26 mars 2013 - faites la différence

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Plan du cours 1 (26 mars 2013 )
A. Akkari, Université de Genève
[email protected]
Introduction
1. Du multiculturel à l’interculturel…
2. Apports théoriques
3. Des recherches sur le terrain
4. Travail pratique sur l’échec
scolaire (en petits groupes)
1. Du multiculturel à l’interculturel…
Culture 1
Culture 2
Culture 3
Culture 4
Culture 5
Culture
n
Le concept de culture
« Nous pouvons considérer la culture comme le système de
représentations qui, en le contextualisant, donne
cohérence et dès lors signification au vécu collectif et
individuel. Les cultures ne diffèrent pas, en effet, par
leurs contenus, ou pas tellement, mais bien plutôt par la
manière d'organiser ces contenus, de les associer et de les
hiérarchiser. »
DOUTRELOUX A., dans Immigrations et nouveaux pluralismes - une confrontation de sociétés, Collectif
(sous la direction d'A. Bastenier et de F. Dassetto), éditions Universitaires et De Boeck Université,
Bruxelles, 1990, pp. 56 - 57.
2. Apports théoriques
 Animées par des intérêts de connaissance, des objets et des
outils ou des instruments de recherche variés, les approches
interculturelles ont en commun d'accorder une valeur
signifiante à l'expérience, à l'observation, au vécu et
aux récits du sujet humain plongé dans un contexte
multiculturel.
L’anthropologie culturelle
Franz Boas (1858-1942):
 L’environnement culturel est plus important que
l’hérédité dans l’explication de la différenciation ethnique
(raciale).
 Une culture doit être abordée comme un « tout » et un aspect
ne peut être extrait et étudié en dehors du contexte.
 L’intégration des différentes composantes d’une culture dans un
même tout n’exclut pas les contradictions internes à
chaque culture.
 Boas, F. (1940). Race, language and culture. New York: Macmilan.
Complémentarité entre les approches
anthropologiques et interculturelles
 Anthropologiques
 Interculturelles
 Rôle fondateur
 Insistance sur l’interaction
 Profonde connaissance des
cultures
 Apport de l’anthropologie
culturelle américaine (Boas
et Mead)
 Monographies concernant
une culture et son rapport à
l’éducation
 Multiculturalisme anglosaxon
 Définition « non
essentialiste »de la culture
 Intérêt pour le bi-culturalisme
 Tournée vers l’action
(pédagogie)
 Interculturalisme francophone
Exemples d’apports théoriques pertinents
 Anthropologie appliquée à différentes
minorités culturelles (Ogbu).
 Acculturation des migrants (Berry).
 Rapport au savoir (Charlot).
 Tentative de synthèse (Dasen).
Anthropologie appliquée à différentes
minorités culturelles (Ogbu)
 Cité par Bronfenbrenner (1979) dans la construction de son
modèle écologique
 Ogbu, J. U. (1981). Origins of human competence: A
cultural-ecological perspective. Child Development, 52,
413-429
 L’explication de Ogbu se compose de deux parties : Le
système (the System) et les forces communautaires
(Community Forces).
La théorie culturelle et écologique
 Ogbu : Cultural Ecological Theory
 Cultural : peuple, minorité culturelle, groupe ethnique
 Ecological : contexte, environnement
 Objectif de Ogbu : présenter une alternative aux
explications traditionnelles (distance culturelle,
infériorité génétique etc…) de l’échec scolaire des
minorités culturelles
 Le modèle Ogbu se compose de deux parties : Le système
(the System) et les forces communautaires (Community
Forces). C’est un modèle dynamique qui intègre le niveau
macro et micro-.
 Face à l’oppression du système, chaque communauté
culturelle répond à sa manière.
 Les termes « initiaux » d’incorporation (Histoire) :
 Comment le groupe a acquis le statut de minorité
culturelle (migrants)?
 Quelle est le traitement consécutif à l’acquisition de ce
statut?
 Les termes initiaux d’incorporation  comment la
majorité a dominé ou tenté de dominé la minorité.
 Les termes de minorité et de majorité ne traduisent pas
forcément la rapport de force démographique mais le
rapport de forces (pouvoir).
 Concept de société de « colonisation » (settler society) :
USA, Canada, Amérique Latine etc…
 Groupe dominant W.A.S.P : réussite individuelle
 Société américaine  deux groupes : ceux qui sont
venus aux USA pour les mêmes raisons que les WASP
(minorités volontaires) et ceux qui font partie de la
société américaine contre leur « volonté » (groupes
involontaires) suite à l’esclavagisme, conquête,
colonisation.
Fordham (1996)
 Histoire de la communauté afro-américaine et histoire
des relations intergénérationnelles.
 Deux émancipations (Guerre Civile et le mouvement
des droits civiques).
 Le contentieux historique entres les noirs et les blancs
est doublée d’un contentieux entre générations à
l’intérieur de la communauté noire.
 Crises de modèles pour les jeunes noirs.
Minorités volontaires => conformité
Minorités involontaires=> opposition/ rejet
 « Identités scolaires » = fonction (Statut)
 Davidson propose l’idée d’identités fluides basées sur des
comportements flexibles
 Compétence biculturelle
 Transculuralisme
 Dépassement des frontières
 Assimilation, imitation et rébellion ne sont pas les seules
options disponibles aux jeunes minoritaires (migrants)
Stratégies d’évitement du succès
scolaire des jeunes afro-américains
 Refus de participer dans des discussions en classe
 Caractère rebelle / imprévisible / impulsif
 Ne pas respecter les consignes
 Faire semblant de ne pas comprendre les consignes
 Discussions de « diversion »
 Refus systématique des devoirs écrits
 Dépendance pour tout travail écrit d’une « motivation externe »
(provoquée par l’enseignant) et d’une supervision étroite
 Détachement par rapport au curriculum scolaire
 Refus d’être publiquement identifié comme un « bon élève »
 Le système
 Politiques et pratiques
sociales et éducatives
 Bénéfices (rewards)
sociaux escomptés par
les performances
scolaires
 Traitement des
minorités culturelles
(migrants) à l’école
 Les forces
communautaires
 Comment les minorités
(élèves et parents) répondent
au traitement ?
 Trois plans
 Instrumental
 Relationnel
 Perception du curriculum et de
la langue de l’enseignement
 Stratégies d’évitement du succès scolaire des
jeunes minoritaires aux États-unis (Afroaméricains, hispaniques et…).
 Attitudes oppositionnelles par rapport à l’école
 Refusing to succeed in school to avoid becoming « white »
 La crise intergénérationnelle dans les familles
noires aux États-unis.
L’application de la théorie de Ogbu sur les difficultés
d’intégration des flux migratoires d’origine coloniale ou
post-coloniale
 Fécondité de l’approche de Ogbu (article revue électronique
Sociologie critique).
 Colonisations (politique, culturel).
 Rapport post-colonial.
 Hypocrisie institutionnelle concernant l’usage des catégories
« ethnie », « race »
Quels sont les termes initiaux
d’incorporation des « colonisés » ?
 Coloniser, c’est civiliser….les indigènes.
 Stratification selon la race (castes).
 L’immigration est la prolongation de la colonisation (Sayad).
 De l’indigène colonisé au migrant exclu.
Le système et les forces
communautaires
 Comment l’école traite les cultures des immigrés et de leurs
enfants ?
 Les bénéfices escomptés d’une bonne scolarisation.
 Les bénéfices escomptés des stratégies alternatives pour aller
de l’avant.
 Le débat sur l’action affirmative.
L’école et le pouvoir
 La fécondité de l’approche Ogbu est liée à une question qui
traverse tous ses travaux de recherche:
 Est-ce que l’école donne du pouvoir ou enlève du pouvoir
aux jeunes minoritaires.
 Empowerment or disempowerment ?
Processus d’acculturation des jeunes
migrants
 Substitution
 Syncrétisme
 Addition
 Déculturation
 Isolation (retour à la religion)
 Rejection
Les quatre modes d’acculturation des migrants
Berry
Question 1
Une valeur est-elle attachée
à la préservation de l’identité
culturelle et des caractéristiques
du groupe ?
Question 2
oui
Une valeur est-elle attachée
au développement des relations
avec les autres groupes ?
oui
non
INTEGRATION
SEPARATION
non
ASSIMILATION
MARGINALISATION
Source: Berry, J.W. (1991). Coûts et avantages sociopsychologiques du multiculturalisme.
Documents de travail n0 24. Ottawa: Conseil économique du Canada.
Comment l’école (ou d’autres institutions sociales (les services
sociaux ou psychologiques) peut-elle gérer la diversité
culturelle?)
Trois positions:
 L’institution accepte le sujet s’il rejette sa différence (il maintient sa
spécificité dans l’espace privé).
 ASSIMILATION
 L’institution tolère le sujet avec ses particularités culturelles (distance
culturelle), mais il demeure durablement étranger et différent.
 SEPARATION, SÉGRÉGATION, MARGINALISATION
 L’institution continue à véhiculer certaines valeurs de base sans obliger le
sujet à renoncer complètement aux siennes.
INTÉGRATION
(tensions, aucune garantie de réussite, doutes, tentation du
retour vers l’assimilation)
intégration
séparation
assimilation
•Assimilation  adopter (identité, rapport à l’identité et au savoir
caractérisé par la distanciation)
•Intégration  s’adapter (stratégies identitaires, rapport à l’identité et au
savoir caractérisé par la mobilisation)
Rapport au savoir (Charlot)
 L'expérience scolaire est indissociablement un rapport à soi, rapport
aux autres (à la famille, aux enseignants, aux copains…) et un rapport
au savoir (Charlot, 1999).
 Chaque individu a une histoire singulière et n'est pas un objet, mais un
sujet. En tant que tel, il construit du sens et met en œuvre des
activités.
 Tout individu humain donne sens à ce qu'il est, à ce qui lui arrive, à la
situation dans laquelle il se trouve, à la société et au monde dans
lesquels il vit.
 Élèves migrants:
 Continuité dans l’hétérogénéité
 la triple autorisation nécessaire pour la réussite scolaire.
 3 acteurs (famille, pairs, enseignants)
Une tentative de synthèse (Dasen)
 Représentations sociales des adultes (aussi appelées « ethnothéories »)
sur ce qu'est l'individu et son éducation.
 Il s'agit de la combinaison des schémas théoriques de différents auteurs:
Berry, Super et Harkness, Bronnfenbrenner, Ogbu.
 L'individu et la culture sont mutuellement co-construits.
 Cette co-construction est représentée par des interactions multiples
plutôt qu'un schéma de causalité linéaire.
 Source : Pierre R. Dasen (2004). Éducation informelle et processus d’apprentissage.
dans Akkari, A. & Dasen, P.R.. Pédagogies et pédagogues du Sud. Paris : L’Harmattan
Ethnothéories
(parents, enseignants)
Microsystème
L’élève (le patient, l’usager) comme
un individu en développement
Processus
D’apprentissage
Macrosystème
Adaptation
biologique
Comportements
observables
Contextes sociaux et physiques
Adaptation
Contexte
écologique
Identités des jeunes migrants ou
minoritaires
 Récuser les métaphores simplistes (entre deux
chaises, chauve-souri …).
Approche complexe:
 Identités multiples.
 Avantages du bi-culturalisme.
 Ruptures et continuités culturelles.
 Approche globale (éducation, emploi, santé,
logement).
 Redéfinition du concept de culture.
3. Des recherches sur le terrain
 Méthodes qualitatives
 Holiste, le sens (interactionnisme symbolique)
 L’approche holistique consiste en l’examen de toute les composantes d’un
problème donné et l’analyse des liens entre ces composantes.
 Creswell, J. (1998). Qualitative inquiry and research design. Thousand Oaks: Sage.
 Différents niveaux de l’enracinement culturel
 religion
 langue
 Ethnicité
 Complémentarité entre les approches psychologiques (facteurs
individuels) et sociologiques (facteurs sociaux).
3.1 Recherche sur les identités des jeunes
préadolescents dans un quartier multiculturel de
Genève (1994-1996)
 120 élèves abordés à la fois dans les contextes
scolaire, familial et urbain.
 Méthodologie de la « fleur culturelle ».
 Importance de la vie du quartier.
 « Culture jeune » ou « cultures ethniques »?
Appartenances culturelles ?
Appartenances
nationales et
familiales
héritage
Appartenances
territoriales
vécu
Appartenances
à la culture
jeune
choix
Famil es
Tensions et transitions
Relations Parent-enfant
Changements sociaux dans les famil es
Appartenances culturelles ?
 Culture jeune ?
 Langage
 Verlan.
 Musique (rap, reagge, techno).
 Habillement (look, marques).
 Activités sportives et artistiques.
 Frontières culturelles maintenues à domicile (espace
privé).
3.2 Recherche qualitative auprès des
jeunes latinos aux Etats-Unis
 Shared emotional connection
 Une connivence émotionnelle partagée (être latino): la
rue la danse la musique et les amis.
 École: lieux de discrimination et de violence
 2 poids-2 mesures.
 Altérité radicale de l’école: métaphore du « tipex »:
white-out.
 Famille: lieu idéalisé mais en pleine décomposition,
recomposition.
3.3 Ethnothéories


Recherche longitudinale sur les ethnothéories des enseignants (États-unis,
Suisse)
Proximité conceptuelle entre habitus, ethnothéorie et représentation
sociale

L'Habitus est le concept central de la sociologie de Bourdieu



Représentation sociale « [...] représenter ou se représenter correspond à un
acte de pensée par lequel un sujet se rapporte à un objet » (Jodelet, D. (ed)
(1989). Les représentations sociales. Paris : PUF)
Influence des ethnothéories sur les trajectoires scolaires
des enfants migrants ou appartenant à des minorités
culturelles.
Influences des ethnothéories sur les relations professionnelpatient.
 Littérature anglophone: Ethnotheories,Teachers’ cultural
models,Teachers’ perceptions, teachers’ beliefs,
 Les ethnothéories ou les représentations sociales ou les ne sont pas
seulement des étiquettes mentales qui nous servent à décrypter
notre environnement.
 On les utilise aussi pour communiquer avec autrui et pour
planifier et orienter nos actions.
Catégorisation des énoncés constitutifs
des ethnothéories des enseignants
 Éducation centrée sur l'enfant
 Enseignement différencié
 Éducabilité universelle
 Responsabilité de l'enseignant
 Valorisation de l'instruction
 Objectifs de socialisation
Educabilité universelle contre pédagogie
différenciée?
 La catégorie éducabilité universelle est plus fortement
représentée chez les Afro-américains. Elle est la plus faible chez
les enseignants suisses francophones. Les Euro-américains
occupent une position intermédiaire.
 Inversement, les catégories enseignement différencié et
éducation centrée sur l'enfant sont prioritairement choisies par
les enseignants suisses francophones et les moins choisies par les
Afro-américains. Les Euro-américains ont un choix
intermédiaire entre ces deux extrêmes.
3.4 Rapport au savoir
 Différents rapports au savoir et à la pédagogie des
élèves selon leur appartenance culturelle.
 La relation pédagogique représentée par un triangle unissant
élève, enseignant et objet de savoir doit aujourd'hui être
complexifiée en tenant compte des caractéristiques de
chacun des trois pôles.
 L'élève est sujet social et cognitif, fruit d'une histoire
culturelle, individuelle et sociale. Il a sa propre
représentation du savoir et se construit un rapport au savoir.
Espace culturel
de l’enseignant
(professionnel)
Espace culturel
de l’apprenant
(élève)
Appropriation
et
Transmission
des
Savoirs
(sens)
3. Le rapport des enseignants à la diversité
socioculturelle des élèves
 Description d’une situation d’échec scolaire
à analyser dans le cadre d’une enquête avec des
enseignants en formation et en activité.
 Manipulation de l’appartenance culturelle
et sociale (prénom Naima ou Céline, origine
des parents et profession du père) et entretiens
approfondis avec les enseignants.
 Méthodologie du « focus group »
 Cette méthodologie permet de mixer l’approche individuelle et l’interrogation
collective.
Les explications de l’échec scolaire
reposent sur le prénom
 Appartenance sociale, statut social
 Médecin  chauffeur routier
 Appartenance ethnoculturelle (supposée)
 Un prénom de « chez nous »: Céline  un prénom
« exotique »: Naïma.
 Limites de l’exercice: Peu d’informations sur le cas à
analyser  imagination à l’œuvre.
 La configuration de l’exercice « fait sortir les stéréotypes ».
Stéréotypes, représentations sociales et
appartenance cultuelle
 L’analyse de cas effectuée à distance s’inspire d’une
série de travaux de recherche interculturelle.
 Castel, P. & Lacassagne, M.F. (1993). L’émergence du
discours raciste : une rupture des routines. Revue
internationale de Psychologie Sociale, 1993, N° 1.
 Chryssochoou, X., Picard, M., & Pronine, M. (1998).
Explications de l'échec scolaire. Les théories implicites
des enseignants selon l'origine sociale et culturelle de
l'élève. Psychologie & Éducation, 32, 43-59.
Trois types de discriminations
 La Saillance (apparence physique)
 La Perception sensorielle de la différence produit une moins
grande efficacité de la communication (déroutinisation).
 La position sociale, le statut social.
 La profession.
 L’appartenance communautaire ou ethnoculturelle
 une catégorisation « eux/nous » et une collectivisation de
l’Autre.
La saillance
 Étude de Castel et Lacassagne (1993) :
 On demande à des sujets d’écrire une lettre de refus de
candidature à une personne ayant postulé à un emploi
de musicien.
 A certains de ces sujets, on présente un curriculum vitae
accompagné de la photographie d’une personne
« blanche» et aux autres le même curriculum vitae
accompagné de la photographie d’une personne
« noire ».
 Les sujets sont des étudiants français en psychologie.
Les raisons de l’échec tiennentelles au prénom ?
 Tout se passe comme si l’échec scolaire d’un
enfant autochtone est improbable et celui d’un
enfant étranger quasi-certain.
 Dans le cas de Naima, l’échec est lié à
l’appartenance culturelle des parents.
 Situation de la femme
 Dans le cas de Céline, l’échec est lié aux troubles
de l’adolescence.
Discours omniprésents pour les deux
prénoms et les deux statuts
 Démission parentale.
 Absence du père.
 Présence physique (« absence ») de la mère.
 Pression parentale.
 Préférence pour le frère.
 Désagrégation familiale.
La responsabilité de l’école dans l’échec
scolaire
 La responsabilité de l’école (enseignants, organisation
scolaire) dans l’échec scolaire de l’élève est peu utilisée par
les étudiants.
 Si elle est utilisée, c’est pratiquement toujours dans le sens
de l’« inadaptation de l’élève à l’école ».
 Le recours à des aides externes (psychologues) est souvent
suggéré.
Comparaison de l’argumentation développée dans
l’analyse
 Céline
 Naïma
Crise d’adolescence.
Estime de soi.
Tensions avec ses parents.
Ne sait pas comment s’y
prendre pour apprendre.
 Communication difficile entre
parents et enseignants.
 Probabilité moyenne pour ne
plus redoubler.
 Conflit de loyauté.
 Dualité culturelle (est entre 2









chaises).
Français non parlé à domicile
(langue d’origine parlée à
domicile).
Statut de la femme.
Culture d’origine.
Manque d’ouverture envers
la culture du pays hôte.
Probabilité faible pour ne
plus redoubler.
Bilan de l’exercice
 Le cas qui déstabilise les participants est celui de Naïma
dont le père est médecin: peu de texte produit.
 La saillance culturelle donne des problèmes d’identité
culturelle et la saillance sociale produit des problèmes
de crise d’adolescence.
 Il suffit d’un indice mineur pour orienter notre réflexion.
 On peut s’étonner qu’une population qui s’intéresse
forcement aux difficultés scolaires ne jette pas un regard
critique sur l’organisation scolaire.
 Les jugements scolaires sont peu discutés.
Travaux de recherche (séance du 19
avril 2013
L’état de la question dans le(s) champ(s) disciplinaire(s) de
référence.
2. Des indications sur le(s) cadre(s)théorique(s) au(x) quel(s) la
recherche se propose de contribuer.
3. La problématique spécifique en lien avec les travaux d’autres
chercheurs du (des) champ(s) impliqué(s) ainsi qu’avec
d’éventuelles recherches préalables du candidat.
4. Les questions et/ou les hypothèses de recherche avancées
1.