anatomie_comparee - Lycée Pontus de Tyard
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Introduction
Cuvier : père de l’anatomie
comparée et le fixisme
Geoffroy de Saint Hilaire du
fixisme au transformisme
Karl Von Baer
John Ray et Buffon, la notion
d’espèce
Haeckel
Charles Darwin : La
théorie de l’évolution
Georges Cuvier : le père de l’anatomie comparée
Georges Cuvier définit un principe
d'étude des fossiles. Son intérêt se
porte en particulier sur les
mammifères. Grâce au principe de
corrélation des formes, il peut
déterminer l'animal à partir d'un
fragment d'os. Cuvier détermine les
étapes de la transformation du
monde animal. Les ossements
fossiles
sont
utilisés
pour
reconstituer les espèces et les
peuplements.
Cuvier
distingue
quatre époques :
- La première regroupe poissons, reptiles monstrueux et
quelques rares petits mammifères
La seconde comprend la faune des gypses de Montmartre
(mammifères bizarres) ;
- La troisième comprend les mastodontes, mammouths,
hippopotames et rhinocéros (grands mammifères) ;
- La quatrième : c'est l'âge de l'homme et des animaux
domestiques.
Cuvier tente de reconstituer les espèces animales ayant
disparu.
Cuvier refusait toute idée d’évolution et soutenait une théorie
selon laquelle des catastrophes détruisent périodiquement le
monde vivant qui est ensuite recréé par Dieu car il ne trouve
pas la preuve de l'existence de formes intermédiaires
Comparaison anatomique des fossiles
de vertébrés trouvés par Cuvier
Le squelette de l’homme
Quelques animaux fossiles de
Cuvier
Le mastodonte
La sarigue
Le Ptérodactyle
Le caméléon
Le mastodonte
La sarigue
En 1805, Cuvier découvre
l'empreinte d'un quadrupède dans
le Gypse de Montmartre. En
dégageant la tête, il trouve les
mandibules et la denture dont la
forme le conduit à rapprocher les
restes fossiles des sarigues (petits
mammifères marsupial d'Amérique
du Sud). Il en déduit l'existence
d'os marsupiaux (os plats et longs
qui
soutiennent
la
poche
marsupiale). Il découvre le reste du
squelette fossilisé de la sarigue.
Le caméléon
Le ptérodactyle
Blumenbach (1752-1840), ou Soemmerring (1755-1830) voient dans ce Ptérodactyle, un mammifère ou
un oiseau.
Les autres plans d’organisation
des êtres vivants
Les échinodermes
Les mollusques
Les insectes
Les échinodermes
Les Mollusques
Les insectes
Comparaison de l’anatomie des vertébrés
et des invertébrés
Geoffroy de Saint Hilaire ou la notion
d’homologie
Geoffroy Saint-Hilaire s'oppose à son ami
Cuvier.
En 1817, Cuvier fait ainsi paraître Le Règne
animal distribué d'après les progrès de son
organisation, où il développe des théories
fixistes. L'éminent savant - il est membre
de l'Institut et directeur du Muséum depuis
de nombreuses années - assure ainsi pour sa
part que chaque création est d'origine
divine, que les espèces sont définitivement
fixées. L’opinion de Geoffroy Saint-Hilaire
à ce propos est plus nuancée.
Comparaison anatomique de membres
postérieurs de vertébrés
ou la définition d’homologie
fémur
Membre de poisson
Membre de lézard
fibula
tibia
tarse
métatarse
Membre de tétrapode
Membre de grenouille
Membre d’oiseau
John Ray et la notion d’espèce
De nombreux hommes de sciences s'essayèrent à la description
et l'illustration d'êtres-vivants et au fil du temps de nombreuses
générations d'encyclopédistes naturalistes firent leurs
apparitions. Ce fut John Ray (1627?-1705) qui défini le premier
le concept d'espèce.Elles correspondaient à des unités
élémentaires du monde vivant. Ainsi pour Ray , une espèce se
définissait comme un ensemble d'individus qui engendrent par
reproduction, d'autres individus semblables à eux mêmes. Sa
définition reposa sur la reproduction. Les bases d'une méthode
scientfique furent posées. Camearius démontra par
expériemntation la présence de deux sexe chez les végétaux .
Buffon et la vulgarisation des sciences
Il fut durant 50 ans l'intendant du
jardin du roi Louis XIV. Son oeuvre
correspond plus à une description
qu'à la mise en place d'un système de
classification. Sa définition de
l'espèce se rapprocha de celle de
Jhon Ray et l'idée de la création des
espèces par une action divine le
laissait septique.
Définition de l’espèce par Buffon
"Nous considérons que deux animaux appartiennent à la même
espèce si par le moyen de la copulation, ils peuvent se perpétuer
eux même et préserver les spécificité de l'espèce; et nous
considérons qu'ils appartiennent à des espèces différentes s'ils sont
incapables de produire des rejetons selon les mêmes critères. ainsi
le renard sera considéré comme appartenant à une autre espèce
que le chien, s'il s'avère que la copulation entre un mâle et une
femelle de chacun de ces deux animaux ne produit aucun rejeton;
et même s'il en résulte un rejeton hybride, une sorte de mulet, cela
suffirait à prouver que le chien et le renard n'appartiennent pas à
la même espèce dans la mesure où ce mulet serait stérile".
Darwin et la théorie de l’évolution
Darwin énonce les premiers principes de
l'origine des espèces et de l'évolution, en
s'appuyant sur les travaux d'un autre
scientifique Malthus. Les différents facteurs
comme,
la
reproduction,
l'isolement,
l'adaptation,mais aussi la stérilité, la distinction
entre les termes d'espèces et de variétés sont
autant d'éléments de bases.
Lorsque qu'en 1859, Darwin propose sa théorie
de l'évolution, les preuves génétiques
manquent. C'est grâce aux travaux de
Theodosius Dobzhansky que la théorie de
l'évolution prend un nouvel essor, où se mêlent
génétique et darwinisme.
Darwin et la théorie de l’évolution
Chaque grandes étapes dans la compréhension du
génome mais aussi dans la compréhension des
mécanismes cellulaires et moléculaire, modifient
certains points de la théorie Darwienne. La phylogénie
et les connaissances de l'origine de la vie montre que
l'idée du gradualisme petit à petit se transforme en une
modification continu des espèces et ceci à différents
niveaux d'intégration.