Programmation d`un traitement viscéral

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Transcript Programmation d`un traitement viscéral

Pascal Adloff ostéopathe DO
Bernard Bourniquel ostéopathe DO
1er anamnèse
 Plainte du patient
 Localisation des douleurs
 Rythme des douleurs
 Circonstance d’apparition des douleurs
 Variations d’intensité
 Chirurgie,pathologie,accident,cicatrices….
 Prise éventuelle de médicaments
Position du patient
 Décubitus dorsal
 Bras le long du corps
 Coussin sous la nuque
 Coussin sous les creux poplités
Position de l’ostéopathe
 Debout au niveau du flanc gauche ou droit (selon l’œil
directeur)
 Les épaules face au patient
 Les membres inférieurs en légère fente avant.
Test des cadrans
 Écoute comparative des différents cadrans
anatomiques.
 Recherche d’un paramètre de restriction
 Nb: ce test se fait en décubitus dorsal;il fait suite aux
tests effectués classiquement debout lors de l’abord
du patient ainsi que de l’écoute cranio-sacrée.
Test des rotateurs
 Test basé sur la barrière motrice des rotateurs de
hanche.
 La limitation de rotation interne de la hanche gauche
peut laisser supposer une dysfonction viscérale.
 Nb: ce test nécessite une parfaite maîtrise de la main
de l’ostéopathe, son enseignement n’interviendra pas
avant l’acquisition des connaissances nécessaires.
Les précautions
 Les tests d’exclusions.( tests de l’aorte abdominale,tests
propres aux différents organes..)
 Une parfaite écoute de son patient car la palpation des
différents organes peut entraîner des réactions
violentes et mettre à jour des stockages d’informations
émotionnelles à l'insu de sa conscience.
Les outils
 Les mains de l’ostéopathe
 Un stéthoscope,un marteau réflexe,un
tensiomètre.
 Les tests de dermalgies réflexe (Jarrico..)
 Les tests de mobilité,basés sur la respiration.
 Les tests ligamentaires,les tests de densité,(les
tests de motilité)
 Les tests de soulagement ou d’aggravation.
 La percussion ( repérage ,sonorité )
L’abord du patient
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Mains propres et ongles le plus court possible.
Mains à plat symétriques (exemple flan droit flanc gauche)
Écoute et recherche de la restriction de mobilité.
Investigation de la zone hypomobile.
Tests d’exclusions.
Repérage de l’organe
Analyse des différents paramètres (densité, sonorité,
mobilité, motilité)
 Tests d’exclusion propre à l’organe.
 Mise en place du traitement
Traitement
 Le but d’un traitement viscéral est de donner une
information à un organe pour lui permettre d’avoir une
mobilité suffisante afin qu’il bénéficie d’une irrigation et
d’un drainage convenable, pour assumer correctement sa
fonction.
 Il faut s’assurer en premier qu’il n’y ait aucun obstacle
pouvant modifier son comportement ( opérations
chirurgicales, cicatrices..)
 Il faut que le système neurovégétatif soit intègre, c’est a dire
que sa dysfonction ne soit pas une compensation d’une
information sympathique ou parasympathique.(donc il
faut une parfaite connaissance du système neurovégétatif )
Traitement 2
 Il faut s’assurer que la mobilité ne soit pas en
adaptation par rapport à d’autres organes, à des
traumatismes,à des pathologies (connaissance de la
sémiologie),à certaines malformations (connaissance
de l’embryologie).
Investigation
 Palpation avec la pulpe des doigts
 Pression et progression uniquement sur l’expiration.
 Prendre dans certain cas un repli de peau.
 Apprécier la consistance, se méfier de la douleur.
 Tester la mobilité
 Testes les différents moyens de contention
Correction
 Positionner son patient afin que la normalisation
puisse être faite dans la position facilitant le mieux
la correction tout en veillant au confort du patient.
 Toujours retester après la correction.
 Informer le patient sur les effets de cette
correction.
 Procéder aux tests classiques d’abord du patient
afin de savoir s’il y a lieu de continuer la séance
d’ostéopathie.
Conseils
 Diététique
 Hygiène de vie
 Prise de produit naturel pouvant permettre une
amélioration de sa dysfonction viscérale
 Ne pas oublier que tout signe pathologique
pouvant être décelé lors d’une séance doit
nécessiter rapidement une consultation du patient
chez son médecin traitant. Il n’est pas interdit et
même recommandé d’adresser une lettre
d’accompagnement.