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La sociologie des
organisations
Les approches qui s ’intéressent à
la logique d ’action des acteurs
Un nouvel angle d ’analyse :
le logique de l ’acteur
– Dans les approches sociologiques telles que celles des
relations humaines, le comportement de l ’individu est
supposé s ’adapter à la rationalité de l ’organisation.Les
conclusions portent donc sur les conditions
d ’adéquation de l ’organisation et des aspirations des
salariés. Ces approches donnent à l ’acteur un rôle
limité, elles ne tiennent pas compte de sa capacité à agir
sur l ’organisation
– L ’acteur devient dans les nouvelles approches le
concept central pour comprendre le fonctionnement des
organisations.
L ’apport de M. Crozier et E.
Friedberg
• La critique de la bureaucratie.
– Origine : approches structurofonctionnalistes américaines : R. K
Merton(1937), P. Selznick (1942), A.
Gouldner (1950).
– Pour Crozier, une organisation
bureaucratique est une organisation qui
n ’arrive pas à se corriger en fonction de
ses erreurs. ( Pas d ’apprentissage).
L ’apport de M. Crozier et de
E. Friedberg
• Le modèle de l ’acteur stratégique
– L ’analyse du système d ’action concret.
– Le pouvoir de l ’acteur et les zones
d ’incertitudes
– La stratégie de l ’acteur : conduite orientée
vers ses buts, en fonction de ses propres
ressources et des intentions et des
moyens des autres , avec qui il est engagé
Les sources du pouvoir
• M. Crozier distingue quatre sources de pouvoir :
– Deux sont liées à la tâche ou aux problèmes
que créent les rapports avec l ’environnement
• L ’expertise
• Le pouvoir du marginal-sécant
– Deux sont issues de la position qu ’occupent
les acteurs :
• Le pouvoir issu de la façon dont est organisée la
communication et les flux d ’information
• Le pouvoir du supérieur sur les règles
Les nouvelles sources de
pouvoir (R. Sainsaulieu)
– Pour R. Sainsaulieu les transformations de la
production changent les relations de pouvoir :
la complexité, la créativité et l ’emploi.
– Conséquences :
• diffusion du pouvoir de l ’expert même au niveau
de l ’exécution
• complexité accrue de l ’exercice hiérarchique du
contrôle et du pouvoir de décision
• les formes de pouvoir sont plus variées : la
ressource la plus rare : affectation des moyens
financiers et humains.
La prise en compte des
représentations culturelles
• L ’analyse stratégique est centrée sur les
enjeux de pouvoir. La position d ’un acteur
est fonction du pouvoir qu ’il possède sur les
autres.
• Cette vision est insuffisante pour expliquer le
processus de socialisation au sein des
organisations. Ce sont les représentations
culturelles qui définissent un mode de
sociabilité.
R. Sainsaulieu et l ’analyse
des identités au travail
• Il existe des identités collectives
diverses qui s ’affirment dans les
rapports sociaux du travail.
• Cette diversité des identités collectives
est la conséquence de la variété des
situations de relations et de pouvoirs
définies par l ’organisation du travail.
Identités collectives et acteurs
sociaux
• R. Sainsaulieu distingue dans ses
premières analyses quatre types
d’acteurs sociaux :
- l’acteur de masse
- l’acteur stratège
- l’acteur de soi
- l’acteur ailleurs.
Les nouveaux acteurs sociaux
•
•
•
•
•
•
L ’acteur émergent
l ’acteur menacé
l ’acteur de l ’interface
l ’acteur occasionnel
l ’acteur de contrôle
l ’acteur contraint
Les mondes sociaux de l ’entreprise
Entreprise Entreprise L’entrepris L’entrepris L’entrepris
communau bureaucrati e en crise
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Type
PME
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Environne
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Grandes
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Contraintes
Pressions
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Les mondes sociaux de
l ’entreprise(suite)
Structure
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modernisée
Structure
simple
Simple et
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Lourde et
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Structure
entreprene
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Structure
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Système de Consensus
relation
entre
acteurs
Structure
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Le pacte et antagonism La
La
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Les mondes sociaux de
l ’entreprise (suite)
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Culture
Culture
Dualité
d’entrepri d’entrepri culturelle
se
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public :
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Désintégr
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culturelle
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Innovatio profession
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Culture
d’entrepri
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nelle)
désintégra
tion
culturelle
(l’innovati
on comme
tradition
profession
nelle)
Karl Weick
• Les acteurs convergent plus sur les
moyens que sur les fins
• les acteurs ont besoin pour agir
ensemble de prévoir le comportement de
l ’autre ( pb de l ’équivocité)
• processus qui permet l ’ajustement :
double interact : action de l ’un-réponse
de l ’autre-ajustement du premier
• réalité = construction permanente
Le modèle de K. Weik
• Quatre phases :
– Les modifications écologiques
– L’activation (enactment)
– La sélection
– La rétention
Conventions et traduction : la
prise en compte des conflits
entre les représentations des
acteurs
La théorie de la convention
• Problème posé par la théorie de la
convention :
– d ’où viennent les règles qui conduisent les
acteurs à vivre ensemble ?
• Cette théorie s ’oppose à la vision de
l ’entreprise comme nœud de contrat.
La théorie des conventions
• Une convention peut être définie de la
manière suivante :
– Olivier Favereau définit la convention
comme un système d ’attentes réciproques
sur les compétences et les
comportements, conçus comme allant de
soi et pour aller de soi.
Justifications, cités ou natures
• La justification civique fondée sur la volonté collective
et l ’égalité
• la justification industrielle fondée sur l ’efficacité et la
compétence
• la justification domestique fondée sur les relations de
confiance personnalisée liant les membres d ’une
collectivité
• la justification par l ’opinion fondée sur la
reconnaissance des autres
• la justification inspirée qui établit un lien immédiat
entre la personne et une totalité.
Le modèle de la traduction
• La constitution d'un réseau permettant
la traduction et la mise en œuvre de
l'innovation nécessite plusieurs étapes :
-
La contextualisation
La traduction
La concrétisation
La solidification
L’approche structurale et la
théorie des réseaux sociaux
• Objet : étude des caractéristiques des
réseaux sociaux dans lesquels les
individus évoluent.
• Mise en évidence des liens de causalité
entre ces caractéristiques et les
comportements individuels.
L’approche structurale et la
théorie des réseaux sociaux
• Les analyses concernent des domaines
très divers : l’innovation,
l’entreprenariat, la performance des
individus et des équipes, la gestion des
connaissances, l’analyse de la
performance des clusters, des relations
interfirmes.
L’approche structurale et la
théorie des réseaux sociaux
Dimension
Théorie de la
référence
Exemples de
variables
Structure du
R. Burt
Théorie des trous
structuraux
Taille (nbre de
contacts), densité
Contenu des liens Théorie de la
des liens faibles
M. Granovetter
Fréquence
d’interaction,
proximité
émotionnelle
Attributs des
Lin
Niveau
des alters,
organisation etc..
Théorie des
ressources