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CHP 2 : La synthèse des protéines
Introduction
Rappels de la classe de 2nde
chromosome : structure très condensée constituée d'une seule molécule d'ADN, peut
être constitué d'une ou de deux chromatides (visibles lors de la division cellulaire).
ADN : acide désoxyribonucléique : molécule contenant l'ensembles des informations
composant le programme génétique d'un individu.
Cf. correction du contrôle des acquis de 2nde et du collège
Rappels de la classe de 2nde
- gène : portion de la molécule d'ADN, situé à un endroit
précis du chromosome, et codant pour la synthèse
d’une protéine, à l’origine d’un caractère particulier.
La protéine est le produit d’expression d’un gène
- allèle : version d'un gène. Des mutations modifiant la
séquence d’un gène sont à l’origine de nouveaux allèles
Problématique : cf. doc 3p51
Un gène est un enchaînement de nucléotides ; une protéine, un
enchaînement d’acides aminés. Comment passe t’on de l’un à l’autre ?
I – La transcription : de l’ADN à l’ARN m
A – L’ARNm : un intermédiaire indispensable
Principe du marquage radioactif d’une cellule : cf. TP 5
cf. TP 5
Protéines : synthétisées dans
le cytoplasme (au niveau du
réticulum endoplasmique
granuleux).
Cf. TP 5
ADN : localisé
dans le noyau, au
niveau de la
chromatine.
ARN : localisé dans
le cytoplasme et
dans le noyau, au
niveau du nucléole.
Cf. doc 1a p 52
ADN :
synthétisé
dans le
noyau.
Cf. doc 1b p 53 (haut)
ARN : synthétisé dans le noyau (nucléole).
Cf. doc 1b p 53 (bas)
ARN : transféré dans le cytoplasme à travers
les pores de l’enveloppe nucléaire.
Pores
nucléaires
Microscopie électronique à balayage (cryofracture) : Cette cellule de racine a été fracturée à froid. La
surface de fracture a été ombrée par des vapeurs métalliques opaques aux électrons et l'ensemble
recouvert d'une couche résistante de carbone transparente aux électrons. Les structures vivantes sont
ensuite détruites et seule la réplique (moulage) est observée en microscopie électronique à balayage. On
observe à gauche le noyau et les pores nucléaires, au centre du réticulum endoplasmique et à droite la
membrane plasmique avec des vésicules de sécrétion. (Cliché Brigitte Vian).
L’ARNm constitue un bon intermédiaire entre
l’ADN et les protéines.
cf. TP 5
B – Relation entre ADN et ARNm
L’ARN n’est constitué que d’un seul brin. (contre deux
pour l’ADN)
Pas de complémentarité des bases azotées
Dans l’ARN, il existe une nouvelle base azotée à la
place de la thymine (T) de l’ADN : l’uracile (U).
Le sucre de l’ARN est le Ribose (ARN = Acide RIBO
Nucléique) au lieu du Désoxyribose de l’ADN.
L’ARNm est plus court que l’ADN : il ne correspond qu’à
une petite partie de celui-ci : le gène.
C – Le mécanisme de la transcription
Doc 2a p52
Lorsqu’un gène est en cours de transcription, il apparaît, dans le
nucléole, sous forme de « plume ». Trouvez une interprétation à
ce phénomène.
Trouvez une interprétation à ce phénomène.
Schématisez le gène en cours de transcription.
La transcription de l’ADN en ARNm
Présence d’une enzyme : l’ARN polymérase
Fixation sur le site de transcription au niveau du signal de
début de transcription (début du gène, triplet TAC)
Écartement des deux brins d’ADN par destruction
ponctuelle et temporaire des liaisons H
Mise en place, par complémentarité des bases, des nucléotides de
l’ARN m en face des nucléotides du brin transcrit de l’ADN
Établissement d’une liaison covalente (de type phosphodiester) entre les
nucléotides de l’ARN m grâce à de l’énergie
Déplacement de l’ARN polymérase le long du brin transcrit de l’ADN et
synthèse de l’ARN m jusqu’au signal de fin de transcription
Après le passage de l’ARN polymérase, l’ARN m se dissocie du
brin transcrit et est transféré depuis le nucléole (noyau) jusqu’au
cytoplasme.
Les deux brins d’ADN se réassocient (en fait : au fur et à mesure
du passage de l’ARN polymérase) par reconstitution des liaisons
faibles hydrogène (A = T ; G ≡ C )
Remarque 1 : Plusieurs ARN polymérases peuvent transcrire en
même temps le même gène :
Remarque 2 : Plusieurs gènes peuvent être transcrits en même
temps (par différentes ARN polymérases)
La transcription
II – La traduction : de l’ARNm à la protéine
A – Le code génétique
= système de correspondance qui permet de passer d’un
langage « en nucléotides » à un langage « en acides aminés »
L’information portée par la molécule d’ARNm se trouve dans sa
séquence de nucléotides, chacun d’entre eux étant caractérisé
par sa base azotée.
3 nucléotides successifs de l’ARNm forment un codon et
correspondent à un acide aminé (ou à un codon STOP).
La signification d’un codon est la même chez tous les êtres
vivants : le code génétique est donc universel.
Code génétique redondant
(ou dégénéré)
Code génétique est non ambigu
Remarque : Les effets des mutations ou des erreurs de l’ARN
polymérase lors de la transcription s’en trouvent limitées.
B – Les acteurs de la traduction
B – Les acteurs de la traduction
Une électrophorèse du contenu cytoplasmique révèle la présence d’ARN
de tailles différentes :
• l’ ARN m qui est l’intermédiaire entre l’ADN et la protéine
• l’ ARN t qui associe un aa spécifique à un codon précis de l ’ARN m
• l’ ARN r qui constitue les ribosomes, qui lisent l’ARN m et permettent la
polymérisation des aa pour fabriquer les protéines.
Pour réaliser la synthèse des protéines, il faut, en plus, des aa, de
l’énergie et des enzymes spécifiques.
Cf. docs 2b et 2c p 53
L’ARNt
C – Le mécanisme de la traduction
1ère étape : l’initiation
Le ribosome commence la lecture au niveau d’un codon AUG de
l’ARN m (le codon initiateur).
Un transporteur d’aa, l’ ARN t , spécifique de ce codon et portant
donc ici une MET (méthionine) se fixe alors sur le ribosome.
2ème étape : l’élongation
Le ribosome passe au codon suivant sur l’ARN m et un nouvel
ARN t, apporte un nouvel aa correspondant à ce codon
Une liaison covalente (de type peptidique) s’établit entre les deux
aa grâce à de l’énergie.
Après formation de la liaison peptidique, les ARN t sont libérés au
fur et à mesure dans le cytoplasme.
Le ribosome se déplace le long de l’ARN m et ainsi de suite.
3ème étape : la terminaison
Le ribosome arrive sur le codon STOP de l’ARN m (ou encore codon
NON-SENS) auquel aucun aa ne correspond.
L’ARN t du dernier aa se détache et aucune liaison peptidique ne
s’établit.
Le ribosome se détache de l’ARN m qui est recyclé par la cellule.
La traduction
La maturation des protéines
Après leur synthèse au niveau du réticulum
endoplasmique granuleux …
… les protéines passent dans un
« continuum membranaire » à l’intérieur de
la cellule, où elles subissent de
nombreuses modifications (dont l’acquisition
de leur repliement correct).
Différentes étapes de maturation
permettent de passer des la « préprotéine » à la protéine fonctionnelle.
Les premières étapes de la
maturation ont lieu dans le REG …
… puis dans l’appareil de Golgi
… les protéines passent ensuite
dans des vésicules de stockage …
… avant d’être finalement dirigées vers
les parties appropriées de la cellule, ou
excrétées à l’extérieur de celle-ci, pour
accomplir leur fonction dans l’organisme.