DOSSIER DE PRESSE - Meunerie Française

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DOSSIER DE PRESSE
Septembre 2014
Association nationale de
la meunerie
française
LA MEUNERIE
FRANCAISE :
ses entreprises,
ses marchés
t
tLa
t structure des entreprises de la meunerie française
La meunerie française est composée de
entreprises qui regroupent 435 moulins.
369
• 4 entreprises, présentes au niveau national, représentent 42 moulins et 55 % du blé écrasé en
France, soit 3,08 Mt,
• 14 entreprises couvrent plusieurs régions. Avec
37 moulins, elles assurent 25 % de l’écrasement
contre 22 % en 2012,
• 51 entreprises régionales, avec 56 moulins,
assurent 14 % de l’écrasement,
• et 300 entreprises départementales, avec 300
moulins, représentent 6 % du blé écrasé.
- Les 4 entreprises nationales : Nutrixo, Moulins
Soufflet, Grands Moulins de Strasbourg et Axiane
meunerie.
- Les 14 entreprises multi-régionales sont :
Terrena-Evelia, Minoterie Girardeau,
Groupe Nicot, Dijon Céréales Meunerie,
Groupe Maurey, Limagrain meunerie,
Moulins Dumée, Minoterie Bellot, Minoterie Batigne,
Minoterie Forest, Minoterie Planchot,
Société Bourgeois Frères, Caproga et Gers farines.
tStabilité
t
de la production et de la consommation de farine
malgré une baisse des exportations de farine
Evolution du marché français de la farine
Mt
(source : ANMF, FAM)
4,20
4,10
4,00
3,90
3,80
3,70
3,60
3,50
3,40
3,30
3,20
3,10
3,00
3,85
2004
3,94
2005
4,00
2006
4,06
2007
4,01
2008
4,04
2009
4,04
2010
4,02
2011
4,07
2012
4,07
2013
En France, la production de farine reste relativement
stable entre 2012 et 2013 et atteint 4,38 millions de
tonnes, exportations comprises.
En 2013, la consommation de farine sur le marché intérieur est de 4,07 millions de tonnes, avec une légère
baisse de 9 024 tonnes par rapport à 2012. Les utilisations de farine panifiable progressent de 1,1 % sur le
marché intérieur. Les exportations s’élèvent à 615 990
tonnes enregistrant une hausse de 0,7 %.
ANMF
tLa
t panification : maintien du débouché majeur de la farine
Le marché de la farine biologique,
avec 63 860 tonnes, représente un peu
plus de 1,5 % des débouchés sur le
marché intérieur. Plus de 50 % des
farines biologiques sont destinées à la
panification.
Avec 64,6 % des tonnages, la panification
reste le principal marché de la farine en
France. En 2013, 2,62 millions de tonnes
de farine sont utilisées en panification, soit
une augmentation de 1,1 % par rapport à
2012.
Face à un marché très concurrentiel, l’activité en boulangerie artisanale enregistre
un léger recul de 0,9 %, avec 1,5 million
de tonnes de farine utilisées, tandis que
la boulangerie industrielle voit son activité
augmenter de 5,4 %, avec 890 172 tonnes.
La boulangerie artisanale représente 36,9 %
de la totalité des débouchés de la farine sur
le marché intérieur et 57,2 % des débouchés en panification.
La boulangerie industrielle est le 3ème débouché de la farine avec 21,9 % des parts
de marché de la farine sur le marché intérieur et 33,9 % des parts de marché de la
panification.
Les ateliers de boulangerie en grandes surfaces conservent 5,7 % des parts de marché de la panification, avec 232 172 tonnes,
en baisse de 1,2 % par rapport à 2012.
tBiscuiterie,
t
biscotterie, panification fine…: consommation en
baisse
Deuxième débouché de la farine après la
boulangerie artisanale, le marché des industries utilisatrices (biscuiterie, biscotterie, panification fine...) est en léger retrait
(-2,7.%), avec 1 133 063 de tonnes utilisées. Les industries utilisatrices représentent 27,9 % des débouchés de la farine.
tLa
t farine en sachets : de
nouveau en baisse
Le marché de la farine en sachet connaît
depuis plusieurs années de grandes variations. Cela se confirme une nouvelle fois
en 2013. Après avoir enregistré une chute
de 10 % des volumes en 2011, suivie d’une
croissance de 4 % en 2012, la farine destinée aux « sachets » enregistre une baisse
de 2,6 % en 2013.
(1) Pour la boulangerie artisanale, on considère qu’elle est la principal débouché des négociants.
(2) Les mixes représentent 109 481 tonnes en 2013 et sont repartis au prorata des volumes entre
la boulangerie artisanale et les ateliers de GMS.
(3) En 2013, les importations de farines ont représenté 193 566, contre 181 809 tonnes en 201.
Elles sont réparties entre la boulangerie industrielle, la boulangerie artisanale, les industries utilisatrices et les sachets.
tUn
t chiffre d’affaires en augmentation
La meunerie française maintient son
chiffre d’affaires (marché intérieur
et export) au alentours de 2 Mds
d’€. Il atteint 2,24 Mds d’€ en 2013
contre 2,15 Mds d’€ en 2012, soit
une augmentation de 4,2 %. Cette
augmentation traduit la répercussion
partielle sur le 1er semestre 2013 de
la hausse moyenne des cours du blé
sur la campagne 2012/2013 d’environ 22 % par rapport à la campagne
précédente.
Comme lors de la campagne précédente, l’évolution des cours du blé, selon l’Insee (août 2013), se traduit par
une variation modérée et décalée dans
le temps de l’indice de prix des farines
en 2013.
tLes
t chiffres clés de la meunerie européenne en 2013
La meunerie européenne est composée de 3 800 moulins de petite et
moyenne taille qui emploient près de
45 000 salariés. Ils produisent environ 35 millions de tonnes de farine
dont près de 70 % sont destinées
à la panification. La farine de seigle
représente 1,90 Mt dont 40 % sont
produites en Allemagne (la France en
a produit 15 630 tonnes en 2013. Le
chiffre d’affaires de la meunerie européenne est de 15 Mds d’€.
ANMF
LA MEUNERIE t
FRANCAISE :
son
approvisionnement
tLe
t marché du blé durant la campagne 2013/2014
La production mondiale de blé en 2012/2013,
a atteint un niveau record à 709 Mt, en hausse
de 8% par rapport à 2012/2013. Les perspectives de production record en blé et en maïs ont
entraîné une chute générale des cours en début
de campagne.
En France, la production de blé tendre a atteint
36,8 Mt, en hausse 3 % par rapport à 2013 en
raison d’un hausse des surfaces et du rendement moyen à 74 q/ha (+ 0,7 q/ha sur un an).
La très forte demande mondiale en blé a ap-
porté un soutien des prix mondiaux au cours de
l’automne.
La deuxième partie de campagne a été marquée
par la crise politique entre la Russie et l’Ukraine,
qui a amplifié la hausse des cours entre fin février et fin avril 2014.
Dans un contexte de relative stabilisation de la
situation en Ukraine et d’abondance prévisible
de la récolte 2014, une baisse générale des
cours s’est amorcée mi-mai.
tLes
t meuniers Français utilisent du blé français
Les meuniers français utilisent quasi exclusivement du blé français : ils sélectionnent les variétés selon les débouchés de la farine (panification, biscuiterie...). La meunerie française est le
premier utilisateur de blé sur le marché intérieur,
suivi par l’alimentation animale. Elle a écrasé, au
cours de la campagne 2013/2014, 17 % du blé
commercialisé en France.
En 2013, les importations en provenance de
l’Union européenne ne représentent que 2 % des
blés mis en œuvre par les meuniers Français,
soit 116 988 tonnes.
ANMF
tDes
t
exigences variétales en blé tendre
La meunerie française utilise près de 6 millions
de tonnes de blé dont la majorité des achats se
fait sur des mélanges de variétés répondant aux
critères technologiques et sanitaires déterminés.
Chaque année, l’ANMF réactualise et publie, à
l’attention des meuniers et de leurs fournisseurs,
la liste « blés meuniers ». Composée de VRM
(Variétés Recommandées par la Meunerie) et de
BPMF (Blés Pour la Meunerie Française), la liste
« blés meuniers » vise notamment à favoriser
la culture de blés à forte valeur boulangère ou
biscuitière qui permettent de produire du pain ou
des biscuits d’excellente qualité et définit les variétés qui peuvent composer les mélanges (assemblages) destinés à la meunerie, en fonction
du débouché (panification ou biscuiterie).
Pour la récolte 2014, les
Variétés
Recommandées
par la Meunerie (VRM) représentent 36 % des surfaces cultivées. L’ANMF,
par la publication de la fiche
« Blés meuniers », contribue à la qualité des blés
français pour l’ensemble
des utilisateurs sur le marché intérieur et à l’exportation.
tUne
t
démarche qualité soutenue
Mis en place par l’Institut de Recherches Technologiques Agro alimentaires des Céréales (Irtac)
en collaboration avec l’ANMF, le plan de surveillance sanitaire des céréales s’adresse à tous les
opérateurs de la filière blé tendre, autres céréales
et produits transformés. Il permet :
- d’optimiser la surveillance des produits de
meunerie en pratiquant des analyses d’échantillons de blés, de farines, d’issues et de produits
de panification simple,
- de disposer ainsi de données globales de la
qualité sanitaire.
Si les meuniers se sont engagés depuis plusieurs
années dans l’amélioration continue de la sécurité alimentaire des farines et des produits à base
de farine, la traçabilité mise en place sur l’ensemble de la filière en est le garant.
En amont de la filière, avec les agriculteurs et
les organismes stockeurs, des travaux ont été
menés ces dernières années sur la gestion des
Mycotoxines : les origines des contaminations
sont mieux identifiées et les moyens d’action
ou de prévention sont mieux appréhendés par
l’ensemble des opérateurs. Les travaux conduits
dans le cadre d’Intercéréales ont abouti à la publication du Guide interprofessionnel de gestion
des mycotoxines dans la filière céréalière. La
réactualisation de ce guide est prévue dans les
prochains mois.
En meunerie, en l’absence de référence réglementaire, les critères microbiologiques pour la
farine, établis par la meunerie fin 2008, sont régulièrement mis à jour, en relation avec les obligations réglementaires applicables aux produits
finis. Par ailleurs, l’ANMF a établi un partenariat
avec différentes organisations professionnelles
représentant les clients des meuniers, notamment pour les «biscuits, gâteaux et produits de
panification sèche» et pour la «panification en
boulangerie» ayant abouti à la mise en place de
cahiers de charges.
Recommandations pour la qualité sanitaire
des blés tendres :
- adhérer au plan de surveillance sanitaire
des céréales de l’Irtac,
- utiliser des outils de prédiction du risque
mycotoxine à la parcelle et sur la zone de
collecte.
- nettoyer les blés avant livraison à la
meunerie.
tUne
t
contribution aux programmes de politique alimentaire :
sel et fibres
Pour répondre aux recommandations des Pouvoirs publics, la meunerie, aux côtés des boulangers, s’est fortement impliquée dans la mise en
oeuvre d’un programme de réduction de sel dans
le pain. L’objectif est de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’alimentation et ainsi à l’état
de santé des Français. L’engagement des meuniers et des boulangers a abouti à la signature de
“l’Accord collectif boulangerie” en février 2014.
Cette initiative inédite comporte un volet important
dédié à la formation des commerciaux et démonstrateurs dans les entreprises de meunerie. Ces
derniers assurent, à leur tour, auprès des clients
boulangers un relais d’information et de sensibilisation aux nouvelles pratiques. Cet engagement,
très ambitieux, aboutira à un maillage national
très important des boulangers sensibilisés. Fin
2014, 80% du pain devront contenir en moyenne
18 g de sel/kg de farine 1,5.g de sel/100 g de
pain) et les 20% restant une quantité moyenne
égale ou inférieure à 19 g/kg.
Concernant les fibres, les Pouvoirs publics ont la
volonté d’augmenter la consommation de fibres.
Aussi, ils ont créé, en 2012, un groupe de travail
« Fibres » auquel l’ANMF, avec le concours du
Cifap/Observatoire du pain, a activement contribué. Les éléments et arguments notamment
sur la teneur en fibres de tous les pains et les
freins identifiés à la consommation de pain riches
en fibres tel que le pain complet ont ainsi été
partagés. De plus, l’ANMF a sensibilisé les pouvoirs publics à la convergence des résultats des
travaux conduits au sein de l’Irtac (Institut Institut
de Recherches Technologiques Agroalimentaires
des Céréales), d’Intercéréales, FranceAgriMer ou
des pôles d’accessibilité qui tendent à démontrer
qu’il serait nécessaire d’améliorer les connaissances scientifiques avant toute action auprès du
consommateur.
La meunerie française, constituée de 369 entreprises, compte 435 unités de
production qui ont utilisé 5,62 millions de tonnes de blé en 2013, soit plus de
17% des blés français commercialisés. La production de farine est de 4,38
millions de tonnes, dont près de 615 990 tonnes destinées à l’exportation. Le
chiffre d’affaires de la meunerie en 2013 est de 2,24 Mds d’€. Les entreprises
de meunerie qui adhèrent à l’Association nationale de la meunerie française
représentent 94% de la production nationale.
ANMF
Association nationale de
la meunerie
française
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Tél: 01 43 59 45 07
r: [email protected]
66, rue La Boétie - 75008 Paris - www.meuneriefrancaise.com