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CANCERS DU SEIN
PROGRES DES
CONNAISSANCES
RETROSPECTIVE 2005 – 2009
LA CHIMIOTHERAPIE
BASES HISTORIQUES
1- L’OBJECTIF PRINCIPAL DE LA CHIMIOTHERAPIE EST
D’ERADIQUER LES MICRO-METASTASES PRESENTES AU MOMENT
DU TRAITEMENT LOCAL.
2- LES FACTEURS PRONOSTIQUES PERMETTENT D’ETABLIR EN
L’ETAT ACTUEL DES CONNAISSANCES LA PROBABILITE DE
RECHUTE A 10 ANS ET DONC DE DEFINIR LES FEMMES
SUSCEPTIBLES DE BENEFICIER D’UN TEL TRAITEMENT.
3- LES ESSAIS THERAPEUTIQUES, LES META-ANALYSES SONT A LA
BASE DES CONFERENCES DE CONSENSUS CONCERNANT LES
TRAITEMENTS ADJUVANTS.
OPTIMISATION DE LA
CHIMIOTHERAPIE
DUREE ET EFFET DOSE

- 4 A 6 CYCLES AVEC ANTHRACYCLINES (St GALLEN 2003)
 - 6 A 8 CYCLES AVEC TRAITEMENTS SEQUENTIELS (NSABPB28)
 - PAS DE BENEFICES D’EFFET-DOSE AU DELA D’UNE DOSE
OPTIMALE PAR DROGUE (EX : 60 mg/m² ADRIA ; 80/120 mg/m²
EPIRUBICINE)
 - POUR COMPARER DES TRAITEMENTS A DOSES DIFFERENTES ET
A INTERVALLES DIFFERENTS, HRYNIUK ET FREI ELABORENT EN
1998 LE CONCEPT DE SOMMATION DE DOSE-INTENSITE (SDI)
EN
DEFINISSANT UNE UNITE DE DOSE-INTENSITE (UDI) COMME
LA
DOSE NECESSAIRE POUR OBTENIR 30 % DE RO. ILS
ARRIVENT
A LA COMPARAISON SUIVANTE :
AC classique = 1,91 UDI
FEC 50 = 1,16 UDI

FEC 100 = 1,82 UDI
FEC 120 = 1,96 UDI
- A L’EXTREME LA CHIMIOTHERAPIE INTENSIVE AVEC SUPPORT
DE CSH CONFIRME L’ABSENCE D’AVANTAGE EN SURVIE DES
FORTES DOSES INDIQUANT PAR LA MEME QU’UN NIVEAU DE
DOSE INSUFFISANT OBERE L’EFFICACITE THERAPEUTIQUE.
SYNTHESE
- POLYCHIMIOTHERAPIE AVEC ANTHRACYCLINES.
- BENEFICE INDEPENDANT DE L’AGE ET DE
L’ENVAHISSEMENT GANGLIONNAIRE.
- SEQUENTIEL LONG MIEUX QUE ALTERNE OU
SCHEMA CLASSIQUE COURT.
L’HORMONOTHERAPIE
ADJUVANTE
LE TAMOXIFENE
LA CASTRATION SEULE
CHIMIO ET HORMONO
ASSOCIEES EN SITUATION
ADJUVANTE
PATIENTE MENOPOSEE
PATIENTE NON MENOPOSEE
LE CANCER DU SEIN N-
LES FACTEURS DU PRONOSTIC
AGE < 35 ANS – VALIDE – (TRES AGRESSIF) (+++)
-
AGE > 70 ANS – VALIDE – (NON AGRESSIF) (++)
-
TAILLE TUMORALE > 1 CM – VALIDE – (++)
-
SBR II FORT (3+2+2) – VALIDE – (++)
(2+3+2)
(2+2+3)
INDEX MITOTIQUE ELEVE – VALIDE – (+++)
-
- MUTATION P53 – EN EVALUATION – (+/-)
- MARQUEURS UPA/PAI-1 – EN EVALUATION – (++)
- HER2 (Ch17q) – VALIDE – (+++)
-
MICRO-METASTASES GANGLIONNAIRES – EN EVALUATION – (+/-)
- MICRO-METASTASES MEDULLAIRES – EN EVALUATION – (+)
-
EMBOLES VASCULAIRES – VALIDE – (++)
- CELLULES TUMORALES CIRCULANTES – EN EVALUATION – (++)
- CELLULES SOUCHES MAMMAIRES – EN EVALUATION – (+++)
- SEQUENCAGE GENOME CANCER DU SEIN – EN EVALUATION – (++)
CONSENSUS
Les faits nouveaux
LES TAXANES
LES INHIBITEURS DE L’AROMATASE
DU NOUVEAU SUR LES CHIMIOTHERAPIES
- ANTHRACYCLINES EFFICACES
HER2 +
EFFICACES
HER2 +
TOPOII +
- TAXANES AUGMENTENT LA SG (p<0,001)
Bénéfice absolu de 3,3 à 4,6 % en survie sans récidive et de 2 à
2,8% de SG sur la population (15600 ptes) en situation N+
- LA RADIO-CHIMIOTHERAPIE (essai français 638 ptes)
DIMINUE L’INCIDENCE DES RECIDIVES LOCALES MAIS
PAS LA SG.
MALADIE METASTATIQUE :
- Le traitement d’entretien dans les chimiothérapies est validé.
- Les IA de dernière génération donnent un bénéfice en survie
sans progression et en survie globale.
-L’HERCEPTIN a une réversibilité confirmée de myocardiotoxicité dans le temps (MD Anderson).
-Le taux de métastases cérébrales est plus élevé chez les patientes
HER2+.
-Le TAXOTERE doit toujours être utilisé à dose optimale pour
son efficacité (75 mg/m² en bithérapie ; 100 mg/m² en
monothérapie).
LES TAXANES EN TRAITEMENT NEO-ADJUVANT
-L’ADDITION DU TAXOTERE AUGMENTE :
. LE TAUX DE REPONSE OBJECTIVE (60%)
. LE TAUX DE REPONSE HISTOLOGIQUE
COMPLETE (87 %)
. LE TAUX DE N- (15%)
. LA SURVIE SANS RECHUTE
-LA REPONSE HISTOLOGIQUE COMPLETE AUGMENTE :
. LE TAUX DE SURVIE SANS RECHUTE
. LE TAUX DE SURVIE GLOBALE
-L’ADDITION DU TAXOL AUGMENTE :
. LE TAUX DE SURVIE SANS MALADIE
BIOLOGIE :
-Les puces d’expression génique (entre 70 et 1000 gênes étudiés) :
. Sont en cours d’évaluation
. Les premiers résultats confirment une corrélation
mutation/pronostic avec un risque relatif compris entre 3 et 5
. Confirment actuellement la mutation de plus d’une centaine
de gêne dans les cancers du sein
HORMONOTHERAPIE :
-L’essai BIG-1-98 (8028 ptes)
. Confirme la diminution du taux de récidive dans la comparaison
TAM vs FEMARA (13,6 % vs 10,2 %) en faveur du FEMARA.
. Moins d’AVC, de bouffées de chaleur, de saignements vaginaux, de
sueurs nocturnes, de cancers de l’endomètre (p=0,08)
. Plus de douleurs articulaires et d’insuffisance cardiaque (p=0,01)
-L’étude IES a confirmé un bénéfice en survie globale dans la comparaison
AROMASINE vs TAM (1,6 % à 5 ans – p=0,05)
-L’essai IAT (ARIMIDEX vs TAM)
. Confirme le bénéfice du switch
. Confirme la survie sans événement (p=0,005)
. Ne confirme pas un bénéfice en survie globale
- L’essai 13.93 (IBCSGT-1246 ptes) a confirmé le danger d’une mise en place
trop précoce des IA dans les aménorrhées post-chimiothérapies.
STRATEGIES D'AUJOURD'HUI
LA GENESE
QUATRE ELEMENTS FONDATEURS DE DEVELOPPEMENT
1) HISTOIRE PERSONNELLE (âge, premières règles, âge de la
première grossesse, syndrome prémenstruel, allaitement, âge de la
ménopause, THS…)
2) Les Antécédents Familiaux (de Maladie Fibro-Kystique familiale
type Reclus, de K du sein ou de l’ovaire, ou de l’utérus).
3)
La densité du tissu mammaire.
4)
Les données histologiques éventuelles.
CE QU’ON SAIT :
RISQUE CLINIQUE ET GENETIQUE :
-
GENOME, ALIMENTATION, SURPOIDS, TROUBLES LIPIDIQUES.
-
VIE HORMONALE, THS.
-
DENSITE MAMMAIRE (critères ACR Birad).
-
NOTION D’HYPERPLASIE CANALAIRE OU LOBULAIRE.
-
NOTION DE LESIONS IS INTRALOBULAIRES.
-
NOTION FAMILIALE (Mutation BRCA ½ dans 20% des formes familiales).
NOTION DE RISQUE GENETIQUE (trois cas de cancer du sein dans le cercle familial
ou deux ascendants K du sein et cancer de l’ovaire ou de l’utérus ou de l’estomac ou du
côlon ; ou notion de K du sein précoce et bilatéral.
PEUT-ON PREVENIR LE K DU SEIN
DEUX TYPES D’APPROCHE :
·
CHIRURGICALES • MASTECTOMIE SOUS CUTANEE BILATERALE
• ANNEXECTOMIE BILATERALE (mutation BRCA ½)
·
HORMONOTHERAPIE • INHIBITEURS MEMBRANAIRES • TAMOXIFENE
• FULVESTRANT
• INHIBITEUR DE L’AROMATASE
(ESSAIS LIBER, MAP 3, IBIS 2, …)
DE LA CELLULE NORMALE AU K
Le Développement tumoral par quatre étapes principales
-
INITIATION (lésions pré-cancéreuses)
-
DYSPLASIE SEVERE ; CARCINOME IN SITU
CANCER INVASIF (détachement intra-cellulaire attachement à la matrice extra-cellulaire,
dégradation de la matrice).
CANCER METASTATIQUE (franchissement de la matrice, survie dans le milieu sanguin et/ou
lymphatique, stabilisation dans le milieu intérieur, développement local, néo-angiogénèse).
LA CELLULE CANCEREUSE
• Possède six propriétés fondamentales
1) Modifications morphogénomiques, immortalisation,
2) Indépendance aux signaux de prolifération provenant de l’environnement et aux signaux
antiprolifératifs essentiellement,
3) Résistance à l’apoptose,
4) Prolifération illimitée (perte de la sénescence),
5) Capacité à induire l’angiogènèse,
6) Capacité d’invasion tissulaire et de diffusion à distance.
LE PROCESSUS METASTATIQUE
C’est l’extension à distance
1) par voie locale dans une cavité, un espace (sinus, méninges, plèvre, péritoine, cavité articulaire,
voie urinaire, voie aérienne) par rupture ou essaimage.
2) par voie systémique veineuse et/ou lymphatique (beaucoup de cellules sont détruites mais
certaines survivent grâce à la plasticité du cytosquelette). C’est le cas de beaucoup de cancer
comme le sein, le testicule, la thyroïde, le col utérin, les lésions ORL qui diffusent dans les voies
lymphatiques mais aussi les carcinomes, les sarcomes dont la diffusion hématogène peut être très
précoce.
La théorie du Seed and Soil plus que du « filtre ». La thyroïde, le rein, les muscles, la rate sont
rarement le siège de métastases. En fait, ce sont les chimiotactismes sur les cellules stromales qui
définissent des installations non aléatoires mais en fonction de l’expression des récepteurs des
chimiokines.
A l’état normal, les chimiokines guident les GB vers les sites d’infections. Elles sont nombreuses et
de répartition variable dans l’organisme.
La liaison chimiokine – récepteur membranaire induit des signaux intra-cellulaires entraînant
l’adhésion des cellules aux cellules endothéliales peut-être par le traitement de certains GB.
PLACE FUTURE DES PROFILS GENOMIQUES ET MOLECULAIRES
Les Critères décisionnels actuels sont :
1 – l’âge
2 – les comorbidités
3 – le TNM
4 – le type histologique
5 – le grade SBR
6 – l’existence d’emboles vasculaires
7 – l’expression de récepteurs hormonaux
8 – les facteurs de prolifération (Ki 67, index mitotique)
9 – l’expression de la protéine HER2.
Plus récemment, depuis les travaux de Sorlie et Sortirou, on définit des sous types moléculaires.
Cinq profils d’expressions différents.
• luminaux A et B (expression des récepteurs aux oestrogènes, expression (K8 – 18).
• basal (triple négatif) exprimant CK 5 – 6, BRCA, très prolifératives…)
• Her2 positif (qui peut se recouper avec type luminal exprimant RE ou non soit deux sous types
supplémentaires).
• Cette classification moléculaire va devenir de plus en plus complémentaire aux classifications
classiques dans le déterminisme notamment des traitements adjuvants futurs (traitement « à la carte
personnalisé »).
LES SIGNATURES MOLECULAIRES
• Les techniques de Micro-Array permettent d’identifier un code génétique pour chaque tumeur.
• De nombreux gènes sont impliqués et en phase de dénombrement et de classification.
• Notamment, mort cellulaire, multiplication, résistance, réponse au traitement ;
• Quatre signatures pronostiques sont à l’essai :
• Mamma prtt (70 gènes)
• Oncotype Dx (21 gènes)
• Affymétrix (76 gènes)
• Mapquant Dx (97 gènes).
CES SIGNATURES
Recherchent la détermination
-
d’un risque élevé d’évolutivité,
-
de réponse au grade génomique, à l’agression, au décès, à l’invasion,
permettent d’envisager une approche stratégique combinant les thérapies cytotoxiques et
ciblées en fonction du profil d’expression.
L’HORMONOTHERAPIE ADJUVANTE
• INDIQUEE EN CAS DE RECEPTEURS POSITIFS
• CHOIX FONCTION DU STATUT HORMONAL
• AVANT LA MENOPAUSE : TAMOXIFENE
• APRES LA MENOPAUSE : IA
• AMENORHEE :
POST-CHIMIOTHERAPIE → fonction bilan
• DYSMENORHEE :
PREMENOPAUSE → LR-RH plus TAMOXIFENE
LE TRAITEMENT PAR IA
-
Durant cinq ans comme le TAMOXIFENE
-
Peut être séquentiel sans risque
Peut être prolongé au-délà de soixante mois pour des lésions à envahissement
ganglionnaire massif.
LA CHIMIOTHERAPIE ADJUVANTE
Indique par trois paramètres fondamentaux :
la Biologie tumorale (Ki 67, index de prolifération, (Nombre de mitoses par grand champ,
Récepteurs hormonaux, SBR, expression Protéine Her2).
-
Le stade (T,N)
-
La patiente (âge, statut hormonal, comorbidité).
CAS PRECIS
• atteinte ganglionnaire
• expression Her2
• Tumeur supérieure à 2 cm
• agressivité (SBR-III)
• prolifération (Ki 67 élevé, mitoses nombreuses)
• pour les N- : • taille (supérieur à 13 mm)
• SBR II, III
• Activité mitotique.
CAS PARTICULIER
La tumeur triples négatives :
• survie globalement moins bonne,
• métastases cérébrales fréquentes,
• maladie métastatique précoce,
• font l’objet d’essais thérapeutiques (chimiothérapie plus parp inhibitor).
PEUT-ON PREVENIR LES METASTASES OSSEUSES
-
50% des atteintes métastatiques,
-
37% première atteinte,
Action des Biphosphonates positive par inhibition de la stimulation IGF – FGF sur les
lignes de cellules tumorales positives par des effets anti-apoptotiques des Facteurs de
croissance et modulation de l’angiogènèse ;
Effet majeur du ZOLONDRONATE, du BONDRONATE, du CLADRONATE
indépendamment des autres autres traitements sur les micrométastases.
EN PHASE METASTATIQUE
La stratégie dépend :
• du Bilan d’extension,
• du phénotype moléculaire → RA, Her2
• de l’âge, du statut hormonal,
• de l’évolutivité apparente de la maladie métastatique,
• des facteurs de comorbidité.
• l’hormonothérapie
• fait appel :
• au TAMOXIFENE,
• aux IA,
• au FULVESTRANT,
• aux progestatifs (médroxyprogestérone).
LA CHIMIOTHERAPIE
L’ère des Anthracyclines
L’ère des Taxanes, de la Capécytabine
L’ère des Thérapies ciblées,
(Anti Her2),
(Anti VEGM) (Trastuzumab, Lapatinib, Pertuzymab)
L’ère des Biphosphonates.
PRÉVENTION DU CANCER DU SEIN :
FAITES DES ENFANTS OU BIEN ON VOUS
VACCINERA !
Béral V. SABCS 2009.
http://www.abstracts2view.com/sabcs09/view.php?nu=SABCS09L_3825
Cancer du sein

Relation très forte avec l’exposition aux
hormones

Rôle protecteur net des grossesses et de
l’allaitement

K du sein :
– Maladie « professionnelle » chez les religieuses :
mortalité 7 fois plus élevée par rapport à la
population générale (Vérone 1760-1842) RigatoniStern 1842
– Incidence plus élevée chez les célibataires (LayneClaypon 1926)
Pourquoi le cancer du sein est il en
augmentation dans les pays industrialisés ?

« Parce que depuis plus de 2 siècles, les
femmes n’utilisent pas leur seins pour ce
pourquoi ils ont été créés ! »

Parce que les femmes se sont émancipées,
travaillent, ont moins d’enfants,
repoussent la ménopause…

Mais aussi parce que l’on vit plus
longtemps, on mange mieux (et trop), on
fait moins d’exercice physique etc.
Effet des hormones (1)
100
80
All patients
80
70
60
50
ER positive tumors
40
30
ER negative tumors
20
10
N° of prescription millions
Quaterly Rate per 100000 Women
90
60
40
20
0
Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4
2000
2001
Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4
2002
Year of Diagnosis

2003
2004
0
2000
2001
2002
2003
2004
Reporting Year
Commentaire : les œstrogènes avec ou sans progestérone
augmentent le risque de cancer du sein pendant la prise ou
juste après l’arrêt du THS, MAIS l’effet ne persiste pas à
long terme
1.0
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0
1
2
3
4
5
Lifetime duration of breatfeeding (years)
6
Relative risk of breast cancer (9%CI)
Relative risk of breast cancer (9%CI)
Effet des hormones (2)
1.2
1.0
0.8
0.6
0
1
2
3
4
Number of Births
5

Commentaire : le risque de cancer du sein diminue à
chaque naissance et avec un allaitement long

L’effet protecteur apparait après 10 ans et persiste ensuite
dans le temps
6+
Effet des hormones (suite)
6.3%
Developed countries
Cause specific cumulative incidence, %
Childbearing and breastfeeding
5
4
3
2.7%
Nutrition
2
1.8%
1
1.0%
Rural Asia or Africa
0
0
20
25
30
35
40
45
50
55
60
65
70
75
Age
La grossesse, l’allaitement et les facteurs nutrionnels comptent l’essentiel
des différences entre pays industrialisés (en rouge) et zones rurales des
pays en voie de développement (en vert)
 Aux USA : 180 000 cancers du sein annuels, seulement 40 000 pourraient
être évités s’il n’y avait plus de femmes obèses, de consommation
d’alcool et de prise de THS, car dans les pays industrialisés, il y a très
peu de femmes qui sont à faible risque de cancer du sein

Alors ?

On ne peut pas raisonnablement modifier
les paramètres liés aux grossesses dans le
monde industrialisé d’aujourd’hui où les
femmes sont actives

Par contre on pourrait envisager une
« vaccination hormonale », reproduisant
l’effet hormonal de la fin de la grossesse et
de l’allaitement prolongé

Il faudrait donner ce traitement tôt (vers
l’âge de 20 ans en l’absence de grossesse)
afin que son effet protecteur soit actif une
dizaine d’années plus tard
Goss PE. et al., SABCS 2009, abs 13.
Étude NCIC CTG MA17
Analyse des patientes non ménopausées
lors de l’initiation du TAM

Étude MA 17
– Prolongation de l’hormonothérapie après 5 ans de
TAM par du létrozole
– 5168 patientes incluses

Amélioration significative de la SSP
– SSP
– SG
HR=0,58
HR=0,82
p<0,001
p=0,3
Goss PE. et al., SABCS 2009. Abs 13.
CONSOMMATION D’ALCOOL ET
SURVIE APRÈS CANCER DU SEIN
Kwan ML et al., SABCS 2009. Abs 17
http://www.abstracts2view.com/sabcs09/view.php?nu=SABCS09L_2214
Consommation d’alcool et survie après
cancer du sein





L’étude LACE a suivi 1897 patientes atteintes de cancers du sein
entre 2000 et 2002
La consommation d’alcool était évaluée par auto-questionnaire
La consommation régulière d’alcool (>6g/j) augmente le risque de
récidive et de décès par cancer du sein sans affecter la survie
globale
Par contre il n’y pas d’effet évident pour des consommations
quotidiennes moindres
Le risque lié à l’alcool est majoré
–
après la ménopause
– chez les patientes en surpoids
– chez les patientes atteintes de tumeurs RH -
LES RECOMMENDATIONS CONCERNANT LA LIMITATION
DE LA CONSOMMATION D’ALCOOL DEVRAIENT EN
PRIORITE CONCERNER CES PATIENTES
Kwan ML et al, SABCS 2009. Abs 17
EFFET DU SURPOIDS SUR LE RISQUE
DE RÉCIDIVE APRÈS CANCER DU SEIN
Ewertz M et al., SABCS 2009. Abs 18
http://www.abstracts2view.com/sabcs09/view.php?nu=SABCS09L_937
Effet du surpoids sur le risque de récidive
après cancer du sein


Étude portant sur 18967 patientes isolées à partir
de la base de donnée danoise du cancer du sein
L’obésité est associée à un risque de rechute
métastatique accru (pas d’effet sur le risque de
rechute loco-régionale)

Le risque demeure élevé sur une période de 30 ans

Il s’agit d’un facteur pronostique indépendant en
analyse multivariée

L’effet du traitement adjuvant
– Semble moindre en cas de BMI > 30
– Semble diminuer après la 10ème année par rapport à la
population non obèse
Ewertz M et al, SABCS 2009. Abs 18
Cause specific cumulative incidence %
25
Locoregional alone
Distant metastases
Death MC
20
BMI
-25
BMI 25-30
BMI 30BMI ?
15
10
5
0
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
Years
Ewertz M et al, SABCS 2009. Abs 18
CONTROVERSE PORTANT SUR LA CT
ADJUVANTE
EXISTE-T-IL DES PATIENTES NE
BÉNÉFICIANT PAS DE LA CT ?
Ravdin P. et al., SABCS 2009.
http://www.abstracts2view.com/sabcs09/view.php?nu=SABCS09L_3833
Ravdin P, SABCS 2009.
Controverse portant sur la CT adjuvante
Existe-t-il des patientes ne bénéficiant pas
de la CT ?

Les patientes pour lesquelles le bénéfice
attendu de la CT est faible
– Les patientes à très bon pronostic
 Tumeur RH+ de stade 1, sans facteurs péjoratif (grade 2
ou 3, présence d’angio-invasion).
 Tumeur luminal A, pN0
– Tumeur à faible chimiosensibilité

Tumeur luminal A, pN0
– Patientes avec lourdes co-morbidité et faible espérance
de vie
Ravdin P, SABCS 2009.