les suites opératoires ont été marquées par un retard de reveil avec persistance de
l’hémiplégie à J4 postopératoire. Une IRM cérébrale de contrôle a objectivé une ischémie massive de l’hémisphère cérebelleux gauche et du bulbe rachidien secondaire à une dissection du quatrième segment de l’artère vertébrale gauche
sans lésions rachidiennes associées. Sous traitement anti-oedémateux, l’évolution a été favorable avec un reveil progressif
dès J9 postopératoire. Cependant, il persistait une dépendance ventilatoire associée à une hypersécrétion bronchique. L’
analyse bactériologique des sécrétions bronchiques a isolé un Proteus penneri multirésistant. Le décès est survenu à J23
postopératoire dans un tableau d’infection broncho-pulmonaire.
Conclusion :
Un traumatisme cranio-encéphalique grave peut cacher une autre lésion. Notamment la plaie cranio-cérébrale qui a
masqué au départ l’atteinte infratentorielle dans notre cas et aggravant de ce fait le pronostic. Cette observation permet
de renforcer l’intérêt de l’IRM dans la prise en charge des traumatismes cranio-encéphaliques.
Table des matières
Treatment results of 393 cases with idiopathic normal pressure hydrocephalus, Kashiwa,
Japan
Auteurs : K. Takagi, Normal Pressure Hydrocephalus center, Chiba-Kashiwa Tanaka Hospital
Mots clés : idiopathic normal pressure hydrocephalus, treatment, ventricle-atrial shunt, outcome
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Idiopathic normal pressure hydrocephalus (iNPH) is one of the causes of treatable dementia. Cerebrospinal fluid (CSF)
shunt surgery is the only therapeuty for iNPH. We have 3 types of shunt surgery ; ventriculo-peritoneal shunt (VP shunt),
lumbo-peritoneal shunt (LP shunt, and ventriculo-atrial shunt (VA shunt). VP shunt is most frequently applied and VA
shunt has almost been abandoned. However, VA shunt has many advantages. We have performed 466 VA shuts for normal pressure hydrocephalus since April, 2005. Among these patients, there were 393 patients with iNPH. The purpose of
this paper is to show the outcome of VA shunt for iNPH.
Matériel – Méthode :
The 393 candidates for VA shunt were CSF tap test responders over 50 years old. The out come was evaluated 3 months
after the surgery depending on five categories ; Excellent (improvement of modified Rankin Scale (mRS) or improvement
of mini-mental state examination (MMSE) over 3, or cease of urinary incontinence), Good (no improvement of mRS but
decreased caregiver’s burden or increased patient’s activity), Fair (no or very slight improvement), Poor (worsen after VA
shunt), or Dead (death within 1 months after VA shunt).
Résultats :
Mean age was 78.1 years old and mean operation time was 36.6 minutes. There was no shunt infection. The outcome was
as as follows ; Excellent (58.3%), Good (21.6%), Fair (16.5%), Poor (1.8%), Dead (0.5%), and Unknown (0.8%).
Conclusion :
Despite the old age of the patients, the mortality rate was quite low and the shunt infection was zero. Furthermore, the
outcome of VA shunt is quite good. The results of this study suggest that VA shunt can be the first choice for iNPH.
Table des matières
Tuberculomes du 3 eme ventricule
Auteurs : S Abdelmouleh, Y Gdoura, A Bouhoula, H Belmabrouk, H Jmal
Mots clés : tuberculome – 3eme ventricule – traitement chirurgical.
Poster
Introduction :
Le tuberculome intracrânien est une lésion rare mais grave. Son diagnostic positif est basé sur un faisceau d’arguments
de présomption clinico-biologiques et radiologiques, la confirmation reste histologique. Aucune image radiologique n’est
spécifique du tuberculome.
Matériel – Méthode :
Dans ce travail, nous rapportons le cas d’une femme âgée de 42 ans qui présentent des troubles de la mémoire évoluant
depuis 3 ans associée à des céphalées paroxystiques avec à l’imagerie une lésion au dépend du 3eme ventricule responsable d’une hydrocéphalie. Elle a bénéficiée d’une exérèse tumorale par voie trans-calleuse. L’examen anatomopathologique a conclu à un tuberculome du 3eme ventricule.
Résultats :
/Sans réponse*
Conclusion :
En conclusion, leur diagnostic doit être fait précocement à fin d’instaurer rapidement le traitement médical avant le stade
de complications qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital.
Table des matières
Tumeur mélanocytaire primitive de la région sellaire. Démarche diagnostic et thérapeutique. A propos d’un cas. Strasbourg, France.
Auteurs : J. Todeschi1, H. Cebula1, A. Coca1, M.P. Chenard2, S. Chibbaro1, P. Kehrli1 1Département de neurochirurgie,
CHU Hautepierre, Strasbourg, France. 2Département de Pathologie, CHU Hautepierre, Strasbourg, France.
Mots clés : Région sellaire, Tumeur mélanocytaire
Poster
Introduction :
Les tumeurs mélanocytaires primaires de la région sellaire sont exceptionnelles. Elles peuvent mimer cliniquement,
radiologiquement et au niveau hormonal un macro-adénome hypophysaire. Il est difficile de faire la différence histologiquement avec une métastase d’un mélanome. Cette tumeur est intéressante sous plusieurs aspects : d’une part, la physiopathologie des tumeurs mélanocytaires intracrâniennes primaires reste méconnue avec plusieurs hypothèses quant à leur
origine et, d’autre part, ces tumeurs représentent un défi diagnostic et thérapeutique. Nous rapportons le cas rare d’une
lésion mélanocytaire primitive de la loge sellaire et supra-sellaire.
Matériel – Méthode :
Nous présentons le cas d’une tumeur mélanocytaire primitive de la loge sellaire et suprasellaire et proposons un arbre
décisionnel pour la prise en charge des tumeurs de la loge sellaire avec une imagerie atypique.
Résultats :
Nous rapportons le cas d’une femme de 36 ans, présentant une insuffisance post-hypophysaire, une hyperprolactinémie
de déconnection et une hémianopsie bi-temporale. L’imagerie par résonnance magnétique retrouvait une lésion présentant une hétérogénéité de signal en T1 (hyper et hypo intensité) et hypo intense en T2 de localisation intra sellaire à
développement supra sellaire, s’étendant vers le haut le long de la tige pituitaire vers le plancher du 3ème ventricule avec
compression opto-chiasmatique. Devant cette image atypique, une biopsie par voie trans-sphénoidale a été réalisée en
première intention. L’examen histologique était en faveur d’une tumeur mélanocytaire. Le bilan d’extension exhaustif
était négatif. Une chirurgie d’exérèse par voie endonasale trans-sphénoïdale a alors été effectuée. Devant une progression
tumorale supra-sellaire à deux mois post-opératoires, une exérèse par voie ptérionale a été réalisée.
Conclusion :
Les tumeurs mélanocytaires primitives (0,1% des tumeurs du système nerveux central) sont des entités peu rapportées
dans la littérature. Le traitement est basé sur la résection chirurgicale qui devra être la plus complète possible, associée à
la radiothérapie stéréotaxique fractionnée post opératoire.
Table des matières
Une biopsie cutanée : circonstance originale de découverte d’une tumeur rare, la tumeur
fibreuse solitaire méningée.
Auteurs : H. Abid ; D.Chaussemy ; J. Todeschi ; H. Cebula ; P. Kehrli
Mots clés : Tumeur fibreuse solitaire méningée, invasion osseuse
Poster
Introduction :
Nous rapportons le cas d’une tumeur fibreuse solitaire méningée parasagittale gauche avec destruction osseuse et extension en sous cutanée sous forme d’une tuméfaction du vertex. Un patient de 60 ans, sans antécédents pathologiques, qui
se plaignait depuis 6 mois d’une tuméfaction du vertex sans signes neurologiques associés pour laquelle il a bénéficié
d’une biopsie cutanée posant le diagnostic de tumeur fibreuse solitaire.
Matériel – Méthode :
Une TDM puis une IRM cérébrale ont été réalisé montrant une tumeur parasagittale gauche envahissant le sinus sagittal
supérieur et étendue en sous cutanée se réhaussant fortement après injection de Gadolinium. L’angiographie révélait
une vascularisation prédominante par les artères occipitales mais également par les artères temporales superficielles et
méningées bilatérales. Sur le plan veineux, une occlusion du sinus longitudinal supérieur dans sa partie pariétale avec
présence d’un réseau anastomotique entre la partie antérieure et postérieure du sinus ont été mis en évidence.
Résultats :
Il a bénéficié d’un geste chirurgical permettant une exérèse macroscopiquement complète sans sacrifice veineux. Les
suites opératoires étaient simples .Le diagnostic histologique initial de tumeur fibreuse solitaire a été confirmé, validé par
la positivité en immunohistochimie des anticorps anti-CD34 et anti-CD99.
Conclusion :
La tumeur fibreuse solitaire méningée est une entité rare dont l’extension osseuse et sous cutanée n’est que rarement
rapportée dans la littérature. La qualité de son exérèse conditionne le plus souvent son pronostic, mais il faut cependant
connaitre l’existence possible de son potentiel récidivant et beaucoup plus rarement métastatique.
Table des matières
Une hypermobilité induite peut-elle expliquer certains échecs de l’arthroplastie cervicale
? (Brest, France)
Auteurs : E. MAGRO, A. LUBIATO, D. LEURENT, A. SIMON, R. SEIZEUR, P. DAM HIEU Service de Neurochirurgie,
CHU de BREST et EA 4685, Université de Bretagne Occidentale
Mots clés : cervical arthroplasty, failure, cervical arthrodesis, instability
Communication orale / Oral communication
Introduction :
Objectifs : caractériser le possible rôle d’une hypermobilité induite pour expliquer les échecs de l’arthroplastie cervicale.
En préciser les caractéristiques cliniques.
Matériel – Méthode :
Patients et Méthodologie : Patients : De 2006 à 2013, 350 patients ont eu une arthroplastie cervicale à un ou plusieurs
niveaux (476 niveaux). Au sein de cette population initiale, 15 patients ont eu secondairement un remplacement de la
prothèse discale par une arthrodèse inter-somatique “classique” du fait des mauvais résultats obtenus après l’intervention
et devant la suspicion de survenue d’un phénomène d’hypermobilité liée à la prothèse. Méthodologie Etude prospective.
Critères étudiés (350 patients) : •Cervicalgies, NCB droite et gauche (EVA 100) •Neck disability Index (NDI) Critères
étudiés dans la population réopérée (15 patients) •Mêmes critères décrits ci-dessus •Score DN4 de la NCB •Caractéristiques de la douleur : cervicalgies et NCB en éclairs, soulagement par l’immobilisation de la tête ?
Résultats :
Résultats •Age moyen plus jeune chez les patients réopérés (37 vs 44 ans) •Cervicalgies pré opératoires plus intenses
(EVA 69 vs 61) •Proportion importante de hernies “molles” (64% vs 45 %) •Mauvais résultats immédiats (à 3 mois)oCervicalgies : amélioration 25% vs 60 %oNCB : amélioration 40 % vs 65 %oNDI : amélioration 20 % vs 50 % •Ces mauvais
résultats, observés immédiatement après l’intervention, persistent dans le temps. •Tous les patients réopérés avaient des
cervicalgies et une NCB en éclairs, diminuées par l’immobilisation du rachis cervical, et un DN4 moyen de 7,2/10.
Conclusion :
Conclusions Un mauvais résultat observé immédiatement après une arthroplastie cervicale et persistant au delà d’un an
doit faire discuter un phénomène d’hypermobilité consécutif à l’implantation de la prothèse discale. Certaines caractéristiques permettent d’orienter vers cette hypothèse (patient40 ans, hernie “molle”, douleurs en éclairs, DN4 élevé). Le
remplacement de la prothèse discale par une arthrodèse inter-somatique permet d’obtenir une amélioration nette des
douleurs et des capacités fonctionnelles.
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Une métastase sous durale d’un glioblastome cérébral : localisation secondaire inhabituelle
Auteurs : A.TIMOFEEV, H.ABID, H. CEBULA, J.TODESCHI, P.KEHRLI Service de neurochirurgie, CHU Strasbourg
Mots clés : Glioblastome, metastase, sous-dural
Poster
Introduction :
Les métastases des glioblastomes sont des faits rares. Les localisations secondaires sont le plus souvent leptoméningées
mais peuvent également être systémiques et préférentiellement pleuro-pulmonaires du fait du drainage veineux par le
tronc veineux cave supérieur.
Matériel – Méthode :
Nous rapportons un cas rare de métastase extra-arachnoïdienne d’un GBM et discutons les hypothèses physiopathologiques concernant le développement de ces métastases.
Résultats :
Nous rapportons l’observation d’un patient de 44 ans, admis pour crises d’épilepsie. L’IRM cérébrale retrouvait un processus expansif intra parenchymateux du gyrus frontal supérieur et cingulaire droit, sans autre localisation intra-parenchymateuse. La spectroscopie a montré une activité métabolique élevée et une dépopulation neuronale en faveur d’un gliome
de haut grade. Une exérèse complète a été réalisée avec des suites opératoires simples. L’examen anatomopathologique
a conclu à un glioblastome, sans méthylation dans le promoteur du gène MGMT. Le patient a bénéficié de 4 cures de
chimio radiothérapie concomitantes (protocole STUPP). 7 mois plus tard, il a été réadmis pour la prise en charge d’une
épilepsie partielle. L’imagerie cérébrale a permis de découvrir l’apparition d’une lésion extra-axiale de la région centrale
parasagittale droite avec un large contact dure-mèrien. Il a été réopéré avec en peropératoire la découverte d’une tumeur
localisée au niveau de l’espace sous durale infiltrant la dure-mère, mais sans signes de franchissement de l’arachnoïde.
Une exérèse complète a été réalisée. L’histologie retrouvait un glioblastome.
Conclusion :
Les métastases leptoméningées surviennent approximativement dans 1% des cas chez les patients porteurs de GBM secondaires à une dissémination tumorale dans l’espace sous arachnoïdien ou à travers une granulation de Pacchioni. Le
temps moyen de découverte de cette dissémination sous arachnoïdienne après le diagnostic initial est de 8 mois à 114
mois avec une médiane de survie de 2 à 3 mois après cette découverte. L’allongement de la survie des patients atteints de
GBM s’accompagnerait d’un risque accru de métastases.
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