Le Sommet de l`économie sociale et solidaire

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Transcript Le Sommet de l`économie sociale et solidaire

1
Ouverture
• Philippe Launay, président du Syneas
• Jacky Darne, vice-président du Grand Lyon
2
L’organisation des
employeurs de
l’économie sociale et
solidaire
L’approche du Syneas
• Stéphane Racz, directeur général du Syneas
4
Le Syneas et l’économie sociale
et solidaire
• Un investissement du Syneas dans l’économie
sociale et solidaire
• Donc une participation à la structuration de
l’économie sociale et solidaire
• Dans sa fonction employeur
• En initiant l’organisation des employeurs de
l’économie sociale et solidaire
5
L’organisation des employeurs
de l’économie sociale et
solidaire
• Une fonction employeur peu mise en avant
• Une fonction employeur non fédératrice
• Usgeres, Unifed
• Le Gema et le GNC
6
L’organisation des employeurs de
l’économie sociale et solidaire
• Le Ceges
• Le collège employeur du Ceges
• Une représentation impossible
7
Une double actualité
• Le projet de loi sur l’économie sociale et solidaire
• La réforme prévue de la représentativité
patronale
8
Une fenêtre d’opportunité pour
les employeurs de l’économie
sociale et solidaire
• Pour exister
• Pour investir les politiques publiques
• Pour participer à la structuration de l’économie
sociale et solidaire
9
L’ouverture gouvernementale
• Quatre conditions
– Une force
– Une singularité
– Une capacité de proposition
– Une organisation
10
Une force
• Un accès gouvernemental possible pour un
nouvel acteur représentant un poids économique
important
• L’économie sociale et solidaire :
– 2,3 millions de salariés
– 8 % du PIB
11
Une singularité
• Un accès gouvernemental possible pour un
nouvel acteur non déjà représenté
• L’économie sociale et solidaire non représentée
par les cinq acteurs patronaux en place
12
Une capacité de proposition
• Un accès gouvernemental possible pour un
nouvel acteur acceptant la co-construction
• La finalité de la représentation doit être la
participation aux politiques publiques
13
Une organisation
• Un accès gouvernemental possible pour un
nouvel acteur organisé
• L’union des employeurs de l’économie sociale et
solidaire
14
L’UDES
• Un volontarisme partagé
• Une assemblée générale constitutive, le 24 juin
• Une présentation aux pouvoirs publics
15
La gouvernance de l’UDES
• Un conseil d’administration organisé autour de
collèges
• Un bureau
• Une présence régionale
• Le Syneas dans l’UDES
16
Les missions de l’UDES
• Négociation
• Représentation
• Participation aux politiques publiques
17
La conférence sociale
• Du statut d’observateur à celui d’invité
• L’irruption dans un système
• La participation à la construction et à la mise en
œuvre de politiques publiques
• L’investissement d’un réseau
18
La mission Combrexelle
• La représentativité patronale à l’ordre du jour de
la conférence sociale
• La mise en place d’une mission
• Un objectif : une réforme au bénéfice de tous
• Un calendrier automnal
• Les scenarii pour les employeurs de l’économie
sociale et solidaire
19
Les perspectives
• La place des employeurs de l’économie sociale et
solidaire dans la nouvelle cartographie des
employeurs
• Le rôle des employeurs de l’économie sociale et
solidaire dans les politiques publiques
• L’action des employeurs de l’économie sociale et
solidaire au bénéfice de la création d’un
écosystème
20
Création d’un écosystème
• Les employeurs de l’économie sociale et solidaire
dans le dialogue social
• Les employeurs de l’économie sociale et solidaire
dans la structuration de l’économie sociale et
solidaire
• Le Syneas dans les employeurs de l’économie
sociale et solidaire
21
Création d’un écosystème
• Articulation entre économie sociale et solidaire et
secteurs
• Le rôle des branches professionnelles
• L’avenir de la branche du sanitaire, social et
médico-social privé à but non lucratif
22
Déjeuner
23
Agir dans l’économie
sociale et solidaire
Les employeurs de
l’économie sociale et
solidaire engagés dans la
réforme de la formation
professionnelle
25
• Président de séance : Philippe Launay,
président du Syneas
• Patrick Contois, administrateur du Syneas,
trésorier de l’Observatoire prospectif des métiers
et des qualifications de la branche
• Jean-Pierre Delfino, directeur général d’Unifaf
• Manuel Pélissié, administrateur du Syneas,
président de la 20e commission professionnelle
consultative (CPC) - secteur social et médicosocial - ministère de l’Éducation nationale
26
État des lieux
• Le Syneas est un acteur majeur de la branche
– 1/3 des emplois de la BASS
– Une croissance de l’emploi entre 2 et 3 % depuis 2011
• De nombreux défis à relever en matière de
formation professionnelle
• Le Syneas, acteur de la conférence sociale et de
la démocratie sociale
 L’atteinte de nos objectifs passe par notre
représentation et la prise en compte de nos
spécificités dans les politiques publiques
27
La formation professionnelle :
un outil stratégique pour les
employeurs
• Favoriser l’emploi, en adéquation avec l’évolution
des besoins
• Mettre en œuvre une stratégie commune : le
Syneas dans l’économie sociale
• Associer professionnalisme et militantisme
28
Unifaf face aux réformes
29
Pause
30
Des exemples de
partenariats entre
acteurs de l’ESS
En régions
Animation : Jean-François Meunier,
délégué Syneas Rhône-Alpes
Rhône-Alpes
• Emmanuel Laporte Weywada, délégué Unifed
• Michel Suzzarini, délégué UDES
32
En région Bretagne
• Erick Schwartz, délégué Syneas
• Jean-Claude Cousin, membre de la délégation
Unifed au titre du Syneas
33
Fonction employeur de l’ESS
en région Bretagne
Enjeux et perspectives
Préfecture de Région
34
Un pôle employeur de l’ESS
en Bretagne
• Les enjeux sur le territoire breton
– La prospective des métiers de l’ESS
– La sécurisation des parcours professionnels
35
Bilan d’étape :
actions engagées et réalisations
• Pôle employeur
– Signature de la convention le 17 juillet 2012
– Fonctionnement régulier de l’instance
• Élargissement à des personnes ressources
• Investissement dans les instances : préfecture de région,
Direccte, Bretagne développement innovation
• Espace régional de dialogue social ESS
– Financement Direccte
– Charte avec les délégations syndicales salariées
(protocole et plan d’actions)
– Élections professionnelles36 dans les TPE
Bilan d’étape :
actions engagées et réalisations
• Conseil régional
– Contrat pluriannuel régional de développement de la
formation
– Engagement développement de l’emploi
• Conseil économique, social, environnemental et
régional
– Désignation du ou des représentant(s) au collège
employeur
– Rencontre avec le président et le SGAR
37
Perspectives 2013/2014
– Pôle employeur
• Organisation des délégations régionales de Bretagne (thématiques
et réseaux)
• Articulation des rôles et missions entre les instances régionales et
nationales
• Articulation des rôles et missions des syndicats, instances et
fédérations en région
• L’Union des employeurs de l’ESS et la représentativité
– ERDSESS
• Action d’amélioration des conditions de travail, GPEC territoriale
• Actions de formation auprès de très petites associations
• Rencontre employeurs, salariés, Direccte et conseil régional de
Bretagne
• Rencontre avec les organisations patronales en région
38
Perspectives 2013/2014
– Politique régionale
• Projet de loi d’orientation ESS
• Acte III de la décentralisation
• Lobbying social
– Conseil régional
• Contrat d’objectifs pour l’emploi : qualité de l’emploi, l’alternance
39
Partenariat entre acteurs de
l’ESS au niveau national
Syneas et Chorum
• Jean-Marie Prouteau, président de Chorum
• Brigitte Lesot, directrice générale de Chorum
40
4 octobre
41
Construire une politique
publique de l’économie
sociale et solidaire
Décryptage
• Stéphane Racz, directeur général du Syneas
43
Structuration d’une politique
publique : l’exemple du Québec
• Patrick Duguay, président du conseil
d’administration Chantier de l’économie sociale
(Québec)
44
Les composantes
de l’économie sociale
au Québec
Qu’est-ce que
l’économie sociale ?
• Deux concepts : l’économie et le social
• Les principes et règles de fonctionnement
–
–
–
–
–
Service aux membres ou à la collectivité
Autonomie de gestion par rapport à l’État
Processus de décision démocratique
Primauté des personnes et du travail sur le capital
Participation, prise en charge, responsabilité
individuelle et collective
46
Les « valeurs ajoutées » de
l’économie sociale
• Près des collectivités
• Lieux de participation, développement
démocratique
• Développement durable
• Mission sociale :
–
–
–
–
Utilité sociale
Prise en charge individuelle et collective
Revitalisation d’une collectivité
Création d’emplois, etc.
• Solidarité
47
Présentes partout
• Agriculture, services financiers, habitation, santé,
soins à domicile, énergie éolienne, garderies,
recyclage manufacturier léger, culture, tourisme,
nouvelles technologies, médias écrits et
électroniques, services aux entreprises, services
personnels, salons funéraires, commerce,
immobilier, transport rural, etc.
48
Des chiffres
• Au Québec, on compte quelque 7 000 entreprises
collectives
– Environ 3 000 coopératives
– Environ 4 000 organismes à but non lucratifs
(associations)
• Plus de 5 milliards $ de chiffre d’affaires
• Au Québec, elles représentent 8-10% du PIB
49
Des entreprises durables
• 65 % de taux de survie après 5 ans,
comparativement à 35 % pour les PME
traditionnelles (Québec)
• Quatre clés pour comprendre leur pérennité :
–
–
–
–
Elles répondent à des besoins définis
Elles sont appuyées par la communauté
Le réseautage et le soutien technique
L’utilisation novatrice des ressources publiques,
bénévoles et issues du marché
50
Au cœur d’une économie
plurielle
• Les pôles Marché et État ne sont pas les seuls
régissant le développement économique et social;
la société civile y contribue aussi
• Les entreprises collectives ne prétendent pas
remplacer les autres, mais elles occupent une
place qui doit être mieux reconnue
• Dans cette économie plurielle, des partenariats
s’établissent entre les différentes composantes
51
Un peu d’histoire…
Les grands jalons
• 1996 : sommet sur l’économie et l’emploi –
groupe de travail sur l’économie sociale
• 1999 : fondation du Chantier de l’économie
sociale
• 2006 : sommet du Chantier de l’économie sociale
• 2008 : plan d’action gouvernemental sur
l’économie sociale
• 2013 : loi cadre sur l’économie sociale
53
Le Sommet de l’économie et de
l’emploi : octobre 1996
• Crise importante de l’activité économique, de
l’emploi et des finances publiques
• Mise en place du Groupe de travail sur l’économie
sociale
• Dépôt du rapport OSONS LA SOLIDARITÉ !
54
• Recommandations :
– Reconnaissance de l’économie sociale
– Programmes de développement et de promotion de
nouveaux créneaux d’entreprises :
• Centres de la petite enfance
• Services à domicile (101 entreprises, 50% coop vs obnl, 5,6M
d’heure de services, 81 000 clients, 6 800 emploi)
• Habitation communautaire : Accès Logis
• Ressourceries
• Centre de ressources périnatales
55
Le Chantier de l’économie
sociale : avril 1999
– Le Chantier de l'économie sociale est une construction
dynamique qui rassemble les forces vives de la société
civile attachées aux valeurs de démocratie et de solidarité.
– Regroupements des entreprises d'économie sociale
– Regroupements d'organisations de développement de l'économie
sociale
– Pôles régionaux d'économie sociale
– Centrales syndicales
– Mouvement coopératif
– Mouvement des femmes
– Mouvement communautaire
– Autres grands mouvements sociaux
– Membres d'office
– Un conseil d’administration de
35 membres
56
Le mandat du Chantier de
l’économie sociale
– La principale mission du Chantier de l'économie sociale est
de promouvoir l'économie sociale comme partie intégrante
de la structure socio-économique du Québec et de faire
reconnaître le caractère pluriel de l’économie.
– Les mandats du Chantier de l'économie sociale sont :
– La promotion
– La représentation nationale et internationale
– Le soutien à la consolidation, à l'expérimentation et au
développement de nouveaux créneaux et projets
– La concertation des divers acteurs de l'économie sociale
57
Le Sommet de l’économie
sociale et solidaire :
novembre 2006
• Bilan de la dernière décennie, identification des
principaux défis, priorisation de pistes d’action
afin de mieux soutenir le développement de
l’entreprenariat collectif et engagements des
différents partenaires.
• La concrétisation d’un mouvement identitaire fort
et solidaire. Plus de 700 participants
58
Des moments forts
– La présence du Premier ministre du Québec au sommet
confirme la reconnaissance politique de l’économie sociale.
– Le choix d’une approche territoriale et l’amorce du
transfert de la responsabilité gouvernementale de
l’économie sociale vers le ministère des Affaires
municipales et des Régions, soutenue par le Premier
ministre.
– La Déclaration du Sommet de l’économie sociale et
solidaire : un engagement unanime des participants en
faveur de la construction d’un projet social et économique
sans perdants.
59
Plan d’action gouvernemental
pour l’entrepreneuriat collectif
2008
– La reconnaissance et la concrétisation de la contribution
du Chantier et de ses partenaires dans la co-construction
de politiques publiques et l’élaboration de partenariats
porteurs pour la contribution de l’économie sociale au
développement socioéconomique du Québec.
– Une volonté politique déclarée d’appuyer et de soutenir
l’économie sociale dans son ensemble et sur tout le
territoire québécois.
– L’amorce d’une action gouvernementale concertée.
60
Des actions…
• … En collaboration et en partenariat avec les
ministères et les organismes concernés
• Apporter un soutien à l’action des Pôles régionaux
en économie sociale par la conclusion d’ententes
spécifiques en économie sociale avec les
Conférences régionales des élus (CRÉ)
61
2013 : loi sur l’économie sociale
• La reconnaissance de l’économie sociale comme
faisant partie de la structure socio-économique
québécoise.
• Une volonté politique déclarée d’appuyer et de
soutenir l’économie sociale dans son ensemble et
sur tout le territoire québécois.
• L’amorce d’une action gouvernementale
transversale et concertée.
62
Prochaines étapes
• Fin de l’étude en commission parlementaire
(octobre)
• Adoption de la loi par l’Assemblée nationale
• Élaboration du plan d’action gouvernemental
63
Défis pour l’avenir
• Reconnaissance de la pluralité de notre économie
• Renouvellement des politiques publiques
• Changement d’échelle
• Accès au capital et renforcement des capacités
• Redéfinition des relations internationales
64
Panorama européen
• Denis Stokkink, président du « think tank »
européen Pour la solidarité (Belgique)
65
• « Économie sociale » ?
• L’économie sociale et l’Union européenne,
comment ça marche ?
• L’économie sociale dans les programmes
européens
• Autres enjeux européens pour l’économie sociale
66
« Économie sociale » ?
Différentes approches
en Europe
• Approche par caractéristiques :
– Finalité de service à la collectivité ou aux membres,
plutôt que finalité de profit
– Autonomie de gestion
– Gestion démocratique et participative
– Primauté des personnes et du travail sur le capital dans
la répartition des revenus
68
• Approche par statuts :
–
–
–
–
Associations
Coopératives
Mutuelles
Fondations
69
• Mais l’économie sociale est surtout
fondamentalement caractérisée par sa finalité
sociale et non une finalité de profit, ce qui la
différencie de la RSE car :
– La finalité de l’entreprise classique reste le profit, la
RSE n’est qu’un moyen
– L’économie sociale a pour finalité le service rendu à la
société, et non le profit
70
L’économie sociale et
l’UE, comment ça
marche ?
• L’économie sociale n’est pas représentée en tant
que telle au sein du triangle institutionnel.
• Ce sont les secteurs de l’économie sociale
concernés qui sont représentés dans les
institutions.
72
L’économie sociale
dans le triangle institutionnel
• Au sein de la Commission européenne
– Aucune direction générale n’est dédiée spécifiquement
à l’économie sociale. Cependant, selon les thématiques
abordées, l’une ou l’autre DG constitue un interlocuteur
privilégié.
– Pour le secteur de l’économie sociale, quatre DG sont
particulièrement concernées :
•
•
•
•
DG
DG
DG
DG
emploi et affaires sociales
concurrence
entreprise et industrie
73
marché intérieur et services
• Au Parlement européen :
– 754 députés siègent au Parlement européen. Ces
députés sont répartis en commissions. Aucune
commission n’est dédiée à l’économie sociale mais
plusieurs sont concernées :
•
•
•
•
•
Affaires économiques et monétaires (ECON)
Emploi et affaires sociales (EMPL)
Développement régional (REGI)
Marché intérieur et protection des consommateurs (IMCO)
Etc.
– Chaque eurodéputé est membre titulaire d’une
Commission et suppléant d’une autre
74
– Les intergroupes du Parlement : un outil informel mais
précieux
• Réunion informelle de quelques députés issus de commissions
et de groupes politiques différents autour d’un intérêt commun
• Pour l’économie sociale, les intergroupes principalement
concernés sont « services publics » et « économie sociale »
• Ces groupes participent de la reconnaissance et de la diffusion
des revendications de l’économie sociale au niveau européen
75
• Au Conseil :
• L’économie sociale est représentée en fonction de thématiques
et selon l’ordre du jour fixé par la Commission européenne
• Au niveau national, tous les pays n’ont pas de cellule dédiée
uniquement à l’économie sociale. Il est donc difficile de parler
de l’économie sociale si ce n’est au travers de thématiques
concrètes :
– Conseil ECOFIN (économie et finances)
– Conseil EPSCO (emploi et affaires sociales)
– Conseil Compétitivité
• Pour influer sur la prise de décision au Conseil, il faut
s’adresser aux ministères nationaux concernés ou aux
représentations permanentes des États membres à Bruxelles
76
• Comment sont organisés les acteurs de
l’économie sociale au niveau européen ?
Les réseaux et les
fédérations européens
Les lobbies
Les Think tanks
La société civile organisée
Triangle
institutionnel
Le Comité des Régions
(CdR)
Le Comité économique et social
européen (CESE)
77
L’économie sociale dans
les programmes
européens
La Stratégie Europe 2020
• Cadre stratégique pour la période 2010-2020,
« une croissance intelligente, durable et
inclusive »
• 5 mots clés : croissance – emploi – innovation –
inclusion – durable
• 5 objectifs dont :
– taux d’emploi des 20-64 ans de 75%
– réduction de 20 millions des personnes menacées par
la pauvreté ou l’exclusion sociale
79
• 7 initiatives phares dont :
– « Une Union pour l’innovation »
– « Une Plateforme européenne contre la pauvreté et
l’exclusion sociale ». L’un des 5 axes d’intervention est:
« travailler en partenariat avec le potentiel inhérent à
l’économie sociale »
– « De nouvelles compétences pour de nouveaux
emplois », anticiper les besoins futurs en matière de
compétences et adapter les qualifications au marché
du travail. Enjeu pour la formation et l’éducation
populaire.
80
L’Initiative pour
l’entrepreneuriat social
– « L’économie sociale et l’innovation sociale au cœur
des préoccupations de la Commission, tant en termes
de cohésion territoriale que de recherche de solutions
originales pour les problèmes sociétaux »
– Avril 2011, « Initiative pour l’entrepreneuriat social »,
un des douze leviers de l’Acte pour le Marché unique
– 3 axes :
• Améliorer l’accès aux financements
• Améliorer l’environnement juridique
• Améliorer la visibilité de l’entrepreneuriat social.
81
• Définition de l’entreprise sociale dans la
communication :
– « Une entreprise dont le principal objectif est d’avoir une
incidence sociale plutôt que de générer du profit pour
ses propriétaires ou ses partenaires. Elle opère sur le
marché en fournissant des biens et des services de façon
entrepreneuriale et innovante et elle utilise ses
excédents principalement à des fins sociales. Elle est
soumise à une gestion responsable et transparente,
notamment en associant ses employés, ses clients et les
parties prenantes concernées par ses activités
économiques »
82
Les fonds structurels :
FSE et FEDER
• 36% du budget, fonds de la politique régionale de
cohésion pour la réduction des disparités
économiques et sociales et des écarts de
développement entre les régions et Etats
européens
• Enjeux importants pour des initiatives de l’ESS,
ex : URIOPSS Rhône-Alpes
83
Autres enjeux
européens pour
l’économie sociale
L’innovation sociale
• José Manuel Barroso (CE) en 2009 :
« La crise financière et économique a encore
accru l’importance de la créativité et de
l’innovation en général, de l’innovation sociale en
particulier, comme facteurs de croissance
durable, de création d’emplois et de renforcement
de la compétitivité »
85
• Qu’est-ce que l’innovation sociale ?
• Nouvelle approche ou conception différente
• qui répond à des besoins sociaux ou socio-économiques peu
ou mal satisfaits par l’Etat ou le marché
• qui repose souvent sur des partenariats
• qui est territorialisée et s’inscrit dans des dynamiques
collectives demandant une gouvernance partenariale
• Innovation sociale et économie sociale
• L’économie sociale, un modèle innovant
• L’économie sociale s’adapte aux évolutions sociétales pour
répondre aux nouveaux besoins dans divers secteurs
• Economie sociale et innovation sociale au service d’un
développement territorial durable et solidaire
86
• Les politiques européennes en matière
d’innovation sociale
– La Stratégie Europe 2020 et l’initiative Une Union de
l’innovation, le concept d’innovation y est étendu à
l’innovation sociale : « les innovations sociales
répondent aux besoins sociaux (…) et donnent aussi
aux citoyens les moyens d’accéder à l’autonomie et
génèrent des relations sociales et des modèles de
collaboration d’un nouveau genre ».
– Projet d’un Programme européen pour le changement
social et l’innovation sociale pour le budget 2014-2020
87
Les emplois blancs
– Càd le secteur de la santé et des services sociaux
– Premier secteur d’emploi de l’économie sociale
– Enjeu européen primordial dans le contexte d’une
Europe vieillissante. Opportunités : Initiative « De
nouvelles compétences pour de nouveaux emplois »,
fonds structurels, …
 Place primordiale de l’économie sociale, qui met
l’humain au cœur de ses activités et les enracine
territorialement. Enjeu également pour l’économie
sociale d’offrir des réponses innovantes aux besoins en
la matière
88
Perspectives
• L’Union européenne doit s’approprier l’économie
sociale et solidaire,
• et l’ESS doit également investir et comprendre les
enjeux européens.
89
Pause
90
Présentation du projet
de loi relatif à
l’économie sociale et
solidaire
Présentation du projet de loi
• Stéphane Racz, directeur général du Syneas
• Alain Cordesse, président de l’UDES
92
Pourquoi une loi en faveur de
l’économie sociale et solidaire ?
• Pour un cadre législatif unificateur
• Pour une modernisation des quatre statuts
historiques
• Pour un ciblage de politiques publique
• Une loi : un cadre fondateur
93
Pourquoi une loi en faveur de
l’économie sociale et solidaire ?
• Trois objectifs
– Reconnaître l’économie sociale et solidaire comme
secteur spécifique clairement défini
– Mieux structurer l’organisation de ce secteur pour
faciliter le dialogue avec la puissance publique
– Favoriser le développement de ce secteur
94
Une définition
• La définition : une approche « inclusive et non
discriminante »
• Un facteur commun : « entreprendre autrement »
95
Une définition
• L’entreprise de l’économie sociale et solidaire :
trois conditions
– « Un but poursuivi autre que le seul partage des
bénéfices »
– Une gouvernance démocratique
– Une gestion spécifique
• Deux types d’entreprises
– Les coopératives, mutuelles, fondations et associations
– Les entreprises commerciales qui remplissent certaines
conditions
96
Une définition
• L’utilité sociale
• Deux éléments
– Soit un but d’apporter un soutien à des personnes
fragiles
– Soit un objectif de lien social, de cohésion territoriale
ou de développement durable
97
Une définition
• Une définition statutaire à une définition
normative
• Le dépassement de la non-lucrativité
• Des précisions réglementaires à venir
98
Les acteurs
• Le Conseil supérieur de l’économie sociale et
solidaire
– Mission : le dialogue entre les acteurs de l’économie
sociale et solidaire et les pouvoirs publics
– Composition
99
Les acteurs
• Les chambres régionales de l’économie sociale et
solidaire
– Missions
•
•
•
•
La représentation
L’appui au développement
L’appui à la formation des acteurs
La collecte des données économiques et sociales
– Organisation
100
Les acteurs
• Les dispositions spécifiques pour chaque famille
101
Les acteurs
• Absence des employeurs de l’économie sociale et
solidaire
– Absence de la thématique employeur
– Absence des acteurs la représentant
102
Déjeuner
103
Quelle politique
publique pour
l’économie sociale et
solidaire en France ?
– Animation : Noémie Gilliotte, rédactrice en chef du
magazine Direction[s]
– Yves Blein, député du Rhône, membre titulaire du
Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire
– Laure Chareyre, présidente de la Cress Rhône-Alpes,
directrice de l’Uriopss Rhône-Alpes
– Danièle Demoustier, chercheure à l’IEP de Grenoble,
membre du Conseil supérieur de l’économie sociale et
solidaire
– Philippe Launay, président du Syneas
– Denis Stokkink, président du «think tank» européen
Pour la Solidarité - Belgique
105
Clôture
• Philippe Launay, président du Syneas
106
107