Histoire et éducation à la citoyenneté
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Transcript Histoire et éducation à la citoyenneté
Histoire et éducation
à la citoyenneté
{
Révision
(examen final)
Cette situation d’évaluation en histoire et éducation
à la citoyenneté est destinée aux élèves de deuxième
secondaire. Cette situation d’évaluation permet
d’évaluer les apprentissages associés aux critères
d’évaluation Utilisation appropriée des connaissances et
Rigueur du raisonnement tels qu’ils sont définis dans
le Cadre d’évaluation des apprentissages. Enfin, la
situation d’évaluation tient compte du Programme
de formation et de la Progression des apprentissages
en histoire et éducation à la citoyenneté.
Les consignes liées aux tâches, à l’évaluation ainsi
qu’à la gestion des documents seront précisées dans
le Guide de l’enseignant.
Structure
La situation d’évaluation compte 17 questions,
est divisées en deux parties et comporte deux
types de questions: des questions à réponse
courte et une question à réponse élaborée. Elle
aborde six réalités sociales qui sont divisées en
sections: Le renouvellement de la pensée de
l’homme, L’expansion européenne dans le monde, La
Révolution américaine, L’industrialisation: une
révolution économique et sociale, L’expansion du
monde industriel ainsi que La reconnaissance des
libertés et droits civils (mouvement féministe).
Contenu
Cette section comporte 16 questions associées au critère
d’évaluation Utilisation appropriée de connaissances qui évaluent
la réalisation d’opérations intellectuelles. Celles-ci font appel
aux connaissances historiques. Le nombre de points alloué à
chaque question est relié à l’opération intellectuelle ciblée.
1. Situer dans le temps et dans l’espace (1 ou 2 points)
2. Établir des faits (1 point)
3. Caractériser une réalité historique (2 points)
4. Établir des comparaisons (2 points)
5. Déterminer des facteurs explicatifs et des conséquences (2
points)
6. Déterminer des éléments de continuité et des changements (2
points)
7. Mettre en relation des faits (2 points)
8. Établir des liens de causalité (3 points)
Question à réponse courte
3 questions
Le renouvellement de la pensée de l’homme
Question à réponse courte
3 questions
L’expansion européenne dans le monde
Question à réponse courte
3 questions
La Révolution américaine
Question à réponse courte
4 questions
L’industrialisation: une révolution économique
et sociale
Question à réponse courte
4 questions
L’expansion du monde industriel
Question à réponse courte
1 question
La reconnaissance des libertés et des droits
civils (mouvement féministe)
Question à réponse
élaborée
La question à réponse élaborée est associée au
critère d’évaluation Rigueur du raisonnement et
elle évalue la capacité de l’élève à donner une
explication mettant en évidence des
transformations politiques, économiques,
sociales, culturelles et territoriales quant à la
réalité sociale abordée: La reconnaissance des
libertés et des droits civils (mouvement féministe).
Question à réponse
élaborée
Le féminisme est un ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à définir,
promouvoir et établir les droits des femmes dans la société civile et dans la sphère privée.
Il s'incarne dans des organisations dont les objectifs sont d'abolir les inégalités sociales, politiques,
juridiques, économiques et culturelles dont les femmes sont victimes.
Si le terme « féminisme » ne prend son sens actuel qu'à la fin du XIXe siècle, les idées de libération
de la femme prennent leurs racines dans le siècle des Lumières et se réclament de mouvements
plus anciens ou de combats menés dans d'autres contextes historiques.
L’objectif principal de la « première vague du féminisme » est de réformer les institutions, de sorte
que les hommes et les femmes deviennent égaux devant la loi : droit à l'éducation, droit au travail,
droit à la maîtrise de leurs biens et droit de vote des femmes constituent les revendications
principales de cette période.
Le mouvement féministe a produit une grande diversité d'analyses sociologiques et
philosophiques. La deuxième vague féministe, qui intervient à la fin des années 1960 avec la
naissance du Mouvement de libération des femmes (MLF) et du Women's Lib, a ainsi élaboré
plusieurs concepts qui entendent rendre compte de la spécificité du rapport de domination exercé
sur les femmes. C'est à cette période qu'est reformulé le concept de patriarcat, élaboré celui de
sexisme et que l'accent est mis sur la sphère privée comme lieu privilégié de la domination
masculine : le « privé est politique ».
Les revendications touchant au contrôle de leur corps par les femmes (la libéralisation de
l’avortement, l’accès à la contraception, la criminalisation du viol et des autres offenses sexuelles)
sont placées au premier plan mais, plus largement, c'est à la construction de nouveaux rapports
sociaux de sexe qu'appellent les féministes de cette deuxième vague. Dans cette perspective, la
notion de « genre » entend « dénaturaliser » les rapports entre les sexes. De plus, la valorisation
du rôle de la femme dans le couple et l’assouplissement des lois sur le divorce sont aussi des
enjeux féministes importants. Sous le nom de troisième vague féministe, on désigne à partir des
années 1990, un large ensemble de revendications exprimées par des militantes féministes issues
de groupes minoritaires, dans le sillage du Black Feminism.
Féminisme
Avant la Première Guerre mondiale, les
femmes étaient généralement considérées
comme intellectuellement inférieures, voire ne
pouvant pas penser par elles-mêmes. Donc,
elles ne pouvaient prétendre aux mêmes droits
que les hommes.
Les affaires politiques étaient considérées
comme hors de portée de l'esprit féminin et il
n'était donc pas question que les femmes
puissent voter.
Pourtant, pendant le XIXe siècle, de lentes
avancées dans les droits de femmes avaient été
gagnées - le droit des femmes mariées de
disposer de leurs biens propres, le droit de
vote dans certaines élections mineures, le droit
de faire partie du conseil d'administration
d'une école.
La lutte des femmes
Au XXe siècle, les femmes s’organisent et luttent pour
obtenir les droits et les libertés dont elles sont privées.
La condition des femmes en Occident au début du XXe
siècle:
Elles sont considérées comme des personnes mineures
sur les plans politique et juridique.
Elles ne peuvent ni voter ni être élues.
Elles ne peuvent pas signer de contrat ni s’adresser à un
tribunal.
Le mari est le seul responsable des biens et de l’autorité
dans la famille.
Les femmes sont laissées à l’écart de plusieurs
professions ou emplois réservés aux hommes.
L’enseignement supérieur leur est difficile d’accès.
La lutte des femmes
Le terme suffragettes désigne les militantes de la Women's Social and Political
Union, une organisation créée en 1903 pour revendiquer le droit de vote pour les
femmes au Royaume-Uni. Par extension, le terme est parfois utilisé pour désigner
l’ensemble des militantes pour le droit de vote des femmes dans le monde anglosaxon.
Elles organisent des manifestations, des sit-in, elles occupent les galeries du
parlement, etc.
Les suffragettes
Droit de vote
Canada: 1918
Québec: 1940
La journée internationale de
la femme
La journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars. Elle a
été officialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays de
la planète à célébrer une journée pour le féminisme et les droits des
femmes.
Elle trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du
XXe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l'égalité des droits,
de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
Comment se déroulent les luttes des femmes pour
l’égalité?
À la fin du XIXe, des suffragettes réclament le droit de
vote. Au cours du XXe siècle, les femmes se mobilisent
pour obtenir plus de droits. Peu à peu, elles obtiennent
le droit de vote. La Première Guerre mondiale puis la
Seconde jouent un rôle crucial dans l’émancipation des
femmes. Elles prennent la relève dans les industries et
dans des tâches qui étaient réservées aux hommes.
Dans les années 1970 et 1980, les féministes se battent
pour des enjeux spécifiquement féminins: valorisation
du rôle de la femme dans le couple, assouplissement
des lois sur le divorce, accès à la contraception et
libéralisation de l’avortement, criminalisation du viol et
d’autres offenses sexuelles, au salaire égal, etc.
En conclusion
Durée: 2 heures
Matériel fourni: Cahier de l’élève, Dossier
documentaire et guide de l’enseignant
Matériel non autorisé:
L’élève n’a droit à aucun document de référence
ou notes de cours. Il est également interdit
d’utiliser tout appareil électronique durant la
passation de l’épreuve.
Directives de l’examen