PHARMACOLOGIE

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PHARMACOLOGIE
 Définition:
On appelle médicament toute substance
possédant des propriétés curatives ou
préventives à l’égard des maladies humaines
ou animales, ainsi que tout produit pouvant
être administré à l’homme ou à l’animal pour
établir un diagnostic médical ou pour
restaurer ou corriger leurs fonctions
organiques.
Le médicament est le monopole du pharmacien,
c-à-d seul le pharmacien est autorisé à
fabriquer, stoker, vendre les médicaments.
Composition des médicaments
 Principe Actif:
Est une substance qui rentre dans la composition d’un
médicament et qui est responsable des effets
thérapeutiques, mais aussi des effets indésirables de
ce médicament. C’est le PA qui produit les effets
pharmacodynamiques du médicament.
 Excipient:
Est toute substance qui rentre dans la composition
d’un médicament, mais sans avoir ni effets
thérapeutiques ni effets secondaires; c’est une
substance sans effets pharmacodynamiques.
Rôle de l’excipient:
- faciliter la fabrication: eau, poudres collantes…;
- améliorer la présentation et l’administration: ex
* les colorants;
* les édulcorants ou sucrants;
* les parfums ou désodorisants.
- permettre la conservation des médicaments.
Dénomination des médicaments
 Les médicaments sont
nommés de deux façons:
* par DCI: dénomination
commune internationale du
PA;
* nom commercial: nom
déposé et choisi par le
fabriquant; ce nom peut être
différents d’un pays à l’autre.
Exemple:
N.C
P.A
FABRICANT
Doliprane
Paracétamol
Labo Bottu
Claradol
Paracétamol
Labo Roche
 Les médicaments génériques:
Sont des médicaments qui renferment le
même PA et qui ont des dénominations
commerciales différentes. Le développement
générique connaît un grand essor vu leur
intérêt économique et leur bas prix par
rapport au principal.
ORIGINES DES MEDICAMENTS
Origine naturelle:
Animale: ex; l’héparine, les sérums…;
Végétale: ex; digoxine, digitaline…;
Minérale: ex; bicarbonate de sodium,
vaseline..;
- Micro organique: ex; insuline, pénicilline….

-
 Origine synthétique:
- Soit synthèse totale: aspirine, paracétamol;
- Soit semi synthèse à partir de substances naturelles:
l’amoxicilline obtenue à partir de la pénicilline G.
Pour cela, on a recourt à diverses expérimentations:
- Essais de formulation qui ont pour but de trouver une
formule optimale pour le futur mdt;
- Essais d’efficacité et de tolérance; dont le but est de
prouver l’efficacité et d’évaluer la toxicité du PA, ces
essais peuvent avoir lieu:
- Chez l’animal;
- Chez l’homme ou essais cliniques.
FORMES GALENIQUES DES
MEDICAMENTS
 La forme galénique est la forme selon laquelle
se présente le médicament: comprimé, sirop…
La forme est obtenue par mélange du PA aux
divers excipients. Il existe diverses formes
galéniques, elles sont classées selon les voies
d’administration:
 Formes orales solides:
- Comprimé: obtenu par compression: sécables, bi
-
sécables;
Dragées: sont enrobés par une fine couche
d’excipients colorants;
Comprimés effervescents;
Comprimés dispersibles;
Gélules ou capsules;
Pilules;
Sachets;
Sublanguale, perlanguale.
 Formes orales liquides:
-
Sirops et poudres pour sirops;
Solutions;
Suspensions;
Gouttes buvables;
Ampoules buvables.
 Formes injectables:
-
Elles sont administrées par voie injectable ou
parentérale, selon la voie d’injection on distingue:
Les solutés injectables en sous-cutané: S/C;
Les solutés injectables en intramusculaire: IM;
Les solutés injectables en intraveineux.
Les solutés injectables doivent être:
Stériles;
Claires;
Isotoniques;
Neutres.
 Formes rectales:
Administrées par le rectum, ce sont des suppositoires.
 Formes locales:
-
Administrées pour un effet local au niveau:
De la peau;
De l’œil;
De l’oreille;
Du nez;
Du vagin.
DIFFERENTS TYPES DE MEDICAMENTS
 Selon le mode de préparation on distingue:
- Les spécialités pharmaceutiques;
- Les préparations officinales;
- Les préparations magistrales.
 Selon le type de tableaux:
- Médicaments à faible risque toxique (produits non
tableau);
- Médicaments à grand risque toxique (substances
venineuses).
 Tableaux des substances venineuses:
Les substances venineuses sont des PA très toxiques et
classées par le législateur dans trois tableaux, selon leur
degré de toxicité, le tableau B, A et C:
TABLEAU B OU STUPEFIANTS
 Il renferme les médicaments stupéfiants. Ce sont les
plus toxiques car ils peuvent entraîner une toxicomanie,
une pharmacodépendance et un syndrome de
sevrage; ex: Morphine et dérivés. Les produits du
tableau B portent un double liseré rouge avec une contre
étiquette rouge portant la mention «ne pas avaler » s’il
s’agit d’un produit pour usage externe « ne pas dépasser
la dose prescrite » pour les produits à usage interne.
 Règles de prescription:
- L’ordonnance doit être titrée d’un carnet à souche ou
-
bon de stupéfiants;
Elle doit porter l’identité du médecin, son cachet et sa
signature;
Elle doit porter l’identité du malade, son âge et son sexe;
Inscription de la posologie en toutes lettres;
Durée du traitement doit être inférieure à 7, 14 ou 28j.
 Règles de stockage:
Les produits du tableau B doivent être stockés dans un
tiroir fermé à clé.
 Règles de délivrance:
- Inscription à l’ordonnance, N° d’ordre doit être porté sur
l’ordonnance;
- Garder une copie de l’ordonnance;
- Ne pas renouveler la délivrance.
TABLEAU A OU LISTE I OU TOXIQUES
 Il renferme les médicaments toxiques; ces produits ne
sont pas toxicomanogènes: ex; les antibiotiques.
Certains peuvent donner un syndrome de sevrage
(comme les psychotropes). Les produits du tableau A
portent un liseré rouge avec une contre étiquette rouge
portant la mention « ne pas avaler » s’il s’agit d’un
produit à usage externe, « ne pas dépasser la dose
prescrite » pour les produits à usage interne.
 Règles de prescription:
- L’ordonnance doit porter l’identité du médecin, et celle
du malade;
- Cachet et signature du médecin.
 Règles de délivrance:
- On ne doit pas renouveler la délivrance des produits
sauf si le médecin le précise;
- Inscription à l’ordonnancier, N° d’ordre porté sur
l’ordonnance.
TABLEAU C OU LISTE II OU
DANGEREUX
 Médicaments dangereux: médicaments à risque toxique
moins important que la liste I; ex: les antihistaminiques. Il
n’ont pas de risque toxicomanogène. Les produits du
tableau C portent un liseré vert avec une contre étiquette
rouge portant la mention « ne pas avaler » s’il s’agit d’un
produit à usage externe, « ne pas dépasser la dose
prescrite » pour les produits à usage interne.
 Règles de prescription:
- L’ordonnance doit porter l’identité du médecin et celle du
malade;
- Cachet et signature du médecin.
 Règles de délivrance:
- On peut renouveler la délivrance sauf si le médecin
précise le contraire;
- Inscription à l’ordonnancier, N° d’ordre doit être porté sur
l’ordonnance.
DEVENIR DES MEDICAMENTS
 La science qui s’intéresse au sort du médicament dans
•
•
•
•
l’organisme est la pharmacocinétique. Après
administration du médicament, les excipients vont libérer
le PA au niveau du point d’administration. Généralement
deux cas peuvent se présenter:
Cas de l’administration locale: le devenir du PA est limité
à l’endroit d’administration;
Cas de la voie générale: le PA va subir 4 étapes
cinétiques:
Absorption;
Distribution
Métabolisme;
Élimination.
 Absorption ou résorption:
C’est le passage du PA du lieu d’administration vers la
circulation générale (sanguine); la résorption constitue le
1° mouvement ou le 1°pas du PA dans l’organisme. Ce
phénomène s’effectue par diffusion passive c-à-d
passage du PA du milieu le plus concentré vers le milieu
le moins concentré.
 Distribution:
C’est la distribution du PA dans les différents
compartiments de l’organisme du sang
lymphe
les
différents organes. Dans le sang; le PA peut circuler
sous forme libre ou sous forme liée aux protéines du
plasma. Ces protéines jouent le rôle de transporteurs de
médicaments.
 La distribution dans l’organisme varie d’un produit à
l’autre, certains médicaments arrivent jusque au cœur,
au Système nerveux, à l’os… avec des concentrations
élevées ; d’autres médicaments ne le peuvent pas :
- Pour arriver dans le système nerveux, les PA doivent
traverser les méninges ou barrière hématoencéphalique
(B.H.E) cette barrière joue un rôle de filtre qui ne laisse
pas passer tous les médicaments dans le liquide
céphalorachidien (LCR)
- Certains médicaments peuvent traverser le placenta
pour arriver au fœtus ; d’autres ne peuvent pas. Seuls
les produits traversants la barrière placentaire arrive
chez le fœtus.
 Métabolisme :
C’est la dégradation du PA elle s’effectue
principalement par le foie mais elle peut
avoir lieu dans d’autre organes. Certains
PA ne subissent pas cette action car
l’organisme ne dispose pas d’enzyme
spécifique à leur dégradation : ils sont
éliminés sous forme active (inchangée).
Tandis que d’autres sont dégradé en partie
et éliminé inchangé en partie.
Élimination ou excrétion : Elle s’effectue par :
 Le rein : c'est l’élimination urinaire : voie
d’élimination de la plupart des PA.
 Les Fèces : c’est l’élimination fécale ou
élimination biliaire : certains PA sont
secrétés par la foie dans la bile → intestin
→ extérieur.
 Des voies Mineur : certains médicaments
s’éliminent par le poumon (comme
l’alcool), la sueur, la salive…
PHARMACODYNAMIE
 La pharmacodynamie est l’étude des actions désirables
et des effets indésirables des medts.
I/ Mode d’action des médicaments :
Généralement les médicaments agissent par :
Par liaisons physiques avec un constituant (ex : Les
pansements Digestifs, Le charbon Végétale).
Par réaction chimique avec un constituant de
l’organisme. Ex : Bicarbonate de sodium, Alcalinisant
urinaires.
Action Biochimique : actions sur les protéines ou l’ADN.
Ex : certains antibiotiques, Les anticancéreux , les
antidiabétiques .
 Effets Thérapeutiques des Médicaments :
Ce sont les effets désirables auxquels on s’attend lors de la prise d’un
médicament. Généralement on peut parler d’ :
Effet curatif : qui fait guérir la maladie. Ex : les anti-infectieux, en détruisant
les microbes, guérissent l’infection.
Effet Préventif : qui fait prévenir la maladie. Comme les vaccins qui
produisent une immunité durable et permettent de cette façon de lutter
contre des infections ultérieures. (opposé de l’effet curatif).
Effet étiologique : (éthios = cause) guérit la maladie en s’attaquant à sa
cause. Généralement un médicament qui a un effet étiologique possède un
effet curatif.
Effet symptomatique : (symptôme = signe de la maladie) Agit en
supprimant uniquement les symptômes de la maladie sans s’attaquer à la
cause de la maladie, ces signes peuvent réapparaître à l’arrêt du
traitement. Ex : les anti-inflammatoires suppriment les signes de
l’inflammation sans s’attaquer à la cause de l’inflammation.
Intérêt du traitement symptomatique ?
 Soulager le malade lorsque la cause de la
pathologie ne peut pas être connue dans
l’immédiat.
 Réconforter le malade lorsqu’il n y a pas
d’autres moyens d’agir contre la maladie.
C’est le cas des traitements palliatifs,
qui ont pour but d’atténuer la souffrance
des malades quand on ne dispose pas de
traitements curatifs.
Effets Indésirables :
Il n’existe aucun médicament inoffensif,
tout est question de dose : « tout est
poison, rien n’est poison c’est la dose qui
fait le poison ». on distingue deux sortes
d’effets indésirables :
 Effets secondaires (à doses normales).
 Effets de surdosage.
Effets Indésirables :
 Ce sont les actions non souhaitées qui peuvent
survenir lors de la prise d’un médicament aux doses
normales d’utilisation (doses thérapeutique). Ils sont
exprimées en terme de probabilités : ce sont des
risques. Certains E.I. imposant l’arrêt du traitement.
 La survenue des effets secondaires s’explique par le
fait qu’il existe des variations :
 D’un individu à l’autre : poids, sensibilités, maladie,
médicaments utilisés…
 D’un peuple à l’autre : variations inter-éthniques (Ex :
différences du métabolisme, habitudes alimentaires,
environnement).
 Les effets secondaires résultent généralement de
l’action du médicament sur des organes autres que
l’organe cible, c’est pour cela, on à l’habitude de classer
ces effets en fonction de l‘organe atteint. Ainsi on
distingue :
 Les Troubles digestifs : nausées, vomissements, diarrhées,
gastrites, entérites,colites…
 Troubles neurosensoriels : vertiges, confusion, vision colorée,
bourdonnement, céphalée….
 Troubles neuropsychiques : insomnie, anxiété,
angoisse,dépression, névrose, hallucination,
pharmacodépendance, syndrome de servage.
 Troubles cardiovasculaires : hypo ou hypertension, hypotension
orthostatique, tachycardie, bradycardie, phlébite.
 Troubles endocriniens : prise de poids, gynécomastie,
hirsutisme, impuissance, frigidité…
 Réaction allergique : prurit, urticaire, rush, choc…
 Effet tératogène : sur l’embryon ou le fœtus.
Effets de surdosage :
 Ce sont des effets qui surviennent lors de la prise de doses






supérieurs aux doses thérapeutique. Ils peuvent se manifester par
divers signes d’une intensité beaucoup plus marqués que les effets
précédents.
Remarque :
D’une façon générale, les effets d’un mdt varient avec la dose
utilisée. On distingue :
La dose minimale efficace = dose minimale à partir de laquelle l’effet
thérapeutique est noté.
La dose toxique : Dose à partir de laquelle on note l’apparition des
effets toxiques.
L’écart entre la dose minimale efficace et la dose toxique est appelé
marge thérapeutique.
Cette marge varie d’une medt à l’autre ; plus elle est réduite plus le
risque de survenue du surdosage est grand, donc plus le medt
nécessite des précautions d’emploi et une surveillance accrue. (ex
phénobarbital, digitoxine, théophylline…).
INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
 Définition :
On parle d’interactions médicamenteuses
lorsqu’il y a modification de l’effet d’un
médicament par un autre médicament
administré simultanément. Un médicament
peut entraîner la modification du parcours
pharmacocinétique d’un autre mdt
administré en même temps. Il s’agir le plus
souvent soit d’une :
Modification de l’absorption : Ex
 les pansements digestifs qui diminuent
l’absorption la plupart des médicaments /
VO
 les médicaments contenants du ZN+ , Ca+
ou l’Al+ baissent l’absorption des
tétracyclines
 C.A.T : Faire un intervalle de [2h] entre les
deux types de medts.
Modification de distribution :
 Certains medts changent la distribution
d’autres mdts de manière à augmenter ou
au contraire à diminuer leurs effets
thérapeutiques ou toxiques Ex :
 Daktarin* gel buccal + sulfamides
antidiabétiques → risque d’hypoglycémie
dangereuse
 Daktarin* gel buccal + anticoagulants
oraux → risque d’hémorragies
gravissimes
Modification du Métabolisme :
Certains medts favorisent la dégradation
rapide d’autres medts ce qui entraîne la
perte de l’effet de ses derniers. Ex :
Le Phénobarbital + contraceptifs → perte
de l’effet contraceptif
PRINCIPALES CLASSES
THERAPEUTIQUES






LES MEDICAMENTS DE L’INFECTION
L’infection résulte de la multiplication des microbes
pathogènes dans l’organisme ; les principaux
médicaments destinés à combattre l’infection sont :
Les antibiotiques : généralement utilisés contre les
infections bactériennes ;
Les antiviraux : utilisés contre les infections virales ;
Les antifongiques : utilisés contre les mycoses ;
Les antiparasitaires : utilisés contre les infections
parasitaires ;
Les antiseptiques : utilisés dans l’antisepsie ; ils agissent
de façon non spécifique contres divers sorte de
microorganismes.
Les antibiotiques

Définition :
Les antibiotiques sont des substances
naturelles ou synthétiques capables de
déduire des bactéries (antibiotiques
bactéricides), ou simplement d’arrêter
leur multiplication (antibiotiques
bactériostatiques).

Historique :
 1928 : Fleming a découvert la Pénicilline
G.
 1944 : Extraction de la pénicilline G.
 1953 : Découverte de la streptomycine,
puis les tétracyclines, les sulfamides.
 1970 : Développement des
quinolones….

Mode d’action :
 Les antibiotiques bactéricides ou
bactériostatiques, agissent par :
 Blocage de la synthèse des
biomolécules (Protéines, ADN…)
bactériennes.
 Ou destruction de la membrane
plasmique des bactéries
 Classification :
Les antibiotiques sont classés an plusieurs
familles. Une famille d’antibiotique est
formée d’un ensemble de principes actifs
dont la structure chimique, le spectre
d’action, le mode d’action, les indications,
les effets secondaires, les contre
indications sont voisines.









Les principales familles d’antibiotiques
sont :
Les Bétalactamines (pénicillines et
céphalosporines).
Les Macrolides (érthyromycine…).
Les Aminosides (gentamycine…).
Les Tétracyclines (tétracyclines, doxycycline…).
Les sulfamides (Sulfamethoxazol : bactrim).
Les Phénicolés (Chloramphénicol).
Les Imidazolés (métronidazol, flagy).
Les Quinolones (Ofloxacine, Oflocet).
Divers.
TABLEAUX
 Les antibiotiques antituberculeux :
La tuberculose est une maladie due à un
bacille très résistant (le bacille de Koch)
aux antibiotiques et aux antiseptiques ;
pour cette raison son traitement est basé
sur l’association systématique de 3
antibiotique pendant plusieurs mois.
-
Isoniazide ou INH: Rimifon CP;
Rifampicine: Rifadine CP; Rifinah CP;
Ethambutol: Myambutol CP;
Pyrazinamide: PZA CP
Streptomycine
Effets II et précaution :
Les antituberculeux peuvent donner lieu à :
1- De nombreux effets II : des précautions sont
nécessaires. Ex :
 I.N.H Rimifon peut donner des effets hépatotoxique,
digestifs, cutanés, nerveux et psychiques. Pour cela, il
doit être associé à la vitamine B6. il doit être utilisé avec
prudence chez les épileptiques et les malades souffrant
de troubles psychiques.
 La Rifampicine est également hépatotoxique cet effet
augmente s’il est associé à l’I.N.H. elle colore toute les
secrétions en rouge. Elle est aussi hématotoxiques.
 L’ethambutol peut provoquer des troubles oculaires,
digestifs, neurologiques et cutanés
2- Des interactions médicamenteuses
dangereuses, pour cela il ne faut jamais
administrer d’autres médicaments à un patient
sous antituberculeux, sans avis médical :
rappelons à ce propos, que la rifampicine
annule l’effet des contraceptifs et celui de
nombreux médicaments.
3- Des résistances lorsque on ne respecte pas
le schéma thérapeutique : mauvaise
observance, traitement de courte durée…
Les antituberculeux doivent être pris de
préférence en dehors des repas.
 Surveillance du traitement antituberculeux :
-
Surveillance de l’efficacité par examen de crachats;
Surveillance de la NFS: mde sous Rifampicine;
Surveillance hépatique: mde sous INH ou rifampicine;
Examen ophtalmologique: mde sous ethambutol;
Recherche d’effets secondaires cutanés, hépatique,
cérébraux, polynévrites (pour le cas de l’INH),
l’administration de vitamine B6 fait disparaître ces
signes.
 Effets secondaires et contres indications:
Ils sont variables d’un antibiotique à l’autre.
 Durée du traitement:
L’effet thérapeutique des ATB se manifeste après une
durée de trt plus au moins longue selon les produits, la
nature du germe, sa localisation, l’état immunitaire du
malade et le stade de l’infection:
- La durée du trt est généralement de 8 à 10 js dans les
infections banales non compliquées;
- Peut être de qq. semaines à qq. Mois dans les infections
sévères ou compliquées;
- De 3 à 5 js dans le cas des ATB très actifs ou à longue
demi-vie.
 Les traitements minutes: consistent en
l’administration de fortes doses d’ATB en une seule fois;
exemple:
- Dans le cas de la gonococcie prise de 2 g de
Spectinomycine ou 400 mg d’Ofloxacine;
- Dans la trichomonose vaginale prise de 4 cp de
Tinidazol.
 Interactions médicamenteuses:
• Certaines associations sont synergiques et permettent
de combattre les bactéries résistantes, ex:
- Bétalactamines + Macrolides + Imidazolés;
- Bétalactamines + Aminosides;
•
-
Certaines associations sont à éviter:
Bétalactamines + Tétracyclines = annulation de l’effet;
Aminosides + Polymyxines = majoration de toxicité;
Aminosides entre eux = majoration de toxicité;
* Tous les ATB/VO + pansements digestifs (2h d’intervalle).
 Surveillance du traitement: elle peut être clinique
ou biologique, elle a pour but:
1- D’évaluer l’efficacité du traitement par:
- Recherche de signes de bonne évolution: disparition de
la fièvre, de l’inflammation…;
- Examen bactériologique de contrôle à distance de
l’antibiothérapie.
2- De rechercher les signes de toxicité:
a- les signes d’allergie;
b- les signes digestifs;
c- troubles sanguins;
d- troubles rénaux;
e- troubles hépatiques;
f- atteintes auditives.
 Règles d’utilisation des antibiotiques:
•
•
•
•
•
Bien choisir un antibiotique;
Respect du schéma thérapeutique;
Respect des contres indications;
Respect des interactions médicamenteuses;
Surveillance du traitement.
LES ANTIVIRAUX
 Les antiviraux sont des médicaments qui
agissent contre les virus. Ils sont tous des
produits virustatiques: ils ne détruisent pas les
virus mais empêchent seulement leur
multiplication.
 PRODUITS (document)
LES ANTIGONGIQUES
 Les antifongiques ou les antimycosiques
sont des médicaments qui agissent contre
les mycoses, les mycoses les plus
fréquentes sont les candidoses et les
dermatophytoses.
 Les candidoses: sont dues à un champignon du genre
candida. Les candidoses les plus fréquentes sont
localisées au niveau de la peau et des muqueuses.
 Les dermatophytoses: sont dues aux dermatophytes,
ex:
- Cutanée comme l’intertrigo interorteil, l’onyxis à
dermatophytes, l’herpes circiné;
- Du cuir chevelu comme les teignes.
 Les principaux antifongiques sont:
- Les polyènes: la nystatine et l’amphotericine B;
- La griséofulvine;
- Les azolés antifongiques;
- Les antifongiques à usage exclusivement local.
LES POLYENES:
- Nystatine: Mycostatine, Mucopharm;
- amphotericineB: Fungisone, Fungilyse.
 Indications:
-
Candidoses buccales et digestives;
Candidoses cutanées;
Onyxis a candida;
Candidoses vaginales.
 LA GRISEOFULVINE:
 Indications: Dermatophytoses: la griséofulvine agit
seulement sur les dermatophytes:
- De la peau comme l’herpes circiné, l’intertrigo…;
- Des ongles: onyxis et périonyxis;
- Du cuir chevelu: les teignes.
 Précautions d’emploi:
- Associer un traitement locale: pommade, crème pour
une meilleure efficacité surtout en cas de mycoses
rebelles ou récidivantes;
- La griséofulvine est un inducteur de métabolisme de
beaucoup des médicaments: elle baisse le taux des AVK
(risque d’hémorragie) et favorise la dégradation des
contraceptifs avec risque de grossesse;
- Elle ne doit pas être associée aux médicaments
Hépatotoxiques et à l’alcool.
 Les AZOLES: IMIDAZOLES:
- Médicaments: tableau
- Indications:
•
•
•
•
•
•
Mycoses buccales, digestives et cutanées;
Mycoses vaginales;
Pityriasis versicolore;
Candidoses rebelles.
Contres indications:
Risque d’hémorragie gravissime: Miconazol+AVK;
Hypoglycémie: Miconazol+sulfamides antidiabétiques.
 Les antifongiques à usage exclusivement locale:
-
Ils sont utilisés uniquement par voie locale dans les
intertrigo, l’eczéma marginé…
Mycoster, Micospor crème: il a l’avantage d’être actif sur
les candida et les dermatophytes;
Loceryl, Vernis: utilisé dans les onyxis, en association à
un traitement par voie générale;
Le sélénium, selsun shampoing;
Exoderyl crème: indiqué dans les candidoses…
LES MEDICAMENTS ANTIDIABETIQUES
 Le diabète peut être du:
- Soit à un déficit en synthèse d’insuline par le pancréas
endocrine, c’est le diabète type I dit encore diabète
insulinodépendant (DID);
- Soit à un manque de la corrélation entre la sécrétion et
le besoin en insuline ou à une résistance de cellules
cibles à l’action de l’insuline. Dans ces cas on parle de
diabète type II ou DNID.
Les médicaments anti-diabétiques sont:
- Les insulines;
- Les ADO.
 LES INSULINES:
 Produits:
L’insuline est une hormone protéique synthétisée par le
pancréas, c’est une hormone hypoglycémiante et
anabolisante et favorise la pénétration du glucose et de
potassium dans la cellule.
Actuellement les insulines sont d’origine humaine, on
distingue deux types de préparations selon le mode
d’utilisation:
- Les IS utilisé à la seringue;
- Les IS en cartouche par stylo.

-
Selon la durée et le délai d’action on distingue:
Des préparations à action rapide;
Des préparations à action intermédiaire;
Des préparations à action lente
 Indications:
• Diabète insulinodépendant type I (DID);
• Diabète insulino non dépendant type II en cas de
-
complications, ou de risque de complications ex:
Acidose, coma acidocetosique;
Rétinopathie diabétique;
Néphropathie diabétique;
Grossesse; avant opération chirurgicale;
Stress intense.
Effets secondaires de l’insuline:
• Réactions locales: érythème et douleurs lorsque
l’injection est superficielle;
• Réactions allergiques;
• Hypoglycémie en cas de surdosage; en cas de jeune ou
de non prise d’alimentation.
Précautions:
• Conserver l’insuline entre +2 et +8;
• Un flacon entamé peut être conservé 3 semaines;
• Une insuline à une T° supérieur à 35°c pendant 72h,
n’est plus propre à l’utilisation;
• Réchauffer les flacons conservés au réfrigérateur et
agiter le flacon;
• Il faut changer le site d’injection chaque fois.
 Contre indications:
• L’allergie à un excipent;
• Hypoglycémie;
• Diabète avec excès de poids.
 Interaction de l’insuline:
L’association: insuline + d’autres médicaments
hypokaleimiants nécessite des précautions.
 LES ANTIDIABETIQUES ORAUX
On distingue:
- Les sulfamides hypoglycémiants;
- La metformine.
Les sulfamides hypoglycémiants: tableau
• Indications:
- DNID sans complications et sans risque de complications.
• Effets secondaires:
- Hypoglycémie favorisée par un surdosage, …;
- Troubles digestifs;
- Prise de poids chez l’obèse.
• Contre indications:
- Diabète de type I: les sulfamides agissent en facilitant la
sécrétion de l’insuline chez une personne qui est
capable de secréter l’insuline; ils sont sans aucun effet
chez le diabète de type I;
- Diabète de type II: en cas de complications ou risque de
complications ou monothérapie;
- Grossesse et allaitement;
- Association au Miconazole.
• Interactions:
- Contre indiquées: sulfamides HG+Miconazole: risque
d’hypoglycémie sévère;
- Déconseillées: l’alcool, AINS, AVK, B-bloquant…;
- Association possible avec la Metformine et l’Acarbose.
Metformine: Glucophage
•
•
-
Il a une action anti-hyperglycémiante par augmentation
de l’utilisation de glucose par la cellule, cette action est
due à une augmentation de la sensibilité des cellules à
l’insuline.
Indications:
Diabète de type II non compliqué;
Diabète de type I en association avec l’insuline.
Effets secondaires:
Troubles digestifs;
Malabsorption de la vitamine B12;
Acidose lactique mortelle.

-
Contre indications:
Grossesse;
Alcoolisme;
Diabète de type I.
Acarbose: Glucor 50 et 100 mg
Il agit en freinant l’absorption intestinale de glucose et
lutte ainsi contre l’hyperglycémie brutale qui suit les
repas. Il est sans action sur l’insulino résistance.
- Indications:
Diabète de type II non compliqué, il peut être associer
aux autres antidiabétiques oraux. L’Acarbose est bien
toléré et ne donne pas d’hypoglycémie ni d’acidose
lactique.
LES ANTIPARASITAIRES
 Les antiparasitaires sont des médicaments qui
agissent sur les parasites. Les médicaments les
plus utilisés sont:
- Antiprotozoaires: utilisés contre l’amibe, le trichomonas
ou contre le paludisme;
- Antihelminthiques: contre les vers: oxyures, ascaris ou
ténias;
- Antiparasitaires externes: agissent sur les parasites qui
vivent à l’extérieur du corps comme les poux ou le
sarcoptès.
 Les Antiprotozoaires:
1-1- Amebicides et tricomonacides:
a: Imidazoles Antibiotiques:
En plus de l’activité antibactérienne, ils ont un
effet antiparasitaire sur l’amibe et les trichomonas.
* Indications:
Métronidazol
- Amibiase;
- Trichomonas.
Tinidazol
Secnidazole
Flagyl,
Métrozole,
Nidazol
Fasigyne,
Atrican cp,
Flagentyl cp
b- Le tiliquinol: Intetrix gélule:
C’est un anti-bactérien et antiparasitaire de
contact (non résorbé): il possède un effet local; il
est de ce fait utilisé dans les diarrhées d’origine
bactérienne ou parasitaire.
1-2- Antipaludéens:
Ils sont actifs sur le plasmodium (protozoaire
responsable du paludisme ou malaria): la Chloroquine
(Nivaquine cp) qui est un médicament utilisé dans le
traitement curatif et préventif de la malaria.
1-3- Antitoxoplasmiques: sont à la fois antibactériens
et antiparasitaires.
 Les antihélminthiques:
Utilisés contre les vers qui parasitent le tube digestif:
oxyures, ascaris, ténia…
2-1- Médicaments de l’oxyure et de l’ascaris:
- Le Pyrantel: Combatrim, Helminox;
- Albendazole: Azole, Zentel.
Ces produits ne sont pas résorbés: ils agissent par
contact direct sur les oxyures et l’ascaris. Ils sont contre
indiqués en cas de grossesse et d’atteinte de foie.
2-2- Médicaments du ténia: Le Niclosamide (Yomesane)
C’est un médicament actif sur le Ténia.
 Les antiparasitaires externes:
Ce sont des médicaments qui agissent contre les
parasites externes: poux et sarcoptes.
- Les Pyréthrines: destinés à être appliqués sur le cuir
chevelu puis à laisser agir pendant un certain temps
avant de rincer à l’eau et au peigne fin;
- Les Scabecides: la gale est une maladie contagieuse
due au sarcopte scabii, qui se transmet par contact.
* Médicaments scabécides: savon au soufre, Ascabiol,
Spregal, Vermogal….
* Les désinfectants scabécides: A-Par, DDT
LES ANTISEPTIQUES A USAGE EXTERNE
 Les antiseptiques sont des médicaments capables de détruire les




microorganismes localisés au niveau des tissus vivants, leur action
est rapide mais brève;
Les désinfectants sont des substances également capables de
détruire les microorganismes mais du fait de leur toxicité, leur
application est réservée aux surfaces non vivantes;
Certain produits sont antiseptiques à faibles doses et désinfectants
à fortes doses, comme le chlore dans la soluté du dakin et l’eau de
javel;
Signalons que les microorganismes peuvent aussi devenir
résistants à un antiseptique
On distingue les antiseptiques à usage externe et à usage interne.
 Indications:
- En traitement curatif;
- En traitement préventif. Et les toilettes intimes.
 Mode d’emploi:
- Badigeonnage;
- Irrigation.
 Choix de l’antiseptique:
- Les solutions alcooliques sont destinées à l’antisepsie
de la peau saine;
- Les solutions aqueuses servent à l’irrigation des plaies
et des muqueuses;
- Les solutions moussantes sont utilisées pour l’hygiène
des mains
 L’alcool:
• L’alcool le plus utilisé est l’éthanol: il est titré à 96°,
70°ou 60°. Il peut être utilisé seul ou associé à d’autres
ASP comme l’éosine, le mercurochrome, l’iode…;
• L’alcool est un bon ASP: il est bactéricide, virucide, il est
aussi fongicide;
• L’action de l’alcool est rapide, mais nécessite la
présence de l’eau;
• L’alcool est utilisé avant injections, les prélèvements et la
désinfection du petit matériel.
 Précautions d’utilisation:
• Il faut s’assurer que l’alcool est de bon goût:
l’éthanol;
• Conserver l’alcool dans des flacons bien fermés
et au frai;
• L’alcool est caustique irritant pour les plaies et
les muqueuses, il faut éviter de l’utiliser sur ces
sites.
 Produits iodés:
L’iode est utilisé:
- Sous forme de solution alcoolique: alcool iodé, teinture d’iode;
- Sous forme de solution aqueuse: PVP iodée à 1%: bétadine,
betanet;
• Effets secondaires:
- Allergie; Irritation de la peau;
- Risque de passage systémique: nourrisson, vieillard…
• Précautions:
- L’iode est incompatible avec les métaux et les substances
organiques;
- Le conserver dans des flacons teintés, bien fermés;
- Éviter l’association avec les dérivés mercuriels.
• Contre indications:
- Allergie; Nourrisson; Association aux dérivés mercuriels.
 Produits chlores:
La solution du Dakin:
* C’est une eau de javel diluée et neutralisée par le
bicarbonate de Na: l’eau de javel est dosée à 12°
chlorimétrique, le soluté de Dakin 1,5°;
* Le chlore est bactéricide, virucide et fongicide même
sur le VIH, mais il peut occasionner des irritations
cutanées et eczéma de contact;
* Remarque: le degré baisse avec le temps: le soluté de
Dakin est instable 15 jours après sa préparation.
 Eau oxygénée:
- L’eau oxygénée est instable, elle se dégrade
en libérant l’oxygène; l’oxygène a un effet
antiseptique utilisé dans les soins des plaies
souillées par la terre, elle a aussi une activité
hémostatique;
- Elle est stockée en pharmacie à 110 volumes,
à partir de cette solution concentrée, on prépare
une eau oxygénée à 10 volumes qui est
beaucoup moins caustique que la solution mère.
La solution à 10 volumes est utilisée comme
antiseptique, hémostatique et désinfectante.
 Les composés organiques:
• La chlohéxidine: Septeal: il est rapidement bactéricide et
mieux toléré. Souvent associé à l’alcool pour un effet
synergique;
• L’hexamidine: Hexamidine: bactéricide non virucide;
• Le tricholocarbon: produit bactéricide même sur le BK;
• Les ammoniums quaternaires: antibactériens.
 Divers:
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Le mercurobutol: Mercryl;
La merbromine: Soluchrom;
La mercurescéine: Mercurochrome;
Le permanganate de potassium;
La solution d’éosine à 2%.
Règles d’utilisation des antiseptiques
externes:
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•
Une bonne conservation;
Un bon nettoyage des plaies et des muqueuses;
Ne pas utiliser plus d’un antiseptique à la fois;
L’utilisation abusive des antiseptiques peut entraîner une
sélection des germes résistants;
• Il faut diluer l’antiseptique avec l’eau tiède.
LES ANTALGIQUES
 Les analgésiques ou antalgiques sont des
médicaments qui vont calmer ou supprimer la
sensation douloureuse; on distingue:
* Les analgésiques centraux qui agissent au
niveau du SNC;
* les analgésiques périphériques qui agissent au
site même de la douleur.
 Les analgésiques centraux ou morphiniques:
Ils bloquent la sensation douloureuse au niveau des
centres nerveux de la douleur. On distingue deux types
de morphiniques:
- Les morphiniques majeurs: stupéfiants;
- Les morphiniques mineurs: non stupéfiants.
 Les morphiniques
majeurs: Stupéfiants:
Ce sont la morphine et ses
dérivés, la morphine est une
substance extraite de l’opium;
c’est un antalgique puissant
qui possède des propriétés
narcotiques, elle est
considérée comme stupéfiant
classé au tableau B des
substances vénéneuses.
Morphine
Muscontin
Morphine
Dextromoramide Dolosal
Péthidine
Palfium
 Indications:
Ce sont des analgésiques puissants mais leurs
effets secondaires stupéfiants et
toxicomanogènes limitent leurs utilisations aux:
- Douleurs rebelles: douleurs des cancers;
- Douleurs opératoires: ces analgésiques sont
souvent associés aux anesthésiques.


Effets secondaires:
Dépression respiratoire;
Pharmacodépendance.
Contre indications:
- Insuffisance respiratoire;
- Traumatisme crânien;
- Nourrisson.
Remarque: la Buprenorphine est un analgésique dérivé de
la morphine, il peut entraîner une dépendance mais sans
effet stupéfiant (tableau A).
 Les morphiniques mineurs:
• Dextropropoxephens: Di-Antalvic, Paradex: antalgique
morphinique sans effets stupéfiants ni
pharmacodépendance; il est contre indiqué en cas: de
grossesse ou d’allaitement, enfant de moins de 15 ans,
insuffisance hépatique et rénale.
• Codéine: Codoliprane: extrait de l’opium sans effets
stupéfiants ni de dépendance, elle a une action
analgésique faible et effet antitussif. La codéine est
contre indiquée en cas de: grossesse et allaitement,
insuffisance hépatique et respiratoire, enfant de moins
de 6 ans.