Commentaires du SFPQ en réponse à la lettre du SPGQ envoyée à

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Transcript Commentaires du SFPQ en réponse à la lettre du SPGQ envoyée à

Commentaires du SFPQ concernant la lettre du 10 octobre 2014 adressée par le SPGQ à ses membres

Aux professionnelles et professionnels de l’ARQ membres du SPGQ,

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Le 10 octobre 2014 Bonjour,

Le SPGQ est un syndicat qui a les moyens financiers et juridiques, ainsi que l’expertise en négociation, pour défendre les intérêts de ses 25 200 membres, y compris les 4 600 professionnelles et professionnels

de l’ARQ membres du SPGQ.

Le SPGQ vous informe, vous représente et vous défend. Il constitue une organisation démocratique qui tire sa force de la participation de ses membres. Tous les membres du SPGQ élisent directement :

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l’exécutif du SPGQ; les représentantes et représentants de leur section; les déléguées et délégués de leur unité de travail.

De plus, chaque membre se prononce sur les décisions importantes qui les touchent, notamment la cotisation syndicale. À titre comparatif, les membres du SFPQ n’ont même pas le pouvoir d’élire le président de leur syndicat, leurs représentants, pas plus que les membres des divers comités : les personnes occupant ces fonctions sont désignées par l’exécutif du SFPQ.

Votre prochaine convention collective sera négociée pour la première fois par un comité de négociation composé uniquement de membres du SPGQ de l’ARQ (vos collègues de travail). Le comité de négociation présente actuellement ses travaux relatifs à la convention collective lors d’assemblées générales des membres. Le comité de classification, composé de vos représentants locaux, participe avec l’employeur à un exercice important de classification de tous les postes occupés par nos membres.

Dans ces démarches lourdes de conséquences pour les professionnels, le SPGQ valorise le travail des professionnels en soulignant l’apport de ses membres au rôle que doit assumer l’ARQ. Le but est d’obtenir de meilleures conditions de travail pour les professionnelles et professionnels de l’ARQ. Un syndicat presqu’exclusivement composé de fonctionnaires pourrait-il partager la même philosophie et valoriser

les professionnels ? Rien n’est moins sûr!

Le SFPQ regroupe plus de 40 000 membres qui sont tous des techniciens, ouvriers ou agents de bureau. Pour un professionnel de l’ARQ, devenir membre du SFPQ implique d’appartenir à un syndicat dans lequel plus de 90 % de ses confrères ne partagent pas la même réalité. Qui croyez-vous qu’un tel syndicat va défendre lorsque les intérêts des professionnels et des fonctionnaires s’opposeront? À ce sujet, il faut se rappeler que le SPGQ a posé plusieurs gestes pour modifier les règles du Régime de retraite des employés du gouvernement et des 1 Dans cette lettre, l’emploi du masculin pour désigner des personnes n’a d’autres fins que celle d’alléger

le texte.

COMMENTAIRES DU SFPQ

Pour sa part, fort de ses 42 000 membres, le SFPQ a su développer, au fil des ans, des services efficaces dans tous les secteurs d’activités, comme les avantages sociaux, la classification, les communications, la recherche et les recours. Il y a quelques années, pourquoi le SPGQ, conscient de manquer de moyens, a-t-il tenté de hausser la cotisation syndicale de ses membres, sinon pour leur offrir de vrais services? Les membres du SFPQ élisent les personnes déléguées et les membres des exécutifs locaux, lesquels assurent la protection de leurs droits, et ce, directement sur les lieux de travail. Ces personnes ont un budget pour favoriser une vie syndicale dynamique et offrir des services de proximité à l’ensemble des membres.

C’est aussi le cas au SFPQ, mais, en plus, le Syndicat a embauché un négociateur chevronné possédant plus de trente ans d’expérience, notamment sur la scène nationale, pour mener à bien la négociation avec l’ARQ. En matière de classification, le SFPQ réalise les travaux par le biais des représentantes et représentants locaux, soutenus par une équipe de conseillers professionnels et aguerris.

Le SFPQ respecte les différences et l’autonomie des groupes qui le composent. Par exemple, les membres de l’ARQ ont leur propre instance syndicale pour débattre de leurs enjeux spécifiques et déterminer les orientations qui les concernent, notamment en matière de négociation. Advenant que les professionnelles et les professionnels de l’Agence décident de se joindre au SFPQ, ils acquerraient cette même autonomie. Des rencontres de coordination favoriseront le développement de stratégies communes face à l’employeur.

Le SFPQ a compris qu

ensemble, on peut aller plus loin, car l’employeur, pour sa part, cherche toujours à diviser pour régner!

Le SFPQ représente déjà des juristes, des professionnels, des techniciens, des paratechniciens, pour ne nommer que ceux-ci, et il concilie très bien les intérêts de chacun, et ce, comme le font la plupart des grandes organisations syndicales.

organismes publics (RREGOP), et ce, afin de les rendre plus avantageuses pour les professionnels. Les modifications conséquentes intervenues au RREGOP en 2011 ont été effectuées au détriment du Régime de retraite des fonctionnaires (RRF). Le SFPQ s'est opposé vigoureusement à ces modifications avantageuses pour les professionnels. Comment pourrait-il faire autrement sans brimer les intérêts de ses propres membres fonctionnaires?

Les réalisations du SPGQ sont éloquentes. Votre syndicat a récemment convaincu l'employeur d'augmenter la rémunération des agents de gestion financière (représentant près de 40 % des professionnels de l’ARQ), d'environ 2 640 $. En outre, comme 25 % des professionnels de l’ARQ sont reconnus comme occupant un emploi de complexité supérieure, le SPGQ a réussi à leur obtenir une rémunération supplémentaire de 10 % et 15 %. Les fonctionnaires du SFPQ qui occupent des emplois de complexité supérieure reçoivent une rémunération supplémentaire de seulement 5 %. Douze (12) mois suivant la désignation, cette rémunération supplémentaire peut s’accroître, mais uniquement pour certains corps d’emploi. Elle ne peut jamais excéder 8,58 %. Les professionnels ont récemment estimé qu'il était plus stratégique de quitter le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP). Bien que les démarches du SISP puissent être honorables, elles ne rejoignent pas les besoins des professionnels. Une adhésion au SFPQ aurait pour conséquence le retour des professionnels au SISP. Le SFPQ a besoin des professionnels pour tirer ses membres vers le haut. Les professionnels ont-ils besoin d'un boulet?

La pensée selon laquelle il faut s’unir pour l’obtention de meilleures conditions mérite d’être longuement réfléchie. L’expérience des dernières négociations appuie-t-elle cette affirmation? N’est-il pas plus raisonnable de penser que les juristes de l’État (AJE) et les membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), qui ont préféré agir de façon plus autonome, ont mieux fait que d’autres?

La cotisation syndicale maximale au SPGQ de 18,75 $ par paie, soit 487,50 $ par an, est parmi les plus basses en Amérique, et ce, depuis toujours. Le montant de la cotisation des membres au SFPQ est de 1,3 % de la rémunération et aucun maximum n'est prévu. Ainsi, un simple calcul démontre qu’un professionnel avec un revenu annuel de 75 000 $ qui adhérerait au SFPQ verrait sa cotisation syndicale augmenter de 100 %!

Il était prévisible qu’un syndicat dont les statuts prévoient une telle cotisation et qui désire courtiser des salariés mieux rémunérés que les siens s’engagera inévitablement à rendre les règles de cotisation plus équitables envers les employés ainsi maraudés. Toutefois, quelle garantie offre le SFPQ aux professionnels maraudés ? À la suite de leur adhésion, les règles ne seront-elles pas modifiées à nouveau pour plaire à la majorité?

Même avec une cotisation des plus faibles, le SPGQ possède une santé financière des plus enviables avec des actifs importants. Ceci est dû notamment à une structure simplifiée comportant peu de paliers hiérarchiques. Pour être mieux préparé à entamer la difficile négociation qui s’annonce, le SPGQ a déjà négocié une marge de crédit, en plus de bénéficier d’un important montant d’argent. Ces sommes pourront être utilisées comme fonds de grève, au besoin, et selon la volonté des membres. Le SFPQ, de son côté, dit être prêt à la négociation, mais il consulte présentement ses membres sur l’opportunité d’une cotisation supplémentaire pour faire face à une grève éventuelle.

Alors que certains syndicats sont lourdement touchés par la diminution du nombre de leurs membres par attrition, le SPGQ a vu le nombre de ses membres augmenter au cours des dernières années. Le SPGQ ne maraude pas les membres d’autres associations syndicales, car il choisit de ne représenter que des professionnels, afin de mieux mettre en valeur leurs expertises.

Le

RRF

est un régime fermé, qui a été remplacé par le RREGOP en 1973… Rien à voir avec les dernières modifications au RREGOP!

FAUX!

Les modifications apportées au RREGOP ont été négociées à la table centrale du Front commun, non pas par le SPGQ, mais par le SISP, dont le SPGQ faisait alors partie aux côtés du SFPQ. Nous étions parfaitement en accord avec les revendications portées par le SISP.

Les réalisations du SFPQ en matière de classification et d’équité salariale sont plus qu’éloquentes. Par exemple, le SFPQ a obtenu plus de 20 millions $ pour les agents de recouvrement fiscal (augmentation de 7,58 % sur l’échelle de traitement). Les préposés aux renseignements qui ont des tâches de nature fiscale ont obtenu une augmentation de 5 % sur l’échelle de traitement, donc cotisable aux fins du régime de retraite.

Notons également que c’est le SFPQ qui a mis en oeuvre le fameux recours visant à invalider le chapitre 9 de la Loi sur l’équité salariale. Cette importante victoire syndicale a permis à l’ensemble des travailleuses et des travailleurs du secteur public de bénéficier de cette loi longtemps attendue et, de ce fait, empocher des millions de dollars (46 millions $ pour les seuls membres du SFPQ).

En se retirant du SISP et du Front commun, le SPGQ prive ses membres, non seulement d’un meilleur rapport de force lors de la prochaine négociation, mais il se prive aussi de l’occasion d’influencer les orientations stratégiques et politiques des gouvernements qui vont à l’encontre de l’intérêt général des travailleuses et des travailleurs.

Pour sa part, le SFPQ est fier de privilégier la solidarité et le « Tous ensemble »! C’est d’ailleurs lui qui est l’initiateur de la Coalition des syndicats de la fonction publique du Québec et de la Coalition des organisations syndicales indépendantes du Québec.

Le SFPQ n’a jamais considéré aucun groupe de syndiqués comme étant des boulets!

Lors des dernières négociations, si nous n’avions pas été unis, il est fort probable que le personnel de la fonction publique aurait perdu ses journées de maladie cumulables et pouvant être prises lors de la retraite. D’ailleurs, la présidente du SFPQ et le président du SPGQ de l’époque avaient fait plusieurs assemblées syndicales conjointement.

FAUX!

Le dernier Congrès du SFPQ a adopté une modification visant à plafonner sa cotisation syndicale à 1,3 % du maximum de gain admissible déterminée par la Régie des rentes du Québec, ce qui assure que la cotisation syndicale maximale du SFPQ soit de 682,50 $ par année.

La cotisation syndicale du SFPQ assure à ses membres des services accessibles et de grande qualité, ainsi qu’un fonds de défense professionnelle de plus de 10 millions de dollars.

Le taux de cotisation syndicale du SFPQ n’a pas augmenté depuis près de 50 ans!

Les actifs financiers du SFPQ représentent plus de 30 millions de dollars. Nul besoin de marge de crédit pour supporter ses membres!

Grâce à huit bureaux régionaux, le SFPQ a les moyens de se déployer en région. Ces derniers ne constituent pas un « palier hiérarchique », mais bien une structure de services de proximité.

Ce sont les dirigeantes et les dirigeants syndicaux locaux de l’ARQ qui ont décidé de consulter leurs membres pour bonifier les allocations de grève, le cas échéant. Cela s’appelle construire un rapport de force!

FAUX!

Le SPGQ a récemment maraudé l’APIGQ, le syndicat des ingénieurs.

Vos représentants professionnels locaux, soit le comité exécutif du Conseil d’unité de l’Agence du revenu du Québec (CUARQ), dénoncent ce maraudage non sollicité. Le comité exécutif du CUARQ, respectueux de sa longue affiliation avec le SPGQ, fait appel à la solidarité dont vous avez toujours fait preuve pour l’appuyer à maintenir une affiliation soucieuse d’une assemblée démocratique et souveraine de ses choix. En étant membres du SPGQ, le plus grand syndicat de professionnelles et professionnels au Québec, vous êtes mieux défendus et représentés.

N'hésitez surtout pas à rencontrer vos délégués pour poser vos questions en lien avec les services offerts par le SPGQ ou pour discuter de toute autre question.

Nous vous le réitérons : les professionnelles et professionnels de l’ARQ membres du SPGQ peuvent compter sur l’appui indéfectible de l’exécutif du SPGQ et des instances du plus grand syndicat de professionnels au Québec.

Richard Perron

Président

Syndicat de professionnelles et professionnels

du gouvernement du Québec (SPGQ)

Pierre Patoine

Représentant Conseil d’unité de l’Agence du revenu du Québec (CUARQ) Bruno Jean Secrétaire du CUARQ Serge Vallières Représentant substitut du CUARQ

FAUX!

Ce sont des dizaines de professionnels de l’ARQ qui, au cours des derniers mois, voire des dernières années, ont approché les dirigeants du SFPQ pour évaluer la possibilité de joindre leurs rangs. « Vous êtes les bienvenus », répond aujourd’hui le SFPQ.

BIENVENUE AUX PROFESSIONNELLES ET PROFESSIONNELS DE L’AGENCE DU REVENU DU QUÉBEC

Octobre 2014