Transcript Bonjour Bobigny 711

Le 25 mai, élection des
députés européens
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© European Union 2013
BONJOUR
BOBIGNY
Aux urnes !
LE JOURNAL DE LA VILLE
ÉTOILE
Enquête
d’identité
Tout un quartier
est parti à
la recherche
de sa célèbre
inconnue,
samedi
dernier, guidé
par la compagnie Sirènes.
Un moment
beau et ludique
qui conclut une
année d’ateliers
avec les enfants.
O n c o l o g i e
9 3
:
Un réseau solidaire contre le cancer
Bien soigner, c’est prendre en compte tout ce que vit le malade. Enquête. p .
HEBDOMADAIRE N° 711 SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
8 et 9
© Stéphanie de Boutray
Page 7
ON EN PARLE
P
our la première fois,
le 25 mai prochain,
les électeurs pourront
désigner le président
de la Commission européenne. Pour être plus précis,
le successeur de José Manuel
Barroso à la tête de l’exécutif
bruxellois pourrait être de
la même couleur politique
que le camp vainqueur des
élections. Les 28 chefs d’État
et de gouvernement de l’UE
proposeront en effet aux
eurodéputés un candidat “en
tenant compte des élections
au Parlement européen”,
selon les termes du traité
de Lisbonne. Le candidat
présenté devra ensuite être
approuvé par les députés
européens à la majorité des
membres qui le composent.
Jusqu’alors, le président de
la Commission était choisi
en toute discrétion par les
chefs d’État et de gouvernement des pays membres qui
siègent au Conseil européen.
Chaque groupe politique a
donc déjà désigné son candidat pour que le Conseil
européen en tienne compte.
Il s’agit du Français José Bové
en duo avec l’Allemande Ska
Keller pour Europe ÉcologieLes Verts (EE-LV) ; l’ex-Premier
ministre luxembourgeois,
Jean-Claude Juncker, pour
le Parti populaire européen
(PPE) ; l’actuel président allemand du Parlement européen, Martin Schulz, pour
le Parti socialiste européen
(PSE) ; le Grec Alexis Tsipras,
leader du mouvement Syriza,
pour le Parti de la gauche
européenne ; et l’ancien Premier ministre belge, Guy Ve-
< 2
ÉLECTIONS EUROPÉENNES
En mai, vote
ce qu’il te plaît
Le 25 mai, les citoyens de l’Union européenne
sont appelés à voter pour leurs députés.
Avec plus de trente listes en Île-de-France,
il y a l’embarras du choix !
rhofstadt, pour l’Alliance des
démocrates et libéraux pour
l’Europe (ADLE).
Les Français intéressés. Ce
petit plus démocratique
pourrait réveiller les abstentionnistes qui sont toujours
nombreux aux élections
européennes. En 2009, ils
que l’Europe souffre d’un
discrédit auprès des Français. 49 % estiment que l’UE
évoque “quelque chose de négatif”. 58 % des sondés voient
dans l’Europe “une contrainte
économique pour la France”
ainsi qu’une “contrainte
politique pénalisante”. En revanche, 60 % des
Pas moins de 500 millions personnes interrogées ne désirent
de citoyens européens
pas que la France
sont appelés aux urnes.
sorte de l’UE, ni
Ils sont invités à élire 751
à 59 % de l’euro.
eurodéputés qui siégeront 57 % d’entre elles
pour cinq ans au
voudraient ainsi
Parlement de Strasbourg
que l’UE “intervienne” davantage
étaient 59,3 % en France, et en “matière d’emploi” et de
74,62 % à Bobigny. Un son- “croissance économique”,
dage BVA du 2 mai pour I-télé mais elles ne sont plus que
et Le Parisien annonce pour- 40 % à souhaiter que l’Union
tant que 60 % des Français européenne “intervienne”
se disent intéressés par le dans “la réduction des déficits
scrutin du 25 mai prochain. Ils publics”.
étaient quand même 76 % à Proportionnelle. Quelle que
être intéressés par les muni- soit l’opinion de chacun, pas
cipales de mars dernier. Un moins de 500 millions de ciautre sondage Viavoice pour toyens européens sont appeLibération du 5 mai montre lés aux urnes. Ils sont invités
à élire 751 eurodéputés qui
siégeront pour cinq ans au
Parlement de Strasbourg.
Dans l’Hexagone, 74 députés
seront élus à la proportionnelle à un tour, dont 15 pour
l’Île-de-France. Les sièges
sont répartis en fonction du
nombre de voix obtenues
par les différentes listes et
selon la place des candidats
sur ces dernières. Celles qui
n’ont pas obtenu 5 % des
suffrages exprimés sont
exclues de la répartition des
sièges. En région parisienne,
pas moins de 31 listes sont
en lice*. Un record ! Il y avait
tout de même 27 listes en
2009 ! Pourquoi tant de participants ? D’abord, contrairement à la présidentielle, il n’y
a pas besoin de parrainage
d’élus. Deuxièmement, il suffit d’être neuf candidats sur
une liste. Troisièmement, la
proportionnelle est une aubaine pour les petits partis.
Enfin, et voilà un point plus
alléchant encore pour les
petits partis, il suffit d’obte-
nir 3 % des suffrages pour
être remboursé de ses frais
de campagne, et non 5 %
comme aux autres élections.
Directives et budget. Rappelons que les députés
européens sont chargés de
rédiger les propositions de
loi (directives) initiées par
la Commission européenne
dans le cadre de commissions parlementaires avant
de les voter en séance plénière. Ils déterminent chaque
année le budget de l’UE.
Lors de la dernière session
plénière, les eurodéputés
ont voté par exemple une
modification de la directive
sur les travailleurs détachés,
qui prévoit un renforcement
des contrôles par les États
membres afin d’éviter les
fraudes, surtout dans le BTP.
Un sujet sensible au sein de
l’UE.
Frédérique Pelletier
왘Liste intégrale des candidatures
sur http://elections.interieur.gouv.
fr/ER2014/07/C07.html
Où vont
les fonds ?
Voici les principaux projets
locaux financés en grande
partie par des Fonds européens de développement
régional (Feder) :
• La construction de la
passerelle piétonne pour
franchir le canal de l’Ourcq
reliant le parc de la Bergère
à la RN3 : 853 500 €.
• L’aménagement des
berges du canal : 1 060 000 €.
• L’installation d’un pôle
logistique multimodal de
valorisation et de recyclage
des déchets du BTP dans
la zone industrielle des
Vignes : 13 276 €.
© Marc Dossmann/European Union 2013
Séance plénière du
Parlement européen
à Strasbourg en 2013.
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
AC T UA L I T É S
< 3
Renouvellement urbain
Le maire visite les chantiers
FREESTYLE STEP
Chorégraphies sportives
“O
Faire
du sport
tout en
s’amusant.
Internet Daf Hak, artiste 2.0
de handball avec 88 sélections.
Indépendamment du baptême des jeunes organisateurs, l’animation de la journée a permis aux lycéens de
créer des chorégraphies sur
des musiques entraînantes
qui rappellent l’activité fitness. Auparavant, les professeurs leur ont montré
les types d’exercices (les différents pas) qu’ils peuvent
réaliser avec un step. Une
démonstration qui s’adresse
davantage à Pierre, habitant
de Karl-Marx qui découvrait ce sport qui “permet
de travailler les cuisses et les
mollets”, qu’à Marine qui
participe à “trois ou quatre
animations freestlyle step
par an”. Mais tous les deux
ont trimé dans la joie et la
bonne humeur.
Karim Nasri
STAR D’1 JOUR
Onze candidats
pour une place au soleil
I
PHOTOS : SYLLA GRINBERG
ls s’appellent Black Dance
Hall, Tino School Junior,
The Farmeu’z, Diciz’ Trim
ou encore Teen’s Lolita. Ils
sont onze et rêvent tous de
se faire un nom sur la scène
artistique locale, et plus si
opportunité. Premier test
face au public, samedi 10 mai
salle Pablo-Neruda, pour le
très convoité titre de “Star d’1
jour”. Ce concours balbynien,
initié par le service municipal
de la jeunesse, draine depuis
une quinzaine d’années danseurs et chanteurs en herbe.
Pour bien préparer la compétition, les groupes ont
bénéficié des conseils d’un
professionnel pour les aider à mieux structurer leur
chorégraphie lors d’ateliers
animés par les danseurs de
Moov’N Aktion, partenaire
de “Star d’1 jour”. Véritable
tremplin pour les talents
balbyniens, le concours a
révélé à plusieurs reprises de
grands artistes, à l’instar des
danseuses de Sens Kontrair’
qui ont trouvé le chemin du
succès à deux reprises, lors
des éditions de 2012 et 2013.
Ce dynamique groupe emmené par Dorian Lagier, professeur de danse à Bobigny,
rempilera pour une troisième
consécration. Chaque groupe
aura donc cinq minutes pour
convaincre les membres du
jury. Notons que la soirée
débutera à 20 h 30 par une intervention de Lusty SK, un des
deux groupes d’Est ensemble
présents hors compétition.
Karim Nasri
왘Samedi 10 mai salle Pablo-Neruda.
Ouverture des portes à 19h30. Tarif: 2 €.
Daf Hak. Six lettres pour deux syllabes choisies comme signature artistique par Hakim Daffar, dont le terrain d’expression
s’étend sur l’immensité du web. Ancien dessinateur en bâtiment, ce Balbynien depuis 2005 est tombé dans les filets de
la toile après avoir perdu son emploi. “Je suis présent sur les
réseaux sociaux et les plates-formes de diffusion numérique de
la musique”, se vante l’artiste qui aime retravailler et triturer
sur PC des tubes orientaux. “Je réalise des mix de la musique
orientale que je balance sur Youtube, Dailymotion, Facebook
et surtout sur la plateforme Reverbnation.com”, explique le
créateur du label Daf Hak Maghreb Orient Prod. Ce toucheà-tout se définit comme un “DJ, réalisateur son et image, producteur et organisateur de soirée”. Outre sa présence sur le net,
il promet à ses fans virtuels la sortie prochaine d’un CD. Du
palpable ! K. N.
CENTRE-VILLE
Les “petits pas”
sont de retour
P
as facile de s’y retrouver
entre palissades et rues
fermées… Déjà en 2012,
le service de la Gestion urbaine de proximité avait mis
en place un dispositif “Petits
pas”, afin d’aider les enfants
du quartier Karl-Marx à cheminer en toute sécurité de
leur domicile à l’école. “Cela
avait bien fonctionné, mais
les pas peints sur les trottoirs
s’étaient effacés. De plus, les
emprises des chantiers évoluent”, confient les responsables de ce dispositif. Résultat : ils ont remis le dispositif
au goût du jour avec l’aide
des directions d’école. Depuis quelques semaines, des
traces de pas rouges guident
donc les enfants. Des potelets ont par ailleurs été posés
et la chaussée réparée à certains endroits. À cette rentrée,
300 plans ont été distribués
aux élèves de l’école MarieCurie ; ils ont également été
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
affichés dans les halls de tous
les immeubles du quartier.
Les services de police et les
médiateurs ont quant à eux
été informés afin de veiller au
respect des cheminements.
S. P.
PHOTOS : SYLLA GRINBERG
PHOTOS : STÉPHANIE DE BOUTRAY
n n’est pas là
pour juger, on est
là pour s’amuser”, répète au micro Philippe
Corraud. Ce professeur d’EPS
au lycée Paul-Robert des
Lilas encourageait ainsi les
élèves à monter sur scène
pour présenter les chorégraphies qu’ils ont préparées
en petits groupes tout au
long de la journée. Mercredi 30 avril, une centaine
de lycéens venus de Pantin,
Aubervilliers, Montreuil, Les
Lilas, Noisy-le-Sec ou encore
Bobigny s’étaient donné rendez-vous salle Pablo-Neruda,
où l’Union nationale du sport
scolaire (UNSS 93) organisait
une animation de Freestyle
step. “Faire du sport tout en
s’amusant, c’est le principe de
l’opération”, explique Éliane,
élève au lycée Simone-Weil
de Pantin et l’une des jeunes
organisateurs de l’UNSS 93.
Cette association confie à ses
jeunes membres toute la partie logistique, comme l’enregistrement des participants,
la fourniture des steps (genre
de marche en plastique), ou
encore la distribution des
bouteilles d’eau. “C’est une
manière de les former pour
qu’ils puissent assurer par la
suite le bon déroulement de
grandes compétitions comme
les Championnats de France
de handball ou de judo”, explique Monique Durant, professeur d’EPS à Simone-Weil
et ancienne internationale
Entouré des directeurs de l’urbanisme et des bâtiments communaux, le maire Stéphane De Paoli a effectué, vendredi
matin, une visite des projets de renouvellement urbain. Ils
accompagnaient la sous-préfète de l’arrondissement de Bobigny, Isabelle Burel. Une visite qui a permis de passer en revue
les chantiers achevés ou en cours, mais aussi d’aborder les
phases à venir de la rénovation des deux quartiers principalement concernés, Karl-Marx et l’Étoile. Le maire de Bobigny et
la sous-préfète ont ainsi pu visiter successivement la salle Pablo-Neruda et le parvis Yitzhak-Rabin-et-Yasser-Arafat, avant
de constater l’avancée de la rénovation des tours du quartier
Karl-Marx ou encore de celle de l’école Anne-Frank. Ils ont évoqué la poursuite du chantier de démolition de la dalle, de la
CPAM et de la tour 36-38, qui se heurte à divers problèmes
techniques et financiers. À l’Étoile, l’édile et la représentante
de l’État ont notamment abordé la question des échanges de
terrains avec le parc des sports, préalable à la construction de
nouveaux logements à l’ouest du quartier. Ils ont également
fait un point sur le calendrier de la réhabilitation des logements, alors que dans quelques mois auront lieu les quarante
premiers relogements. S. P.
AC T UA L I T É S
LE TOUR DU MONDE DE CAROLINE
EN PHOTOS
u départ ce tour
du monde était
un challenge, une
conquête. Je courais tout le
temps. Et puis au fil du temps,
ce voyage est devenu mon
mode de vie.” Rappelez-vous :
Caroline Denaux était partie
en juillet 2012 ; elle se donnait un an pour faire le tour
du monde. Vingt-deux mois
plus tard et dix-sept mille
kilomètres au compteur, elle
n’est qu’à mi-chemin de sa
circumnavigation… Et loin
encore d’achever le périple.
La jeune Balbynienne, dont
nous avions à plusieurs
reprises relaté les péripé-
ties dans nos colonnes, est
rentrée quelques semaines
à Bobigny, dans le quartier Édouard-Vaillant, pour
retrouver sa famille – et au
passage refaire son passeport. Elle nous a livré pour
l’occasion ses impressions de
voyage et son envie de poursuivre l’aventure. Et ce, malgré les trois mois (“horribles”)
qu’elle vient de vivre : son arrivée en Australie au début de
l’année a été un cap difficile.
“Melbourne est une ville très
fashion, plage et minijupes :
ce n’est pas du tout mon truc !
Entre la simplicité extrême
d’Amed (à Bali, Ndlr), où il n’y
© DR
Depuis
plusieurs
mois en
Australie
pour financer
la suite de
son voyage,
Caroline
passe
quelques
semaines
à Bobigny.
a même pas l’eau courante,
et l’Australie, le contraste
est immense.” Puis, c’est à
Alice Springs qu’elle a posé
ses valises. Pas la joie non
plus, décrit-elle, racontant
l’agression subie par un ami
ou la difficulté à dialoguer
avec les Aborigènes… Mais
il faut bien bosser quelques
mois pour financer le reste
du voyage, même si elle
continue à vivre dans une
extrême frugalité : “Moins de
20 euros par jour, transports
compris.”
La jeune Balbynienne évoque
quelques-unes des étapes
qui ont jalonné son voyage,
du lac Baïkal à l’Inde, en
passant par la Mongolie, la
Chine ou le Népal. Elle ne sait
pas quand la parenthèse australienne prendra fin. Mais
elle continuera son périple,
c’est sûr : les prochaines
étapes devraient être la Nouvelle-Zélande, l’île de Pâques
puis l’Amérique du Sud après
un crochet par l’Antarctique.
Pourtant, près de deux ans
après son départ, elle émet
pour la première fois l’idée
de poser ses valises. À Bali,
justement, où elle aimerait
“[s]’installer durablement.
Je suis tombée sur le bon
endroit, j’ai trouvé mon eldorado !” Alors pourquoi continuer, Caroline ? “Je n’ai pas
encore tout vu”, confie-t-elle.
Tout est dit…
Stéphane Pariyski
PHOTO : SERGE BARTHE
L’étape balbynienne
BIBLIOTHÈQUE. Les petits-déjeuners du livre charment enfants
et parents, comme ce samedi 3 mai à Émile-Aillaud, où les
bibliothécaires ont servi avec brio une lecture-théâtre d’histoires
pour les petits.
CENTENAIRE. Venue du 16e arrondissement à Paris, Irène Bou-
PHOTO : SERGE BARTHE
“A
< 4
giard s’est installée depuis peu à la Maison de retraite “Le Clos
des peupliers”, au 52-54, rue des Républicains espagnols.
Elle fêtait, vendredi 2 mai, son centenaire en présence du maire
Stéphane De Paoli.
Ce samedi 10 mai se déroule
une cérémonie en hommage
aux victimes de l’esclavage et
de la traite négrière, à l’occasion de la Journée commémorative de l’abolition de l’esclavage en France métropolitaine.
Rendez-vous à 16 heures sur le
parvis de l’hôtel de ville, avec
notamment une intervention
de la compagnie La Pierre
noire. Par ailleurs, la plaque en
hommage à Toussaint-Louverture sera fleurie dans la rue qui
porte son nom.
Fait divers
Le corps d’un homme a été
retrouvé lundi dans le parking
de l’hôtel de ville, dans le sas
d’une issue de secours. Son
identité, la date et les raisons
du décès restaient inconnues
à l’heure où nous bouclons.
“Nous supposons qu’il pourrait
s’agir d’un SDF, car il n’avait aucun papier sur lui”, ont confié
les services de police présents
sur les lieux.
Tournoi
Un tournoi de football a été
organisé, dimanche 27 avril,
au stade Makowski par la
communauté sikhe. Il a été
remporté par l’équipe balbynienne qui s’est imposée en
finale face à Drancy.
Sortie
L’association Les petits jardiniers de l’Amitié organise
une sortie familiale à Rouen,
le samedi 24 mai. Tarif : 10 €.
Départ à 7 h 30 place EscadrilleNormandie-Niemen. Retour à
partir de 20 h.
왘Inscriptions auprès de Mme Debeljuh au 06 43 75 89 96. Pas d’enfants de moins de 5 ans.
Immeubles en fête
La fête des voisins aura lieu le
23 mai. Les personnes intéressées par l’organisation d’un
moment festif en bas de leur
immeuble et souhaitant bénéficier de l’aide logistique de
la Ville (affiches, T-shirts, boissons, chaises et tables, etc.)
doivent se rapprocher des services municipaux par courriel
([email protected]), via le questionnaire
disponible sur bobigny.fr, ou
par téléphone (01 41 60 93 66).
ZEBROCK. Devant un jury professionnel, les dix groupes du
concours Grand Zebrock ont passé l’audition. Exercice scénique
de belle facture, les 29 et 30 avril à Canal 93.
Débat
À la Librairie accueille, mardi
13 mai à 18 heures, le politologue Éric Fassin, coauteur de
Roms et riverains, paru aux
éditions La Fabrique. Un livre
essentiel pour comprendre un
phénomène social et urbain
qui a pris une singulière ampleur ces dernières années :
celui des bidonvilles qui ressurgissent, des conflits et des
difficultés à appréhender une
“culture rom” réduite à l’errance et à la misère.
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
Esclavage
PHOTO : SERGE BARTHE
EN BREF
CHANTIER. À l’angle des rues Bernard-Birsinger et Gisèle-Halimi,
la construction du Périclès s’accélère. Le bâtiment que réalise
l’Office public de l’habitat de Seine-Saint-Denis (OPH 93) accueillera son siège social.
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
AC T UA L I T É S
CENTRE-VILLE
Un opticien et une boucherie ont ouvert ces jours-ci.
qu’on n’ait plus ce grand mur ture, à la suite d’agressions,
(face à la vitrine, Ndlr)… Ça aurait retrouvé preneur et
dégagera la vue.” Des travaux pourrait rouvrir dans les
qui devraient être effectués mois qui viennent. Des traen 2015 avec la rénovation du vaux sont d’ailleurs en cours.
mail de l’hôtel de ville.
Quoi d’autre ? “Nous avons
Rue Karl-Marx, c’est une des contacts pour un salon de
boucherie qui a ouvert cette coiffure. Mais rien n’est encore
semaine en face de la bou- finalisé”, confie-t-on chez GB
langerie. Quant à l’angle des Conseils, le cabinet chargé de
rues Karl-Marx et Salvador- commercialiser les boutiques
Allende, il accueillera d’ici à sur la résidence des Allées du
l’été un restaurant qui pro- parc. Il regrette cependant
posera des recettes à base de la difficulté à monter un
fruits. Autre bonne nouvelle : projet de brasserie. Et puis
le Hall Shop qui avait fermé “on aurait aimé ouvrir une
après quelques jours d’ouver- maison de la presse, mais on
ne trouve pas de porteur de
projet”. “Il manque encore
quelques boutiques pour que
la vie commerciale du quartier
décolle vraiment”, constate
pour sa part l’opticien.
À l’angle de la rue BernardBirsinger, des locaux commerciaux ont commencé
à accueillir des enseignes
autrefois situées sur la dalle
Karl-Marx : la pharmacie a
ouvert ses portes début février ; l’ouverture du pressing
a pris du retard à cause de
problèmes électriques. Son
local sera disponible avant
l’été, assure-t-on du côté des
services de l’OPH-Bobigny.
Reste à trouver un porteur de
projet pour le local voisin qui
devait accueillir une brasserie, avec là encore quelques
difficultés. “Un premier projet n’a pu malheureusement
aboutir”, explique-t-on chez
le bailleur balbynien. Quant
à l’immeuble situé à l’angle
de la rue Miriam-Makeba et
de l’avenue Jean-Jaurès, il
devrait accueillir à la rentrée
2014 les nouveaux locaux de
Pôle emploi. “Ils occuperont
tout le rez-de-chaussée du
bâtiment”, explique Carole
Gastineau, chargée de projet
à l’OPH-Bobigny. Les travaux
ont déjà commencé.
Stéphane Pariyski
INCUBATEUR D’ENTREPRISES
“Le comptoir”
pour l’emploi
I
l a été inauguré mardi entrepreneurs de la région
6 mai par le président du parisienne, notamment les
conseil général de la Seine- jeunes repreneurs d’entreSaint-Denis, Stéphane Trous- prises, afin de favoriser la
sel, en présence de deux élus vitalité du tissu des PME. Sur
balbyniens représentant la la cinquantaine de dossiers
municipalité, Selimane Ab- de candidatures reçus, le
derrahmane et Hervé Leuci. comité de sélection a retenu
“Le comptoir” est un incu- une douzaine de projets dont
bateur d’entreprises dont la Centiméo – une entreprise
mission est d’accompagner qui encourage l’utilisation
les jeunes entrepreneurs en des pièces jaunes dans les
les hébergeant et en leur distributeurs de produits – ou
fournissant divers services : encore Neosquat – spécialisé
formations collectives, coa- en location de meubles et
ching, assistance technique, d’appareils d’électroménaetc. L’objectif est la créa- gers. Le comptoir réside dans
tion d’emplois durables et l’immeuble Carré Plaza (prola professionnalisation des menade Jean-Rostand). K. N.
La fondation J.P. Morgan et SNCF Développement
sont partenaires de cet incubateur d’entreprises.
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
PHOTO : SYLLA GRINBERG
L
Les travaux de réaménagement du 1er étage de l’Hôtel de ville
terminés, le centre communal d’action sociale (CCAS) intégrera
ses nouveaux locaux à partir de lundi. “Quelques perturbations
peuvent intervenir pendant le déménagement en raison de la
présence des agents sur deux sites en même temps”, prévient le
directeur du CCAS, soulignant que tout est fait pour que l’accueil
du public soit bien assuré. En effet, les services Accueil des retraités, Maintien à domicile et Pôle animation étaient, le temps du
chantier, temporairement installés dans l’ancienne Maison des
projets, à l’intérieur de la
galerie Bobigny 2. Les agents
retrouveront donc en mairie des locaux fonctionnels
et mieux aménagés pour
permettre la discrétion de
l’entretien. C’était, entre
autres, le but du chantier
ouvert en septembre 2013 :
transformer le grand open
space du 1er étage. Organisé
en deux étapes, le chantier avait d’abord permis la
réouverture au public de
l’espace Population. La direction Enfance regroupera
ici aussi ses activités d’inscriptions et paiements des
cantines, études, garderies,
centres de loisirs et séjours
vacances. K. N.
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
Hôtel de ville De nouveaux
locaux pour le CCAS
Le commerce décolle
lentement mais sûrement
e développement d’un
pôle commercial dans
le centre-ville rénové
se concrétise très progressivement. L’ouverture de la
résidence Le Gala avait été
suivie dès l’été 2012 par l’ouverture de toute une série de
commerces : librairie, restaurant, auto-école, laboratoire
d’analyse, etc. Seul le local
situé à l’angle de la rue Alcide-Vellard (face à la MC93)
est toujours inoccupé : “Il est
commercialisé depuis très
longtemps, indique-t-on du
côté des services de la ville,
et destiné à devenir un restaurant indien ; le projet a pris
du retard, mais une demande
d’autorisation de travaux est
maintenant déposée. Ça devrait donc avancer.”
Du côté sud du mail, c’est
un opticien qui a ouvert ses
portes ces jours-ci. “C’est un
quartier avec un beau potentiel : il y a une population importante et une offre qui n’est
pas très développée, commente le responsable, Monsieur Frottier. Vivement que
la rampe soit supprimée pour
< 5
LA TRI BU N E DES ÉLUS<6
Élus communistes et apparentés
“Moins d’austérité pour les Balbyniens
avec une autre gauche au Parlement
européen !”
L
e 25 mai, les électeurs sont appelés
aux urnes pour les élections européennes. Ce vote sera l’occasion de
faire entendre un refus des politiques
qui touchent toujours au portefeuille
des mêmes ! Par exemple, la question
des tarifs d’électricité. En obligeant la
mise en concurrence, la Commission
européenne a engendré une hausse jamais vue des prix, plombant la facture
des ménages. Cela illustre l’Europe
que nous dénonçons : au service de la
finance, pas des peuples.
L’Europe peut et doit envisager une
alternative à cette politique. Pour
cela, il faut que les forces antilibérales
incarnées par le Front de gauche recueillent une majorité de voix lors des
prochaines élections européennes. À
Bobigny, Abdel Sadi sera candidat sur
la liste du Front de gauche en Île-deFrance aux côtés de Patrick Le Hyaric. Balbyniens, votons massivement
pour le Front de gauche le 25 mai et
passons d’une Europe de la finance à
une Europe de l’humain.
Élus socialistes
Ville de Bobigny 2014 • Graphisme : Yi-Chin Lee
Inscription jusqu’au
31 mai 2014
La contribution des élus du groupe
socialiste ne nous est pas parvenue.
INFOS VILLE
MENUS
RESTAURANTS SCOLAIRES
DU 12 AU 16 MAI
Lundi 12 : tomates, blanquette de dinde, blé,
gruyère, mousse au chocolat.
Mardi 13 : betteraves, poisson sauce armoricaine, duo
de carottes, bûche chèvre,
fruit de saison.
Mercredi 14 : crêpe aux
champignons, épaule
d’agneau à la tomate, haricots verts et flageolets,
yaourt nature, pomme.
Jeudi 15 : rôti de bœuf, frites,
fromage ail et fines herbes,
banane.
Vendredi 16 : salade de pépinettes au surimi, colombo
de porc ou poisson sauce
ciboulette, petits pois, SaintNectaire, fruit de saison.
COLLECTE
Encombrants
Prochaines collectes :
O vendredi 9 mai pour le secteur 1.
O lundi 12 mai pour les cités
Pablo-Picasso, Paul-VaillantCouturier, Les Sablons, Étoile,
Chemin-Vert, Karl-Marx,
Paul-Éluard et Hector-Berlioz.
Un numéro vert, accessible
aux habitants des neuf villes
concernées, est mis en place.
왘Info déchets : 0 805 055 055.
Contact propreté Bobigny :
01 70 32 42 00 ou 0800 093 001
(appel gratuit à partir d’un poste fixe).
RETRAITÉS
Repas et spectacle
Ville fleurie
Le CCAS propose deux
activités à destination des
retraités :
O Repas spécial à l’occasion
de la fête des mères, jeudi
22 mai au foyer Gaston-Monmousseau. Participation :
6 euros. Un atelier du parfumeur et de création de son
propre parfum est également
prévu. Participation : 10 euros.
Les inscriptions au concours
de fleurissement et de plantation, organisé par l’office
du tourisme, sont ouvertes
jusqu’au 31 mai. Pour cela, il
n’est pas nécessaire d’avoir
un jardin : un simple rebord
de fenêtre, une cour d’immeuble, un coin de balcon ou
une devanture peuvent suffire à embellir le quotidien.
Cinq catégories sont proposées : pavillons, balcons, cités
et résidences, commerce,
entreprise et administration,
jardins d’école. L’inscription
est gratuite. Des bulletins
d’inscriptions sont disponibles en plusieurs points de
la ville.
왘Inscriptions au foyer
Monmousseau au 01 48 31 17 64.
Spectacle Luis Mariano
au Palais des congrès, le samedi 24 mai. Participation :
43 euros.
O
왘Inscriptions au CCAS
au 01 41 60 93 32.
Rencontres Maison des parents
À L’ÉTOILE
“Les relations amoureuses à
l’adolescence”. Vendredi 23 mai
à 9 h 30. Animée par Frida Livolsi-Lainé, psychologue.
O
왘17, cité de l’Étoile.
Tél. : 01 57 42 78 99.
À BERLIOZ
O
“Les droits de l’enfant : une
aide ou un obstacle ? Comment
se situer en tant que parent et
se les approprier ?” Mercredi
21 mai à 18 h. Animée par Sandrine Carré et Sandrine Petit,
psychologues et thérapeutes
familiales
O “Comment concilier nos ambitions pour nos enfants et leurs
propres attentes ?” Samedi 24
CONCOURS
mai à 14 h. Animée par AnneMarie Quirion, thérapeute
familiale à l’association Saga.
O “Famille et nutrition”. Mercredi 28 mai à 18 h. Animée par
Michel Aubert et Brenda Yuja,
psychologues et thérapeutes
familiaux.
왘32, rue Hector- Berlioz.
Tél. : 01 48 45 84 63.
왘Office du tourisme – 125 bis, rue
Jean-Jaurès. Tél. : 01 48 30 83 29 ou
offi[email protected].
des personnes handicapées,
ainsi que dans le domaine
de l’insertion et de la lutte
contre l’exclusion, sont représentées afin de contribuer
aux actions de développement social sur la commune.
Ces associations peuvent
faire acte de candidature
auprès du maire de Bobigny, président du CCAS, par
courrier avant le 19 mai et
présenter une liste de trois
personnes parmi lesquelles le
maire pourra choisir et nommer administrateur l’une
d’entre elles. Ce courrier doit
être adressé à :
왘M. Stéphane De Paoli – Maire
de Bobigny – Président du CCAS–
Hôtel de ville – BP 80004 –
31, avenue Salvador-Allende
93009 Bobigny Cedex.
URGENCES
Pharmacie de garde
CCAS
Conseil
d’administration
Dans le cadre du renouvellement du conseil d’administration du CCAS, les
associations œuvrant sur la
commune auprès des personnes âgées et des retraités,
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
DIMANCHE 11 MAI
Pharmacie Nigelle
144, RUE ROGER-SALENGRO,
DRANCY. TÉL. : 01 48 30 24 74.
DIMANCHES, JOURS FÉRIÉS.
> Maison médicale de garde
de Bobigny et Drancy. Appeler
le 15.
25, BD PAUL-VAILLANT-COUTURIER
À DRANCY.
AC T UA L I T É S
PARADE
La célèbre
inconnue
de l’Étoile
Un public en joie a découvert les travaux
des enfants et de la compagnie Sirènes,
samedi 3 mai à l’Étoile : théâtre, expo, installations et déambulations ont raconté l’histoire
de la femme mystérieuse, leur bonne étoile !
Q
uartier de l’Étoile, samedi 3 mai. La porte
s’ouvre et avale une
poignée de curieux.
Ils viennent de pénétrer
dans l’antre de la femme
mystérieuse… Ici, à la Maison des parents de l’Étoile
muée en petit théâtre, les
comédiens amateurs de la
compagnie Sirènes jouent
une saynète. Avant de quitter la minuscule scène, les
spectateurs s’attardent sur
les photos exposées, fruit
des travaux d’une classe de
Romain-Rolland. Sur la toile
noire tendue s’affichent
des diptyques : un texte et
deux visages, celui de l’élève
auteur et le portrait féminin
dont il a imaginé le destin.
Des textes étonnants, aux
allures de fable pour certains, étonnamment graves
pour d’autres. Mais c’est
déjà au tour d’un nouveau
groupe d’entrer…
Enquêtrices ! Pour ce point
d’orgue du projet de la
“Femme mystérieuse”, la
compagnie Sirènes avait
imaginé un parcours à travers le quartier dont chaque
escale crée un joli prétexte à
la découverte des créations
réalisées par les enfants du
quartier à l’école, en centre
de loisirs, ou dans les ateliers
associatifs… Alors que sur le
théâtre de verdure, retentissent les voix du tandem
d’enquêtrices scandant les
étapes de l’affaire, certains
habitants, intrigués, lèvent
le nez vers les balcons de la
cité où fleurissent des messages : “Elle était paysanne,
institutrice, employée de
mairie, maraîchère, avocate, magicienne.” Le matin
même, la compagnie Sirènes
a toqué à la porte de Lylia.
Impossible, pour la jeune
maman, de ne pas accepter la demande originale
d’accrocher à son balcon les
lettres géantes. “Ça fait six
ans que je suis là. C’est ma-
< 7
gnifique ce qu’ils font dans
le quartier pour les enfants ;
il n’y a pas grand-chose ici”,
dit-elle avant d’avouer, ravie,
qu’elle a tendu l’oreille aux
répétitions matinales des
enfants installés sous ses
fenêtres quelques heures
plus tôt. Il y eut aussi la révolte des cadres. “Beau portrait, réveillez-vous !” À cette
annonce, un personnage
dans une lucarne s’anime et
raconte sa vie, et ce moment
où il fut peint. Tel Boobache
footballeur ! Zakaria, en CM 1
à l’école Romain-Rolland, l’a
créé de toutes pièces et le
joue aujourd’hui. “Ça m’a plu
de l’imaginer. J’étais stressé
de jouer mais ça s’est bien
passé”, assure le gamin, qui
se promet de refaire un jour
du théâtre.
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
“Fellinien”. Un acrobate se
joue ensuite de l’apesanteur
sur les parois et barreaux des
façades d’un immeuble, tandis qu’une conteuse-chanteuse haut perchée apparaît
dans l’une des coursives.
Visiblement, certains habitants n’ont pas été avertis de
la performance. Des femmes
sortent de leur balcon, ébahies en découvrant tout ce
monde sous leurs fenêtres !
Les rires fusent, la scène
amuse un spectateur : “C’est
très fellinien ! Tout est cadré,
bien réglé et d’un seul coup
surgit l’imprévu.” Cet aprèsmidi à l’Étoile a filé tout
doux sous le regard bienveillant de sa belle inconnue.
Mariam Diop
PHOTOS :
STÉPHANIE DE BOUTRAY
ENQUÊTE
< 8
Un réseau
contre le cancer
Solidarité. Le réseau Oncologie 93, qui réunit acteurs médicaux
et sociaux, propose une prise en charge globale des patients atteints
d’un cancer. Car se soigner lorsque l’on vit dans la précarité
est loin d’être aisé, la maladie s’ajoutant à bien d’autres difficultés,
notamment en Seine-Saint-Denis.
“O
n ne peut
pas bien
soigner
s a n s
p re n d re
en compte la totalité de ce
que vit la personne, notamment ses galères financières,
sociales et familiales”, aime à
rappeler Anne Festa, qui dirige Oncologie 93. Ce réseau
de santé territorial en cancérologie, qui a son siège à
Bobigny, œuvre dans toutes
les communes du département avec pour objectif la
prise en charge pluridisciplinaire, globale et continue des
malades atteints d’un cancer
en Seine-Saint-Denis. Financé
par l’Agence régionale de
santé (ARS) d’Île-de-France,
Oncologie 93 est en lien avec
vingt-deux établissements
du département – publics et
privés –, des associations, des
municipalités, des médecins
traitants, des psychologues,
etc. Composé d’une équipe
de six permanents, ce réseau
propose un soutien psychologique, des soins infirmiers,
du sport, des ateliers cuisine,
des groupes de parole, le
portage de repas, un accès
à l’information, ou encore
la réouverture de droits perdus. Pour Anne Festa, “aujourd’hui, en France, l’accès
aux soins, aux médicaments
et aux nouvelles thérapies est
assez égalitaire. Mais quand la
précarité et la fragilité sociale
se rajoutent à la maladie, cela
complique énormément les
choses. Le cancer est souvent
Ateliers cuisine. Pour mieux
accomplir sa mission, le
réseau a travaillé sur les malades du département en se
servant d’un indice de précarité : le score Epices (Évaluation de la précarité et des
inégalités de santé dans les
centres d’examens de santé),
conçu par la Caisse primaire
d’assurance-maladie de
Seine-Saint-Denis (CPAM 93).
C’est un indicateur individuel
de précarité qui prend en
compte le caractère multidimensionnel de la précarité,
à partir d’un questionnaire
de quarante-deux points
sur l’emploi, les revenus, le
niveau d’études, la catégorie socioprofessionnelle, les
conditions de logement, la
composition familiale, les
liens sociaux, les difficultés
financières, les événements
de vie. Le score varie de 0
(absence de précarité) à 100
(maximum de précarité).
Donc si vous avez moins de
30 points, tout va bien, entre
une galère de plus dans la explique Anne Festa. Oncolo- 30 et 40, il y a risque de précavie des personnes malades.” gie 93 cherche ensuite à éla- rité et, au-delà, une réelle préL’isolement, la souffrance borer avec la personne ma- carité. Au départ d’une étude
psychique, le développe- lade son parcours de santé, à menée par la CPAM 93, 70 %
ment d’autres pathologies, la mieux coordonner sa prise en des patients avaient un score
recherche d’un logement ou charge pour aller vers un par- Epices supérieur à 30 (vulnéd’un travail, voire la barrière cours de vie. Les permanents rabilité). Trois à six mois plus
de la langue font que
tard, grâce à l’appui du
“L’idée est d’aller vers
se soigner n’est pas
réseau dont les actions
forcément la priorité.
sont multiples, le score
les personnes, de s’adapter
Concrètement, dès
Epices s’était amélioré
à leur façon de vivre
l’annonce d’un dia62 % d’entre eux.
et à leurs moyens financiers. pour
gnostic de cancer, le
Le réseau propose par
Nous n’avons pas
réseau est prévenu.
exemple des ateliers
de présupposés sur
“L’an passé, nous avons
cuisine, autour notameu plus de 2 000 signament de deux thémace qui est bien pour eux”
lements et nous avons
ANNE FESTA, DIRECTRICE D’ONCOLOGIE 93 tiques principales : les
pris en charge 400 pereffets secondaires de
sonnes. Quelque 8 % nous ont du réseau réalisent d’abord certains aliments et le budmême contactés directement, une évaluation de la situa- get serré. “L’idée est d’aller
car notre réseau est de plus en tion, avec éventuellement la vers les personnes, de s’adapplus connu, notamment par présence d’un interprète ou ter à leur façon de vivre et à
les médecins généralistes”, d’un visiteur au domicile.
leurs moyens financiers. Nous
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
ENQUÊTE
souhaitons inverser le paradigme : nous n’avons pas de
présupposés sur ce qui est bien
pour eux”, insiste Anne Festa.
Oncologie 93 est également
agréé pour proposer des suivis afin d’apprendre à gérer
ses douleurs chroniques. Le
but est de rendre les gens
le plus autonomes possible
pour gérer la douleur et l’hygiène de vie.
Activités physiques. Le réseau propose également
des activités physiques encadrées par un professionnel, à
raison d’une heure et demie
par semaine, avec ce postulat : l’activité physique limite
– outre la prise de poids –
certains effets secondaires
de la maladie, comme la
perte de masse musculaire.
Et comme le clame Oncologie 93, “si vous êtes fatigués,
que vous ressentez une sensation d’épuisement ou un
peu de déprime, l’activité
physique est plus efficace que
le repos.” Oncologie 93 peut
en outre faire appel à des
psychologues – rémunérés
sur le budget du réseau – qui
parlent plusieurs langues.
Enfin, le réseau organise des
réunions de concertation
pluridisciplinaires (lire cicontre) regroupant les différents acteurs qui vont avoir
à accompagner le malade et
sa famille : ce peuvent être
des représentants de l’Aide
sociale à l’enfance, du conseil
général, de la mairie, ou bien
encore le médecin traitant ou
le médecin scolaire. “L’idée est
d’avancer tous ensemble et
que chacun ait, sur un temps
unique, le même niveau
d’information pour un accompagnement le plus serré
possible”, résume la directrice
d’Oncologie 93.
Réinsertion. “Pour certains, je
sais que c’est a priori difficile
à entendre, mais la maladie
peut aussi parfois apporter une renaissance, ou une
reconstruction. Nous avons
assisté à de vraies réinsertions dans la vie sociale et
professionnelle. C’est un des
rôles que nous nous donnons : briser l’isolement, amener les personnes à retrouver
de la convivialité”, souligne
Anne Festa. Elle repense
par exemple à cette jeune
femme atteinte d’un cancer
– en plus de subir des violences conjugales – et qui ne
prenait pas de traitement.
En deux ans, grâce au soutien du réseau, elle s’est soignée, a trouvé un logement,
et a entamé une formation
d’auxiliaire de soin.
Daniel Georges
photos : Stéphanie
de Boutray
Pour le réseau Oncologie, l’activité physique permet
de limiter les effets secondaires de la maladie.
< 9
TÉMOIGNAGE
Prendre en charge la fragilité
C
e matin-là, au siège
du réseau Oncologie
93, rue de Lorraine,
se tient une réunion
de concertation pluridisciplinaire qui regroupe différents
acteurs venus évoquer le cas
de Monsieur B., de nationalité
marocaine mais né en France,
qui est atteint d’un cancer de
la langue. Il se nourrit avec
une sonde gastrique et est
sous morphine. Lui-même
aurait dû être présent, mais
la fatigue l’en a finalement
empêché. C’est son épouse
qui a donc fait le déplacement. “Nous sommes réunis
aujourd’hui pour faire un état
des lieux mais aussi pour vous
laisser exprimer vos besoins”,
explique Chloé, l’une des permanentes d’Oncologie 93. Le
couple et leur fille, âgée de
sept ans et demi, sont actuellement hébergés chez une
famille, au rez-de-chaussée
d’une maison à Épinay-surSeine. “Oui, la famille est gentille”, assure Madame B., qui
confie tout de même qu’elle
doit faire le ménage dans
toute la maison. Plusieurs
participants semblent tiquer
à cette annonce, pensant
sans doute inévitablement à
ces cas d’esclavage moderne
dont parlent parfois les journaux. La question se posera
plus tard de savoir s’il faut
rencontrer ces propriétaires
pour s’assurer de leur bonne
foi, sans que cela nuise à
la famille B. “Quand on est
hébergés, c’est difficile, je dois
tout le temps dire à ma fille :
« Ne touche pas à ceci, ne va
pas te servir dans le frigo, etc. »
Mais c’est vrai que sans eux,
nous serions dehors”, souligne
Madame B., qui aimerait
bien travailler, mais ne dispose pas d’une autorisation
pour cela, alors qu’elle a déjà
une promesse d’embauche.
L’assistante sociale qui suit
Madame B. révèle qu’elle a
déjà effectué une demande
pour des bons alimentaires.
“Je peux également faire
d’autres demandes pour des
aides financières, mais j’aurai
besoin de plusieurs justificatifs.” Dans la salle, Sarah Rodriguez, psychologue libérale,
veut plus particulièrement
s’intéresser au cas de la petite
fille. Cette professionnelle
anime en effet des groupes
de parole pour les enfants et
propose de pouvoir discuter
Les réunions de concertation pluridisciplinaires regroupent
plusieurs acteurs intervenant auprès du malade.
avec la petite, que la maman
dit perturbée par la maladie
de son papa. Le médecin traitant se demande si cela ne
va pas la contrarier dans son
travail à l’école. “Je comprends,
on a toujours un peu peur de
traumatiser l’enfant. Mais ce
serait bien qu’elle puisse poser
des questions à quelqu’un
d’extérieur. Car ce qui nuit, de
manière générale, c’est de ne
pas dire la vérité. Quand les
enfants arrivent à formuler
leurs doutes, leurs peurs, cela
les libère dans leur tête”, argumente la psychologue.
En fin de réunion, Chloé annonce à Madame B. qu’elle
va rédiger un compte rendu
écrit : “Pour que la réunion
d’aujourd’hui ne se limite
pas à des paroles. Nous allons
ainsi récapituler toutes vos demandes, que ce soit pour l’aide
au logement ou l’aide morale.
Je vais également photocopier les documents que vous
avez avec vous, comme cela,
vous n’aurez pas à les apporter chaque fois.” La jeune
femme propose également
à Madame B. de lui donner
un ticket de métro pour son
retour. Celle-ci insiste alors
pour remercier chaleureusement son médecin traitant : “Je sais qu’aujourd’hui,
il a fermé son cabinet pour
pouvoir être à mes côtés. Il a
souvent accompagné en voiture mon mari quand il doit
aller faire sa chimiothérapie
et a payé beaucoup de choses
pour nous aider, sans jamais
demander à être remboursé.
Même quelqu’un qui serait
mon frère n’aurait pas fait
cela.” Anne Festa, la directrice
d’Oncologie 93, glisse alors :
“Il n’y a qu’en Seine-Saint-Denis que l’on trouve ce genre de
solidarité !” D. G.
왘Contact et informations :
01 41 50 50 10 et
www.oncologie93.com.
Une population
vulnérable
En Seine-Saint-Denis, département frappé par la précarité, la
part de la population couverte par la Couverture maladie universelle (CMU) est la plus élevée de France et les écarts de revenus
se creusent : ils sont de 68 % inférieurs aux revenus parisiens.
Un tiers des enfants vit dans un foyer à bas revenu (moins de
871 euros par mois), selon les données de l’Observatoire régional
de santé. Parallèlement, l’espérance de vie des hommes est de
deux ans inférieurs à celle du département voisin de Seine-etMarne. Comme dans le reste de la France métropolitaine, pour
les hommes, le cancer constitue la première cause de mortalité
en Seine-Saint-Denis (32 % des décès, soit 2 737 sur 8 000 par an),
devant les maladies cardiovasculaires. Mais le niveau de mortalité par cancer en Seine-Saint-Denis (248 décès pour 100 000
hommes) est supérieur de presque 30 % à celui de Paris. Selon
Oncologie 93, 69 % des personnes à qui l’on annonce un cancer
dans le département sont déjà en situation de précarité.
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
Festival Danse
HipHop Tanz
Dans le cadre de la résidence de MOOV’N AKTION
Ville de Bobigny 2014 © Osmoz - Abkari & Brahem
17 MAI 2014
SAMEDI
18 h 30 Tremplin chorégraphique amateur
20 h 30 On l’a refait - Hype’N Spicy / Ange Koue
Osmoz - Abkari Saitouli & Brahem Aiache
SALLE PABLO NERUDA
Tarifs : 2,40 € / 8,60 €
31, avenue du Président Salvador Allende – Bobigny
Réservations : service culturel - 01 48 96 25 75 - www.culture.bobigny.fr
< 11
HANDBALL MASCULIN
Football
Avantage Bobigny
En s’imposant
de sept buts
à Pierrefitte,
l’ACB a fait un
grand pas vers
la montée en
région. Il ne
reste plus qu’à
confirmer
face au même
adversaire,
samedi soir
à Wallon, en
match retour
de barrage.
PHOTO : SERGE BARTHE
Les handballeurs
ont été intraitables
à l’extérieur.
La montée
est en vue !
“O
n aurait signé
pour ce résultat avant la
rencontre !”
Le directeur technique de
l’ACB, Firmin Fazeuilh, ne le
cache pas : il est ravi du score
final de la rencontre aller du
barrage pour la montée, face
à Pierrefitte. Les Balbyniens
viennent en effet de l’emporter 37 buts à 30, samedi sur le
terrain de leurs adversaires,
prenant ainsi une sérieuse
option vers une accession
en division régionale avant
la rencontre retour prévue
samedi à 21 h à Wallon. Une
victoire conséquente, mais
longue à se dessiner. Ce que
confirme le technicien, qui a
coaché l’équipe samedi afin
de laisser l’habituel entraîneur, Fabrice Césaire, évoluer
sur le terrain : “On a très mal
défendu et encaissé trop de
buts, notamment en contreattaque. On était même
menés de deux buts à la mi-
temps. Ça n’allait vraiment
pas et j’ai été obligé de recadrer les joueurs.” Des joueurs
qui ont alors su réagir, répondant offensivement à
leurs lacunes défensives, et
repassant ainsi petit à petit
devant au score, avant de
prendre le large lors des cinq
dernières minutes.
Score flatteur. Cinq minutes
qui pourraient bien s’avérer
décisives. “On était repassés
FOOTBALL
Une victoire qui soulage
U
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
ne semaine après la
désillusion provoquée par la défaite
(0-2) concédée sur leur terrain contre Les Lilas (11e), les
Balbyniens ont bien réagi
en s’imposant, dimanche
à Delaune, face à un autre
mal classé, le Racing Colombes (12e). Grâce à un but
de Zanga à la 44e minute,
l’Académie Football de Bobigny a remporté une courte
victoire (1-0) très importante
en vue du maintien, objectif
affiché en début de saison.
“C’était impératif de ne pas
perdre et donc encore mieux
de gagner, confie l’entraîneur,
Karim Chebihi. On s’était mis
en danger à la suite de la dernière défaite, et ce succès nous
soulage beaucoup.”
Pour assurer définitivement
le maintien, les promus balbyniens (7es) doivent éviter
l’une des quatre dernières
places, les deux derniers
étant certains de descendre,
tandis que les 11e et 12e ne le
seront qu’en cas de relégation de clubs de la région
évoluant actuellement en
CFA 2. “Vu les classements
de cette division, il y a fort à
parier que ce sera le cas, explique le coach de l’AFB. Pour
être serein, il faut donc éviter
ces places. Je pense qu’avec
encore une victoire, ce sera
bon.” L’AFB compte en effet
sept points d’avance sur leur
adversaire du jour et quatre
sur Les Lilas alors qu’il ne
reste que trois journées
prévues le 18 mai à Issy-lesMoulineaux (3e), puis à domicile contre Versailles (4e)
et en déplacement contre
le PSG (13e). Les Balbyniens
pourraient même jouer les
trouble-fête de ce sprint
final : en cas de succès à Issyles-Moulineaux, ils reviendraient en effet à seulement
un point du podium… S. C.
devant de deux buts et c’était
déjà bien vu la physionomie
de la rencontre, souligne Fazeuilh. On sentait néanmoins
que nos adversaires étaient
sur le point de craquer. Nos
joueurs ont alors su appuyer
leurs efforts. Les autres ont
commencé à se désorganiser et on en a profité pour
finalement s’imposer de sept
buts. C’est franchement un
score flatteur, mais on ne va
pas s’en plaindre.” Sauf cataclysme, les Balbyniens ont
donc toutes les chances de
retrouver le niveau régional, quatre ans après l’avoir
quitté. Mais pour cela, il
reste une rencontre où il va
falloir assurer. “Il ne faut pas
s’enflammer et se dire que
c’est joué, rappelle Fazeuilh.
Il ne faut surtout pas qu’on
gère cette avance, mais plutôt remettre les compteurs
à zéro dans nos têtes et aller
chercher la victoire comme si
la rencontre aller n’avait pas
eu lieu.”
Confiant. Pour cela, le coach
espère que les joueurs de
l’ACB “seront hargneux ! Il
faut qu’on entre vite dans la
rencontre, qu’on les prenne
tout de suite à la gorge pour
ne pas leur laisser le moindre
espoir d’un possible retour.”
Même si l’entraîneur reste
mesuré et ne souhaite pas
crier victoire trop vite, il est
tout de même confiant
quant à l’issue de ce barrage. “Je ne suis pas inquiet
plus que ça. Avec sept buts
d’avance et 37 buts marqués
à l’extérieur (important en
cas d’égalité, Ndlr), on est
quand même bien partis et
on espère que ça ira… Maintenant, tant que ce n’est pas
officiel, tout est possible et
il faut donc rester prudent.”
Notons que si les Balbyniens
parviennent à remporter ce
barrage, ils disputeront une
finale de division (Prérégion) avec, au bout, un titre
honorifique de champion
départemental. “Ce serait la
cerise sur le gâteau, confie
le coach. Mais, pour le club,
l’essentiel c’est la montée !”
Réponse à 21 h samedi, donc,
où les responsables de l’ACB
souhaitent que “ce moment
soit rassembleur et festif avec
du monde au gymnase pour
nous soutenir et pousser les
garçons”.
Sébastien Chamois
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
Les poussins
en finale
Comme l’an passé et pour la 3e
fois en cinq ans, les moins de
11 ans de l’AFB participeront,
samedi à La Courneuve, à la finale départementale du challenge Bleuet. Une compétition qui réunit quatre équipes
s’affrontant en matches et
ateliers techniques.
Tennis de table
Fin d’une
belle saison
L’équipe une de l’ACB a clôturé
sa saison par une victoire face
à Paris-XI (25-17), demeurant
ainsi invaincue à domicile et
seconde ex aequo de sa poule
de Régionale 2.
Taekwondo
Coupe
Mohammed VI
Trois membres du
Bobigny Taekwondo
Club se sont illustrés
à la réputée Coupe
de “Sa Majesté le Roi
du Maroc Mohammed VI”, organisée
samedi à Courcouronnes. Elfried Gogoa
(cadets) a remporté
la compétition, tandis que Khattyani-Cakia Reymond (minimes) et Maxime
Darwiche (seniors) ont terminé 3es.
Handball féminin
Préparer la Coupe
Décrochées en championnat,
les Balbyniennes disputeront
les deux dernières journées
sans autre enjeu que de préparer au mieux leur demi-finale de la Coupe du 93 face
à Noisy-le-Grand, le 24 mai
prochain. Prochains rendezvous samedi à Boissy (9e), et
le 17 mai contre Gagny (4e) à
Wallon.
Rugby
Nouveaux
coaches
À la suite des départs de
Romain Parbaile et JeanPierre Lalloz, c’est Carlos
Dorval-Martos qui reprendra
les rênes de l’ACB 93 l’an prochain. Un retour au club pour
cet ancien joueur (2006-2010)
puis entraîneur des Rouge et
Noir (2010-2012). Pour l’accompagner dans sa tâche,
l’ancien talonneur a choisi
Alain Jamain et Aurélien
Flech, co-entraîneurs avec lui
des juniors du Racing-Métro,
ainsi que Jean-François Valleix, déjà présent au club cette
année.
PHOTO : DR
SPORT
LA SEMAINE DE BOBIGNY
AGENDA
Art de la rue Rencontres
d’ici et d’ailleurs
VENDREDI 9 MAI > MARDI 13 MAI
CINÉMA
Rue du Chemin-Vert. Tél. : 01 83 74 56 78. www.magic-cinema.fr.
Je m’appelle Hmmm…
왘Eastern Boys
FRANCE, 2013, 2H08
RÉAL. : ROBIN CAMPILLO
Daniel aborde Marek dans
une gare parisienne où ce
dernier traîne avec sa bande.
Il lui propose de le retrouver chez lui le jour suivant.
Mais lorsque Daniel ouvre la
porte de son appartement le
lendemain, il est loin d’imaginer le piège dans lequel il
s’apprête à tomber et qui va
bouleverser sa vie.
Séances : SAM 20H45/DIM 17H15/
LUN 18H/MAR 20H15.
왘Les yeux jaunes
des crocodiles
FRANCE, 2012, 2H02
RÉAL. : CÉCILE TELERMAN
Deux sœurs que tout oppose : Joséphine, 40 ans, historienne spécialisée dans le
XIIe siècle et confrontée aux
difficultés de la vie, et Iris, outrageusement belle, menant
une vie de Parisienne aisée
et futile. Un soir, lors d’un
African Safari
Computer Chess
dîner mondain, Iris se vante
d’écrire un roman. Prise dans
son mensonge, elle persuade
sa sœur, abandonnée par son
mari et couverte de dettes,
d’écrire ce roman qu’Iris signera, lui laissant l’argent…
Séances : VEN 12H, 20H15/
SAM 18H15, 20H30/DIM 17H/LUN 20H15/
MAR 18H.
왘Computer Chess (vo)
USA, 2013, 1H32
RÉAL. : ANDREW BUJALSKI
Début des années 1980, le
temps d’un week-end, de
jeunes génies de l’informatique s’affrontent dans un
tournoi pour mettre au point
le meilleur programme de
jeu d’échecs, celui qui sera
capable de battre un joueur
humain. Les problèmes relationnels et l’arrivée d’un
congrès de thérapie de couple
new-age vont rendre la situation plus qu’étrange.
Séances : VEN 18H/SAM 18H30/
LUN 18H30/MAR 20H30.
왘Je m’appelle Hmmm…
FRANCE, 2013, 2H10
RÉAL. : AGNÈS TROUBLÉ
Une fillette de 11 ans entreprend une fugue, quittant
un père prédateur et une
mère absente. Un routier
écossais la prend sous son
aile, et devient pour elle
comme un père spirituel.
Séances : SAM 16H/DIM 15H/
LUN 20H30/MAR 18H15.
RÉALISATRICE.
JEUNE PUBLIC
été
Ville de Bobigny 2014 - graphisme Milène Journe
왘African Safari
INSCRIPTIONS À PARTIR
DU SAMEDI 26 AVRIL
Alclvb - Hôtel de ville
tél. : 01 41 60 95 67 / 93 08
Service municipal de la jeunesse
tél. : 01 41 60 04 53
OPÉRETTE
Pas sur la bouche
SUIVIE LE SOIR D’UNE RENCONTRE AVEC LA
USA, 2014, 1H16
RÉAL. : PEGGY HOLMES
Zarina, la fée chargée de veiller à la sécurité de la poussière de fée, décide par lassitude de tout abandonner,
d’emmener avec elle un peu
du précieux trésor et de se
lier avec la bande de pirates
qui sillonne les mers environnantes. Pour Clochette et ses
amies, c’est le début d’une
nouvelle grande aventure…
À PARTIR DE 5 ANS.
Séance : SAM 14H.
2014
왘Le Moulin Fondu (et ses rues environnantes) – 53, rue de Merlan à
Noisy-le-sec. Pour tout savoir : www.oposito.fr.
FRANCE, 2013, 1H50
RÉAL. : CAMILLE MAUDUECH
La réalisatrice martiniquaise
Camille Mauduech revient
sur la Martinique rurale des
années 1970, sous la coupe
réglée des planteurs et figée
dans un temps colonial que
l’on croyait révolu.
Séances : VEN 12 H, 20 H. PROJECTION
왘Clochette et
4 25 ANS
familles
La 23e édition des Rencontres d’ici et d’ailleurs, manifestation d’artistes de rue, s’empare de nouveau du bitume sous
la houlette de la compagnie Oposito. Vingt représentations,
quatre créations inédites, une exposition, huit spectacles
de rue, dont deux conçus en faveur du jeune public. “La bibliothèque foraine” est ce parcours à travers des baraques
foraines où les enfants combinent jeux d’adresse et jeux
littéraires. Le duo des Batteurs de pavés aura, lui, la bonne
idée de raconter la tragédie
d’Hamlet aux plus jeunes !
Autre temps fort, Le banquet
de la vie, dans lequel la compagnie Théâtre du voyage
intérieur a imaginé un spectacle où il s’agit de se nourrir
des expériences mutuelles.
Cinquante spectateurs seront
attablés et se feront passeurs
d’histoire… Kori Kori enfin,
la dernière facétie musicale
d’Oposito, entre classique, lyrique, rock et tango ! Gratuit.
SAMEDI 10 ET DIMANCHE 11 MAI.
왘Chalvet, la conquête
de la dignité
la fée pirate
SÉJOURS
© DR
Tarifs : 6 €/ 5 €/ 4 €. Carte UGC illimité acceptée.
Eastern Boys
< 12
BELGIQUE, 2013, 1H26
RÉAL. : BEN STASSEN
Un réel périple dans les lieux
les plus retirés de l’Afrique !
Depuis la côte Atlantique de
la Namibie au sommet du
Kilimandjaro, nous observons des espèces parmi les
plus menacées de la planète.
À PARTIR DE 6 ANS.
Séances : VEN 18H15/SAM 14H15,
16H15/DIM 15H15.
THÉÂTRE
Atelier ouvert
Atelier ouvert est un spectacle de l’École de théâtre
d’art russe joué par ses
élèves-comédiens, formés
selon la méthode théâtrale
de Constantin Stanislavski.
Classe de chant, danse et
interprétation seront à l’honneur… TARIFS : 9 €.
DU 16 AU 20 MAI À 20 H 30.
왘MC 93 –1, Bd Lénine à Bobigny.
Réservations : 01 41 60 72 72
ou www.mc93.com.
CINÉMA
70 ans du CNR
À l’occasion du 70e anniversaire du programme du
Conseil national de la Résistance, projection des Jours
heureux, de Gilles Peret
(2013). Retour sur ces seize
hommes issus de la Résistance qui rédigèrent, entre
mai 1943 et mars 1944, le
fameux programme auquel
le système social français est
toujours adossé. TARIF : 4 €.
VENDREDI 16 MAI À 12 H.
왘Magic Cinéma –
rue du Chemin-vert à Bobigny.
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
Auteur de nombreuses opérettes à succès, Maurice Yvain
(1891-1965) composa Pas sur
la bouche dans l’Entre-deuxguerres. Plaisir de la séduction et légèreté amoureuse
sont au cœur de ce vaudeville
qu’Angélique Ballue met en
scène dans le cadre de son
projet de fin d’études avec les
élèves-comédiens du conservatoire Jean-Wiener. ENTRÉE LIBRE.
JEUDI 15 MAI (19 H)
ET SAMEDI 17 MAI (15 H 30).
왘Conservatoire Jean-Wiener –
2, place de la Libération à Bobigny.
Réservations : 01 48 31 16 62.
SOIRÉE
Nuit des musées
Depuis 2005 la nuit européenne des musées permet
aux visiteurs l’accès gratuit
à ces lieux afin d’y découvrir
expositions et collections permanentes, mais aussi animations inédites. GRATUIT
SAMEDI 17 MAI DÈS 18 H.
왘www.nuitdesmusees.culture.fr.
Et aussi…
왘Akiyo + Freepon CONCERT
VENDREDI 9 MAI À 20 H,
CANAL 93 왘Jazz au Sénateur MARDI 13 MAI À 19 H,
BRASSERIE “LE SÉNATEUR”
왘Festival Lev Dodine
JUSQU’AU 25 MAI, MC 93.
C U LT U R E
< 13
HIP-HOP
Les 14 et 17 mai, les talents balbyniens défient une nouvelle fois
le bitume et la scène Pablo-Neruda dans un double événement :
Traversée chorégraphique et festival Danse Hip Hop Tanz. Focus.
En bref
Conférence
Be-bop A Lula
C
ertains, c’est avec
l’amour, eux, c’est
avec la danse qu’ils
ne badinent pas.
Aussi amateurs qu’ils
puissent être, ils s’aguerrissent ! Élèves du conservatoire Jean-Wiener, enfants de
la formule 10-12 ans (centre
de loisirs), jeunes des chantiers artistiques à Canal 93
ou issus des ateliers Star
d’1 jour (service jeunesse),
tous goûteront cette année
encore le sirop de la rue lors
de la seconde édition de la
Traversée chorégraphique.
L’idée ? Un parcours à travers
le centre-ville que jalonnent
sept étapes de danse : parvis
de l’hôtel de ville, passerelle
Paul-Éluard, parvis de la MC
93, jardin de l’hôtel de ville,
place de la Libération-Bourse
du travail, rue Miriam-Makeba, et enfin place Yit-
PHOTOS : HENRI PERROT
Première édition
de la traversée
chorégraphique,
l’an dernier.
zak-Rabin-et-Yasser-Arafat.
Scènes chorégraphiées ou
slamées, ces brèves escales
à ciel ouvert font écho aux
mutations d’un centre-ville
qui dessine peu à peu de
nouvelles voies, traces des
passages et des espaces inédits…
Humour. Moov’n Aktion,
association en résidence artistique, ne se départit donc
pas de sa mission d’accompagner et valoriser les pratiques amateur de la danse,
partout où elles s’expriment
et se révèlent sur le territoire balbynien. Un vivier
suffisamment riche pour y
puiser des créations nouvelles, étroitement élaborées avec des chorégraphes
professionnels. Mercredi
14 mai, l’humoriste un poil
loufoque Jibe, transfuge du
collectif The Family Comics,
guidera ainsi la promenade
où deux compagnies professionnelles rejoindront les
danseurs amateurs. Le duo
French Wingz tout d’abord
a foulé les scènes du monde,
mêlant à la performance
hip-hop la dose d’humour
suffisante pour initier des
spectacles toniques truffés
de clins d’œil. Hype’N Spicy
du danseur Ange Koué combine, quant à lui, son hip-hop
aux vibrations de la hype,
danse inspirée du running
man (mouvement simulant
la course). À ses côtés, les
plus affûtés de ses élèves
exhiberont ces figures de
styles tout droit venues des
années 1980.
Chorégraphies débridées.
Quatre jours plus tard, le samedi 17 mai, les pas de la rue
résonneront jusqu’à la scène
de la salle Pablo-Neruda,
SOIRÉE SOLIDAIRE
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
Un enfant, un cartable
M
aïma Lokho : coup
de main en wolof
(Sénégal). C’est à
l’énergie solidaire qu’avance
l’association balbynienne.
“Un enfant, un cartable”,
c’est l’opération qu’elle a
lancée cette année en faveur
de plusieurs écoles de Dakar.
“Les enfants manquent cruellement de matériels à l’école”,
rappelle Haby Sangaré,
membre active de l’association. L’objectif étant d’acheminer, cet été, un conteneur
de cartables garnis de fournitures scolaires.
Pour aider au financement de ce projet,
Maïma Lokho convie
les Balbyniens à sa
soirée festive. Au
programme, “Miss
Djongoma”, le défilé
de mode auquel
participent les jeunes filles
et leur maman, en tenues
traditionnelles ou modernes.
Également au menu, démonstration de danse et
de musique sabbar, un bal,
et bien sûr les préparations
culinaires : yassa ? Mafé ? On
ne le sait pas encore. Une
échappée belle vers une
chaude soirée dakaroise…
C’est l’invitation de Maïma
Lokho. M. D.
왘Soirée dansante, samedi 10 mai
de 18h à minuit, salle Max-Jacob. 35,
rue de Vienne à Bobigny. Tarif : 15 €.
Réservations au 01 71 68 51 58.
où séviront les battles lors
du festival Danse Hip Hop
Tanz, événement également
estampillé Moov’N Aktion.
La confrontation se veut stylistique, esthétique, et technique. À 18 h 30, le tremplin
chorégraphique amateur
sera le point de convergence
d’une multitude de troupes
de danseurs non professionnels issus du réseau “Danse
Hip Hop Tanz” de SeineSaint-Denis. L’exubérance de
leurs chorégraphies débridées enthousiasme toujours le public. Pour autant,
les troupes devront s’évaluer
entre elles et désigner celle
qui aura l’infime honneur
d’ouvrir la Quinzaine du
hip-hop au Casino de Paris,
le 23 juin prochain. Les compagnies professionnelles,
vis-à-vis artistique toujours
galvanisant pour les danseurs amateurs, seront présentes elles aussi. Hype’N
Spicy présentera sa création
On l’a refait tandis qu’Osmoz, l’étonnant binôme de
breakeurs formé par Abkari
Saitouli et Brahem Aiache
(découvert lors du show télé
“La France a un incroyable
talent” en 2012), présentera
sa pièce éponyme, dans
laquelle équilibre, soutien
et fragilité s’éprouvent… Un
certain Bobin disait : “Ce qui
ne peut danser au bord des
lèvres s’en va hurler au fond
de l’âme.” Alors laissons-les
danser…
Mariam Diop
왘Traversée chorégraphique # 2,
mercredi 14 mai à 18h. Gratuit.
왘왘Festival Danse Hip Hop Tanz,
samedi 17 mai à 18h30 salle PabloNeruda. Tarifs : 2,40 et 8,60 €. Infos :
01 48 96 25 75 ou culture.bobigny.fr.
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
L’histoire du jazz toujours
racontée en musique par
Patrick Villanueva. Le professeur de jazz du conservatoire
Jean-Wiener propose cette
fois-ci un voyage du côté du
bebop…
왘Samedi 17 mai à 10h30 à la bibliothèque Elsa-Triolet. 4, rue de
l’Union à Bobigny. Entrée libre. Tél. :
01 48 31 16 62 (conservatoire JeanWiener).
Concert
Chantiers
artistiques
Le travail de toute une année
à l’ombre des studios de Canal
93 est mis au jour le temps
d’une soirée. Une série de
prestations live. Les élèves
et les artistes professionnels
qui les accompagnent ont
concocté cet instant autour
d’une vraie diversité musicale.
왘“Première scène”, samedi 17 mai
20h à Canal 93. 63, avenue JeanJaurès à Bobigny. Entrée libre. Tél. :
01 49 91 10 50.
Expo
Food/water/life
La nourriture, l’eau, la vie. À
travers ces trois domaines, les
plasticiens Lucy et Jorge Ortega ont imaginé des installations faisant dialoguer art et
écologie. Une façon de nous
interroger sur notre mode de
développement.
왘Du 21 mai au 21 septembre, du
mercredi au dimanche de 14h à
19h au pavillon Paul-Delouvrier
du parc de la Villette. 211, avenue
Jean-Jaurès, Paris 19e. Gratuit. Tél. :
01 40 03 75 75.
Salon
A vos maths !
Le 15e Salon culture et jeux
mathématiques ouvre ses
portes durant quatre jours, en
accès libre et gratuit ; les visiteurs pourront se pencher sur
la place des maths dans l’histoire des civilisations, la diversité des métiers, etc. Au menu
également : animations, jeux
et spectacles.
왘 Du jeudi 22 mai au dimanche
25 mai. Place Saint-Sulpice, Paris 6e.
PHOTO : HENRI PERROT
Transe en danse
À VOTRE SERVICE
< 14
PETITES ANNONCES-JEUX
S U D O KU
Diabolique
Recrutement Des opportunités à saisir chez ERDF en 2014
ERDF est une entreprise en pleine expansion. Le
distributeur d’électricité prévoit une centaine de
recrutements cette année pour des métiers et
des niveaux de compétences variés.
Chargé d’affaires, chargé d’études, technicien
intervention Réseau, animateur exploitation
Réseau, opérateurs DT-DICT, les offres d’emploi
concerneront de nombreux domaines. Chargés
d’affaires, chargé d’études et techniciens intervention Réseau restent les trois métiers les plus
recherchés.
Une part non négligeable (15 %) des recrutements concerne des postes en alternance. ERDF
DIVERS
Pont roulant d’échafaudage en
acier (plateau 2 m x 0,6 m, haut.
7 m). Vingt planches d’échafaudage, 4 m x 0,2 m, prix : 10 € pièce.
Deux tables pliantes, dessus bois,
piétement métallique, prix : 30 €
pièce à débattre. Plateau rond en
cuivre diamètre 60 cm, prix : 30 €
à débattre. Balance romaine avec
poids, prix à débattre.
Tél.: 06 41 49 15 80.
en partenariat avec
En partant des chiffres
déjà inscrits, remplissez
la grille de manière
que chaque ligne,
chaque colonne et
chaque carré de 3 x 3
contienne une seule fois
tous les chiffres de 1 à 9.
Recrutement
300 emplois
chez GFI
Le groupe GFI recrute 300
collaborateurs dans le domaine de l’informatique :
administrateurs base de
données et systèmes, architectes techniques, chefs de
projets ou infrastructures,
consultants, concepteurs
développeurs, experts infrastructures, ingénieurs d’étude
et d’exploitation. Une soirée
de recrutement se déroulera le mercredi 14 mai de
16 heures à 22 heures, au
Parc des Princes.
Inscriptions en ligne sur
le site www.gfi.fr/goforit.
EMPLOIS
Étudiant diplômé en Master 2
de droit fiscal et préparant une
thèse dispense cours particuliers tous niveaux : anglais, français, maths, histoire-géographie,
droit, etc. Spécialiste en conseils
méthodologiques d’organisation du travail, préparation
d’examens, cours intensifs, tarifs
intéressants. Tél. : 06 84 13 76 21.
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maçonnerie, peinture, plomberie, électricité, carrelage, pose de
parquet. Tél. : 06 01 21 89 69.
Électricien, plombier cherche
petits travaux. Tél. : 07 58 27 02 64.
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d’enfants, accompagnement
d’enfants à l’école, aide aux
personnes âgées, heures de ménage. Tél. : 06 69 20 46 43.
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mathématiques, physique et
chimie tous niveaux. Cours de
rattrapage, remise à niveau
sous forme de cours ou par des
stages intensifs, progrès dès la
première séance. Césu acceptés.
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Enseignante donne des cours de
maths du primaire à la terminale,
ainsi que des cours de soutien et
de remise à niveau, des cours de
français et d’anglais jusqu’au collège. Tél. : 06 45 38 60 08.
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couette Lara Croft, lit une personne, prix : 20 €. Bouilloire sans
fil, capacité 1,7 litre, utilisée une
fois, prix : 8 €. Autocuiseur Seb, 8
litres, TBE, prix : 50 €. Téléviseurs
Philips et Océanic, tube cathodique pour récupération de pièces
détachées, prix : 10 € chacun.
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bois massif, modèle Roquebrune
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permet de s’engager dans la vie active tout en
validant un diplôme.
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métiers de l’entreprise, les différentes missions
ou encore les profils recherchés. Un espace permet de candidater directement en ligne.
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jouets, baignoire, siège auto,
etc.), prix à débattre selon l’article. Congélateur coffre en très
bon état, prix : 80 €. Rameur
en très bon état, prix : 60 € à
débattre. Tél. : 06 98 86 12 06 ou
09 50 17 84 74.
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cassettes, écran ; l’autre clavier,
disquettes, écran, prix : 60 € l’un
ou 100 € les deux. Manettes de
jeu gratuites.
Tél.: 01 48 30 70 67.
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Portant vêtements et chaussures,
acheté 20 €, vendu 8 ou 10 €.
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débattre. Lot de DVD à partir de
0,30 € (200 environ). Disques vinyle 33 t et 45 t., prix intéressants.
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comprenant au RDC : salon avec
cheminée, salle à manger, cuisine, buanderie, dépendances,
débarras, jardin ; à l’étage : trois
chambres, douche, grenier, salle
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rue Jules-Vallès.
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BOBIGNY
9,
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
LES GENS D’ICI
< 15
WY-CLIFF JIMMY OSSEY
Rastaman vibration
En France depuis une vingtaine d’années, ce musicien ne vit que pour ses
guitares et pour son groupe, qui donne dans le reggae et le gospel. Portrait.
L
a souffrance
d’abord. Ossey
était gaucher,
mais dans
son pays, on
lui disait que “c’était
la main des femmes”.
Pensez donc ! Tout
cela n’était pas digne
d’un garçon. Alors on
l’empêchait d’utiliser
cette main considérée
comme scélérate, en la
lui attachant derrière
le dos par exemple. Du
coup, il joue maintenant avec des guitares
de droitier, comme il
l’a appris. Mais trouve
qu’il écrit mieux avec
sa main gauche. “Je suis
né artiste, j’ai ça dans le
sang”, confie celui qui
est né au Zaïre en 1971
et est venu s’installer
en France en 1992. Il dit
encore “Zaïre”, car à sa
naissance – et jusqu’en
1997 –, c’est comme
cela que l’on désignait
l’ancien Congo belge,
devenu depuis la République démocratique
du Congo. Avec pour
capitale Kinshasa, il
s’agit du pays francophone le plus peuplé
d’Afrique, le deuxième
plus vaste du continent
après l’Algérie. Ossey
est issu, c’est le moins que
l’on puisse dire, d’une très
grande famille, avec dix-neuf
frères et sœurs, pas tous de
la même maman cependant.
Une fratrie désormais disséminée à travers le monde,
en Europe ou aux États-Unis
principalement. “Mon père
nous a conseillé de ne pas faire
comme lui et de ne pas avoir
autant d’enfants. Heureusement, mes parents avaient
les moyens et nous n’avons
jamais manqué de rien.”
L’habitant de l’Abreuvoir le
reconnaît : “Mon intégration
ici a été facile. Il y a énormément de mélanges dans cette
ville : même si on ne parle pas
la même langue, la musique
c’est la communication. On se
parle avec les guitares !”
Métissage. “J’ai toujours
adoré la musique et depuis
tout petit, j’ai rêvé d’être musicien. Mon père n’était pas
d’accord. Il arrivait même à
mes parents de casser mes
instruments – j’ai eu ma première guitare à l’âge de 10
ans – pour me dissuader de
continuer à pratiquer. Pour
eux, les musiciens étaient
un peu comme des voyous.
J’ai fait des études de comptabilité analytique, mais on
ne peut pas dire que j’aimais
cela. Moi, mon truc, c’était la
musique et le foot”, raconte
le Balbynien, qui à l’époque
aimait le métissage musical.
Il jouait de tout : reggae, funk,
rock, zouk, R & B, etc. Sauf la
rumba, peut-être. Petit rappel : la rumba congolaise est
un genre musical issu, dans
les années 1920, de la rumba
cubaine et qui a eu une
grande postérité. Les décen-
nies qui suivirent l’indépendance furent en effet l’âge
d’or de la rumba congolaise.
“Mais je n’avais pas cet esprit.
J’avais peut-être tendance à
ne pas aimer ce que les gens
aimaient”, se souvient Ossey, qui disait toujours à ses
copains : “Un jour, vous me
verrez à la télévision !” C’est
arrivé, d’ailleurs, mais pas
forcément près de chez nous.
Il revoit encore sa mère courir chez une voisine qui venait
de la prévenir que son rejeton
passait dans une émission
télé. Le petit se démenait en
effet, faisait des concours
de jeunes talents, ou bien
encore se débrouillait pour
être programmé dans des
festivals.
Zen. Plus près de nous, d’aucuns ont pu découvrir ses
talents sur la scène de la salle
“J’ai toujours
aimé le reggae,
c’est tellement
proche du
gospel, ça nous
parle aussi
beaucoup
de dieu”
Pablo-Neruda, samedi 25 janvier dernier, aux côtés notamment de Djeneba Seck et Sekou Kouyaté, pour la soirée de
l’Association des Africains de
Bobigny. “Ce soir-là, j’ai cassé
la baraque”, affirme celui qui
dit ne pas écouter beaucoup
de musique “pour ne pas être
influencé”. Il adore bien sûr
Bob Marley, Peter Tosh ou
encore Tiken Jah Fakoly et
Jimmy Cliff. Mais “toutes les
SEMAINE DU 9 AU 14 MAI 2014
musiques sont écoutables”, estime Ossey,
qui apprécie aussi
Claude François, Laurent Voulzy ou Étienne
Daho. “Cloclo, il était
comme un Américain, il
dansait vraiment bien.
Au niveau chorégraphique, il était bouillant ! C’est sans doute
parce qu’il travaillait
très sérieusement.” Son
groupe, qui prépare actuellement un album
dans un studio à Montreuil, s’appelle maintenant Cool Vibration
Jah People et réunit
des guitaristes, des
choristes, des chanteurs, des batteurs, des
percussionnistes, mais
aussi un pianiste et un
trompettiste. Ils sont
de toutes origines.
“Nous avons des couleurs différentes, mais
nous sommes un seul
peuple. Notre style ?
C’est le gospel reggae.
Mais pas forcément le
gospel ou le reggae que
vous connaissez. Moi,
j’ai toujours aimé le
reggae, c’est tellement
proche du gospel, ça
nous parle aussi beaucoup de dieu”, assure
le musicien, qui joue
avec une guitare électroacoustique, contrairement
aux guitaristes de reggae traditionnels qui utilisent une
simple guitare électrique.
“Cela me permet d’inventer
de nouveaux sons”, explique
celui qui dit “se consacrer
dans sa vie entièrement à la
musique : cela demande tellement de temps ! Il faut se
concentrer, répéter, prendre
des rendez-vous, etc.” Son
avenir ? “Je me suis dit que
je retournerais au Zaïre une
fois que j’aurais enregistré un
album. Mais maintenant que
mes parents sont décédés, ce
n’est plus tout à fait pareil.”
Il rêve alors de faire d’autres
scènes et de trouver un producteur, avec ce mot d’ordre :
la zen attitude.
Daniel Georges
photo : Sylla Grinberg
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