AN OALED 4EME TRIMESTRE 1928
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Transcript AN OALED 4EME TRIMESTRE 1928
2^ Afiflée. — Tome 4. — H**' 22 à 24
4^ Trimestre de 1Ш
Le Fover Breton
Le
Admimsiration
Numéro
: 5 francs
: Carhaix, Haute-Cornouaiik.
AN
OALED (Le Foyer Breton)
COMITE
D'HONNEUR,
— MM. Yves LE BEC ; Léon L E
BBRRB ; Yves BERTHOU; Charles GoTONNEc; J. L E DOARB; R é g i »
DE i/EsTOURBEïLLON ; Pràiicis EvEN ; Yv^S-Marie .PouRNia/
Edouard GUÉGUBN; Adrien^ GOUGUENHEIM ; Théophile GtJYOMARC^H ; François JAFFRENNOU ; L o ï c KERNÉVEL ; A n d r é MELLAC ;
Célestin MENGUY; l a n n MOFFATI-PENDER ; François MONOT; P?;.
MoRNu; Jean PERQUIS : L é o PERUTZ ; Charles PICQUENARD; Jacques POHIER; Jean DE SAISY ;\Nathalie DE VOLZ-QUERHOENT. .
TARIF
DES
ABONNEMENTS^
6 mois, 10 francs. — Etranger
18 francs. L e numéros: 5 francs.
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rET^CflHtflGE
du foyer Breton
qui tient un SElsaESTRE (6 numéfOS)
En vente a notre T^dminisiration è CT^RHT^IX
Franco domicile : 7 fr. 5 0
^
(Finistère)
2' Année. — N
A
22 à 24. — Tome 4.
N
O
Oct.=Nov.»Déc. 1928.
A
L
E
D
Le Foyer Breton
A N C I E N
R E V U E
C O N S O R T I U M
K É G I O N A L I S T E
Adtnhiisfrateur:
B R E T O N
T R I M E S T R I E
L
E
François JAB^FRENNOU, druide TAT.DTT:
S O M M
A I K K
Tiidications pour l'Avenir, par TALDIR. - Béni soit le Foyer, par
I^. MÜNDT. — Pétition à Sa Sainteté le Pape. — Echos des manifestations de la vie bretonne en 1928 : Batz, Lesneven; Auray;
Chàteaulin ; Locmariaker ; Vitré ; PariS; — Bibliographie. -—
Carnet.
Indications pour l'avenir
par TALDIR.
MES CHIOKS LECTET^RS^
Des clrconstanoos particulières m'ont ol)Hj>é à interrompre
hrusquement Ar Chèvre Breizek et à le remj)la(^er par A n OaJrrl.
Il est des malheurs qui fondent soudain sur h^s entreprises qui
ont soulevé h' ])lus <>raud enthousiasme, et (pii ])araissaieut les
mieux assises.
Mais je crois qu'il est préférable de laisser à l'avenir le soin
de juger avec sérénité les tentatives du (Uwsorfifnn
Ilrcton.
Il s'agit maintenant de continuer r(envie de Presse entrerprise A l'intention de l ' E l i t e de la P i o v i n c e . Mais comment ?
FA avec quels moyens? I l y a longtemps que ma caisse est vide.
Il ne ])ent s'agir désormais de faire une IJevue ^leusuelle de
rimportance de Ar Clievre
Breizek.
Mais ce qu'on ])eut légitimement songer à mener à bien c'est un Organe de Liaison
entre les Kégionalistes et l'Ecole lîardique, c'est-à <lire entre
les adhérents et les sympathisants des ditt'éi-entes Associations
bretonnes qui ont un programme commun, celui (pii a sa charte
dans la proclamation de Kcvrcdif/cz
Breiz à Morlaix eu ISilS,
et qu'on n'a fait que répéter depuis avec des v a r i a n t e s : ! " Décentralisation administrative dans une France Fédéralisée, c'està-dire revenue aux Traditions de la Gaule Celtique, Une mais
670
Diverse à la l'ois, i'iin})érialisiue latin etajit ré[)n(lié ; _:" ICnseigiieiiiont (le la Langue bretonne, de l ' H i s t o i r e et de la Littératnre de Bretagne. Antoni' de ees denx points primordiaux,
vons ponvez grettei' tons les détails, (jni ont été souvent ex])0.sés
|)ai' in)s écrivains et in)s conférenciers, et tracer à ia tlii'orie^ ie
clicmin ])rali(pie (jui se dirigei-a vers les réalisations.
Tontf's les j'élormc^s économiepies (^t sociales qni pen\'ent ])]-oliler à la. Bretagne dériN'eront de ce dypticjue.
Tn tel j)i'Ogi'annM(' a ra\airtage de res|)ecter les Institutions,
et (le n'être liostile à aucun ]>ai'ti ]>()litique. Bien mieux, nombreux sont les hommes ])oliti(pu^s de dioite et de gauche (jui s'en
sont constitués les ])i'oîagonistes depuis .'iO ans. Ce qui fait PélasI icité et si l'on veut l'opportnuisnu^ du Bégionalisme, c'est encoi-e
(|u'il est commun à toutes les grandes Kégious de h^'auce, et
((u'il i)ossède au Xord, au Midi, à l'hast, à l'Ouest, des organisations solides qui, ])oui- ne se donner que des dehoi's littéraii-es
(^t artistiques, exercent uju^ réelle influence sur les élites, et
les j)ré])areut ])eu à ])eu à ])énétrer dans les arcanes étatistes et
à imj)régnei' de leurs docti-iiH*s les Politiciens professioriinds qui
Tout: les lois.
L'évolution des es|)rits vers un idéal comme le nôtre, obnubilé
]»ar des siècles dc^ guerres, de révohrtions et de crises sociales,
ne se réalisera ])as par la violence ; mais elle sera un fait accom])li dans uiu^ Société où le degré d'instruction et de bien-être
sera parvenu au point le ])lus idoiîîc à l'éclosiou du gernie tédé]-aliste. Ce degré (\st sui- h^ ]>oint d'être atteint.
La, Bretagne et sa (J!ause ont beaucou]) à lutter contre les
])véjugés entr(^tenus à Paris, et dont Gambetta était à ce ])oint
impi'égné qu'il i-fdiisait à K e r a t r v , généi-al breton qui avait
levé et équipé 50.000 hommes au Camp de Conlie, l'autorisati(ui
de marcher à Péuuemi et de délivrer P a r i s assiégé. P l u t ô t se
])asser de ces hommes et traiter avec l'Envahisseur que devoir
la V i c t o i r e à une « Armée de Bretagiu^. » .
On ne saurait affirmer que l'esprit de 1870 soit totalement
absent des Conseils de (louverneuuuit en 1928, mais il nous
appartient de faire eu sorte que la méfiance se change en conliance, en ne prêtant pas l'oreille aux outrances verbales
d'esprits fébriles, mais en continuant la politique qui fut celle
de Nominoë et des Ducs, politique de collaboration, d'amitié et
de loyalisme, jusqu'au jour où les temps étant venus, on nous
concédera ce que nous sommes incapables d'exiger.
P o u r continmu- la voie que nous ont tracée nos prédécesseurs,
depuis la vieille Association
Bretonne
jusqu'à, la
Fédération
Réfjionaliste,
pour maintenir dans notre Groupe cet élément
d'activité et de travail que lui donnaient avant nous les Revues
diverses qui ont, hélas, disparu, i l est indispensable que An
Oaled continue à paraître i-égulièrement.
I l entretiendra, avec sou bi-linguisine, le genre littéraire qui
avait fait autrefois le succès de VHermine
de Louis Tiercelin,
avec eu plus la ])artie doctrinaire de notre Ecole, et l'actualité
régionaliste.
671
Où (Ml s o m i i H i s - i i o n s (!(' n o s ]h)iii-j);u'J('1's j j o u r r r a l i s e ï * c e j ) é r i o -
(li(liie ?
J'ai pris l'initial ive ( r é c i i r e à mi certain nombre d'amis pour
leur exposer la iïiçou dont j'envisageais la création d'une
Société de Presse dite Arnioriva,
(\\\\ i>rendrait An Oaled à sa
charge et le cas échéant d'autres publications. Pour éviter la
cohue des petites souscriptions que j'aurais trouvées dans ce
but, j ' a i cru préférable de tix(U' à 1.000 francs le minimum de
chaque apport, de sorte que la Société étant aux mains d'un
]>etit nombre, aurait plus de cohésion et de facilités : ainsi
dix-huit de mes amis ont ])jomls de couvrir 22.000 francs.
Oe n'est pas le P é r o u , mais si les 450 abonnés de l'ancien
(U)nsortium
Breton (i-éduits à ce nombre après le déchet du
renouvellement de Janvier 1Î)2<S, (jui fut de 150 refus), gardent
leur confiance au nouveau Foyer, on ])eut entreprendre la publication d'une Kevue Trimestrielle de 100 pages à 20 francs p a r
an (1 volumes) au lieu de 50 francs.
Une autre combinaison a é t é ( M i v i s a g é e et s'échafauderait
sur la précédente. Léon L e iJerre et An<lré ^lellac ont accepté
le ]>ri!ici]H' d e hi fusion du Pulletin annuel de la Fédération
l\r(fi()i)ali-s-(c a ] ) p e l é Le Béveil Breton avec L e Foyer
Breton.
Celte dernière Kevue consacrerait cluuiue année un numéro aux
r a ] > p o r t s du Congi-ès de celte Société. Elle sei-ait servie natuK ' I h u m e n t aux membres de hi F . I L P>. en échange de leurs cotis a t i o n s arigmentées de 5 francs. D'où possibilité de recrutement
de 100 abonnés su])plémentaires, compte tenu des nombreux
n u ' i u b r e s de ladite F . P . P . qui se trouvent déjà, sur nos listes
d'abonnés.
Fnlin, An Oaled deviendra forcément un P>ulletin de Liaison
enti-e Dî'uides, P.ardes et Ovates du (lorsedd, qui en sont aujourd'hui dé])oni'Vus, et de côté, i l ])Ourra béiu'dicier d'une subven( i o n de la Caisse de cette Association.
\ ' o i ! à d o n c presque assurée la vie d'une P e \ U(; trimestrielle
bi-!iiigue, àcoiuUrion — ceci est essentiel — (ju'il n'y ait pas de
lâ,chéui's ])armi mes 450 Abonnés de l'année; 1928, au jour de
la ))résentation de la (piittance de renouvedlenu'ut.
Dans le ])i'emier numéi-o de; la série de lî)29, il sera remln
c o m p t e de l'assemblée des P a i ' t i c i j M u i t s de la future Société
Annoriea.
VA\ attendant, j'offre à tous mes Collaborateui-s, à nu's généri^ux Donateurs (pii nr'ont aidé à tenir, à nu's Abonnés et à leur
famill(% mes vomix les ])lus sincères d e bonne et IsiMireuse année.
Comme dit le vieux refrain :
Bloave.z niad d'oll dud an li-ina
Bloarez mad dif/ant
Donc:
Arantiir rad<ran dud i(ionan]:
D'ar re <joz « Pre.spolite » .
l*]t j'ajoute
Ar Imradoz fin ho-pue.•
672
4Pi,
W
il m>'
Les diiiieiisions réduites de ce numéro et les exigences <ies|
i-ehitions de nos Manifestations d'Eté, nous ont oh'igé ài
remettre à nos fascicules à venir la suite du K^oman Le Marquis
(le. ïiolibar; de la nouvelle Histoire de saint lierre, de riei-re
ALLIEK ; de Huez eur paour l'jez Icouer, de GODEST.
Xous accusons réception des Manuscrits suivants :
Lc.s' Chants de l'Arré, de Fanch AROIÌALI. : J^oésies, ch» F.
MONOÏ; Poésies, de Ch. LE BRAZ; Pipi 'n Herri ha Kato
Ravet,
de Y . BERTHOU ; Poésies, de J. SAVIGNY DE BELAY ; Poésies, de
A l e x i s IJEXRY ; En Drouized hag er Venediz, de GWENFRBWI ;
Etude sur La Borderie, de A . LE CAIRN; la suite de DÉRACINE
nouvelle de Léon LE IJEUUE ; La chanson des (jars de
Ploumillio,
de LE MERCIER D^ERM.
11
NI
0!T
LE FOYER
l*ar François MONOT « Ezenii Mor »
Béni soit LE FOYER.
Ha cendre chaude encore,
portons.
Brasier qui réunit les feux que nous
Revit les souvenirs de nos cœurs de Bretons.
Qu'il s'allume joyeux, et doucement les dore.
Ha flamme est claire et telle une lueur
d'aurore.
Recueillis et pensifs, les poiiifjs sous les mentons.
Au nom de la Bretagne on nous parle : écoutons,
Et franchissons
le seuil de sa Maison sonore.
Que sa virante i)nage assemhle ses enfants.
Que son Foi/er garde les âmes éveillées.
Et que batient les cœurs au hruit des flots,
des
<( Plus pi'ùs d'Elle toujours ! » Pour les longues
Pleines de sa Légende et de Contes
vivants.
Accourez prèfi du Feu, foules
émerveillées.
reñís;
ceillées
PÉTITIO]^
à Sa Sainteté le P a p e Pie XI
Le Siège Episcopal de Vannes se trouvant vacant par la mort
de Monseigneur Gouraud, la Section des B L E U N B R U G du
Morbihan a pris l'initiative d'une pétition qu'elle a demandé
aux Présidents de toutes les Sociétés Nationales de Bretagne
d'apostiller, à l'effet d'attirer une fois de plus la bienveillante
attention du Saint-Siège sur la justice qui consisterait il donner
aux Fidèles de Bretagne parlant la langue bretonne des Evêques
de leur race, sacliaut leur langue, ainsi que cela se passe ailleurs
dans le monde entier. Ce n'est pas un traitement de faveur, mais
un droit strict, reconnu par l ' E v a n g i l e , qui dit que la P a r o l e de
Dieu doit être enseignée aux peuples dans leur idiome.
V o i c i le texte de ce P l a c e t :
(( Les Présidents des diverses Associations de Bretagne cidessous : l'Association Bretonne (Bremâez Breiz),. l'Union Régionaliste Bretonne (Kevredigez I^roadel Breiz) ; le Gorsedd des
J>ardes ; les Bleun-Brug : hi Fédération Régionaliste Bretonne
(Unvaniez A r v o r ) ; le Breiz A t a o ; les Fixeres Bretons (Breudeur
P>reiz), interprètes de la pensée et des sentiments du Peuple
breton, ont l'honneur d'exprimer humblement le vœu que dans
l'intérêt l'eligieux du pays, le Souverain IVnitife daigne désigner
pour les Sièges de Quimper, de Saint-Brieuc et de Vannes, des
Evêques capables de comprendre et de parler le breton, langue
usuelle de la majorité des Fidèles de ces trois Diocèses, »
POUR I^OTRE VIEUX POETE BERTHOl)
.Le Nouvelliste de. Bretagne, qui publie tous les quinze jours
un Courrier du Directeur du Foyer hreton, a bien voulu ouvrir
une souscri])tion pour apporter au bon vieux poète Y v e s Berthou, grand-druide du Gorsedd d ' A r m o r i q u e , et à sa femme,
tombés dans un état de dénuement tragique que la maladie chronique aggrave, un secours pécuniaire.
V o i c i les noms des personnes qui ont apporté une obole à ce
Fonds :
Le Collège des Bardes, 50 fr. ; M l l e Y.-M.
de P l . , 20 fr. ;
Mme
Perdriel-Vaissière, de Guichen, 20 fr. ; Mlle de Volz-Querhoënt, Quiberon, 150 fr. ; l'abbé Cario, recteur de Saint-Tugdual (Morbihan), 20 fr. ; Loeiz ar F l o c ' h , Lannilis, 15 fr. ; Anonyme, 100 fr. ; L é o Pérutz, homme le Lettres, Vienne (Autriche),
100 fr. ; C. L e Mercier d ' E r m , 50 fr. ; Anonyme, Quimper, 10 fr. ;
Delisse, industriel, Montaubau-de-Br., 100 fr. ; ,1. l*riu, NantesChantenay, 20 fr. ; M . Rohel, P l o u d i r y , 20 fr. — Total à ce
jour : 675 francs.
675
suivies. Mais il y a lieu de signaler surtout son remarquable cortège
historique présidé par Sa Grandeur M g r DUPARC, évêque de Quimper
et Léon, et
commémorant le
P è l e r i n a g e accompli au Folgoët en 1428 par le Duc de Bretagne, auquel prirent part plus de
cent figurants en merveilleux costumes et une foule de Léonards et
Léonardes en costume national.
Les séances de travail, d'après Feiz ha Breiz, n'ont été que trop
peu suivies, m a l g r é Г importance- des rapports qui y furent lus.
Signalons Lezennou
ar Yarzoniez du R. P . Helgoualc'h ; Ar Bre-
zoneg en Ti, de Mlle de Kermenguy (de Cléder), et A r Brezoneg er
Skoliou de M . Uguen, curé de Plougastel.
Une troupe locale a représenté (c'est la première fois que la chose
se voit), deux pièces traduites du gallois en breton : Eun nozveziad
reo, et Tal ar poull. L a troupe de Plouguerneau joua Var varcli
d'armer, traduit de l'anglais. Les fillettes de Ploudaniel chantèrent
en chœur le Sao Breiz-lzel. Enfin, l U n i o n Celtique eut son apothéose
des Bleun Brug proclama les Lauréats des Concours Bretons entre
enfants, parmi lesquels brillèrent surtout ceux des communes de
Ploudaniel, Trégarantec, Plougoulni, Plouguerneau, Plouider.
M g r l'Evêque Duparc présulait le Congrès et assista au Corso
costumé de jeunes gens et de jeunes filles, tous à cheval. Le coup
d'œil était féerique.
La TédéraNon T{égionaliste Breîonne, â Auray
L e Congrès d'Auray, tenu les samedi 8, dimanche 9 septembre, a
marqué pour cette Société un succès remarquable, qu'elle n'avait
3as trouvé depuis quelques années. Tout le mérite en reyient à Léon
:'e Berre et à André Meillac, qui se sont dépensés sans compter pour
en assurer l'organisation. Ils furent secondés très heureusement par
une mimicipalité éclairée et dévouée, qui a pour maire M . Huette.
L e Congrès s'ouvrit le samedi soir par une Corjférence-Concert à
la Salle des Fêtes, qui était comble.
Léon le Berre fit une causerie très documentée sur la part de la
France dans la guerre de l'Indépendance Américaine. Les Bardes
Loeiz-Herrieu, Francis Gourvil, Cueff et sa femme, P . Ihuel, Diver— X ~
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la profondeur du sentiment patriotique dans Auray, que les Bardes
n'avaient pas visité depuis 1902. Cette année-là, c'était la déclaration de guerre de Combes au Breton dans l'Eglise. L e s Bardes
avaient fait voter un ordre du jour de protestation par un auditoire
de 2.000 assistants.
L e dimanche matin à 9 heures, à l'église paroissiale, une messe
fut chantée pour les défunts de la Fédération.
A son issue, un Concours de Lecture bretoime entre enfants devait
avoir lieu au Secrétariat de la Mairie, sous la présidence de la
Bardesse Gwenfrewi.
Nous sommes au regret de dire qu'il n ' y eut pas de concurrents.
Echos des Manifestations
de la Vie Bretonne, en 1928
tonne) les 5-7 juillet.
Nous parlerons aujourd'hui du Congrès de l'U. R . B . ; de celui
des Bleun-Brug ; de celui de la F. R . B , ; da Gorsedd des Bardes ;
de l'assemblée du Cercle Celtique ; du Centenaire de L a Borderie, etc.
Congrès de VTlnion T{égionaliste Bretonne^ à Batz
L ' U . R . B . a tenu ses Assises annuelles dans le pittoresque Bourg
de Batz, du 4 au 10 septembre, sous la présidence de M . le Marquis
de l'Estourbeillon. Soixante de ses sociétaires avaient répondu à
son appel et rarement le pjnblic fut aussi nombreux à ses intéressantes séances de travail. Une remarquable Exposition, des Arts
bretons el des petites Industries bretonnes où l'on remarquait tout
)articulicrement le magnifique stand de Mme la Baronne DUEON et
es projets grandioses et tout à fait remarquables d'une Eglise pour
Pardons bretons de M. MARCHAI,, avait été organisée avec tout son
dévouement ordinaire par sa Déléguée générale aux Expositions,
Mlle Rozenn Riou. On y remarquait aussi les intéressants travaux
de M M . BATILLAT, CRESTÓN, XAVIER DE LANGLAIS et des tableaux et
aquarelles de M M . Yves de KEROUALLAN, Ch. CORCUFF, BRAUWALD,
J. GROUSSEÏ, ENGELHARDT, etc., et les manifiques Eaux fortes de
Yahn DREZ. — Le superbe Concert du barde Emile CUEFF et
Mme CUEFF, la remarquable représentation du Conte de V âme qui
a faim, de MALMANCHE, et du Flibustier,
de J. RICHEPIN, donnée par
l'excellente troupe Le Carillon des Plages, sous la direction de
M. Guy DE LA MORANDAIS firent salle comble. Enfin le dimanche
9 septembre, le congrès fut magniñquement clôturé par le beau
cortège historique de : Jean I V accompagné de la duchesse de Bretagne, Jeanne de Navarre, venant le 11 septembre 1386, au lendemain de leur mariage en la vieille église de Saille en pèlerinage à
Saint-Guénolé de Batz, au cours duquel après la grand'messe célé-.
brée en grande pompe en leur présence, fut remis solennellement
devant le monument des morts le Drapeau de Batz au dévoué Maire
de Batz, M. LE CALLO et à la municipalité.
Ce Congrès fut pour PU. R. B. un véritable succès et a laissé une
impression profonde parmi la population.
V.
Congrès des Bleun Brug, à Lesneven
Le Bleun Brug a tenu ses assises annuelles, et toujours avec un
nouveau succès, en la vieille cité de Lesneven, les 4, 5 et 6 septembre. Ses admirables concours de chants bretons et de diction bretonne, ses belles représentations bretonnes furent fort goûtées et
676
ie 4 décembre 177G, lorsqu'il vint en France demander du secours.
L a Délégation était composée de M M . John Clyde Oswald, président de la Société Internationale Franklin, T a l l i n , directeur commercial du New-York Herald, et Mlle Renée Brasier, secrétaire de
rédaction de ce journal.
Après l'allocution en anglais de M . Oswald, M . le Vte Eugène
d'Herbais, président de la F. R. B. répondit au nom des régionalistes, puis M . le M a i r e d ' A u r a y adressa ses remerciements aux
Etrangers et à tous les Hôtes de la Ville.
Un déjeuner réunit à midi, à l'Hôtel du P a v i l l o n , les Autorités
locales, les Américains et quelques Bretons de marque : citons
Mlle Brasier, M M . Oswald et T a l l i n ; M M . Huette et ses deux
adjoints ; M . A . R i o , sénateur du Morbihan ; M . L e Pévédic, le
député-paysan ; M . Stéphane F a y e , délégué du Préfet ; M M . T a l d i r
Jaffrennou, Léon L e Berre et Vicomte d'Herbais.
Dans l'après-midi, irn match de Luttes Bretonnes eut lieu sur la
Rabine, malheureusement gâté par une pluie diluvienne. .
Les Bardes, Ovates et Druides se retrouvèrent le soir en Gorsedd
Kuz à l'Hôtel de la Tour d'Auvergne.
L e Druide T a l d i r rendit compte à ses Collègues des démarches
téléphoniques auxquelles il venait d'assister pour obtenir du Préfet
du Morbihan qu'il revienne sur son arrêté interdisant, sur l'ordre
du Ministère de l ' I . P . et des Beaux-Arts, de se servir du Dolmen de
L a Table des Marchands pour la cérémonie du lendemain. L a très
distinguée Secrétaire de Rédaction du New-York Herald qui avait
fait part au nom des Américains à M . le Préfet de la surprise
causée par cet arrêté inconsidéré, se vit répondre qu'il n ' y était
pour rien, qu'il avait reçu des ordres de P a r i s , et que ces ordres
avaient été provoqués par un nommé Zacharie le Rouzic, homme
politique en vue de la région et Conservateur du Musée de Carnac.
Cette divulgation permit de se rendre un compte exact de la portée
de l'incident qui ne dépassait pas la personnalité tatillonne et despotique du fameux Archéologue-Maire de Carnac, jaloux de n ' a v o i r
pas été consulté ni mis au courant des Fêtes de Locmariaker, en
sa qualité de Correspondant des Beaux-Arts.
D'ailleurs, à L o c m a r i a k e r , on était décidé à tenir pour non
avenue l'intervention préfectorale due à l'instigation d'un politicien borné, et (à recevoir le Gorsedd officiellement.
Gorsedd ar Varzed
en
Lokmariaker
I . — AR GORSEDD KUZ
Barzed Skol Veur Breiz-Vihan o deuz gret diou vodaden guz en
A i r e , d'ar sul 9 a viz Here, evid en em gleved w a r al labour da
ober ha da beur-ober.
Pemzek Ezel euz ar Skol a zo eno.
A n Drouiz T a l d i r a zo er Gador, gant A b A l o r en eun tu hag
ar Barz Labourer en tu all.
Diskleria ra en berr gomzou stad ar Vreurriez.
Buez hoinan a zo bet morgousket a zalek 1914 beteg 1926.
A r bloaz-ze, A b A l o r en em lakeaz en bent evid hi adbeva. Re ar
Pouellgor, goulennet o ali digante, a respontaz e oant a du : renkot
e oa neuze eur R E I Z A D U R nevez w a r skuer an hini koz.
A n Drouiz-Meur Kaledvoulc'h, en em gavet toc'hor, a bedaz T a l d i r
da gemer e lec'h, hag a roaz d'ezan e gurunen ilio h a g ar Paperou
a oa gantan. T r e m e n n a reaz d'ezan ive e g a r g a Gefier. Goulen
— 677
a reaz
digant re ar Pouellgor, dre eid L i z e r g e l c ' h , aproui an
hanvidigez ma, liag en Gorsedd Kuz Keniperle e oa gret, en 1927.
P a oa savet ar P E I Z A D U R nevez, e oa galvet an holl Varzed,
hag ar c'henta Gorsedd digor a oa dalc'het en Riek an Sadorn
13 a viz Eost 1927, dirag eur mor a dud, hag a gevred gant
Kannaded deut diouz Broiou keltiek Breiz-Veur. Ze roaz eim nerz
huezekoc'h d'eomp, rag kalz a V a r z e d euz ar mareou kenta na
vijent ken gwelet na klevet neblec'h. Evid beva, e oa red eta
treuzkas eur g w a d flanuu en gwazied ar Gorsedd ; 16 barz nevez
a oa graet en Rick.
Evid ar Bloavez 1928, 10 Breizad mad о deuz gret о goulen da
antreal er Skol, en eun IJrz. pe eun ail.
A r P o u e l l g o r an devo da rei e ali.
A zalek brema, Taldir, awalc'h a labour d'ezan gant ar Reuadurez hag ar Chef, an euz karget A r Barz Labourer da zestnm
goulennou ar Gederien, ha da ober ar jjez a zo red evid digas ar
re wella euz ar Vretoned en hon touez.
En heurvez a vreman, oz omp 73 ( w a r ar p a p e r ) , mez eun hanter
na roont ket sin a vuez, ha na baëont ket о skodcTi a 15 Inr.
Gwech-all, lod anezo oa entanet braz ; klouareet int bet gant
nec'hamanchou ar vuez. Mez na goller ket esper da weled adarre
ar fulen о kregi en о O A L E D .
W a r c'houlen Ab Alor, eo bet divizet e vije roet an hano u
Zrouized da holl Ezili. ar Pouellgor.
Heman, harpet gant ar Barz Labourer, a ali an holl da gaout
beb a saë. A n Dimezel De Volz (GwenfrcAvi), he deuz digemeret
ar g a r g a Virourez evid ar Gourizou hag al L i a n , en em erbedi
outhi (en Kiberon), evid lakat ober saëiou.
Koulskoude, n'euz ket a rédigez : a r (lOuriz a chonio meniez tra da
gement-hini a gavo re ger eur saë.
A r vodaden a vot trugare d'ar Varzez Gwenfrewi, he deuz
kinniget diлvar he c'houst diou saë nevez d'al lianërez hag a servijo
da ze ar Gouel da hini pe hini.
An Drouiz T a l d i r a emi neuze lizerou a zigareou bet digant
hon C'Henvre\uleur : Kaledvoulc'h ; latin M o r v r a n Goblet ; lann
ar C'Haroff ; E r w a n ar Moal ( D i r n a d o r ) . ; P e r M o c a ë r ; an Tad
Doujabl Job Du Cliauchix (Meneziad) ; Jac-Pohier ; an
drouiz
Pareour ; an Dr. Menguy ; Le(vnick ar Eoucber ; Tirwan Daniel
(Dredaner) ; an Estourbeillon, (Hoël Broerek) ; an Dr. Palaux ;
an Dr. Perquis ;
Erwan Tillenori ; an Dr, Picquemard ; Matlializ ar Rumeur ; Татш
Loeiz Garel ; ha L e o Perutz, Aotrichian, ezel a enor, pere a zo bet
harzet da u.nani ganeornp hirio.
Rtad ar C'Hef a zo diskleriet evid kloza.
Sethu ama eur c'hrenna euz an Touchou hag euz ar Fouetou.
Pa'neuz bet T a l d i r ' a r C'Hef digant Kaledvoulc'h, e oa gonllo.
An Aotrou lann a Saisy a laivcaz 1.030 lur ebarz da ober had.
TOlîCHOU
Digant an Aotrou S a i s y . . .
••
Donezonou braz bet digant an dimezel de Volz, ba digant
ur breudeur ( i w i o m a r c ' h , Telen-Aour, lann Gaonan,
Even ( K a r e v r o ) , Guéguen (leot-mor) ; T a n g w a l l ; Tal
dir ; INIarc'heg A r v o r ; Bodolek ; ^Slocaër
Skodennou dastuniet en 2 vloaz
Digaset gant an Oved Perquis rener Bretoned Tours,
divvar eur Gouel gret er g e r - z e . .
Berîi
Touchet,
1.000 1.
700 ] .
980 1.
810 1.
1^.425 1.:
678
FOUETOU
Sikouéiovi bet kaset da V a r z e d ezommek, da iiitanvezed
Barzed, ha d'eun bugel emzivad benuag
Freuet 50 Gouriz a liou an Urziou
Skodennnn ar Gorsedd da sikour sevel peuliou-niein da
Votrel ha d'ar
Braz
,
Sikouriou da c'hazetennou brezonek
MouUadennou,
Reizadur, liziri,
paperennou-enibann,
kloriou,, etc
Mizou kas dre ar post evid an timbchou, ar mandajou
hag ail
Roet da Denzorer Goueliou barzek L o c m a r i a k e r (Efflam
Koet Skaù)
P a ë t o lein d'eun neubeut tud v r a z pedet da breda en
Locmariaker
Roet da Denzorer U N V A N I E Z A R V O R ( A . :\Iellac), evid
sikour paëa frêjou K e n d a l c ' h an A i r e
;
1.300 L;
550 1. ;
50 l.|
83 1.;
i
100 1.:
100 1. !
i
20O 1. i
i
100 1. ;
i
100 1. i
Bern Fouetet
2.583 1.1
Bransigel : 3.425 1. — 2.583 1.
'
•
Gronnet er C'Hef : 842 lur.
1
W^ar ginnig Mab an A r g o a t , gourc'hemennou a zo bet votet d'ar
C'Hefier, ha roet diskarg d'ezan euz e gontchou.
I I . — AR GORSEDD DIGOR
A r Varzed a zo bet digemeret war an ton g r â n gant Maër
Lokmariaker, gant ar C'Honsaill P a r r e z , gant an A o t r o u Person
hag ar VeleieTi, gant ar C'hemwerz, gant ar bobl, ha gant an holl
potred ha merc'hed euz an dro.
L i z e r ar C'Houarnamant digaset d'ar M a ë r a oa gret gantan evel
pa na vije ket bet anaveet. A r V a r z e d a ieaz da genta d'an Oferen
w a r gan, lavaret en illiz-parrez evid anaon ar re anezo a zo bet
galvet da Zone aboue 30 vloaz ma 'z eo savet ar Vreuriez. A n Abad
ar C'Ham, euz an Criant, mignon a vrezel da Vleimor, eo a reaz
ar brezegen vrezonek. Eur bochad merc'hed ha kolisted a ganaz
kantikou kaër.
Goude an Oferen, e iached da Sal an T i K e r d'en em wiska.
Ac'hane, eun ambroug hir-hir, en e benn sonerien, a dreuzaz ar
ruiou hag ar gwenojennou a benn digouezout gant an Dol Men a
zo eur c'hart-leo vihan diouz ker.
Banniel ar Varzed a oa douget gant daou w a s euz ar barrez.
P a oa pignet Renerien ar Skol w a r are IMen ledan, dre eur skeul,
bodet ar Varzed hag an Diskibien tro ar C'helc'h bevennet gant
eur funien, ha strevet ar bobl dre al lann, brao ha tom an heol,
eun ezen fresk o tond d i w a r ar mor tostik-tost, ar Gorsedd digor
a zigoraz dre ar C H o r n Bond sonet gant Abalor, ba dre ar Beden
lavaret gaant Mab an A r g o a t . A n Drouiz T a l d i r a zalc'he lec'h an
Drouiz Veur hag a zibunaz kuden al Lidou, hervez ar Reizadur.
H e m a n a zo anaveet ; na 'JI em asterniimp ket w a r an dipign
anezan.
En berr gomzou, sethu ama penoz e tremenaz an traou. A r
Ganiri a oa bet renket m a d gant Efflam Koet Skaù, eur bugel
euz ar Barrez, en dro d'ezan eur gurunen vleuniou, me fell d'in
lavaret eur guchennad merc'hed koant, gwisket giz ar vro, ha disket
gante ar c'haërra muzik keltiek a zo moïen da gleved. D'ezo holl
mil bennoz Doue,
-
679
A n Aotrou Louis Béranger, Breizad euz ar Roc'hell, a zouge
Banniel Breiz. Pliil GwiomarcTi a zouge an Hanteren Gleze faoutet.
Hini Bro Geumri a oa gant an Itron Diverrès, a zo Ovedez en
tu-liont d'ar mor. Even a zouge an huelvar.
A r re-ma dindan a gomzaz diwar an Dol Men :
Taldir, Ab Alor, Mab au Argoat, Loeiz Herrieu, pennvarz,
T a n g w a l l hag e w r e g ; Nathali de Volz, (Gwenfrewi), Fanchik
Gourvil, (Barrilio), lann Fransez Iakob, (E. Koet Skaù) ; Fanch
Even (Karevro) ;
Telen-Aour, gant e v a r o hir ha loiied, e bemp troatad hanter
uhelded, a zouge Kleze Arzur, a zaou vetr hed, ha pemp meudad
ledander e laonen. Sinifianz homan a zo penoz ar Peuc'h a renk
beza miret dre an aoun r a g ar C'Hleze.
Sethu hanoiou hag oberou ar Gederien a zo bet aotreet da zond
er Skol-Veur :
D R O U I Z E D . — Ralph Allin Collin, eur C'Hernevad a Vreiz Veur
gret gantan eur C'Hramadeg en iez e vro, c'hoar pimpatrom ar brezoneg ; Philéas Le Besgue, eur Gall brudet deuz loden-vro Pikardia,
skrivet gantan meur a zousen leoriou a bouez, studiet gantan iezou
ar boblou. gwasket, hag ispisial ar brezonek, a du gant emrenerez ar
Rannvroiou euz a Vro-C'hall. D I S K I B L D R O U I Z : Louis Béranger
(Talhouarn),
savet gantan eur gevredigez être Bretoned
ar
Roc'hell, skrivanier a ласЬег, ha disket ar brezonek gantan.
B A R Z E D . — Arziir de Dieuleveulf, maër Dirinon, skrivanier ha
prezeger brezonek ; ha lann Fransez Iakob, kelenner ha gwerzier
en iez Gwened, (o daou diskibien kent) ,. Fanchik
Abgrall,
{Alclioueder
Arre), eur potr iaouank îjinet dreist a Vod Meur,
saver gwerziou ampart ; Emil Ernault, [Barz ar Gouët), an den
atL euz abouret ar muia w a r studiade^ou ar Brezoneg euz ar GrennAmzer, hag kelennet ar c'heltiek pell en Uhel-Skol Poitiers.
D I S K I B I E N B A R Z E D . —- Kaou an Tosser, deuz Brenniiis, eur
Breizad disket bet kelenner er broiou estren, a oar meur a iez,
hag a skriv brezonek mad tre : Eujen ar lîouz (Evnik Penn ar
Ciioat), den a vor, eun diskibl da Dirnador, hag a zo brema unan
euz emzaoa rimaderien en hon iez.
D I S K I B L OVED. — Encan Lopez, den a lezen ha grefier ar Barner
en Maël Keraez, our Breizad leun a garante vro lia douget d'hl
difenn en peb lec'h.
M A B I N E G . — Herri Bausson, eur potrik iaouank oc'h ober skol
gristen en Ploneour-Lannvern, ha tuet da rei kelennadurez en
hon iez d'e grenuarded.
E N O R I O U . — A n Urziou a Enor a zo bet roet d'an Aotrou
Alphons Bio, maër Kiberon, Senatour ar Morbihan, eur mignon
féal d'ar Varzed, ha diskuezet an euz, en eur c'hourdrouza ar
Prefed diwar l)cnn e ordrenanz. An Aotrou R i o an euz dispaket
diwar lein ar Men eur c'iiouistad komziou en brezonek Gwened
hag a zo aët don èn penn ar silaouerien. Roet zo bet ive eur
c'houriz a enor d'an Aotrou Ar Bizach maër Lokmarial<er, eur
g w i r Beizant féal d'e wiskamant ; d'an Aotrou Lionel Huette, maër
an Aire ; ha d'an Aotrou Job Gestalin, mager-istr en Lokmariaker,
hag en doa tabouret e walc'h evid prienti ar goueliou, ha kempenn
ar w a r e m en dro da Dol Л1еп ar Varc'h ad ou ri en.
Da gloza, na dudius e oa kleved txn hekleviou о kas beteg ar mor
moueziou ar C'Heur Merc'hed о капа Bro goz ma Zadou mesk ha
mesk gant ar Varzed w a r liven-gein briz ar R a m z benërez, ken
frank ha toen eur chapel, dindan behini marteze a zo bet intérêt
meur a Roue, ha meur a \^renn, brema zo meur a vil bloavez.
680
Echu eo Gorsedd digor 11)28. Sethu ar brozision o'n cm renka
a nevez da zistrei d'ar Vourc'h, evid preda.
T r é m e n n kant a vignoned a oa deuz toi ; ar boued a oa bet
aozet hervez giz ar vro, hag ar meuzou a oa. dibabet e touez ar re
a ver boazet outê en Bro W e n e d .
Goude kreizde, ar iaouanldzou, lia red eo kovez, eur « bleo
loued » bennag, distroet an tan en e galon, a zansaz w a r an
dachen beteg noz, ouz son skiltr ar sac'h biniou ha goude koan, e
oa gret eur Ganiri vrezonek en eur sal, gant kanerien ha kanerezed.
a ioul vad.
N ' e u z ket bet gweled meur a wech ken akuit Bodaden, ken
karantezus, ken poblus hini, hag a zo bet en L o k m a r i a k e r . A n oll
a oa en eun dorn, hag a lare d'ar Varzed :
« Keun eo ganemp ho kweled o vond kuit. Deut adarre da weled
ahanomp. C'houi vo digemeret atao aman evel g w i r gonsorted... »
Congrès
Autonomiste
L e Congrès du Groupe Autonomiste Breton s'est tenu à Chàteaulin les 18, 19 et 20 août 1928.
L e 18 a été consacré à la langue bretonne. Des conférences
publiques et contradictoires ont eu lieu dans des salles privées,
en préseTice de l'interdiction portée par les autorités de se servir
des édifices .publics : environ 200 adhérents ont assité au Congrès,
qui a témoigné de l'activité du Groupe. U n nouveau p r o g r a m m e
a été élaboré et publié dans le Journal Breiz atao.
Le Cercle Celtique de Varis
Dimanche 11 novembre dans une des salles des Sociétés Sa:vantes,
le Cercle Celtique Me a zalc'ho donnait son dîner annuel. Les trois
tables du fer à cheval étaient présidées, l'une par le druide Jules
Gros, la deuxième par M . Jeiin Philippe et la troisième par M l l e L e
Bourhis, duchesse de Bretagne qui avait à sa droite le comman-dant Marquer, président du Cercle.
L e déjeuner fût très cordial, et au champagne l'on entendit des
allocutions, de M . Régnier, l'animateur et le dévoué secrétaire
général du Cercle Celtique ; M. Jean Philippe, président de hr
Fédération des Sociétés Bretonnes de la Seine ; le Marquis de
l'Estourbeillon, directeur de l'Union Régionaliste Bretonne ; M .
Louis Beaufrère, directeur de (( la Bretagne à P a r i s » ; l'abbé L é o n ,
j)résident de l'Association bretonne de Plaisance ; L o r d Ashbourne,
président de la L i g u e gaélique d'Irlande ; M . Thomas, au nom
du pays de Galles ; M . Tillenon, ovate ; les bardes Léonick L e Boucher, L e Roux (Evnig Penn-a,r G'hoa.t) ; Mlle L e Bour, et le druide
Jules Gros (Ab A l a n ) à qui la duchesse de iJretagne remit l'écharpe
blanche de son grade.
Mme Suzy M o r v a n chanta a Va zi Bihan » sur un vieil air gallois,
et le banquet se termina par le « Bro goz ma zadou » .
Peu après se tint l'assemblée générale du Cercle Celtique, puis,,
l'on entendit quelques chants bretons, et la salle fut livrée aux
danseurs qui n'oublièrent pas d'exécuter quelques bonnes gavottes.
- Le centenaire de Tua Borderie,
à Vitré
Grâce à. l'initiative de notre A m i l'Ovate Jean Choleau (lann
K e r p e r ) , Vitré, aux marches de Bretagne, a célébré avec éclat, les
681
22 et 23 septembre lî)28, le Centenaire de la naissance de notre
grand Historien Arthur L e M o v n e de la Borderie, qui y naquit
en 1826, et y mourut en 1901.
L e samedi 22, une messe solennelle fut célébrée à sa mémoire en
l'Eglise Notre-Dame. S. E. le Cardinal Charost y assistait, entouré
d'un nombreux Clergé, de Notables et de Délégués de l ' U . R. B.,
du Collège Bardique, de l'Association Bretonne, de la Jeunesse
Bretonne, des Bretons de P a r i s . L e R. P . Janvier, breton lui-même,
ancien prédicateur de Notre-Dame de Paris, prononça le panégyrique de r Historien.
Puis, devant la maison natale de L a Borderie, les Délégués se
rassemblent, entourés d'une grande foule. Une placiue mémoriale
est apposée sur le porche. L e Comte de L a Borde, Délégué de l'Institut, parla le premier et résunja la vie de son ancien, collègue.
L e Marquis deTEstourbeillon vint rendre hommage à la mémoire
de celui qui fut son ami, et son maître.
L e Comte de Calan parle au nom de l'Association Bretonne,
dont L a Borderie fut l'un des animateurs.
Puis c'est M . Loeiz Herrieu, qui en breton, adresse aux Gallos
le salut de fraternité des Bretonnants.
Enfin Choleau, le bon ouvrier de cette glorification, s'exprima au
nom du Comité local. I l passa en revue les a u v r e s patriotiques du
grand Vitréen, auquel il associa les noms du juriste Bertrand d'Argentré et du ministre d\i Dernier Duc, P i e r r e Landais, Vitréens
également.
Enfin, M . Garrean, maire de la ville, s'associa aux éloges des
orateurs, et remercia les Délégués.
L e banquet groupa plus de cent notabilités bretoinies à, VHôiel
des Voyageurs. Nous noterons : M g r Charost, M M . de L a Borde,
Goinguenet, délégué du Préfet ; Tabouis, général.; Janvier, bénédictin ; Chanoine Garnier ; Abbé Bossard ; Abbé L e Goff, de Douarnenez ; de la Rogerie, archiviste à Rennes Léon le Berre ; CharlesA r m a n d Collin ; Lefas, député ; de rEstourbeillon ; le sculpteur
Ronsin, etc.
Un concert suivit,,011 M . Olivier de Gourcuff fit une conférence et
où chantèrent et déclamèrent M M . S.uciDio, Paj^ard, Cueff et Y . L e
Stang,
L a journée du dimanclie fut consacrée à la Fête populaire.
L'après-midi, au Stade Municipal, immense, pelouse étalée entre
d'épaisses froîidaisons, devant le chulean Marie, imposante et
g r a v e gentilbommière du xviii® siècle, où M m e de Sévigné vint si
souvent bavarder avec son amie, la princesse de T á r e n t e , les lutteurs bretons reconstituèrent les réjouissances de la Bretagiie des
l)ardons.
Ce ne furent ]>as des mouliuis, que le jn_ry, conq)osé de bardes
aux costumes de velours de Cornonaillos et du Morbihan, attribua
aux vainqueurs, mais ces gàs du ï r é g o r , que dominait de sa carrure de bestiaire le champion L a v e n i r , n'en prouvèrent pas moins
que toute la science des vieux jouteurs les animait.
L a Musique municipale, sous la direction de M . André, professeur
au Conservatoire de Rennes, devant hi tribune grouillante fl'unc
foule citadine donna à cette fête, une atmosphère d "hippodrome,
dans les ùitervalles où le biniou et la bombarde, acides dans l'air
plus froid de septembre, Tie menaient ])as le branle multicolore dos
danseurs de Pont-Aven, la troupe célèb',i3 de M . (lOurmelin. On se
fut cru .alors dans quelque jjré, un jour de noce, en Breiz-lzel,
682
Dans la nuit descendante, le château s'illumine. Avec ses énormes
masses d'ombre, et ses arêtes lumineuses, il apparaît comme un
rêve gothique.
L a cour d'honneur où déjà houle un peuple d'ombres va fulgurer
de lueurs d'incendie, de reflets de vitraux violâtres ou rougeoyants,
savamment dispersés par l'électricien. M . Simon, pendant que s'enrouleront en guirlandes les danses celtiques, papillotantes de
dorures et de paillettes métalliaues.
Sur une estrade, les bardes Emile Cueff (Kaner Léon) à la voix
si puissante et si prenante, donnant le (( jietit doigt » à sa douce si
dévouée et si gracieuse, Loeiz Herrieu, Abalor et Yves L e Stang,
de Nantes, à l'exubérance irrésistible, vont faire la veillée.
L a musique Notre-Dame, sous la direction de M . l'abbé Trublet,
leur permet de reprendre soufflle.
L'ambiance agissant, la fonle reprit au refrain, quand on l'en \
pria, retrouva le rire des ancêtres hauts-bretons quand M . Maurice
Marchai leur chanta la savoureuse (( Lettre de Pello de Betton » ,
innovation à signaler, car le patois peuple-les échos des champs
dans la Bretagne gallaise. Et quel enthousiasme quand Marchai
entonna (c Les Sal)ots d'Anne de Bretagne » . On eut pu croire que
cette assemblée était réunie pour chanter «. Noël ! » à l'occasion
d'une visite de la Duchesse h sa bonne ville de Vitré.
Et pour terminer cette manifestation nationale, dont le centenaire
d'Arthur de la Borderie .avait été l'occasion, les bardes chantèrent
le Bro goz ma zadou que la musique de Notre-Dame avait joué.
Arthur de la Borderie qui aima tant son pays ne pouvait demander pour entourer son triomphe qu'une telle communion dans l e
sentiment patriotique.
M. et M"^'^ CU'ETT
en Autriche
Ils se sont fait applaudir à Vienne en plusieurs concerts,, auxquels ont assisté l'élite et l'aristocratie. Les Chansons Celtiques
des Ih'S, le rénertoire de Botrel, celui de T a l d i r , ont été applaudis
partout. L e fdm des Reines de Cornouailles a été projeté, et Cueff
et sa dévouée compagne ont dansé à la mode de cbez nous. Gros
succès, que la L é g a t i o n de France est venue font entière confirmer,
et dont il convient de remercier notre ami le romancier Léo P é rutz, qui organisa la tournée.
Xln Collège Bardique en Cornwall
îva Cornwall vient à son tour d'obtenir de l'Archi-Druide de
Grande-Bretagne, actuellement Pédrog, l'autorisatioii de constituer
dans ce pays de race celte une Branche indépendante du GORSEDD. L a cérémonie de l'investiture a eu lieu le 21 septembre à
lîoscawen-Onn, en présence des autorités de Pennzance. M . H a r r y
.Tenner (Gwas !Mikel), âgé de 80 ans, écrivain l'emarquable, et
membre de notre Collège depuis 1901 (Lesneven), a été nommé
Grand-Druide, avec comme assesseurs INIM. Norton Nance et le Rév.
Dobble. L e Druide londonien H a l w y n n (R. Allin Collins), avait
transmis un message au nom du Gorsedd Armoricain.
Notre pays était représenté par M M . Séïté père et fils, marchands
d''oignqns à Pennzance.
Les Galles avaient délégué de nombreux dignitaires du Gorsedd,
dont R h y s Phillips (Beili Glas), de Swansea,
688 —
A la Tédérafion
J^égionalisle
Française
L o r s de sa réunion du 20 décembre à Paris, la F. R . F. a voté
à l'unanimité une déclaration considérant le qualificatif <( autonomiste » comme ambigu, en raison des compromissions étrangères
qu'il recouvre, et comme inutile, le programme régionalo-fédéraliste
donnant satisfaction aux desiderata des Provinces.
M. de l'Estourbeillon y représentait l ' U . R. B .
Revue des Editions F I G U I E R E ,
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L'auteur est un ancien officier qui a vu sa carrière brisée, e't
qui trouve p o u r peindre ses souffrances intimes des accents
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— 685 —
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ALASDAIR
LITRICHEAN
MOFFATT-
1 vol. relié de 232 p. comprenant les Œuvres, Poèmes,
Ecrits et Lettres du Barde de Turnag, recueillis et publiés par
notre A m i l a n Moffatt-PcTider, l'un des leaders les plus en vue
du mouvement national Ecossais.
Ce bel ouvrage tout en gaélique est appelé à servir de L i v r e
de lecture dans les écoles des Highlands. I l est illustré de six
aquarelles hors-texte et du portrait du vieux Barde de T u r n a g .
L I B R A I R I E DE L A N G U E B R E T O N N E
P o u r comprendre tous les textes, pour savoir tous les mots, un
Dictionnaire de poche breton-français manquait. L e voici :
du Professeur Emile ERNAULT,
barde, chez Prudhomme, éditeur à Saint-Brieuc. — P r i x 15 fr.
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BREZONEK-GALLEE,
V I E U X B O U Q U I N S B R E T O N S , chez Staude, libraire, 15, rue
des Grands-Augustins, P a r i s (6«). Demandez les Clatalogues spéciaux.
686
i. — LIVR PEDENNEU,
OVEREN, HA GOSPEREU,
groeit e latin
hag e brehonek get en Duchentil GUILLEVIC, Vikel Vraz ha PRIELLEC.
El livr-man a zou tost de 1000 bajen, bout zou ennon eue limajen
ha goleit é get kartons du boset a g er braùan. Kristenion Eskopti
Guened ou des groeit digemer mad de labour hemp par en deù
Veleg Kalonek Guillevic ha Priellec. N ' e s chet m a r a livr Pedenneu
hag a zou kerkoulz renket ha heman, na skriùet en ur iez ken
berùidant ha ken huek, ez de gompren de bebunan.
Goulennet-han digant er Breder LAFOLIE, mollerion en Guened.
I I . — LEOR NEVEZ AN OFEREN
HAG AR GOUSPEROU,
e latin
hag e brezonek, gret gant an Aotrou UGUEN, Chaloni a Enor. Embannet gant Moullerez A r GOAZIOU en Kemper.^
Heman zo unan euz ar c'haërra Leoriou Oferen a c'hallfer kaout
dre ar bed, dreist-oll m a r prener an hini deillennou alaouret, moullet gant lizerennou du ha ru, goloet gant kartonz fleuriet, hag
ennan c'hoaz toniou ar Gan-Plen. Tost da 1000 bajen a zo enimn.
I I I . — LEOR OFEREN, latin ha brezounek, gant an Aotrou J.-M.
AR GALL, Chaloni a Enor. Embannet evid ar 5« gwech gant TouRMEN, leorier, stred an Ti-Kear, en BREST.
Heman zo ar c'hoanta euz al Leoriou godel, bihan eo, ha koulskoude a zo ennan 750 pajen, an oferennou bep sul, ar pedennou, ar
psalmou, an himnou troet en gwerziou brezonek, goueliou Sent
ar V r o .
M a r prenet al L e o r kerra, c'houi 'pezo deillennou alaouret ; eur
golo ier marokin da bad da viken, hag eur c'hloïer da lakaat
anezan ebarz.
Vient de paraître chez A d . L E G O A Z I O U , libraire à Q U I M P E R ,
au prix de 15 francs
.
l ' n e nouvelle édition de VERE BRETONNE, de Fr. LE GUYADER.
On tient ce P o è m e épique pour la plus belle œuvre du grand
Poète Cornouaillais. C'est l'Epopée dans ce qu'elle a de plus
Hugoiien.
687
NOTRE CARNET
Nécrologie
René ScoBDiA^ garçon boulanger à Scaër, qui enleva le championnat des Luttes Interceltiques de Quirnperlé, le 19 août,
a trouvé la mort quelques semaines plus tard au Stade de Hennebont, où i l luttait contre un poids lourd vannetais. Brutalement jeté sur Farène, i l se rompit la colonne vertébrale. Ses
obsèques ont eu lieu à Langollen, son pays natal.
Sur Finitiative de son patron, M . L e Yaouank, boulanger ii
Scaër, et d'un de ses anciens Collègues de Guiscriff, M . Miniou,
une collecte est en cours pour lui élever une tombe dans le
cimetière de son village.
C'est avec regret que nous apprenons la mort à Constantine
de M . Y v o n EvENNOU-NoRvÈs^ originaire du Morbihan, et qni
était membre du Comité de la Fédération Régionaliste.
I l exerçait en A l g é r i e la profession d'Inspecteur de l'Assistance Publique, et dirigeait un Journal à Constantine, où il
fonda un cercle Breton.
A sa veuve, nos condoléances émues.
On annonce les fiançailles de M"« Renée COIGXAT, liBe de M""^
et de M . Jules COIGNAT^ membre de la Chand)re de Commerce de
Morlaix, avec M . P a u l GuÉzou ;
De M"« M a r i e Gouitiou^ fille de M'^^ et de M . Jean Gouiiiou^
notaire à Carnoët, avec M . Paul RICHARD.
— 688
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espagnole, Chapelle du Bon
Pasteur à Charenton, Egalise
Ssints Pierre et Paul, Courbevoie.
Eure :
Eglises de Gasny, Etrépagny. L: Tremblay.
Le Havre :
Chapelle d¿s Carmélites.
Finistère :
Chapslle de Plougasnou.
Morbîtian :
Eg'ise de Le Pa ais (Bellelld en-Mer).
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Mayenne :
Eglise de La Dorée.
Ecosse :
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