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RELATION CLIENT/FOURNISSEURS MMA - ESG
- Frédéric BERNARD -
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Monsieur Frédéric BERNARD Directeur de l’Audit, du Contrôle de Gestion et des Achats MFP Services Tél. : 01.40.77.54.47
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2
I.
II.
SOMMAIRE
LES RELATIONS CLASSIQUES AVEC SES FOURNISSEURS TYPOLOGIES DES COLLABORATIONS
III.
LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
IV.
LA SOUS-TRAITANCE
V.
VI.
L’EVALUATION DES FOURNISSEURS CONTRAT DE SERVICE ET SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
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I.
LES RELATIONS CLASSIQUES AVEC SES FOURNISSEURS
4
I. LES RELATIONS CLASSIQUES AVEC SES FOURNISSEURS
Lors des contrôles réglementaires (audit) Sur les forums, les séminaires… Coopération technique et technologique Joint-venture industriel Alliances économiques et stratégiques Gie de moyens, fondations, associations… Sous-traitance partielle ou totale
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I. LES RELATIONS CLASSIQUES AVEC SES FOURNISSEURS
La politique fournisseurs suit un processus bien établi : Choix d’une approche de sourcing (régénération du portefeuille) Dimensionnement « optimal » du panel (réduction, structuration, politique multi-sources) Types de collaboration(s) client-fournisseurs (traditionnelle, collaborative, partenariale) Segmentation et pilotage du panel fournisseurs (différentes catégories de fournisseurs en liaison avec la politique d’achats) Sélection – Evaluation – Suivi fournisseurs Amélioration et mesure de la performance (plan de progrès permanent, communication) 6
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
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II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Il existe TROIS grands types de coopération : LES ALLIANCES STRATEGIQUES LE PARTENARIAT (complexe et co-développement) LA SOUS-TRAITANCE (ordinaire et évoluée) 8
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Les alliances stratégiques
I. LES ALLIANCES STRATEGIQUES
Modèle de référence : structure d’un segment stratégique (selon M. Porter) Deux dimensions différentes : • Alliances horizontales • Alliances verticales Cadre stratégique : retour sur le cœur de métier (chaîne de valeur) 9
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Les alliances stratégiques
Modèle de M. Porter
Barrières à l’entrée
MENACES EXTERNES Nouveaux entrants FOURNISSEURS Secteur concurrentiel
Problématiques stratégiques : - compétitivité ++ - flexibilité:innovation ++ Décisions : - productivité globale - faire ou faire faire - fusions/acquisitions - alliances/partenariat Technologies nouvelles ou connexes
MENACES EXTERNES Produits de substitution
Système concurrentiel
CLIENTS
Données : économiques Techniques, rentabilité 10
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Les alliances stratégiques
Différentes formes d’alliances
NATURE DE LA RELATION Relations de marché Fusions et acquisitions Coopération
ENTREPRISES NON CONCURRENTES
Multinationales et entreprises locales Clients / fournisseurs Entreprises de filières différentes Exportations et importations Transactions ENTREPRISES CONCURRENTES Concurrence Acquisitions locales Joint-ventures Intégration verticale Partenariats verticaux (*) Diversification Accords intersectoriels Concentration secteur Alliances stratégiques (*) Amont : fournisseurs et Aval : Distributeurs 11
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Les alliances stratégiques
Alliances horizontales
Définition : mode collaboration inter-entreprises entre concurrents d’un même segment stratégique (les alliés restent en position de concurrence) Typologie principale : • Alliance complémentaire (Cf.Matra/Renault Espace) • Alliance dite « addititive » (Cf.coopérations type Airbus EADS) • Alliance dite « d’intégration conjointe » (Cf.moteur Hélium) 12
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Les alliances stratégiques
Alliances verticales
Définition : mode de coopération inter-entreprises entre sociétés situées dans une relation client-fournisseur dans une filière industrielle Facteurs clés recherchés : • Centrage sur les compétences distinctives (concept de spécialisation) • Recherche d’une économie d’échelle (par effet mécanique de concentration des volumes sur un fournisseur multi-clients) Applications : • en Amont : coopération avec les fournisseurs • en Aval : relation avec les distributeurs 13
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Les alliances stratégiques
La coopération
Elle constitue la forme la plus générale de rapprochement contractuel reposant sur : • une entreprise centrale assurant la conception des produits, leur commercialisation et le soutien auprès des clients • des entreprises en réseau fabricant les différents sou ensembles du produit final 14
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Les alliances stratégiques
La coopération (suite)
Les contrats doivent respecter les règles spécifiques suivantes : La liberté contractuelle plus importante que dans les contrats classiques L’obligation de coopérer (le best effort) : Obligation de fournir à l’autre l’assistance nécessaire, respecter les intérêts de l’autre, exécuter les prestations promises avec toutes ses diligences L’obligation de négocier de nouvelles bases d’accord en cas de difficultés (exploitation pétrolière) 15
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Les alliances stratégiques
Le Groupement Momentané d’Entreprises (G.M.E)
Les contrats de groupement momentané (ou consortium) sont des contrats conclu entre deux ou plusieurs entreprises en vue d’obtenir et d’exécuter conjointement ou solidairement un contrat de fournitures, de biens ou de services Le GME peut s’envisager sous deux aspects L’acheteur doit faire appel à plusieurs fournisseurs pour la réalisation d’une fourniture, d’une installation industrielle avec en final, pour ceux-ci, une
obligation de résultat
L’entreprise acheteuse remet sur le plan commercial une proposition conjointement avec une autre entreprise 16
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Les alliances stratégiques
Les marchés de compensation ou de transaction
Contrat par lequel une entreprise (généralement internationale) est dans l’obligation d’acquérir des produits fournis par l’entreprise acheteuse pour un montant équivalent au prix des biens achetés Selon la nature des échanges on distingue : Le troc Le contre-achat Le contrat dit de « reverse counter trade » (crédit servant à payer les marchandises) Le switch (compensation financière entre vente / achat) 17
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Les alliances stratégiques
Les joint-ventures
Modèle venant du Japon (les keiretsu) et qui signifie « l’entreprise en commun » Leur développement s’explique par plusieurs motifs : Economique : Les synergies entre les partenaires permettent une accumulation de capitaux ou de marchés Technologique : La technologie lourde ou avancée nécessite une mise en commun de moyens Politique : Dans certains pays, l’accès aux marchés publics ou aux contrats privés avec des sociétés nationales nécessite l’association avec des partenaires locaux 18
II. LES TYPOLOGIES DE COLLABORATION
Les alliances stratégiques Les contrats de fabrication en « O.E.M » ( Original Equipment Manufacturer) Dans ces contrats, le fournisseur est spécialisé dans la fabrication de familles de produits complexes et il offre aux acheteurs potentiels la possibilité de convenir de certaines adaptations des caractéristiques du produit destiné à leur être vendu Compte tenu des coûts des adaptations, le contrat comporte des engagements sur une longue durée (audits réguliers) Concerne essentiellement les sociétés vendant des systèmes complexes : informatique, high-tech, électronique… 19
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
20
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
I. LE PARTENARIAT FOURNISSEURS
/ définition générique Définition et objectifs : Collaboration construite entre 2 entreprises d’une filière (sur la chaîne de valeur), fondée sur une relation de moyen terme, recherchant la satisfaction mutuelle, en termes de : création de valeur et d’avantage compétitif partagé croissance des affaires à long terme progrès permanent cadre de respect mutuel et d’information transparente et partagée 21
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Le partenariat fournisseurs / définition générique (suite)
Avantage compétitif recherché (stratégie de différentiation) Coût Produit à priorité coût Partenariat opérationnel + Produit d’innovation Innovation Partenariat de conception + 22
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Collaboration(s) client-fournisseur
3 types principaux de relations possibles : • Approche traditionnelle (indépendance totale et rapport de forces) • Collaboration opérationnelle (hors définition du besoin) • Partenariat de conception (co-développement) Ces types ne sont pas exclusifs, mais complémentaires (notion de variété du panel) Le choix dépend étroitement des stratégies achat adoptées selon l’analyse segmentée du portefeuille (cf. stratégie partenariale) Les conséquences sont multiples : • nouvelles compétences et qualifications des fournisseurs • fonction achat « partagée » dans l’entreprise (co-responsabilité) • modification de l’organisation et des pratiques et procédures • nouveaux systèmes de mesure de performances 23
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Relation client-fournisseur / typologie
Rapports de forces ou approche traditionnelle (mise en concurrence) Collaboration opérationnelle : collaboration sur l’amélioration de l’efficacité / productivité opérationnelle Partenariat de conception entre sociétés restant indépendantes ou avec prise de participation 24
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Principales caractéristiques
NIVEAUX DE RELATION Approche traditionelle Partenariat opérationnel Partenariat de conception LOGISTIQUE . Délai spécifique . Stocks de sécurité . Maitrise des stocks . Appro. en JAT . Progr d’amélioration QUALITE DEVELOPT PRODUIT MESURE DE LA PERFORMANCE . Fourniture sur spécif . Contrôle de réception . Sécif/clients (CdCF) . Agrément pré-série . Prix/condit. paiement . Qualité/réceptions/délais . Assurance qualité prod . Certif produit et homologation frs . Livraisons directes . Sécif par clients . Intégration du savoir faire fournisseur . Agrément processus . Coût total d’appro.
. Audits qualité, logistiques, techniques . Services additionnels . Intégration des process logistiques clt-frs . Approche conjointe des processus . Responsabilité partenaire (CdCF) . Approche transparente . Co-définition standards qualité . Plan d’amélioration progressive . Frs impliqué dans conception (ISO) . Participation aux groupes projet . Intégration à la planification/réactivité . Toutes évaluations globales : coût total, qualité, services, flexibilité, process, management . Audits réguliers de cohérence 25
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Collaboration rapports de force ou mise en concurrence
Rappels des caractéristiques : Minimiser les prix des produits ou services achetés (appels d’offres) 2 axes essentiels : prix- délais / assurance-qualité Profil-type du fournisseur Capacité à fournir des prix bas Maîtrise de la qualité Local et régional Suivi de performances : Prix de vente Performance délais Performance qualité 26
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Collaboration opérationnelle
Rappels des caractéristiques : Besoin sur base de cahier des charges détaillé 2 axes essentiels : flexibilité - délais / assurance-qualité Profil-type du fournisseur Capacité à fournir des prix bas Aptitude au JAT et à la maîtrise de la qualité Local, régional ou national Suivi de performances : Coût global d’acquisition Performance délais / suivi des attributs du service Performance qualité (démérite) / satisfaction clients internes Plan de progrès 27
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Partenariat de conception
Le Partenariat Rappels des caractéristiques : Besoin sur base de cahier des charges fonctionnel 3 axes essentiels : innovation / flexibilité-délais / assurance-qualité Profil-type du fournisseur Aptitude au JAT et à la maîtrise de la qualité démontrée Aptitude à travailler en CCO (Conception à Coût Objectif) Aptitude à l’organisation par projets Déjà en mode « collaboration opérationnelle » Fournisseur « global » (ou national) Suivi de performances : Coût global d’acquisition (création de valeur) Performance délais / suivi des attributs du service Performance qualité (démérite) / satisfaction clients internes Suivi des économies de conception Plan de progrès 28
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Partenariat : facteurs-clé de succès
Implication du management Visibilité et transparence pour le fournisseur et le client Engagements contractuels mutuels (accords-cadres) Organisation adaptée (interne et externe) Pilotage / plan de progrès explicite et contrôlé Confiance mutuelle 1 - sur les coûts 2 - sur les processus 3 - sur le marché et les besoins 4 - sur les opportunités 1 - pérennité 2 - objectif qualité/compétitivité 3 - collaboration technologique 4 - propriété:confidentialité 5 - modalités organisationnelles 6 - conditions de « sortie » 1 - domaines de progrès 2 - planification des objectifs 3 - calendrier 4 - responsabilités 5 - outil de mesure 29
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Charte partenariale
Deux types de « blind » chartes à constituer : collaboration opérationnelle partenariat de co-conception Caractéristiques : une telle charte engage à plusieurs années (3 ans par exemple) elle définit l’esprit et les modalités et conditions générales de la relation (cf. slides suivants) elle est logiquement complétée par des contrats d’application (associés à tel produit / prestation particulier(e)) elle n’interdit pas la remise en cause de la relation régulièrement et doit prévoir les « conditions de sortie » 30
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat Charte partenariale (suite)
Principales clauses Détail
Préambule Exposé de la relation "équilibré" Cadre juridique général Contrat achat-vente ou prestation classique Terminologie spécifique
Principe 1 : Visibilité/transparence Domaines : 1/structures des coûts 2/ donnés marché et prévisions 3/ processus qualité 4/ opportunités "business" Principe 2 : Organisation adaptée
Organisation interne - organisation correspondant chez le fournisseur
Principe 3 : Confidentialité
Concerne principalement les innovations et les informations commerciales prévisionnelles Si co-développement, prévoir quçi est propriétaire de l'innovation
Principe 4 : Propriété de l'information
(brevets communs ou propriété de l'acheteur ?)
Principe 5 : Domaines couverts
Q/C/D/I - doit être défini en détail - En termes d'attentes et d'apports pour chaque partenaire
Principe 6 : Pérennité de la relation
Horizon - Principe de reconduction clairement prévu - Modalités de remise en concurrence clairement exprimée
Principe 7 : Système de mesure de
TdB annoncé en annexe de cette charte ou contrat-cadre
la performances Principe 8 : Litiges
Classes de litiges
Principe 9 : Conditions de "sortie"
Prévoir conditions de passage en "situation de redressement" - En cas de situation de défaillance perdurant, modalités de sortie du portefeuille fournisseur 31
GAINS ESCOMPTES OBLIGATIONS CREES RISQUES ENCOURUS
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Partenariat : gains, obligations, risques
DONNEURS D’ORDRES FOURNISSEUR PARTENAIRE
AVAL Amélioration QCD (production/logistique) AMONT Solutions alternatives innovantes - Coût d’acquisition minimal Recentrage sur produits métiers Prévisions à communiquer Transparence AVAL AMONT Augmentation du CA (charge garantie) Amélioration de sa compétitivité Part de marché Diversification Acquisition de savoir faire - Visibilité pour investir Analyses objectives de coût et de processus Communication d’un savoir-faire propre Perte de connaissance des prix de marché Perte de flexibilité (en matières de changement de sources) Difficile protection de l’innovation Information « dérivée » des concurrents Risque d’investissement Dépendances diverses Perte de confidentialité 32
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Domaines couverts par le partenariat
Question : Comment identifier (selon quels critères) les produits prestations ou services, ou plus généralement les segments achats dont les politiques fournisseurs relèvent en priorité de cette stratégie ?
Méthodologie : Partir de la segmentation du portefeuille d’achat de l’entreprise et de la matrice RISQUES/PROFITS en identifiant les produits stratégiques en priorité 33
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Domaines couverts par le partenariat (suite)
D’autres méthodes existent : L’approche de F. Pardoux (approche externe) Le diagnostic par la matrice de maturité (approche interne) 34
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Le Partenariat
Domaines couverts par le partenariat (suite)
L’approche de F. Pardoux : Il propose un classement du portefeuille achats selon deux dimensions : le niveau de compétition sur le marché (qualifié d’indice de marché) et, par ailleurs, la puissance de négociation de l’entreprise donneuse d’ordres (position d’acheteur en termes de poids réel et potentiel) Il préconise alors de réserver le partenariat aux situations où se croisent un poids de négociation fort par l’effet de levier qu’il permet, pour un niveau de concurrence très faible. A partir de constats pragmatiques, environ 15 à 25% seulement des situations achats sont concernées.
35
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
La sélection des partenaires
II. LE CHOIX DES PARTENAIRES (1) Politique d’achat Segments d’achat stratégie Critères de sélection Critères éliminatoires Homologation panel fournisseurs Suivis internes Audits fournisseurs Analyses stratégiques Choix définitif Nouveau produit / Affaire/cdc/critères Contrat d’application
Source : Olivier BRUEL – Groupe HEC 36
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
La sélection des partenaires
II. LE CHOIX DES PARTENAIRES (2) Caractéristiques générales CA/effectif Actionnariat/management Pérennité financière Implantation internationale NIVEAU HOMOLOGATION ENTREPRISE Historique Volume d’affaires passé Produits/prestations achetées Prix pratiqués Evénements marquants Critères de sélection du partenaire Compétences/savoir-faire Capacité d’innovation/recherche Compétence de production Technologies maîtrisées Réactivité/services Performances en cours Indices de satisfaction Qualité de service(s) mesurée Productivité Mesure des progrès réalisés
Source : Olivier BRUEL – Groupe HEC 37
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
1 - Les sources d’informations / prospection 2 - Le tri initial 3 - L’auscultation téléphonique 4 - Le questionnaire postal ou électronique 5 - La grille de sélection multicritères 6 - Constitution d’une short list 38
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP (suite) 1. Source d’informations / prospection 2. Tri initial / critères généraux sur dossier (CA, effectifs, périmètre géographique, activités…) 3. Auscultation/grille technique réduite sur appel téléphonique (5-10 questions : paramètres techniques et rédhibitoires de pré-enquête) 4. Questionnaire et grille multicritères 5. Evaluation : qualification, certification, homologation 6. Consultation/négociation/choix Fournisseur du métier Environ 50 Fournisseurs potentiels 20 Fournisseurs capables de fournir le produit 8 Fournisseurs shorts listés 5 Fournisseurs sélectionnés 3 Fournisseur(s) retenu(s) 1 ou plus
39
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
Les sources d’informations • Formelles Les sociétés de sourcing • Les banques de données et annuaires informatisés (internet, minitel, papier) Bottin entreprises (France) Thomas Register of European Manufactures (TGR.com) Kompass, EKOD (Europe) The purchasing station link site Cyberbuyer Dun & Bradstreet….
• Les annuaires professionnels : syndicats de métiers, CCI, ambassades… 40
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
Les sources d’informations (suite) • Les sociétés de market analysis A la demande : société de conseil A la vente : Xerfi • Les organismes où doivent s’exercer les obligations légales comptables Banque de France Greffe Tribunal de commerce… • Moins formelles, mais tout aussi fiables Les salons, foires et évènements professionnels Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP) Les syndicats professionnels, chambres des métiers Les institutions : CFCE, CCI, Mission économique, COFACE… 41
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
Les sources d’informations (suite) • Les sociétés de recouvrement et de renseignements commerciaux Fédération Nationale de l’Information d’Entreprises et de Gestion des Créances (FIGEC) SFAC recouvrement Annuaires des Banques (FICOM)… • Les fournisseurs eux-mêmes • Les autres acheteurs : du secteur, notre réseau, ceux des associations… 42
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
La prospection via internet Pour un premier filtre ou pour affiner précisément une recherche 43
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
Le tri initial sur la base de Volume de CA Effectifs Périmètre géographique Activités 44
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
La sélection des fournisseurs L’auscultation téléphonique sur la base de critères rédhibitoires • Exemple : Exigences techniques certification pointue capabilité d’un système d’information Etc.
45
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
Le questionnaire de sélection du fournisseur (suite) Les 9 axes d’analyse du questionnaire fournisseur
1 2 3 8 9 4 5 6 7 AXES
Commercial Financier Humain Industriel Juridique Organisation Qualité Technologie Logistique
EXEMPLES DE QUESTIONS
Quels sont les secteurs d’activité de ses principaux clients ?
Quelle est sa pérennité ?
Quel est le niveau de compétence et de motivation du personnel ?
Quel est le niveau de productivité et de flexibilité de l’outil de production ?
Qui possède le pouvoir et comment ?
Quels sont les centres de décision et quels sont les interlocuteurs ?
Comment fonctionne le système assurance qualité mis en place ?
Quelle est sa capacité à concevoir de nouveaux produits ?
Comment est organisé le réseau de distribution du fournisseur ?
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III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
Sélectionner : pré ciblage axe de pré-sélection
AXES
Commercial Techniques Humain et organisation Financier Qualité Juridique
CRITERES
Chiffre d’affaires Réalisations antérieures, références cllients Adhésion à un syndicat professionnel Domaine de compétence Equipements Effectif et son évolution Utilisation de la sous-traitance Pérennité / scoring Ratios du secteur et comparaison avec le frs Manuel qualité, méthodes qualité Agrément de certification Garantie souscrite auprès des assurances 47
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
Questionnaire de sélection MFP 48
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
Grille multicritères Dépouillement et analyse des questionnaires Elaboration de la grille multicritères Etablissement de la short list 49
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
Grille multicritères (suite) Les critères de présélection sont récapitulés dans un tableau qui sera complété au retour des questionnaires au retour des questionnaires dûment renseignés Le système de notation est le suivant : ++ pour une condition fortement remplie + pour une condition remplie - pour une condition mal remplie pour une condition non remplie 50
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
Grille multicritères (suite)
FOUNISSEURS CRITERES
Eloignement géographique Référence clients
F1 F2 F3 F4 F5 F6 F7 F8 + + ++ ++ + + + ++ - ++
Entreprise faisant plus de 30% de son CA avec le produit/service
++ ++ - ++ - ++ - ++ ++ ++ ++
Technicité de l’entreprise
++ ++ - + - ++ ++
Management de la qualité
+ + + + ++
Organisation COmmerciale
+ + + +
Santé financière
+ - -- ++ + + TOTAL (algébrique)
5 fournisseurs short listés
+10 +6 - 8 +9 -6 -6 +7 +12 X X X X X
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III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
III. LA METHODOLOGIE DE LA MFP
Grille multicritères (suite)
AXES 0 NOTE 1 2 3 Indiquer les points critiques à surveiller en cas de visite d’évaluation
1. Commercial 2. Financier 3. Humain 4. Industriel 5. Juridique 6. Organisation 7. Qualité 8. Technicité 9. Logistique Total des notes Mauvais = 0 Insuffisant = 1 Améliorable = 2 Adapté = 3 Note globale : Remarques : 52
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
IV. AUTRE METHODE
Grille multicritères avec pondération
Critères
Evolution de l'effectif N/N-1 Nombre d'agences % du CA avec les 3 premiers clients Résultat d'exploitation
Notations
Compris entre -5% et 5% Compris entre -5% et 5% Inférieur à 5% OUI NON Supérieur à 65% Compris entre 40% et 65% Inférieur à 40% + = 2 1 0 1 2 0 1 0 1 2 2
Notes
15 pts 7,5 pts 0 pt 5 pts 0 pt 0 pt 10 pts 20 pts 15 pts 7,5 pts 0 pt
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
IV. AUTRE METHODE
Mise en œuvre grille de données
Fournisseurs CA années (K€) Effectif en l'année… F1
24 407 22
Evolution effectif n/n-1 %CA avec les 3 premiers clients Nombre d'agences
-10% 35% OUI
F2
17 500 19 0% 30% OUI
F3
12 378 7 0% 45% NON
F4
8 963 7 0% 60% OUI
F5
10 495 2 699 15 10% 25% OUI
F6
3 -25% 66% NON
Résultats d'exploitation
= + + + + =
F7 F8 F9 F10
4 647 32 469 4 647 93 109 8 24 8 63 0% 35% NON + 9% 20% NON = -15% 80% OUI -4% 10% NON + 54
III. LE PARTENARIAT ET LA SELECTION DES PARTENAIRES
Exemple de la MFP
IV. AUTRE METHODE
Résultats grille multicritères
Fournisseurs Evolution effectif n/n-1 F1
0
Nombre d'agences %CA avec les 3 premiers clients
5 20
Résultats d'exploitation
7,5
Total (points)
32,5
F2
15 5 20 15 55
F3
7,5 0 10
F4
7,5 5 10 15 32,5 15 37,5 15 55
F5
15 5 20
F6
0 0 0
F7
7,5 0 20
F8
15 0 20 7,5 7,5 15 7,5 42,5 42,5
F9
0 5 0 0 5 15 42,5
F10
7,5 0 20 55
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
56
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 57
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 58
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 59
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 60
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 61
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 62
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 63
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 64
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 65
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 66
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 67
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 68
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 69
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 70
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 71
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 72
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 73
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 74
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 75
IV. LA SOUS-TRAITANCE ET L’OUTSOURCING
La sous-traitance 76
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
77
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Principe Général « pourquoi faire de la qualité » 8 - Prendre en compte les attentes accrues et diversifiées des clients 1 - Fidéliser ses clients 2 - Anticiper la venue de nouveaux entrants sur le marché 7 - Capitaliser les savoir-faire et les bonne pratiques
Faire de la qualité
6 - Développer des logiques de réseau 4 - Optimiser ses coûts 5 - Développer la responsabilisation et l’initiative 78
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Le cercle vertueux de la qualité Le profit permet d’investir dans l’innovation et la différenciation
Qualité de service
L’amélioration de la qualité de service se traduit par la satisfaction des clients
Satisfaction client Profit
Une clientèle fidèle est plus profitable à court terme mais aussi à long terme
Fidélisation
La satisfaction des clients se traduit par une meilleure fidélisation 79
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Deux clés d’entrée permettent dans un premier temps de distinguer les approches de la qualité Sur quoi souhaite-t-on centrer la démarche ?
Organisation/processus Moyens mis en oeuvre Service Final Spécifications et contrôle du service final 80
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
La maîtrise de la qualité de service est particulièrement difficile . Ecoute client . Spécification de la prestation
Qualité de service
. Apprentissage du client . Sédimentation des attentes Interface prestation
Profit Satisfaction client Fidélisation
. Organisation . Outils, méthodes, procédures . Management RH . professionnalisme . Matérialisation de la valeur . Engagement de résultats 81
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Une définition de la qualité La qualité, c’est la capacité à satisfaire les attentes spécifiées des clients au moindre coût et de façon régulière Où La satisfaction des besoins et la conformité des services/produits 82
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Les leviers de la qualité de service Satisfaction client Prestation Interface client . La connaissance des attentes et de la satisfaction des clients . Une spécification appropriée du service . Des processus clients performants - organisation du travail - nouvelles technologies, informatique . La mesure . Le management des ressources humaines - comportement service - professionnalisme - management d’équipe Motivation 83
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Les grandes approches de la qualité de service SANS AFFICHAGE CLIENT AVEC AFFICHAGE CLIENT Organisation processus Service final Référentiel des bonnes pratiques Certification ISO Assurance qualité Qualité totale Référentiel des standards qualité Charte client Certification de service 84
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
L’assurance de la qualité : définition Mise en œuvre d’un ensemble approprié de dispositions . On n’improvise pas la manière de travailler . On sait d’avance ce que l’on doit faire préétablies et systématiques . Rassurer le client sur la maîtrise de la qualité . Ne pas douter de la manière de travailler destinées à . Le standard . Ce qui ne veut pas forcément dire la perfection . Spécifications à l ’entreprise . Attention au piège du perfectionnisme et à la multiplication des règles . Les règles sont les mêmes pour tous . Les exceptions sont acceptées mais ne sont pas les règles . Découlant de l’aspect « préétabli » et « systématique » . Assurant la fiabilité du fonctionnement donner confiance en l’obtention régulière de la qualité perçue 85
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
L’assurance de la qualité : définition
Type de certification Référentiel de certification Certification de Système qualité
Certifie que le système d’assurance qualité d’une entreprise est conforme à une norme de la série ISO Normes ISO 9000 Version 2000
Organismes certificateurs Garantie apportée par la certification
AFAQ, BVQI, DNV Organismes privés : UTAC, AOQC Moody France… Garantit aux clients la qualité d’une organisation
Certification de services
Certifie que le service est conforme à des caractéristiques décrites dans un référentiel
Certification de produits
Certifie que le produit est conforme à des caractéristiques décrites dans un référentiel Référentiel d’une profession ou d’une entreprise Organismes privés (Qualicert) AFNOR (si le référentiel est une norme) Garantit aux clients les caractéristiques qualité du service décrites dans le référentiel Référentiel d’une profession ou d’une entreprise Organismes privés (Qualicert) AFNOR (si le référentiel est une norme) Garantit aux clients les caractéristiques qualité du produit décrites dans le référentiel 86
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Maîtrise et assurance de la qualité Maîtrise de la qualité Concerne les activités et techniques opérationnelles permettant de suivre un processus et d’éliminer les causes et les défauts pour les phases appropriées de la vie d’un produit Maîtrise de la qualité Comprend toutes les actions préétablies et systématiques destinées à donner confiance au client, en lui fournissant la preuve que les processus sont maîtrisés pour satisfaire aux exigences données relatives à la qualité
LA MAITRISE DE LA QUALITE VISE LA CONFORMITE L’ASSURANCE DE LA QUALITE VISE LA CERTITUDE
87
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
La démarche « SMQ » : les points clés • Détermination des besoins et attentes des clients • Etablissements de la politique qualité et des objectifs associés • Détermination des processus et responsabilités nécessaires pour atteindre les objectifs • Détermination des ressources et mise à disposition • Définition des méthodes pour mesurer l’efficacité des processus • Mise en œuvre des méthodes • Détermination des moyens permettant d’empêcher les non conformités et d’en éliminer les causes • Etablissement et application d’un processus d’amélioration continue 88
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE 1994 ISO 8402
Vocabulaire
ISO 9000
Lignes directrices pour la sélection d’un modèle d’assurance qualité
ISO 9001
Modèle pour l’assurance de la qualité en conception, développement, production, installation et prestations associées
ISO 9002
Modèle pour l’assurance de la qualité en production, installation et prestations Associées
ISO 9003
Modèle pour l’assurance de la qualité En contrôles et essais finals
2000 ISO 9000
Système de management de la Qualité Principes essentiels et vocabulaire
ISO 9001
Système de management de la Qualité Exigences
CONTRACTUEL
89
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
ISO 9001 / 1994 20 chapitres à analyser :
1.
Responsabilité de la direction 2.
Système qualité 3.
4.
5.
6.
Revue de contrat Maîtrise de la conception Maîtrise des documents et données 7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
Achats Maîtrise du produit fourni par le client Identification et traçabilité Maîtrise des pocessus Contrôles et essais Maîtrise des équipements de contrôle de mesure et d’essais Etat des contrôles et des essais Maîtrise du produit non conforme Actions correctives et préventives Manutention, stockage, conditionnemt 16.
17.
18.
19.
20.
et livraison Maîtrise des enregistrements relatifs à la qualité Audits qualité internes Formation Prestations associées Techniques statistiques 1.
2.
3.
4.
5.
Version 2000 5 chapitres à analyser
Système de management de la qualité Responsabilité de la direction Management des ressources Réalisation du produit Mesure, analyse, amélioration 90
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Les évolutions de l’ISO 9001, Version 2000 • Une seule norme au lieu de 3 qui regroupe les exigences pour les systèmes de management de la qualité. Elle concerne l’ensemble des activités d’une entreprise qui concourent à la réalisation du produit/service • Une démarche centrée client (satisfaction et exigences client) • Un système orienté résultat. L’entreprise doit démontrer l’efficacité du système • Un système orienté amélioration basé sur le PDCA (Plan, do, check, act) • Un système orienté management : gestion des RH, communication….
91
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Synthèse des concepts : la qualité et l’acheteur
QUELLE PORTEE ?
QUEL BUT POUR LE CLIENT ?
HOMOLOGATION QUALIFICATION NORMALISATION LE PRODUIT et/ou LE SERVICE AUDIT CERTIFICATION L’ENTREPRISE (SMQ) LA QUALITE Conformité aux spécifications LA CONFIANCE Pour la réalisation À l’identique POUR QUEL RESULTAT ?
ZERO DEFAUT ZERO IMPASSE
92
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
L’audit d’évaluation AUDIT QUALITE INTERNE Chapitre norme 9001
PREVOIR EVALUER AMELIORER
PLAN DE PROGRES
REALISER ENREGISTRER
AUDIT QUALITE EXTERNE Pour certification et accréditation 93
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité La démarche de l’audit fournisseur
PREPARATION DE L’AUDIT DIAGNOSTIC PREALABLE MODELE D’AUDIT ET PROTOCOLE COMMUNICATION SUR L’AUDIT REALISATION DE L’AUDIT COLLECTE DE L’INFORMATION ANALYSE ET INTERPRETATION
Pour focaliser l’audit sur les fonctions, acteurs, outils prioritaires Pour clarifier le champ, les méthodes et la démarche au sein de l’équipe et avec l’organisation auditée Pour informer les intéressés sur les buts et méthodes de l’audit, et sur l’usage qui sera fait des résultats Pour mesurer les indicateurs définis dans le protocole Pour analyser les indicateurs et les interpréter
CONCLUSION DE L’AUDIT PRECONISATIONS MISE EN PLACE OUTILS DE MESURE
Pour élaborer un plan d’actions Pour mesurer « en continu » des indicateurs importants, et suivre les améliorations 94
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Visite d’évaluation du fournisseur • Préparation : Information de l’audité, choix des auditeurs, questionnaires… • Exécution : réunion d’ouverture avec présentation des auditeurs, rappel du programme d’audit, premières interviews, validation des modalités… • Rapport de visite : forces, faiblesses, conclusions… • Demande d’actions correctives : contrat de progrès, partenariat… 95
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Les outils qualité d’analyse d’un fournisseur • La MIP • L’AMDEC processus et produit • La MSP et les cartes de contrôle • L’analyse PDR • Le diagramme d’Ishikawa • etc… 96
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Les concepts qualité
I. PRINCIPES DE MANAGEMENT DE LA QUALITE
Zoom sur l’AMDEC • Postulat de base : si on identifie tout ce qui peut ne pas fonctionner normalement dans un système et qu’on y remédie, alors le système fonctionnera correctement • L’AMDEC (Analyse des Modes Défaillances, de leurs Effets, et de leurs Criticité) vise donc a obtenir la fiabilité optimale d’un système • Calcul de la Criticité : multiplication D x O x S Sévérité S : Gravité du mode de défaillance (défaut vu du client) Occurrence O : Probabilité d’apparition de la cause du mode de défaillance Détection D : Probabilité pour que le mode de défaillance ne soit pas détecté 97
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
EXEMPLE EVALUATION DE L'APTITUDE QUALITE DES FOURNISSEURS DE SERVICES CNP
98
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SOMMAIRE
DOMAINE D'APPLICATION Les principes La méthodologie Le synoptique de fonctionnement LES PHASES D'EVALUATION DES FOURNISSEURS DE SERVICES Qualification des fournisseurs de services Décision CNP Le Contrat de Service Qualité Fournisseur de services (CSQF) Réception et contrôle en entrée des prestations Suivi et reporting des performances ANNEXES 99
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
DOMAINES D’APPLICATION
LES PRINCIPES
REUNIR UN ENSEMBLE DE DISPOSITIONS ET DE MESURES PREETABLIES POUR QUALIFIER, EVALUER PUIS SUIVRE L'APTITUDE QUALITE DES FOURNISSEURS DE SERVICES A LIVRER SUR LES CENTRES DE CLIENTELE DES PRESTATIONS CONFORMES
100
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
LA METHODOLOGIE PHASES PHASE I QUALIFICATION CNP OBJECTIFS ETABLIR LE DOSSIER DE QUALIFICATION (DQF) EN FONCTION DES RESULTATS DE L'AUDIT (AQF) PHASE II DECISION CNP QUALIFIER LE FOURNISSEUR DE SERVICES : SANS RESERVE, AVEC RESERVE, INAPTE, DILEMME PHASE III EXPRESSION DES BESOINS ETABLIR UN CONTRAT DE SERVICE QUALITE FOURNISSEUR DE SERVICE (CSQF) PHASE IV CONTRÔLE EN ENTREE AUTORISER L'ENTREE DES PRESTATIONS ACTEURS ACTIVITES EXTERNEES CONTRÔLE QUALITE FOURNISSEUR DE SERVICES ACTIVITES EXTERNEES CONTRÔLE QUALITE ACTIVITES EXTERNEES ACTIVITES EXTERNEES ET INTERFACE UNITES PHASE V SUIVI ET MESURE DES PERFORMANCES EFFECTUER UN SUIVI DES FOURNISSEURS DE SERVICES PAR DES INDICATEURS APPROPRIES GERER LES DEFAILLANCES PAR DES ACTIONS CORRECTIVES CONTRÔLE QUALITE ACTIVITES EXTERNEES
101
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SYNOPTIQUE DE FONCTIONNEMENT PHASE I QUALIFICATION DES FOURNISSEURS DE SERVICES PHASE II DECISION CNP Qualification des Fournisseurs de services Dossier de Qualification (DQF) et Audit de Qualification (AQF) Oui Acceptation Non Recherche d'autres fournisseurs de services PHASE III EXPRESSION DES BESOINS Contrat de Service Qualité "Fournisseur de services" (CSQF) PHASE IV CONTRÔLE EN ENTREE Réception et contrôle en entrée
102
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SYNOPTIQUE DE FONCTIONNEMENT (suite) Conformité des prestations ?
Oui Contrôle d'entrée satisfaisant ?
Non Traitement des non-conformités Non PHASE V SUIVI DES PERFORMANCES Enregistrement qualité et mise à jour de la base de données fournisseurs de services Suivi des performances qualité Réajustement nécessaire ?
Oui Actions correctives Non Planification d'audits supplémentaires
103
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
LES PHASES D'EVALUATION DES FOURNISSEURS DE SERVICES
QUALIFICATION DES FOURNISSEURS DE SERVICES
BASEE SUR UN AUDIT DE QUALIFICATION CNP (AQF) QUI :
UTILISE UN REFENTIEL ADAPTE : LE TEST DE QUALITE FOURNISSEUR DE SERVICES (TQF)
EVALUE L'APTITUDE QUALITE A TRAVERS UN SYSTEME DE COTATION
104
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
QUALIFICATION DES FOURNISSEURS DE SERVICES (suite) L'ORGANISATION DES AUDITS
Les audits sont menés par l'unité Activités externées et l'unité Contrôle Qualité ( contrôle commun dans un premier temps puis par l'unité Activités externées seule)
Ils sont planifiés par les unités citées ci-dessus et proposés en Revue de Direction
Le (ou les) responsable(s) de l'audit donne(ent) un avis d'audit au fournisseur de services. Sa réalisation est programmée sur plusieurs réunions
Dans les 15 jours qui suivent l'audit, le responsable de l'audit établit un rapport de synthèse pour le fournisseur de services
105
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
QUALIFICATION DES FOURNISSEURS DE SERVICES (suite) LE TEST DE QUALITE FOURNISSEUR DE SERVICES (TQF)
BASE SUR LE TRIPTYQUE M (MANAGEMENT) Q (QUALITE) P (PERSONNEL)
UTILISE LE CONCEPT F (FINANCIER) T (TECHNIQUE) S (STRATEGIE)
106
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
QUALIFICATION DES FOURNISSEURS DE SERVICES (suite)
LE MQP ANALYSE LES RISQUES QUALITE SUR LES ITEMS SUIVANTS :
Le management et les clients
L'organisation
L'engagement de la Direction
La participation du personnel
Les moyens généraux de vérification
La maîtrise des processus et des procédés
Les actions correctives et préventives
La maîtrise des prestations
L'environnement, la traçabilité, les flux et les enregistrements
107
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
QUALIFICATION DES FOURNISSEURS DE SERVICES (suite)
LE FTS ANALYSE LES ATOUTS DU FOURNISSEUR DE SERVICES :
La situation financière ( F ) du fournisseur de services est diagnostiquée en fonction d'une analyse par ratios sur la sécurité, la liquidité et la rentabilité de son système financier et/ou à travers le modèle de Collongues (PME-PMI)
La capacité technique ( T ) mesure les performances du fournisseur de services sur ses équipements, ses machines et la qualification de son personnel
La compétitivité stratégique ( S ) du fournisseur de services est analysée en fonction d'un questionnaire d'évaluation adapté. Il positionne l'entreprise sur une matrice degré d'attractivité x position concurrentielle
108
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
QUALIFICATION DES FOURNISSEURS DE SERVICES (suite) LE SYSTEME DE COTATION
LE MQP EST BASE SUR UNE PONDERATION PAR POINTS DE DEMERITE :
Disposition adaptée Disposition à la limite de l'acceptable Disposition inacceptable Disposition inexistante 0 point 1 point 2 points 3 points On obtient in fine le niveau de risque qualité du fournisseur de services : - Niveau A >= 85% 70%<= Niveau B < 85% - 50% <= Niveau C < 70% Niveau D < 50%
LE FTS EST EVALUE SUR UNE CRITEROLOGIE DU TYPE FORT - MOYEN – FAIBLE
109
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
DECISION CNP
FONCTION DU CROISEMENT DES CRITERES RISQUES QUALITE ET ATOUTS DU FOURNISSEUR DE SERVICES , REPRESENTES SUR UNE MATRICE DE DECISION RISQUES QUALITE INAPTE APTE AVEC RESERVE DILEMME APTE SANS RESERVE ATOUTS
110
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
LE CONTRAT DE SERVICE QUALITE FOURNISSEUR DE SERVICES (CSQF)
POUR TRADUIRE LES ENGAGEMENTS PRIS ENTRE LA CNP ET SON FOURNISSEUR DE SERVICES ET MATERIALISER LEURS RELATIONS, UN CONTRAT DE SERVICE QUALITE EST ELABORE
IL COMPREND :
Les objectifs communs des deux contractants
Les exigences CNP en matière de prestations attendues
Les missions et la contribution du fournisseur de services
La durée de validité et suivi du contrat de service
111
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
RECEPTION ET CONTRÔLE EN ENTREE DES PRESTATIONS
DETERMINES EN FONCTION DE TROIS CRITERES
LE RISQUE D'OCCURENCE D'UNE NON-CONFORMITE (Fort, faible, très faible)
LA CONSEQUENCE DE LA NON-CONFORMITE (Critique, majeure, mineure)
LE NIVEAU DE QUALIFICATION DU SOUS-TRAITANT (Apte sans réserve, apte avec réserve, dilemme, inapte)
112
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
RECEPTION ET CONTRÔLE EN ENTREE DES PRESTATIONS (suite)
REPRESENTES IN FINE PAR UNE MATRICE DE DECISION Risques d'occurence Non conformité Fort [Inapte - Dilemme] Faible [Apte avec réserve] Critique [Inapte] Contrôle unitaire Contrôle par prélévement Majeure [Apte avec réserve - Dilemme] Mineure [Apte sans réserve] Contrôle unitaire puis contrôle par prélévement Contrôle par prélévement Contrôle sporadique Contrôle sporadique Très faible [Apte sans réserve] Contrôle sporadique Contrôle sporadique Contrôle sporadique
113
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
RECEPTION ET CONTRÔLE EN ENTREE DES PRESTATIONS (suite)
METHODE POUR LA CLASSIFICATION EN TROIS NIVEAUX DES CONSEQUENCES :
Niveau critique : La non-qualité porte sur plusieurs caractéristiques du contrat de service qualité (délais, quantités, tri...)
Niveau majeur : La non-qualité est telle qu'elle va entraîner des retours, des modifications, des pertes de délais.
Niveau mineur : La non-qualité est sans incidence sur la production en cours. Les retouches sont faites en interne.
114
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SUIVI ET REPORTING DES PERFORMANCES
OBJECTIFS :
AGIR SUR LES INCIDENTS DETECTES EN RECEPTION - Pouvoir traiter la non-qualité et entreprendre des actions correctives avec le fournisseur de services
ANALYSER LES PERFORMANCES DES FOURNISSEURS DE SERVICES A TRAVERS UNE FICHE D'EVALUATION ADAPTEE POUR : - Apprécier le niveau de qualité sur le plan du Contrat de service qualité - Inciter le fournisseur de services à progresser, même qualifié, c'est à dire à concevoir puis mettre en place les actions correctives adéquates - Remettre en cause la qualification CNP du fournisseur de services dans le cas ou l'audit de suivi montrerait des risques de défaillances qualité plus importants ou des atouts plus faibles
115
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SUIVI ET REPORTING DES PERFORMANCES (suite) AGIR SUR LES INCIDENTS DETECTES EN RECEPTION
Dès qu'un incident est détecté par un contrôle à la réception, une action corrective - sous 24/48 h - est réclamée au fournisseur de services. Une fiche incident lui est imputée et fait l'objet d'une notification adressée au responsable ad hoc par télécopie.
La fiche incident comprend :
La nature de l'incident et les conséquences de la non-conformité Le niveau de qualification du fournisseur de services La date de non-conformité Le délai de réponse souhaité Les points de réactivité liés à l'incident...
116
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SUIVI ET REPORTING DES PERFORMANCES (suite) ANALYSER LES PERFORMANCES A TRAVERS UNE FICHE D'EVALUATION
PRINCIPES :
METTRE EN PLACE UN SYSTEME DE NOTATION DE SUIVI DES FOURNISSEURS DE SERVICES POUR :
CREER UN VERITABLE OUTIL D'APPRECIATION DANS LE TEMPS
DISPOSER D'UN SYSTEME AUSSI SIMPLE QUE POSSIBLE
117
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SUIVI ET REPORTING DES PERFORMANCES (suite)
FICHE D'EVALUATION RUBRIQUE NOTE
QUALITE REALISEE
CONFORMITE SPECIFICATIONS SURVEILLANCE INCIDENTS
DELAIS
RESPECT DES DELAIS
COMPORTEMENT
REACTIVITE ACTIONS CORRECTIVES
POTENTIEL
ATOUTS DU FOURNISSEUR DE SERVICES
NOTE / 100
POIDS 20 15 20 20 15 10 NOTE PONDEREE COMMENTAIRES
118
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SUIVI ET REPORTING DES PERFORMANCES (suite)
FONCTIONNEMENT DE LA FICHE D'EVALUATION
Chaque item est noté de 0 (insatisfaisant) à 1 (satisfaisant)
Si le fournisseur de services obtient moins de 70 points ou 0 point sur le critère "conformité spécifications" résultats obtenus , un audit de suivi - sur le modèle de l'audit de qualification - est effectué. La qualification peut être remise en cause en fonction des
La fiche d'évaluation est remplie en fonction des résultats donnés par les indicateurs de performances
119
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SUIVI ET REPORTING DES PERFORMANCES (suite) INDICATEURS QUALITE Indicateur sur la surveillance des incidents Indicateur sur la conformité aux spécifications
Graphique 1 : Le nombre d’incidents par échantillon (exemple) Fournisseur de servicesr Description de l’activité : Période d’observation Echantillon Nombre d’incidents Pourcentage d’incidents Janvier 1200 9 0,8% Février 1000 12 1,2% Mars 1200 6 0,5% Avril 1100 7 0,6% 2 Pourcentage d’incidents 0,5 Graphique 2 : Suivi de l’importance des incidents (exemple) Fournisseur de services Description de l’activité Période d’observation : Janvier Incidents détectés Importance des incidents Adressage 4 Nom des clients 3 Erreur sur quantité 1 Erreur de référence 1 Importance des incidents 120
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SUIVI ET REPORTING DES PERFORMANCES (suite) Indicateur sur les délais de traitement
DELAI DE TRAITEMENT ou DELAI D’INTERVENTION
INDICATEUR SUR LES DELAIS Indicateur sur les délais d'intervention
SPECIFICATION : DELAI MAXIMUM MOYENNE DES DELAIS Janv.
Fev.
Mars Avril Mai Juin Juillet Août 121
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SUIVI ET REPORTING DES PERFORMANCES (suite) INDICATEUR SUR LE COMPORTEMENT +20 points Réactivité efficace
REACTIVITE +20 0 0 -20
+0 point Réactivité normale
REACTIVITE MAXIMUM MOYENNE DES REACTIVITES REACTIVITE MINIMUM Janv.
Fev.
Mars Avril Mai Juin Juillet Août
-20 points Réactivité insuffisante
MOIS 122
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SUIVI ET REPORTING DES PERFORMANCES (suite) INDICATEUR SUR LE POTENTIEL
S'ANALYSE EN FONCTION :
DE LA COMPETITIVITE STRATEGIQUE
DES RESSOURCES FINANCIERES DE L'ENTREPRISE
DES CAPACITES TECHNIQUES DU SOUS-TRAITANT
123
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
SUIVI ET REPORTING DES PERFORMANCES (suite) INDICATEUR SYNTHETIQUE GLOBAL DIAGRAMME DE KIVIAT
REACTIVITE MOYENNE DELAI MOYEN D’INTERVENTION SUR LES NON-CONFORMITES NIVEAU DE QUALIFICATION
CSQF
DELAI MOYEN DE TRAITEMENT DES PRESTATIONS QUALITE - TAUX DE NON-CONFORMITE POTENTIEL
SITUATION ACTUELLE SITUATION OBJECTIF
124
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Exemple : La CNP
QUESTIONNAIRE QUALITE ECO-ARC
Questionnaire ECO-ARC 125
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE LA MAITRISE DES ACTIVITES : DEUX OBJECTIFS S ’ASSURER
- de la stricte application des textes.
- de l ’application des procédures internes.
de la prévention et de la détection des : * erreurs humaines, * anomalies technologiques, * fraudes et autres malveillances.
126
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE
QU’EST-CE QUE LE CONTRÔLE INTERNE ?
Dans une organisation, le Contrôle interne est une démarche de détermination et d’analyse des risques ayant pour objectif la maîtrise permanente des activités.
127
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE LES DEUX DEGRES DE CONTRÔLE INTERNE
Contrôle de 1er degré : contrôle interne Contrôle de 2ème degré: audit 128
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE QU’EST-CE QU’UN RISQUE ?
Un risque est un événement éventuel dont la survenue réelle est susceptible de provoquer un dommage non négligeable sur l’organisation.
129
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE Risque majeur Les trois niveaux de Risques Probabilité faible Risque de Non qualité
Gravité forte Probabilité forte
Gravité faible Risque courant
Probabilité moyenne Gravité moyenne
130
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE LA HIERARCHISATION DES RISQUES
R.M*.
4 Dir.
GESTION DES RISQUES = GESTION DES RESPONSABILITES R.C*.
2 3 Cadres Agent de maîtrise
RM : risque majeur / RC : risque courant / RnQ : risque de non qualité
R.n Q*.
1 Agents Échelle de Gravité
131
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE LES TROIS CRITERES D’ANALYSE DES RISQUES DISPONIBILITE : j’ai dans les délais attendus.
INTEGRITE : c’est juste, complet, authentique et exhaustif.
CONFIDENTIALITE : notion de secret professionnel en fonction de l’activité.
132
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE PROGRAMME DE TRAVAIL AVEC LE FOURNISSEUR Entretien avec le fournisseur, visite de l’entreprise et présentation de la démarche Exercices de créativité par petits groupes, et par activité, Questionnaires de Contrôle Interne Restitution à l’équipe de Direction.
133
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE LES DOCUMENTS DE CONTRÔLE INTERNE
LE REFERENTIEL (fournisseur ou acheteur) LES PROCEDURES LES NORMES DE LA PROFESSION 134
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE LES OUTILS DE CONTRÔLE INTERNE
LES QUESTIONNAIRES : QCI LA REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA VULNERABILITE DU FOURNISSEUR LE PROGRAMME D ’ACTIONS DES ANNEES PRECEDENTES 135
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE Exemple de cartographie des risques
Vulnérabilité moyenne
CENT RE DE SERVICES Cat ast rophes nat urelles 4.00
Risques Physiques IARD CONVENT IONNEMENT Cont rôle d'accès physique BUDGET GLOBAL Environnement 3.00
CURES T HERMALES Cont rôle d'accès logique NOEMIE 1 (ent rant ) 2.00
Micro informat ique FSE-SESAM-VIT ALE ARCHIVAGE 1.00
COURRIER (arriv.dep.) COMPT A 0.00
MAINT ENANCE FICHIER PAIE T ELECOLLECT E AIDE MENAGERE CHEQUES VACANCES CONT ROLE Fichier CONT ROLE Liquidat ion LIQUIDAT ION RECOURS CONT RE T IERS RECLAMAT IONS PART ENARIAT ACCUEIL (t él.-phys.) MANAGEMENT SECRET ARIAT 136
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE
Procédures opérationnelles de contrôle
PCD Procédure de Contrôle Directement attachée à une activité sensible PDA Procédure D’Audit (quelle périodicité, quel calcul d’échantillon, etc.) PDC Procédure De Confidentialité (relative à l’activité considérée et non aux objets qu’elle utilise) PDD Procédure De Détection (soit de confirmation d’une menace, soit de début de sinistre) PDM Procédure Dégradée Manuelle (ou avec des automates de substitution) PDP Procédures De Prévention (vérification périodique des dispositifs de sécurité déjà en place) PDR Procédures De Rétablissement à la situation normale PDT Procédure De Test périodique d’une PDM
137
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
Le contrôle interne
II. LE CONTRÔLE INTERNE
Contrôle Interne / Qualité
LE CONTRÔLE INTERNE ENGLOBE LES PREOCCUPATIONS QUALITE EN JUSTIFIANT DE PRENDRE AUSSI EN COMPTE (PAR LEURS ENJEUX) LES RISQUES DE NON QUALITE
LE CONTRÔLE INTERNE EST UN INSTRUMENT DE MAITRISE GLOBALE DU FONCTIONNEMENT DES ACTIVITES
LA QUALITE EST UN INSTRUMENT DE RESOLUTION DE PROBLEMES
138
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
GESTION DU FINANCEMENT
ACTIFS FIXES CAPITAUX PROPRES
GESTION DES INVESTISSEMENTS
DLMT
FONDS DE ROULEMENT
ACTIFS CIRCULANT DCT
GESTION DU FONDS DE ROULEMENT 139
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
D’un point de vue financier, l’entreprise doit être considérée comme l’investissement des actionnaires
L’objectif est d’améliorer la rentabilité de cet investissement et/ou en réduire le risque
140
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
L’analyse financière doit porter sur le tryptique :
RENTABILITE DEVELOPPEMENT (investissement, financement) RISQUE (insolvabilité, illiquidité) 141
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Comment conduire une analyse financière
• Deux préalables :
D’ABORD BIEN COMPRENDRE L’ACTIVITE DU FOURNISSEUR
- Les produits - Les marchés - Le processus de fabrication - Le réseau de dsitribution - Les hommes
ET LES CHOIX COMPTABLES EFFECTUES PAR LE FOURNISSEUR
Rapport des commissaires aux comptes et des auditeurs -Principes comptables - Techniques de consolidation - Survaleur, marque… - Provisions - Stocks - Filiales non consolidées… 142
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
• Un plan en quatre étapes
LA CREATION DE RICHESSE
L’analyse des marges et des activités : - Structure - Effet ciseau - Effet point mort
NECESSITE DES INVESTISSEMENTS
- Besoin en fonds de roulement - Actifs immobilisés
QUI DOIVENT ETRE FINANCES
- Les flux de trésorerie - Les risques de liquidité
ET ETRE SUFFISAMMENT RENTABLES
- Analyse des rentabilités économiques et des capitaux propres : effet de levier - Analyse des différentes rentabilités et des taux exigés par les actionnaires 143
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Les instruments d’une analyse financière 1 – L’approche globale (SIG : MB, VA, EBE, REX, RN) 2 – L’approche relative : analyse des ratios 3 – L’approche différentielle ou approche par les flux : DCF, ETE, tableau de financement…
144
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
L’analyse des marges (approche globale) Elle s’attache à calculer des taux de variation pour les principaux produits et les principales charges et à étudier leurs évolutions respectives, bref à expliquer l’évolution relative des différents niveaux de marge
Analyse des soldes intermédiaires de gestion
La marge commerciale
La production de l’exercice
La marge brute La valeur ajoutée L’excédent brut d’exploitation Le résultat d’exploitation
Le résultat courant avant impôt Le résultat exceptionnel Le résultat net
145
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Analyse de l’effet ciseau
Evolution des charges et des produits
Analyse des points morts
Le point mort opérationnel qui est fonction des frais fixes et des frais variables de production, caractérisant la stabilité du résultat d’exploitation
Le point mort financier qui tient compte de la rémunération exigée par les actionnaires et les prêteurs de l’entreprise
Le point mort total qui tient compte de la rémunération exigée par les actionnaires de l’entreprise
146
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS TABLEAU DU POINT MORT
L’évaluation économique
PERIODES
Chiffre d’affaires Coûts fixes opérationnels Coûts fixes financiers Coûts variables CA CF Cfi CV Marge sur coûts variables en % du CA = CA - CV CA Point mort opérationnel : CA op = CF m Position de l’entreprise par rapport au point mort opérationnel en % : - 1 CA op Point mort financier : CA of = (CF + Cfi) m Position de l’entreprise par rapport au point mort financier : - 1 of Point mort total : CA ot = cp m X CP / (1– IS) Position de l’entreprise par rapport au point mort total : CA CA ot - 1
1998
1232 400 - 6 616
1999
1318 442 - 6 684 50 % 48.1 % 800 + 54 % + 43 % + 44% + 47 % 788 + 56 % + 45 % + 44 % + 45 % 1038 + 19 % 919 906 1214
2000 2001
1513 500 0 792 1517 500 4 785 47.7 % 48.3 % 1048 1048 1377 1035 1043 1380 + 9 % + 10 % + 10 % 147
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
La rentabilité
La rentabilité est le rapport entre un investissement initial et le résultat dégagé par cet investissement Taux de rentabilité = Résultat dégagé Io initial C’est un rapport entre 1 flux (C/R) et 1 stock (bilan) 148
Productivité des moyens économiques
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Les différents composants de la rentabilité d’une entreprise
PRODUCTIVITE
Bilan
ACTIF PASSIF Moyens économiques CHARGES Consommations PRODUITS ACTIVITE (production ou chiffre d’affaires)
Compte de résultat
Productivité des facteurs de production
Productivité des facteurs de production :
Activité Consommations ou Consommations Activité
Productivité des moyens économiques :
Activité Actifs 149
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Les différents composants de la rentabilité d’une entreprise
(suite) Rentabilité économiques RENTABILITE ACTIF Moyens économiques PASSIF Moyens financiers CHARGES PRODUITS VENTES
R
Rentabilité commerciale Rentabilité fiancières
Rentabilité commerciale :
Résultat Ventes
Rentabilité économique :
Résultat Moyens économiques
Rentabilité financière :
Résultat Moyens financiers 150
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
La rentabilité économique
rentabilité des investissements, ou rentabilité métier indépendante du mode de financement calculé hors frais financiers
La rentabilité financière
rentabilité pour l’actionnaire dépend du mode de financement : fait jouer l’effet de levier
La rentabilité commerciale
dépend de l’activité de l’entreprise s’exprime en fonction du chiffre d’affaires 151
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
La rentabilité d’exploitation
(ou économique)
OBJECTIF : on cherche à déterminer combien 100 € d’activité génère de résultat.
Une chaîne de ratios : R actif = R CA X CA actif RE = RC X productivité des moyens économiques
X
152
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Plus clairement
R/CA = exprime ce que 100 € de CA génère de résultat.
CA/Actif = exprime ce que 100 € de capitaux engagés ont généré de CA (1 € actif pour réaliser 3 € de CA) CARREFOUR 12 % = 2.5 % X 4,8 BOUYGUES 12 % = 24 % X 0.5
153
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
La rentabilité financière
OBJECTIF : intéressent les investisseurs et les actionnaires pour investir dans une entreprise.
Résultat = R X Capitaux propres = Actif X Passif Capitaux propres Rentabilité financière Rentabilité économique coefficient d’endettement OU ENCORE : Résultat Capitaux propres = R CA X CA Actif X Rentabilité commerciale X Rentabilité actif X Passif Capitaux propres coefficient d’endettement 154
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
La structure financière
(ou l’analyse des risques de l’entreprise)
Recherche de l’équilibre de l’entreprise par l’analyse du fonds de roulement Capitaux propres + DLT Immobilisations nettes > 1,2 Recherche de l’endettement (la solvabilité) Capitaux propres Total du passif < 0,35 – 0,20 > Dettes financières Capitaux propres = coefficient de levier (Gearing) [ 0,7 – 1,3 ] 155
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
L’analyse de la trésorerie T = FR - BFR
Avec FR = capitaux permanents – immobilisations nettes BFR = actif circulant – dettes d’exploitation
156
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Typologie des crises de trésorerie
3 crises provenant du BFR 2 crises provenant du FR
Cas 1 : crise de croissance
Argent
FR BFR T > 0 T < 0
effet d’un emprunt ML évolution du CA Temps 157
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE Cas 2 : crise de gestion
Argent
BFR FR T < 0 FR T > 0 BFR
évolution du CA Temps
Cas 3 : mauvaise politique financière BFR
Argent
FR T < 0 T > 0 FR BFR
évolution du CA Temps 158
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS III. L’EVALUATION ECONOMIQUE Cas 4: crise de rentabilité
L’évaluation économique Argent
BFR FR T < 0 T > 0 FR BFR
évolution du CA Temps
Cas 5 : Baisse d’activité
Argent
BFR FR T > 0 T < 0 BFR
évolution du CA
FR
Temps 159
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Evaluation du BFR nominatif
Permet la comparaison entre fournisseurs du financement du cycle d’exploitation en jour de chiffre d’affaires
BFRn = K (coefficient structure) X délais d’écoulement actif et passif
160
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Les stocks
Si la durée normale de rotation des stocks est de 55 jours et si le CA HT est de 200 pour des achats (HT) de 120. Le coefficient de structure applicable à la rotation des stocks Achat HT CA HT = 0.6
Le stock représente alors 55 X 0,6 = 33 jours de CA HT
161
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Les créances clients
Si l’entreprise consent à ses clients un crédit de 50 jours en moyenne.
L’entreprise, d’autre part, est assujettie à la TVA au taux de 20 % (aucune vente HT) .
Le coefficient de structure est de : CA TTC CA HT = 1,2 et les créances clients représentent : 50 X 1,2 = 60 jours de CA HT 162
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Le crédit fournisseur
L’entreprise bénéficie de la part de ses fournisseurs un crédit moyen de 90 jours.
Admettre que tous ses achats supportent la TVA au taux de 20 %.
Le coefficient de structure est égale à : Achat TTC Vente HT = Achat HT X incidence TVA Vente HT = 120 X 1,2 200 Le crédit fournisseur représente donc : 50 X 0,72 = 64,8 jours de CA HT = 0,72 163
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Le scoring
La Banque de France à partir d’un échantillon d’entreprise ayant déposé leur bilan, élabore une formule de scoring permettant de porter un jugement sur le risque de défaillance à un horizon de trois ans.
164
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Le scoring de Conan Holder
Avec R1 = EBE Endettement global R2 = K permanents Total de l’actif (bilan) R3 = Stock + avances + disponibilités Total actif (bilan) R4 = R5 = Frais financier CA Frais personnel VA 165
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Les ratios
Bilan = un stock (S) C/R = Un flux (F) -S/S = Ratio de structure - F/F = Marge - F/S = rentabilité - S/F = efficacité - Marge/rentabilité = profitabilité
166
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
ANALYSE PAR LES RATIOS (suite)
(Tableau EXCEL) 167
V. L’EVALUATION DES FOURNISSEURS
L’évaluation économique
III. L’EVALUATION ECONOMIQUE
Qu’est-ce que le profit ?
Chiffre d’affaires recettes Achats coûts des entrées Autres charges Charges de personnel Charges financières Amortissements BENEFICE D’EXPLOITATION Impôts coûts des services divers coût du travail coût des dettes coût des immobilisations coût de l’Etat BENEFICE NET Dividendes Réserves RESTE Coût du capital social Coût de l’avenir 0
Il n’y a pas de profit mais seulement des coûts nécessaires à la vie de l’entreprise
168
VI. CONTRAT DE SERVICE ET SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
169
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
I. Un contrat de service, pourquoi faire ?
Un constat : La satisfaction de son client n’est pas toujours la priorité d’un fournisseurs. Dans le cadre d’un partenariat ou d’une collaboration ponctuelle, l’acheteur à tout intérêt à utiliser l’outil de contrat de service pour ne pas avoir de mauvaise surprise en Q/C/D/P.
Son objectif : Décloisonner : formaliser par un processus de négociation, ce que chacun attend de l’autre, et résoudre en commun les dysfonctionnements. Le contrat de service permet de mieux connaîtreles besoins de l’acheteur comme les capacités du fournisseur.
170
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service Son objectif (suite) : Responsabiliser : La démarche s’appuie sur la responsabilisation de chacun à tous les niveaux. Le contrat de service est donc un outil de management puisqu’il fait appel à l’ensemble des compétences nécessaires à la conformité des prestations Objectiver : Le contrat de service objective les rapports client-fournisseur par la formalisation des processus de production, des circuits d’information. Il est signé entre les deux parties.
171
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
II. Qu’est-ce qu’un contrat de service ?
Le contrat de service est un document formel qui traduit l’engagement de deux parties. Il matérialise les relations entre un acheteur (client) et un fournisseur.
On peut définir : o Côté client La prestation finale Côté Fournisseur A qui elle est destinée Ses caractéristiques La prestation fournie Par qui elle est fournie Ses caractéristiques Les caractéristiques des produits/services sont négociées puis adoptées par chacune des parties en présence 172
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
III. Comment élaborer un contrat de service ?
Le contrat de service est un exercice exigeant, que le processus soit simple ou complexe. Il implique un travail important entre le client et le fournisseur. Souvent plusieurs groupes de travail sont mis en place entre les deux futurs partenaires pour répondre avec attention et vigilance sur les termes des prestations.
173
1 2 3 VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
IV. Les étapes d’un contrat de service
ETAPES AVEC QUI DANS QUEL BUT
Etudier la faisabilité et lancer le projet Analyser les prestations et leurs caractéristiques Définir les indicateurs de mesure Un groupe de travail comprenant : Des représentants de l’entreprise acheteuse Du fournisseur Le groupe de travail Le groupe de travail Le responsable achat et le responsable de production fournisseur Co-développement, partenariat spécifique, sous-traitance… Formaliser les attentes et les besoins de l’entreprise acheteuse Analyser les prestations Dresser la liste des prestations fournies et à fournir Associer un indicateur à chaque facteur sensible de la prestation Rassembler les indicateurs dans un tableau de bord 174
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
IV. Les étapes d’un contrat de service
(suite) 4 ETAPES
Tester le contrat de service
5
Assurer le suivi du contrat
AVEC QUI
Le groupe de travail et les entreprises respectives sur une période donnée Les responsables client et fournisseurs en charge de l’application dudit contrat de service
DANS QUEL BUT
Valider la fiabilité et le réalisme des prestations négociées Introduire des modifications en fonction de l’évolution de l’environnement Effectuer des bilans périodiques (cf partie audit fournisseur) 175
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
V. Que mettre dans un contrat de service
?
Objet du contrat : • Mentionner les raisons qui ont présidé à l’élaboration du contrat • Quels sont les produits/services, clients et fournisseurs concernés Besoins et attentes de l’entreprise acheteuse • En termes de résultats ou d’effets attendus Vocation/missions du fournisseur • Il s’agit des missions initiales du fournisseur avant l’engagement Engagements réciproques • Du fournisseur répondant aux besoins de l’acheteur (caractéristiques de la prestation garantie) • De l’acheteur sur les points pouvant faciliter le travail du fournisseur Limites et conditions de garantie des prestations 176
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
V. Que mettre dans un contrat de service
? (suite)
Indicateurs chiffrés : • y compris manière de les quantifier : périodicité des relevés, responsables des relevés… Durée de validité de la convention : • Fréquence et modes de renouvellement ou de révision des caractéristiques de la prestation Suivi du contrat : • Décrire la façon dont le contrat sera suivi : fréquence, méthode, communication des résultats… Date et signatures : • Formalisation des engagements 177
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VI. Exemple : sous-traitance de produits d’assurance avec un réseau bancassurance
Objet Dans la cadre de sa réorganisation un service clientèle d’une grande compagnie d’assurance a souhaité renforcer ses liens avec son sous-traitant spécifique pour qu’il contribue à rendre une prestation de meilleure qualité. Un constat : trop de réclamations clients et de mécontentements Les objectifs communs : • Renforcer la qualité des traitements des dossiers réclamations client (en partie sous-traitée au fournisseur) • Informer le service clientèle (assureur) chaque fois qu’un traitement nécessite une communication particulière 178
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VI. Exemple : sous-traitance de produits d’assurance avec un réseau bancassurance
Attentes du service clientèle (vis à vis de son fournisseur) - Dossiers de réclamations complets : fiche de réclamation, fiche de pré-analyse, pièces justificatives, accusé de réception - Supports normalisés et informatisés (logiciel de traitement) - Saisie en temps réel - Pré-analyse systématique des dossiers - Envoi des dossiers à J+2 Missions du fournisseurs, le réseau bancassurance - Collecte des informations client - Saisie différée - Pré-analyse des dossiers à la demande 179
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VI. Exemple : sous-traitance de produits d’assurance avec un réseau bancassurance
Engagements du Bancassureur - Collecte et saisie en temps réel des réclamations - Informatisation de la procédure de saisie - Pré-analyse systématique - Envoi des dossiers dans un délai de 2 jours Engagements du Service clientèle de l’assureur - Information du bancassureur sur le suites données - Mise à disposition d’une banque de données sur les réclamations - Assistance dans la mise en place de la nouvelle procédure 180
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VI. Exemple : sous-traitance de produits d’assurance avec un réseau bancassurance
Indicateurs de suivi de la performance fournisseur - Nombre de jours de retard dans la transmission des dossiers - Nombre de pièces manquantes par dossiers transmis Durée de validité et suivi du contrat Le présent contrat est conclu pour une durée de trois ans. Un bilan sera effectué à la fin de l’année. Les modifications ou aménagements au terme de cette période et les amendements ultérieurs se feront après concertation des deux parties et donneront lieu à la rédaction d’une mise à jour.
181
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VII. Analyser les prestations et leurs caractéristiques : le PDR
Cette étape est essentielle, elle conditionne la réussite du futur contrat Analyser les besoins du client Définir les couples produits/clients Objectif : obtenir l’expression des attentes du ou des clients par les représentants des clients participant au groupe de travail (cf grille d’analyse ci-après) 182
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VII. Analyser les prestations et leurs caractéristiques : le PDR (suite) PRODUIT REALISE
Dossier réclamation client
CLIENTS
Service clientèle Direction services aux assurés
CARACTERISTIQUES DES ATENTES
Sortie J+2 Supports normalisés Dossiers complets : fiche réclamation fiche pré-analyse pièces justificatives fiche de suivi copie accusé de réception Centralisation service clientèle Pré-analyse par les chargés de clientèle Enregistrements sur logiciel de traitement 183
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VII. Analyser les prestations et leurs caractéristiques : le PDR (suite)
Pondérer et hiérarchiser les attentes En fonction de la liste des attentes réalisé par, le groupe de travail, le client donne un poids de 1 à 10 en fonction de l’importance qu’il accorde à l’attente exprimée, indépendamment de la manière dont ce besoin est satisfait. C’est l’occasion pour le fournisseur de comprendre le plus justement possible le besoins de son client.
184
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VII. Analyser les prestations et leurs caractéristiques : le PDR (suite) MOYENNE DES PONDERATIONS COMMENTAIRES ATTENTES CLIENTS
Supports normalisés Dossiers complets Délai J+2 Réception/centralisation service clientèle Pré-analyse par chargés de clientèle Traitement logiciel
PONDERATION C1 9 C2 5 7 9 5 9 7 8 9 9 8 5 7 6 9 8 8 7
185
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VII. Analyser les prestations et leurs caractéristiques : le PDR (suite)
Analyser les défaillances de satisfaction A partir de la liste des attentes, le client exprime son degré de satisfaction par rapport à ce qui se fait actuellement.
Une nouvelle fois ce travail doit se faire avec le fournisseur pour qu’il perçoive ce qui gêne son client. Il ne s’agit pas pour lui de chercher une quelconque justification mais d’objectiver l’opinion de son client et de l’éclairer sur les défaillances constatées.
186
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VII. Analyser les prestations et leurs caractéristiques : le PDR (suite) ATTENTES CLIENTS
Supports normalisés
ECART DE SATISFACTION C1 C2 9 6 ECART MOYEN 7,5 PONDERATION MOYENNE DES ATTENTES HIERARCHIE DES ATTENTES 7 53
Dossiers complets Délai J+2
4 9 3 8 3,5 8,5 6 9 21 77 6 8 7 8 56
Réception/centralisation service clientèle Pré-analyse par chargés de clientèle Traitement logiciel
8 8 7 5 7,5 6,5 8 7 60 46
187
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VII. Analyser les prestations et leurs caractéristiques : le PDR (suite)
Commentaires sur les résultats L’écart entre les attentes et les réalisations est estimé sur une échelle de 0 à 10. Plus l’écart est important, plus l’échelle sera élevée.
Procéder ensuite à la hiérarchisation des problèmes à traiter en multipliant le poids de l’attente par le niveau de l’écart de satisfaction. On obtient une note de 0 à 100. Plus la note est élevée, plus l’attente est importante et moins elle est satisfaite : plus il est alors urgent de traiter le problème.
188
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VII. Analyser les prestations et leurs caractéristiques : le PDR (suite)
- On obtient donc la liste hiérarchisée des attentes client
ATTENTES CLIENTS HIERARCHISES
Délai J+2 Pré-analyse Centraliser Supports normalisés Traitement logiciel Dossiers complets
CLIENTS 77 60 56 53 46 21
189
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VII. Analyser les prestations et leurs caractéristiques : le PDR (suite)
Définir les caractéristiques cibles A partir de cette nouvelle liste, le groupe de travail discute de la plus ou moins bonne faisabilité de la réduction des écarts et définit les caractéristiques (ou spécifications) cibles les plus réalistes qui doivent être atteintes à l’horizon de 6 à 12 mois Une fois arrêtés par le groupe, ces caractéristiques cibles sont proposées aux responsables Fournisseurs et Clients qui les entérinent ou les affinent avec le groupe 190
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VII. Analyser les prestations et leurs caractéristiques : le PDR (suite)
Analyser le couple fournisseur/produit Définir le fournisseur et ses besoins Objectif : dresser la liste des produits/prestations entrant dans le processus, des fournisseurs correspondants et des caractéristiques actuelles des produits fournis 191
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
PRODUITS
Information collectées Dossiers manuscrits Fiches de transmission
FOURNISSEUR
Réseau de chargés de clientèle
CARACTERISTIQUES
Saisie de J+1 à J+ 3 Pré-analyse à la demande Dossier libre Transmission J+8 192
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service Description du processus interne
Acteurs du processus Opérations
Collecte réclamations
Chargés de clientèle
Pré-analyse Demande de pièces justificatives Constitution dossier Validation/responsable réseau Transmission
Responsable réseau Service de clientèle Direction
193
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service Fixation des normes sur l’ensemble du processus
Opérations Moyens homme Moyens matériel Normes intermédiaires
Collecte réclamations Saisie des données Pré-analyse Demande pièces jointes Constitution dossiers réclamations Validation responsable réseau Transmission service clientèle Transmission Direction Réseau chargés de clientèle Chargés de clientèle - logiciel traitement Base de données - réclamations Dossier normalisé - procédure Fax Clé d’accès de la disquette Fax, clé d’accès Enregistrement en temps réel Saisie en temps réel J+1 12h00 Temps réel ou J+1 J+2 avant 12h00 J+2 avant 15h00 J+2 avant 18h00 J+2 194
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service Analyser les écarts aux normes intermédiaires
Ecarts de non-conformité Dysfonctionnements Causes possibles
Dossier incomplet Absence de support normalisé Retard de transmission Saisie partielle Absence de pré-analyse Absence de PJ Absence de procédures de collecte et d’enregistrement Pas de modèle type Saisie différée Absence de logiciel sur le poste Pré-analyse tardive Dossier incomplet Absence de logiciel de traitement Non consultation de la base de données Retard de courrier – demande tardive Non disponibilité des procédures Supports non diffusés Non utilisation du logiciel – pannes informatiques Adaptation poste detravail Saturation banque de données 195
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VIII. Définir les indicateurs de mesure
Choisir les indicateurs Le groupe recherche tous les indicateurs possibles. L’indicateur est un outil objectif, précis et fédérateur. Il permet : • d’évaluer une situation de départ (satisfaction du client, coût de la non-qualité…) • de suivre d’une manière objective et concrète l’évolution des actions engagées 196
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VIII. Définir les indicateurs de mesure
Quelles sont les caractéristiques de ces indicateurs ?
L’indicateur doit être : • simple : un indicateur doit être facile à mettre en place • pertinent : un indicateur doit décrire complètement la défaillance constatée • acceptable : un indicateur doit être reconnu par toutes les parties au contrat. Il doit comporter des règles explicites qui permettent l’exécution de la mesure et la vérification.
• fiable : un indicateur doit être capable de retrouver les mêmes données, pour reproduire la même valeur de mesure à des échéances différentes.
197
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VIII. Définir les indicateurs de mesure
Que mesure ces indicateurs ?
• un nombre ex: le volume de dossiers traités • un délai ex : la durée de dépassement du temps prévu pour traiter un dossier • un montant ex : le surcoût d’une opération • un rapport ex : une moyenne, un écart type 198
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VIII. Définir les indicateurs de mesure
Comment décliner les indicateurs ?
Les indicateurs du contrat de service peuvent se décliner par rapport à trois niveaux de satisfaction des attentes du client interne :
• dans la perception qu’à votre client du fournisseur • dans chaque prestation fournie par le fournisseur : adéquation de la prestation aux besoins du client • dans la réalisation et le suivi de la prestation : adéquation des engagements pris à la prestation fournie 199
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VIII. Définir les indicateurs de mesure
Quels sont les différents types d’indicateurs du CS ?
o Les indicateurs de satisfaction : - Mesure la satisfaction du client vis à vis d’une prestation : l’indicateur retenue mesurera l’écart entre l’objectif négocié et l’engagement présent du service vis-à-vis de son client.
- Mesure de la satisfaction globale du client : l’indicateur retenu mesurera l’écart entre l’image que le client se fait du service et les objectifs « qualité de service » qu’il s’est donné.
- Dans notre exemple : La compétence, l’adaptation des produits ou des prestations, l’information délivrée, l’accueil téléphonique ou physique, les services externes 200
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VIII. Définir les indicateurs de mesure
Quels sont les différents types d’indicateurs du CS ?
o Les indicateurs de conformité : Il mesure l’écart entre l’engagement pris et le respect réel de cet engagement Exemple : Prestation : transmission des dossiers réclamations dans les délais Indicateur de conformité : nombre de fois où les délais prévus ne sont pas respectés 201
VI. CONTRAT DE SERVICE ET EVALUATION DES FOURNISSEURS
Contrat de service
VIII. Définir les indicateurs de mesure
Quels sont les différents types d’indicateurs du CS ?
o Les indicateurs de management : Il mesure l’écart entre l’objectif négocié pour les actions traitées et la situation réelle de management constatée. On vérifie ici la capacité managériale du fournisseur.
Exemple : Outils utilisés, organisation du réseau, communication et information, procédures mises en place… 202
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
I.
1.
LE PILOTAGE DE LA PERFORMANCE
Contrôle et contrôleur
La démarche de contrôle est une dimension de l’activité de tout manager. Le contrôleur facilite la démarche de contrôle.
Il n’en est pas « prioritaire » 203
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
2.
Le pilotage de la performance (suite)
Contrôler signifie piloter la performance recherchée par l’entreprise. Une démarche de contrôle suppose donc une réflexion préalable sur la nature des bénéficiaires de cette performance d’ensemble, ainsi que le choix d’un système de mesure adéquat.
Consiste à optimiser le couple valeur/coût.
204
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
3. Le processus de contrôle
Planification Choix des objectifs Adaptation des moyens Action Suivi des réalisations décisions corrections (boucle de Régularisation) révision des objectifs (boucle d’apprentissage) 205
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
4. Les deux dimensions du contrôle
Hiérarchie Rendu compte = REPORTING Centre de responsabilité Auto contrôle = PILOTAGE OPERATIONNEL 206
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
4.
Mesurer et modéliser la performance
Performance effets Variables d’actions causes Le système d’indicateur de gestion doit refléter à la fois la performance globale, les performances intermédiaires et les variables d’actions choisies 207
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
II. LA MESURE DE LA PERFORMANCE : les principaux modèles
1.
Le système de reporting
Le reporting de gestion, qui entretien des liens avec le reporting comptable tout en s’en démarquant, constitue l’outil traditionnel de mesure des performances au sein des entreprises.
Sa forme la plus courante est le reporting financier. 208
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs 2.
Le tableau de bord à la française
Vers la fin des années 80, le besoin d’élargissement de la mesure de la performance, de la recherche d’une modélisation plus pausée et plus pertinente, de la nécessité afin de repenser la décentralisation du processus de pilotage abouti à la méthodologie OVAR.
209
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs 3.
L’approche américaine : le Balanced Scorecard
L’objectif est d’offrir une vision équilibrée (balanced) de la performance.
Résultats financiers «Que faut-il apporter aux actionnaires » Clients «Que faut-il apporter aux clients » Vision et stratégie Processus internes «Quels sont les processus essentiels à la satisfaction des actionnaires et des clients» Apprentissage organisationnel «Comment piloter le changement Et l’amélioration » 210
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
4. Vers une nouvelle approche
(le modèle d’Atkinson 1997)
Les parties prenantes d’environnement (shareholders) Les parties prenantes aux processus clés de l’entreprise (employés, fournisseurs, management) Les indicateurs finaux (objectifs finaux) Les indicateurs secondaires (objectifs intermédiaires) 211
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
Partie prenante Actionnaires Clients Personnel Communauté Indicateurs primaires
• retour sur Fonds Propres • satisfaction des clients • qualité de service • implication du personnel • compétence du personnel • productivité du personnel • Image publique
Indicateurs secondaires
• croissance des revenus • croissance des ventes • productivité • ratio de capital • ratio de liquidité • ratio de qualité des actifs • résultats d’enquête de satisfaction clientèle par produit/marché • taux d’erreur • taux de service (prenant en compte les horaires d’ouverture par rapport à la concurrence) • résultats enquêtes sociales • résultats enquêtes clientèles • ratio de productivité : coûts de personnel/revenus • résultats enquêtes d’image 212
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
Le modèle EFQM
: 8 principes fondamentaux
Orientation Résultats : satisfaction de toutes les parties prenantes Orientation Client : arbitre final Leadership et constance de la Vision : clarté et cohérence Management par les processus et par les faits Développement et implication du personnel Processus continu d ’innovation et d ’amélioration Développement du Partenariat : rapports « gagnant-gagnant » Responsabilité à l ’égard de la Collectivité : l ’intérêt à long terme 213
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs LE MODELE INVITE A PRECISER DES QUESTIONS ESSENTIELLES o o o o o o o La MISSION ou raison d’être de l’organisation La VISION , ce que l’entreprise veut être dans 5, 10, 15 ans QUI est concerné par les activités de l’entreprise ? les Clients, les Actionnaires, mais aussi : le Personnel, la Société Les principales ATTENTES des parties prenantes : notamment celles des CLIENTS (ou mieux des segments de clients) ?
Les PERFORMANCES mesurées. Les indicateurs sont ils pertinents ?
Existe-t-il des OBJECTIFS ANNUELS d’amélioration ?
Dispose-t-on de COMPARAISONS avec les meilleurs ? 214
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
L’ESSENTIEL DU MODELE EFQM
Les Hommes Les Processus Les Résultats Réaliser de bons résultats grâce à l’engagement de toutes les femmes et de tous les hommes dans l’amélioration systématique des processus dans lesquels ils sont impliqués 215
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
LA LOGIQUE DU MODELE EFQM
Déterminer les R ESULTATS attendus Effectuer la R EVUE des approches et de leur déploiement
P LAN D O A CT C HECK
Planifier et développer les A PPROCHES D EPLOYER les approches 216
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
STRUCTURE DU MODELE EFQM
5 critères “
Facteurs
” 4 critères“
Résultats
”
217
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
QUI DECRIVENT
Le COMMENT Le QUOI
218
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs Les 4 critères Résultats décrivent le QUOI ou les résultats à atteindre pour toutes les parties prenantes de l’organisation le Personnel les Clients Tous ceux qui ont un intérêt financier la Collectivité 219
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs Les 5 critères Facteurs décrivent COMMENT l’organisation obtient ses résultats
Par 3 types de processus
Processus supports Processus managériaux Processus opérationnels Processus supports
220
1
Leader ship
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs LES 9 CRITERES DU MODELE EFQM
3
Personnel
2
Politique Stratégie
5
Processus
7
Résultats pour le personnel
9
Résultats des perfor-
6
Résultats pour les mances clés clients
4
Partenariats Ressources
8
Résultats pour la collectivité 221
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs LES 9 CRITERES DU MODELE EFQM 222
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
L’Executive Scorecard
• Permet de fédérer un ensemble de microsystèmes d’information existant préalablement dans l’entreprise - Système d’Information Risk Management (SIRM) - Système de reporting Value Based Management (SVBM) - Système de reporting Activity Based Management (SABM) - Système d’Information Marketing (SIM) - Système de Reporting Financier (SRF) - Système de Tableau de Bord Prospectif (STBP) 223
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs Analyse des interrelations entre les différentes dimensions de Scorecard
REPORTING FINANCIER REPORTING VALUE BASED MANAGEMENT
Segment reporting par Business Unit par zone géographique Composante de l’EVA composantes du compte de résultat Etats financiers consolidés combinés composantes du bilan
TABLEAU DE BORD PROSPECTIF
Axe financier Ressources financières Axe client Ressources de promotion Axe organisationnel/apprentissage Ressources humaines
SYSTEME D’INFORMATION MARKETING
Portefeuille d’activités Compte de résultat par objet de coût Compte de résultat processus marketing mix Axe process Ressources logistiques
REPORTING ACTIVITY BASED MANAGEMENT
coût des Ressources Humaines Techniques Logiques promotion macro micro processus Inducteurs d’activités objet de coût produit client canal Ressources financières
SYSTEME D’INFORMATION RISK MANAGEMENT
Coût des ressources humaines techniques Logistiques promotion Indicateurs de ressources processus Macro et micro Indicateurs de risques Par centre de risques ressources financières objets de risques pertes matérielles pertes d’exploitation pertes humaines coût de la RC 224
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
III. LA MESURE DE LA PERFORMANCE : Application aux fournisseurs
OBJECTIFS Efficacité Pertinence RESULTATS MOYENS Efficience 225
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
III. LA MESURE DE LA PERFORMANCE : Application aux fournisseurs
4 dimensions principales de la performance : - Indicateur d’efficacité (critères de la performance) : coût d’achat, qualité livrée, taux de satisfaction des clients internes et services prescripteurs Indicateur d’efficience (critères d’obtention de la performance) : à temps nombre de fournisseurs actifs et homologués en panel, nombre de réponses aux appels d’offres, nombre de fournisseurs en juste Indicateur de pertinence (critères d’utilisation optimale des ressources) : nombre d’acheteurs associé au nombre de commandes passées, coût de traitement d’une commande Indicateur de comparaison (critères sectoriels) : référence par rapport à d’autres entreprises du même secteur 226
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
III. LA MESURE DE LA PERFORMANCE : Application aux fournisseurs
La matrice de maturité (Jean Potage) : Modélisation de la fonction achats par macrodomaines (pratiques achats, RH, SI, actions de communication…) Définir pour chacun d’eux les niveaux de maturité élémentaire au stade « idéal ») (stade Chaque domaine doit être parfaitement défini dans son contenu pour chaque niveau de maturité Un audit permet de positionner la maturité « réelle » de la fonction achats de l’entreprise et, donc, la progression à réaliser à court terme en visant une progression verticale et homogène dans tous les domaines à couvrir 227
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
III. LA MESURE DE LA PERFORMANCE : Application aux fournisseurs
La matrice de Jean-claude BIAUT : • • Principes fondamentaux de la matrice de performance concurrentielle des fournisseurs : Par l’indicateur de performance globale (VA/Effectif) Par l’indicateur de rentabilité des capitaux propres (RN/CP) 228
VI. SUIVI DE LA PERFORMANCE FOURNISSEURS
Suivi de la performance fournisseurs
III. LA MESURE DE LA PERFORMANCE : Application aux fournisseurs
Performance globale moyenne de l’échantillon (mP) LES TECHNOS P > mP R < mR LES REDS P < mP R < mR LES TOPS P > mP R > mR LES PROFITS Rentabilité moyenne de l’échantillon (mR) P < mP R > mR
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