A12 - MesoNH
Download
Report
Transcript A12 - MesoNH
ANALYSE FINE DU CLIMAT URBAIN
PARISIEN DANS LA PERSPECTIVE
DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Lien entrepour
l’urbanisme
et le
Cliquez
modifier
le climat
style urbain
du titre
Raphaëlle KOUNKOU-ARNAUD
6èmes Rencontres des Utilisateurs de
Meso-NH
Toulouse, 13-14 octobre 2011
Cliquez pour modifier le style des
sous-titres du masque
1
Objectifs du projet EPICEA
Objectif principal du projet : Quantifier l’impact changement climatique à
l’échelle de la ville et l’influence du bâti sur le climat urbain
Dans le cadre des questions d’aménagement urbain, de météorologie urbaine et des
conséquences du CC ;
Pour apporter une contribution scientifique au processus de décision des élus et des
directions de la Ville sur des questions à long terme.
Réparti en 3 volets de travail :
Volet V1 : Évolution du climat urbain dans la perspective du
changement climatique
Volet V2 : Étude particulière d’une situation extrême : la canicule de
2003, en guise d’extrapolation dans le futur (un été sur deux d’ici 2070)
2 configurations :
- Paris, ville uniforme (résolution 2 km)
- Paris, ville réaliste (résolution 250 m) : base de données élaborée avec
l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR)
Volet V3 : Lien entre l’urbanisme et le climat urbain
2
Plan
3
Méthodologie
Caractéristiques de la simulation
Validation de la simulation
Analyse de l’ICU
Tests de sensibilité : présentation et résultats
Méthodologie
Simulation numérique MESO-NH couplé à SURFEX V6 de la
période du 08 au 13 août 2003
Utilisation de la version végétalisée de TEB (TEB-Veg) dans sa
version CANOPY : introduction de la végétation dans la rue et appel
d’ISBA par TEB via la routine d’interface GARDEN
Lemonsu, 2010
4
Caractéristiques de la simulation (1)
3 domaines imbriqués :
1. Domaine France étendue (idem AROME), conditions initiales et conditions aux
limites toutes les 6h fournies par modèle du CEPMMT (analyse opérationnelle)
2. Domaine IDF
3. Domaine Paris-PC
Domaine France étendue
x = 2.5 km
Domaine Ile-deFrance
x = 1.25 km
Domaine Paris
Petite Couronne
x = 250 m
5
Caractéristiques de la simulation (2)
1er run sur le domaine 1 seul
2ème run sur les domaines 2 et 3 (grid-nesting)
Forçage atmosphérique du domaine 2 par les sorties de simulation sur le
domaine 1
Couplage 2 ways des domaines 2 et 3 (rappel des champs météo du
domaine 2 à chaque pas de temps vers la moyenne des champs du
domaine 3)
Paramétrisation des namelists :
–
–
–
–
–
–
–
6
Résolution verticale : 55 niveaux, 1er niveau à 30m + 6 niveaux CANOPY
Solveur de pression : Richardson
Relaxation horizontale activée
Turbulence : TKEL (turbulence 3D)
Transfert radiatif : ECMWF
Pas de schéma de convection profonde
Schéma de convection peu profonde : EDKF (schéma Eddy-Diffusion-KainFritsch)
– Microphysique : ICE3 (schéma de microphysique mixte qui inclut glace, neige et
graupels : 6 classes d’hydrométéores)
– Advection : CEN4TH
Validation de la simulation (1)
Comparaison aux observations sur domaine 3 : 6 stations avec
mesures horaires
Nom station
Alt. (m)
milieu
% urbanisation
PARISMONTSOURIS
75
péri-urbain
14.7
BELLEVILLEPARC
80
urbain
59.2
COURBEVOIE
51
péri-urbain
34.7
SAINT-DENIS
75
urbain
59.8
SAINT-MAUR
50
péri-urbain
26.2
VILLACOUBLAY
174
péri-urbain
35.4
Carte des stations disponibles sur le domaine 3
urbain ; péri-urbain ; rural
: mesures horaires
: mesures quotidiennes
7
Validation de la simulation (2) : températures
8
Station
EQM
tempe
horaire
EQM
tempe
horaire
09/08
EQM
tempe
horaire
10/08
EQM
tempe
horaire
19/08
EQM
tempe
horaire
12/08
EQM
tempe
horaire
13/08
ParisMontsouris
1.698
1.005
0.798
1.771
1.501
2.920
Belleville_Parc
1.658
1.351
0.928
1.720
1.520
2.621
Courbevoie
1.702
1.555
0.955
1.771
1.415
2.813
St-Denis
1.793
1.720
1.386
1.699
1.330
2.636
St-Maur
2.450
2.175
2.865
2.695
2.651
2.352
Villacoublay
1.796
1.173
0.765
1.348
1.663
3.239
Moyenne
1.85
1.50
1.28
1.83
1.68
2.76
Très bonne corrélation (R = 0.9573) ;
Tendance à surestimer les températures, notamment les plus basses.
NB : EQM calculée sur les 45 stations horaires du domaine 2 à 1.25 km :
EQM = 2.47 °C
Gain en EQM de 0.6°C en diminuant la résolution
Analyse de l’îlot de chaleur urbain (1) : mise
en évidence de l’ICU
Températures les plus élevées sur le centre de Paris au niveau des
arrondissements 2, 3, 9 et 10 (28 à 30°C)
Températures les plus basses sur les zones plus aérées (nombreux
parcs et forêts) au niveau du sud-ouest de Paris, des bois de
Vincennes et de Boulogne ou du nord de Paris (23 à 25°C).
Amplitude maximale de 4 à 7°C de l’ICU simulé
6 à 7°C
d’écart
Moyenne des températures à 2m des
échéances nocturnes horaires de 02, 03 et
04 UTC des 5 nuits de simulation
9
Bois de
Boulogne
Arrondissements les
plus chauds du centre
densément bâti
Analyse de l’îlot de chaleur urbain (2) :
analyse au-dessus de la ville
Température à 30m maximale (>28°C) sur le centre de Paris
(arrondissements 1 à 11) ainsi que sur l’ouest du 12ème, le 13ème et le
15ème arrondissements.
Léger refroidissement au-dessus du Bois de Vincennes (27°C), moins net
au-dessus du Bois de Boulogne.
Température à 30m de l’ordre de 26°C sur les zones plus aérées au sudouest et au nord-est de Paris
Amplitude maximale de l’ordre de 2°C de l’ICU simulé
Moyenne des températures à
30m des échéances nocturnes
horaires de 02, 03 et 04 UTC
des 4 dernières nuits de
simulation (10, 11, 12 et 13
août),
10
Tests de sensibilité : présentation (1)
Simulation de référence à très fine échelle (250 m) permet :
– L’utilisation d’inventaires détaillés de l’existant (base de données sur
Paris élaborée avec l’APUR) ;
– L’étude détaillée de processus urbains (ICU, panache urbain, CLU) ;
– L’identification de zones urbaines plus vulnérables aux processus
urbains (arrondissements fortement urbanisés du centre de Paris,
zones situées dans le panache urbain, etc.)
Identification au préalable de paramètres susceptibles d’agir sur les
caractéristiques des ICU (leviers urbains) :
– propriétés radiatives des surfaces
– zones vertes, ie. végétales
– zones bleues, ie. aquatiques
11
Tests de sensibilité : présentation (2)
Choix de valeurs « extrêmes » pour dégager un signal
Paramètre
Albédo
Émissivité
Couverture: 0.9
Murs : 0.8
Observations
Paris « la blanche »
Durabilité/entretien (coût)
Couvertures et murs : 0.9
Végétalisation
Surfaces de terre verdies
Larges rues verdies en partie
Faisabilité (voies ferrées,
chaussées)?
Durabilité/entretien (coût)
Eau
Humidification des chaussées
Faisabilité
Entretien (coût)
Géométrie
12
Valeurs extrêmes
A préciser en regard des résultats
obtenus
Difficilement faisable
techniquement mais horizon 2100
Tests de sensibilité :
scénario 1 « réfléchissant » (1)
Toitures : mise en place de couvertures rafraîchissantes (« cool
roofs ») par le biais de membranes ou enduits spécifiques
Albédo des toits :
Référence
13
Scénario réfléchissant
Tests de sensibilité :
scénario 1 « réfléchissant » (2)
Toitures : mise en place de couvertures rafraîchissantes (« cool
roofs ») par le biais de membranes ou enduits spécifiques
Emissivité des toits :
Référence
14
Scénario réfléchissant
Tests de sensibilité :
scénario 1 « réfléchissant » (3)
Murs : modification donnant aux matériaux de façade les propriétés d’un
marbre très « blanc » par le biais de peintures spécifiques adaptées aux
différents supports existants ou par la mise en place d’un bardage
Albédo des murs :
Référence
15
Scénario réfléchissant
Tests de sensibilité :
scénario 2 « verdissement » (1)
Verdissement sans toucher au bâti des surfaces « disponibles » :
– Verdissement des surfaces de terre
Fraction de surface de
terre par rapport à la
végétation totale dans
le cas de référence
833 ha disponibles
soit une hausse de
25,8% de végétation
effective (mais pas de
suppression de
surfaces minéralisées)
16
Tests de sensibilité :
scénario 2 « verdissement » (2)
Verdissement partiel des chaussées larges :
– On retient un seuil de rue « large » de 15 m (9ème décile Q90 : 15.44 m)
– On obtient 602 ha de surface de « rues larges »
– On en verdit la moitié soit 301 ha de routes végétalisables
on verdit 12 % des routes de la ville avec de la végétation basse, ce qui conduit à
une hausse de 8 % de la végétation totale et 23 % de la végétation basse sur
Paris intra-muros
Surface de végétation basse
supplémentaire suite au
verdissement partiel des
chaussées larges
Répartition des largeurs de route
dans Paris
17
Tests de sensibilité :
scénario 2 « verdissement » (3)
Verdissement des surfaces de terre et des chaussées larges :
Fraction de végétation dans la
maille dans le cas de référence
18
Fraction de végétation dans la
maille dans le scénario 2
Tests de sensibilité :
scénario 2 « verdissement » (3)
Verdissement des surfaces de terre et des chaussées larges :
Fraction de végétation dans la
maille dans le cas de référence
Fraction de végétation dans la
maille dans le scénario 2
Fraction de végétation supplémentaire
dans le scénario 2 (végétation basse)
19
Tests de sensibilité :
scénario 3 « Humidification »
Humidification des chaussées en permanence par ruissellement
d’eau en surface.
Utilisation du réseau d’eau non potable présent dans Paris.
Expérience menée à Tokyo
(Sato 2008, Sera 2006)
20
Tests de sensibilité : scénario 4
« Réfléchissant + Verdissement + Humidification »
Le scénario 4 additionne les scénarios 1, 2 et 3 (modification des
propriétés radiatives des parois, verdissement des surfaces de terre et
des chaussées larges et humidification des chaussées)
Scénario réfléchissant
21
Scénario de verdissement
Tests de sensibilité :
Analyse de l’ICU (1)
Ref - S1
Référence
Impacts sur l’ICU (T2m)
ICU défini comme la moyenne des
températures à 2 m des échéances nocturnes
horaires de 02, 03 et 04 UTC des 5 nuits de
simulation (09, 10, 11, 12 et 13 août),
22
Ref - S2
Tests de sensibilité :
Analyse de l’ICU (2)
11/08/2003
12/08/2003
Impact maximal les journées les plus chaudes (baisse jusqu’à 3°C
de l’ICU)
Impact principalement sur Paris intra muros mais également dans le
panache urbain
23
Tests de sensibilité :
Températures des bâtiments – scénario 1 (1)
jour
nuit
Différence de
température
des toits par
rapport à la
référence
jour
Différence de
température
des murs par
rapport à la
référence
24
nuit
Tests de sensibilité :
Températures des bâtiments – scénario 1 (2)
Température
interne des
bâtiments
Diminution de 1 à 3 °C de la température des bâtiments
25
Analyse sur la verticale
A9
A12
A9
A12
Températures moyennes
diurnes et nocturnes
(référence, scénario 1 et
scénario 2)
A9
A12
Scénario 1
26
Différence (référence –
scénario) des
températures
moyennes nocturnes
Scénario 2
Conclusions
Scénario 1 (réfléchissant) :
– Impact sur la partie bâtie uniquement
– Impact essentiellement sur Paris intra-muros
– Peu d’impacts en surface sur les Tmax, mais plus prononcés en surface sur les
Tmin
– Plus fort impact en altitude sur les Tmin et Tmax
– Diminution importante des températures de surface des toits et murs
Fort impact au niveau de la température interne des bâtiments
Scénario 2 (verdissement) :
– Impact très faible et localisé
– Impact visible sur les Tmin
Le verdissement partiel par ajout de végétation basse ne suffit pas à refroidir
significativement la ville
Verdissement à plus grande échelle ?
L’ajout de végétation haute (arbres) pourrait avoir plus d’impact ?
27
Scénario 3 (humidification) : problème de phasage SURFEX (modifié) /
Meso-NH !
Cliquez pour modifier le style du titre
Merci de votre attention
Cliquez pour modifier le style des
sous-titres du masque
28