Transcript 1 - Ucal
Le journal
des coopératives
du groupe Eurial
#
1
Septembre
2014
Édito
par
Jean-Luc Rabillard,
président d’Eurial
Actualités du Groupe
Valcrest
nous a rejoints
Vous tenez entre les mains le premier
numéro du nouveau journal des
coopératives du groupe Eurial :
une nouvelle formule, avec des pages
communes à toutes les coopératives sur
la vie du Groupe (actualités, informations
techniques, témoignages de producteurs,
etc.) et des pages spécifiques à chaque
coopérative. À l’heure de la nouvelle
Union de Services qui se met en place,
nous avons voulu placer ce journal
sous le signe de la transversalité.
L’occasion également de vous offrir en
cette rentrée 2014 des informations sur
les prix, l’activité et la production : de quoi
ouvrir les perspectives pour ces derniers
mois de l’année, qui, je l’espère, porteront
les fruits positifs de nos efforts communs.
En effet, ces prochains mois promettent
d’être riches : riches en changements
organisationnels, à la suite, notamment,
de la mise en place de la nouvelle Union
de Services et riches également grâce
au rapprochement avec l’Union Valcrest.
En effet, l’Union Valcrest et le groupe
Eurial vont s’enrichir mutuellement
de leurs complémentarités, que ce soit
en termes de savoir-faire ou de gammes
de produits. Un gage d’avenir pour la
filière caprine et la confirmation pour
Eurial de sa capacité à accueillir d’autres
coopératives en son sein.
Bonne rentrée et bonne lecture à tous.
La fusion des activités de transformation et de commercialisation de
l’Union Valcrest et du groupe Eurial est effective depuis le 1er juillet
dernier*. Retour sur ce rapprochement stratégique, avec l’interview
de Pierre-Jo Aufranc, président de l’Union Valcrest.
Comment et pourquoi l’Union
Valcrest et le groupe Eurial
sont-ils complémentaires ?
“Parce que c’est aussi un groupe coopératif et que nous partageons les mêmes
valeurs de solidarité et d’innovation, le
groupe Eurial est le meilleur groupe sur
lequel nous appuyer. Par ailleurs, alors
que l’Union Valcrest cherche à développer sa production et à mieux commercialiser ses produits, le groupe Eurial est
intéressé par la collecte de lait et par les
fromages de vache et de chèvre de
tradition, tels que le Saint-Marcellin ou
le Picodon. Sur un plan plus commercial, les deux coopératives sont aussi
complémentaires. Nous avons donc
conçu ce rapprochement comme un
engagement sur le long terme.”
En quoi ce rapprochement
représente-t-il un levier
de développement ?
“D’abord, c’est un levier pour notre
production de lait. Aujourd’hui, nous
collectons 16 millions de litres de lait
de chèvre par an. Et nous souhaitons
augmenter cette production de 50 %
sur 7 ans. Cela passe par l’agrandissement de nos exploitations et des
installations. Pour ce faire, nous nous
appuierons sur l’expertise du groupe
Eurial, leader avec plus de 200 millions
de litres de lait de chèvre transformés
en 2013. Nous espérons ainsi pouvoir
développer et asseoir notre production
sur notre zone de collecte.
Suite page 4…
* Avec un effet rétroactif au 1er janvier 2014.
Le journal des coopératives du groupe Eurial
Repères
Les indicateurs
du mois
(en €/1 000 litres)
Lait de vache conventionnel
en €/1 000 litres
Prix TQC - TPC*
(Juil. 2014) =
391,623
Votre coopérative UCAL
et sa filiale LACTAMAT
présentes à la fête
de l’Agriculture
38/32 (hors primes)
Prix de référence du lait
Lait de vache bio
en €/1 000 litres
Prix TQC - TPC*
(Juil. 2014) =
515
500
496,768
380
380
Lait de chèvre
en €/1 000 litres
495
700
660
630
Juillet
380
Août
Septembre
Juillet
Août
Septembre
Juillet
Août
Septembre
* Toutes qualités confondues - Toutes primes comprises.
Collecte
Lait de vache conventionnel
en millions de litres
2013
22,87
Lait de vache bio
en millions de litres
2014
2013
Lait de chèvre
en millions de litres
2014
Cumul année
à fin juillet :
2013
24,50
20,61
22,12
19,95
166,1 Ml
+ 6,1 %
2014
par rapport à 2013
21,37
Cumul année
à fin juillet :
3,2 Ml
-14,4 %
par rapport à 2013
5,99 6,31
Mai
Juin
0,58 0,48
0,53 0,43
0,54 0,44
Mai
Juin
Juillet
Juillet
Mai
5,60 5,87
34,6 Ml
+ 3,2 %
par rapport à 2013
Juillet
Lait de vache conventionnel
Lait de vache bio
Lait de chèvre
Juillet
2014
Évolution par
rapport à 2013
Juillet
2014
Évolution par
rapport à 2013
Juillet
2014
Évolution par
rapport à 2013
MG
40,74
-0,14
MG
39,89
-0,04
MG
34,69
+ 0,50
MP
32,85
+ 0,27
MP
31,43
+ 0,03
MP
31,91
+ 0,53
Germes
99,37
+ 0,57
Germes
100,00
+ 6,41
Germes
98,63
-0,26
Cellules
34,83
-6,90
Cellules
20,33
-60,40
Cellules
13,55
-4,63
(g/l)
(% du lait de réf.)
(% du lait de réf.)
Butyriques
(% du lait de réf.)
Lipolyse
(% du lait de réf.)
83,70
95,85
+ 3,06
-0,97
(g/l)
(g/l)
(% du lait de réf.)
(% du lait de réf.)
Butyriques
100,00
+ 7,84
Lipolyse
91,32
-8,68
(% du lait de réf.)
(% du lait de réf.)
2
(g/l)
(g/l)
(% du lait de réf.)
(% du lait de réf. + A)
Cette fête est une belle vitrine pour
promouvoir l’agriculture, ses produits et ses métiers auprès de la
population citadine.
Jean-Luc
Rabillard
La ChapelleAchard
Vice-Président
Benoît
Drouin
Les Essarts
Vice-Président
Mickaël
Lamy
ChênehutteTreves-Cunault
Trésorier
Jeannick
Grondin
La Garnache
Trésorieradjoint
Mathieu
Godreau
La Jaudonniere
Secrétaire
Jean-Marie
Devaux
Saint-JuireChampgillon
Administrateur
Michel
Benaitier
NieulLe-Dolent
Administrateur
Joseph
Bomard
La Tourlandry
Administrateur
Philippe
Charron
Nueil-surLayon
Administrateur
Luc
Ducept
Cezais
Administrateur
Jean-Laurent
Ganne
NueilLes-Aubiers
Administrateur
Christophe
Guibert
Les Brouzils
Administrateur
Christophe
Maindron
Vendrennes
Administrateur
Yohann
Renaudin
Saint-DenisLa-Chevasse
Administrateur
Patrice
Roy
Clazay
Administrateur
Jean-Luc
Morin
La Ronde
Président
(lait de chèvre)
Pour l’UCAL, partenaire des J.A. depuis
plus de 10 ans, c’est un moment de
convivialité et d’échanges.
La coopérative apporte un soutien
important en logistique pour l’approvisionnement en eau potable de tout
le site (mise à disposition de citernes)
et pour la restauration, avec la fourniture de produits laitiers (4 000 repas
sur les 2 jours).
Les équipes techniques UCAL et
LACTAMAT, présentes tout au long
du week-end, ont pu échanger avec
les éleveurs dans un esprit très
constructif.
Composition de votre
Conseil d’Administration
(lait de vache)
La fête de l’Agriculture toujours aussi
attrayante.
Le chiffre du mois
C’est le nombre d’exploitations UCAL ayant choisi d’adhérer au Plan Sanitaire d’Elevage (PSE). Ces adhérents
bénéficient ainsi de programmes de prévention personnalisés (parasitisme, mammites, protocoles vaccinaux…) accompagnés de conseils délivrés lors de la
visite annuelle du vétérinaire conseil. L’adhésion
ouvre également l’accès à la pharmacie vétérinaire
de l’UCAL où peuvent être délivrés les médicaments
nécessaires à la mise en place de ces plans de prévention.
343
Qualité
(g/l)
L’Assemblée Générale est un moment fort et
privilégié qui permet aux sociétaires de nommer
ou renouveler le mandat de leurs administrateurs.
Retrouvez ci-dessous la liste de vos représentants
depuis le mois de juillet.
Cumul année
à fin juillet :
5,31 5,62
Juin
À consulter
30 à 40 000 visiteurs… difficile de mesurer l’affluence de cette
manifestation, organisée par les Jeunes Agriculteurs (J.A.) du canton
du Poiré-sur-Vie.
Prix TQC - TPC*
(Juil. 2014) =
611,910
En direct de notre coopérative
(Rep. Anc)
Agenda de septembre
Réunions des délégués
de la coopérative
À noter
•Section SUD : mardi 23 septembre
Du 19 au 21
novembre 2014
Parc des expositions
des Oudairies
85000 La Roche-sur-Yon
3
•Section CENTRE : mercredi 24 septembre
•Section OUEST : jeudi 2 octobre
•Section EST : vendredi 3 octobre
Une convocation sera adressée à chaque délégué.
Le journal des coopératives du groupe Eurial
Actualités du Groupe
Notre Groupe en action
Valcrest nous a rejoints
(suite de la page 1)
Zoom sur la conjoncture
Marché laitier mondial
Le site de Vinay dans l’Isère.
Au 1er semestre 2014, la production laitière mondiale a fortement augmenté.
Dans l’Union Européenne, les hausses
les plus spectaculaires ont eu lieu
dans le nord-ouest de l’Europe : + 12 %
au Royaume-Uni, + 8,5 % en Irlande,
+ 7 % en France, + 7,4 % en Pologne,
+ 4,4 % en Allemagne, + 4,3 % aux
Pays-Bas, et + 3,7 % au Danemark.
De janvier à juin 2014, les ventes de
poudres de lait et de beurre ont
connu une croissance remarquable,
Le site de La Chapelle-Saint-Laurent
dans les Deux-Sèvres.
Et sur le plan commercial,
quelles synergies allez-vous créer ?
“Au niveau commercial, nous allons nous appuyer sur le
groupe Eurial pour rétablir un rapport plus équilibré avec la
grande distribution et faire bénéficier nos produits de la
force de frappe des équipes commerciales d’Eurial et de
Valcrest réunies.”
Enfin, en quoi ce rapprochement vient-il consolider la
filière caprine française ?
“L’Union Valcrest et le groupe Eurial partagent les mêmes
gènes coopératifs. En cela, nous sommes fiers de travailler
avec le Groupe pour maîtriser et valoriser au mieux la production du lait de chèvre. Face à la concurrence des autres pays
européens, nous devons aujourd’hui nous organiser en France
pour satisfaire la demande, tout en respectant un certain équilibre entre l’offre et la demande, et éviter ainsi les perturbations
de marché que nous avons pu connaître ces dernières années.
À nous, donc, de retrouver un certain équilibre et d’ouvrir de
belles perspectives d’avenir à nos producteurs et à nos entreprises sur de nouveaux débouchés.”
4
La hausse de production laitière du
1er semestre 2014 se traduit par une
forte hausse des fabrications de
poudres de lait en Europe. Les fabrications de fromages ingrédients ont
augmenté pour écouler les excédents de lait, les tours de séchage
étant saturées.
• 150 coopérateurs
(2014 : semaine 32)
500
• 45 millions de litres de lait collectés,
dont 17 millions de litres de lait de chèvre
• près de 50 M€ de chiffre d’affaires,
dont 30 % environ issus de l’export vers
les États-Unis, l’Allemagne et la Belgique
• 3 unités de fabrication : le site de Crest (Drôme),
le site de Vinay (Isère) et le site de la
Chapelle-Saint-Laurent (Deux-Sèvres)
• 1 siège social et plateforme logistique :
le site de Givors (Rhône)
450
400
2013
2014
Moyenne 2008-2013
Source : FranceAgriMer / Sondage lait de vache
ı
1
ı
3
ı
5
ı
7
ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı
9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51
Au 1er semestre 2014, la consommation de produits laitiers
sur le marché français a varié selon la catégorie de produits : légère progression pour les ventes de crème, beurre
et fromages. Les pâtes molles (tendance structurelle) et
• 2 gammes de produits pour une offre diversifiée :
- 1 gamme tradition : Saint-Marcellin,
Saint-Félicien, Brousse, Picodon AOP,
Chèvre crémier, Chèvre frais…
- 1 gamme création : Chèvre chaud,
Chèvre feuille de brick, Chèvre jambon,
Chèvre cocktail, Chèvremousse, Toastichaud,
Chèvrelard….
les fromages de chèvre (manque de lait) ont reculé en
volumes sur 12 mois. À noter également : le recul des
ventes d’ultra-frais et de lait de consommation.
Perspectives
Le retour des acheteurs asiatiques sur
des décisions russes sur les produits
le marché mondialAnalyses
sera indispensable
laitiers.
cellules inférieures
à 250 000 cell/ml (%)
pour que les stocks constitués au
En
2013,
les
exportations en Russie
2013
50
printemps trouvent
des débouchés.
ont représenté plus de 30 % des froLa situation du marché au 2e semestre
2014
2014 sera conditionnée
par le dyna40
misme de la production laitière néozélandaise et par les conséquences
30
mages et du beurre exportés par
l’Union Européenne. Si les fromages
et le beurre ne trouvent pas de marché, les volumes de lait correspon-
Analyses “inhibiteurs” positives (%)
dants seront orientés en poudre et
risqueront de faire chuter considérablement les cours. Il est à craindre,
hélas, de ce fait, une très forte pression de la distribution en France
souhaitant profiter de cette conjoncture mondiale dégradée.
5
0,6
e
Pierre-Jo Aufranc,
président de
l’Union Valcrest.
Collecte française 2013-2014
L’Union Valcrest, c’est :
Millions de litres
Grâce à ce rapprochement, nous allons
poursuivre la valorisation de nos sites
industriels. En 2012, l’Union Valcrest a, en
effet, initié une démarche de restructuration
de ses sites, notamment ceux de Vinay et
de Crest, à hauteur d’un montant global de
4,5 millions d’euros. 4 millions d’euros supplémentaires seront investis par le groupe
Eurial, au cours des prochaines années.
Notre plan industriel reste à finaliser, mais
seront priorisées la sécurité des sites et des
individus, ainsi que la mécanisation des
processus de moulage.”
Les prix du lait payés en Europe ont
atteint un pic record durant l’hiver
2013-2014, avant de s’effriter au
printemps, en lien avec la baisse des
cours des produits industriels.
Marché laitier français
Pourcentage
Le site de Crest dans la Drôme.
de l’ordre de 20 % sur le marché
mondial, tirées principalement par la
demande chinoise qui a explosé. Le
marché des fromages, moins dynamique, a stagné en volume. Mais les
cours mondiaux des poudres de lait
et du beurre ont commencé à chuter
en juillet du fait de l’absence des
acheteurs chinois qui ont alors
consommé leurs stocks constitués
en début d’année.
Le journal des coopératives du groupe Eurial
Technique et qualité
Collecte française 2013-2014
(2014 : semaine 32)
La maîtrise des cellules, toujours d’actualité
2013
2014
Moyenne 2008-2013
ı
1
ı
3
ı
5
ı
7
ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı ı
9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51
40
• la case de vêlage doit être
habitée le moins longtemps
possible, l’optimum est
de 24 heures. Elle est curée
et nettoyée à l’eau après
chaque vêlage ;
2013
2014
30
Analyses “inhibiteurs” positives (%)
0,6
2014
0,4
2013
2014
0,2
ı
Jan
ı
Fév
ı
Mars
ı
Avr
La vigilance reste donc de mise. Les points de maîtrise sont assez
classiques et connus :
• il faut d’abord éliminer les infections
existantes. C’est la seule manière
de faire baisser le résultat tank.
Cela implique tout d’abord de les
détecter : examiner les premiers jets,
regarder les analyses individuelles
régulières et utiliser les alertes
des robots.
La guérison des vaches infectées est
souvent possible, en lactation ou
bien pendant le tarissement. C’est
une discussion avec le vétérinaire qui
permet d’optimiser le “plan de traitement” : règles de détection, choix des
médicaments et règles de suivi. Certains animaux sont quasi-incurables.
Le plan de traitement doit aussi clari-
• les normes minimales
de surface de logement
pour les taries sont : 1 logette
par vache ou bien 11 m2 d’aire
paillée intégrale ou bien 7 m2
d’aire paillée + 4 m2 d’aire
de circulation ; bien sûr,
paillage correct du logement
des taries, ébousage
et curage réguliers ;
Analyses cellules inférieures à 250 000 cell/ml (%)
50
De nouvelles citernes
à pompage électrique
Ces infections semblent prendre
une place croissante. Leur maîtrise
s’appuie sur les points suivants :
Source : FranceAgriMer / Sondage lait de vache
fier les critères qui permettent de les
identifier pour les réformer.
• il faut ensuite mettre en œuvre des
mesures pour limiter les nouvelles
infections :
- contrôle très régulier de la machine
à traire (ou du robot) et mise en
œuvre rapide des réparations ;
- opérations de maintenance régulières (quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles) suivant le
planning constructeur ;
-pas de surtraite, mesures de
nettoyage et désinfection des
trayons pré et post-traite, stimulation suffisante des trayons
avant pose des faisceaux.
6
ı
Mai
ı
Juin
ı
Juil
ı
Août
ı
Sept
ı
Oct
ı
Nov
Pourcentage
Pour les producteurs, les conséquences se situent à plusieurs niveaux : on
pense d’abord aux pénalités sur le prix
du lait. Il faut aussi savoir que les
vaches infectées ont une production
réduite. Enfin, en cas de mauvais résultats, la réglementation prévoit une
“alerte” officielle, puis oblige à souscrire
à un contrat de suivi “Hors-Normes”.
Un arrêt de collecte est prévu en cas
de situation durablement mauvaise.
Depuis avril 2014, les situations cellulaires des producteurs sont examinées
mensuellement et, vu le nombre actuel
de ces alertes, on peut estimer qu’un
quart des producteurs recevra un avertissemement cette année si aucune
action n’est entreprise.
Axe 2 : limiter les
nouvelles infections
au tarissement
450
400
Pourcentage
Les résultats cellulaires
se dégradent en 2014,
et s’accompagnent de cas plus
fréquents de présence
d’inhibiteurs. L’évolution est
identique, dans toutes
les zones couvertes par Eurial
(voir graphique ci-dessous,
exploitations analysées par le
laboratoire interprofessionnel
LILCO, toutes laiteries
confondues).
Millions de litres
500
ı
Déc
Axe 1 : optimiser l’hygiène
des bâtiments
Dans cette lutte, l’hygiène des bâtiments est primordiale afin de limiter les infections “d’environnement”.
Elle est avant tout une affaire de règles fondamentales :
• surface disponible par animal suffisante
(1 logette par vache ; en aire paillée, le chiffre
de 1 m2/1000 l est un bon repère) ;
• absence de couchage 1 heure après la traite
(Fil après traite ou autre système efficace) ;
• rabotage ou raclage (surtout) fréquent,
paillage régulier (1,2 kg/m2) et curage dès
que la température de la litière atteint 40°C ;
• ébousage quotidien ou plus et coupe des
toupets des queues ;
• conception permettant la ventilation
et l’assèchement des bâtiments.
• une alimentation
de ”préparation vêlage”
correcte, durant minimum
3 semaines : les fourrages
de la ration de production,
mais rationnés, complétés
par des fourrages grossiers,
et une minéralisation adaptée ;
• l’emploi d’un obturateur
mammaire peut être
intéressant, en particulier
lorsque le respect des points
ci-dessus est difficile.
Les citernes de lait actuelles fonctionnent
avec un pompage hydraulique, ce qui nécessite des équipements spécifiques sur les tracteurs (pompe hydraulique, réservoir d’huile et
flexibles). Par ailleurs, les opérations de montage et de démontage lors des changements
de tracteurs (tous les 4 ans), les coûts de
consommation de carburant lors du pompage du lait et les coûts de maintenance des
pièces représentent d’importants budgets.
En nous équipant de bicarburation pour
utiliser du GNR (Gazole Non Routier), nous
avons atténué les coûts de consommation de carburant (120 000 litres au total
pour le Groupe).
Au fil des années, nous avons optimisé nos
citernes : capacité portée à 29 500 litres,
nouveau système de pompage haut débit
permettant de passer de 24 m3 à 48 m3 par
heure… et, depuis peu, nouveau système de
pompage électrique !
Il existe deux principaux fonctionnements
de pompage électrique :
• l’utilisation de batteries au plomb,
à rechargement lent ;
7
• ou celle de batteries en lithium ion,
utilisées, notamment, sur les bateaux
du Vendée Globe.
Nous avons opté pour les batteries en
lithium ion, dont nous estimons la durée
de vie de 2 à 3 ans. Les équipements
hydrauliques ne sont alors plus nécessaires : un simple branchement électrique
suffit, quelle que soit la marque du tracteur. L’autre avantage réside dans l’arrêt
du véhicule durant le pompage, ce qui
réduit la consommation de carburant et
rend le pompage plus silencieux.
Le principe est simple : la batterie se recharge
quand le véhicule roule, par le biais d’un
alternateur renforcé, présent dès l’origine sur
le tracteur. Au-delà d’un certain seuil (environ
50 % de sa charge), le véhicule doit être redémarré pour assurer le pompage.
Deux citernes à pompage électrique sont
actuellement en exploitation à Belleville et
trois autres arriveront dans d’autres
centres de collecte au mois de septembre.
De quoi intensifier notre démarche de progrès environnemental !
Le journal des coopératives du groupe Eurial
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Fiers de notre Lait est une publication du groupe Eurial
Directeur de la publication : Jacques Ménétrier
Ont collaboré à ce numéro : Pascal Bourreau, Corinne Chaigneau, Pierre Degabriel,
Jocelyne Demay, Nicolas Elissalde, Pierrick Gilet, Patrice Gorron, Françoise Trempano
Conception/réalisation/rédaction :
Photos : Eurial - D.R.