Transcript regard sur la pratique feminine
Regard sur la pratique féminine dans le milieu du vol libre
Qui sont les femmes parapentistes?
Comment appréhendent-elles la pratique d’un sport à risque?
Sources des données et bibliographies
• Questionnaire national de 2007 - 2008: -
70% de participation
• Données statistiques 2011 de la Fédération Française de Vol Libre (FFVL) • Évaluation des actions menées par Ciel Aventure entre 2009 et 2011 (association pour le développement du vol libre féminin) • Bibliographie principale:
C.Louveau
(2006);
C.Menneson
(2010);
A.Saouter
(2005)
Un Bref historique
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Une place récente dans l’accès au sport, après 1940
Une histoire d’hommes depuis toujours Avant 1940: un combat d’une élite « fantaisiste » La nature de la femme passe avant son individualité La notion de plaisir est synonyme d’oisiveté ou d’abandon de sa charge familiale.
Un droit à la mixité et aux choix des activités encore plus récents mais toujours faussés (années 70).
Ouverture de sports « féminins »: Un accès au sport pour développer les formes de la femme comme être reproducteur avant tout (natation, gym…1987, accès au saut à la perche): 4 catégories de sports reconnus comme masculin: sports collectifs, de force, de combat, instrumentés ou à risque. Ce dernier ne concerne que les classes favorisées. ( incorporation du rugby féminin à la fédération française de rugby en 1989!!).
Un accès au sport déterminé par sa catégorie sociale.
Un accès au sport véhiculé par son milieu d’appartenance et la société: (au lycée 60% de garçons pratiquent une activité sportive pour moins d’une fille sur 3).
Une médiatisation encore très sexiste
Le dilemme de l’identité féminine dans l’accès au sport
• Dilemme entre être sportive et être considéré comme femme.
• Dilemme entre être sportive et mère responsable d’un foyer (la notion de droit au plaisir et celle de la garante du foyer restent ancrées).
• Dilemme de la minorité. (reconnaissance et identité, ou comment exister au milieu du nombre)
Qu’en est il dans le milieu du parapente?
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Une acceptation plus évidente des femmes dûe:
aux origines sociales des pratiquants.
à la non visibilité d’une masculinisation du corps.
à la création d’une fédération extrêmement récente: (1974:création de la FFVL autour du Deltaplane et 1985:intégration du parapente).
à une affiliation à l’activité par l’homme (conjoint, père, frère).
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Alors pourquoi une stagnation des chiffres autour de 15% de femmes licenciées depuis plus de 20 ans?
Données de l’enquête
situation familiale
50% 45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% 29% 20% 30% vivant avec un compétiteur 15% 6% Vivant seule Conjoint parapentiste Ayant enfants de moins 10 ans Conjoint non parapentiste
Les données de l’enquête
• La population se situe autour de
la quarantaine
• La majorité vit avec un volant • 17% seulement pratique l’activité en ayant des enfants de - de 10 ans . • Les femmes qui font ou veulent faire de la compétition, sont dans une démarche de progresser et dans une recherche d’ambiance conviviale: 88%, pour 27% dans un esprit compétitif.
• Les femmes arrêtent essentiellement pour des raisons « de lassitude du milieu», financières, de travail et d’enfants.
• 60% des femmes qui ne font pas de compétitions pensent qu’elles n’ont pas le niveau et 54% reprochent le caractère « prise de risque » de la compétition.
Ce que nous pouvons mettre en avant:
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La notion de performance n’est pas le moteur de la pratique féminine
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Les notions relatives à la vie familiale priment encore
sur le choix du mode d’engagement de pratique de l’activité
La notion de « capacité » est constamment soulevée relevant un problème plus identitaire et de légitimité à pratiquer un sport à risque que d’un réel niveau.
Alors comment penser la promotion du parapente féminin?
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« Stages filles » ou « rencontres féminines »?
Stage:
notion de performance, encadrement en général masculin.
La Rencontre:
communiquer … permet de s’identifier, ancrer sa place, •
Pouvoir prendre en compte la dimension de mère sans la substituer à la dimension de femme?
d’activité?
proposition de systèmes d’intégration des enfants dans la pratique: lieu d’accueil, d’encadrement Faire entendre qu’ « agir pour » ne veut pas dire « agir contre »
Ce que l’on peut retenir pour débattre sur la question de la place des femmes dans un monde ou l’homme prédomine:
• Il est des attitudes culturelles et sociales qui sont définies depuis tellement longtemps qu’il est difficile de s’en départir
conclusion
• L’accès au sport féminin est encore un combat de tous les jours • Les deux sexes sont concernés par la reproduction de schémas identitaires stigmatisant.
• Ne parlons plus de la femme mais des femmes et prenons en compte l’ensemble des dimensions qu’elles recouvrent: mères, femmes, sportives… Une expérience tentée par Ciel Aventure au travers du projet « Autour d’ailes »