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JERSIC 2013
Journée de l’Excellence de la Recherche
Scientifique et de l’Innovation
Yaoundé, 23 – 25 Juillet 2013
THÈME :
« Recherche Scientifique et Technologique
face aux Catastrophes Naturelles au
Cameroun : Défis et Perspectives»
FOCUS SUR :
Surveillance-Prévention-Education et Gestion de ces Catastrophes.
Une Présentation de:
Jean Marie TSALA MESSINGA
Expert, Protection Civile.
Président du Centre National de Gestion des Risques Naturels,
des Situations d’Urgence et de Prévention des Catastrophes
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CONTACTS
B.P : 34558 Yaoundé
FAX : (237) 22 22 18 73
E-mail : [email protected]
TEL : (237) 99 63 79 37
78 98 68 52
Site Internet : www.sosccsf.org
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Photos illustrant des situations de catastrophes
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Plan de Présentation
INTRODUCTION : CATASTROPHES NATURELLES ET SOCIETES : UNE
PREOCUPATION PARTAGEE
I.
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE FACE AUX
CATASTROPHES : LE RÔLE DE LA SCIENCE DE LA TECHNOLOGIQUE
II.
STRATEGIE
OPERATIONNELLE
DE GESTION PREVENTIVE DES
CATASTROPHES NATURELLES
 SUGGESTIONS
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CATASTROPHES NATURELLES ET SOCIETES : UNE
PREOCUPATION PARTAGEE
Les calamités et les catastrophes naturelles ne cessent de se
produire et de modeler les environnements dont nos sociétés
dépendent, mais les connaissances scientifiques et des
politiques publiques appropriées peuvent faire beaucoup pour
prévenir les catastrophes humaines qui en résultent.
Les catastrophes se multipliant, il devient clair que ni les
autorités gouvernementales, ni non plus les collectivités
locales ne peuvent à elles seules continuer à assurer le coût très
élevé des indemnités à verser aux victimes pour les pertes
subies. La solution abordable consiste à prendre des mesures
d’atténuation et de prévention. La prévention commence par
l’échange des informations, et le partenariat est d’une
importance vitale pour une pratique réussie de la prévention
des catastrophes, d’où l’initiative de la Conférence de
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Yokohama tenue au Japon en Mai 1994?
Reconnaissant l’impact catastrophique des risques
Naturels sur des communautés vulnérables, l’Assemblée
Générale des Nations Unies a proclamé dans sa
résolution 44/236 de 1989 la Décennie Internationale de
prévention des catastrophes Naturelles (1990 – 2000)
dans l’objectif de réduire, par une action Internationale
concertée, les pertes en vies humaines, des dégâts
matériels, les environnements, et les bouleversements
sociaux et économiques causés par les catastrophes
Naturelles.
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PRÉOCCUPATION ET ATTENTION PARTICULIÈRE DE
SON EXCELLENCE MONSIEUR PAUL BIYA PRESIDENT DE
LA REPUBLIQUE DU CAMEROUN VIS-À-VIS DES
CATASTROPHES DÉJÀ SURVENUES AU CAMEROUN:
1. 31 Décembre 2002, discours à la nation, à
l’occasion des fêtes de fin d’année et du nouvel
an 2003,
nous citons :
« Sans que cela soit toujours évident, nous vivons dans un
monde dangereux. Ainsi longtemps que la menace est
lointaine, nous la perdons de vue et nous avons tendance
à l’oublier. Et parfois elle se rappelle à nous. Catastrophes
Naturelles ou Ecologiques, pandémies, guerres civiles, ou
conflits extérieurs, terrorisme etc. riches et pauvres,
personne n’est à l’abri ».
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2. Guirvidig le 20 Septembre 2012, lors de sa visite suite
aux inondations survenues dans les Régions du Nord
et de l’Extrême-Nord,
il déclare :
« Même s’il est difficile de s’opposer au déchainement des
forces de la nature, nous ne devons autant que possible, par la
prévision et la prévention, mettre toutes les chances de notre
côté ».
Face à ces deux déclarations fortes du chef de l’Etat, quel
rôle peut jouer la Recherche Scientifique et Technologiques
face aux Catastrophes au Cameroun en particulier, en générale
en Afrique et dans le monde?
Comme élément de réponse, « emmenant scientifiques
que vous êtes ici dans cette salle, vous avez du pain sur la
planche.
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LA PROBLEMATIQUE
Le Cameroun en clair, présente une très grande variété de milieux
naturels. Variétés liées à la diversité de ses sols, ou de ses terres, de son relief, de
son climat, de ses formations végétales et de sa faune. Ces différents facteurs
entrainent une diversité des types de catastrophes. A cette énumération,
s’ajoute une typologie virtuelle des catastrophes. Dont certaines causes
naturelles, anthropiques et technologiques.
Le Cameroun présente des facteurs de vulnérabilité face aux
catastrophes tels que : la pauvreté, l’ignorance ou encore de l’insouciance
populaire. L’urbanisation galopante et anarchique non maitrisée avec l’habitat
spontané, le manque de sécurité dans les transports (terrestres – aériens –
maritimes), sans toute fois oublier les centres Industriels.
Ces catastrophes naturelles ont souvent un effet révélateur qui met en
évidence les problèmes de développement non résolus. La faillite de l’Etats, les
insuffisances des infrastructures et les maladies telles que : le VIH/SIDA qui
affaiblissent les populations viennent intensifier l’impact des catastrophes
ou contribuer à leur survenue. Il s’établit ainsi un cercle vicieux de pauvreté
de plus en plus profonde, de famine qui s’étend, de moyen d’existence qui
disparaissent avec l’espoir des vies meilleure anéantis.
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I.
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE
FACE AUX CATASTROPHES : LE RÔLE DE LA SCIENCE
DE LA TECHNOLOGIQUE
Alors que nous entrons dans un nouveau siècle et un
nouveau millénaire, la recherche scientifique et technologique
face aux catastrophes et aux aléas naturels est appelée à jouer le
rôle de premier plan au niveau national dans l’action entreprise
pour réduire les souffrances humaines et les dommages subis par
l’environnement naturel et humain. La prévention des
catastrophes est possible et réalisable si la science et la
technologie dans le domaine des aléas naturels sont utilisées au
mieux. Or l’utilisation effective des connaissances dont on dispose
dépend en premier lieu de la volonté politique des dirigeants à
tous les niveaux.
Gérer les aléas, qu’il s’agisse d’aléas naturels ou d’aléas
résultant de l’activité humaine, constitue l’un des grands enjeux
des applications de la science et de la technologie au XXIe.
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C’est en raison des progrès spectaculaires réalisés dans la
connaissance des causes et des paramètres des phénomènes
naturels et dans les techniques permettant de résister à leurs
effets que Frank Presse, un scientifique de renom, à estimé au
milieu des années 80 que le moment était venu de lancer une
décennie internationale consacrée à la réduction massive des
conséquences des aléas naturels.
Dans la résolution par laquelle elle a proclamé la Décennie
internationale de la prévention des catastrophes naturelles
(1990-1999), l’Assemblée générale des Nations Unies a appelé
tous les pays à utiliser les connaissances scientifiques et
techniques existantes et au besoin à en acquérir de nouvelles afin
d’appuyer l’adoption et la mise en œuvre d’une politique
publique de la prévention des catastrophes.
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II. STRATEGIE OPERATIONNELLE DE GESTION
PREVENTIVE DES CATASTROPHES NATURELLES
La prévention se définit comme un ensemble des mesures
anticipatives, permettant de se prémunir contre les catastrophes,
notamment par une diminution de son impact sur les vies et les
biens ; en un mot, il s’agit de mettre en place un certain nombre
de dispositifs tant institutionnels, administratifs, juridiques,
technologiques, permettant de réduire les causes de vulnérabilité
des populations exposées. Parmi ces dispositifs, nous relevons ici,
la mise en place ou le renforcement :
 Du système d’IEC
 Du système de Prévision
 Du système d’intervention
 Du système d’évacuation d’urgence
 Du dispositif juridique
 De l’opérationnalité et effectivité du Fond National de
Gestion et de Prévention des Risques Naturels.
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DU SYSTÈME D’IEC (INFORMATION-EDUCATION-COMMUNICATION)
Ce système a pour objectif la sensibilisation des
populations exposées aux aléas et risques connexes, par des
programmes de vulgarisation radio et télévision spécialisés des
séminaires-ateliers et des campagnes sur le terrain appuyés par
des exercices de simulations d’urgences. Ce système d’IEC visera
tout d’abord les populations riveraines à ces risques et sur la
conduite à tenir en cas de crises.
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DU SYSTÈME DE PRÉVISION
Ce système s’articule autour d’un dispositif de surveillance et d’une
structure autonome de gestion des risques et des catastrophes. Les
activités à inscrire dans cette structure comporteront notamment :
• L’élaboration des cartographies locales-régionales et nationales
détaillées des risques :
– Géologiques
– Géomorphologiques
– Géophysiques
– Tectoniques
– Sur les climats et les changements climatiques.
• L’analyse historique de l’activité de tous nos monts à des fins
prévisionnelles, en vue de la confection des cartes de zonage des
risques, pour la conception et la misse en œuvre des plans
directeurs d’urbanisme et d’un plan d’occupation des sols, avec
des études des normes de construction.
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• La collecte périodique ou quotidienne des données sur tous
nos monts, montagnes et lacs : chimie, température des
sources et fumeroles et éventuellement les sols, les
déformations, la détection de toute manifestation anormale,
etc.
• Le renforcement des réseaux sismologiques,
• La surveillance par les moyens satellitaires,
• L’installation d’un dispositif d’alerte : les mécanismes d’alerte
doivent être conçus de manière à éviter de créer la panique au
sein des populations riveraines.
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 DU SYSTEME D’INTERVENTION ET DE L’EVACUATION
Ce système d’Intervention et de l’Evacuation appelé
Gestion, intègre les actions suivantes :
 Etat et adaptation du réseau routier d’Evacuation
d’urgence, etc.
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GESTION DES CATASTROPHES NATURELLES
La gestion des catastrophes naturelles coûte excessivement
cher en termes de ressources pour l’Etat –contrairement à la
prévention-.
La vulnérabilité n’est pas seulement liée à la situation
géographique mais est causée par la mauvaise préparation des
individus, qui ne sont pas en mesure de réagir lorsqu’un
évènement se produit. Les communautés qui sont conscientes
des aléas et qui savent comment y réagir sont moins susceptibles
de subir des pertes en vies humaines ou en biens matériels.
Une coordination plus efficace des services d’intervention
d’urgence à partir des nouvelles technologies de l’Information et
de la Communication d’urgence en cas de catastrophes
contribue aussi à réduire la vulnérabilité grâce à une meilleure
préparation des spécialistes et des intervenants.
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L’idée d’une gestion des catastrophes fondée sur la
proximité que fait promouvoir notre réseau Cameroun
d’organisations de la Société Civile de Protection Civile et
de Gestion des Situations d’Urgence, gagne du terrain,
parce que c’est au niveau des populations que les risques
physiques, sociaux et économiques peuvent être évalués et
gérés d’une façon satisfaisante.
Cette nouvelle conception met l’accent sur des
activités qui renforcent les capacités des populations à faire
face aux aléas naturels, et plus largement d’améliorer la
sécurité de leurs moyens d’existence.
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DU DISPOSITIF JURIDIQUE
Ce dispositif devrait porter sur un certain nombre de textes
réglementaires et législatifs précisant les normes de construction,
le code de gestion de l’environnement, des cours d’eau,
l’occupation de l’espace, ainsi qu’un régime légale des réparations
aux victimes et des sanctions à tous ceux qui empiètent cette
réglementation ; donc aux contrevenants.
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CONCLUSION EN GUISE DE
SUGGESTIONS – RECOMMANDATIONS
 Il serait souhaitable que le Fonds National de Gestion
Des Risques Naturels annoncé au Grand Nord lors de sa
visite suite aux inondations dans le Nord et l’Extrême
Nord en Septembre 2012, par le Président de la
République soit être opérationnel et qu’il prenne en
compte la recherche Scientifique et technologique, qui
implique la surveillance des zones et sites à risque
naturels, des lacs et cours d’eau aussi.
 La création d’une plate forme nationale d’experts de
chercheurs, d’acteurs nationaux en vue de renforcer les
capacités en matière de recherche scientifique et
technologique dans la surveillance, la prévision et la
prévention des risques naturels.
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LA PRESENTATION ET LA GESTION DES CATASTROPHES :
ETAPES A RETENIR
Prévention et Gestion des Risques
Formation et Information
Connaissance
du risque
Surveillance des
phénomènes
Observation
L’enjeu et l’aléa
La vulnérabilité
Prévision/
prédiction
Réduction des
risques
Parades actives
& passives
Aménagement
de l’activité
humaine
Règlementation
Assurance et
Réassurance
Préparation à
la crise
Gestion de
la Crise
Mise au point du
système d’alerte
Alerte
Plan
d ’évacuation
Evaluation
Organisation
des secours
Interventio
n d’urgence
Préparation à la
communication
de crise
Gestion
Post-crise
Restauration
Retour
d’expérience
Communica Indemnisation
tion de crise
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Une Présentation de:
Jean Marie TSALA MESSINGA
Expert, Protection Civile.
Président du Centre National de Gestion des Risques Naturels,
des Situations d’Urgence et de Prévention des Catastrophes
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