Juillet 2014 - Ingénieurs Sans Frontières

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Juillet 2014
Actualité
Le mot de la permanence...
Déjà à mi-parcours de cette année 2014 ! Les projets Sud battent leurs pleins. Les questions et choix techniques sont
à l’ordre du jour, tant à Madagascar qu’au Burkina Faso : comment optimiser le tri et la valorisation des déchets
ménagers ? Quels sont les risques et options réalistes concernant l’aménagement des décharges ? Comment développer les débouchés des matières recyclées ?…
Bref…Questions critiques en des moments clés dans la vie des projets en cours. A ce titre, nous mobilisons nos experts, tant au Nord qu’au Sud, pour que chacun apporte ses expertises et contribue à la réflexion. Tous les moyens
sont mis en œuvre pour analyser les réalités et proposer des solutions adaptées et adoptables, en évitant de réinventer la roue. De vrais défis! Mais c’est aussi à travers l’innovation et l’échange de pratiques que les projets de développement ont une vraie valeur ajoutée. ISF y croit.
Vous trouverez dans ce numéro quelques informations complémentaires sur l’avancement de ces projets et d’autres
renseignements précieux sur la vie et le positionnement d’ISF. Merci pour votre soutien.
Bonne lecture. L’équipe ISF
La tenue de notre Assemblée Générale Ordinaire
L'AG s'est réunie le 21 mai, avec quelques invités, dont des représentants de l'Ambassade de Madagascar.
Cette rencontre a débuté avec une conférence sur les activités d'Entrepreneurs pour Entrepreneurs. Cette asbl soutenant l'entrepreneuriat au Sud est un trait d'union entre les entrepreneurs et ONG belges.
Se sont suivis les points habituels, dont le rapport des activités, allant de la rénovation de notre
Offre de Services au maintien de l'Éducation au Développement grâce au financement de WBI et
par nos fonds propres. En effet, la DGD avait rejeté nos demandes de financement pour ces
deux actions les considérant pour le 'Nord'.
Concernant nos actions de terrain, l'évolution de nos projets, allant de la Gestion des Déchets
Ménagers au Burkina Faso et à Madagascar, au Benchmarking et Recyclage des déchets plastiques, ainsi que leurs perspectives ont été énoncés par leur responsable respectif. De même,
nos Comptes de Résultat, Bilan 2013 et Budget 2014 ont été présentés.
Les points prioritaires pour 2014 seront la demande d'agrément 'ONG' et
notre récolte de dons. En effet, toutes ces actions lorsqu’elles sont subsidiées ne le sont qu'à hauteur de 70 à 75 %. A nous tous à trouver les 25
voire 30 % restant.
Retenons un seul chiffre : 150.000 € doivent être encore trouvés en 2014 !
Pour plus d’informations, ne manquez de consulter notre Rapport d'Activités 2013 distribué en
séance et également hébergé sur le site :Rapport ISF 2013
Nos membres sont ainsi invités à partager leur carnet d'adresses pour cette recherche urgente
de fonds propres, seul levier pour avoir accès aux financements institutionnels.
Le CA remercie nos bénévoles, nos permanents et nos donateurs, sans qui toutes ces actions ne verraient pas le jour.
Merci, par avance, de nous faire partager vos propositions pour, entre autres, récolter ces 150.000 € !
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Chaussée de la Hulpe, 185
1170 Bruxelles - Belgique
0032 (2) 678 34 26
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ISF en action...
Le Centre de Traitement et de Valorisation des Déchets (CTVD) à
Madagascar, ça bouge…
Une équipe, composée de Paul Van Damme (ISF), Guillaume Crepin (ISF), Luc Ronssin (Le Relais) et M. RIVO (La
Commune de Fianarantsoa), travaille au quotidien pour avancer sur les travaux d’aménagement du CTVD à
Fianarantsoa.
Travaux réalisés jusqu’à présent :
- Aménagement des dalles de compostage ;
- Aménagement de l’aire de tri ;
- Aménagement du hangar de tri ;
- Aménagement de l’espace de pesée des camions
et de vidage ;
- Ouvrages de canalisation des eaux propres et
sales ;
- Confection des quais des filières ;
- Ouvrages de terrassement divers.
Entrée du CTVD, comprenant un espace de tri et
une zone d’enfouissement
Travaux en cours d’élaboration ou en prévision :
- Fourniture de géomembranes ;
- Fourniture de géotextiles ;
- Fourniture de drains et de canalisations ;
- Fourniture de matériaux issus des carrières.
- Terrassement du CET ;
- Aménagements des réservoirs R2 et R3 de collecte
des jus de compostage et des lixiviats ;
- Pose du système de drainage et de canalisations
(gestion et traitement des eaux usées).
L’aménagement du CET (qui recevra les déchets ultimes, résidus du tri représentant moins de 10% de la masse de déchets collectés) comprend un complexe de
drainage (composé de tuyaux et d’une couche de 50cm de graviers protégés par
un géotextile, lui-même recouvert d’une couche de min 40cm de caillasse), sur
lequel seront déposés les déchets. Rappelons que les coefficients de conductivité
hydraulique mesurés sur les échantillons de sol prélevés entre 5 et 8m de profondeur atteignent des valeurs de 10-8 à 10-9m/sec, soit des valeurs conformes
aux normes prescrites par les directives européennes en matière de déchets. Le
site est conforme à tous les critères d’exclusion d’une implantation d’un CET retenu par « Le guide pratique sur la gestion des déchets » par THONNART et Al publication IEPF 2005.
Les essais de tri d’abord dans la cour de l’usine du Relais et ensuite dans le hall
du CTVD, révèlent une quantité de plastique de l’ordre de 5% de la masse de
déchets collectés. L’augmentation progressive de cette masse (actuellement de
4T par mois pour atteindre les 15T en régime de croisière) rend urgente la gestion adaptée des films plastiques. Une solution complémentaire de coincinération est à l’étude.
Le projet prévoit également d’expérimenter une filière de recyclage plastique en
s’inspirant de la technique du procédé mécanisé développée, par ISF, au Burkina
Faso.
Les premiers tests de valorisation de déchets organiques sont concluants. La
commercialisation du compost ne devrait pas poser de problème.
Bande transporteuse en fonctionnement à l’intérieur du Centre de tri
Premier andin
de compost
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Vitesse de croisière au PAGDM-VS : la recherche & développement au
cœur des activités
La seconde phase du projet de gestion des déchets ménagers, dans 5 villes secondaires du Burkina Faso, est maintenant bien en route. L’équipe de projet basée à Ouagadougou et dirigée par Abdoulaye Gango, affronte les défis
au quotidien, ce qui est bon signe dans le cadre d’un projet.
Les associations locales des 3 villes pilotes de la phase 1 (Saaba, Gourcy et Pô) ont redémarré
leurs opérations de (pré)-collecte et de tri, suite au renouvellement de leurs contrats de sous
-traitance avec leurs communes. Une bonne nouvelle pour les habitants. Une bonne nouvelle
également pour les travailleuses et travailleurs de ces associations locales qui vont enfin
pouvoir reprendre officiellement du service.
Un des nombreux défis du projet consiste à renforcer la capacité de gestion de ces organisations de base, ainsi qu’à améliorer leurs conditions de travail, qui parfois sont très pénibles.
Les différents thèmes de recherche et développement (R&D) du projet visent justement à
répondre aux goulots d’étranglement qui, bien souvent, réduisent l’efficacité et la performance du travail et des opérations.
Trouver des solutions pratiques, adaptées, adoptables et peu coûteuses, telle
est la tâche de nos collègues chercheurs
sur le terrain. La créativité et l’inventiviEnlèvement des déchets au point de regroupement,
té de chacun sont mises à contribution.
avec triporteur adapté - Gourcy
Et ISF n’est pas en reste, car nos experts
sont également sollicités pour partager leurs expériences et
analyser les options envisagées au Burkina Faso.
VOTRE AIDE EST
INDISPENSABLE
En faisant un don*
sur le compte :
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vous soutenez ISF
dans ses activités
d’aide aux
communautés du Sud
*Tout don égal ou supérieur à
40 euros est déductible
fiscalement
La construction de 2 nouvelles décharges (Gourcy et Pô) mobilise également nos énergies. Les études de sols réalisées
indiquent une assez bonne imperméabilité des couches en
profondeur, mais en l’absence de normes et de standards au
Burkina Faso, pratiquement tout reste à inventer. Les opPénibilité de travail au Centre de tri de Gourcy
tions de stockage des déchets ultimes, en fosse ou en dôme,
ont chacunes leurs avantages et inconvénients. Les débats sont vivants, les méninges chauffent. Le projet jette les
bases de pratiques nouvelles sous ces latitudes.
Oldtimer Rally « Les pilotes du cœur » - 20 septembre 2014
Pour la première fois, les 6 heures de Spa seront couplées avec un rallye d’ancêtres au profit de 5 associations
caritatives dont ISF. Départ Bruxelles, arrivée à Spa en passant par le château de Vierset où se dérouleront une
partie des épreuves ludiques. Au volant, 5 célébrités et peut-être serez-vous l’un des 5 spectateurs qui auront la
chance de les épauler à Spa. Vous ou votre entreprise pouvez aussi participer à l’épreuve avec votre oldtimer ou
en en louant un et ainsi concourir au profit de l’association de votre choix (ISF évidemment !).
Cela vous donne aussi droit à divers avantages dont des repas, cocktail, l’entrée aux 6 heures et l’accès aux paddocks. Tous les renseignements et pré-inscriptions figurent sur www.lespilotesducoeur.be et sur notre page Facebook. Pour tout éclaircissement : [email protected] ou 02/340.74.24.
Volontaires, sympathisants, montrez votre attachement à
ISF, devenez pilote du cœur, engagez vos amis et votre entreprise. Vous vous amuserez, vous aurez plaisir à vous surpasser et votre action sera sociétalement utile.
Rendez-vous le 20 septembre à 08h00, à l’Autoworld de
Bruxelles ! Merci pour votre soutien.
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Burundi – Demande en cours pour un nouveau projet d’adduction
d’eau pour les quartiers Nord de Bujumbura
Avec des précipitations moyennes avoisinant les 1.500 mm/an, le Burundi fait partie des pays très bien
alimentés en eau. Des milliers de sources y jaillissent effectivement. Nous pourrions ainsi nous attendre
à ce que l’accès à l’eau potable n’y constitue pas un problème. Malheureusement, les infrastructures
hydrauliques manquent et, suite aux années de guerre, celles qui avaient été installées jusqu’au début
des années 1990 sont désormais hors service ou largement défectueuses. La difficulté d’accès à une eau
potable de qualité constitue un vrai problème au sein de certaines communautés. C’est la raison pour
laquelle ISF a décidé, suite à la requête de l'ASSAM, « ASSociation pour un Avenir Meilleur », d’introduire
une nouvelle proposition de projet auprès de Wallonie Bruxelles International.
Système fragile de canalisation pour l’adduction d’eau
L’objectif de ce projet vise très concrètement à améliorer l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement de base au sein de 3 communes, particulièrement affectées, situées à quelques encablures de Bujumbura : Gihosha, Mutimbuzi et Isale.
Le partenaire local, l'ASSAM, spécialisé sur la thématique d’adduction d’eau est connu d’ISF, suite à une
collaboration fructueuse dans le cadre d’un précédent projet.
Pour l’identification du projet, l'ASSAM a investigué les lieux, rencontré les populations locales ainsi que
les gestionnaires des équipements et services d’adduction d’eau. Ceci a permis d’inventorier les besoins
spécifiques en infrastructures, d’identifier les enjeux particuliers en matière d’organisation et de formation des acteurs responsables de l’entretien des équipements et de concevoir des campagnes d’information et sensibilisation à l’hygiène destinées aux populations locales. Ce projet visera ainsi à jeter les bases
d’un système pérenne et autofinancé de gestion d’une eau potable de qualité accessible à tous (le critère : offrir de l’eau potable à un maximum de 500 m de distance du logement des habitants). Le projet
ciblera ainsi 10.000 ménages, 4 écoles et 125 représentants gestionnaires des infrastructures hydrauliques.
Travaux entamés pour le captage d’une
nouvelle source
Début juin, Pierre Courtois, l’un des volontaires dynamiques d’ISF, entreprenait un voyage privé à Bujumbura. Lors de ce voyage, il visite le site du projet et est impressionné par l’enthousiasme du partenaire
local et de l’accueil de la population.
Avec l’équipe locale, témoigne Pierre Courtois, nous avons parcouru une grande partie du réseau, s’étendant sur les collines escarpées, et avons pu voir la nécessité d’une intervention sur des installations actuelles, voire les nouvelles sources où les travaux de captage sont entamés, …
Lors de ma visite, j’ai pu également découvrir qu’ASSAM soutient le comité de quartier constitué en association officielle (l'APESP – Association pour la Protection de l’Environnement et la Salubrité Publique).
Cette association compte un comité de 20 membres bénévoles et 12 personnes rémunérées par les cotisations des bénéficiaires vu qu'ils ne reçoivent aucune aide gouvernementale ou communale. Ce comité agit
efficacement en support direct avec les besoins de la population. Sans attendre d’aide extérieure, ils ont
développé et gèrent, de manière professionnelle, le réseau actuel (comme en témoigne, entre autres, le
schéma très détaillé de tout le réseau avec ses composants de captages, conduites, bornes fontaines et
réservoirs ainsi que les échanges auxquels j’ai assisté avec les responsables de la gestion de chaque borne
fontaine). Ils ont également entrepris le captage de sources
supplémentaires avec leurs propres moyens, bien que limités.
L’équipe locale devant le réservoir de 30m³
à réhabiliter aux extrémités, les 2 fontainiers Joseph et Bernard et au centre, de
droite à gauche : Pierre Duschimirimana,
président de l’ASSAM ; Denis Mbayeho,
trésorier de l’association de quartier et
Isidor Mwalimu, chef de quartier.
C’est dire que nous n’interviendrons pas en terrain vierge, si
le financement de WBI devait être accordé. Le projet renforcera une dynamique existante et appuiera, techniquement et
financièrement, les acteurs mobilisés pour la cause. Le projet
vise également à réduire la charge de travail des femmes qui,
bien souvent, passent de nombreuses heures à la collecte et
au transport de l’eau. Ce projet vise également à procurer à
ces femmes un espace de dialogue et de participation plus
important au sein des instances gestionnaires du réseau
d’adduction d’eau. Projet à suivre…
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Borne fontaine. Le projet prévoit d’en installer 25 supplémentaires.
Témoignage d’Amandine Caprasse, lauréate du Prix Ingénieurs sans
Frontières-Philippe Carlier, en 2010
La coopération au développement : une opportunité à saisir pour les
jeunes ingénieurs
La coopération au développement recrute de nombreux ingénieurs mais rares sont ceux qui font ce choix
en sortant des études. Souvent associée à du simple bénévolat, la coopération n’est pas considérée
comme un débouché professionnalisant. Or, la coopération ne se résume pas à un bref séjour à l’étranger
afin de se donner bonne conscience. En réalité, la coopération s’est hautement professionnalisée et offre
des perspectives d’emploi très intéressantes pour de jeunes ingénieurs et pas uniquement agronomes.
Bio-ingénieur de formation, je suis partie au Mali en 2010 dans le
cadre de mon mémoire de fin d’études. J’ai collaboré avec l’ONG
française GERES sur la mise en place d’une filière de carburant en zone
rurale. L’objectif du projet consistait à la production, la transformation et l’utilisation de l’huile végétale de Jatropha en substitut du gasoil à l’échelle locale. L’augmentation des cours pétroliers, représentant un frein considérable pour l’accès à l’énergie, produire un carburant local à bas coût est par conséquent une alternative viable.
A peine diplômée, je fus recrutée par le GERES en tant qu’assistante
technique pour poursuivre au Mali mes travaux sur l’élaboration d’un
plan qualité et participer à des tests sur des moteurs. Six mois plus
tard, début 2011, j’évoluais au sein de la structure et prenais la responsabilité du volet énergie du projet. Pilotant une équipe composée
d’un ingénieur et de techniciens maliens, mon travail consistait, entre
autres, à planifier les activités annuelles, écrire des protocoles de tests
d’utilisation de l’huile dans les moteurs, ou encore, rédiger des plans
d’affaire pour les entreprises d’extraction d’huile.
En plus de la spécialisation chimie et bio-industrie de ma formation, j’ai pu m’orienter vers des domaines
techniques tout autres, allant de l'électrification rurale, les techniques d’extraction des oléagineux à la
mécanisation et motorisation agricoles. Mon travail opérationnel était ainsi mêlé à la recherche dans des
domaines d’expertise très pointus. Qui plus est, le développement de l’expertise de terrain fut mené en
étroite collaboration avec des structures de recherche publiques et universitaires en Europe telles que le
CIRAD² et la CODEPO³ (ULB), garantissant ainsi une rigueur scientifique à la démarche du projet.
VOUS AUSSI,
SOUTENEZ LE
COMBAT D’ISF
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Concernant le volet énergie, les barrières techniques pour la mise en place de cette nouvelle filière
de carburant au Mali sont à présent levées : l’extraction de l’huile de Jatropha est maîtrisée et la
technologie pour l’utiliser directement dans les moteurs locaux est identifiée. Ces premiers résultats sont encourageants et pourront servir de référence afin de répliquer des filières de carburant
dans d’autres territoires.
Après plus de trois années passées au Mali, je suis à présent rentrée en Belgique. Cette expérience
fut extrêmement enrichissante et je ne peux qu’inciter les jeunes ingénieurs à franchir le pas. La
coopération au développement offre des opportunités professionnelles avec de nombreuses responsabilités.
*Tout don égal ou supérieur à
40 euros est déductible
fiscalement
1.Groupe Énergies Renouvelables, Environnement et Solidarités (www.geres.eu)
2.Centre de recherche français qui répond, avec les pays du Sud, aux enjeux internationaux de l'agriculture et du
développement (www.cirad.fr)
3.Cellule de Coopération au Développement Polytechnique de l'École Polytechnique de Bruxelles
(www.codepo.be)
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ISF soutient...
Doing Business au dépend des plus pauvres ?
Une campagne pour s’opposer à certaines pratiques de la Banque Mondiale.
En effet, en ce moment, des millions de personnes sont expulsées de leurs terres car des droits exceptionnels sont accordés à des entreprises, précisent les organisations de la société civile à l’origine de
cette campagne.
VOUS AUSSI,
SOUTENEZ CETTE
CAMPAGNE
En faisant un don*
sur le compte :
BE41 360-0114755-10
*Tout don égal ou supérieur à
40 euros est déductible
fiscalement
Le classement 'Doing Business' de la Banque Mondiale donne effectivement des bonnes notes aux pays
lorsqu'ils favorisent le ‘climat des affaires’. Cela consiste à faciliter les entrées et les activités des entreprises étrangères dans les pays, en réduisant, par exemple, leurs procédures administratives, leurs règlementations sociales et environnementales, leurs taxes ou en supprimant les obstacles au libreéchange.
Avec ce classement, la Banque Mondiale encourage également les réformes foncières qui tendent à
faire de la terre une marchandise, pouvant ainsi être acquise facilement par des entreprises. Dans ce
processus, le classement ne prend aucunement en compte les droits humains, le droit à l’alimentation, les droits économiques et sociaux, la protection des travailleurs ou la gestion durable des ressources naturelles.
ISF soutient cette campagne car ses groupes cibles sont précisément ceux qui sont directement impactés par ces mesures.
ISF se bat, chaque jour, pour aider les plus pauvres à développer leurs business et, dans ces régions là, ils passent
principalement par la terre.
Pour plus d’information http://ourlandourbusiness.org/fr
Les multiples vies du FMI et de la Banque mondiale
Fondés à Bretton Woods au Nord-Est des États-Unis,
le Fonds Monétaire International et la Banque mondiale ont célébré leur 70e anniversaire ce 1er juillet.
Au cours de leur déjà longue existence, les deux institutions ont vu leur rôle évoluer au rythme des rapports de forces internationaux et des crises économiques, au point que nous pouvons affirmer qu’elles
ont connu plusieurs vies. Un dossier du magazine
dlm, Demain le monde, et relayé par le
CNCD/11.11.11
http://www.cncd.be/Les-multiples-vies-du-FMI-et-de-la
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