Mise en page 1 - La Nouvelle République

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Transcript Mise en page 1 - La Nouvelle République

NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
WWW .lnr-dz.com
Gendarmerie nationale
Des moyens banalisés
pour traquer
les chauffards
p. 2
Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5102 - Dimanche 30 novembre 2014 - Prix : 10 DA
©New Press
Troubles à l’ordre public
Tayeb Belaïz
à Touggourt
p. 3
actuel
Le chiffre du jour
La NR 5102 - Dimanche 30 novembre 2014
2
Agriculture : 2 000 jeunes porteurs de projet en formation à Constantine.
tic
anp
protection civile
demain
Téléphonie
3e Région militaire
Le général de corps d’armée Gaïd-Salah
inspecte les secteurs opérationnels.
Intempéries
Deux disparus à la suite des crues
des oueds à Bechar.
Conférence-débat sur le VIHsida en Algérie.
L'Algérie n'a reçu aucune proposition
concrète d'Orange pour intégrer
le marché national.
3 457 morts et 39 043 blessés en dix mois
Des moyens banalisés de la gendarmerie
pour traquer les chauffards
, Répression, prévention
et toutes les autres solutions adoptées jusque-là
pour freiner la machine de
la mort sur les routes ne
semblent pas suffire pour
régler ce phénomène devenu l’une des principales
causes de mortalité et de
handicap. Durant les dix
premiers de l’année en
cours, les services de la
Gendarmerie nationale
ont constaté 21 194 accidents causant la mort à
3 457 personnes et des
blessures à 39 043 autres.
Une situation alarmante qui a incité les
services en charge de la sécurité routière de la Gendarmerie nationale à ouvrir plusieurs enquêtes et analyser en
permanence les différentes causes de ce
phénomène devenu une préoccupation
majeure pour les autorités et les citoyens. Le comportement humain irresponsable revient à chaque fois pour
être à l’origine de près de 90% des sinistres. Les six derniers mois ont été
consacrés à des recherches plus approfondies réalisées par les spécialistes
en accidentologie de la gendarmerie en
vue de mettre en place un nouveau
mode opératoire censé renforcer les
dispositifs opérationnels et assurer davantage la sécurité routière. En effet, le
commandement de la Gendarmerie nationale a décidé de renforcer ses unités
de sécurité routière par des moyens
banalisés. Selon les explications du lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud,
responsable de la communication au
commandement, le dispositif consiste
en la mobilisation de gendarmes en
tenue civile et à bord de véhicules et
motocyclettes civiles pour la surveillance des différents axes routiers
au niveau de l’autoroute est-ouest et
les voies express sur tout le territoire national. Il indique que la mise en service
de ces nouvelles unités verra le jour incessamment, puisque les études de faisabilité ont été finalisées et les moyens
humains et matériels sont prêts à investir les voies de communication. Il
s’agit de patrouilles banalisées qui sillonneront les différents axes de l’autoroute
est-ouest et les voies express, chargées
de constater les infractions commises
par les différents moyens de transport
et signaler les contrevenants aux unités
opérationnelles de sécurité routière à
des fins répressives. Les véhicules impliqués seront repérés, identifiés et
coincés au premier barrage ou par les
patrouilles les plus proches. Les gendarmes aux moyens banalisés ne se
contenteront pas de surveiller les atteintes au code de la route mais pourront également intervenir en cas d'atteinte aux personnes ou aux biens sur
la route. Cette nouveauté dans le mode
opératoire de la Gendarmerie nationale
au profit de la sécurité routière entre
dans le cadre de la réadaptation des
dispositifs aux nouvelles situations sécuritaires dont la sécurité routière. Cette
dernière a, également, était renforcée
par le dispositif aérien qui a vu son volume d’exercice augmenter par une surveillance permanente des axes routiers,
de la circulation routière, des véhicules
en infraction au code de la route ou en
mouvement ou stationnement suspects.
Ces véhicules sont également signalés
aux unités opérationnelles pour intervention immédiate.
Intervenant à un point de presse tenu à
Bordj Bou-Arréridj, le responsable de la
communication au commandement de
la Gendarmerie nationale a indiqué que
le nombre de morts sur les routes durant les dix mois écoulés a augmenté de
228 par rapport à la même période de
l’année écoulée, soit une hausse de 7%.
Cela bien que le nombre d’accidents et
de blessés a connu une baisse sensible,
respectivement de 11% et 9%. Les
conducteurs ont été à l’origine de 17 990
accidents, les piétons dans 1 280 accidents suivis de l’état des véhicules
cause de 1 103 accidents, et l’environnement et l’état des routes à l’origine de
821 accidents. Pas moins de 200 sinistres ont été enregistrés sur l’autoroute Est-Ouest et 770 autres sur les
voies express. Pour ce qui est des catégories des conducteurs impliqués, il
a été notamment recensé 369 âgés de
moins de 18 ans, 5 081 âgés de 18 à 29
ans, 6 036 de 25 à 29 ans et 5 402 âgés
entre 30 et 34 ans.
Les conducteurs de profession (chauffeurs, livreurs, coursiers…) sont impliqués dans 5 122 accidents, suivis des
sans-profession (6 360), les commerçants (2 770), les agriculteurs (1 694) et
les étudiants (584). Il s’agit également de
conducteurs de taxi qui ont été à l’origine de 310 accidents. Les permis délivrés depuis moins de deux années sont
les plus constatés lors des accidents
(13 429), suivi de ceux datant de 2 à 5 an-
Gendarmerie nationale
Le 10-55 a sauvé des vies, pourquoi pas la vôtre ?
On est unanime à témoigner que ce numéro salvateur, tout comme le 15-48, peut sauver des vies. Ils
l’ont prouvé. Il suffit que la pratique soit générale et civique. La preuve vient d’être donnée à Djelfa. La
dernière en date est celle du 26 novembre 2014. Il est 14h30 lorsqu’un éleveur informe que son berger ne
donne plus signe de vie. Des équipes de la Gendarmerie nationale se déplacent sur les lieux indiqués par
l’éleveur. Le pâturage habituel est déserté par les moutons. Le berger n’y est pas. Un ratissage est tout de
suite organisé. Le berger est retrouvé au creux d’un talweg (chaâba). Il est ligoté, camouflé par des branchages. Il est vite libéré. Les blessures sur sa tête et son corps sont importantes. Il est transféré vers l’hôpital. Il est pris en charge et mis sous soins intensifs. Ses jours ne sont plus en danger, c’est déjà une
prouesse. Une vie vient d’être sauvée. Les premiers indices recueillis et les empreintes des sabots des
moutons indiquent la direction prise par les voleurs de cheptel. Deux kilomètres plus loin, le troupeau de
moutons est repéré. Les voleurs ont pris la fuite, ils ont certainement un complice laissé derrière eux pour
les informer de l’évolution de la situation.
Au même moment, à 25 km au nord de la ville de Djelfa, le 10-55 sonne et fait état d’un autre vol de
cheptel. Cette fois-ci, c’est de la zriba (bergerie) que les moutons ont suivi le ou les voleurs. L’endroit indiqué, l’opération est mise en branle. Quelques kilomètres plus loin, dans une mise en défens, le troupeau
est repéré. Les voleurs n’ont laissé de traces que celles des chaussures qu’ils portent.
Un peu plus tard, le 10-55 sonne et fait part d’une tentative de vol par effraction dans la demeure d’un
bijoutier à Dar Chioukh. Sa femme vient de l’alerter. Des voleurs sont entrés dans la maison et repartis. La
brigade de la gendarmerie de la localité est en alerte. Le chef de brigade met en branle le dispositif. Entretemps, les voleurs se dirigent vers la bijouterie. Le rideau n’est pas fermé, ce n’est que la porte en vitre
qui est fermée d’un seul tour de clef. C’est facile pour entrer. Ils pénètrent à l’intérieur par effraction. Ils
dévalisent le contenu de la vitrine. Ce ne sont que quelques chaînes et petites gourmettes. Le butin n’est
pas important. Ils sont repérés par des citoyens qui appellent le 10-55. Le chef de brigade fait la déduction. Il ordonne de se rediriger vers la bijouterie, les voleurs sont pris en flagrant délit.
Le 10-55 est salvateur pour les personnes en danger ou en difficulté. Dans le monde rural où les habitations sont isolées pour les deux premiers exemples, c’est une vie, celle du berger tabassé et ligoté ensuite
jeté au creux d’un talweg, qui est sauvée d’une mort certaine et plus de 300 têtes de moutons récupérées.
C’est aussi une bande de malfaiteurs qui est en prison et qui n’écumera plus la ville de Dar Chioukh.
Du bilan qui nous a été remis par le commandant de groupement de la gendarmerie de la wilaya de
Djelfa, il ressort aussi que tous les lieux de débauches avérées ont été pris d’assaut.
Généralement, des commerces illicites de boissons alcoolisées. Ce sont quelques 70 400 contenants (bouteilles, cannettes et cartons) qui ont été saisis lors des 40 affaires où 60 personnes ont été interpellées
dont 30 ont été mises en détention préventive. Ces opérations réussies sont le fruit des appels au 10-55.
Depuis les quartiers qui étaient sous pression, des dealers et des commerces illicites sont dans la quiétude
et c’est cela qu’il faudrait défendre. Le 1055 a sauvé des vies, la vôtre aussi.
Djilali Harfouche
nées (7 704) et ceux de cinq à dix ans
(5 267) mais aussi des permis non-existants (les conducteurs sans permis)
dont le nombre a été de 3 325 impliqués
dans des accidents de la route. Par
tranche d’âge des victimes, le constat
est encore plus amer : 1 483 bébés de
moins de quatre ans ont été recensés
de janvier à octobre, 1 500 enfants âgés
de cinq à neuf ans, 1 351 âgés entre
dix et 14 ans et 3 090 victimes âgées de
15 à 19 ans. Une situation alarmante à
la quête de solutions et décisions urgentes et efficaces. Une prise en charge
sérieuse du problème doit intervenir en
extrême urgence afin de freiner ce fléau
qui menace toute une
société.
Bordj Bou-Arréridj : 50 707
personnes identifiées
dont 289 recherchées
Dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj,
l’occupation permanente des axes routiers et l’adaptation permanente du
plan d’action contre l’insécurité routière ont contribué à enregistrer une
baisse dans le nombre des accidents de
92 et de 200 blessés de moins que la
même période de l’année 2014. En revanche, le nombre de morts sur les
routes a augmenté de 17 cas. En
somme, il a été constaté 496 accidents
en dix mois causant la mort à 67 personnes et des blessures à 955 autres.
Pour ce qui est de la sécurité publique,
le commandant du groupement territorial de la gendarmerie, le colonel
Louanas Aouragh, a noté amélioration
notable contre les différentes formes de
criminalité. En effet, 1 055 affaires de
droit commun (une baisse de 18% par
rapport à 2013) impliquant 1 040 personnes, soit une baisse de 3%. Cette
baisse est expliquée, selon les unités
opérationnelles, par le plan d’action
efficace adopté par leur chef et le suivi
de près des actions sur le terrain. 24%
des affaires, soit 254 affaires ont été
traitées suite à des initiatives prises
par les unités opérationnelles sous
forme d’exploitation de renseignements
et d’opérations de grande envergure.
Dans le domaine du crime organisé, 19
affaires ont été traitées engendrant l’arrestation de 47 personnes et la saisie de
plus de deux kilogrammes de kif traité
et près de 4 000 comprimés psychotropes ainsi que cinq affaires de faux et
usage de faux, deux affaires de trafic de
véhicules et deux affaires de port
d’armes sans autorisation. Le colonel
Aouragh a expliqué que les formes de
criminalité prédominante dans la wilaya sont essentiellement, le vol de
cheptel (21 affaires traitées, 167 têtes récupérées et sept personnes arrêtées),
l’agression sur la voie publique (deux affaires en 2014 contre 21 affaires en 2013),
une baisse considérable qui témoigne
de l’occupation efficace du terrain par
les services de la gendarmerie et le développement de leur mode opératoire.
Les mêmes services ont procédé durant les dix mois à l’identification de
50 706 personnes dont 289 sont avérées recherchées en vertu de mandat de
REPÈRE
ARMÉE NATIONALE POPULAIRE
«La nouvelle loi
sur le service national
explicitée aux jeunes»
Les responsables du centre du service
national de Tiaret, en charge des rencontres de proximité pour expliquer la
nouvelle loi du service national, ont enregistré avec satisfaction la convergence
de vue des jeunes universitaires et ceux
de centres de formation professionnelle,
a-t-on appris du lieutenant-colonel
Salsal Amar, commandant du centre national de Tiaret. Il a présidé des rencontres de proximité à travers les lycées,
les universités et les centres de formation professionnelle des wilayas de Tiaret, Tissemsilt et Relizane, qui s'étalent
de la mi-novembre jusqu'au 1er décembre prochain. Ces rencontres ont
permis aux organisateurs d'expliquer
avec détail la nouvelle loi relative au
service national et ce qu'elle offre
comme avantages aux jeunes devant effectuer leur devoir national. Le lieutenant-colonel Salsal a invité les jeunes
devant effectuer le service national à
respecter les mesures et les étapes par
lesquelles ils doivent passer, et ce, depuis l'inscription sur la liste du recensement jusqu'à la visite médicale et l’incorporation dans les rangs de l'Armée
nationale populaire. Il a expliqué, par
ailleurs, certains avantages offerts aux
jeunes appelés parmi lesquels le droit de
réintégrer leur poste de travail après
avoir effectué leur devoir national, sachant que l'année du service national
leur sera comptée en tant qu'expérience
professionnelle et ne leur sera en aucun
cas un obstacle pour une éventuelle promotion dans leur carrière, au même titre
que leurs confrères qui sont restés à
leurs postes de travail. L'autre avantage,
a-t-il ajouté, est de bénéficier d'une allocation mensuelle, qui entre dans le
calcul de l'ancienneté exigée pour la retraite, et d'une formation permettant au
jeune Algérien de défendre son pays
dans le cas où il sera fait appel à lui
même après avoir achevé son service
national. Les rencontres sur la nouvelle
loi du service national contiennent des
explications autour du report, de
l'exemption et du sursis, a indiqué cet
officier, expliquant, à titre d'exemple,
que «celui qui a dépassé l'âge de 25 ans
et n'a pas été inscrit sur la liste du recensement ou effectué une visite médicale est considéré comme un insoumis».
A travers ces rencontres, les responsables
des centres du service national, notamment le commandant du centre de Tiaret, les présidents des bureaux de Relizane et Tissemsilt, ont tenté de répondre
aux questions des élèves, étudiants universitaires et des centres de formation
professionnelle. Ils ont insisté devant les
jeunes à percevoir le service national
comme «un devoir national qui mérite
d'être connu de tous les jeunes algériens
et qui ne doit pas être perçu comme un
obstacle qui se dresse devant eux».
Hand T.
justice ainsi que l’identification de 8 094
véhicules et 30 armes. Des identifications qui alimentent davantage le fichier national de la Gendarmerie nationale dans les trois catégories.
De notre envoyée spéciale
à Bordj Bou-Arréridj, Radia Zerrouki
Voir sur Internet
www.lnr-dz.com
actuel
La NR 5102 - Dimanche 30 novembre 2014
3
Le ministre de l’Intérieur et le directeur de la Sûreté nationale à Touggourt
Le chef de daïra et le chef de la sûreté
de daïra démis de leurs fonctions
, Quelques heures après
les troubles à l’ordre public qui ont éclaté dans la
daïra de Touggourt, le ministre de l’Intérieur, Tayeb
Belaïz, et le directeur de la
Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, se sont rendus sur place. Les premières mesures disciplinaires sont tombées, deux
hauts cadres de cette localité ont été révoqués, à
savoir les chefs de daïra et
de la sûreté de cette localité.
PROTECTION CIVILE
2 019 secouristes formés
dans la wilaya d'Alger
Le programme «Un secouriste par
famille» a permis la formation,
dans la wilaya d'Alger, de 2 019
secouristes depuis son lancement
en octobre 2011 à ce jour, a-t-on
appris auprès de la direction de
wilaya de la Protection civile.
Le programme de formation, d'une
durée de 21 jours, comprend des
cours théoriques et pratiques
d'initiation aux premiers secours à
prodiguer à des personnes en cas
de danger, dispensés à des
stagiaires par des officiers et des
médecins de la Protection civile.
Depuis son lancement, le
programme a suscité un vif
engouement des personnes
souhaitant acquérir une formation
dans le secourisme, le nombre de
stagiaires étant passé de 398 en 2011
à 482 en 2012, pour atteindre 555
stagiaires l'année dernière, contre
536 en 2014. Quant au niveau
d'instruction des 2 019 stagiaires
formés, 744 ont un niveau
universitaire, 543 un niveau
secondaire, contre 682 et 396
respectivement pour les niveaux
moyen et primaire. Les bénéficiaires
de cette formation sont en majorité
des hommes (1 693), contre 654
femmes. Il s'agit également de 1
096 stagiaires âgés entre 18 et 30
ans, contre 923 âgés de plus de 30
ans. Le programme d'initiation aux
techniques élémentaires de
secourisme concernent les cas de
brûlures, d'asphyxie, de noyade et
autres accidents représentant un
danger pour la vie de l'individu.
Les services de la Protection civile
avaient annoncé récemment la
formation à ce jour, de plus de
63 000 secouristes bénévoles des
deux sexes. La seconde phase du
programme, consistant en la
formation d'équipes de secouristes
bénévoles de proximité dans les
quartiers des différentes
agglomérations du pays, a été
lancée. Les équipes qui seront
constituées de secouristes
bénévoles déjà formés par la
Protection civile, pourraient être
sollicitées dans les interventions
rapides en cas de catastrophe, avant
l'arrivée des secouristes spécialisés.
N. R.
Dès son arrivée à Touggourt, le ministre de l’Intérieur accompagné
du directeur de la Sûreté national
Abdelghani Hamel ont tenu des réunions marathon avec les autorités
locales et les sages de la ville. Les
deux hauts fonctionnaires de l’Etat
ont présenté également leurs
condoléances aux familles des
deux victimes, blessées mortellement au cours des affrontements
avec les forces de l’ordre. Ces derniers ont été démis de leurs fonctions, consécutivement aux
troubles à l’ordre public qui ont
fait 2 morts et plus de 20 blessés
dont des policiers. Parmi ces mesures, nous avons appris que l’ensemble des individus arrêtés ont
été libérés sur ordre du ministre de
l’Intérieur. Une commission composée de cadres des ressources en
eau se rendra à Touggourt afin
d’évoluer la situation de l’eau potable dans cette daïra et de prendre
les mesures nécessaires pour améliorer la gestion et la distribution de
cette matière aux citoyens. La distribution des lots de terrain devrait commencer dès samedi, a indiqué le ministre de l’Intérieur
Tayeb Belaïz. Il a été également de-
mandé aux autorités de réserver
50% des postes de travail aux habitants de la région. En ce qui
concerne les deux jeunes décédés,
les familles des victimes seront indemnisées de l’ordre de près de
60 millions de centimes. Ces mesures prises par le ministre de l’Intérieur visent à calmer les esprits
des citoyens après les troubles à
l’ordre public et le décès de deux
jeunes. Ainsi, plusieurs questions
méritent d’être posées à savoir,
pourquoi attendre à ce que des incidents éclatent pour prendre des
mesures qui, en principe, devraient
être prises bien avant ? La révocation du chef de la sûreté de Touggourt mérite également d’être commentée. Ce dernier qui n’a fait que
son devoir à savoir, le rétablissement de l’ordre public ne devrait
pas en principe connaître cette sévère décision prise à son encontre.
Sauf erreur que nous ne connaissons pas encore, le cadre de la Sûreté nationale a payé pour des
fautes dont il n’est nullement responsable. En revanche, les individus arrêtés pour attroupement,
manifestation non autorisée et
troubles à l’ordre public devraient
en principe rendre des comptes
devant la justice, pour les faits qui
leur sont reprochés. Malheureusement, ce n’est pas le cas, tous les
individus appréhendés ont été relâchés, comme si rien ne s’était
passé. Cet état de fait ne pourrait
qu’encourager les mis en cause
qui ne manqueront pas de récidiver, du moment qu’ils n’ont pas
été sanctionnés. Nous n’apprenons
rien à personne lorsque nous disons que l’impunité encourage à la
récidivité. Normalement, ils devraient être traduits devant les tribunaux et il appartient à la justice
de prendre les décisions qui s’imposent à leur encontre. Même si
ces derniers ont été arrêtés arbitrairement, chose qu’on écarte, c’est à
la justice de les libérer. En somme,
les troubles à l’ordre public de
Touggourt ne sont pas les premiers
et ne seront pas certainement les
derniers, les responsables devraient d’ores et déjà revoir leurs
copies afin de rectifier les erreurs
pour éviter d’autres événements
similaires qui peuvent éclater à
n’importe quel moment et dans
n’importe quelle région du pays.
Moncef Rédha
Deux morts et plus de 20 blessés dans des troubles à l’ordre public à Touggourt
Des revendications d’ordre social et le problème
de l’eau potable à l’origine de ces incidents
Des troubles à l’ordre public ont
éclaté entre des manifestants et
des forces de l’ordre au niveau de
la commune de Nezla, daïra de
Touggourt, wilaya d’Ouargla. Deux
personnes ont trouvé la mort alors
que 20 autres ont été blessées dans
des affrontements opposant les
policiers et des dizaines de citoyens
contestataires, résidant dans le
quartier dit «D’raa Al-Baroud»
Tout a commencé après
l’interpellation de plusieurs
individus qui ont organisé une
manifestation non autorisée suivie
d’un sit-In pour protester contre le
retard enregistré dans l’attribution
de lots de terrain et le
raccordement en eau potable au
niveau d’une nouvelle station de
distribution d’eau potable. Selon
des habitants de la daïra de
Touggourt, les citoyens souffrent de
l’indisponibilité de l’eau potable
dans la région. Selon des
témoignages, les manifestants ont
coupé la RN3 à la circulation alors
que d’autres ont menacé de faire
exploser une citerne de carburant.
Cet état de fait a contraint
l’intervention des forces de police
pour rétablir l’ordre public. Dans la
foulée, plusieurs individus ont été
interpellés par les policiers et
amenés au commissariat. Piqués
de colère, les manifestants se sont
rendus aux locaux de la sûreté
urbaine réclamant la libération
immédiate de leurs camarades. La
situation a dégénéré entre la foule
et les forces de l’ordre qui auraient
utilisé les bombes lacrymogènes
pour disperser les manifestants.
Selon d’autres témoins, les
policiers auraient également utilisé
des balles de caoutchouc pour
repousser les assaillants qui
auraient tenté de s’introduire dans
les locaux de police. Ce n’est pas le
cas pour certains autres témoins
qui ont déclaré que les
manifestants ont essuyé des tirs à
balles réelles blessant
mortellement deux jeunes, en
l’occurrence Mefteh Toumi et Malki
Noureddine.
Selon un proche parent du jeune
Malki, ce dernier a été touché par
erreur alors qu’il était à proximité
de son domicile. «Quelque minutes
seulement avant qu’il ne soit
touché, notre fils était à la maison
et nous lui avons demandé de ne
pas s’approcher de la foule», nous
a déclaré un membre de la famille
de la victime. En plus des deux
jeunes victimes, une femme aurait
été également blessée par balles et
fut évacuée dans un état grave
probablement vers le CHU de
Constantine, a-t-on appris de
plusieurs témoins. Ces
échauffourées auraient fait dans un
premier bilan 2 morts et plus de 20
blessés dont des agents de l’ordre
public.
Ces informations sont à prendre
avec prudence, aucune source
officielle n’a été donnée en ce
sujet. Nos tentatives pour joindre la
cellule de communication ou le
chef de la sûreté de wilaya
d’Ouargla sont restées vaines. Hier,
le ministre de l’Intérieur Tayeb
Belaïz et le directeur de la Sûreté
nationale Abdelghani Hamel se
sont rendus sur place pour calmer
les esprits et surtout pour présenter
leurs condoléances aux familles des
défunts. Au moment où nous
mettons sous presse, la situation
demeure calme mais tendue, a-ton appris auprès de plusieurs
habitants de Touggourt. En somme,
comme nous l’avons annoncé dans
nos plusieurs précédentes éditions,
le problème de l’eau potable, les
logements et l’électricité sont
toujours à l’origine des émeutes
qui éclatent à travers l’ensemble
du territoire national. Malgré les
efforts du ministre des Ressources
en eau et du directeur de
l’Algérienne des eaux, beaucoup
reste à faire dans le domaine de la
gestion de l’eau potable. Même en
hiver, les robinets demeurent
toujours à sec dans plusieurs
régions des quatre coins du pays.
Certains établissements de
l’Algérienne des eaux sont toujours
gérés par des personnes qui n’ont
aucune notion dans la gestion de
cette matière. Le comble est que
certains gestionnaires de ces
établissements exercent en
parallèle d’autres activités alors
que d’autres possèdent même des
entreprises privées. En somme,
comme d’habitude, les citoyens et
les forces de sécurité sont toujours
les seuls perdants dans ces
incidents qui éclatent que ce soit à
l’est, l’ouest, le centre et le sud du
pays.
Moncef R.
REPÈRE
15E SOMMET DE LA
FRANCOPHONIE
Plus de 22 chefs
d’Etat, de gouvernement et de hauts
cadres des pays francophones présents
à Dakar
Plus de 22 chefs d’Etat, de gouvernements et de hauts cadres
des pays francophones dont l’Algérie, se trouvent depuis hier à
Dakar (Sénégal). Du côté algérien,
on cite Abdelkader Messahel, ministre délégué algérien chargé
des Affaires maghrébines et africaines qui représente l’Algérie à
ce sommet. Les travaux qui se
sont ouverts hier et qui se déroulent également aujourd’hui ont
pour objectif, de statuer sur l’admission de nouveaux pays
membres, élire le prochain secrétaire général de l’OIF et de définir
les prochaines orientations de la
francophonie. C’est Abdelkader
Messahel qui a représenté l’Algérie à ce sommet dont les travaux
se déroulent du 29 au 30 novembre à Dakar (Sénégal). Les
chefs d’État et de gouvernement
ont pris la parole pour remercier
le pays organisateur, le Sénégal,
féliciter le secrétaire général
Abdou Diouf pour sa mission accomplie à la tête de l’OIF et évoquer leur vision de la francophonie pour les années à venir. La
suite de leurs travaux se déroule
pendant deux jours à huit-clos.
Après la passation de pouvoir
entre la RDC (organisateur du
sommet en 2012) et le Sénégal, ils
vont s’atteler à plusieurs tâches,
notamment l’examen des demandes d’adhésion de nouveaux
pays, l’adoption d’une déclaration et de résolutions sur plusieurs thématiques, de même
que des stratégies économique et
jeunesse pour la francophonie, la
désignation du prochain secrétaire général de la francophonie.... La cérémonie avait débuté par un spectacle mêlant arts
numériques et chansons autour
du monde francophone. Parmi
les invités sur scène figurent : la
chanteuse belge Axelle Red, la
chanteuse québécoise Diane Dufresne, l’acteur français Charles
Berling, le chanteur algérien
Khaled, le chanteur cajun Zachary Richard, la diva béninoise
Anjélique Kidjo, la chanteuse
française d’origine indonésienne
Anggun, les chanteurs sénégalais
Youssou N’Dour et Coumba
Gawlo. Un nouveau secrétaire
général de l'Organisation internationale de la francophonie
(OIF) doit être élu pour la succession du secrétaire sortant, le sénégalais Abdou Diouf, à l'issue
du sommet qui prend fin aujourd’hui. L'OIF compte 57 Etats
membres et 20 pays observateurs
pour 274 millions de locuteurs à
travers le monde. Pour le premier
sommet sous le magistère du
président Macky Sall, le gouvernement sénégalais n'a négligé
aucun effort en termes d'organisation et de mesures sécuritaires.
A fin octobre, le Centre international de conférence de Diamniadio (CICD) qui abritera le sommet a été inauguré en grandes
pompes par les autorités sénégalaises.
M. R.
actuel
La NR 5102 - Dimanche 30 novembre 2014
4
Selon le PDG de la Sonelgaz
REPÈRE
«La dimension énergétique
doit être intégrée à l’aménagement»
La formation
continue importante
pour parvenir
à un enseignement
de qualité
, Pour sa énième sortie de formation pratique des étudiants de son institution sous tutelle du ministère de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le directeur de l’Ecole préparatoire en sciences
économiques, commerciales et sciences de gestion d’Annaba (EPSCSGA) Mahfoud Benosmane a fait appel au
président-directeur général de la Sonelgaz Noureddine
Boutarfa à venir expliquer sa vision sur les énergies renouvelables en Algérie.
Pour la circonstance, il a invité
outre les étudiants et les enseignants, les opérateurs économiques, cadres de différentes administrations locales et des élus.
Le thème «énergies renouvelables en Algérie » abordé par le
principal acteur de la conférence
est étroitement lié avec de nombreuses activités socio-économiques dont l’industrie, le bâtiment et les transports. Selon le
PDG de la Sonelgaz, ces secteurs
représentent environ trois quarts
REPÈRE
ARCELORMITTAL ALGÉRIE
Une nouvelle campagne
de déstabilisation
en perspective
Encore une fois, le complexe sidérurgique
ArcelorMittal El-Hadjar est soumis à une
autre épreuve de déstabilisation. Ce que
confirme du reste le silence dans lequel se
confine la direction de l’éducation qui,
étrangement, se signale aux abonnés absents d’une part. L’autre confirmation
émane du secrétaire général du conseil
syndical de l’entreprise sous la forme d’un
communiqué très alarmant et dans lequel
il met en garde les auteurs de la déstabilisation qui se prépare depuis quelques
jours. Celle-ci coïncide avec le redémarrage
du haut fourneau n°2, notamment la
phase synonyme de production des premières coulées de l’acier liquide après plusieurs mois d’arrêt. Les termes employés
par le syndicat ne prêtent à aucune ambiguïté. Les risques d’un nouvel arrêt prolongé des installations est latent. S’il survient, il mettra définitivement fin aux espoirs de plus de 5 000 salariés de la Société
ArcelorMittal de poursuivre leurs activités à
même d'assurer la pérennité des postes de
travail. La mise en garde se veut être un
appel pressant aux plus hautes autorités à
l’effet de réagir rapidement pour mettre un
terme à l’activisme de certains anciens
syndicalistes et autres anciens et nouveaux
élus du peuple. Ceux-là mêmes que le secrétaire général du syndicat des sidérurgistes d’El-Hadjar qualifient de «traîtres
aux pays». La toute dernière perturbation
avait été à l’origine de la paralysie totale
durant 7 jours de la production au niveau
du port où l’on déchargeait les billettes et
les brames matières premières. Elle avait
également paralysé l’unité laminoir où le
Fil et rond seul produit sidérurgique était
fabriqué. Ce sont les recettes générées par
ce même produit qui avait permis à la DG
ArcelorMittal Algérie d'assurer le règlement
de la masse salariale et les frais d’exploitation l’entreprise. Au siège de la DG comme
celui du conseil syndical, l’on appréhende
sérieusement une nouvelle campagne de
déstabilisation.
A. Djabali
de l’énergie totale consommée
dans notre pays. Pour mieux retenir l’attention sur cette
consommation, l’intervenant a
aligné des chiffres et des lettres.
Il a, par ailleurs, révélé des objectifs fixés aux 39 filiales composant le groupe qu’il préside. Il
s’agit notamment d’atteindre 40%
de taux de pénétration en énergies renouvelables à l’horizon
2030 et de faire de la Sonelgaz, un
groupe industriel de référence
du secteur de l’énergie du bassin
méditerranéen et du continent
africain. L’envolée de ce responsable a été à la mesure de celle
d’un avocat défendant avec
acharnement un client mis sur
la sellette par l’accusation. C’est
que bon nombre d’opérateurs
économiques et enseignants universitaires ont encore en tête le
foireux dossier «Désertec». Tout
au long de son intervention, le
premier responsable de l’électricité et du gaz en Algérie a refusé
de s’y attarder comme d’ailleurs,
il l’a fait pour la question de l’utilisation du gaz de schiste. Il a,
par contre, souligné les potentialités nationales en termes de
production des énergies vouvelles renouvelables (ENR). Dans
sa communication, il a souligné
le potentiel solaire et éolien lesquels seraient les plus élevés
d’Afrique du Nord. Ce potentiel
est consolidé par l’exploitation
de 50 barrages. Il a insisté sur la
nécessité d’investir d’ici à 2020,
pour la réalisation de 60 centrales de production de mégawats (MG) comme celle de
Draouche dans le wilaya d’ElTarf. Il a également affirmé que
L
Noureddine Boutarfa. (Photo > New Press)
l’Algérie est en mesure de produire un excédent d’énergie de
10 000 MG destiné à être exportés vers l’Europe. Précisément
l’Italie où le mégawatt a atteint
les 190 euros alors que dans
notre pays il n’atteint même pas
les 5 euros. Dans son intervention comme lors de ses réponses
lors des débats, Noureddine Boutarfa s’est attardé sur la problématique énergétique applicable
plus en amont possible des projets. Il a cité pour l’exemple les
villes nouvelles où la dimension
énergétique doit être intégrée à
toutes les échelles d’aménagement, que ce soit au niveau du
territoire, de la ville, du quartier
ou du bâtiment. Le PDG a aussi
parlé des enjeux que représentent les énergies renouvelables.
Ce qui a permis à des participants d’aborder le renforcement
de la sécurité d’approvisionnement en énergies à travers la diversification des sources et ressources, l’optimisation du bilan
énergétique et la maîtrise de la
planification des capacités, l’accès généralisé aux moyens de
production de l’énergie renouvelable et la disponibilité de l’énergie pour toutes les couches de la
population à des prix compétitifs.
Il a été également question de
développement durable par la
promotion des énergies renouvelables, le renforcement de la
compétitivité des secteurs productifs du pays et la préservation de l’environnement par le
recours aux technologies énergétiques propres. Tout aussi
abordé, le renforcement de l’intégration régionale à travers l’ouverture aux marchés euro-méditerranéens de l’énergie. Tout un
programme sur lequel malheureusement l’on ne pouvait, temps
d’intervention limité oblige, s’attarder lors de cette intéressante
conférence de Annaba animée
par le PDG du groupe Sonelgaz à
l’EPSCSGAnnaba
A. Djabali
Le point d’échange Internet GIX opérationnel
début 2015 en Algérie
Le point d'échange internet ou GIX
(Global Internet Exchange)
permettant une interconnexion
directe entre les fournisseurs
algériens d’accès au web sans passer
par des réseaux étrangers, sera
opérationnel au début de l'année
2015, a annoncé hier, samedi, à Alger
la ministre de la Poste et des
Technologies de l'information et de la
communication, Zohra Derdouri. «Le
GIX est prêt. La formation dans ce
sens a été effectuée et nous espérons
le lancement effectif de cette
technologie au début de l'année
2015», a indiqué Mme Derdouri dans
un entretien à l'APS. Elle a précisé que
les cahiers des charges, «qui sont
a ministre de l'Education
nationale, Mme Nouria
Benghebrit, a souligné, hier
à Alger, l'importance de la
formation continue des
enseignants pour assurer un
enseignement de qualité aux
élèves, notamment ceux du
primaire et du collège. «Il est très
important d'assurer une
formation continue aux
enseignants pour parvenir à
dispenser un enseignement de
qualité aux élèves», a déclaré
Mme Benghebrit à la presse lors
d'une visite au lycée des
Bannaniers (Est d'Alger), en marge
de la clôture de l'examen final de
la promotion des professeurs
d'enseignement moyen (PEM) et
des maîtres d'école primaire
(MEP).Elle a assuré que ceux qui
n'obtiendraient pas cet examen
auront la possibilité de le repasser
à partir de janvier prochain avec
une session de rattrapage de 3
mois, précisant que cette
formation n'était pas une
«corvée» mais plutôt pour le bien
des enseignants et des élèves.
La ministre de l'Education a ajouté
qu'il restait 4 000 enseignants qui
ne se sont pas inscrits au concours
de promotion, précisant qu'ils
avaient jusqu'à 2015 pour le faire,
sinon ils perdraient la possibilité
d'avoir un grade supérieur. «Vous
avez fait preuve de responsabilité
et de sens de la rigueur en
acceptant de vous soumettre à
cette formation pour avoir un
grade supérieur», s'est-elle
félicité. Quelque 46 000 PEM et
24 000 MEP ont passé cet examen
de promotion, entamé vendredi à
l'échelle nationale pour avoir une
promotion à un grade supérieur,
a-t-elle dit, ajoutant que 101 000
enseignants avaient déjà
bénéficié d'une promotion en
2012. Cet examen entre dans le
cadre de la mise à niveau des
enseignants du primaire et du
collège pour avoir le niveau
universitaire, afin d'avoir
l'équivalent d'une licence. Ces
derniers avaient suivi une
formation d'une année à
l'Université de la formation
continue (UFC) pour concourir à cet
examen, a précisé à le directeur
de la formation au ministère de
l'Education nationale, Ahcène
Labsir. Interrogé sur le
comportement irresponsable des
élèves dans certains
établissements scolaires, créant
ainsi l'anarchie et la perturbation
des cours, Mme Benghebrit a
indiqué que ce comportement
«très grave» dénotait de la
présence d'un problème au plan
de la discipline des élèves.
«C'est un comportement limité,
mais nous avons les conseils de
discipline (pour y remédier) et
nous sommes en train d'intégrer
dans la formation des enseignants
la gestion de la classe», a-t-elle
rassuré.
M.L.
également prêts», concernent tous les
opérateurs qui font du trafic internet
comme ceux de la téléphonie mobile
(Mobilis, Ooredoo et Djezzy) de la
téléphonie fixe (Algérie Télécom) et
des FAI (fournisseurs d'accès à
internet). La mise en place du GIX en
Algérie, qui avait été annoncée il y a
une année par Mme Derdouri, devra
permettre un gain économique
«extraordinaire» et des «avantages»
dans le temps de latence (temps de
réponse réduite au maximum entre
deux internautes connectés) ainsi que
dans la bande passante. Ce point
d’échange sera administré par
l’Autorité de régulation de la poste et
des télécommunications (ARPT). Le
point d’échange internet au niveau
local se fait sans coût supplémentaire.
Le trafic passant par un point
d’échange n’est pas facturé alors que
les flux vers le fournisseur de trafic à
l’étranger du fournisseur d’accès à
l’Internet le sont. L’interconnexion
directe, souvent localisée dans la
même ville, évite que les données
n’aient à changer de ville, voire de
continent, pour passer d’un réseau à
un autre, ceci permet de réduire le
temps de latence. Elle permet aussi le
transfert des données de façon
illimitée et gratuite, améliorant ainsi
considérablement la bande passante
entre clients de deux FAI voisins.
Hassiba A.
échos
La NR 5102 - Dimanche 30 novembre 2014
5
Mascara : le tribunal condamne quatre élus
dont l’ex-P/APC de Mascara
INFOS
EXPRESS
TAMANRASSET
Arrestation
de deux individus
pour commercialisation
illégale d’alcool
Suite à des informations recueillies,
la police judiciaire de Tamanrasset a
procédé à la perquisition d’une
demeure sise au quartier Gataâ ElOued. Il a été découvert une quantité
considérable de canettes de bière de
marque Beck’s en plus de comprimés
de psychotropes destinés à la
commercialisation illégale. La
procédure réglementaire achevée,
deux suspects âgés de 38 et 52 ans
ont été présentés devant le parquet
local et placés sous mandat de
dépôt.
! ! ! ! ! ! F! ! ! ! ! !
«Le couffin de Ramadhan
mène en prison !»
, Pour rappel, le tribunal de la
daïra de Sig, distant d’une quarantaine de kilomètres du cheflieu de la wilaya, qui a passé en
revue en date du jeudi 30 octobre de l’année en cours, l’affaire scandaleuse dite ’couffin
de ramadhan ’cuvée 2013, où
des pratiques odieuses ont été
exécutées par les divers prédicateurs incriminés dans ce
volet, a vu le représentant du
ministère public réclamer de
lourdes peines contre quatre
élus de l’Assemblée populaire
communale de Mascara.
MÉDÉA
Arrestation d’une bande
de malfaiteurs
Agissant sur la base d’une plainte formulée par
B.M. âgé de 90 ans, les éléments de la
gendarmerie de la localité d’El-Azizia viennent
de réussir à mettre la main sur cinq individus
inculpés de vols de cheptel, a-t-on appris de la
cellule de communication du commandement
de la gendarmerie de la wilaya de Médéa.
L'affaire concerne le vol de neuf têtes de
moutons qui ont disparu de l’écurie de la
victime. Dès lors, une enquête diligentée par les
éléments de la gendarmerie d’El-Azizia s'est
soldée par l'arrestation des dénommés B.H. âgé
de 41 ans qui n’est autre que le fils de la
victime, K.A.H. 35 ans, B.M. 28 ans, B.F. 22 ans
et R.S. 23 ans. Les mis en cause ont été
présentés devant le magistrat instructeur près
du tribunal de Tablat qui a ordonné la mise sous
mandat de dépôt des nommés B.F, B.M et K.A.H.
quant aux autres R.S. a été mis sous contrôle
judiciaire et B.H comparaitra en citation directe.
! ! ! ! ! S! ! ! ! ! !
SIDI SAFI
Les habitants
du douar Bouchentouf
réclament leur droit
au développement rural
Environ une centaine de familles habitant au
douar Moqadem Bouchentouf dans la
localité de Sidi Safi (Bénisaf) ne cessent de
dénoncer la hogra et la marginalisation
depuis l’indépendance. Elle réclame une
justice sociale à savoir le droit au
developpement.Et pourtant ce bourg a été le
foyer de la guerre de libération nationale. 24
de ses enfants chahids sont tombés au
Champ d’honneur durant la glorieuse
Révolution du 1er Novembre, selon le
témoignage de moudjahidine. Le douar est
toujours à l’état de préindépendance où se
voit le sous- développement tous azimuts.
Ainsi les habitants ont cité dans leur
plateforme de revendications dont une copie
a été remise jeudi dernier au journal la v.o.
la réalisation d’une route en béton
bitumineux afin de désenclaver leur douar,
pouvoir accéder à leurs terres agricoles,
l’électrification rurale et l’octroi des aides à
l’habitat rural. Ces habitants sont
généralement des fellahs qui depuis
longtemps ont sollicité les responsables de
leur commune pour la réalisation d’une
route pour pouvoir accéder facilement à
leurs terres et désenclaver cette province
mais ils n’ont pas encore compris le silence
du premier responsable de la wilaya pour
venir à leur aide tandis que les précédents
maires leur tournent le dos.
S! ! ! ! ! ! ! ! !
Jeunesse : appel au renforcement
des canaux de dialogue
En effet, l'ex-président de l'Assemblée populaire communale (S.M) du
parti du Front de libération nationale (FLN), le vice-président chargé
des affaires sociales (H.M) du FLN, le
délégué de l'antenne administrative
du «VSA Nouari Hammou» (Y.A) du
HMS, et le délégué de l'antenne administrative de Sidi Saïd (A.M) du parti
MPA, tous poursuivis pour les griefs
de passations de marchés contrairement à la réglementation en vigueur,
faux et usage de faux liés à la liste des
bénéficiaires du couffin de Ramadhan ,qui ont été entendus par les
services de la brigade économique et
financière de la sûreté de wilaya a
fini par donner ses fruits. Le dossier
volumineux qui a été ficelé par les enquêteurs après plusieurs mois d’investigations, et ce, malgré l’énormité
des taches qui les attendent, à vu le
procureur du tribunal de première
instance demandé des peines de prisons allant de sept à cinq années à
l’encontre des quatre indélicats élus,
assorties de fortes amendes à chacun
des mis en cause dans cette méprisable affaire. Dans sa délibération
tenue au tribunal de Sig dans sa
séance du mardi dernier, le verdict
qui a été prononcé a l’encontre de
l’ex-président de l’assemblée(S.M)a
02 années de prison ferme assortie
d’une amende de(20) vingt millions
de centimes, le vice-président chargé
des affaires sociales «H.M» à 18 mois
de prison ferme assortie d'une
amende de (20) millions de cts; quant
aux deux délégués chargés des antennes administratives mentionnés,
ils se sont vu prononcés les mêmes
réquisitoires à savoir 18 mois de années de prison et (20)vingt millions
de cts. Les quatre indélicats ex-élus
doivent en outre solidairement verser 1.000.000 DA. Dans un autre
contexte, un cinquième élu qui a été
entendu dans le cadre de cette affaire a vu les poursuites éteintes, et
ce, vu son décès suite a une crise
cardiaque et par conséquent la
poursuite n’a plus d’objet quand la
peine n’a plus d’application.
Le couffin de ramadhan dans la wilaya de Mascara qui obéit a des
règles tribales, est utilisé à des fins
électoralistes comme monnaie
d’échanges ou seules les initiés savent les sentiers battus que prend
le couffin de ramadhan, et dont nous
nous refusons a en faire un thème
de propagande, et ce, vu les dessous
de table et autres pratiques
contraires a notre religion en ce mois
sacré.
La dignité humaine est bafoué a
l’exemple de ce qui s’est passé a l’assemblée populaire communale de
Mohammadia, qui ont été entendu
pour une affaire de vol de plus de
600 couffins, et celle de l’assemblée
populaire communale de Tighennif
qui a vu le président actuel(B.L) et
deux
autres vice-présidents
condamnés par le tribunal de première instance de Mascara pour une
affaire similaire de plus de 160 couffins qui ont été stockés illégalement,
pour dire déplacer du parc communale vers un lycée. Dans cette affaire du couffin de ramadhan qui s’est
déroulé dans la commune de Tighennif qui a fait grand bruit, à vu la
montagne accouché d’une souris, où
les mis en cause au cours de la délibération ont été condamnés a de la
prison avec sursis. Le pourvoi en
cassation de cette affaire qui n’a pas
été annoncé comme d’habitude a la
presse, stationne dans l’inconnu. La
justice est aveugle !
La Protection civile met en garde
contre les accidents causés par le gaz
La direction de la Protection civile de la wilaya d'Alger a mis en
garde contre les dangers des accidents domestiques,
notamment ceux causés par les fuites de gaz. (Photo > D. R. )
59 morts dans des accidents de
la circulation en octobre dernier
! ! ! ! ! ! ! S! ! ! ! ! ! ! !
Cinquante-neuf (59) morts et 1 689 blessés ont été enregistrés dans des
accidents de la route survenus dans des zones urbaines à travers le pays
en octobre dernier. (Photo > D. R.)
Culture
La France va rendre à l'Egypte
239 pièces archéologiques volées
Au cours des trois dernières années, des contrebandiers ont profité du chaos pour piller les sites
égyptiens et revendre des pièces
rares aux quatre coins de la planète. Paris aurait accepté de restituer au Caire les pièces retrouvées sur le sol français. ans un
communiqué publié sur le site
du ministère égyptien des Antiquités, l'Egypte réclame à la
France la restitution de 302 objets
volés comprenant aussi bien des
statuettes pharaoniques que des
pièces remontant aux époques
romaines, byzantines et fatimides, révèle le site égyptien
La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de
la femme, Mounia Meslem a appelé mercredi à Alger au renforcement
des canaux de dialogue avec les jeunes en vue de trouver les solutions
adéquates aux questions posées. (Photo > D. R. )
"http://www.madamasr.com/new
s/france-return-239-stolen-artefacts-egypt"Mada Masr.
En marge de la visite du président égyptien Abdelfattah Al-Sissi
en France, Paris a annoncé la restitution au Caire, dans les prochains jours, de 239 de ces objets. Pour le musée du Louvre,
parmi ces pièces, 63 ne seraient
pas authentiques. Néanmoins, le
ministre égyptien des Antiquités
Mamdouh Al-Damaty insiste pour
vérifier sur le sol égyptien l'authenticité de ces objets controversées.
S! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! I! ! ! ! ! ! ! ! ! !
Tiaret : la nouvelle loi sur le service
national explicitée aux jeunes
Les responsables du centre du service national de Tiaret, en charge des
rencontres de proximité pour expliquer la nouvelle loi du service national,
ont enregistré avec satisfaction la convergence de vue des jeunes.
(Photo > D. R.)
monde
La NR 5102 – Dimanche 30 novembre 2014
6
Royaume-Uni
Syrie
Premiers combats entre Kurdes et
djihadistes au poste-frontière de Kobané
Kobané, la mère des batailles ? (Photo > D. R.)
, Les combats se rapprochent de la Turquie. «Les
affrontements ont éclaté pour la première fois dans la zone
après deux attaques djihadistes à l'aube au poste-frontière
séparant la Turquie de Kobané», a indiqué à l'AFP Rami Abdel
Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH).
Les deux djihadistes de
l'Etat Islamique ont attaqué
à la voiture piégée ainsi
qu'avec une ceinture explosive. De violents affrontements ont alors éclaté avec
les YPG (Unité de protection du peuple), une milice
qui défend la troisième ville
kurde de Syrie, dont les djihadistes tentent de prendre
le contrôle depuis plus de
deux mois.
Kobane, un front
stratégique
Les djihadistes et les combattants kurdes se disputent la ville de Kobané depuis l'offensive de l'EI lancée le 16 septembre. Après
avoir réussi à la stopper, les
Kurdes sont parvenus à reprendre une partie du terrain perdu, grâce à l'aide de
frappes de la coalition
menée par les Etats-Unis et
de renforts de combattants
kurdes d'Irak. Si les Djihadistes parviennent à
prendre le poste-frontière,
situé au nord de Kobané, ils
encerclaient de facto les
Kurdes car les environs du
sud de la ville sont entre
leurs mains. Surtout, ils seraient alors aux portes de
la Turquie, restée jusqu'alors relativement à
l'écart du conflit.
L'inconnue turque
Un responsable turc a également confirmé les deux attaques de l'Etat Islamique:
«deux explosions ont été entendues, il pourrait s'agir
d'une attaque-suicide ou
d'une attaque à la bombe»,
a-t-il indiqué à l'AFP. Il a
ajouté : «l'EI a mené des attaques à une vingtaine de
mètres du poste-frontière
(côté syrien), qui est encore
sous contrôle des YPG, et
de violents combats ont
éclaté à 5 heures». La Turquie, opposée aux Kurdes
du PKK depuis de nombreuses années, rechigne à
se positionner clairement
dans le conflit. Ankara a jusqu'alors refusé de venir en
aide aux Kurdes de Kobane,
provoquant par ailleurs de
violents incidents à Istanbul, mais cette position
pourra certainement être
revue si la ville tombe définitivement aux mains des
djihadistes de l'EI.
Le régime bombarde
la «capitale» de l'Etat
islamique, 100 morts
L'aviation syrienne a tué
près de 100 personnes
dans les raids les plus
meurtriers jamais menés
contre Raqa, la «capitale»
du groupe Etat islamique.
Un carnage en deux
temps. L'aviation syrienne a bombardé la «capitale» de l'Etat islamique
(EI), Raqa, en deux
temps. Résultat, près de
100 personnes ont été
tuées, ce qui en fait les
raids les plus meurtriers
jamais menés contre
cette ville. «À la suite du
premier raid, les gens ont
accouru pour secourir
les victimes et c'est à ce
moment-là que le second
s'est produit», selon le directeur de l'Observatoire
syrien des droits de
l'Homme (OSDH), Rami
Abdel Rahmane.
Au moins 52 civils figurent parmi les victimes,
selon l'ONG, qui précise
ne pas être en mesure de
déterminer si les autres
étaient ou non des djihadistes de l'EI, même si
elle reconnaît que les
secteurs touchés par les
bombardements étaient
proches de positions de
l'EI. Des vidéos diffusées
sur internet par des militants de Raqa montrent
des corps ensanglantés
gisant dans une rue à
proximité de l'un des
sites visés.
Raqa, le seul chef-lieu
de l'EI
Un haut responsable de la
sécurité à Damas a
confirmé mercredi à l'AFP
que l'aviation avait «frappé
des positions de Daech»
(acronyme en arabe de
l'EI).
«Nous poursuivons notre
plan de travail», a-t-il indiqué. Ces raids contre les
ultra-radicaux ont été
menés la veille d'une réunion cruciale à Sotchi
entre une délégation syrienne de haut niveau,
conduite par le ministre
des Affaires Étrangères
Walid Mouallem, et le président Vladimir Poutine.
Son objectif déclaré est de
relancer les pourparlers
de paix entre le régime et
une partie de l'opposition.
Raqa est le seul chef-lieu
de province que contrôle
le groupe extrémiste sunnite depuis son apparition
en Syrie au printemps
2013. Après avoir participé avec les rebelles à la
prise de cette cité septentrionale en mars 2013, l'EI
avait éradiqué impitoyablement ses anciens alliés
pour en faire sa place
forte.
R. I./Agence
Afghanistan : les taliban attaquent Camp
Bastion
Les talibans ont lancé une offensive
contre les soldats afghans stationnés à
Camp Bastion, ont annoncé vendredi 28
novembre les autorités du pays. L'assaut a
été lancé durant la nuit. «Nos forces de
sécurité les ont bien combattus et ont
empêché que le camp ne subisse des
dégâts», a déclaré le général Ghulam
Farooq Parwani, vice-commandant du
corps militaire Maiwand 215. Cinq
militaires auraient été tués, de même
qu'une vingtaine de talibans, selon les
militaires. Les assaillants font, quant à eux
,état d'une centaine de morts. Un bilan
Les chiffres «choquants»
de l'esclavage
, Un chiffre inattendu.
Comme le relaie The
Guardian sur son site internet, il y aurait entre 10
000 et 13 000 victimes
d'esclavage au RoyaumeUni, selon le gouvernement britannique. Un
chiffre quatre fois plus
élevé que l'estimation
donnée auparavant par
l'Agence anglaise nationale du crime. La NCA
avait ainsi fait état pour
l'année 2013 de 2 744 personnes victimes d'esclavage. Le Bureau intérieur
s'est appuyé sur la police, les douaniers, des
associations et la GLA
qui régule l'approvisionnement de travailleurs
dans l'agriculture, l'horticulture et la pêche. «La
première étape pour éradiquer le fléau qu'est l'esclavage moderne est de
reconnaître
et
se
confronter à son existence», a déclaré la secrétaire d'État à l'Intérieur du Royaume-Uni.
«L'échelle estimée du
problème dans l'Angleterre actuelle est choquante, et ces nouveaux
chiffres renforcent l'importance d'une action urgente», a ajouté Theresa
May, lors du lancement
de la stratégie gouvernementale pour éradiquer
l'esclavage moderne.
Les victimes originaires
de cent pays différents
La loi anglaise sur l'esclavage moderne, pro-
R. I./Agence
R. I./Agence
■ Entre 10 000 et 13 000 victimes d'esclavage au Royaume-Uni.
(Photo > D. R.)
Yémen
Attaque d'Aqpa contre
l'ambassade américaine à Sanaa
,Al-Qaïda au Yémen (Aqpa) af-
pour l'heure impossible à vérifier : les
combats se poursuivaient encore dans la
soirée de vendredi. Camp Bastion a été
transféré à l'armée afghane dans le cadre
du retrait des forces étrangères
d'Afghanistan, qui auront en quasitotalité quitté le pays d'ici à la fin de
l'année. Cette énorme base militaire de la
province du Helmand a ainsi été évacuée
par l'armée britannique il y a un mois.
Depuis le début de l'année, plus de 4 600
policiers et militaires afghans ont été tués
dans la guerre menée contre les talibans.
chainement votée au
Parlement, permettra
aux cours en Angleterre
et au pays de Galles de
mieux protéger les personnes victimes de trafic
humain. L'Écosse et l'Irlande du Nord prévoient
des mesures similaires.
Le directeur de l'association internationale
contre l'esclavage doute
toutefois de l'efficacité
de la loi. «Si vous quittez votre employeur même si vous êtes exploités, même si vous
souffrez de violences
physiques ou sexuelles, vous serez reconduits à
la frontière», a notamment déclaré sur la BBC
Aidan McQuade. Le Bureau de l'intérieur britannique, qui publie
pour la première fois
une estimation officielle
du problème, précise
que les victimes d'esclavage moderne sont aussi
bien des femmes forcées
à se prostituer, des domestiques «emprisonnés», et les travailleurs
dans les champs, sur les
bateaux de pêche ou encore dans des usines. Si
les victimes sont originaires de plus de cent
pays différents, en majorité d'Albanie, du Nigeria, du Vietnam et de
Roumanie, le gouvernement indique qu'il s'agit
également parfois d'enfants ou adultes nés en
Angleterre.
firme avoir fait détonner deux explosifs près de l'ambassade des EtatsUnis à Sanaa, tuant plusieurs gardiens de la chancellerie. Dans le
message mis en ligne sur Twitter
par Ansar Al-Shariah News, Aqpa
précise que ses combattants ont
posé deux explosifs, dont l'un doté
d'éclats d'obus, à l'entrée nord de
l'ambassade américaine, qu'ils ont
fait exploser à distance jeudi soir,
selon Site, le centre américain de
surveillance des sites islamistes.
Début novembre, le réseau extrémiste avait fait état d'une tentative
d'attentat contre l'ambassadeur
américain au Yémen, Matthew Tueller. Il avait alors affirmé que deux
bombes, disposées devant la résidence du président yéménite, Abd
Rabbo Mansour Hadi, qui recevait
l'ambassadeur Tueller, avaient été
été détectées «quelques minutes
avant leur détonation». Le Yémen
est un allié-clé des Etats-Unis dans la
lutte contre Al-Qaïda. Sanaa autorise ainsi Washington à mener des attaques de drone sur son territoire
contre ce groupe extrémiste. Les
Etats-Unis considèrent Aqpa comme
la branche la plus dangereuse du
réseau Al-Qaïda.
R. I./Agence
La NR 5102 – Dimanche 30 novembre 2014
économie
7
Energie
INFOS
EXPRESS
Après la décision de l'Opep, les prix du
pétrole s'effondrent
Suisse : 49 Français
parmi les 300 plus
grosses fortunes du
pays
,Les prix du pétrole se
sont effondrés vendredi
après la décision de l'Opep
de ne pas réduire sa production, choix imposé au
cartel par ses puissants
membres du Golfe pour
contrer l'expansion du pétrole de schiste.
Après une forte baisse jeudi, dans
la foulée de la décision de l'Opep,
le baril s'est de nouveau effondré
vendredi alors que peu d'opérateurs étaient présents en raison
du pont de Thanksgiving aux
Etats-Unis. Le baril de «light sweet
crude» (WTI) pour livraison en
janvier a reculé de 7,54 dollars sur
le New York Mercantile Exchange
(Nymex) par rapport à la dernière
clôture officielle mercredi (jeudi
étant férié aux Etats-Unis), pour
s'établir à 66,15 dollars, son plus
bas niveau depuis septembre
2009. Le baril de Brent échangé à
Londres est passé lui sous la barre
symbolique des 70 dollars pour
la première fois depuis quatre ans
et demi, tombant vers 18h30 Gmt
vendredi jusqu'à 69,78 dollars le
baril sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, son niveau le plus faible depuis le 26
mai 2010. Face à des prix sans
cesse en repli, certains pays de
l'Opep demandaient au cartel de
réduire sa production pour faire
remonter les cours. Mais les pétromonarchies du Golfe, qui ont le
plus de marge de manœuvre financière au sein du cartel, ont dit
non. Avec une idée bien précise:
endurer des prix bas le temps d'enrayer l'essor du pétrole de schiste,
plus cher à produire. «La vraie victime, aujourd'hui, c'est le Venezuela», estime Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque
à Paris. Ce pays, dont les finances
sont en piteux état, militait ardemment pour que les 12 membres de
l'Opep réduisent leurs quotas de
production. Après la décision de
leur maintien, le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé
vendredi qu'il avait ordonné des
coupes budgétaires dans son
pays. «J'ai ordonné un certain
nombre de coupes dans le budget de la nation», a déclaré le président durant une réunion avec
des salariés ajoutant qu'il envisageait des baisses de salaire dans la
Fonction publique et les ministères et qu'il s'appliquerait également cette mesure.
C'est «la victoire de la coalition
des pays du Conseil de coopération du Golfe menée par l’Arabie
Saoudite et le Koweït», a indiqué
M. Dembik à l'AFP. «Ils ont largement les réserves de change suffisantes pour supporter un baril
bas», selon lui. Par ricochet, cela
permet aussi à l'organisation de
maintenir sa part de marché, qui
se faisait grignoter ces derniers
temps par d'autres pays, comme
les Etats-Unis ou la Russie. «Au-
Les prix dégringolent. (Photo > D. R.)
jourd'hui, il y a beaucoup de
concurrents, et l'Opep pompe seulement 30% de la production mondiale», a déclaré le ministre koweïtien, Ali Omair. A l'avenir, «le rôle
clé devrait être joué par les producteurs de pétrole de schiste
américain, qui vont faire face à de
plus en plus en plus de problèmes
avec un baril sous les 70 dollars»,
selon les analystes de Commerzbank.
Comme «énormément d’exploitations américaines peuvent encore
résister avec un baril aux alentours de 60 dollars», selon M. Dembik, «l’idée de l'Arabie Saoudite
est surtout de dissuader toutes
les recherches en cours en Russie
et en Chine dans le schiste».
- L'aérien rit, le pétrolier pleure
Si l'analyste de Saxo pense que les
prix vont reculer avant de remonter un peu et se stabiliser, ceux
de CM-CIC Securities jugent que «la
chute du prix devrait donc se
poursuivre au cours des prochains
mois, ce qui aura des conséquences fortes sur l’économie
mondiale». C'est «une très bonne
nouvelle pour les économies occidentales d'avoir des prix du pétrole qui baissent. Cela génère potentiellement beaucoup plus de
pouvoir d'achat que n'importe
quelle mesure prise par un gouvernement», analyse pour l'AFP, Régis
Bégué, directeur de la gestion Actions de Lazard Frères Gestion.
En Bourse, les groupes pétroliers
ou parapétroliers se sont faits laminer vendredi, tandis que les
compagnies aériennes, grosses
consommatrices, décollaient.
Les matières premières ont été
mises sous pression, avec des
baisses sensibles vendredi des
métaux industriels comme le
cuivre, l'aluminium, le plomb, le
nickel et le zinc. Dans l'agriculture,
les oléagineux servant notamment
à la fabrication d'agro-carburant,
soja et colza, ont suivi la même
tendance que le brut cette semaine. Certains pays producteurs
comme la Russie et le Venezuela
vont vivre des moments difficiles.
Vendredi, le rouble continuait sa
longue dégringolade alors que la
Russie, gros producteur, est déjà
accablée par les sanctions occidentales et les fuites de capitaux
provoquées par la crise ukrainienne. Au Venezuela, la crainte
d'un défaut de paiement est régulièrement avancée par certains
commentateurs. Avant les me-
sures annoncées par le président,
le ministre des Affaires étrangères
Rafael Ramirez avait assuré que
le budget était «bâti avec un baril
à 60 dollars, et nous sommes prêts
à faire face». En zone euro, la nouvelle n'est pas très bonne dans
l'immédiat puisque une baisse du
brut va contribuer à accentuer les
pressions déflationnistes, alors
que l'inflation n'a été que de 0,3%
en novembre.
Italie
Le chômage atteint un niveau
historique, coup dur pour Renzi
, Le chômage a atteint en octobre
un niveau record en Italie, avec plus
de 13% de la population active sans
emploi, nouveau coup dur pour le
gouvernement de Matteo Renzi, qui
peine à obtenir des résultats sur le
front économique.
Il s'agit du taux de chômage le plus
élevé enregistré depuis la création
des statistiques mensuelles (en
2004) et trimestrielles (en 1977). Il
est en hausse de 0,3 point par rapport à septembre (revu en hausse à
12,9%) et de 1 point sur un an. Il est
également nettement supérieur aux
attentes des économistes (12,5%).
En données corrigées des variations
saisonnières, le nombre de personnes à la recherche d'un emploi
en Italie a atteint 3,41 millions en
octobre, soit une hausse de 2,7%
sur un mois et un bond de près de
10% sur un an. Plus grave, le taux de
chômage des jeunes de moins de
24 ans, déjà un des plus élevés d'Europe, a atteint 43,3%, en hausse de
0,6% par rapport à septembre, et
de près de 2% sur un an. Et l'embellie risque de se faire encore attendre: selon la note mensuelle de
l'Istat publiée vendredi, le PIB italien
devrait stagner au 4e trimestre 2014
(avec une marge d'erreur de 0,2
point de plus ou de moins). «Nous
avons perdu un million d'emplois
en six ans. Il faut du temps pour remonter la pente», a déclaré M. Renzi
lors d'une visite à une pépinière
d'entreprises en Sicile. «En même
temps, nous avons plus de 100 000
personnes qui ont trouvé un travail
(+122 000 postes au 3e trimestre par
rapport à la même période en 2013)
parce qu'il y a des entreprises qui
vont de l'avant, il ne faut pas l'oublier. Alors courage, nous allons y arriver», a-t-il lancé. Selon Eurostat,
l'Italie est le pays de l'Union européenne où le taux de chômage a
augmenté le plus fortement en octobre. «La hausse du chômage (en
Europe) est presque exclusivement
le résultat d'un bond énorme de
90 000 chômeurs de plus en Italie»,
a ainsi souligné Christian Schulz,
économiste auprès de la banque
d'affaires allemande Berenberg.
Seulement des annonces ?
Le secrétaire d'Etat Graziano Delrio, considéré comme le bras droit
de M. Renzi, a cependant fustigé les
«bavardages» sur cette hausse en
soulignant l'augmentation des créations d'emploi. «De toute évidence,
cela ne suffit pas, il y a encore beaucoup de travail à faire, mais cela
confirme que nous sommes sur la
bonne voie (...). Le nombre de personnes en recherche d'emploi augmente, mais en même temps, il y a
plus de gens qui trouvent du travail», a-t-il insisté.
A lire sur Internet
www.lnr-dz.com
Dans le classement
annuel publié vendredi
28 novembre par le
magazine économique
Bilan, 49 Français
installés en Suisse
figurent parmi les 300
plus grosses fortunes
du pays. La fortune
cumulée de ces 300
familles et personnes
les plus riches de Suisse
en 2014 a grimpé en
2014 à 671 milliards de
francs suisses (559
milliards d'euros), une
augmentation de 44
milliards (+4,1%). Les
49 Français, installés
en Suisse pour
bénéficier d'un régime
fiscal plus favorable
que dans leur pays
d'origine, représentent
un patrimoine global
de 55 milliards de
francs suisses (45,7
milliards d'euros).
Comme depuis de
nombreuses années, la
famille suédoise
Kamprad (Ikea) garde
la tête de ce
classement, avec une
fortune estimée entre
42 et 43 milliards de
francs suisses (entre
34,9 et 35,8 milliards
d'euros). Vingt-huit
familles suisses et
étrangères figurent
dans la catégorie la
plus élevée de ce
classement, soit celle
des fortunes
supérieures à 5
milliards de francs
suisses (4 milliards
d'euros). Trois familles
françaises figurent
dans cette catégorie,
Wertheimer (Chanel),
Castel (boissons) et
Drahi (nouvelles
technologies). Les trois
premiers du
classement sont la
famille Kamprad, les
familles suisses
Hoffmann et Oeri, qui
contrôlent le groupe
pharmaceutique
Roche, et le SuissoBrésilien Jorge Lemann,
qui détient des parts
dans le premier
brasseur AnheuserBusch InBev.
8
régions
INFOS
EXPRESS
MÉDÉA
Saisie de plus
de 445 kilos
de viande rouge
Les services de contrôle de la
Direction du commerce de la
wilaya de Médéa ont procédé
durant la semaine écoulée, à
la saisie d’une quantité de
75,60 kg de viande rouge
propre à la consommation
pour une valeur estimée à
87.800,00 DA chez un
boucher au quartier AinD’heb (Médéa) qui ne s’est
pas gêné pour procéder à
l’abattage clandestin, avec
un plus répréhensible à
savoir, la fabrication d’une
fausse estampille pour
écouler la viande. La quasitotalité de cette viande a été
remise à l’Établissement
public hospitalier « Mohamed-Boudiaf » de Médéa.
Parallèlement à cela, les
éléments de la Direction du
commerce, en étroite
collaboration avec les
services vétérinaires, ont
durant le début du mois de
novembre 2014 procédé à la
saisie de 392,40 kg de viande
blanche et 23 kg d’abats pour
non-conformité de la
délivrance de certificat
d’analyse du service
vétérinaire chez un
propriétaire d’une
boucherie sise au centre-ville
de Médéa en date du 1er
novembre 2014. Selon
certaines sources, les
produits de consommation
saisis ont été estimés à
1.123.999,80 DA comme il a
été procédé à la détérioration
de 23 kg de viande rouge
impropre à la consommation.
Hamid Sahnoun
La NR 5102 Dimanche 30 novembre 2014
Malaise du wali d’Annaba
Des pratiques intolérables en seraient
la cause
, Sans chef de daïra en
charge de la commune du
chef-lieu et de celle de Seraïdi depuis bientôt deux
années, la population de la
wilaya de Annaba pourrait
se retrouver sans wali. Le
détenteur de ce poste, Mohamed Mounib Sandid, a,
en effet, été victime d’un
malaise cardiaque ces
dernières quarante-huit
heures.
Il a été évacué de toute urgence
vers Paris (France) jeudi à 13h00
pour bénéficier de soins appropriés
à son état de santé. Selon des indiscrétions, ce malaise serait dû à
une crise de nerfs provoquée par
l’incompétence de certains de ses
proches collaborateurs, véritablement dans l’incapacité de matérialiser les nombreux et différents dossiers en relation avec le développement économique local. Cet autre
handicap intervient quelques jours
à peine après la session plénière
de l’Assemblée populaire de wilaya
(APW). Le wali avait tapé très fort
sur la table pour exprimer sa grande
déception à l’écoute des données
portant sur des projets à la traîne,
gestion des communes à l’abandon,
les affaires de corruption, le trafic
d’influence et autres. Le wali n’a
pratiquement rien laissé passer
avec à la clé cette phrase qui est
tombée comme un couperet : « Ça
ne peut pas durer comme ça ! ». Ce
faisant, Mohamed Mounib Sandid a
publiquement exprimé son ras-lebol face à la mauvaise volonté manifeste de plusieurs des membres
de son exécutif et des élus locaux.
Des problèmes à l’origine du malaise. (Photo > D. R.)
Des députés et sénateurs ne sont
pas non plus indemnes de toute
critique. Les premiers comme les
seconds n’ont rien apporté à la wilaya. Pire, certains ont utilisé leur
qualité pour influer sur le cours des
projets au profit de leurs proches,
copains et coquins. Obligation de réserve oblige, le wali n’a rien révélé
du comportement préjudiciable
tant au plan économique que sociologique à la wilaya des élus locaux et ceux de l’une ou de l’autre
des deux chambres du Parlement.
Il s’est suffi de cette tirade « Ça ne
peut pas durer comme ça ! » très
lourde de sens. C’est dire s’il a marqué de son empreinte cette session
ordinaire de l’Assemblée populaire
de wilaya. Il est allé encore plus loin
en dénonçant l’insuffisance professionnelle, voire l’incompétence de
certains directeurs de wilaya. A la
clôture de la session de cette APW,
le premier magistrat de la wilaya
n’y est pas allé avec le dos de la
cuillère pour dénoncer les sourires
de commande, les démarches traînantes et surtout les « oui monsieur
le wali » de certains habitués de la
courbette. Du haut du juchoir qu’il
a occupé deux jours durant pour
suivre les travaux de l’APW, le wali
ne respirait pas vraiment la sérénité. Il y avait de quoi avec l’ensemble des secteurs à la traîne, loin,
très loin des objectifs assignés.
Condamné à un difficile numéro
d’équilibriste, le wali paraissait bien
indécis quant à passer du stade de
la pédagogie à celui des mesures
disciplinaires à prendre à l'encontre
de ceux qui s’étaient succédé au
micro pour répéter le refrain de la
réussite que, tout au long de leur
Les Subsahariens envahissent
la ville
Des groupuscules de Subsahariens composés de femmes,
d’hommes et d’enfants sont observés quotidiennement ces derniers jours dans certaines avenues
et cités de la ville d’Ain Temouchent. Ils mendient et demandent
l’aumône aux passants. Ils ne sont
pas de la catégorie des traditionnels harraga. Apparemment ce
sont des réfugiés qui ont fui les
affres de la guerre dans leurs pays.
Cette situation a suscité des réactions contradictoires chez la population témouchentoise qui a souhaité que la wilaya leur réserve un
centre de regroupement conformément aux multiples déclara-
La DAS au chevet des femmes
victimes de violence
, Une campagne de sensibilisation
contre le phénomène de la violence a
été lancée, à Relizane, par la Direction
de l'action sociale. Cette action entre
dans le cadre de la célébration de la
Journée internationale pour
l'élimination de la violence contre les
femmes, qui coïncide avec le 25
novembre de chaque année.
Des journées de sensibilisation seront organisées
au niveau des lycées et des cités universitaires
par les initiateurs de cette action, en collaboration
avec d'autres associations. Plusieurs activités,
journée d'étude, conférences et tables rondes sont
au programme de cette campagne. Les activités seront organisées au niveau des sièges des associations activant dans ce domaine, les établissements
scolaires, les résidences universitaires et les campus. Cette action, initiée en coordination avec plusieurs directions comme l'éducation, la formation,
les affaires religieuses et la sûreté, entre autres,
s'étalera sur un mois. Les trois-quarts des femmes
venant se soigner au niveau des différentes structures de santé à Relizane n’en sont pas à leur première expérience. Leurs «agresseurs» n'ont jamais
été condamnés, bien que la plupart d'entre eux
BRÈVE
soient «récidivistes» en matière de coups et blessures. Nombreuses sont les femmes qui se rapprochent de la police pour déposer plainte et ne
reviennent pas pour fournir le certificat médical
exigé dans ce genre de cas. Les violences faites aux
femmes de par le monde, non seulement ne reculent pas, mais gagnent en ampleur et en gravité. Ce
triste phénomène a même atteint une dimension
tragique. Dans un tel contexte, la Journée internationale pour l'élimination des violences faites aux
femmes, journée célébrée chaque 25 novembre, acquiert une résonance particulière.
N.-Malik
A. Djabali
Aïn Témouchent
,
Relizane
présence à la wilaya, ils ont appris
à chanter à chaque occasion. Des
sources crédibles indiquent que le
coup de sang du wali est également
lié aux retombées douloureuses de
nombreuses affaires impliquant certains élus et des cadres de différentes administrations de l’Etat.
Dans le milieu des services de sécurité, il est sérieusement question
des prochains épisodes de l’affaire
du député Bahaeddine Tliba. « Le
wali a découvert récemment des
pratiques qu’il ne peut tolérer »,
précise-t-on dans l’entourage de
M. Sandid. Ce dernier aurait refusé
de céder à l’improvisation dans la
prise de décision à l’encontre des
perturbateurs dans la gestion des affaires de la wilaya. Il a tout de même
réussi à créer l’affolement dans le
milieu des barons locaux de l’économie. C’est pourquoi, bon nombre
sont à l’écoute de la moindre information sur l’état de santé du wali.
D’une intégrité morale à toute
épreuve, ce dernier s’est retrouvé
pratiquement livré à lui-même face
aux ogres que représentent ceux
qui ont fait des abords de son cabinet un centre d’affaires. En démontrant une apparente rupture
de tout contact direct avec les gens
de la presse, le wali a fragilisé sa position face à ces pratiques qu’il a luimême qualifiées d’intolérables lorsqu’il a affirmé « ça ne peut pas
durer».
SIDI BEL-ABBÈS
Un berger assassiné
et trente têtes d’ovins
volés à Dhaya
Un berger a été retrouvé il y a quelques
jours sans vie dans la forêt de Cheraiga
relevant de la zone géographique de la
commune de Dhaya, au sud de la wilaya de
Sidi Bel-Abbès. La victime T. M., âgé de
seulement 20 ans, avait l’habitude de mener paître ses animaux dans ces lieux,
quand il fut surpris par un groupe d’un
tions de la ministre de la Solidarité
nationale.
A ce sujet le directeur de l’action
sociale de la wilaya d’Ain Temouchent a affirmé, jeudi dernier, que
la wilaya d’Ain Temouchent n’est
pas concernée par le centre en
question car il n’y pas de Subsahariens domiciliés dans la ville. Il
a révélé que ces Subsahariens
viennent d’autres villes voisines à
Ain Temouchent et ne font que
mendier puis retourner le soir à
leurs bases.
A. Remache
VoirsurInternet
www.lnr-dz.com
nombre non encore déterminé. Il fut sauvagement assassiné et les moutons volés.
Ses parents et sa famille se sont aperçus de
son absence du moment qu’il rentrait chaque soir. Les services de sécurité ont été
alertés et une campagne de recherche fut
déclenchée. Le jeune homme fut trouvé
touché mortellement à la nuque par un
objet tranchant, gisant dans les traces de
sang déjà absorbées par le sol et ses moutons envolés. La victime fut transportée à
l’hôpital de Sidi Bel-Abbès et une enquête
fut ouverte afin de découvrir les tenants et
les aboutissants de ce crime atroce qui met
en exergue l’insécurité en général.
Djillali T.
9
La NR 5102 – Dimanche 30 novembre 2014
régions
Oran : état des lieux du palais
du Bey et de la mosquée Pacha
Sidi Bel-Abbès
L’emploi et la métaphore
de l’Anem
,Conçue agence nationale de l’emploi
Anem pour écorcher
le diable du chômage,
elle est interprétée
en arabe, signifiant
chez les jeunes qui en
goûtent les délices
«dormir».
De la bouche de milliers
de bénéficiaires de son aumône disparate, l’on apprend que ces jeunes diplômés et universitaires
vieillissent au fond des attentes des songes incertains, un droit parachevé
dans les textes de loi, en
réalité un miracle englouti
au fond d’un «lit» inconfortable des attentes d’une
embauche. Certains cumulent une vie sans que l’âge
ne prenne connaissance
de leur douleur, ni que l’autorité prenne conscience
des revers. D’autres sont
mis à la porte juste après
avoir consommé le contrat
comme si cela était leur
sort. Ils sont dans tous les
secteurs à travailler 8
heures par jour et ne perçoivent pas un salaire
équivalent à leurs efforts
majoré de complaisance à
la limite de la «soumission». Ils sont par-dessus
cela responsables là où ils
sont.
Ils peuvent franchir les
portes des prisons en cas
d’erreurs, d’omission ou
de déficit de caisse pour
ceux/celles qui travaillent
dans des agences financières. Ils n’ont pourtant
reçu aucune formation
prévue par le règlement
pour leur protection, leur
information du degré de
leur responsabilité et des
risques qu’ils encourent
en cas d’une quelconque
«glissade» professionnelle.
Ils sont exploités et humiliés. Leurs liens avec l’organisme employeur tiennent à un petit espoir
«contracté». Il dépend souvent, selon leurs confessions, du degré de la soumission et peut prendre
fin à tout instant même
avant le moment. Ils sont
chassés après des lieux de
travail, prétextant une absence de vacance d’emplois qu’ils gardent souvent pour des proches ou
pour d’éventuelles recommandations.
Le contrat dépend d’une
suite de procédures qui
préservent les droits du
futur recruté. Ils ne sont
jamais respectés. La demande en désaccord avec
l’offre incite à l’affront et
aux magouilles clientélistes. Celui qui n’a aucune
connaissance subit les revers de ces dysfonctionnements. Ainsi l’injustice
prend place au beau milieu des lois confectionnées à la mesure d’une
unique situation où le plus
privilégié ne sera pas jugé
sur des critères professionnels et moraux mais
sur son tissu relationnel
social et de sa disposition
au pot-de-vin exigé. Ces
jeunes sont dans un désarroi incomparable. Ils tiennent à des espoirs conçus
sur des promesses frêles,
très fragiles pour un épanouissant recrutement ; ce
qui les fait tenir, résister
au détriment d’une vie
constamment secouée par
le
pessimisme,
et
contraindre au choix cornélien qu’ils devraient accepter sans rouspéter, ni
poser de questions de
crainte d’être mal prisé ou
mal vu et se priver d’une
ultime embarcation dans
le rêve du lit de «ANEM ! ».
Si les autorités étaient réellement soucieuses de
notre sort, disaient-ils, du
devenir de la jeunesse,
elles n’auraient jamais
pensé appeler l’agence nationale «ANEM» qui signifie
«DORT». Les jeunes postulants ne croient plus à ces
mesures. Ils ont perdu
confiance, et cela n’est
qu’un pur signe de leur
état moral très bas aux revers insociables qui nourrit sans faute tous les
fléaux sociaux aux portes
grandes ouvertes avec
accès sans conditions.
Ils racontent ironiquement
non sans douleur, sans nul
choix qu’ils rêvent éveillés
en toute conscience d’un
«Dormir» métaphorique
qui pourrait leur ouvrir les
portes d’une vie stable et
agréable comme tout citoyen : un emploi. L’ANEM,
et d’un autre côté la DAS
bouffent de leurs contrats
l’âge de la jeunesse sans
offrir le sésame. C’est leur
réaction spontanée, ils
voient tout bonnement
leur sort tenu en otage.
Curieusement à la question, comment ils devaient
l’appeler ? «Amen !» était
leur réponse, qui signifie
de son côté, disaient-ils assurance dont ils manquent
affreusement. De là, l’on
se sent concilié, que vraiment «l’on peut rire d’un
malheur comme l’on peut
pleurer», ne dit-on pas
«Ham Ydahak - Ham
Ybekki». L’illusion dans
l’emploi, se nettoyer de la
crasse du chômage et réaliser ses rêves font vadrouiller le contractuel à
tenir à une croyance acceptant sans nul choix une
réalité grossière qui prépare systématiquement à
une fâcheuse résignation.
Les lois pourtant sont
claires. À l’agence de l’emploi, une équipe est chargée d’un suivi rigoureux
aux fins de réguler les
chances à l’emploi dans
les différentes institutions,
fait-on savoir. Un contrat
ANEM est automatiquement suivi d’un contrat
CTA, sauf que ces mesures
ne sont pas respectées par
absence totale de planification et une impunité favorisante. On délivre plus
de contrats qu’on a de
postes à fournir. De la
sorte, les jeunes sont jetés
à la rue une fois le contrat
de deux ans terminé. Les
pourchassés n’auront plus
droit à un deuxième
contrat de l’agence et l’institution ou l’entreprise qui
usait de leur temps précieux claque définitivement la porte derrière eux.
Pourtant d’autres viennent
après et sont recrutés en
empruntant le même chemin, selon des victimes.
L’ANEM, pourtant, selon
des indiscrétions, a le pouvoir de suivre et contrôler
ses contractuels au sein
même de l’entreprise où
ils sont affectés afin de
leur préserver leur droit
respectif selon les priorités. Rien de tout cela. La
réalité est toute autre. Le
clientélisme est comme un
rouleau compresseur, Il
écrase tout individu aux
épaules squelettiques.
Les jeunes qui se voient
lésés, sans personne à qui
se confier, deviennent
après avoir frappé et
frappé aux multiples
portes, de potentielles
proies pour les monstres
des fléaux sociaux dont la
débauche et le banditisme
en tête des dérives, vu
qu’ils proposent un choix
quand les voies du droit
ne proposent aucune
issue.
Peut-on les appeler dans
ce cas avec un contrat
éjectable : employés ou
travailleurs ? Devrionsnous réellement les ôter
de la liste du chômage
pour les inclure dans le
taux de la métaphore des
vrais salariés, celle de
s’épanouir dans la beauté
cristallisée des larmes de
la souffrance de l’inutilité.
Qu’est-ce qu’un travailleur
ou un employé d’abord ?
Avons-nous le droit de
classifier un individu bénéficiant d’un contrat
ajournant, et non résolvant un problème.
Quel droit possède ce
jeune s’il vit le sevrage
dans un état libre ?
Un tas de questions que
seuls ces jeunes ayant
goûté et goûte sans cesse
de ces supplices et ces humiliations ont droit de répondre, d’y vider leurs entrailles de ces soucis qui
n’ont pas l’air de les lâcher
même après avoir acquis
un niveau d’études supérieures et obtenu des diplômes qui devraient normalement leur épargner
ces souffrances……
Avec un contrat de
l’ANEM, disent-il, c’est
comme attendre devant
un rouleau qui vous bouffe
votre jeunesse que d’espérer à un boulot qui propose une allégresse.
De là, il ne devient plus
complexe de comprendre
et surtout sentir que la
lame a atteint l’os, et les
conséquences sont et
pourront être fatales. Les
signes sont déjà visibles :
les
comportements
étranges, les réactions et
interactions, les fléaux sociaux (agression, viol, vol,
rapt, drogues et boissons),
la régression inquiétante
des mariages et les conséquences que cela provoque !, les divorces précoces…
Il est temps de crier Halte
et prévoir de sérieuses
études afin d’apporter des
solutions idéales et sauver la jeunesse ainsi que
toute la société.
Djillali T.
Des spécialistes de l’agence gouvernementale turque des sites
archéologiques "Tica" ont procédé à un état des lieux du Palais du Bey
Mohamed El Kebir et de la mosquée Pacha, situés à hai (quartier) Sidi El
Houari d’Oran, a-t-on appris auprès de la direction de la construction
et de l’urbanisme. (Photo > D. R. )
Ouargla : deux morts dans des affrontements
entre manifestants et forces de l'ordre
Deux personnes sont mortes et une vingtaine d'autres ont
été blessées lors de violents affrontements vendredi soir à
Touggourt (Ouargla) entre des manifestants et les forces de
l'ordre à la périphérie, a-t-on appris samedi. (Photo > D. R. )
Bordj Bou-Arréridj : un programme
d’un milliard de DA pour renforcer l’AEP
Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, a annoncé jeudi à
Bordj Bou Arréridj un «programme d’urgence» d’un milliard de DA
destiné à renforcer l’alimentation en eau potable, d’ici à l’été 2015.
(Photo > D. R. )
La procréation médicalement assistée,
un espoir pour les couples sans enfant
Le 2ème congrès national de la Société algérienne de médecine de
la reproduction (SAMERE), en collaboration avec la Fédération
internationale des sociétés de fertilité (UIT-IFFS), s’est ouvert,
vendredi à Oran. (Photo > D. R. )
reportage
La NR 5102 — Dimanche 30 novembre 2014
10
Habitat
60 000 logements
entre 2010 et 2014 à Annaba
, L’objectif assigné est
de conforter les résultats
enregistrés les précédentes années dans le domaine de l’amélioration
des conditions de vie des
populations et du développement local.
C’est ce à quoi se sont attelés les
différents services de la wilaya
dont ceux du logement, des équipements et travaux publics, hydraulique, la petite et moyenne
entreprise et l’emploi. Leurs responsables ont été invités à présenter leur bilan chiffré quant au
niveau de concrétisation des projets étroitement liés avec le développement local au service de
l’emploi.
Les 4 000 logements réalisés en
2011 – malgré la saturation de la
réserve foncière de certaines
communes comme Annaba et El
Hadjar –, les postes de travail tous
segments confondus créés, les
opérations d’adduction, d’amélioration de la distribution d’eau
potable et de l’assainissement
ainsi que le lancement ou l’achèvement de travaux des infrastructures de transport et routières figurent au nombre des projets en cours, à lancer ou achevés.
Les mêmes responsables n’ont
pas manqué de souligner la marge
de manœuvre financière et technique dont ils disposent pour matérialiser, chacun en ce qui le
concerne, les projets en fonction
de l’exigence des budgets alloués.
Une exigence qui malheureusement s’est confondue avec l’immobilisme des élus de certaines
communes, à l’ima-ge de celle
d’Annaba. «Au lieu de travailler
pour améliorer les conditions de
vie de leur population, mission
pour laquelle ils ont été choisis,
les élus de l’APC de Annaba ont
exploité la faiblesse de leur président pour ne rien faire. Et dire
Publicité
30 000 logements pour la seule ville de Oued El-Aneb. (Photo > D. R. )
que cette commune dispose d’un
budget de 3 milliards DA, soit 3
fois plus que celui de la wilaya.
«J’espère que les listes des candidats aux prochaines élections
locales seront mieux étoffées».
Hormis le chef-lieu d’Annaba,
toutes les autres collectivités locales se sont, plus ou moins, inscrites dans une perspective dynamique.
Globalement, celle-ci est censée
pren-dre en charge les préoccupations des habitants. C’est pourquoi, durant l’année 2011, la wilaya a attribué à chacune des
commu-nes un budget à même
de concilier au mieux leurs ambitions et ceux sous-entendus par
les projets Etat/wilaya du plan
quinquennal 2010/2014. Y figurent
en bonne place, la réalisation de
la nouvelle ville à Oued El Aneb
avec 30 000 logements et des
structures socioéconomiques
dont un pôle universitaire.
Ce qui, avec le projet de réalisation dès 2012 de 29 700 logements
destinés à l’éradication de l’habitat précaire, donnerait au total
quelque 60.000 logements. Ce qui
expliquerait l'optimisme de Amar
Khalfaoui, directeur de l’OPGI Annaba : «Je peux affirmer que d’ici
à 2013, tout le monde sera relogé».
Investissements publics également lancés dans la réalisation
de nouvelles routes de contournement pour désengorger la commune chef-lieu, trémies, échangeurs, passerelles piétonnières,
structures de santé, de sûreté
comme le complexe de la Gendarmerie nationale à El
Bouni…C’est dire si les enveloppes financières débloquées,
chaque fois que de besoin, confirment le soutien de l’Etat au développement local. Cette priorité
se trouve renforcée par le
contexte économique général du
pays.
«Dans quelques jours, nous allons
entamer une grande opération
d’éradication du marché informel.
Nous appelons les représentants
de la presse à nous aider à sensibiliser les uns et les autres sur la
nécessité de se soumettre aux lois
de la République. Nous ne manquerons pas d’utiliser la force publique contre tous ceux qui
croient qu’ils peuvent imposer
leur propre loi», a révélé le wali de
Annaba. Il a par ailleurs estimé
que sans la compétence des
hommes, les finances et les technologies ne seraient d’aucun secours. A ce stade, le premier magistrat de la wilaya devrait approfondir sa connaissance du
dossier de chacun de ses proches
collaborateurs au sein de son exécutif. L’intervention du directeur
de l’emploi est révélatrice de la
manipulation des chiffres auxquels certains membres de cet
exécutif s’adonnent toute honte
bue. Tout autant que son chef
d’agence, ce directeur de l’emploi
ferme la porte de son bureau respectif et son téléphone aux représentants de la presse et aux
jeunes demandeurs d’emploi. Sa
structure étant défaillante, il a
tenté de faire croire le contraire
aux journalistes présents à la
conférence de presse en prenant
à son compte les bons résultats
enregistrés en termes de création
de postes de travail par son homologue de la direction de l’action
sociale. La même stratégie d’utilisation des compétences des
autres avait été appliquée par le
représentant du groupe allemand
Gelsenwasser. C’était au lendemain de la signature du contrat de
partenariat portant création de
la Société des eaux et assainissement de Annaba (SEATA). Son associé majoritaire au capital social
de cette société, le ministère algérien des Ressources en eau,
s’était aperçu qu’en fait de savoirfaire et de technologie allemande,
Gelsenwasser utilisait les compétences algériennes et inscrivait
à son compte les réalisations. Durant trois années de présence sur
le sol algérien, l’allemand n’avait
rien fait. Tout avait été réalisé par
les Algériens, y compris la rénovation du réseau d’assainissement
et la réhabilitation de celui de l’alimentation en eau potable.
A. Djabali
culture
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La NR 5102 - Dimanche 30 novembre 2014
Poésie afro-américaine de Maya Angelou
Une «mère spirituelle» pas comme les autres
,«Lady B» dont la
traduction française est
sortie en octobre est le
sixième volume de la série
autobiographique de la
poétesse et mémorialiste
américaine Maya Angelou.
On y retrouve l'écriture singulière
de cette grande dame des lettres
afro-américaines, empreinte de la
puissance performative des récits des esclaves dont l'écrivain
américaine s'est beaucoup inspirée. Maya Angelou est décédée le
28 mai dernier. Comment devienton Maya Angelou ? « Il arrive fréquemment qu'on me demande, a
écrit l'Américaine dans la préface
du sixième tome de son autobiographie consacré à sa mère, comment je suis devenue qui je suis.
Comment née noire dans un pays
des blancs, pauvre dans une société où la richesse est admirée et
recherchée à tout prix, femme
dans un environnement où seuls
de grands navires et quelques locomotives sont désignés favorablement, comment suis-je devenue Maya Angelou ?» Cette quête
de soi est au cœur de la série autobiographique qui a fait sa renommée. Paru en 1969, je sais
pourquoi l'oiseau chante en cage
est le premier volume de ces mémoires. Sa description à la fois
sardonique et distanciée d'une enfance miséreuse dans l'Arkansas
et la Californie, à l'ombre du racisme et du Ku Klux Klan, avait
bouleversé l'Amérique et fondé
la réputation de Maya Angelou
comme la conteuse incontournable de l'expérience noire aux
Etats-Unis. Sa quête de dignité en
tant que femme noire et femme
tout court dans une société qui
reste profondément machiste, a
fait d'elle une militante emblématique de la libération féminine.
La vie est un roman
Décédée en mai dernier, la vie de
Maya Angelou est un roman. Elle
était née Marguerite Annie Johnson, à St. Louis, Missouri, fille d'un
portier et d'une propriétaire de
débit de boissons. Séparée de ses
parents et victime de viol à l'âge
de sept ans entraînant cinq années de mutisme, elle a connu
une enfance difficile, malgré
l'amour de sa grand-mère paternelle qui l'a élevée. Mère célibataire à 17 ans, elle a fait les métiers
de conductrice de tramways, de
cuisinière, d'«effeuilleuse» dans
des cabarets pour joindre les deux
bouts. Mais ce sont ses talents artistiques qui vont la sauver de la
misère et lui permettre de s'affirmer comme femme libre. Consécutivement danseuse, chanteuse,
comédienne, elle trouvera sa voie
dans l'écriture lorsque sous l'impulsion de son ami James Bald-
win, elle s'est mise à écrire. Si ce
sont ses chroniques autobiographiques qui l'ont fait connaître,
elle a aussi écrit des comédies,
des essais, des livres pour enfants
et surtout de la poésie. Sa poésie
s'inscrit dans la tradition des récits oraux des esclaves dans lesquels le récitatif et la performance
sont aussi importants que les paroles. En 1993, Bill Clinton la sollicita pour lire un poème lors de
son investiture. Elle écrivit pour
l'occasion son célèbre poème «On
the Pulse of Morning», qui est un
appel à l'harmonie et à la justice
sociale au-delà des différences de
races, de sexes, d'origines et
d'orientations sexuelles. La performance passionnée sur les
marches du Capitol Hill de cette
égérie des marginaux et des oubliés fit d'elle du jour au lendemain une icône et un témoin privilégié des turbulences de la société américaine.
Une série autobiographique
Les mémoires de Maya Angelou
comptent aujourd'hui six volumes
qui racontent les différentes
étapes de la vie de l'écrivain, notamment sa vie de mère célibataire, ses amours, sa tournée en
Europe dans une production de
Porgy and Bess, son séjour au
Caire et à Ghana, son retour aux
Etats-Unis dans les années 1960
lorsque les combats pour les
droits civiques battaient leur
plein, ses rencontres avec Malcolm X et Martin Luther King, sa
venue à l'écriture.
En creux, se dessine le portrait
de la communauté noire au tournant des années 1960. Maya Angelou aimait dire que lorsqu'elle s'est
lancée dans l'écriture de ses mémoires, elle s'est très vite rendue
compte qu'elle n'écrivait pas seulement en son nom, mais aussi au
nom du peuple noir opprimé. Elle
écrivait à la première personne
du singulier, mais se pensait en
première personne du pluriel, le
«je» renvoyant à un «nous» collectif et inclusif. «Mom & me & Mom»
qui vient de paraître en français
sous le titre «Lady B», est le
sixième volume des mémoires
d'Angelou. Il est dédié à la mère de
l'écrivain. Ce livre raconte comment Maya et son frère Bailey
avaient été réunis avec leur mère
à l'adolescence, après en avoir
été séparés pendant presque dix
ans. Dans l'un des passages les
plus poignants du volume, la mère
demande à sa fille pourquoi elle ne
veut pas l'appeler maman. «Il faut
que tu m'appelles quelque chose.
On ne peut pas passer une vie entière sans que tu t'adresses à moi.
Comment aimerais-tu m'appeler ?»
Ce sera «Lady B». «Lady» parce
qu'elle était belle et «B» car elle
s'appelait Baxter. La mère acceptera d'être adressée par son sur-
nom, mais tout le récit tourne autour du recouvrement progressif
par celle-ci de son appellation légitime de «maman». C'était une
victoire pour Viviane Baxter, car
c'est grâce à son amour qui ne
s'est jamais éteint qu'elle a su regagner le cœur des enfants qu'elle
avait autrefois abandonnés.
Amour libérateur
Thématique centrale de Lady B,
l'amour est aussi une des réponses à la quête qui a motivé la
rédaction de cette série des mémoires. Maya Angelou est devenue Maya Angelou grâce à l'amour
qu'elle avait reçu de sa grandmère qui l'a élevée et de sa mère
à laquelle elle s'était réconciliée au
sortir de l'adolescence. «Leur
amour m'a influencée, formée, libérée», écrit-elle dans la préface
du livre. Véritable philosophie de
vie, cet amour qui libère était
aussi au cœur de la pensée féministe de Maya Angelou, contrairement au féminisme radical qui
n'admet pas la nécessité de
l'amour. Beaucoup de femmes
américaines, de Michelle Obama
à Oprah Winfrey, en passant par
Hillary Clinton et autres femmes
puissantes comme impuissantes
de l'Amérique contemporaine se
sont reconnues dans le féminisme
hors des sentiers battus que la
poétesse a incarné. Lors de la cérémonie du souvenir organisée
en son honneur en juin dernier à
l'université Wake Forest, en Caroline du nord (sud-est) où Maya
Angelou avait enseigné, elles
étaient venues dire leur dette envers cette «mère spirituelle» pas
comme les autres.
T. Chanda
«Abbès Laghrour, du militantisme au combat»
de Salah Laghrour
L'injustice réparée
,L'injustice est aujourd'hui réparée grâce
à la détermination de Salah Laghrour, auteur du livre intitulé, «Abbès Laghrour, du
militantisme au combat», wilaya 1 (AurèsNemamchas) paru à Chihab éditions. Le
parcours du chef des Aurès, adjoint de
Mostefa Benboulaïd, est savamment rapporté dans ce livre qui retrace minutieusement son militantisme dans les années 40,
son efficace participation au 1er novembre
1954, où il a mené d'une main de maître les
actions armées dans la ville de Khenchela,
et enfin son départ pour la Tunisie et les
conditions dans lesquelles il a trouvé la
mort avec ses compagnons des Aurès-Nemamchas, tous injustement condamnés à
mort puis exécutés. A la lecture de ce passionnant ouvrage, on se rend compte de
cette ingratitude envers ces révolutionnaires des Aurès, enterrés une seconde
fois par l'oubli alors qu'ils ont activement
participé au déclenchement de la Révolution et semé la terreur au sein de la soldatesque française grâce à leur courage et à
leur foi dans la juste cause. Salah Lagh-
rour rapporte avec force détail ce parcours et égrène méticuleusement la vie de
Abbès, engagé corps et âme dans le combat libérateur du pays. L'auteur accorde
dans son récit une importance particulière aux origines du chahid, ses premiers
pas dans le militantisme, sa fidélité à toute
épreuve, son sens de l'organisation, notamment dans la préparation du 1er novembre, les batailles qu'il a menées dans
la région des Nemamchas et sa fin tragique.
C'est dans l'optique de rendre à César ce
qui appartient à César qu'est né ce livre qui,
un tant soit peu, éclaire l'opinion publique
et remet dans l'ordre dans l'Histoire, souvent occultée, sinon travestie portant un
grave préjudice à ceux-là mêmes qui ont
défié la France coloniale, cette puissance
qu'ils ont vaincue malgré le peu de moyens
qu'ils possédaient à l'époque. Abbès Laghrour en faisait partie, il était dans tous les
coups et faisait trembler l'ennemi. Mais ce
qui attire l'attention dans cette œuvre,
c'est inexorablement le sens de l'organisa-
tion de Abbès qui a eu l'insigne honneur de
diriger les actions armées dans la ville de
Khenchela, la nuit du 1er novembre 1954.
«Toutes les actions ont été couronnées de
succès», dira Salah Laghrour en étayant
ces allégations par des témoignages, forts
intéressants, de quelques novembristes
encore en vie ayant pris part à l'insurrection armée à Khenchela. Des témoignages
forts poignants qui illustrent la bravoure de
cette poignée hommes, tous des paysans,
mais résolus à arracher l'indépendance
en sacrifiant leur jeunesse, leurs familles et
leurs enfants et leurs biens.
L'auteur revient également sur l'affaire des
«mouchaouichine » (perturbateurs) ayant
entraîné l'assassinat des plus valeureux
combattants des Aurès-Nemamchas en
Tunisie. Il expliquera les raisons ayant
amené les Aurésiens à rejeter les résolutions du Congrès de la Soummam et à rejoindre le camp de Benbella et Mahsas.
C'est d'ailleurs la raison principale, comme
expliquera Salah Laghrour, qui a abouti à
cette «purge» ordonnée par le CCE et qui a
vu les meilleurs combattants de la wilaya
1, dont Abbès Laghrour, Tidjani Athmani,
Lazhar Chériet, Azine, Lamouri, Nouaoura,
Mostefa Lakehal, pour ne citer que ceux-là,
passer par les armes. «Abbès Laghrour,
du militantisme au combat», est absolument à lire car il rapporte des faits jusquelà inconnus du grand public, remet de
l'ordre dans l'Histoire de notre révolution
et réhabilite les «mouchaouichine», un sobriquet injustement collé aux valeureux
combattants qui ont osé dire non à des résolutions qu'ils ont considérées injustes et
qui, d'ailleurs, se sont retournées contre
leurs auteurs.
Zoubir Khélaifia
La NR 5102 - Dimanche 30 novembre 2014
santé
INFO
EXPRESS
Don d'organes :
89% d'Algériens
favorables
Pas moins de 89%
d'Algériens sont
favorables au don
d'organes permettant
ainsi aux malades de
mieux vivre, a indiqué
jeudi à Alger le docteur
Imène Souffli, viceprésidente de
l'association don
d'organes, Biloba.
Le Dr Souffli a précisé,
lors de la 7e journée
portes ouvertes sur le
dons d'organes,
organisé par
l'association Biloba, que
40% des personnes
interrogées étaient
prêtes à s'inscrire sur
une liste de donneurs
d'organes, précisant que
70% savent qu'ils
pouvaient donner un de
leurs organes, afin de
permettre à une
personne malade de
continuer à vivre
normalement et sans
souffrances. Ces
résultats sont le fruit
d'une enquête de
l'association don
d'organes, Biloba,
réalisé entre 2012 et 2014
sur un échantillon de
500 personnes à travers
les wilayas d'Alger, Sétif,
Oran et Tizi Ouzou.
15
Responsabilité et rôle du pharmacien dans la dispensation des médicaments ou produits de santé
«Une maladresse du pharmacien peut entraîner
une atteinte à l’intégrité corporelle du patient»
, Le médecin-chef du
service de médecine légale
du CHU Nédir Mohamed
de Tizi Ouzou, le Pr Brahim
Boulassel a mis en avant,
jeudi, à Tizi Ouzou, la
responsabilité du
pharmacien dans la
dispensation des
médicaments ou produits
de santé aux patients.
«Une maladresse, imprudence,
négligence ou faute d’inattention dans l’exercice de leur métier (pharmaciens, ndlr) peut entraîner une atteinte à l’intégrité
corporelle du malade», a-t-il indiqué. Il s’exprimait lors des 3es
Journées nationales de pharmacie du CHU Nédir-Mohamed
de Tizi Ouzou, tenues mercredi
et jeudi derniers à l’auditorium
de cet établissement hospitalier.
La dispensation des produits de
santé aux malades exige des
pharmaciens une compétence
exemplaire sous peine, a fait observer ce spécialiste, de devoir
faire face à une responsabilité
particulièrement étendue, disciplinaire, civile ou, pénale. «Bien
que les pharmaciens ne réalisent pas d’examens médicaux,
leur proximité avec la souffrance
humaine oblige l’ensemble des
professionnels (pharmaciens,
ndlr) à la plus grande vigilance»,
a-t-il dit. Pour ce spécialiste, la
responsabilité pénale du pharmacien peut être mise en cause
quels que soient le mode et la
qualité d’exercice (libéral ou
hospitalier public). «Le pharmacien est responsable de ses
actes (décisions) et, à ce titre, il
est passible de toutes les infractions prévues par le code
pénal».
Le pharmacien dispensateur,
qu’il soit chef d’entreprise ou
préposé, doit remplir ses obligations envers ses clients, souvent, fragilisés par la maladie, a
considéré le Pr Boulassel. Car, at-il fait observer, sa responsabilité personnelle constitue une
garantie pour le patient en matière notamment de sécurité sanitaire. «Le pharmacien assure
une vigilance effective en matière de traçabilité, de surconsommation médicamenteuse et
de risque iatrogène (accidents et
incidents survenant dans la
chaîne de soins)», a-t-il rappelé.
Le pharmacien est responsable
des médicaments délivrés même
en cas d’erreur ou de négligence
de la part du médecin prescripteur, a encore considéré ce spécialiste car, a-t-il poursuivi, «il
(pharmacien, ndlr) est tenu
d’analyser l’ordonnance prescrite par les médecins, de vérifier les posologies, les interactions médicamenteuses et les
contre-indications existantes en
fonction de l’état du patient ou
du malade. «Le pharmacien doit
ajuster les prescriptions du médecin au besoin du patient et il
est responsable en cas d’incident», selon ce spécialiste.
Dans le cas d’une interaction
majeure ou de contre-indication
absolue, le pharmacien, a fait
savoir le Pr Boulassel, a l’obligation de prévenir le prescripteur (médecin, ndlr) et a le droit
de refuser la délivrance en cas
de non conciliation du médecin.
«Lorsque la prescription présente un caractère de dangerosité, le pharmacien doit se
mettre en relation avec le prescripteur avant de délivrer le produit et dans le cas où la modification n’est pas obtenue, la délivrance peut être refusée», a
encore fait observer le Pr Boulassel.
Rabah Mokhtari
B O N À S AV O I R
Journée nationale de l'hypertension artérielle
La Journée nationale de l'hypertension artérielle HTA,a été célébrée hier, au centre commercial d'El-Hamma ( Alger ) par l’association des hypertendus de la wilaya d’Alger. cette journée de sensibilisation et d'information qui est parrainée
par les laboratoires El Kendi a été encadrée par le Dr Hocine Zidani, spécialiste en médecine interne et nutrition qui a apporté tous les conseils aux malades concernant la nutrition. Selon le Dr Hocine Zidani, seulement 30% des personnes
souffrant d’hypertension artérielle suivent un traitement approprié alors que les autres se soignent de façon anarchique. S’exprimant lors des 18es journées scientifiques sur l’hypertension artérielle organisées par l’association des
hypertendus, le Dr Zidani a fait savoir que l’hypertension artérielle touche près de 35% d’Algériens âgés de 19 ans et plus. Des statistiques alarmantes qui amènent l’orateur à faire des recommandations en direction des malades,
notamment ceux qui ne prennent pas trop au sérieux leur maladie. L’hypertension artérielle étant une maladie chronique qui nécessite un suivi régulier, le Dr Zidani a mis en garde contre tout arrêt du traitement ou négligence qui
pourrait compliquer l’état du malade, jusqu’à toucher les organes nobles, dont le cœur, le cerveau et les reins. Les maux de tête ou les vertiges sont des symptômes de cette maladie et l’orateur recommande dans ce cas de consulter
rapidement un médecin pour éviter une complication, précisant en outre que le taux de cholestérol élevé, le manque d’exercice physique, le stress et la consommation excessive du sucre et du sel figurent parmi les facteurs favorisant
l’hypertension artérielle qui cause principalement l’obstruction des artères du cœur, l’embolie des vaisseaux et l’insuffisance rénale. Le Dr Zidani plaide pour un examen médical annuel pour prévenir contre cette maladie et un examen
trimestriel pour les personnes déjà atteintes, même en cas de stabilité, soulignant dans le même sillage la nécessité absolue de respecter scrupuleusement la prise des médicaments prescrits par les médecins traitants.
Mohamed Achouri
29e Congrès international de la Société algérienne d'ophtalmologie
Une unité d'oncologie pédiatrique sera mise en place
bientôt au CHU Mustapha-Pacha
Environ 550 participants nationaux et
internationaux ont pris part au 29 e
Congrès international de la Société algérienne d'ophtalmologie, qui s’est déroulé du 27 au 29 novembre à Alger,
avec pour objectif: la formation continue et l'échange d'expériences, notamment dans les domaines de la rétine, du rétinoblastome, de la cornée
et des uvéites.
La présidente de la Société algérienne
d’ophtalmologie, et chef de service
ophtalmologie au CHU MustaphaPacha, la Pr Ourida Ouhadj, a indiqué
en marge de ce congrès, qu’une unité
d'oncologie pédiatrique sera bientôt
mise en place au CHU Mustapha-Pacha
et aura pour principale mission, la
prise en charge du rétinoblastome
(cancer de l'œil). Précisant que «le rétinoblastome est un cancer très dangereux et sa prise en charge est encore insuffisante en Algérie. La création de l'unité d'oncologie pédiatrique
du CHU Mustapha-Pacha permettra
une prise en charge spécialisée des
enfants atteints de cette maladie». Toutefois, elle a souligné que cette unité
d'oncologie, qui sera lancée en partenariat avec l'hôpital Jules Gonin de
Lausanne (Suisse) qui a déjà accueilli
des malades algériens pour le traitement du rétinoblastome, aura pour
rôle de traiter les malades au niveau
national et éviter, ainsi, leur transfert
à l'étranger. La même spécialiste a
ajouté que l’équipe médicale a été installée, de même que l'acquisition du
matériel médical et de la thermochimiotherapie pour entamer les soins
dès janvier 2015. Par ailleurs, elle a
insisté sur le diagnostic précoce du
rétinoblastome pour éviter l'ablation
des deux yeux chez l'enfant, appelant
à la nécessité de consulter un ophtalmologue en cas de constatation d'une
pupille blanche et d'un strabisme chez
l'enfant. Le congrès d'ophtalmologie
est aussi l'occasion d'un échange de
savoir-faire et d'expériences entre des
médecins algériens et étrangers. De
son côté, le président de la Société
française du glaucome, le Dr. Philippe
Denis, a présenté une communication
sur les nouvelles familles thérapeutiques du glaucome. Signalant que «le
glaucome est une affection de l'œil se
caractérisant par une augmentation
de la pression intraoculaire et dont
les symptômes sont les troubles de la
vision, l'apparition de taches noirâtres
et la réduction de l'éclairage. Concernant le traitement, il a indiqué que
«les nouveaux collyres contenant deux
produits dans le même flacon sont
plus efficaces et simplifient la thérapeutique pour le patient». «Dans le cas
de l'intolérance aux collyres, la chirurgie au laser peut être une alternative efficiente et définitive», a expliqué le Dr. Philippe Denis.
Nawel Hami
débat
La NR 5102 — Dimanche 30 novembre 2014
17
Proche-Orient
Les disciples de Goebbels
à l’œuvre contre la Syrie
, Le professeur Domenico
Losurdo a relevé plusieurs
incohérences dans la rhétorique
atlantiste contre la Syrie. Elles
montrent que le problème n’est
pas là où l’on croit et que le
discours vise à justifier une
guerre, pas à rendre compte
d’une réalité.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip
Erdogan, a opéré un virage à 180 degrés
lors de sa dernière campagne électorale. Il a depuis engagé son pays dans la
guerre contre la Libye et rêve d’en découdre avec la Syrie.
Quelle est la nature du conflit qui investit la Syrie depuis quelques mois ? Je
voudrais avec cet article inviter tous
ceux qui ont à cœur la cause de la paix
et de la démocratie dans les rapports internationaux à se poser quelques questions élémentaires, auxquelles, de mon
côté, j’essaierai de répondre en laissant
la parole à des organes de presse et journalistes qu’on ne peut suspecter de complicité avec les dirigeants de Damas.
1. Il convient en premier lieu de se demander quelle était la condition du pays
moyen-oriental avant l’arrivée au pouvoir, en 1970, des Assad (père puis fils)
et du régime actuel. Eh bien avant cette
date, «la République syrienne était un
État faible et instable, une arène pour les
rivalités régionales et internationales»
; les événements des derniers mois signifient le retour à la «situation précédant
1970».
En ces termes s’exprime Itamar Rabinovitch, ancien ambassadeur d’Israël à Washington, dans The International -He
rald Tribune[1]. Nous pouvons tirer
une première conclusion : la révolte apLe président turc, Tayyip Erdogan. (Photo > D. R.)
puyée en premier lieu par les USA et
l’Union européenne risque de ramener la
Syrie dans une condition semi-coloniale. peuple palestinien et de consolider la terre syrienne». Donc, le gouvernement
domination néo-coloniale d’Israël et de de Damas non seulement doit faire face
2. Les condamnations et les sanctions de l’Occident dans une aire d’importance à une révolte armée, mais une révolte
l’Occident et son aspiration au change- géopolitique et géo-économique déci- armée appuyée par un pays qui dispose
d’un dispositif militaire de première imment de régime en Syrie sont-elles inspi- sive.
portance, qui est membre de l’OTAN et
rées par l’indignation pour la «brutale répression» de manifestations pacifiques 3. Comment poursuivre cet objectif ? qui menace d’envahir la Syrie.
dont le pouvoir se serait rendu respon- Guido Olimpio nous l’explique dans le Quelles qu’aient été les erreurs et les
du 29 octobre : à An- fautes de ses dirigeants, ce petit pays est
sable ? En réalité, en 2005 déjà, «George Corriere della Sera
W. Bush désirait renverser Bachar Al- takya (Antioche), dans une région turque à présent l’objet d’une agression miliAssad». C’est ce que rapporte encore frontalière de la Syrie, est déjà à l’œuvre taire.
l’ex-ambassadeur israélien à Washing- «l’Armée syrienne libre, une organisa- Depuis des années en forte croissance
ton, lequel ajoute que la politique de tion qui mène la lutte armée contre le ré- économique, la Turquie montrait depuis
changement de régime en Syrie est gime d’Assad». C’est une armée qui a quelque temps des signes d’impatience
maintenant celle que poursuit aussi le l’usufruit des armes et de l’assistance mi- à l’égard de la domination exercée au
gouvernement de Tel Aviv : il convient litaire de la Turquie. De plus —ajoute Moyen-Orient par Israël et les USA.
d’en finir avec un groupe dirigeant qui Olimpio (dans le Corriere della SeraObama répond à cette impatience en
appuie, depuis Damas, «le Hezbollah au du 13 novembre) — Ankara «a exercé poussant les dirigeants d’Ankara à un
Liban et le Hamas à Gaza» et qui a des des menaces contre la création d’une sous-impérialisme néo-ottoman, contrôlé
liens étroits avec Téhéran. Oui, «profon- zone tampon de trente kilomètres en évidemment par Washington.
dément préoccupé par la menace iranienne, Israël pense qu’enlever la brique
syrienne du mur iranien pourrait déboucher sur une nouvelle phase de la politique régionale.
Que ce soit le Hezbollah ou le Hamas, ils
avancent à présent avec davantage de
prudence». Donc, la cible de la révolte et
des manœuvres qui lui sont connexes
n’est pas seulement la Syrie, mais aussi
la Palestine, le Liban et l’Iran : il s’agit
d’asséner un coup décisif à la cause du
Obama pousse les dirigeants
d’Ankara à un sous-impérialisme
néo-ottoman, contrôlé évidemment
par Washington.
4. Comme il résulte des analyses et témoignages que j’ai rapportés, la Syrie
est contrainte de lutter dans des conditions assez difficiles pour garder son indépendance, elle doit d’ores et déjà affronter une formidable puissance économique, politique et militaire. De plus,
l’OTAN menace, directement ou indirectement, les dirigeants de Damas de leur
infliger le lynchage et l’assassinat qui
ont scellé la mort de Kadhafi.
L’infamie de l’agression devrait être
claire pour tous ceux qui sont disposés
à accomplir un ne serait-ce que modeste
effort intellectuel.
Si ce n’est que se prévalant de sa terrible
puissance de feu multimédiatique et des
nouvelles technologies de manipulations
rendues possibles par Internet, l’Occident présente la crise syrienne en cours
comme l’exercice d’une violence brutale et gratuite contre les manifestants
pacifiques et non violents.
Il ne fait aucun doute que Goebbels, le
maléfique et brillant ministre du Troisième Reich, a fait école ; il convient
même de reconnaître que ses disciples
à Washington et Bruxelles ont même à
présent dépassé leur maître jamais oublié.
Domenico Losurdo
22
La NR 5102 – Dimanche 30 novembre 2014
sport
Réda Zeguili (sélectionneur de l’EN de handball)
«Nous jouerons nos chances à fond»
,La sélection algérienne de
handball jouera ses chances à
fond pour décrocher une place au
deuxième tour du Mondial-2015,
prévu au Qatar du 15 janvier au
1er février, malgré le repêchage de
l’Islande pour remplacer les Emirats arabes unis dans le groupe C,
a assuré l’entraîneur national,
Réda Zeguili.
«Notre objectif est toujours d’atteindre le
deuxième tour au Mondial pour confirmer
notre statut de champion d’Afrique et améliorer notre classement par rapport à la précédente édition. Maintenant avec le retrait
des Emirats arabes unis et le repêchage de
l’Islande, nos chances se sont amoindries
mais je vous assure que nous les jouerons
à fond», a déclaré Zeguili à l’APS.
Sur le programme des Verts durant la compétition, le coach algérien a estimé que le
match face à l’Egypte sera déterminant
pour la suite du tournoi.
«Le premier match face à l’Egypte sera la
clé de notre parcours au Mondial, une victoire nous permettra d’aborder sereinement les autres rencontres et pourquoi
pas arracher un succès face à une des
équipes européennes», a souligné Zeguili.
Au Mondial-2015, l’Algérie jouera dans le
groupe C en compagnie de la France, la
Suède, la République tchèque, l’Egypte et
de l’Islande, repêchée pour remplacer les
Emirats arabes unis, qui ont décidé de se
retirer.
A quelques semaines du début de la compétition, l’entraîneur national est également revenu sur la préparation de l’équipe
et la série de mauvais résultats obtenus
lors de sa participation au tournoi du Brésil fin octobre et au stage pré-compétitif en
Tunisie il y a deux semaines.
«Depuis notre sacre en Coupe d’Afrique, la
fédération a mis tous les moyens de notre
côté pour effectuer une bonne prépara-
Réda Zeguili lors de la coupe d’Afrique qui s’est déroulée en Algérie. (Photo > La NR)
tion au Mondial, nous avons tracé un programme qui nous permet de regrouper
l’effectif malgré la difficulté de rassembler
tous les joueurs notamment, les professionnels et la cascade de blessés», a expliqué Zeguili.
Pour les revers essuyés par le Sept natio-
Issa Hayatou
«Il y aura des problèmes
en Guinée équatoriale»
«Nous ambitionnons
d’aller au bout»
Sofiane Feghouli, a affirmé que la délocalisation de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN-2015), prévue initialement au Maroc et reprogrammée en
Guinée équatoriale en raison du virus
Ebola «ne gâche en rien l’ambition de la
sélection algérienne d’aller le plus loin
possible dans cette compétition», dans un
entretien accordé vendredi au magazine
France Football.
«Nous irons en Guinée équatoriale avec
un état d’esprit de conquérants et avec la
ferme intention d’aller au bout», a déclaré le n°10 des Verts, à désormais
quelques semaines du coup d’envoi de
l’épreuve, prévue du 17 janvier au 8 février 2015.
Feghouli (24 ans) a avoué, cependant,
que personnellement, il aurait préféré
que cette CAN se déroule au Maroc, car
s’agissant d’un «pays voisin et frère, où sévissent des conditions climatiques identiques à celles qu’on trouve en Algérie».
Le milieu offensif valencien a attiré l’atten-
Agence
Penser à l’avenir
Sofiane Feghouli
,L’international algérien du FC Valence,
nal, notamment face à l’Argentine et
l’Egypte au tournoi du Brésil, le coach national a expliqué que l’objectif a été de
voir la réaction de son groupe qui s’est
présenté avec 40% de son effectif pour des
raisons de blessures de plusieurs joueurs
cadres. «L’objectif de notre participation au
tournoi du Brésil a été de voir la réaction
des joueurs après 7 mois de coupure. Ça
a été difficile vu que seulement 4 joueurs
professionnels ont répondu à la convocation, mais les joueurs locaux nous ont
donné beaucoup de satisfaction. Il ne faut
pas oublier qu’à un certain moment, nous
n’avons évolué qu’avec 8 joueurs», a dit Zeguili. «Notre stratégie a été de ne pas divulguer notre jeu et voir la réaction de l’équipe
égyptienne qui sera notre premier adversaire au Mondial», a-t-il ajouté.
Le sélectionneur algérien a également fait
part de l’état d’esprit qui règne au sein de
son groupe, affirmant que les joueurs sont
soudés et motivés pour représenter de la
meilleure des façons, le handball algérien.
Pour conclure, Réda Zeguili a souhaité que
l’effervescence qu’a suscitée le sacre de
l’Algérie en Coupe d’Afrique 2014 après
18 ans de disette, soit encadré à travers une
stratégie à long terme, qui permettra aux
jeunes joueurs d’émerger et renforcer les
rangs de la sélection seniors. «L’Algérie va
organiser le Mondial des U-21 en 2017,
nous avons une équipe des U-17 d’un très
bon niveau avec un effectif d’un gabarit
hors du commun. Il faut encadrer cette
équipe car elle représente l’avenir du handball algérien», a dit le coach national.
«Si nous travaillons à long terme en organisant des stages à longueur d’année avec
des compétitions intenrationales à la clé,
et surtout en donnant la chance aux jeunes
joueurs qui montent en puissance, l’Algérie aura un bel avenir devant elle», selon Zeguili. Ce dernier, lié à la Fédération algérienne de handball (FAHB) par un contrat
jusqu’au Mondial-2015, n’a pas voulu trop
s’étaler sur son avenir avec les Verts : «Ça
se fera avec ou sans moi, l’essentiel, c’est
que le travail soit poursuivi à long terme»,
a-t-il esquivé.
tion sur d’autres «avantages» qui, selon
lui, auraient également fait le bonheur
de la sélection algérienne, si la CAN s’était
déroulée au Maroc, notamment «la qualité
des pelouses, qui convient mieux au style
de jeu des Verts, sans oublier le facteur de
«la proximité», qui aurait permis à un plus
grand nombre de supporters de faire le
déplacement, pour encourager leur sélection.
Même du point de vue psychologique
des joueurs, «l’idéal aurait été de jouer au
Maroc, car dans nos têtes, et pendant
plusieurs mois, on s’était attendus à jouer
dans ce pays», a conclu l’international algérien, qui considère son pays comme
un des principaux favoris pour remporter
la prochaine Coupe d’Afrique des nations.
L’Algérie a atteint la phase finale de la
CAN-2015, en Guinée équatoriale après
avoir dominé le groupe «B», avec cinq
victoires en six matchs (15 pts), devant le
Mali, 2e qualifié du groupe avec neuf unités.
R. S.
,Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou a
admis que l’organisation de la Coupe
d’Afrique des nations (CAN) 2015 pourrait ne pas être parfaite.
«Si je dis qu’il n’y aura pas de problèmes,
je mentirais», a déclaré Issa Hayatou à BBC
Sport.
La Guinée équatoriale a quelques semaines
pour préparer le tournoi, qui aura lieu du
17 janvier au 8 février 2015.
«Nous ne pouvons pas réunir tout ce qui
est nécessaire en deux mois, sans qu’il y ait
quelques imperfections», a-t-il précisé.
Hayatou a révélé qu’il a des préoccupations concernant la «restauration, l’hébergement, le transport interne, le transport
international et les médias», mais a ajouté :
«Nous ferons tout ce que nous pouvons
pour avoir l’essentiel».
La Guinée équatoriale a été désignée le 14
novembre dernier comme pays organisateur de la Coupe d’Afrique des nations
2015 pour remplacer le Maroc.
Le 11 octobre dernier, le Maroc avait demandé le report de la compétition à une
date ultérieure en raison de l’épidémie
Ebola qui a fait plus de 5 000 morts, prin-
cipalement en Guinée, au Liberia et en
Sierra Leone. Issa Hayatou estime qu’il n’y
aura pas de menace concernant la sécurité
sanitaire des joueurs lors de la CAN et a
même suggéré à ceux qui sont inquiets de
ne pas y participer.
«Si un joueur est contaminé, il ne pourra
pas venir en Guinée équatoriale», a-t-il
ajouté.
«Il n’y a eu aucun cas d’Ebola en Guinée
équatoriale. Pourquoi ont-ils peur. Ils ne devraient pas».
Le déplacement du tournoi en Guinée
équatoriale, qui l’a co-organisé avec le
Gabon en 2012, a également suscité la
controverse dans le football.
L’équipe nationale du pays a été disqualifié pour avoir aligné un joueur inéligible en
qualifications. Ce qui a conduit à son élimination, mais elle a été réintégrée parce
qu’en étant le pays hôte.
«La Guinée équatoriale est venue à notre
secours. Que feriez-vous à notre place ? Organiser un tournoi sans la nation hôte n’est
jamais arrivé», a déclaré Hayatou.
Le tirage au sort des groupes de la CAN2015 aura lieu le 3 décembre à Malabo, en
Guinée équatoriale.
2
La NR 5102 – Dimanche 30 novembre 2014
sport
EN
DEUX MOTS
Le PSG à Marrakech
Un événement pour faire oublier
la CAN-2015 ?
, Pour faire oublier aux
Marocains, l’échec de la
Coupe d’Afrique des nations (CAN-2015) et surtout
remobiliser les supporters
autour de leur sport favoris, la fédération a monté
un événement qui réunira
ce décembre deux clubs européens de grande envergure le PSG et l’Inter de
Milan.
Ils feront une très belle affiche qui
se fera remarquer sur le royaume
chérifien. Marrakech déroulera
ainsi le tapis rouge au PSG qui sera
en stage dés cet hiver dans cette région, du 27 au 31 décembre prochain. Mais avant cela, il s’est mis
du côté des organisateurs pour garantir un beau spectacle. Il annonce
dans son communiqué, qu’il affrontera l’Inter de Milan dans le
grand stade de la ville ocre. C’est
une façon de provoquer les autres
fédérations qui souhaiteraient être
du voyage. Les Parisiens «proposent à leurs partenaires du Qatar
Winter Tour de choisir le Maroc
cet hiver pour préparer la
deuxième partie de la saison et
aller à la rencontre de ses fans et de
tous les passionnés de football».
L’information a été confirmée par
ce club parisien sur son site, le 24
décembre 2014. Une opération marketing de nature à réaffirmer la volonté des clubs sportifs occidents
Le PSG au secours du Maroc ? (Photo > D. R.)
à soutenir le Maroc au moment où
la CAN-2015 lui ferme ses portes.
Une offensive de charme montée,
soignée et cousue en association
avec la Fédération royale marocaine de football.
Cette fête lèvera son rideau sur la
rencontre qui opposera le double
champion de France en titre et la
formation italienne de l’Inter de
Milan. Marrakech sera une nouvelle fois, sous les projecteurs des
médias internationaux et les sportifs marocains qui saisiront cette
nouvelle occasion pour approcher
les meilleurs joueurs mondiaux, et
s’enthousiasment pour leurs exploits, tout en promettant de tout
mettre en œuvre pour que la réponse à la CAF soit des belles. A
noter que les joueurs «s’envoleront
le 27 décembre pour rentrer à la
maison le 31 décembre 2014».
Il est à noter que la chaîne BeIN
Sport, le «presenting sponsor», diffusera en direct, ce match amical
sur «son réseau international, incluant notamment le Moyen-Orient
et l’Afrique du Nord, la France, les
Etats-Unis, l’Indonésie, la Thaïlande,
Hong Kong, la Russie, l’Australie
et le Brésil», a annoncé le club parisien dans un communiqué.
Synthèse de H. Hichem
L’USM Alger effectuera un
stage en Tunisie ou en
France, lors de la période
de trêve que va observer le
championnat à l’issue de
la phase aller de la
compétition, a appris
l’APS, hier, auprès du club
algérois. Ce stage qui
devrait s’étaler sur 10
jours, sera ponctué par
«un ou deux matchs
amicaux», a précisé la
même source. La
direction, en concertation
avec le staff technique,
devra trancher le lieu de
déroulement de ce stage
prochainement, soit avant
la 15e journée qui
marquera la fin de la
première partie de saison.
OM 0 – CAB 0
Un nul équitable
Tlemcen respire
Le débat entre le Mouloudia de
Saïda et Tlemcen a été caractérisé
par une prudence excessive de
part et d’autre. Au fil des minutes,
les locaux ont tout fait pour percer
la muraille des Zianides, bien organisée devant le gardien Mouzar,
contraignant ainsi les visiteurs à
s’en remettre à l’arme du contre. Il
a fallu attendre la 7’ pour voir l’attaquant Boukhari parvenir à ouvrir le score, suite à une action collective. Après cette réalisation, le
Mouloudia multiplia les offensives,
L’USM Harrach s’est
imposé devant le MC Alger
sur le score de (1-0), (mitemps : 0-0) en match
avancé de la 12e journée
du championnat
professionnel de la Ligue
1-Mobilis de football,
disputé vendredi au stade
Mohammadia (Alger).
L’unique but de la
rencontre a été inscrit par
Abid (82’). Cette victoire
permet aux Harrachis de
s’installer provisoirement
en tête du classement avec
un total de 21 pts, alors
que le MCA qui a
enregistré sa 6e défaite de
rang, reste bon dernier
avec 9 pts.
USMA : la Tunisie ou la
France durant la trêve
MCS 1 – WAT 2
,Stade du 16-Avril 1958 de Saïda,
affluence normale
Arbitres : Bachir, Becheriene et
Rezeguene
Buts : Boukhari (7’+66’) WAT
Seddik (28’) MCS
Composition des équipes :
MCS : Sefioune, Maameri, Zahzouh, Bakhtaoui, Motrani, Ali
Hadji, Mâameri, Daoudi (Bouzar
82’), Hanifi (Kheloufi 47’), Seddik,
Addadi.
Entraîneur : Mehdaoui
WAT : Mouzar, Benyacine, Abdellaoui, Rebaia, Baba Ahmed
(Khalfaoui 18’), Aouemer, Tahar,
Mehdi, Aissaoui, Chalti, Boukhari
(Bahari 87’).
Entraîneur : Taieb Bouali
Victoire de l’USMH
devant le MCA
mais ses attaquants butèrent sur
une défense bien organisée, repoussant avec brio toutes les tentatives adverses. Ce n’est qu’à la
28’ que l’excellent Seddik parvint
à trouver le chemin des filets adverses, en remettant les pendules
à l’heure, à la grande joie des nombreux fans saïdéens. Le Mouloudia continua à dominer, mais sans
aucune efficacité. Il est vrai que
les Seddik, Addadi et Hanifi ont
raté, si l’on peut dire, tout ce qu’ils
ont voulu à l’approche des bois de
Mouzar. Ce fut la même physionomie en seconde période, les deux
équipes qui ont attaqué à outrance
ont pratiqué un beau football. Effectivement, les deux gardiens Sefioune et Mouzar furent mis à rude
contribution à maintes reprises.
Loin de rester les bras croisés, les
protégés de Taieb Bouali, qui optèrent pour l’arme du contre, parvinrent à la 66’ à doubler la mise en
faveur des Zianides par le remuant
Boukhari, qui profita d’une erreur
de la défense locale pour battre
l’infortuné Sefioune. Cette réalisation des visiteurs a doublement
motivé les locaux, qui appuieront
leurs actions dans les dix dernières
minutes du jeu, mais en vain.
N.-Malik
,Stade Imam-Lyès de Médéa,
temps frais, assistance
moyenne, terrain lourd, bonne
organisation du service d’ordre.
Arbitrage de Boukhalfa assisté
de Itchaili et Zerhouni.
Délégué du match Abderrahmane : Allani
Avertissement : Fezzani (53’)
Composition des équipes :
OM : Boussouf, Benmansour,
Abbas, Maziz, Bendahmane,
Drifel, Benchaira, Djabali, Benaissa, Abed Abassi (Aoures
82’), Naceri (Akrour 68’)
Entraîneur : Khezzar
CAB : Boultif, Boutria, Baabouche, Belhadi, Bitam (Bouchour 64’), Ghaciri, Dif (Dekhinet 75’), Djarbou, Amroune
(Bouraguaa 80’), Fezzani, Selmi
Entraîneur : Abbes
«Un point à l’extérieur est toujours
bon à prendre», soulignait Abbes,
l’entraîneur batnéen. De son côté,
Farid Khezzar regrettait le manque
de réussite de son équipe. Il faisait bien sûr allusion au tir sur la
transversale de Drifel survenu à la
21e minute du match. Il ne fait
aucun doute que si à cet instant là,
Drifel avait marqué, le match aurait
pris une toute autre tournure. La
rencontre fut dans l’ensemble équi-
librée avec peut-être un peu plus
d’actions marquantes pour les coéquipiers de Bendahmane. A la
conclusion, Abed Abassi en seconde mi-temps et à deux reprises,
il a failli battre Boultif. A la 89’ un
cafouillage devant la cage de Boultif, un défenseur touche le ballon
de la main, l’arbitre fait semblant
de n’avoir rien vu et c’est l’énervement des locaux durant les cinq
dernières minutes du temps additionnel.
C’est sur un terrain très lourd que
s’est déroulée, la rencontre mal dirigée par l’homme en noir. Néanmoins, la rencontre s’est jouée
dans un excellent esprit sportif et
pour cela, les vingt deux joueurs
sont à féliciter. A signaler également que selon certains responsables de l’O Médéa, la situation financière est très critique pour ne
pas dire au point «rouge». Ces derniers lancent un «appel» aux autorités locales pour soutenir cette
jeune équipe qui joue les premiers
rôles.
Il est à noter que les deux entraîneurs que ce soit celui de l’O.
Médéa en l’occurrence Farid Khezzar ou celui du CA Batna Abbes en
sont à leur première rencontre
avec leur équipe respective.
Hamid Sahnoun
Quotidien national d’information. Edité par la Sarl
SEDICOM au capital social
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Les manuscrits, photographies ou
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d’une quelconque réclamation.
NR
LA
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
sport
La NR 5102 - Dimanche 30 novembre 2014
en direct
le match à suivre
football
Zeguili (handball)
«Nous jouerons nos
chances à fond»
Ligue 1
Victoire de l’USMH
devant le MCA
Sofiane Feghouli
«Nous ambitionnons
d’aller au bout»
Ligue 2 Mobilis
Le MC Saïda piégé et la JSM
Béjaïa accrochée
, Le leader de la Ligue 2 de football, le MC Saïda, battu à la surprise générale à domicile par le
WA Tlemcen (1-2), lors de la 12e
journée du championnat, ne
compte plus qu’un seul point
d’avance sur un quatuor composé
notamment du promu DRB Tadjenanet, tandis que la JSM Béjaïa
confirme sa baisse de régime en
concédant un nouveau nul sur sa
pelouse.
Le Mouloudia d’Abderrahmane Mehdaoui, qui restait sur une belle série et
surtout invaincu sur sa pelouse, a perdu
une bonne occasion de conforter sa
place en tête en essuyant son premier
échec à domicile devant le WAT dans le
derby de l’Ouest.
Deux buts de l’ex-Saïdi Boukhari (7’, 66’)
ont mis fin à la belle marche des locaux.
En dépit de cette défaite, le MCS
conserve sa tête au classement avec
une longueur d’avance sur ses quatre
poursuivants directs dont le DRB Tadjenanet, la bonne surprise de cette phase
aller.
Mené au score sur un but de Zerguine
(41’), le CRBDT a réussi à renverser son
adversaire grâce à un doublé de Boulainine dans le temps additionnel de
chaque mi-temps.
L’autre grand bénéficiaire de cette journée est incontestablement l’US Chaouia
qui a disposé facilement de l’AS Khroub
(2-0) grâce notamment à un nouveau
but de son baroudeur Lamhal.
De son côté, l’USM Blida de Kamel
Mouassa est revenu avec un précieux
point de son déplacement à Merouana
face à l’ABM (0-0) et confirme ainsi sa
belle forme du moment. En revanche,
la JSM Béjaïa est en pleine crise de
confiance après le nouvel échec sur sa
pelouse devant le CRB Aïn Fekroun (1-1).
La première du nouvel entraîneur Mustapha Heddane sur le banc de l’équipe
n’a pas eu l’effet escompté par la direc-
incapable de s’imposer à domicile face
au CA Batna (0-0) malgré le changement
d’entraîneur avec l’arrivée de El Hadi
Khezzar. Avec ce nul, l’OM glisse à la
sixième place à deux unités du leader
mais devant le WA Tlemcen, l’auteur de
la bonne opération de la journée, et le
RC Relizane qui a obtenu un précieux
point à Koléa face à l’ESMK (1-1). En bas
du tableau, les journées se suivent et
se ressemblent pour le trio, l’ESM Koléa,
USMM Hadjout et AB Merouana, lesquels
n’arrivent toujours pas à s’extirper de la
zone rouge. Les trois équipes ont été
contraintes au nul.
R. S.
Le MCS a enregistré une surprenante défaite à domicile. (Photo >La NR)
tion. Surpris par un but précoce de Yaâlaoui (2’), les Bougiotes ont rapidement
égalisé par Zeghli (7’), mais n’ont jamais
réussi à inscrire ce fameux deuxième
La Der
Encore une fois, le football fait parler de lui. Non pas
en terme de spectacle, de buts et de beaux gestes
techniques, mais de cette récurrente et inexplicable
violence qui revient à chaque fois empoisonner la vie
des citoyens. El-Harrach a pris feu à l’issue du match
USMH-MCA. Les supporters ont enfilé l’habit de Néron,
le pyromane, pour brûler tout sur leur passage. Ils ont
semé la peur et le désarroi dans des scènes d’un autre
âge. Jusqu’à quand durera-t-elle cette violence devant l’incapacité des pouvoirs publics à la juguler ? Les
campagnes de sensibilisation menées tambour battant ont montré leurs limites et leur inefficacité. Les
supporters innovent et sortent dans la rue pour expri-
but et restent sans victoire depuis cinq
journées.
La journée a été marquée également par
le nouveau semi échec de l’O Médéa,
R
ABS - USMMH
OM - CAB
USC - ASK
ESMK - RCR
MCS - WAT
JSMB - CRBAF
DRBT - CABBA
ABM - USMB
0-0
0-0
2-0
1-1
1-2
1-1
2-1
0-0
1 . MCS
2 . USMB
--. USC
--. DRBT
--. JSMB
6 . OM
7 . RCR
--. WAT
9 . CRBAF
10. ASK
--. ABS
12. CABBA
--. CAB
14. ESMK
15. USMMH
16. ABM
P
21
20
20
20
20
19
18
18
16
15
15
14
14
12
11
7
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
12
A voir
Canal + sport : Tottenham - Everton à 16h55
Canal + : Saint-Etienne - Lyon à 21h
L’Etat désarmé
mer violemment leur mécontentement. Les stades
s’avèrent trop exigus pour que ceux-ci donnent libre
cours à leur imagination destructrice. Ils envahissent
la rue, terrorisent les citoyens et cassent tout sur leur
passage. Une manière de défier l’autorité de l’Etat,
désarmé, il faut l’avouer devant cette immonde violence qui revient presque chaque week-end terrifier
les riverains des stades. Belcourt en connaît un bout
avant même le lever du soleil où les habitants ont été
brutalement tirés de leur sommeil par une violente
confrontation entre des supporters déchaînés. Aujourd’hui, c’est au tour d’El-Harrach de goûter aux affres
de cette violence imposée par des groupes de «hooli-
gans» qui ne reculent devant rien pour imposer leur
loi. L’Etat est désarmé et la batterie de mesures prises
à l’issue du décès tragique d’Ebossé n’a fait qu’accentuer la détermination de ces pseudo-supporters, décidés à découdre à la moindre occasion. Faut-il rester
spectateur et laisser faire ? Il ne reste plus qu’un
moyen à mettre en œuvre pour dissuader cette horde
de «hooligans». L’application de la loi dans toute sa
rigueur. Autrement dit frapper d’une main ne seraitce qu’une seule fois, pour amener ces supporters à
réfléchir deux fois plutôt qu’une avant de passer à
l’acte.
Assem Madjid