LINDE BRV Biowaste Technologies AG

Download Report

Transcript LINDE BRV Biowaste Technologies AG

La méthanisation des déchets ménagers
L’expérience de Lille Métropole
Valorisation organique :
genèse (1)

Principe contenu dans la délibération de 1992 mais
pas de filière de traitement retenue
 Études de définition lancées en 1995
–
–
–
–

3 sites retenus
Compostage ou méthanisation
2 dimensionnements étudiés : 80.000 et 120.000 tonnes
3 modes de valorisation du biogaz étudiés : ré-injection GDF,
électricité, cogénération
Conclusion des études
– Pertinence technico-économique de la méthanisation
– Pas de faisabilité sur aucun des 3 sites
Valorisation organique :
genèse (2)

1998 : arrêt des 3 unités d ’incinération
– Mise en décharge de 100 % des déchets résiduels
– Mise en place d ’un transfert par voie d ’eau et voie ferrée

1998 - 1999 : étude VNF de transport fluvial des
déchets
– couplage d ’un centre de transfert au CVO
– étude sur 3 nouveaux sites bord à canal
– mise en place d ’un schéma de transfert des déchets interne à
Lille Métropole

juin 2000 : adoption du site de Sequedin / Loos pour
la construction du CVO / Centre de transfert
Dimensionnement du
Centre de Valorisation
Organique
Collecte sélective porte-à-porte
(déchets verts et de cuisine)
47.000 t
Déchets verts de déchetteries
42.000 t
Déchets de restauration collective
et de marchés
Déchets municipaux
8.000 t
11.000 t
TOTAL
108.000 t
La collecte des
biodéchets (1)



550.000 habitants équipés de bacs cloisonnés pour la
collecte déchets résiduels / biodéchets
Ratio actuel de 88 kg/hab/an de biodéchets
Expérimentations actuelles de renforcement de la
collecte pour atteindre 100 kg/an/hab
– renforcement des consignes de collecte sur les reliefs de repas,
les papiers/cartons souillés
– test de pré-contenants : mini poubelle de cuisine et sac bio
– étendue de la collecte séparative à la restauration collective de
taille moyenne
La collecte des
biodéchets (2)
biodéchets
déchets de
restauration
La procédure
administrative

Appel d ’offres sur performances pour la conception
et la construction lancé en mai 2002
– démarche Haute Qualité Environnementale – architecture soignée
– 2 filières de valorisation du biogaz (électricité et méthane carburant pour
l ’alimentation de 100 bus au gaz). Choix politique en avril 2004
– références à la charte Bonduelle, les normes allemandes et le projet de
directive européenne pour la qualité du compost

3 offres remises en novembre 2002

Attribution du marché en août 2003
Les coûts
d ’investissement

Centre de Valorisation Organique :
54 M € HT

Centre de Transfert et de Manutention :
18 M € HT

Subventions :
3,5 M € HT

Coût de traitement à la tonne
63 €/tonne
Incl. Amortissement investissement et recette biogaz 10 €/tonne
Les procédures
annexes

Etude générale d ’urbanisme du secteur pour 3
équipements majeurs à construire
– Le Centre de Valorisation Organique
– Un dépôt de 150 bus au gaz dont 100 alimentés
par le CVO
– Un dépôt de 80 véhicules de collecte des déchets
– Des voiries d ’accès

Étude olfactométrique lancée en juin 2003
– jury de nez
– enquêtes ménages

Concertation locale initiée en mai 2002
– plusieurs réunions publiques
– une visite de sites en Allemagne
Planning

Notification marché
 études d ’exécution
 dépôt PC et DDAE
 choix filière valorisation gaz
 travaux d ’assainissement
 début des travaux du CVO
 Fin des travaux
 Essais et mise en service
août 2003
automne 2003
janvier 2004
avril 2004
été 2004
novembre 2004
mars 2007
mars 07-juin 08
Le centre de valorisation
organique (1)
Le centre de valorisation
organique (2)
Zone de dépotage des biodéchets et des déchets verts
CVO : principales
caractéristiques techniques

Méthanisation
– Digestion dans 3 digesteurs horizontaux de 1.900 m3
– La fraction lignieuse n’est pas digérée

Post-Compostage
– Obligation de stabiliser le digestat avant usage
– Compostage intensif en tunnels (3 semaines)
– Maturation de trois semaines

Traitement de l ’air
– Bâtiment en dépression 350.000 m3/h traités
– Lavage de l’air à l’acide sulfurique puis affinage sur
biofiltre de 2.500 m²
CVO : principe de
fonctionnement
Tunnels de
compostage
Stockage
compost
Zone
Zone de
maturation
en andains
de
préparation
digesteurs
Digesteurs
Déchets pré-traités
Résidus de
digestion
Biogaz
Calibreur
Extraction
du digestat
Réacteur à flux séquentiel
Deshydratation
mécanique
Eluat
Tunnels de
compostage intensif
Eau de procédé
Air usé
Chargement
du mélange
Air frais
Déchargement
du substrat
composté
Eau de procédé
Aération
forcée
Plancher-caillebotis
Valorisation du biogaz (1)

Filière de valorisation
– Décision prise en Juillet 2004 : filière carburant
– Comparatif avec la filière électrique qui fait l’objet
de soutiens (0,12 €/kWhe max)
– Recette de vente de gaz 0,025 €/kWh soit 0,25
€/Nm3

Technique de traitement
– Absorption dans l’eau sous 9 bar dans une
colonne,
– Dissolution du CO2 et de l’H2S dans l’eau
– Séchage du gaz
– Odorisation (THT)
– Capacité de traitement 2 x 600 Nm3/h biogaz brut
– 4 millions Nm3 de biogaz épuré produits par an
Valorisation du biogaz (2)
Stockage biogaz épuré
5000 Nm3 (125 m3 à 20 bar)
Poste d’injection de biogaz
épuré dans le réseau de
distribution de gaz naturel
Valorisation du biogaz (3)
Bus au gaz naturel/biogaz
Un équipement - Un pilote
L’équipement :
•Maitrise par la collectivité publique qui construit et reste propriétaire
de l’installation
•La collectivité définie le programme, le site et les objectifs
•Elle désigne un exploitant, le pilote.
Le pilote :
•Il est désigné après mise en concurrence sur la base d’un dossier
qui fixe les objectifs, les règles du jeu, la rémunération, les
obligations de reporting et les conditions de contrôle par la
collectivité.
Le contrat :
•La collectivité met l’équipement à la disposition du pilote qui est seul
responsable du fonctionnement (sécurité, environnement…)
•Le pilote assure la maintenance et le gros entretien renouvellement.
•La rémunération est, généralement, forfaitaire, elle est complétée
par une clause d’intéressement qui incite l’exploitant à optimiser ses
performances (clause de partage)
•L’exploitant fourni chaque année un compte-rendu technique et le
bilan financier de l’exercice écoulé.
CARACTERISTIQUES
•Savoir faire du privé pour l’exploitation
•Durée du contrat d’exploitation indépendant de la période
d’amortissement (la collectivité est propriétaire), possibilité de
mises en concurrence plus fréquentes.
•Exploitation aux risques et périls de l’exploitant
•Nécessité d’élaborer un contrat d’exploitation le plus précis
possible
(définition des produits à traiter)
•Nécessité de disposer de personnels techniques et administratifs
compétents (contrôle de gestion)
•Disposer des ressources d’investissement adaptées