VIRUS ET MEDICAMENTS ANTIVIRAUX
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Transcript VIRUS ET MEDICAMENTS ANTIVIRAUX
VIRUS
ET MEDICAMENTS
ANTIVIRAUX
Agents infectieux qui doivent
obligatoirement devenir intracellulaires
pour se reproduire
Formés d’un ou plusieurs brins d’ac.
nucléique linéaire ou hélicoïdal
constituant soit un ADN soit un ARN
ADN = adénovirus
ARN = rétrovirus
Parasites intracellulaires détournant
l’activité de la cellule hôte pour leur
propre compte
Attachement et pénétration
Décapsidation
Réplication
Assemblage des protéines virales
Libération des nouveaux virus
A. Le système immunitaire
B. La chimiothérapie antivirale
Ac Protéines spécifiques à chaque virus
Interférons Protéines non spécifiques
du virus mais d’action rapide
A destruction des cellules infectées
(apoptose ou phagocytose) ou contrôle
permanent de ces cellules
actifs sur rétrovirus
anti herpétiques
anti hépatite B C
anti cytomégalovirus
antivirus de la grippe
1. Infection par VIH et
approche thérapeutique
Infection apparue il y a 20 ans
2 virus : VIH1 et VIH2 rétrovirus
Transmission: sang + sperme
+ Sécrétions cervico vaginales
Virus se développe dans un sous type des LT = CD4 helpers
(k la réponse lymphocytaire et mobilisent les défenses)
La déplétion des CD4 a de nbx désordres immunitaires
à type d’infections opportunistes et de néoplasies
Phase asymptomatique = séropositivité
a Sida
Résultat optimal
a normalisation des CD4 > 500
a charge virale indétectable
(< 20 copies /ml de plasma )
adepuis 1997 : survie actuarielle > 20 ans
ainfections opportunistes disparaissent dès que
CD4 > 200 ce qui est la règle sous trithérapie
( même en cas de sida évolué ) sauf résistances
Inhibiteurs nucléosidiques de la
transcriptase inverse = INTI
Inhibiteurs non nucléosidiques de la
transciptase inverse = INNTI
Inhibiteurs des protéases = antiprotéases
Actifs sur VIH 1 & 2
Nécessitent pour être actifs
une métabolisation
intracellulaire en dérivés
triphosphorylés.
Inhibent la transcriptase
reverse
AMM
Zidovudine AZT (rétrovir)
Didanosine ddI (videx)
Zalcitabine ddC (Hivid
Roche)
Lamivudine 3TC (Epivir)
Stavudine d4T (Zerit)
Actifs sur VIH1
Inhibiteur de la
transcriptase inverse
!! Développement de
mutants résistants
Eruptions cutanéo –
muqueuses parfois
graves (Stevens –
Johnson, Lyell)
AMM
Névirapine
(Viramune)
Efavirenz (Sustiva)
Actifs sur VIH1 & 2
A formation de
particules virales
immatures non
infectieuses
Employées en
trithérapie car seules
arésistances
AMM
Saquinavir (Invirase)
Ritonavir (Norvir)
Indinavir (Crixivan)
Nelfinavir (Viracept)
Iopinavir+Ritonavir
(Kaletra)
Amprenavir
(Agenerase)
Inhibiteurs de fusion
Immunothérapie = stimulation de la production
des CD4 + protection contre leur destruction
Aspécifique active = vaccination
A non spécifique = IFN a
cytokines (IL2-IL7) essais en
cours
Réflexion sur fenêtres thérapeutiques pour m
Des effets 2aires
Prendre en compte les risques infectieux et
hémorragiques
Risque hémorragique = risques de
thrombopénies et de thrombopathies
a bilan d’hémostase
Prise en compte du risque infectieux
A respect des règles d’hygiène et d’aseptie
A en cas d’exposition accidentelle à du sang
contaminé
lavage plaie eau + savon
antiseptie dakin ou eau de javel à 12°diluée à
1/10
sérologie avant le 8ème j
déclaration d’accident dans les 48h
sérologie à 3mois et avant la fin du 6ème mois
parfois prophylaxie anti VIH
A AB prophylaxie
si neutropénie sévère < 500 / mm3
( souvent qd CD4 < 100 / mm3 )
si risque oslérien ( toxicomane par voie
IV g risque d’endocardite de la valve
tricuspidienne )
2. Anti herpétiques
2 types de virus = HSV1 et HSV2
Appartiennent à la famille des herpes viridae ( 50 dont 8
chez l’homme )
HSV1 HSV2 : herpes
VZV : varicelle – zona
CMV
EBV
VHH6 : exanthème subit de l’enfant
VHH7 : ?
VHH8 : Kaposi
Transmission par contact direct
b sécretions orales
b sécrétions génitales
Primo – infection
Récurrences
Primo - infection
Le virus atteint les cellules épithéliales +
terminaisons nerveuses sensitives
g gg nerveux sensitif
A ce stade, virus à l’abri - des défenses
immunitaires
- des thérapeutiques
Le virus s’installe sous forme épisomale
Récurrences
Réplication virale
a migration centrifuge
a infection sur ou près du site
d’inoculation
Récurrences
Fièvre, soleil, menstruations, émotions,
traumatismes locaux …
Formes bénignes
H. orofacial
H. génital
H. cutané
Formes graves
Kératite herpétique
H. néonatal
H. de l’immunodéprimé
Encéphalite herpétique : urgence thérapeutique
Primo infection
Incubation : 2 à 12j
Asymptomatique dans 90 à
95% des cas
Symptomatique = gingivo –
stomatite herpétique
+ dysphagie
+ adénopathie
submandibulaire
+ fièvre
Régresse en environ 15j
sans séquelles
Récurrences
Vésicules qui se
rompent et forment
une croûte au niveau
cutané
Guérison en 8 – 10j
• H. chronique :
patients
immunodéprimés
Récurrences +
fréquentes, sans
propension à la
guérison spontanée
Pseudo panaris herpétique
Contamination bouche g doigt
Guérison en 2 à 3 semaines
Rarement utilisé : la clinique prime
infections atypiques de l’immuno déprimé
o Méthode classique
Isolement viral sur culture cellulaire
Séro diagnostic
o Méthode rapide
Immunodétection ou microscopie électronique
pour visualiser le virus à partir d’un
prélèvement
o PCR : dans encéphalites herpétiques
Gingivo – stomatite herpétique
a soulager la douleur
a palier la dysphagie
BB, anesthésiques locaux, antipyrétiques,
+ alimentation ½ liquide + hydratation
Récurrences
Médicaments anti herpétiques
Médicaments anti herpétiques
a systémiques
a locaux
Systémiques = Aciclovir = Zovirax
Agit surtout sur HSV1
Action: phosphorylation par enzyme virale
g blocage de la multiplication virale
Indications
Patient immunocompétent à + de 6
récurrences par an
Tt prophylactique : 200 mg 4/j pdt qqs mois
patient immunodéprimé
Prophylaxie même dose g m durée
m fréquence
Tt : 5 mg/kg 3/j pddt 10 à 15j
Encéphalites virales : IV
Effets indésirables
Risque d’IRC donc surveillance de la
créatinine
Locaux = Aciclovir
crème dermique à 5% Zovirax
Activir
Stricte observance des règles d’hygiène
et d’aseptie
Report des actes en cas de lésions
évolutives
Urgences : protection des yeux
Attention aux contacts cutanéo-muqueux
Attention aux contacts doigt/muqueuse
oculaire
3. Anti hépatites
6 virus déterminent 6 types d’ hépatites
A
B
C
D
E
G
Hépatites virales aigues
Hépatites virales chroniques
Hépatites A
Transmission orofécale
Evolution bénigne
Portage chronique –
Hépatites B
Sang, sperme,salive
80% asymptomatique
20% H.cytolytique aigue
< 1% H. fulminante
Chronique 5 à 10%
Pas de tt spécifique
Attention à la toxicité hépatique des
médicaments
Hépatites C
Transmission par voie sanguine
Chronicité dans 60 à 80% des cas
Hépatites D
Toujours associées aux hépatites B
(coinfection ou surinfection)
Hépatites E
Contamination par voie entérale
Hépatites G
Sang
Pouvoir pathogène ?
Persistante
Pronostic en général bon
Active
a cirrhose a IH a carcinome hépatocellulaire
a médicaments anti hépatite B, C
Agents anti viraux + interférons a
Critères qui définissent les indications thérapeutiques =
charge virale circulante + score de fibrose
1. Médicaments anti hépatite B: virus ADN
Vidarabine phosphate = VIRA MP
Analogue de nucléotide
Phosphorylation ainhibe l’ ADN polymérase virale a
arrêt de l’allongement des brins d’ADN
2. Médicaments anti hépatite C: virus ARN
= interférons a
3 grandes propriétés = antivirale
antiproliférative
immunomodulatrice
Glycoprotéines sécrétées par certaines
cellules ( fibroblastes, leucocytes )
3 types : IFN a, IFN b, IFN g
IFN a : leucémies
cancer métastasé du rein
carcinome métastasé
Hépatites B et C chroniques actives
IFN b: sclérose en plaque
IFN g: granulomatose sceptique chronique
Les IFN ne sont pas spécifiques d’1 virus mais protègent
contre tous les virus.
Elles permettent la dégradation des ARNm et empêchent
les virus de produirent leurs protéines.
Respect des règles d’hygiène et
d’aseptie
Antécédents d’hépatite, tests
sérologiques et hépatiques normaux =
patients sains
Tests sérologiques HB + , HC +, tests
hépatiques anormaux symptomatologie
d’hépatite = soins non urgents reportés
Idem, soins urgents =
a bilan d’hémostase avant intervention
chirurgicale
a éviter les médications à métabolisme
hépatique:
( codéine, paracétamol, AINS, ac. acétylsalicique, barbituriques,
benzodiazépines: adaptation des doses si indispensable )