Octobre 2014 - Coopérative forestière de Petit Paris

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Transcript Octobre 2014 - Coopérative forestière de Petit Paris

L’Écho du Petit Paris
Un vent de changement
s’amorce à la Coopérative
« Lorsque souffle le vent du changement, certains construisent des
murs, d'autres des moulins à vent »
ANNÉE 2014, N O 1
Mot du président
Par Claude Kenty
Président
Nous sommes à l’aube de nouvelles technologies, de l’Internet, des médias
sociaux et du développement durable.
Ces dernières années, la Coopérative a mis en place les bases nécessaires
pour répondre aux défis qui nous attendent. Ainsi, les années à venir
semblent plus prometteuses pour notre Coopérative.
Si tous ensemble nous unissons nos efforts en santé sécurité, en environnement et en travail d’équipe pour une production et pour un développement
durable encore meilleur, nous sortirons tous gagnants et l’avenir de notre
Coopérative sera assurée.
C’est dans ce contexte que j’assurerai la relève de la présidence pour la
Coopérative et remercie mes collègues du conseil d’administration pour leur
confiance.
Composition du conseil d’administration
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Claude Kenty
Président
Stéphan Caouette
Vice-président
France Brassard
Administrateur
Régis Lavoie
Administrateur
Rodrigue Lavoie
Administrateur
Mathieu Simard
Administrateur
Marc Trépanier
Administrateur
Nouveau régime forestier—nouveau départ pour la Coopérative
Par Alain Paradis
Directeur général
Le secteur forestier dans lequel nous intervenons est en pleine mutation. Premièrement, un nouveau régime forestier qui nous apporte beaucoup d’incertitude et d’instabilité. Maintenant la planification des interventions forestières est réalisée par l’état; le
volume des garanties d’approvisionnement aux usines a été diminué d’environ 30% et
est dorénavant octroyé par des contrats de vente annuels. Le reste des approvisionnements sur terre publique est offert sur le marché libre par le BMMB. En plus de ces
nouvelles règles, un nouveau règlement sur les normes d’intervention en forêt entrera
bientôt en vigueur. Ainsi, le RNI fera place au nouveau RADF soit le règlement d’aménagement durable des forêts. Pour les travaux sylvicoles non commerciaux, ces derniers sont maintenant gérés par Rexforêt plutôt que par les industriels et la période
transitoire donne son lot de difficultés pour les entrepreneurs. Les historiques ont été
révisés afin de permettre d’offrir une partie des travaux en appel d’offre publique
(AOP). Ce nouveau régime forestier oblige à adapter nos usines à ce que la forêt
peut offrir contrairement à avant où l’approvisionnement s’adaptait aux besoins des
usines.
Deuxièmement, la précarité de l’industrie de la transformation ne permet pas d’entrer
dans ce nouveau régime comme l’état l’aurait souhaité. Les prix du marché de la
transformation ont peine à supporter l’augmentation des coûts d’opérations ce qui
exerce une pression énorme sur l’industrie de la forêt. Pour les Coopératives qui œuvrent dans ce secteur, nous subissons cette pression et devons absolument se repositionner pour pouvoir traverser, encore une fois, cette nouvelle crise. La FQCF, notre
fédération, est à élaborer sa planification stratégique pour les cinq prochaines années
afin de mieux faire face à cette réalité.
Il est donc primordial d’adapter nos manières de faire pour faire face à tous ces changements et pour assurer notre compétitivité auprès de nos clients (usines). Le défi
est donc d’être compétitif tout en assurant notre rentabilité et celle de nos fournisseurs de services. C’est dans cet objectif que la Coopérative a entrepris un virage important et essentiel. Les changements que nous avons apportés dans la dernière année se veulent des actions concrètes afin de pouvoir relever les défis que le
nouveau régime et la conjoncture actuelle nous imposent. Nous avons ainsi mis en
place une structure organisationnelle solide afin de mieux utiliser les forces de chacun
pour le meilleur intérêt de la Coopérative. Trois directions, approvisionnement et foresterie, sous la direction de monsieur Dominic Bouchard; finances, sous la direction
de monsieur Roger Tremblay et ressources humaines et santé sécurité au travail
sous la direction de madame Johanne Bouchard, appuyées par un service au développement des affaires sous la responsabilité de monsieur Mario Morissette. Notre
Coopérative doit relever ces défis pour assurer sa pérennité, mais cela sera impossible sans l’appui et la collaboration de ses membres et de ses travailleurs. Nous sommes dans la bonne direction, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Nul
doute que nous allons réussir!
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La gestion des ressources humaines
Par Johanne Bouchard
Directrice ressources humaines et SST
Plusieurs changements se sont amorcés dans les derniers mois au sein du
secteur des ressources humaines et santé sécurité au travail. En effet, en
avril dernier le directeur général a revu la structure organisationnelle de la
Coopérative et a ajouté une nouvelle direction, soit la direction des ressources humaines et santé sécurité au travail. Cette décision s’avérait nécessaire, selon la direction, en raison de l’importance qui est accordée à la gestion
des ressources humaines et à la santé sécurité au travail. Les décisions prises dans ce contexte sont complexes et les objectifs à atteindre sont élevés
et lourds de conséquences.
Or, dans ce processus de changement, il ne faut pas oublier que le personnel est au cœur des changements organisationnels et sur qui repose la responsabilité des opérations c’est pourquoi des personnes se sont ajoutées à
la direction des ressources humaines et santé sécurité au travail. Madame
Sylvie Minier a été nommée au poste de technicienne en ressources humaines et SST. Un poste de technicienne en santé sécurité au travail et environnement a été créé et madame Kathya Ouellet a été embauchée à ce titre.
Finalement, le poste de technicienne à la paie a été transféré au sein de la
DRHSST. Madame Lise Sliger a été embauchée pour occuper ce poste.
D’autre part, la responsabilité de la santé sécurité au travail a été octroyée à
monsieur David Boivin conjointement avec la responsabilité de l’environnement et système de gestion relevant de la direction foresterie et approvisionnement. En modifiant l’organisation, nous transformons notre avenir. Mais
nous ne pouvons y réussir seul. Nous avons besoin de chacun d’entre nous.
À cet égard, il est essentiel de tout mettre en œuvre pour réaliser les actions
à entreprendre pour atteindre les résultats et objectifs exigés par l’organisation.
À ce jour, l’équipe a abattu beaucoup de boulot. Voici un bref bilan relevant
les principaux faits saillants des activités et des interventions des membres
de l’équipe de la DRHSST
Ain d’assurer la relève, plusieurs moyens ont été mis en place en termes de
compagnonnage, meilleure visibilité pour nos besoins de main-d’œuvre et
établissement d’un lien de partenariat avec le CFP de Dolbeau-Mistassini.
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La gestion des ressources humaines (suite)
D’autre part, nous entamons la deuxième année de la gestion par équipe.
Nous avons constaté que le processus a été quand même concluant au
cours de l’année dernière. Les résultats sont présentés un peu plus loin
dans l’article de madame Mona Boulianne.
Les activités de recrutement
demeurent primordiales dans plusieurs secteurs de la Coopérative. Nos initiatives ayant porté fruits, notre organisation a pu attirer de nouvelles recrues,
tant sur le plan du personnel administratif, personnel cadre que personne de
production. L’énergie déployée depuis mai dernier a permis d’attirer 80 nouveaux employés. Nous avons acquis un logiciel ressources humaines
« exact temps » compatible à notre système de paie qui nous permettra d’avoir toutes les informations nécessaires relativement à nos ressources humaines. Au cours de la dernière année, nous avons dispensé plus d’une
quinzaine de formations à l’intention des gestionnaires, cadres entrepreneurs
et travailleurs. Un nouveau processus d’appréciation de la contribution au
travail pour le personnel cadre et administratif a été créé. Un comité de travailleurs a été formé. Il a comme premier mandat de revoir la politique de
travail qui sera présentée en novembre prochain au conseil d’administration.
Un changement important s’amorce au sein de l’organisation dans nos façons de faire, il s’agit d’un processus de responsabilisation du personnel à
accepter de changer et d’améliorer les méthodes habituelles de faire les choses dans un seul but d’améliorer les performances et la productivité de l’organisation.
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Saines pratiques en voirie forestière
Par Dominic Bouchard
Directeur foresterie et approvisionnement
Une nouvelle direction a été mise en place afin d’augmenter l’efficacité de nos opérations. Cette nouvelle direction sous ma responsabilité comprend trois services sous la
responsabilité de trois surintendants: opérations forestières avec M. Alain Gagnon,
foresterie et aménagement avec M. Jasmin Harvey et finalement le service mécanique avec M. Sylvain Routhier. Un autre service sous la responsabilité de M. David
Boivin concerne la responsabilité de l’environnement et système de gestion. Finalement, je serai assisté dans mes fonctions par Mme Mona Boulianne qui agira également à titre de chargée de projets. L’équipe de supervision pour le service des opérations forestières est composée de trois superviseurs de secteur (M. Stéphan
Caouette, M. Allan Gauthier et M. Jacquelin Martel), un superviseur de transport
(M. Jean-Luc Pilote) et de trois contremaitres de récolte (M. Bruno Plourde, M. MarcAndré Dion et M. Dany Ouellet).
En 2004, la Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique québécoise
(Commission Coulombe) a dressé un portrait de la gestion des forêts publiques du
Québec et a recommandé des améliorations en vue de bonifier le régime forestier
dans une perspective de développement durable.
L'une des recommandations de la Commission concerne le remplacement de l'actuel
Règlement sur les normes d'intervention dans les forêts du domaine de l'État (RNI)
par un nouveau règlement sur l'aménagement durable des forêts (RADF).
Conscient que le futur RADF est un outil qui permettra d'améliorer la gestion des forêts publiques en conciliant les usages de la forêt et les facteurs économiques, environnementaux, fauniques, sociaux et régionaux, le ministère des Ressources naturelles (MRN) s'est engagé à faire évoluer le RNI vers un RADF. Ce règlement dictera les
normes que devra respecter quiconque exerce une activité d’aménagement forestier
dans une forêt du domaine de l’État. Il s’inscrit dans une démarche d’aménagement
écosystémique des forêts et d’utilisation multi-ressources du territoire. Le futur RADF
devrait favoriser une approche par objectifs et résultats. Cette approche permettra
aux intervenants forestiers de choisir des moyens adaptés aux contextes régionaux.
Bien que le nouveau régime forestier soit en vigueur depuis le 1er avril 2013, le RADF
qui devait devenir en opération le 1er avril 2015 devrait être retardé. Le Ministère de
la forêt, de la faune et des parcs (MFFP) de la région du Saguenay-Lac-St-Jean demande toutefois de mettre en application dès 2015 le guide des saines pratiques pour
la voirie forestière et l'installation de ponceaux publiés en 2001 par le Ministère des
Ressources naturelles, Direction régionale de la Gaspésie et des Îles-de-laMadelaine.
Le Guide est disponible l'adresse internet suivante:
http://www.mrnf.gouv.qc.ca/publications/forets/entreprises/sainespratiques.pdf
Le guide des saines pratiques forestières est un complément au RNI. Ce guide a été
créé afin de bonifier le RNI en fonction de la topographie et de la géomorphologie que
l’on retrouve sur le territoire. Le guide comporte deux volets :
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Saines pratiques en voirie forestière (suite)
1. La planification (Travail effectué par le planificateur au bureau et par le contremaitre sur le terrain). Le guide propose une approche plus fine lors de la planification du
réseau routier afin d’éviter au maximum les traverses de cours d’eau.
Dans la mesure du possible, il est important de minimiser le nombre de traverses de
cours d'eau. En cas de traverses en terrain escarpé, construire la traverse en forme
de fer à cheval afin que l'eau de ruissellement s'écoule lentement vers la végétation
plutôt que rapidement vers le cours d'eau (Figure 1).
2. Le principe de base lors de la traverse d'un cours d’eau par les équipes de voirie
reste à séparer les eaux transportant des sédiments (eaux de fossés, de ruissellement, etc.) des eaux du ruisseau. Pour y parvenir, on doit intervenir sur deux aspects:
en détournant les eaux de fossé et en évacuant l’eau de ruissellement de la surface
de la route. Afin d’éviter l’apport de sédiments par l’érosion du sol et de minimiser
l’augmentation des débits de pointe du cours d’eau, il faut détourner régulièrement les
eaux de fossé vers la végétation et évacuer l’eau de surface du chemin vers les fossés (Figure 2). L’objectif est de réduire la quantité et la vitesse de l’eau s’écoulant
directement vers le cours d’eau.
Un autre moyen fortement préconisé par les agents du MFFP est l'évacuation des
eaux de ruissellement avec une surélévation (Figure 3). Cette technique est utilisée
lorsque le chemin traverse un ruisseau en terrain plat. Cette technique permet d'évacuer les eaux de ruissellement à l'extérieur de la bande de 20 mètres du ruisseau
grâce à une surélévation sur le ponceau (Figure 3).
On utilise la technique de déviation des eaux de ruissellement avec la digue
(Figure 4) lorsque le chemin traverse un ruisseau se situant dans un bas fond. Pour
éviter que les eaux ne s’accumulent sur le ponceau, on déplace le point le plus bas à
20 mètres du cours d’eau. On doit cependant diriger les eaux de surface vers les bassins de sédimentation à l’aide de digue.
Bien qu'il ne s'agisse que d'un bref résumé du guide de saine pratique, la Coopérative
Forestière de Petit Paris devra œuvrer à maîtriser ces techniques et à les appliquer
aux endroits propices dans le but de minimiser les cas de sédimentation dans les
cours d'eau. Les opérateurs pourront compter sur le personnel de supervision et sur
les gens du MFFP pour les supporter dans la mise-en-oeuvre.
Figure 2 : Détournement des
eaux de fossé vers la végétation
Figure 3 : Évacuation des eaux de ruissellement à l'aide d'une surélévation
Figure 1: Traverse de cours d'eau
Figure 4: Évacuation des eaux de
ruissellement à l'aide d'une digue
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Qu’est-ce qui a fait la différence?
Par Mario Morissette
Surintendant Développement des affaires
«Si vous avez l'impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque
chose, essayez donc de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux
empêche l'autre de dormir? »
Il faut se rendre à l’évidence, la force d’une équipe demeure le levier le plus important
dans le développement de toute entreprise. Le projet de la chaufferie située dans le
parc industriel est un exemple convaincant. Chacun des petits gestes posés auront
eu un grand impact.
Depuis 2010, nous desservons en chaleur trois clients : Garage AJM, Garage CFPP
et l’Auberge du Parc. C’est grâce au travail acharné de l’équipe de mécaniciens de la
CFPP que nous pouvons maintenant dire que ce projet est un succès. En 2010, dû à
plusieurs problèmes de fiabilité, nous avions consommé 54 000 litres d’huile à chauffage et pour cette année, un maximum de 12 000 litres auront été nécessaire. Pour
l’an prochain, il est maintenant possible de penser que l’objectif de consommation fixé
au départ sera atteint; soit 5000 litres. De plus, la mise à niveau du volet sécurité a
été faite et je suis fier de dire que la chaufferie est un environnement sécuritaire pour
nos travailleurs. Une communication constante et un vouloir de réussite demeure, à
mon avis, le secret du succès.
À travers ce projet, comme dans tout projet, il a fallu gérer le changement; communication, participation et appui ont été les mots d’ordres. Il faut informer les gens sur la
nécessité du changement afin d'obtenir leur appui et exposer clairement le but visé.
Chaque membre de l’équipe à participer à la planification et à la réalisation du changement. Lorsque les buts sont bien compris et acceptés, il est beaucoup plus facile
d’avoir l’appui de tous.
J’aimerais aussi remercier nos entrepreneurs forestiers qui ont bien voulu procéder à
la récolte de tout près de 6500 m³ de biomasse afin d’assurer l’alimentation de nos
projets de vente de biomasse. Une portion sera vendue en bois de chauffage et l’autre portion servira au projet des serres Belle de Jour (environ 4000 m³).
En terminant, je vous invite à lire sur des sujets comme le bio-charbon, les huiles pyrolytiques, le concept de construction verte, les bioplastiques et les composites de
fibre de bois. De plus, s’il vous vient des idées touchant différents sujets innovants, je
suis toujours disponible afin d’en discuter avec vous. Il faut aller VERT l’avenir et
continuer d’innover.
Besoin de granules?
Pour la prochaine saison, j’aimerais connaître
votre intérêt au sujet d’un groupe d’achat afin de
faire des économies sur des sacs de granules.
Pour ce faire, veuillez communiquer avec moi au
418 373-2575 poste 229.
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Un banquier pour la Coopérative
Par Roger Tremblay
Directeur financier
La dernière saison d’opération a été marquée par plusieurs changements.
Tout d’abord, nous sommes parvenus à trouver une institution financière pour
combler nos besoins de financement à court et à long terme. En effet, suite à
une amélioration de notre secteur d’activités, les institutions financières ont
repris confiance en nos organisations. Nous avons reçu des offres de la Banque Nationale et de Desjardins. Après analyse, notre choix s’est arrêté sur
l’offre de Desjardins, car elle était plus avantageuse. Également, nous avons
reçu une offre de Desjardins pour administrer notre régime de retraite. Comme il y avait là aussi des avantages économiques, nous avons donc accepté
de transférer notre régime de retraite chez Desjardins sécurité financière.
Du côté des ressources humaines, de nouvelles personnes se sont jointes à
l’équipe du département des finances. Nous sommes heureux de les accueillir et nous sommes convaincus que leur arrivée amènera un vent de changement. Un autre changement majeur est survenu durant cette période et c’est
la mise en place du nouveau régime forestier. Nous avions des inquiétudes
face à l’approvisionnement de notre usine, mais nous avons été actifs sur le
marché des enchères ce qui nous a permis de sécuriser nos approvisionnements pour deux ans. L’achat de bois aux enchères nous permet de maintenir notre niveau d’activités et par le fait même, nous assure une stabilité dans
nos coûts de production. Nous devrons être vigilant sur le marché des enchères afin de saisir des opportunités d’affaires.
Pour terminer, nous avons fait l’installation d’un nouveau camp en plein cœur
de notre territoire. Ce nouveau camp nous offre de nouvelles opportunités de
récolte soit pour du bois des enchères ou pour du bois provenant des garanties d’approvisionnement des usines de PFPP, Arbec ou PFR. Nous sommes
convaincus que ce vent de changement permettra à la Coopérative de maintenir ces activités et même les augmenter.
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Virage important en aménagement
Par Jasmin Harvey
Surintendant aménagement
Au moment d’écrire ces quelques lignes, la saison d’opération en aménagement forestier est déjà très avancée. Les travaux manuels sont complétés et les mécanisés
tirent à leur fin.
Au cours de la saison 2013 du reboisement, on avait noté un manque de suivi dans
nos résultats de qualité. Ce qui nous a occasionné des délais de production et des
frais de reprise. Afin de remédier à ces problèmes, différentes actions ont été prises
en début de saison 2014. Les chefs d’équipe ont suivi une formation sur le reboisement dispensée par le CFP de Dolbeau et le programme d’apprentissage pour nouveaux reboiseurs MFOR de la Fédération (FQCF) a été réinstauré. Lors des inductions du début d’année, tous les reboiseurs ont assisté à une période d’information
obligatoire sur les exigences du ministère, les critères de qualité et sur la méthode de
paiement des plants. Un technicien forestier s’est également joint à l’équipe afin de
s’assurer de la conformité des travaux. Les premiers résultats de suivi de qualité
nous portent à croire que nos travailleurs ont bien saisi l’importance du message et
qu’ils ont adapté leurs actions en fonction de l’atteinte des objectifs puisqu’ils sont
très bons.
Malgré un début de saison plutôt difficile causé par de nombreux bris de machinerie,
nos entrepreneurs en préparation de terrain semblent maintenant avoir le vent dans
les voiles. Les productions sont bonnes et on assure un meilleur suivi de la qualité.
La mise en place de secteur d’intervention à traiter selon les normes des AIPL (aires
d’intensification de production ligneuses) nous a forcés à modifier nos façons de faire. Ici aussi, un technicien forestier a été ajouté pour s’assurer de la conformité du
respect des prescriptions sylvicoles. Tout comme le reboisement et pour la première
fois, un programme de formation MFOR a été instauré pour les opérateurs de pelles
avec peigne.
Le reboisement mécanique en est à sa 7ième saison cette année. Malgré ça, cet équipement continue d’intriguer et d’intéresser les forestiers. Dernièrement, des visiteurs
de la Côte-Nord (Rexforêt et Ministère) sont venus valider par eux-mêmes les conditions de terrains et le genre de travail que nos opérateurs pouvaient réaliser. Ils ont
été séduits par le travail qu’on réalise avec les têtes planteuses et ont signifié leur
intérêt à faire un projet pilote dans leur région.
La saison 2014 nous a également permis de s’inscrire au pointage pour les appels
d’offres publiques (AOP) de Rexforêt. En effet, la Coopérative a remporté 2 AOP en
préparation de terrain et 2 en voirie forestière.
Déjà au cours de la saison 2013, on avait commencé à instaurer une certaine rigueur
au niveau de l’assiduité des travailleurs, à développer une mentalité préventive en
santé sécurité et à mettre en avant plan la qualité de nos travaux. La saison 2014
s’est amorcée avec cet état d’esprit et s’est traduite par des actions concrètes afin de
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Virage important en aménagement (suite)
répondre aux objectifs de la Coopérative. De la rigueur dans les suivis de nos opérations, de la rigueur dans la gestion de nos ressources humaines et financières ont été
les mots d’ordre tout au long de la saison.
La Coopérative a connu plusieurs bourrasques de vent depuis les dernières années.
Un peu comme le souffle du loup dans le conte des trois petits cochons qui a détruit
la maison de paille et la maison de brindilles. Nous nous devons de se retrousser les
manches afin de se construire une maison de briques et de ciment afin de demeurer
debout face aux différents tourbillons que nous offre le milieu forestier actuel. L’entreprise forestière qui se contente de se préparer sans rigueur à travailler comme les
deux premiers petits cochons se fera détruire par les désagréments de la vie. Seule
l’entreprise qui se construit une base solide peut faire face à la réalité du milieu forestier.
Je profite de l’occasion pour remercier tous les travailleurs qui ont donné leur 110%
tout au long de la saison 2014.
LA COUPE OU LE FEU?
Les coupes forestières modernes sont censées calquer les feux de forêt afin
de maintenir les processus naturels de l’écosystème. Les deux processus
rasent les peuplements forestiers et préparent le terrain à la régénération.
Mais les animaux y voient-ils une différence? Pour tirer la question au clair,
une équipe de la Chaire industrielle CRSNG en sylviculture et faune a sondé
des populations de lièvres d’Amérique et d’écureuil roux. Anne AllardDuchêne, David Pothier, Angélique Dupuch et Daniel Fortin ont comparé l’abondance de ces deux mammifères dans des territoires post-feux et postcoupes au nord de Baie-Comeau. Résultat: les deux espèces utilisent différemment les peuplements de même âge selon qu’il
y a eu coupe ou feu. Par exemple, la densité maximale des écureuils survient 60 ans après un feu et
40 ans après une coupe, et l’abondance relative
des lièvres est deux fois plus élevée après une coupe qu’après un feu. Un accroc au cycle naturel…
Source: Contact—Université Laval, Hiver 2014, volume 28, numéro 2
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Programme d’initiative SST
Par Kathya Ouellet
Technicienne SST et environnement
Dans la parution du journal interne du mois de décembre dernier, je vous invitais à me
faire part d’une innovation en santé sécurité au travail qui permettait d’éliminer un danger ou de contrôler un risque à la santé ou à la sécurité des travailleurs. Les personnes
ayant soumis des idées et qui se sont vus leur idée retenue par le comité en santé sécurité au travail se sont méritées une carte cadeau de 40$ chez un commerçant ProNature de la région.
Voici les initiatives SST qui ont été récompensées:
Initiative
Explications
Soumise par
Sangle de sécurité C'est une courroie à cliquet (bender) qui
Daniel Hudon
Support changement de couteaux
niveleuse
C'est un support qui se met sous la
«plate» de la niveleuse pour éviter qu'elle
ne retombe sur des travailleurs pendant le
changement des couteaux. Ce support est
rangé en permanence à l'arrière de la niveleuse.
Pascal Bernier
Danis Dallaire
Jean-Yves
Villeneuve
Installation d’un
grillage de protection avec rangement
Ce grillage de protection protège les occupants de l’autobus de tout matériel à
l’intérieur de l’habitacle, en cas d’impact.
Rémy Gravel
Jean-Yves
Villeneuve
Palan
Système de levage pour le mât derrière le
camion de services.
Danis Dallaire
est utilisée pour retenir le capot pour ne
pas qu'il retombe au vent sur les travailleurs pendant des travaux d'entretien mécanique.
Nous profitons de l’occasion pour vous rappeler les règles à observer pour l’attribution
de ces récompenses:
•
Une initiative est une nouveauté ne faisant pas partie de l’exécution normale
d’un travail.
•
Doit être jugée réalisable.
•
Permet d’éliminer un danger ou de contrôler un risque à la santé ou la sécurité
des travailleurs.
•
Applicable facilement à l’ensemble des personnes concernées.
•
Doit être soumis au comité santé et sécurité pour approbation.
•
La dénonciation d’une situation n’est pas éligible.
•
Applicable seulement aux employés de la Coopérative.
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Programme d’initiative SST
Sangle de sécurité
Palan
Support changement de couteaux
pour la niveleuse
Grillage de protection
Nous vous invitons à continuer à développer votre
créativité pour la sécurité de nos collègues!
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Bilan de la gestion par équipe
Par Mona Boulianne
Adjointe au directeur foresterie et approvisionnement et chargée de projet
Nous savons tous que la qualité de la gestion de l'équipe de travail joue un
rôle-clé dans la performance des organisations. Le travail d'équipe et la gestion d'une équipe de travail ne peuvent se baser exclusivement sur les aptitudes naturelles ou l'expérience. La bonne gestion des équipes de travail repose sur des compétences techniques particulières, sur des qualités personnelles liées aux comportements et aux attitudes et sur des habiletés relationnelles indispensables.
Pour toutes ces raisons, la Coopérative a décidé en 2011 de démarrer le processus d’implantation de la gestion par équipe avec deux équipes de récolte.
2011-2012: Première année de la gestion par équipe
L’objectif : Implanter graduellement la gestion par équipe dans les opérations
forestières.
La cible : Améliorer l’aspect «Qualité» de deux équipes de récolte.
Responsables : Surintendant op. forestières et coordonnatrice ISO
Niveau de réalisation de l’objectif : 75 %
2012-2013: Deuxième année de la gestion par équipe
L’objectif : Implanter graduellement la gestion par équipe dans les opérations
forestières.
Cible: Améliorer l’aspect qualité de quatre (4) équipes de récolte.
Niveau de réalisation de l’objectif : 0 %
Ø Le suivi des actions de cet objectif n’a jamais été réalisé. Implanté
mais non suivi.
Responsables : Surintendant op. forestières et coordonnatrice ISO
2013-2014: Troisième année de la gestion par équipe
L’objectif # 1 : Implanter la gestion par équipe à 100% des équipes.
Cible: Améliorer l’aspect qualité de toutes les équipes de récolte
(entrepreneurs).
Niveau de réalisation de l’objectif : 56 %
Ø
Chaque équipe a été rencontrée à trois reprises par le surintendant
op. forestières et/ou un contremaître.
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Bilan de la gestion par équipe (suite)
Équipe
1.
Cible
Résultat
Mars 2014
≤ 24 % occupation de sentier 22.57%
Oui
≥95% qualité au façonnage
Non
92.6
≤ 24 % occupation de sentier 24.75%
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Obj. atteint
oui/non
1.9 m³/ha IMLNU
Non
2.5 M³/ha Résultat partiel Non
≤ 24 % occupation de sentier 23.5%
Oui
≤2% bille non-marchande
Oui
1.3 %
≤ 24 % occupation de sentier 21.12 %
Oui
≤1.9 m³/ha IMLNU
Non
2.53 % Résultat partiel
≤ 1.5 % bille non-marchande 0.7 %
Oui
Respect du Cadenassage
Aucune déclaration…
Oui/Non
≤ 2.5 % essence mêlée
0.8 %
Oui
≤1.9 m³/ha IMLNU
Aucun résultat à date
Oui/Non
≥ 95% conformité des longueurs
90 %
Non
≤1.9 m³/ha IMLNU
2.62 % Résultat partiel
Non
≤ 23 % occupation de sentier 22.99%
Oui
≤2% bille non-marchande
Non
3.4 %
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Bilan de la gestion par équipe (suite)
L’objectif # 2 : Augmenter la productivité mètre linéaire/heure/été pour les
pelles/tracteurs
Équipe
Cible
Résultat
Obj. atteint
Oui/non
Pelles/
tracteurs
≥ 16 mètres linéaire/
heure en été
13.29 m en août
14.5 m en décembre
Non
L’objectif # 3 : Créer un comité de suivi des objectifs
Cibles :
1. Suivre les résultats (4 rencontres du comité de vigie): Réalisé à 100%
2. Suivre le processus d’implantation: Réalisé à 90%
3. Suivre l’évolution de la supervision du processus: Réalisé à 50%
4. Pouvoir de recommandation : Réalisé à 100%
5. Redressement de situations non-conformes aux attentes: (les éléments à
améliorer ont été identifiés) : Réalisé à 30%
6. Informer le directeur général et le conseil d’administration; Réalisé à 100%
7. Rapport d’audit : Réalisé à 50%
Niveau de réalisation de l’objectif : 75 %
Responsables : Surintendant op. forestières et DDRHSST
Où nos équipes en sont-elles ?
Tout comme un individu au cours de sa vie, une équipe de travail peut être en
état de survie, de maintien ou de développement. Il en existe quatre types:
· la pseudo équipe; (ce n’est pas une équipe) 1 équipe atteint ce niveau
· l’équipe potentielle; (équipe en devenir) 4 équipes atteignent ce niveau
· l’équipe authentique; (équipe) 3 équipes atteignent ce niveau
· l’équipe de haute performance. (équipe performante) Aucune équipe atteint ce niveau
Dans une équipe de haute performance, les membres de l’équipe ont :
·
un projet ou des objectifs communs;
·
une complémentarité des compétences;
·
des rôles et des responsabilités clairs;
·
une démarche commune;
·
un engagement mutuel.
Pour 2014-2015, quelles sont les prochaines étapes :
Lors des inductions de mai 2014, chaque équipe a eu à nouveau à choisir
deux objectifs de qualité, un objectif en environnement, un objectif de producti16
Bilan de la gestion par équipe (suite)
vité, un objectif SST ainsi qu’un objectif Diagfor (Pour les propriétaires). Ce
dernier objectif provient des résultats de l’exercice (16 avril dernier) où ont
été conviés tous les propriétaires d’équipement de récolte, de préparation de
terrain mécanisé et de reboisement mécanisé.
Voici un aperçu de ce qu’est DiagFor :
DiagFor provient de Diagnostic Forestier. C’est un outil d’amélioration continue en ligne destiné aux entrepreneurs forestiers. Il est conçu comme un
questionnaire à remplir sur Internet. Le diagnostic entrepreneur s’inscrit dans
une démarche d’amélioration continue personnelle pour chaque entrepreneur. Cet outil permet de comparer vos réponses à celles de l’ensemble des
entrepreneurs forestiers ayant participé.
Après votre inscription, vous répondrez par «oui» ou par «non» à une série
de questions qui sont divisées en huit catégories que nous appelons les responsabilités de l’entrepreneur. Celles-ci couvrent tous les aspects-clés de
l’organisation d’un entrepreneur, allant de la gestion des ressource humaines
jusqu’à la productivité. Pour chaque responsabilité, votre performance sera
évaluée sur une échelle de 1 à 5 (niveau d’entrée à entrepreneur de classe
mondiale).
Si vous remplissez ce questionnaire de façon honnête et pour vous-même
(un peu comme on doit le faire en jouant au golf ou aux quilles), vous obtiendrez des suggestions d’amélioration appropriées à votre situation. Nous
croyons surtout que le simple fait de prendre un peu de temps pour considérer les sujets abordés devrait susciter des réflexions et des discussions qui
pourront amener des idées fraîches et novatrices pour la gestion de votre
entreprise. Nous répétons que pour être utile et valide, cet exercice doit être
effectué avec rigueur et sans chercher à embellir le portrait.
Mon dossier sera-t-il confidentiel ? Oui. Vos résultats seront enregistrés dans
une base de données tenue par FPInnovations, division Féric. Votre nom et
vos coordonnées ne serviront qu’à vous permettre de retrouver vos résultats
d’une visite à l’autre. Vos données seront ajoutées aux autres résultats sans
être identifiées à votre nom.
Toutefois, si vous y consentez, vous pouvez partager vos résultats avec l’entreprise pour laquelle vous travaillez en complétant votre exercice en compagnie d’un accompagnateur (coach). On vous demandera alors d’inscrire un
code de classification lors de l’inscription permettant plus tard de s’y retrouver.
Pour faire un essai ou pour familiariser, voici le lien Internet :
http://www.diagfor.com/Intro.aspx
17
Chronique SST
Par Kathya Ouellet
Technicienne SST et environnement
Changer nos comportements
Encore en 2014, le secteur forestier s’apprête à connaître le taux le plus élevé d’accident causant un arrêt de travail. Effectivement, le travail en forêt est
très exigeant. Les risques pour la santé et la sécurité auxquels sont exposés
les travailleurs sont nombreux et d’origines diverses : exposition aux diverses
conditions climatiques, état des terrains, insectes et animaux sauvages, machineries et outils bruyants/vibrants, quantité élevée de déplacements routiers, utilisation de matières dangereuses, exigences physiques élevées des
tâches et éloignement des sites de travail.
Depuis plusieurs années, des efforts constants sont mis par la Coopérative
sur la prévention des accidents de travail, sans toutefois atteindre les résultats escomptés. Les facteurs qui expliquent ces résultats sont nombreux et
proviennent autant de l’organisation que des travailleurs. L’environnement
sécuritaire et les comportements sécuritaires sont indissociables pour continuer d’améliorer nos résultats.
La façon dont l’on se comporte, notre manière d’agir, influence directement
notre exposition aux différents risques qui nous entourent. C’est pourquoi,
lorsqu’on parle de changements, il faut d’abord et avant tout s’attarder au
comportement des individus.
En termes de comportement, une même situation ne déclenche pas les mêmes réactions chez les uns et les autres. Les gens agissent en fonction de
leur histoire, de leur interprétation de la situation et de la subjectivité de celleci. Pour changer un comportement, il faut, d’abord, que cela ait un sens.
Certes, il n’existe pas de formules « magiques » ou de solutions miracles qui
règlent, à elles seules, tous les problèmes de comportements non désirés.
Les comportements ne se changent pas du jour au lendemain et pour que le
comportement sécuritaire soit acquis, il faut d’abord s’assurer que les conditions dangereuses soient éliminées. À ce niveau, nous avons besoin de votre
aide. N’hésitez pas à dénoncer toute situation dangereuse à votre supérieur.
Finalement, pour qu’une personne accepte de modifier son comportement, il
faut d’abord qu’elle reconnaisse le danger, qu’elle soit convaincue de la nécessité de changer et que le changement proposé ait un sens à son point de
vue. En SST, ces étapes sont essentielles pour qu’un processus de changement fonctionne.
Nous avons collectivement pris conscience de notre faiblesse en SST et c’est
collectivement que nous devons adopter de nouveaux comportements plus
sécuritaires afin d’amorcer ensemble le changement de culture qui s’impose.
18
Statistiques SST pour le mois de Septembre
1er objectif:
Taux OSHA
< 5.00
Taux OSHA actuel 9.88
2e objectif:
0 cas avec perte de
temps / activité / mois
0
Garage
0
Récolte
0
Plantation
0
Transport
0
0
Plantation
mécanique
Prép. terrain
0
Voirie
Bons coups
Dans le cadre d’une assignation temporaire, nous avons mis à profit les talents d’un de nos travailleurs à l’exécution de travaux de rénovation au soussol du bureau administratif. Nous remercions et félicitons monsieur Jérôme
Laflamme pour la réalisation de ces travaux.
Une belle initiative
Par Alain Gagnon
Surintendant opérations forestières
Une des diverses obligations de la Coopérative est de respecter le RNI. Donc, afin de
permettre aux différents équipements forestiers de traverser les cours d’eau sans être
en contact avec l’eau et surtout pour ne pas briser le lit du cours d’eau, la Coopérative
s’est portée acquéreur de deux tracelles et l’équipe de mécaniciens du garage a été
en mesure de nous confectionner trois autres kits de tracelles pour avoir plus de manœuvre dans nos opérations. Le fait de les avoir fabriqué nous-mêmes nous a permis
d’économiser environ $15000 dollars.
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Moment de détente
1- Quelle est la première chose à faire si tu te blesses au travail?
a) Partir à la maison se reposer
b) Avertir son superviseur et obtenir les premiers soins
c) Avertir le coéquipier le plus près
d) Ne rien faire, terminer son quart
2- Ton patron peut-il te réprimander si tu refuses de faire une tâche qui
n’est pas sécuritaire?
a) Oui
b) Non
c) Ça dépend du dossier disciplinaire
3- Les gens qui travaillent dans les bureaux n’ont pas à se préoccuper
de leur santé et de leur sécurité au travail?
a) vrai
b) faux
4- Quelles sont les responsabilités de chacun des travailleurs à l’égard
de la SST?
a) Signaler tout risque ou passé proche observé
b) Porter les bons équipements de protection individuelle
c) Signaler la moindre blessure
d) Travailler avec diligence
e) Toutes les réponses précédentes
5- Le port de casquette sous le casque de sécurité est toléré?
a) Vrai
b) Faux
6- Au Québec, on constate en moyenne … accident par jour?
a) une vingtaine
b) une trentaine
c) une quarantaine
d) une dizaine
7- Le meilleur moyen de contrôle d’un risque est…?
a) Équipement de protection individuelle
b) Être formé
c) Affichage
d) Élimination du risque
e) S’éloigner du risque
Solution à la page 22.
20
Mot du service mécanique
Par Sylvain Routhier
Surintendant service mécanique
Un vent de jeunesse souffle au service mécanique. En effet, deux mécaniciens se sont joints à l’équipe, soit monsieur Maxime Beaudoin (dit Méo) et
monsieur Guillaume Tremblay.
Au cours des prochaines semaines, toute l’équipe va s’affairer à préparer
nos équipements d’hiver afin tout que soit prêt lorsque dame nature mettra
son beau manteau blanc.
Comme vous avez pu le constater, nous avons fait l’acquisition d’un nouveau
camion fardier cet été pour le transport de la machinerie. Il s’agit d’un camion
western star 85 000 livres forestier 2012 qui est plus robuste que l’ancien.
Nous avons aussi fait l’acquisition d’une boite sableur quatre saisons pour
installer sur notre ancien camion fardier pour nos opérations du sud. Ce même camion pourra être utilisé en été pour le transport de gravier.
Depuis ce printemps, le garage est doté d’un lift de plancher à deux colonnes
pour soulever nos camionnettes. Ce nouvel équipement apporte une meilleure accessibilité pour l’entretien de nos véhicules, tout en étant sécuritaire.
Cette acquisition a eu pour impact de diminuer l’utilisation de la fosse de réparation (pit) qui était rendue inadéquate pour ce type de véhicule.
Ensuite, pour éviter qu’un évènement, tel que celui survenu le 25 mars 2013
chez St-Félicien Diesel où un travailleur externe a perdu la vie après avoir
chuté dans une fosse de réparation qui n’était pas adéquatement protégée,
nous avons fermé l’orifice de la fosse à réparation du garage sur toute sa
surface avec des plaques d’aluminium amovibles sécuritaires et faciles à
manœuvrer.
Finalement, nous en profitons pour vous rappeler qu’au garage comme sur le
chantier, vous devez en tout temps porter vos équipements de protection
individuelle (lunettes, bottes) et vous devez demander l’autorisation avant de
circuler dans le garage.
21
Activités prévues par notre système ISO 14 001
Par Kathya Ouellet
Technicienne SST et environnement
Revue de direction mi-saison
Lors de cette rencontre, tous les membres de la direction seront réunis afin d’effectuer le suivi des actions de la revue de direction de début de saison. L’avancement des objectifs et l’atteinte des cibles seront particulièrement analysés
afin de planifier de nouvelles actions au besoin.
Voici nos quatre objectifs pour la saison en cours :
Objectif 1 : Diminuer la superficie occupée par les sentiers dans les secteurs de bois court
Cible : 100 % des secteurs de bois court avec moins de 25 % de sentiers
Objectif 2 : Réduire la hauteur de coupe des souches
Cible : Proportion inférieure à 10 % de souches en surlongueur dans chaque secteur (15 cm en été et 30 cm en hiver)
Objectif 3 : Diminuer la quantité de matière ligneuse laissée sur le terrain
Cible : Moyenne par secteur de 3.5 m³/ha ou moins de bois vert laissé sur
le terrain pour les essences avec preneur (volume désiré)
Objectif 4 : Diminuer les déversements non récupérés dans les chemins
Cible : Moins de 15 % des déversements non-récupérés
Deux simulations
Une simulation d’urgence en cas d’incendie en forêt sur la récolte et une simulation d’urgence de déversement au camp
Serpent ont été réalisées.
Cette démarche permet de s’assurer de la pertinence de notre
plan des mesures d’urgence et la norme ISO nous exige de
mettre à l’essai les diverses situations couvert par celui-ci. Suite à ces simulations, le PMU sera modifié au besoin. Avez-vous
votre plan des mesures d’urgence ?
Audit interne récolte, voirie et camp Serpent
Ces audits sont une vérification effectuée par du personnel interne afin de s’assurer que la Coop respecte toutes les exigences de la norme dans ses diverses
activités et qu’elle respecte ses propres instructions de travail. Elle permet de
soulever les non-conformités et de les régler avant l’audit externe afin de s’assurer de ne pas mettre en péril notre certification lors de la visite du registraire.
Il importe de répondre franchement aux auditeurs afin que ceux-ci puissent remettre un rapport complet à la direction qui pourra ensuite réagir.
22
Photographes en herbe
La Coopérative forestière de Petit Paris est à la
recherche de vos plus belles photos de paysage.
Faites nous parvenir vos clichés par courriel à : [email protected]
Merci!
Nos comités
Tout d’abord, le nouveau comité de travailleurs se
réunira pour la première fois le 31 octobre prochain
qui sera consacrée à la révision de la politique de
travail. Mesdames Johanne Bouchard et Sylvie
Minier et messieurs Éric Gagnon, Patrick Hodgson,
Michel Lavoie, Samuel Sirois et Richard Tremblay siègent sur ce comité.
Ensuite, un comité de communication et de liaison a été mis en place. Mesdames Johanne Bouchard, Mona Boulianne et Claudie Tremblay ainsi que
messieurs Jasmin Harvey et Mario Morissette, responsable, siègent sur ce
comité.
Moment de détente (réponses)
1.
B
2.
B
3.
B
4.
E
5.
B
6.
A
7.
D
23
Les nominations au sein du personnel cadre et du soutien administratif
Dominic Bouchard
Directeur approvisionnement et foresterie
Mona Boulianne
Adjointe au directeur foresterie et chargée de projet
Alain Gagnon
Surintendant opérations forestières
Stéphan Caouette
Superviseur de secteur
Allan Gauthier
Superviser de secteur
Dany Ouellet
Contremaître récolte
Patrick Hodgson
Contremaître reboisement
Jessica Fleury
Commis administratif
Jennifer Sasseville
Technicienne à la comptabilité
Kathy Gilbert
Adjointe au directeur financier
Lise Sliger
Technicienne à la paie
Kathya Ouellet
Technicienne SST et environnement
Les nouveaux membres
Maxime Beaudoin
Jérôme Belley
Dany Blackburn
Frédéric Blackburn
André Chouinard
Steeve Gagnon
Kathy Gilbert
Robin Lalancette
Maxime Langlade
Serge Lavoie
La pensée du mois
Ce que l’on réprime s’imprime
Ce à quoi on résiste persiste
Ce que l’on fuit nous poursuit
Par contre heureusement,
Ce à quoi l’on fait face s’efface
Ce que l’on visualise se matérialise
Pour tous commentaires ou suggestions, n’hésitez pas à
en faire part aux membres du comité du journal!!!
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•
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Johanne Bouchard
Kathya Ouellet
Claudie Tremblay
L’Écho du Petit Paris
24