Telecharger le Document?
Download
Report
Transcript Telecharger le Document?
COURS DE PHYSIOLOGIE
VEGETALE
NUTRITION
MINERALE
Prof. H. ZAID
Mars 2013 (Part 6A)
Résumé de la
Les Macroéléments
Calcium Ca
Phosphore P
Potassium K
Magnésium Mg
Soufre S
Sodium Na
Les oligoéléments
Fe; Cu; Zn; Mo; B; Mn
ème
5
partie
Le cycle
de l’azote
Le cycle de l’azote
Ammonification
Nitrification
Dénitrification
Assimilation du nitrate
Assimilation de l’ammonium
Fixation de l’azote
Ammonification
Décomposition de la matière organique
(animaux, végétaux)
Obtention de l’ammoniac
Agents responsables: Bactéries, Eucaryotes
Devenir de l’ammoniac
- Absorption par les Plantes
- Dégagement dans l’atmosphère
- Assimilation par les Micro-organismes
- Fixation par les argiles ou la Mat. Org.
- Nitrification
Nitrification
Nitrosomonas
NH4+ + 3/2O2 _____________ NO2- + 2H+ + H20
DG’0 = -65 à -84 Kcal
Nitrobacter
NO2- + 1/2O2 _______________ NO3DG’0 = -17 à -19 Kcal
Conséquences agronomiques
Sol bien aéré
Bonne réserve en eau
Bonne température ambiante
pH optimum entre 7 et 8
Conditions d’un sol fertile
Dénitrification
NO3+5
NO2+3
NO
+2
N 2O
N2
+1
0
Assimilation du nitrate
NR
NO3- + 2H+ + 2e-
NO2- + H2O
NiR
NO2- + 6H+ + 6eNH3 + H2O +OH____________________________________
NO3- + 8H+ + 8e-
NH3 + 2H2O +OH-
Fixation de l’azote
N2
N2 H2
N2 H4
2 NH3
Triple liaison difficile à casser
N2 est une molécule inerte chimiquement
Le fixation biologique de l’azote est l’œuvre de
cellules procaryotes.
Les 3 paradoxes de la
nutrition azotée !!
Le 1er paradoxe !!
N2 (78% de l’atmosphère) non
utilisable par les plantes
CO2 (0,03 % de l’atmosphère)
utilisable par toutes les plantes
chlorophylliennes.
Le 2ème paradoxe !!
Nutritions nitrique et ammoniacale
La nutrition ammoniacale épargne à la
plante une dépense énergétique d’environ
15ATP par ion nitrate réduit (en
ammoniac).
On a pensé que cette épargne
énergétique serait bénéfique à la plante.
Les résultats expérimentaux
(comparaison des bilans des nutritions
nitrique et ammoniacale) contredisent
cette hypothèse.
Relation Puits/Source
Le chloroplaste = organite source (lieu de
synthèse de sucres et d’énergie)
Le cytoplasme = milieu puits (lieu de
consommation d’énergie)
Notion de pH stat
Au niveau des racines, il y a expulsion des
ions OH- dans la rhizosphère.
Au niveau foliaire, les ions OH- produits
provoquent une élévation pH cellulaire.
Nécessité de neutralisation des ions OH• Cas de l’assimilation racinaire
• Cas de l’assimilation foliaire
Activation de la PEP Carboxylase.
Formation d’OAA
Activation de la MDH (Malate Dehydrogenase).
Formation de Malate
Lorsque le pH baisse:
Activation de l’EM (Enzyme Malique).
Formation de Pyruvate
Le
ème
3
paradoxe !!
Plantes insectivores
(carnivores)
Où vivent-elles ?
Vivent essentiellement dans les régions
tropicales.
Aussi bien terrestres qu’aquatiques, ces
plantes se nourrissent majoritairement
d’insectes (voire de petits mammifères) (ce
qui leur a valu la qualification de plantes
insectivores ou de carnivores).
Quels critères ?
Trois critères doivent être rassemblés pour
qualifier une plante d’insectivore:
L’attraction de la proie,
Sa capture
Sa consommation
La conquête du caractère insectivore est
d’un point de vue évolutif le seul moyen
pour ces plantes de survivre aux conditions
difficiles de leur environnement (milieux
pauvres en azote).
Le moyen de survie de ces plantes : se
procurer l'azote organique, venu d'une
proie qui sera soit noyée dans une urne,
soit retenue prisonnière entre deux parties
de feuille.
Quel est leur menu ?
Insectes variés, voire petits mammifères
Combien sont-elles ?
Plus de 6000 espèces de plantes
insectivores sont répertoriées à l’heure
actuelle dans le Monde.
Quels sont leurs pièges ?
Mâchoires végétales,
Colles naturelles,
Parfum attirant.
Quand il s'agit de se nourrir pour survivre,
les plantes sont capables de mettre en
place des dispositifs cruels.
Plusieurs pièges sont mis en place par les
feuilles pour attirer la proie, la capturer et la
digérer pour en assimiler l’azote.
Les pièges sont séparés en deux groupes:
Passifs (feuilles gluantes)
Actifs (mâchoires)
Les plantes insectivores en forme d’urne
secrètent du nectar pour attirer leurs
proies.
Les proies glissent alors au fond de l’urne
remplie d’un liquide enzymatique.
Comment se fait la « digestion » ?
Deux modes de digestion existent chez les
plantes insectivores:
à l’aide d’enzymes
à l’aide de bactéries
La digestion est indispensable pour
assimiler l’azote de l’animal prisonnier.
Contrairement aux animaux, ces plantes ne
possèdent pas d’appareil digestif.
La digestion enzymatique nécessite des
enzymes qui vont couper en petits
morceaux la proie.
Selon les plantes, les enzymes sont
secrétées en permanence ou alors sur
commande.
Les enzymes opèrent sur l’animal
uniquement quand il est immergé dans un
liquide (au fond d’une urne, par exemple).
Chez les Nepenthes, la réabsorption des
éléments de la digestion se réalise au
moment du processus de vieillissement du
piège: la sénescence.
La digestion quasi complète d’une proie
dure en moyenne 2 à 3 semaines.