2 NRBC IDE URGENCES 19 juin 2014

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PLAN BLANC
PARTICULARITES
NRBC
Cours IDE Région jeudi 19 juin 2013 Dr Eric CLEMENT SAMU 54
[email protected]
Menace NRBC-E ??
LES RISQUES
CHIMIQUE
BIOLOGIQUE
NUCLEAIRE ET RADIOLOGIQUE
+/- CONTEXTE D’EVENEMENT EXPLOSIF
C: CHIMIQUE
INDUSTRIEL
MILITAIRE
TERRORISTE
ACCIDENTS INDUSTRIELS
BHOPAL
BHOPAL 1984
1984
Fuite 40 T dérivés cyanés
200 000 intoxiqués
6500 morts à 25000 morts ?
TOULOUSE 2001
Explosion usine AZF
2500 à 9000 blessés
30†
TOXIQUES DE GUERRE
1ere guerre mondiale
1915 -1918 : attaque au Chlore, Phosgène et
Ypérite : 94000 morts / 1 300 000 intoxiqués
TERRORISME
CHIMIQUE
UN EXEMPLE
VECU :
ATTENTAT DE
TOKYO 1995
METRO DE TOKYO 20 MARS 1995...
Dispositifs artisanaux
19 stations impliquées simultanément
ENSEIGNEMENTS DE L ’ATTENTAT DE
TOKYO
20 Mars 1995
Attentat dans 6 trains
simultanément
Dispositifs artisanaux
Environ 5500 victimes
Plus de 1000 hospitalisés
12 morts
132 secouristes contaminés
CHRONOLOGIE DE
L’ATTENTAT
8h16 : alerte : Diffusion de de
gaz toxiques dans le métro
8h49 : premières victimes peu
graves amenées par des taxis
9h04 : arrivée de la 1ère
ambulance
640 victimes arrivent
dans les 60 minutes
suivantes !
LES POINTS FAIBLES
23 % du personnel des services d’accueil
intoxiqués par contamination secondaire aux
vapeurs
incapables de soigner les victimes les plus graves
arrivées secondairement
Les
Les Agents
Agents Chimiques
Chimiques
Agents chimiques
Léthaux
Produits industriels
Agents
suffocants
Agents
Toxiques cellulaires
Incapacitants,
anti-émeute
Agents militaires
Agents
vésicants
Agents
neurotoxiques
Source : Dr Fuilla médecine de catastrophe 2010 Nancy
Voies
Voies de
de pénétration
pénétration des
des toxiques
toxiques
PEAU
Oeil
Voies
RESPIRATOIRES
Tube
digestif
Principaux
Principaux signes
signes cliniques
cliniques
Type de
toxique
Vésicants
Neurotoxiques
Suffocants
Cyanure
Incapacitants
psychiques
Incapacitants
physiques
CLINIQUE
Brûlures cutanés,
troubles
respiratoires et
oculaires
Sudation, troubles
oculaires,
musculaires
respiratoires
OAP
Troubles de
conscience
Troubles
comportement et
sensoriels
Troubles
respiratoires
oculaires
POUVOIR
FORME
CONTAMINANT D’EMPLOI
Important
Liquide
Vapeur
MODE
PENETRATION
Percutané
Respiratoire
Moyen
Vapeur
Liquide
Percutané
Respiratoire
-
Gaz
Vapeur
Gaz
Respiratoire
-
Vapeur
Liquide
Respiratoire
-
Vapeur
Aérosol
Respiratoire
percutané
-
Respiratoire
ORGANISATION
DES SECOURS
Circulaire relative à la doctrine nationale
d ’emploi des moyens de secours et de soins
face à une action terroriste mettant en
œuvre des matières chimiques
n° 700 /SGDN/PSE/PPS
du 7 novembre 2008
Stratégie actuelle
Sur le site
le balisage des zones
la protection des personnels, le tri
la prévention d ’un transfert de contamination, la
décontamination
la mise en condition d’un maximum de victimes,
après décontamination
le transport vers « un hôpital qui reste propre »
PRI
Point de
Regroupement des
Impliqués
IMPLIQUÉS
PRV
VALIDES
Point de
Regroupement des
victimes valides
CONTAMINÉS
DÉCÉDÉS
Point de
Regroupement des
PRV
INVALIDES
victimes invalides
PRD
Point de
Regroupement des
ZONE
D’EXCLUSION
Décédés
Plan risque Chimique
+
Plan Orsec NOVI
PRI
PRV H
Valides
PMA
PRV F
Valides
PRV
Invalides
PRD
PRE
LES POINTS ESSENTIELS
A L’HOPITAL
BOUCLAGE/SECURISATION HOPITAL
PROTECTION DES INTERVENANTS
ISOLEMENT DES VICTIMES
DECONTAMINATION
SOINS AUX VICTIMES
Sécurisation Hôpital
Protection du personnel
Tenue de décontamination :
- Gants butyle, sur bottes
- Combinaison
- Masque avec cartouche large spectre
Cette tenue est obligatoire
avant tout contact avec les patients
Masques à cartouches filtrantes
(soignants)
PROTECTION CUTANEE
TENUES INTERMEDIAIRES :
T3P-TOM
TENUES LEGERES (PVC) : TLD
La tenue T3P SAMU
Procédures d’habillage établies (ainsi que
pour le déshabillage +++)
Tenues de Protection à Port Permanent
Mais non adaptées en zone de douche !!!
LA TLD
Tenue Légère de Décontamination
CONTRAINTES LIEES A LA
TENUE
sudation intense
ambiance humide et
chaude de type
tropicale
impossibilité de boire
contraintes
psychologiques :
confinement,
claustrophobie,
isolation phonique,
réduction du champ
visuel.
Isolement des victimes
+ Rassemblement en attendant la
décontamination
+ Pour éviter la fuite et l’extension de la
contamination
+ Local vaste ou en plein air
+ Importance de l’aération pour éviter une
concentration de vapeur
ISOLEMENT DES VICTIMES
LES POINTS ESSENTIELS
BOUCLAGE/SECURISATION HOPITAL
PROTECTION DES INTERVENANTS
ISOLEMENT DES VICTIMES
DECONTAMINATION
SOINS AUX VICTIMES
Mise en œuvre des moyens de
décontamination fixes et/ou mobiles
Décontamination fixe
Zone de déshabillage
Zone de douche fixe
Zone de séchage /habillage
Décontamination mobile
La décontamination
Décontamination de masse
Décontamination : simple et
efficace ?
Après décontamination : zones de soins :
idem plan blanc
B : BIOLOGIQUE
ANTHRAX
SRAS
GRIPPES
VARIOLE
ETC ….
LES AGENTS
Bioterrorisme :
✱Anthrax
✱Variole
✱Peste
✱Botulisme
Maladies émergentes
✱SRAS, Coronavirus
✱Grippes (H5N1 – H1N1 – H7N9…)
✱Chikungunya
✱………
La réalité du bioterrorisme…
• Charbon 2002:
– 22 cas identifiés aux USA
• 11 charbon pulmonaire
– 5 décès
• 11 charbon cutané
– Mortalité 0%
– Contamination liée à courrier contaminé
30/09/01 : Homme de 63 ans ouvre une enveloppe contenant une poudre
2/10/01 : hospitalisé pour syndrome confusionnel fébrile
4/10/01 : B.Anthracis isolé dans le LCR
5/10/01 : décès
MOYENS DE PROTECTION
Protection respiratoire
Protection cutanée
Le kit
Masque FFP2 ou FFP3
Calots
Lunettes de protection
Sur chaussures
Sur blouses
2 paires gants non
stériles
Mesures d’isolement
Précautions standards +
air + contact
Menace de
maladies
émergentes
SRAS :
Syndrome
respiratoire
aigu
sévère
HISTORIQUE
16 novembre 2002: 305 cas de pneumonie
21 février 2003: Cas index, hôtel Métropole
26 février: Début épidémie à l’hôpital Français de
Hanoi
12 mars: Alerte mondiale déclenchée par OMS
13 mars: Première alerte DGS
23 mars: Premier cas en France
16 avril: SARS-CoV « authentifié »
5 juillet 2004 : Fin officielle de l’épidémie
Transmission du SRAS
Facteur influençant la transmission
La charge virale du patient
La distance au patient index
Conditions idéales
Patient infecté excrétant de grandes quantités de
virus
Co-morbidité masquant le tableau initial
Multiples contacts rapprochés avec procédures à risque
(intubation, fibroscopie, nébulisation, …)
Dynamique de l’épidémie :
2.7 infections secondaires par cas au début de
l’épidémie
Transmission nosocomiale HK
350
300
250
200
150
100
50
0
Soignants
Patients
Visiteurs
Autres
HK au 8 Juin 2003
Médecins
Infirmières
Autre soignants
17%
28%
n=379
55%
SRAS dans le monde :
8422 Cas, 916 Décès (11%)
Canada (251)
USA (29)
RussieEurope:
Mongolie (10)
10 pays (33)
Hong Kong (1755)
Chine (5328)
Taiwan (346)
Asie autre (36)
Vietnam (63)
Singapour (238)
A du Sud (1)
Océanie (7)
Grippe A (H7N9)
- Au 10 juin 2014 : 442 cas (dont 156
décès)
- Létalité 30%
- Pas de transmission interhumaine
- Mesures de contrôle sur les marchés et
les zoos en Chine
- Pas de vaccin disponible
MERS-CoV (coronavirus)
681 cas – 204 décès de sept 2012 au 10 juin 2014
Pneumopathies graves
Transmission interhumaine
Définitions de cas :
Retour de péninsule arabique (Qatar, Jordanie, Arabie
Saoudite …) dans les 14 j précédents
Sd respiratoire aigü (Temp > 38°, toux, etc..)
Isolement du patient (idem SRAS)
Signalement InVS ARS
N/R : NUCLEAIRE
RADIOLOGIQUE
Nucléaire ou radiologique ?
NUCLEAIRE : met en jeu l’énergie nucléaire
(fission , fusion)
ARME NUCLEAIRE (fission, fusion explosive….)
REACTEUR NUCLEAIRE (production, recherche)
fission contrôlée
NB : médecine nucléaire (abus de langage car utilise la
radioactivité)
Nucléaire ou radiologique ?
RADIOLOGIQUE : met en jeu des
rayonnements ionisants (α , β , γ , X,
neutrons)
Toutes origines :
Nucléaire
Radioactives
Générateurs électriques
ACCIDENTS NUCLÉAIRES OU RADIOLOGIQUES
Impact de l’évènement ?
Impact majeur radiologique
1985 : Accident de Goiânia : dispersion d’une source de césium 137
de radiothérapie (vol dans une clinique désaffectée)
✱250 personnes contaminées
✱2O hospitalisés - 4 morts
✱112 000 anthropogammamétries
✱3500 m3 de déchets radioactifs
1996 : Hôpital de San José au Costa Rica
✱Erreur d’étalonnage d’une source de radiothérapie
✱70 victimes , (4 effets secondaires majeurs, 16 effets secondaires
sévères)
1987-2006 : Hôpital d’Épinal
✱Sur irradiation de plus de 5000 patients
ACCIDENTS NUCLÉAIRES OU RADIOLOGIQUES
Impact de l’évènement ?
Impact majeur nucléaire
Tchernobyl 1986 :
✱+ 28 décès par irradiation aiguë
✱+ 600 000 liquidateurs (suivi médical ?)
✱+ Dispersion massive de matières radioactives
✱+ 1800 cancers de la thyroïde chez des moins de 18 ans
Fukushima Daiichi (11 mars 2011)
✱+ Séisme + Tsunami
✱+ Dysfonctionnements du système de refroidissement
✱+ Explosions sur plusieurs réacteurs
✱+ Évacuation de 78000 personnes dans la zone 20 kms
ORGANISATION
DES SECOURS
Circulaire relative à la doctrine nationale
d ’emploi des moyens de secours et de soins face
à une action terroriste mettant en œuvre des
matières radioactives
Circulaire n° 800
SGDN/PSE/PPS du 18 février 2011
Des grands
principes…..
Par contre un contaminé…
Contamine son entourage et
les soignants.
Donc protection des
soignants
Décontamination +++
Déshabillage et douche
La protection des intervenants
Intervention en milieu radio contaminé :
Équipes de secours protégées contre le risque
de contamination externe et interne
Protection des voies aériennes supérieures
Protection cutanée
Risque d’irradiation associé : port d’un
dosimètre à lecture directe et seuil avec
alarme sonore (débit de dose maxi de 2
mSv/h)
+ cps d’iodure de potassium (65 mg) (note
DGS du 18 février 2013)
Tenue complète NRBC
(SMUR- pompiers)
Tenue de protection
à Port Permanant
Tenue Légère de
Décontamination
Accueil hospitalier
d’une victime radio contaminée
(Ex de l’hôpital militaire de Percy)
CONCLUSION :
annexes NRBC
Composante nouvelle
Probabilité ? Multi-sites ?
MAIS risque industriel et transports +
(chimique)
Risque biologique +++ (tous les jours)
Risque NR : moins compliqué que chimique
(si on le sait avant !)
Merci de votre
attention …
(Bon appétit)