Dossier Excision, parlons-en

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Transcript Dossier Excision, parlons-en

excision
les défis
de l’abandon
6 février 2014
Centre de conférence du Ministère
des Affaires étrangères. Paris, 9 h à 18 h
www.excisionparlonsen.org
89%
Erithrée
89%
Mali
88%
Sierra-Leone
88%
Soudan
76%
Gambie
76%
Burkina-Faso
74%
Éthiopie
69%
Mauritanie
66%
Libéria
98%
Somalie
50%
Guinée-Bissau
96%
Guinée
44%
Tchad
93%
Djibouti
38%
Côte-d'Ivoire
91%
Égypte
27%
Kénya
89%
Erithrée
27%
Nigeria
89%
Mali
88%
Sierra-Leone
88%
Soudan
76%
Gambie
76%
Burkina-Faso
74%
Éthiopie
69%
Mauritanie
66%
Libéria
50%
Guinée-Bissau
44%
Tchad
38%
Côte-d'Ivoire
27%
Kénya
27%
Nigeria
26%
Sénégal
Les réalités
de l’excision
26%
Carte : © Unicef
Sénégal
24%
République centrafricaine
23%
Yémen
15%
Prévalence
des MSF
République unie de Tanzanie
L’excision, également appelée Mutilations
Sexuelles
13%
Bénin
Féminines (MSF), recouvre « toutes les interventions
8%
Iraq
incluant l’ablation partielle ou totale des organes
génitaux externes de la femme ou 4%
autre Ghana
lésion
Togo
4%
des organes génitaux féminins pratiquées
pour
2%
Niger
des raisons non médicales » (Organisation
Mondiale
de la Santé).
1%
Cameroun
Au-dessus de 80%
51% - 80%
26% - 50%
10% - 25%
Moins de 10%
Les MSF ne sont
pas fréquentes
1%du Moyen-Orient
Ouganda
Pratiquée dans 29 pays d’Afrique et
et dans une moindre mesure
dans certaines communautés d’Asie, d’Amérique du sud et de la diaspora des pays
industrialisés, l’excision ne présente aucun avantage pour la santé et constitue
une violation des droits des femmes.
Dans le monde, 125 millions de femmes seraient excisées et 30 millions de filles
de moins de 15 ans pourraient être soumises à la pratique dans les 30 prochaines
années (UNICEF, 2013). On estime que 53000 femmes résidant en France seraient
excisées (INED/Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2004).
cette problématique complexe exige une diversité des approches et des actions.
Réponses médicales, juridiques et travail sur le changement des normes sociales
doivent se combiner pour parvenir à un abandon effectif de la pratique dans
les prochaines années.
24%
République centrafricaine
23%
Yémen
15%
République unie de Tanzanie
13%
Bénin
8%
Iraq
4%
Ghana
4%
Togo
2%
Niger
1%
Cameroun
1%
Ouganda
La Mobilisation
Lancé en février 2013, Excision, parlons-en ! est un rassemblement inédit
d’actrices et d’acteurs de la société civile (associations, ONG, institutions
nationales et internationales, auteur-e-s, journalistes…) francophones souhaitant
mutualiser leurs efforts et leurs ressources pour intensifier la mobilisation
en faveur de l’abandon de l’excision/ MSF (Mutilations sexuelles féminines)
tant à l’international qu’en France.
La mobilisation excision, parlons-en ! vise à accroître l’expertise des actrices
et des acteurs engagés en faveur de l’abandon des MSF, notamment en mettant
à leur disposition des outils d’analyse et de plaidoyer, des expertises, des témoignages
et reportages de méthodes mises en œuvre et avérées efficientes à travers le monde.
contacts
Les animatrices et animateurs du projet prônent une approche positive dans
l’analyse du phénomène mettant en lumière les avancées, les résultats, les
méthodes et les programmes mis en œuvre tant au plan national, européen,
qu’international.
Site internet Camille Sarret
[email protected]
coordination Louis Guinamard
06 62 05 69 64, [email protected]
Réseaux sociaux Marion Schaefer
[email protected]
09.00 Mot de bienvenue
10.45 Pause
Par Michèle BARZACH,
présidente de l’UNICEF France
et Marion SCHAEFER,
présidente d’Excision, parlons-en !
11.00 Protéger et punir avec la loi
Modérateur : Hubert PROLONGEAU, journaliste
09.15 Une question mondiale
et des progrès
Modératrice : Camille SARRET, journaliste
•
Point de vue mondial sur l’excision MSF
Par Claudia CAPPA, spécialiste en statistiques
et suivi/évaluation, UNICEF New York,
en visio-conférence
•
Données épidémiologiques : France, Europe
Par Armelle ANDRO, sociodémographe, Ined, Université Panthéon Sorbonne Paris 1
09.45 Une question de santé publique
Modératrice : Claude GUIBAL,
journaliste à France Culture
•
La prévention des MSF
Par la docteure Emmanuelle PIET,
médecin départemental de Protection
maternelle et infantile en Seine-Saint-Denis
•
Répondre, intervenir et militer
Par le docteur Pierre FOLDES,
chirurgien, fondateur de l’Institut
de santé génésique
•
La médicalisation des mutilations
et ses conséquences
Par le docteur Morissanda KOUYATE,
directeur exécutif du Comité inter-africain
sur les pratiques traditionnelles ayant effet
sur la santé des femmes et des enfants (CI-AF)
•
Le modèle français en terme de répression
Par maître Linda WEIL-CURIEL,
avocate, présidente de la Cams (Commission
pour l’abolition des mutilations sexuelles)
•
Le Burkina Faso, les enjeux de l’application
de la loi
Par Mariam LAMIZANA, présidente
du Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles ayant effet sur la santé
des femmes et des enfants (CI-AF)
et ancienne ministre de l’Action sociale
et de la Solidarité nationale du Burkina Faso
•
L’implication de l’ONU contre l’excision
Par Niccolo Figa-Talamanca, secrétaire
général de No Peace Without Justice
12.00 La question du droit d’asile
Modérateur : José FISCHEL DE ANDRADE,
Administrateur principal chargé
de la protection à la représentation
du HCR en France
•
Accompagner les demandeuses et demandeurs d’asile en France
Par Fathia MLATI, directrice de l’intégration
de France Terre d’Asile
•
Perspectives européennes sur le droit d’asile
et l’excision
Par Fadela NOVAK, administratrice principale
du bureau Europe du HCR
12.30Repas libre
Les objectifs
Les spécificités
Accroître la compréhension de la pratique
de l’excision en France et à l’étranger en diffusant
de l’information sur la réalité du phénomène
(chiffres, pratiques, fondements, actions et actualité).
Transdisciplinarité Face à une problématique complexe qui
nécessite une approche multisectorielle, Excision, parlons-en !
propose de mutualiser l’expertise acquise dans différents domaines
d’action intervenant dans le processus d’abandon de la pratique
(santé, juridique, sociologique…).
Permettre une meilleure visibilité et synergie
des associations et des initiatives en faveur
de l’abandon de l’excision.
Favoriser la mobilisation des actrices et acteurs
institutionnels internationaux et nationaux,
la lutte contre les préjugés et le renforcement
des réseaux de soutien aux activistes locaux.
Ampleur Excision, parlons-en ! rassemble de manière inédite
l’ensemble des actrices et acteurs qui travaillent en France sur
la problématique de l’excision. Pour la première fois, associations,
institutions et acteurs de la société civile unissent leurs efforts
pour l’abandon de l’excision.
Francophonie Excision, parlons-en ! a pour ambition
de devenir un outil de référence francophone sur la thématique
de l’excision, en particulier par le biais de son site internet
et de publications.
14.15 Introduction de l’après-midi
16.30 Conclusion de la ministre
Par Pascal CANFIN, ministre délégué auprès
du ministre des Affaires étrangères, chargé
du Développement
par Najat VALLAUD-BELKACEM,
ministre des Droits des femmes,
porte-parole du gouvernement
14.30 Changer les normes sociales
Modératrice : Sylvie BRAIBANT,
rédactrice en chef de TV5 Monde
16.45 Avis de la CNCDH
•
Le rôle des leaders religieux
Par le professeur Gamal SEROUR, directeur
du Centre islamique international pour
la recherche et les études sur la population
de l’Université Al-Azhar, Le Caire, Egypte
•
L’importance des droits humains
dans le processus d’abandon
Par Khalidou SY, coordinateur national
de Tostan Sénégal
•
Influence et rôles des Diasporas
Par Bréhima BALLO, chargé de programmes, AMSOPT Mali pour Equilibres & Populations
et Kadiatou DIABIRA, chargée de médiation
et d’accompagnement, Entraide et Espoir
15.30 Combiner au mieux les approches sur le terrain
Modératrice: Moïra SAUVAGE, journaliste
Par Christine LAZERGES, présidente
de la CNCDH (Commission nationale
consultative des droits de l’homme)
17.00 30 ans de réussites face
à une pratique millénaire
Par Isabelle GILLETTE-FAYE, sociologue
et directrice du GAMS France
17.30 Clôture
Par Yamina BENGUIGUI, ministre déléguée
auprès du ministre des Affaires étrangères
chargée de la Francophonie (sous réserve)
Remerciements
Par Louis GUINAMARD, coordinateur
de la mobilisation Excision, parlons-en !
•
En Afrique
Par Aïcha DABALE, Femmes solidaires,
Marrainages en Ethiopie
•
Au Moyen-Orient
Par Philippe DUAMELLE, représentant
de l’UNICEF en Egypte
•
En Europe
Par Fabienne RICHARD, coordinatrice
du GAMS Belgique
Les outils
Les outils web
Depuis le 1er février 2013, les
associations partenaires du projet
contribuent à alimenter le site
www.excisionparlonsen.org en y
publiant leurs analyses, initiatives,
témoignages et événements relatifs
à l’excision. Enrichi par des expert-e-s
de différentes disciplines,
le site-ressource doit permettre
de proposer un éclairage complet
sur la problématique de l’excision.
L’information est par ailleurs relayée
en continu sur les réseaux sociaux,
via Facebook et Twitter.
La Charte de mobilisation
Ce document présente la vision
de l’action et les modalités de la
mobilisation Excision, parlons-en !
Elle est soumise à la signature des
partenaires du projet, marquant
ainsi leur volonté de travailler
collectivement.
Les rencontres de travail
Excision, parlons-en ! organise des
rencontres entre professionnel-e-s
et actrices/acteurs du secteur, il peut
s’agir de conférences de presse, de
conférences d’expertise ou encore de
réunions organisées par l’une des trois
commissions de travail thématiques
(santé, juridique, changements
sociaux) regroupant des experts
de différents horizons.
Un réseau d’acteurs
Excision, parlons-en ! a permis
de créer un réseau d’actrices
et d’acteurs francophones
du Nord impliqués sur
la thématique de l’excision.
La mobilisation souhaite
désormais développer son réseau
d’actrices et acteurs francophones
implantés dans les pays du Sud.
Armelle ANDRO est démographe, maîtresse
de conférence à l’Institut de Démographie de
l’Université de Paris 1 et associée à l’Unité
«Démographie, genre et sociétés» à l’INED.
Elle a coordonné le projet « ExH, excision
et handicap », première enquête nationale
menée en France sur les mutilations sexuelles
féminines (MSF). Elle a participé à l’ouvrage
« Enquête sur la sexualité en France » et à la
publication dans la revue The Lancet de l’article
« Reconstructive surgery after female genital
mutilation: a prospective cohort study ».
Aïcha DABALE a créé en 1975 le premier
comité contre les MSF à Djibouti.
Avec l’association Femmes solidaires,
elle a participé à la création d’un Centre
de prévention contre l’excision dans
la région Afar où plus de 98% des filles
sont soumises à la forme la plus radicale
des MSF. Pour la première fois, en 2012,
une fille Afar non-excisée a mis au monde
un enfant.
Aïcha est vice-présidente de l›association
Excision, parlons-en !
Les biographies
des intervenant-e-s
Bréhima BALLO est chargé de programmes au
sein de l’ONG malienne AMSOPT (Association
malienne pour le suivi et l’orientation des
pratiques traditionnelles) qu’il a rejoint en
1999. C’est un spécialiste des questions
de protection des enfants, des MSF et les
violences basées sur le genre.
Michèle BARZACH, ministre de la Santé et
de la Famille de 1986 à 1988, est médecin
gynécologue et psychanalyste. Elle a fait de
la santé publique et des droits des femmes
le cœur de son parcours. Elle a été députée,
députée européenne et adjointe au Maire de
Paris chargée des affaires sociales et de la
santé, puis représentante spéciale du directeur
général pour la coopération internationale à
l’OMS. Elle a créé en 2005 l’association des
Amis du Fonds mondial de lutte contre le
Sida, la Tuberculose et le Paludisme. Elle est
présidente du Comité français pour l’UNICEF.
Yamina BENGUIGUI est cinéaste, réalisatrice
et productrice. Elle est ministre chargée de
la Francophonie depuis juin 2012 ainsi que
Représentante personnelle du Président de la
République Française auprès de l’Organisation
Internationale de la Francophonie. Elle
est conseillère de Paris depuis 2008 et fut
adjointe au maire de Paris de 2008 à 2012.
Sylvie BRAIBANT a travaillé 10 ans à TF1,
écrit une biographie sur la révolutionnaire
russe, Elisabeth Dmitrieff, puis un scénario de
film sur la Commune de Paris, avant de revenir
à la télévision à la rédaction de TV5, où elle
occupe le poste de Rédactrice en chef. Après
Kiosque, le club de la presse internationale à
Paris, des émissions spéciales et la rédaction
en chef des journaux, Sylvie BRAiBANT a créé
la rédaction internet de l’information puis
le site Terriennes, dédié à la condition des
femmes dans le monde.
Pascal CANFIN est journaliste et homme
politique français. Il est ministre chargé du
Développement depuis mai 2012. C’est un
spécialiste des questions économiques et
sociales et de la responsabilité sociale des
entreprises. Il a été député européen de la
circonscription Ile-de-France de 2009 à 2012.
Claudia CAPPA travaille à la Section des
statistiques et du suivi, Division des politiques
et de la stratégie, au siège de l’UNICEF à
New-York. Elle est chargée de centraliser les
données sur la protection des enfants. Elle
a notamment supervisé des recherches sur
l’expérience des filles et des femmes face à
la pratique de l’excision. Elle est auteure du
rapport de l’UNICEF (2013) « Mutilations
génitales féminines /excision : aperçu
statistique et étude de la dynamique des
changements ».
Kadiatou Traore DIABIRA, malienne, est
chargée de médiation et d’accompagnement
auprès de personnes défavorisées au sein
de l’association Entraide et Espoir. Depuis
2009, elle travaille en partenariat avec l’ONG
Equilibres & Populations à la mise en œuvre
des activités du volet « migration » du projet
« Protéger la prochaine Génération » dont
le but est la promotion de l’abandon des
mutilations sexuelles féminines.
Philippe DUAMELLE est le représentant de
l’UNICEF en Egypte depuis août 2010. Il a
servi en Irak avec le Département des affaires
humanitaires des Nations Unies ainsi qu’en
Turquie avec le PNUD. Il a rejoint l’UNICEF en
1995, et a travaillé en RDC ainsi qu’au Bureau
régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Est et
l’Afrique australe au Kenya. Il a précédemment
servi comme Représentant de l’UNICEF au
Sri Lanka et au Bénin, ainsi qu’au Cabinet
du Directeur général de l’UNICEF au siège de
l’Organisation à New York
Pierre FOLDES est chirurgien urologue,
engagé à l’international via des formations
et des missions sur le terrain. Il a créé une
méthode chirurgicale permettant de réparer
les dommages causés par l’excision et de
reconstruire des clitoris. En décembre 2012,
il est l’un des trois fondateurs de l’Institut de
Santé Génésique à Saint-Germain-en-Laye
qui accueille et prend en charge les femmes
victimes de violences et travaille dans une
optique de prévention, de collaboration
interprofessionnelle et de formation. Il a
notamment co-écrit, avec Hubert Prolongeau,
Victoire sur l’excision (Albin Michel).
José FISCHEL de ANDRADE est membre du
Haut-commissariat des Nations Unies pour
les Réfugiés (UNHCR) depuis 1995, exerçant
principalement des fonctions juridiques et
managériales dans différents pays. Il est un
juge représentant l’UNHCR au sein de la Cour
Nationale du Droit d’Asile (CNDA). Il a écrit de
nombreux ouvrages sur les migrations forcées,
les droits de l’homme, les organisations
internationales et le droit international.
Isabelle GILLETTE-FAYE est sociologue.
Depuis 1991, elle est directrice de l’association
GAMS au sein de la section française du
Comité Inter-Africain sur les pratiques
traditionnelles affectant la santé des femmes
et des enfants (CI-AF). Elle est également
consultante auprès du ministère des Affaires
étrangères, de la Commission européenne et
de l’UNICEF. Elle a été chef de projet européen
Daphne, le «Premier programme Européen
de lutte contre les mutilations génitales
féminines en Europe».
Louis GUINAMARD a créé l’agence TAOR,
spécialisée en communication à haute densité
éditoriale. Il collabore régulièrement à la
rédaction de supports éditoriaux, notamment
pour l’UNICEF France et le Secours Catholique.
à la suite d›une mission personnelle de trois
mois en Egypte, il a initié la mobilisation
Excision, parlons-en ! dont il est le coordinateur.
Le Docteur Morissanda KOUYATE, d’origine
guinéenne, est directeur exécutif du Comité
Inter-Africain sur les pratiques traditionnelles
affectant la santé des femmes et des enfants
(CI-AF). Il est également secrétaire général
de la Cellule de coordination sur les pratiques
traditionnelles ayant effet sur la santé des
femmes et des enfants (CPTAFE). Il est médecin
pédiatre, spécialiste en santé génésique, en
gestion de services de santé et de « Changement de comportement Communications » et
expert dans la lutte contre l’excision et autres
pratiques traditionnelles.
Mariam LAMIZANA a été à la tête du
Comité national de lutte contre la pratique
de l›excision (1989-2000) au Burkina Faso,
puis ministre de l›Action Sociale et de la
Solidarité Nationale (2002-2006). Elle a
contribué à faire adopter une législation qui
réprime les actes de mutilation. Elle poursuit
ce combat via l›ONG Voix de femmes et
intervient à la tête d›une coalition nationale
pour la généralisation de l›enseignement des
contenus MSF dans le système éducatif au
Burkina Faso. Elle assure la présidence
du Comité Inter-Africain sur les pratiques
traditionnelles affectant la santé des femmes
et des enfants (CI-AF) depuis 2008.
Christine LAZERGES est agrégée de droit
(droit privé et sciences criminelles) et professeur de droit. Elle a été députée (1997-2002)
et vice-présidente de la commission des lois
(1997-2000) puis première vice-présidente
de l’Assemblée nationale (2000-2002). Elle
est présidente de la Commission nationale
consultative des droits de l’homme (CNCDH)
depuis 2012.
Fatila MLATI est directrice de l’Intégration
pour France terre d’asile Paris. Elle est en
charge de la question du genre et supervise la
thématique du retour volontaire depuis 2010.
Elle intervient auprès de la de la commission
d’orientation de la MIPROF. Elle a été rédactrice en chef de la Lettre de l’Observatoire
de l’Intégration des Réfugiés Statutaires, de
2004 à 2008. Elle fut chef de projet européen
«Insertion économique des femmes réfugiées».
Fadela NOVAK-IRONS est la coordinatrice de la
problématique des violences sexuelles basées
sur le genre du Bureau pour l’Europe à l’UNCHR.
Elle a réalisé une étude statistique sur l’excision
et l’asile dans l’Union européenne publiée par
le HCR en 2013 sous le titre Trop de souffrance.
Avant de rejoindre le HCR en 2007, Fadela a
été directrice de la première instance d’asile de
Nouvelle-Zélande, puis directrice de la Stratégie
d’intégration néo-zélandaise des immigrés et
des réfugiés.
Emmanuelle PIET est docteure en médecine
et présidente du Collectif féministe contre
le viol (CFCV). Elle organise des sessions de
sensibilisation et de formation auprès des professionnels. Elle élabore la politique de Santé
Publique pour la population du département
de la Seine-Saint-Denis, notamment la planification familiale, la prévention des agressions
sexuelles et de l’excision.
Hubert PROLONGEAU est journaliste et
écrivain français. Il a réalisé des reportages
pour les grands journaux français (Libération,
Nouvel Observateur, Télérama, Marianne, Le
Monde, Le point, Télérama). Il a également
écrit Sans domicile fixe, Le curé de Nazareth,
Travailler à en mourir ainsi que Victoire sur
l’excision.
Fabienne RICHARD est sage-femme
française, spécialisée en médecine tropicale
et en santé publique. Elle est membre du
Conseil Supérieur de la Santé sur la chirurgie
reconstructrice et coordinatrice du GAMS
Belgique. Elle a travaillé pour Médecins sans
frontières et l’Institut de Médecine Tropicale
d’Anvers. Impliquée dans des recherches sur
les MSF, elle collabore notamment à l’écriture
de lignes directrices cliniques pour le Ministère
de la Santé Belge.
Camille SARRET est journaliste indépendante
depuis une dizaine d’années. Elle s’est
spécialisée dans les questions de genre et
droits des femmes. Depuis 2011, elle collabore
au site Terriennes de TV5MONDE. Moïra SAUVAGE est journaliste indépendante.
Elle a publié a publié Les Aventures de
ce fabuleux vagin (Calmann-Lévy, 2008)
et Guerrières ! (Actes Sud, 2012). Elle est
militante à Amnesty International France et
a été responsable de sa commission Femmes
pendant 6 ans. Elle a également participé
à la rédaction du rapport « Les Violences faites
aux femmes en France : une affaire d’Etat ».
Marion SCHAEFER est présidente de
l’association Excision, parlons-en! depuis juin
2013. Elle a travaillé 5 ans avec les Nations
Unies (PNUD en tant que chargée de projets
en Equateur; UNESCO en tant qu’assistante
de programmes éducation en Equateur,
Colombie, Bolivie et Venezuela; FNUAP en
Egypte comme chargée de communication et
plaidoyer) et 2 ans et demi en ONG à Paris sur
des projets destinés à améliorer les conditions
de vie des populations vulnérables et plus
particulièrement des femmes.
Le Professeur Gamal SEROUR est directeur du
International Islamic Center For Population
Studies and Research, à l’université d’AlAzhar, au Caire, en Egypte. Il a été président
de la FIGO (Fédération internationale de
gynécologie et d’obstétrique). Il a créé le
premier centre pour la fécondation in vitro
en Egypte (1986). Il a également formé plus
de 400 médecins. Son travail se concentre
sur la santé reproductive, l’éducation des
populations, le droit des femmes, la santé
sexuelle et le respect du droit des enfants,
l’éthique dans la médecine.
Khalidou SY est aux côtés de Tostan depuis le
premier projet mené au Sénégal, en 1988. Son
expertise dans les cultures peule et toucouleur
a été déterminante dans le développement
des programmes de l’organisation, en
particulier celui de renforcement des capacités
communautaires. Depuis 2006, il est
coordinateur national de Tostan au Sénégal,
où 3 000 communautés de 11 régions ont
déjà participé au programme d’éducation de
l’organisation.
Najat VALLAUD-BELKACEM est élue pour la
première fois en 2004 Conseillère régionale
Rhône-Alpes. Membre du Conseil national
du parti socialiste, elle a été l’une des trois
porte-parole de Ségolène Royal pendant la
campagne présidentielle 2007, puis porteparole de la campagne de François Hollande
en 2012. En mai 2012, elle est nommée
ministre des Droits des femmes et porte-parole
du gouvernement.
Maître Linda WEIL-CURIEL est avocate au
barreau de Paris et animatrice de la CAMS
(Commission pour l’abolition des mutilations
sexuelles). Elle a été l’une des premières à
militer contre la pratique de l’excision en
France et à obtenir la condamnation pénale
d’exciseuses, dont Hawa Gréou d’origine
malienne en 1999. Elle est co-auteure, avec
Natacha Henry, de L’Exciseuse.
Photo de une : © GAMS
www.excisionparlonsen.org